#Tu seras un homme féministe mon fils
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#antisexisme#audiolivre#Audiolib#AuréliaBLANC#éducationnongenrée#combatféministe#conseils#Essai#IngridDonnadieu#Livreaudio#Tuserasunhommeféministemonfils
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et je suis allée à la librairie féministe de ma ville, j’ai acheté Tu seras un homme féministe mon fils, car en ce moment je ne suis intéressée que par ce sujet et j’aimerais transformer ma colère contre les derniers hommes que j’ai eu dans ma vie en quelque chose de constructif donc je me cultive voilà
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Hier je me fesait bien bien chier, du coup j'ai fais mon expert en politique et je suis allez matter encore une chiée de vidéos sur le net, lire des articles et tout et tout.
Je sais pas si vous en avez entendu parler, de ce petit comique d'administrateur de l'inter-LGBT qui est passé sur le plateau télé d'Arrêt sur images. Et la séquence du "Je ne suis pas un homme" m'a fait rire autant qu'elle ma consterné.
Donc j'avais envie de réagir sur çà, surtout sur Tumblr qui est bien rempli de membres de la communauté LGBT et pour une fois on va rester sérieux, parce que les insultes vénères tout ça c'est bien rigolo mais ça rend pas crédible et la j'essaie de l'être. Avant de rentrer dans le vif, sachez quand même que je ne suis pas homophobe ou transphobe ou quoique ce soit. Je souhaite sincèrement que chacun puisse vivre heureux et être bien dans sa peau malgré ses différences. Je pense aussi (sans dire ouais les LGBT vous êtes cinglés) que ça doit être difficile de vivre en tant que trans ou personne qui ne s'identifie pas à son sexe biologique, et venez pas me dire le contraire, quand on observe le taux de suicide juste chez les transsexuels par exemple (qui est foutrement énorme et ça fait chier hein) on ne peut que se dire que c'est des personnes mal dans leur peau non ? (Remarque tas bien quelques hypocrites qui te diront que non, c'est à cause du systeme qui est méchant avec eux, et puais cest pas faux, mais c'est pas que ça fait pas prendre les gens pour des cons hein)
Donc pour en revenir à ce petit guignol dont je parlais au debu5, le mec sur le plateau on l'appelle "Monsieur" et il se sens vexé, je répète le mec arrive, avec sa barbe, et te dit "Non je ne suis pas un homme" soit, après tout on est dans un pays libre non ? Mais alors le présentateur lui demande donc comment il se définit et le mec lui répond "non binaire" comm3 si c'était une réponse correcte et crédible, on lui demande comment il se définit, homme ou femme, et lui il répond avec ni l'un ni l'autre... Alors ok ni homme ni femme mais quoi alors ? J'aimerai vous fzire comprendre le ridicule de cette réponse, c'est xomme un gosse à qui on demande tu veux vanille ou chocolat, et que le gosse te dit ni l'un ni l'autre, et quand tu lui demandes quel parfum il veut il te redit ni l'un ni l'autre. Mais quelle merveilleuse façon de faire avancer les choses.
Franchement moi je comprends carrément qu'un homme ou une femme puisse se sentir femme ou homme, pour moi qui suis un peu sexiste (oui oui, si tu penses que les hommes et les femmes sont différents aujourd'hui t'es sexiste mdr) je pense qu'il y a quand même des trucs (et des trucs positifs hein) qui sont propre au sexe biologique. Genre des qualités féminines et des qualités masculines (même les féministes sont d'accord la dessus avec leur connerie de parité 50/50), ce qui n'empêche pas un homme d'avoir des qualités féminines ou une femme d'avoir des qualités masculines. Le problème pour moi c'est tout le reste à côté, la théorie queer c'était pas si con à la base, on ne nait pas homme ou femme on le devient. Quon devienne homme ou femme c'est normal, c'est un peu ça grandir, se construire, mais que dire alors de ceux qui ne se sentent ni homme ni femme, vous vous sentez quoi ? Chèvre ? Table basse ? Pétrolier ?
Mais même ça dans le fond je m'en cogne, on est libre bordel ça j'y tiens. Le truc qui me ferai presque regretter le goulag (humour hein) c'est que ces gens essaient d'imposer ça comme une nouvelle norme. Et les conséquences de ça sont désastreuses. Quand je vois que des parents dans le délire LGBT en sont à faire choisir leur genre à des gamins de même pas 10 ans (https://youtu.be/pjKBnFtmKKA) j'ai envie de gerber et de leur retirer leurs gosses au passage, faut être d'une mauvaise foi consternante pour croire qu'à cet âge là on est capable de prendre des décisions avec du recul, décisions qui impacteront sa vie future. Même à 20 piges on a pas encore beaucoup de recul sur la vie hein (dit merci à ton cortex préfrontal un peu long au développement). Alors quand je vois ce genre de discours relayé sur les médias, qui de fil en aiguille devient une mode pour majoritairement des jeunes, parfois mineur, ça me fait flipper vraiment. J'arrive même pas à imaginer les conséquences que ça aura dans la futur.
L'autre truc qui me gonfle avec le tocard à lunette c'est quand il dit qu'il n'est pas blanc. Bitch please regarde toi dans un miroir, tu dis que t'es pas blanc que t'es à moitié libanais. D'où est ce que tu te permets de dire que couleur de peau (physique) correspond à l'origine (culture) ? Si tu penses comme ça que dire par exemple des kabyles du Maghreb ? C'est des blancs ou pas ? A l'inverse que dire des immigrés installés et intégrés en France depuis plusieurs génération (petit coucou à tout mes polaks, mes toss, mes ritals et mes rebeus avec qui j'ai grandit, désolé y avait pas de black dans mon bled), c'est pas des Français pour toi ?
On a avec ce genre de discours, des connards qui cassent les couilles à propos de leur identité, des gens qui se crispent quand tu les appelles Monsieur, alors que c'est les premier à renier leur identité. Mon cher petit Arnaud c'est pas parcequ'il y a Fawas comme deuxième nom de famille sur ta carte d'identité que ça te rend moins blanc que moi.
Et en plus de ça (et la on regroupe tous les tarés SJW de l'extrême gauche) j'ai la curieuse impression que pour ces gens là tout les maux du monde sont de la faute des hommes blancs, ça vous rappelle pas un petit moustachu qui disait la même à propos des juifs ? (Petit point Godwin OKLM)
Enfin bref, pour conclure je vous dirait simplement que j'ai un gros côté fleur bleu qui me rend un peu tristounet quand je vois des gens malheureux, et pour moi s'enfoncer toujours plus loin dans le délire LGBTABCDXYZ12345*#&$&# ne fera que renforcer les problèmes identitaires de ces personnes. J'aimerai vraiment vous aider, et pas dans le sens "redeviens hétéro cis tu verras ça ira mieux", car si t'es comme si ou comme ça pour moi c'est pas grave, chacun ses différences, et je souhaiterai que tu vives le plus heureux possible malgré tout. Mais pour moi, les gens qui s'écartent de la norme hétéro cis tout ça, cultivent des différences négatives qui ne feront que vous rendre la vie plus difficile.
Après je me trompe sûrement, il y a sûrement un tas de gays, lesbiennes, bis, trans, qui sont heureux dans leur vie et bien dans leur peau, et c'est vraiment tout ce que je vous souhaite, mais faite pas croire aux gens que c'est une majorité. Ne forcez pas les gens à adhérer à des concepts sous le prétexte de la tolérance.
PS : Je met pas tout le monde dans le même sac hein, et si t'es LGBT et que tu veux réagir vas-y les commentaires c'est fait pour ça, tu sais moi j'ai besoin de ton avis pour construire le mien hein, ça sera un plaisir de te lire, par contre si tu met du sel dans tes propos, à base de condescendance et tout l'arsenal de la mauvaise foi, je te garanti que tes gouttes de sueur elles feront 1 litre quand c'est moi qui répondrai.
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Non à la violence sur les femmes. Il n’est jamais trop tôt pour expliquer aux enfants ce que veut dire ‘féministe’, et parler de la quête d’égalité entre hommes et femmes, pas les uns contre les autres mais ensemble. On doit soutenir les femmes dans leur quête. Tu seras féministe mon fils ?
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Lecture d’Indiana
je ne sais pas si tu as lu Indiana
moi, il n'y a pas longtemps que je l'ai lu
c'était l'été dernier
je sais pas trop ce qui m'y a amenée
George, sans doute sa personnalité
une certaine idée du féminisme
en tout cas, j'ai beaucoup pensé à toi en lisant ça
Au début ça m'ennuie… et puis j'accroche un fil,
Comme dit Virginia Woolf à propos de Shakespeare et qui s’applique à n’importe quel auteur, bon auteur
« dès que nous en savons plus sur la vie, il commente ce que nous savons. »
Et tout à coup ça parle de moi
ça parle de toi et moi
de cette histoire ébauchée
que je me suis racontée
surtout depuis que tu m'as laissée
et que je n’ai toujours pas réussi à terminer
mais là, je suis sauvée
Sand va me la raconter
Et ça me fait du bien
je me sens moins seule
et en plus je me dis
que peut-être je saurai la fin
la fin de son histoire
sera la fin de mon histoire
alors voilà
Un homme tombe amoureux d’une femme
Elle s’appelle Indiana
Elle est un peu sauvage
Elle vient d’une île lointaine
Elle est un peu animale
Face à un homme sophistiqué civilisé
il tombe amoureux d’elle
comme ça
par désœuvrement
par divertissement
un peu comme toi je crois
il lui dit de beaux et grands mots
comme tu m'as dit
et elle y croit
comme moi
Il dit
"tu es la femme que j'avais rêvée, la pureté que j'adorais
la chimère qui m’avait toujours fui
l'étoile brillante qui luisait devant moi pour me dire
“marche encore dans cette vie de misère, et le ciel t’enverra un de ses anges pour t’accompagner.”
Bon d’accord, t’étais moins romantique…
Moins lyrique
Tu ne m’as pas d’emblée parlé de mon âme
Mais tu m’as parlé d’énigme
et tu m'as dit quand même
"tu es tout ce dont je rêve"
alors moi j’ai décollé
Bon, c’est un roman de femme
De femme forte
Féministe on peut dire
Et George a eu une bien mauvaise expérience avec son mari
Donc dans le roman les femmes sont
bonnes ou belles ou d'une force insoupçonnée
(c’est tout moi donc)
et les hommes mauvais
ou brutes
ou fades
ou trompeurs
Au choix.
Tu choisis ce que tu préfères Ensuite il y a une embrouille, entre eux, une série d’embrouilles
c’est mal parti pour eux
mais j’espère que ça finira bien
parce que je me figure que la femme fera l'éducation sentimentale de l'homme
Elle l'élèvera à l'amour
Elle lui apprendra ce qu'aimer veut dire
J’espère encore une belle fin, tu vois
Sotte que je suis
Comme si notre histoire n’était pas terminée
Et je me dis qu’en finissant ce roman je saurai mon avenir : happy end ou tragédie
Je serai fixée
Et je mettrai un point à mon histoire
Alors je continue de lire
Ce roman
Qui m’ennuie
légèrement
Ah oui, donc l’embrouille
C’est parce qu’elle croit qu’il a forcé la porte de sa chambre pour la posséder de force.
Elle se sent trahie. Trompée. Elle lui en veut et refuse de le voir désormais.
En fait, mais elle l’ignore, c’est pire que ça
il est venu pour coucher avec sa femme de chambre, qui est sa maîtresse
la servante de l'une est la maîtresse de l'autre
qui est aussi sa meilleure amie au monde, sa sœur de lait
bref,
Elle souffre profondément
Et moi c’est pareil,
tu m'as terriblement déçue
On s’était promis
Et puis plus rien, silence tonitruant
comme Al capone
Je t'en ai voulu.
Je pourrais dire comme elle, « vous avez odieusement abusé des promesses. »
Je t'ai dit
Tu me manques.
Et là rien. Silence
Tu ne m’as pas répondu
Même pas répondu
Comme si je n'existais plus
(vertige)
En fait
tu avais rêvé…
Comment tu disais déjà…
« Tu es tout ce dont je rêve »
tu m'avais rêvée
et puis un jour tu t’es réveillé
Et j'avais disparu
Tu m’avais effacée
Oubliée
mais eux plus tard
Ils se revoient.
Et elle lui en veut
Elle lui fait des reproches.
Elle parle d’amour et de respect « je ne puis oublier l’imprudence de votre conduite envers moi. Le peu de délicatesse d’un projet si romanesque et si coupable m’a fait bien du mal… je me croyais aimée alors !... et vous ne me respectiez même pas ! »
Comme elle je croyais que c’était vrai
Alors que tu étais dans un roman
Et je me suis sentie humiliée
tu ne m'as même pas répondu. Mais la ressemblance va plus loin.
Parce que lorsqu’elle lui dit qu'elle a souffert à cause de lui…
Et elle lui dit, elle avoue son mal, à cause de lui
« Je suis malade en effet, je me sens bien mal, et devant vous, monsieur, j’ai le droit de me plaindre. »
Je t’ai avoué ma douleur
Attendant de la sympathie, de l’empathie
J’attendais je ne sais pas
Quelque chose comme
Mais je n’ai cessé de penser à toi…
quelque chose qui console et répare
Et lui il dit p145
« Indiana ! ne dites pas cela, ne dites pas que je suis l’auteur de vos maux ; car vous me rendriez fou de douleur et de joie. »
Et toi
Quand je t'ai dit
Je n'arrive pas à t'oublier
C’est une torture
Tu as dit " plaisant"
(silence)
Comme si c'était juste plaisant d'être aimé
comme si ça pouvait être juste plaisant
je souffre, c’est plaisant
Tu ne me comprends pas
Et toi, je ne te comprends pas.
C’est peut-être ça un monstre
Quelqu’un de différent, d'étrange à l’extrême
bref, tu m'avais fait du blabla et j'y avais cru
idiote
Je voulais des actes
Je n’ai rien eu
Tu m'as fuie sans cesse
Ce n’était qu’un rêve.
mais lui quand il la voit follement atteinte
Il se met à l’aimer davantage
A l’aimer pour de vrai peut-être
j’espère
je me remets à espérer…
et me sentant encore attachée
tu as un regain d'intérêt pour moi, c’est sûr
Mais je le trouve tiède. Le pire c'est quand je te demande
Pourquoi ce silence
tu réponds « Je ne sais pas. »
Ça veut dire quoi ça ?
Tu t'en fous tellement que tu n'y as pas pensé 2 secondes ?
Tu m'as oubliée en 2 secondes, voilà.
Est-ce possible ?
je ne comprends pas mais à aucun moment je ne mets en doute ta sincérité
Tu me dis
Je ne sais pas et j’entends je m’en fous
C'est bien la pire de mes hypothèses qui se confirme.
Tu n'es pas tiède et mou mais vide
Oubliée
Est-ce possible de m’oublier, moi ?
après les aveux que nous nous sommes faits ?
Indiana
Quand il revient vers elle
Elle lui dit qu'elle ne veut pas d'un amour tiède
« savez-vous ce que c’est qu’aimer une femme comme moi ? Non, vous ne le savez pas. vous avez cru qu’il s’agissait de satisfaire au caprice d’un jour. Vous avez jugé de mon cœur par tous les cœurs blasés où vous avez exercé jusqu’ici votre empire éphémère… je ne donnerai pas mon cœur en échange d’un amour flétri et ruiné, mon amour enthousiaste pour un amour tiède, ma vie tout entière, en échange d’un jour rapide ! »
Bon, c’est quand même George Sand qui écrit, celle qu’aimèrent Musset et Chopin…
J'ai pensé ça exactement. Je ne veux pas de quelque chose de tiède, je ne veux pas du réchauffé
Mais je ne l'ai pas dit
J’étais tellement déçue
Ce que tu disais était devenu creux, banal, mou, fade, sans consistance
Que j’ai pensé que tu ne méritais même pas deux mots de plus
Avant tu me fascinais
A présent tu m'indifférais
le pire de tout
Toute ta mollesse, ta lâcheté m'est apparue
Lipidique même, ventru
Je t’ai vu ventru
Tu m’as demandé ce que j’avais fait tout ce temps
Je t’ai dit
c’était un truc pas commun
une sorte d’Odyssée
et ta réaction m'a tellement déçue encore
tu as dit un mot tellement banal
et un seul mot
alors que j'en attendais mille un million des milliards
...
Tu ne sais pas que j'ai horreur des gens qui disent ce mot
et là c'était vraiment mal choisi
je me suis demandé si tu avais seulement lu mon message ?
Toi que je trouvais si intelligent, brillant, perspicace,
j'avais même l'impression que tu me comprenais
En fait j'ai rêvé.
Et là j’ai pensé c’est terminé.
Et puis…
Au fil des jours
Je me suis dit
S’il veut me reconquérir il lui faudrait du désir et de la volonté
beaucoup
J’ai commencé à envisager un retour…
Mais tu étais devenu il
il devrait faire ses preuves, comme l’amant d’Indiana
Elle dit qu'elle veut tout.
Moi aussi je lui avais dit ça dès le début, il n’a pas dû retenir
elle dit
Quand j'aime c'est à la folie
Il faudrait tout sacrifier pour moi
Non, je ne l’ai peut-être pas dit
Est-ce que ça se dit ?
Elle dit
Savez-vous ce que c'est qu'aimer une femme comme moi ?
il l'ignore
il croit que je
un personnage
une image
mouvante elle dit tout l'absolu de l'amour qu'elle exige.
Elle dit « il faut m’aimer sans partage, sans retour, sans réserve ; il faut être prêt à me sacrifier tout, fortune, réputation, devoir, affaires, principes, famille, tout monsieur parce que je mettrai le même dévouement dans la balance et que je la veux égale. »
Moi ce que j'ai dit dès le début
C’est
Et je m’en souviens très bien
Je veux Tout
Et je n’ai pas changé d’avis
Et je trouve bien peu de monde à me suivre sur ce chemin
C’est sûr
Il lui refait du blabla
comme quoi il l'adore
elle est un ange....
Il lui dit qu'il n'aime pas que son cul mais son âme aussi...
il lui dit quelque chose de très beau p 148
« n’ai -je pas lu toute l’histoire de votre cœur dans le premier de vos regards qui vint tomber sur moi ? »
Genre on se comprend
instinctivement
Toi aussi tu m’as parlé de mon regard, avant de descendre plus bas le tien.
Elle dit
N'espérez pas émouvoir ma vanité. J'ai longtemps été embarrassée qu'on aime mon cul d'abord
et j'ai exigé qu'on aime mon esprit
Avec toi c'était différent. Ça m’amusait
Ça me plaisait
Une histoire d’amour ça commence toujours par une attirance physique
tu t'en fous de mon esprit et j'ai bien aimé ça
juste mon cul ça m’allait
et puis ça m'a manqué que tu ne t'intéresses pas à mon esprit
En fait il me manquait plein de choses avec toi
Maintenant tu m'as blessée et même mon cul n’irait pas vers toi
De toute façon je ne me trouve plus belle aujourd’hui
Comme Indiana
Qui est laide quand elle est malheureuse mal-aimée
Et redevient jolie quand elle se sent aimée
Et qu’elle aime
« rieuse et folâtre, elle semblait maintenant avoir 14 ans »
Voilà où j'en étais de ma lecture égotiste
Je tournais un peu en rond
L’ennui me reprenait
C’est un roman d’un autre temps
Que j’aurais peut-être dû lire à quatorze ans
Quoi que
Je me trouve suffisamment marquée par le romantisme comme ça
Non
Pas à 14 ans
Et tout à coup il est question de cheval
De monture
Son ami achète à son amant un cheval, pour lui offrir.
Le mari est-il jaloux…. Je ne sais plus s’il est au courant…
C’est drôle cet échange de monture entre l’amant et l’ami qui en fait est amoureux transi.
On sent bien qu'il y a un sens caché
une dimension sexuelle grosse comme un camion
j’aime bien parfois ce qui est gros comme un camion
elle dit à son amant
« que je suis heureuse ! il semble que ce bon Ralph ait deviné le présent qui pouvait m’être le plus précieux.
Ben oui, Ralph, c’est l’âme sœur, il sait ce dont elle a besoin.
« et vous Raymon, n’êtes vous pas heureux aussi de voir le cheval que vous montiez passer entre mes mains ? »
Il n'a pas l'air heureux qu'elle prenne les choses en main, entre ses cuisses .
Et alors
elle devient virile quand elle monte, furieuse même.
Chasseresse
une femme forte
Elle monte comme on baise
Avec désir
« Ses yeux et ses joues s'animèrent. Le gonflement de ses narines trahit je ne sais quel sentiment de terreur ou de plaisir et tout à coup pressant avec ardeur les flancs de son cheval, elle s’élança sur les traces de Ralph. Raymon ignorait que la chasse était la seule passion que Ralph et Indiana eussent en commun. Il ne se doutait pas non plus que dans cette femme si frêle résidât un courage plus que masculin, une sorte d’intrépidité délirante…les fibres délicates d’Indiana appelaient surtout les bruits, le mouvement rapide et l’émotion de la chasse, cette image abrégée de la guerre avec ses fatigues, ses ruses, ses calculs, ses combats et ses chances.sa vie morne et rongée d’ennui avait besoin de ces excitations. »
De la chasse à la guerre, de la chasse à l’amour, de la guerre à l’amour il n’y a qu’un pas.
Et l’amant potentiel « fut effrayé de la voir courir ainsi, se livrant sans peur à la fougue de ce cheval qu’elle connaissait à peine… franchir les fossés sans hésitation, se hasarder avec confiance dans les terrains mouvants »
Une femme qui se jette ainsi dans l’inconnu…
bref
"Raymon se sentit épouvanté de tout ce qu'un esprit si intrépide promettait de hardiesse et de ténacité en amour."
Raymon préférait la femme sur le point de mourir. Cette femme intrépide ne lui plaît guère. après ça Bing le mari se casse une jambe. Bien pratique ce truc de la romancière qui veut se débarrasser de son mari.
Et tout est ouvert à nouveau.
Ensuite son mari l’oppresse, la force à le suivre, alors elle quitte son mari, en fait mourant mais elle ne le sait pas.
Elle rejoint son amant qui entre temps s’est marié.
Homme de peu de foi
Homme de peu de feu
Bon alors là c’est mort.
Adieu
Fin
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JOUR 41 - Une Vie, Simone Veil
C’est un ouvrage dont je me suis principalement nourrie des deux cents premières pages, probablement par affinité de genre : c’est dans cette première partie que l’on se sent plus dans l’autobiographie que les mémoires. De ses sentiments, son ressenti, Simone Veil ne se cache pas mais elle ne fait pas étalage. Dans ces cent à deux cents premières pages, Simone Veil condense son enfance, son témoignage sur la guerre et l’ambiance de la zone libre, le récit de sa rafle en mars 1944 -à seize ans -, de sa déportation à Auschwitz-Birkenau, avant, enfin, la reconstruction de sa vie après les camps. C’est éprouvant et en même temps raconté avec une économie de moyens qui m’a marquée. Le style de Simone veil m’a frappée par son phrasé efficace et distingué, marqueurs d’une pudeur en contraste absolu avec les horreurs vécues et racontées. Une expression - « épouvantable tristesse ».
« Aujourd’hui, je garde intact le souvenir des derniers regarde et des ultimes mots échangés avec Jean. Je repense à nos efforts, à toutes les trois, pour le convaincre de ne pas nous suivre, et une épouvantable tristesse m’étreint de savoir que nos arguments, loin de le sauver, l’ont peut-être envoyé à la mort. Jean avait alors dix-huit ans. »
On est à la fois reconnaissant du témoignage, abasourdi comme chaque fois de la réalité de ce qui eut lieu, et incrédule des hasards accumulés qui rendirent possible à l’autrice de survivre et de mener, par la suite, une vie incroyablement riche et mise au service de ses convictions.
« Un matin, alors que nous sortions du camp pour aller au travail, la chef du camp, Stenia, ancienne prostituée, terriblement dure avec les autres déportées, m’a sortir du rang : « Tu es vraiment trop jolie pour mourir ici. Je vais faire quelque chose pour toi, en t’envoyant ailleurs. » (…) Tout s’est donc passé comme si ma jeunesse et le désir de vivre qui m’habitaient m’avaient protégée ; ce qui en moi semblait encore appartenir à un autre monde m’avait sortie du lot par l’intermédiaire de cette Polonaise brutale devenue, par je ne sais quelle chance, une bonne fée pour ma mère, ma soeur et moi-même. »
Son retour en France est riche de détails concernant l’atmosphère, ici encore, de réconciliation, de tentatives de reconstruction, d’incertitude concernant le sort de ceux qui étaient revenus vivants - « nous sentions autour de nous une forme d’ostracisme diffus qui ne disait pas son nom, mais nous était infiniment pénible à vivre ». Elle raconte sa propre vie de jeune fille, puis d’épouse et de jeune maman. Son récit marque lorsqu’elle témoigne combien elle a dû négocier avec son époux pour poursuivre des études dans la carrière qui la faisait rêver - le droit.
« Antoine suivait encore les cours de l’ENA lorsque j’ai mis au monde notre troisième fils, Pierre-François. Le moment était venu d’annoncer à mon mari : « Je vais m’inscrire au barreau. » « Il n’en est pas question », a-t-il répondu, à ma vive surprise. Je ne me suis pas laissée faire. « Comment ? Il a toujours été entendu que j’attendrais que tu sois sur tes rails et qu’alors je travaillerais. »
Par la suite, un chapitre est évidemment dédié à la loi sur la légalisation de l’avortement en 1974. Son récit en est extrêmement nuancé, laissant toute la place aux circonstances sociales et politiques dans lesquelles ce combat se plaçait. En annexe à la fin de l’ouvrage on retrouve le discours original qu’elle a prononcé pour convaincre l’Assemblée : il est fascinant. Plusieurs arguments employés pour défendre ce texte me sembleraient pouvoir faire grincer des dents aux féministes d’aujourd’hui. En creux, c’est évidemment la ligne de défense de ceux qu’il faut convaincre qui est formulée pour être mieux désamorcée. C’est l’état de l’opinion publique et politique de l’époque que l’on cerne à lire ce discours ; comme souvent avec ce genre de droits, cela laisse songeuse sur le caractère récent de leur acquisition, et l’équilibre fragile qu’il fallait trouver pour les faire adopter à leur époque.
« Dans les mois et les années qui suivirent (la légalisation de l’IVG), je m’accoutumai à entendre les hommes croisés ici ou là me dire : « Ma femme a tellement d’admiration pour vous. » Le sens du propos ne m’échappait pas : ma femme vous admire, mais pas moi. En réalité, les hommes ne se sont jamais intéressés à cette loi. Comme souvent, Jacques Chirac avait parfaitement traduit leur opinion : l’avortement demeurait une « affaire de bonnes femmes ». »
À mesure que l’on avance dans le récit de la vie de Simone Veil, on la suit dans les gouvernements au sein desquels elle a servi, à la présidence du Parlement européen, et enfin au Conseil constitutionnel. À mesure que le texte avance, le récit de vie se fait moins présent, remplacé par les analyses et considérations politiques. C’est un type de texte qui m’atteint moins ; tout en admirant le bilan des actions menées, mais aussi l’expression de la conviction et la franchise dans les jugements, cette succession d’avis concernant les personnalités et événements politiques tend à me faire sortir de l’immersion au sein du texte - d’une manière encore plus exacerbée lorsque les propres sensibilités du-de la lecteur.trice divergent de celles de l’autrice.
En bilan, c’est un livre que je suis extrêmement contente d’avoir lu. En plus du parcours historique passionnant que l’on effectue dans la France (et l’Europe) du XXème siècle, la vie de Simone Veil a été pour moi l’une de celles à l’aune desquelles on est amenés à relativiser les enjeux que l’on rencontre et les responsabilités que l’on se donne dans la sienne. L’ampleur des drames traversés, et plus encore l’énergie phénoménale qu’elle a déployée par la suite tout au long de sa vie à faire bouger les curseurs de la société dans laquelle elle vivait, forcent le respect.
Une Vie, Simone Veil. Editions Stock 2007.
Simone Veil, née Jacob (13 juillet 1927-30 juin 2017), est une femme d'État française. Née dans une famille juive, elle est déportée à Auschwitz à l'âge de 16 ans, durant la Shoah, où elle perd son père, son frère et sa mère. Rescapée, elle épouse Antoine Veil en 1946 puis, après des études de droit et de science politique, entre dans la magistrature comme haut fonctionnaire. En 1974, elle est nommée ministre de la Santé par le président Valéry Giscard d'Estaing, qui la charge de faire adopter la loi dépénalisant le recours par une femme à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), loi qui sera ensuite couramment désignée comme la « loi Veil ». Elle est la première présidente du Parlement européen, nouvellement élue au suffrage universel, de 1979 à 1982. De 1993 à 1995, elle est ministre d'État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville, « numéro deux » du gouvernement Édouard Balladur, puis siège au Conseil constitutionnel de 1998 à 2007, avant d'être élue à l'Académie française en 2008. Sur décision du président Emmanuel Macron, Simone Veil fera son entrée au Panthéon avec son époux.
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25 minutes avec Guerilla Poubelle, “La Nausée”.
Hello, deuxième édition de notre nouvelle formule pour les chroniques. Ici on va passer le temps d'un LP, d'un EP, d'une démo, et on va s'intéresser au ressenti de cet album. En gros, c’est basé sur les sentiments, ce qu’évoque en moi ce disque, et je l’écris le temps de l’écoute, et pas une seconde de plus !
Ici on part sur le quatrième album de Guerilla Poubelle, La Nausée le groupe qui vient tout juste de fêter ses 900 concerts la semaine dernière, sorti il y a tout juste deux jours.On peut aussi dire que c’est le premier album avec la nouvelle formation, et oui, depuis Amor Fati y’a Antho qui est arrivé à la basse. Petit truc cool, le skeud sort sur Guerilla asso et Slam Disques mais aussi chez Red Scare Industries, un label genre trop cool des Amériques où tu retrouves Teenage Bottle Rocket, Masked Intruder, Direct Hit! ou encore Arms Aloft.
Trêve de présentation, c’est parti pour l’émotion !
L’album commence avec Je ne possède que mon corps. Chanson qui fait penser au besoin constant que l’on a de posséder des choses, de toujours et toujours avoir plus de richesses, de continuer à toujours et encore entasser des trucs. Egalement de vouloir influer sur les comportements des autres, d’être toxique pour les personnes autour de nous, comme les mecs qui essayent de posséder le corps d’autres personnes. Alors qu’en fait tu ne posséderas jamais le corps de quelqu’un d’autre, et si quelqu’un veut posséder ton corps, surtout tu le laisses pas faire, ça t’appartient, c’est la seule chose que tu pourras garder pour toute ta vie et en faire à peu près ce que tu veux.
Hop. Ceux qui ne sont rien. Manu Macron disait: "Une gare, c'est un lieu où l'on croise les gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien." La quête de la réussite sociale, basée sur l'apparence, et l'art du jugement... Presque tous les jours je vois des gens qui me regardent et pour qui je ne suis rien, parce que je porte mon froque trop bas, que je suis mal fringué et mal coiffé. Alors est-ce que c’est grave d’être rien ? Non parce que ici l’important c’est pas ce que tu es, mais ce que tu vas faire, on s'arrêtera pas au jugement au premier regard..
Identité rigide. A ce que j’ai compris, ça parle de se retrouver dans un endroit où tu trouves pas ta place, de toujours se péter la gueule, et d’être blasé depuis la naissance, d’avoir envie de sortir de son cadre social et du darwinisme dans lequel tu es inscrit dès que tu nais.
L’amour est un chien de l’enfer. Cette chanson on avait déjà pu l’entendre sur Inferno, un 4 titres sorti il y a genre un an et demi. Le titre c’est un peu l’histoire de ma vie. Je la prends comme un gros manque d’affection que tu compenses avec une prise d’alcool quasi journalière, un peu ce que je fais quoi. Ce truc de se sentir mal et de vouloir dormir avec tes potes juste parce que ça t’empêchera de chialer au réveil et que t’auras des bras et un regard au moment où tu seras susceptible d’en avoir besoin.
L’aventure de l’ordinaire. J’avoue que j’ai un peu de mal à comprendre. Mais je pense que ça parle de la routine, qu’au final rien ne soit incroyable mais tout soit assez régulier.
Une bouteille à la mer. Cette chanson parle de la tournée. Si t’as déjà fait ça, tu retrouves vachement ce que t’as vécu dans un trajet entre Poitiers et Vendôme. C’est un peu comment faire des concerts tous les week-end, la vie de tournée, sans sommeil régulier, avec des gueules de bois quotidiennes, 6 heures de route par jour, ben c’est ça qui te sauve la vie. Si t’as l’occasion de le faire un jour, fais le, aucun taff ne m’a jamais autant apporté qu’une nuit blanche à rouler pour aller d’un concert à un autre.
En Marche. Salut Manu. Alors au cas où tu vives dans une grotte, ce qui est pour beaucoup la meilleure façon de vivre ces derniers temps, tu as peut-être remarqué que on avait un nouveau président, et que la gauche aimait beaucoup faire des 49.3. Là c’est un constat de l’enfer social vers lequel on se dirige, où quoi qu’il arrive, les conditions de vie vont encore se dégrader, et pour tout le monde, peu importe ce qu’il va se passer à travers des promesses d’élections qui seront avortées une fois au pouvoir parce que tout simplement, elles sont impossibles.
Golgotha. C’est genre l’endroit où Jésus Christ a été crucifié, en haut du Mont-Calvaire. Si j’ai bien compris c’est un constat où tu vois tout ce qui se passe au tour de toi, sans réussir à rien y changer, et tu restes seul avec ton mal-être. Mais pour le coup je suis pas sur d’avoir tout pigé.
Les Fils et Les Filles des sorcières que vous n’avaient pas brûlées. Chanson féministe. Historiquement la femme a toujours été négligée, d’ailleurs ça fait pas longtemps qu’elle a des droits. Tu peux en parler avec tes ancêtres, c’est horrible. Aujourd’hui on se dit “Ouais c’est mieux”. Non mec, c’est juste moins pire. Combien de meufs se prennent des réflexions parce qu’elles ont une jupe jugée trop courte, à savoir qu’en France pas loin de 50% de la population juge qu’un viol est moins grave si la personne violée était habillée “sexy”. Ouais, ça fait rêver hein, et ça, c’est en 2017.
Peine de vie. Surement ma chanson préféré de l’album. Enfin du moins aujourd’hui. Son de guitare énorme, la folie. Je la prends comme le fait de subir sa vie, enfermé dans sa timidité, et dans les conventions, toujours vouloir se cacher, et suivre un chemin tracé qui dans mon cas me fait grave flipper, et qui en plus amène souvent à l’échec.
Plus je vois les hommes, plus j’aime les chiens. J’ai un peu du mal avec l’humain, genre je me sens pas à ma place, après perso je suis plus chaud des chats perso. Mais c’est juste d’être de plus en plus dégoûté des hommes, et de penser que de qualifier quelqu’un comme étant “quelqu’un de très humain”, ben c’est pas forcément une qualité.
Le pour et le contre. Tu pouvais aussi la checker sur Inferno celle-là. Alors moi j’aime beaucoup cette chanson du coup, je la trouve vraiment chouette. Je la prends comme un manque d’estime de soi. Le truc qui fait que tu te demandes si les choix que tu fais sont les tiens où ceux que le monde qui t’entoure voudrait que tu fasses.
Morts trop jeunes. Déjà la dernière ! Parle de perdre le sens de la vie trop tôt. On a tous déjà eu des potes qui étaient hyper cool et qui d’un coup perdaient leurs idées pour se concentrer vers un truc genre “Travail, famille, patrie”. Qui fait juste hyper chier, comme si ils avaient une renaissance pas vraiment cool et une perte d’idée.
Alors voilà, moi j’ai vraiment beaucoup aimé cet album de Guerilla Poubelle, le son est vraiment chouette, même si parfois la voix est un peu noyée dans le reste. En tout cas, c’est vachement plus politique que Amor Fati je trouve. Je suis pas certain d’avoir tout bien compris, mais j’ai essayé d’être le plus simple et le plus sincère possible. Si t’as jamais eu l’occasion de les voir, ils font environ 100-150 concerts par années, un peu partout dans le monde, alors bouge toi et vas voir des trucs cool et qui font du bien à la vie et tu peux le faire même si tu les as déjà vus.
Et du coup, tu peu l’écouter par là, et le commander sur tous les sites dont on parlait plus haut.
https://guerillaasso.bandcamp.com/album/la-naus-e
PS : J’ai dû tricher un peu parce que les chansons sont assez courtes, alors du coup j’ai appuyé sur pause de temps en temps, juste pour écrire.
Bises,
Tom.
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{Tu seras un homme féministe mon fils} D’Aurélia Blanc. Éditions Marabout. J’avais adoré l’épisode des Couilles sur la Table avec l’autrice. Je l’avais trouvée intelligente, pragmatique, pédagogue et simple dans son approche. J’avais posté en stories que j’avais très envie de l’emprunter à mes amies mamans de garçons, mais un bon ange a pris les devants et me l’a offert. Le merveilleux cadeau que voila: je vais à mon tour l’offrir aux gens de mon entourage, et pas juste aux parents de garçons. Car cet excellent ouvrage fait une chose qui n’a jamais été faite auparavant en France: s’intéresser sérieusement et en détails sur comment on éduque les garçons, comment on les a éduqués jusqu’à présent, et comment il convient de faire évoluer leur éducation pour bénéficient eux aussi des bénéfices de l’égalité entre femmes et hommes. J’ai adoré la richesse des sources utilisées par Aurélia Blanc et celle des ressources pour aller plus loin ou à utiliser avec les enfants ou en tant que parent. Mais ce que j’ai aimé encore davantage c’est que ce livre n’est pas qu’un manuel pour accompagner l’éducation d’un enfant (quelque soit son genre d’ailleurs), mais qu’il est un excellent livre pour débuter dans le féminisme et comprendre comme la société patriarcale écrase et maltraite les hommes et passe seulement les femmes. Les hommes en tirant des bénéfices ils ne s’en rendent pas forcément compte, mais lorsqu’on regarde de plus près l’éducation que reçoivent les garçons puis les injonctions faites aux hommes, on découvre un tableau pas très reluisant. Bref, que vous soyez une femme ou un homme, parent ou non, lisez ce livre, il est bien écrit, riche, facile à lire, très documenté, plein d’idées simples et ressources à utiliser au quotidien. Merci @vtuaillon pour cette découverte et aux bons anges pour le cadeau! #lecture #reading #instabooks #cutecat #calicocat #leya #aureliablanc #tuserasunhommefeministemonfils #lescouillessurlatable #livre #book #feminisme #feminism #education (à Paris, France) https://www.instagram.com/p/Bz6MkyBCUNZ/?igshid=1itb3eu7w2bsq
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La cacophonie des épines sous la jupe
Les mots ont un impact. On dit journée de la femme comme pour parler d'une essence mystérieuse et absurde de cet être à qui il faut offrir des roses, lui rappeler son rôle et sa préciosité. Condescendance ? Oui je crois.
On dit d'une femme qu'elle “s'est faite violer” et l’utilisation de la construction pronominal “se faire” a son importance dans la grammaire : la femme est rendue responsable du crime perpétré contre son intégrité physique. Le rôle de l’assaillant est tu dans cette phrase.
Comme lorsqu'on dit d'une femme qu'elle est battue, il n'y a pas de mots qui viennent incriminer précisément l'homme qui bat, un homme battant, un homme violent, un homme batteur, un monstre ignoble. Le noyau femme est celui autour duquel on tourne, et le crime devient sa responsabilité à elle-seule. Le viol et la violence n'est pourtant pas une affaire qui ne concerne que les femmes.
Aujourd’hui, j’ai la haine. Parce que la société est violente à notre égard. Parce qu’à partir de 15h40 les femmes ne sont plus payées. Parce que François Fillon, dans ses affaires de voyous et d’emplois fictifs, emploie sa propre fille à un salaire plus réduit que son fils alors qu’elle est plus âgée et plus diplômée. Parce que des types comme Baupin S’EN SORTENT TOUJOURS, son affaire classée sans suite à cause de la prescription des faits, et parce que notre République sent le slip renfermé d’un patriarche, ce même Baupin se considère légitime de porter plainte contre ses victimes, au nombre de 14. Parce que porter plainte pour harcèlement, c’est devoir quitter l’entreprise et se retrouver en difficulté financière, et que la prescription arrive avant que la victime ne puisse sortir de l’emprise de son agresseur. Parce qu'on propose les honneurs à un violeur comme Polanski. Parce que le harcèlement de rue concerne 100 % des femmes, parce que la nuit appartient aux hommes, parce que 40% des hommes commettraient un viol si ils étaient sûr de ne pas être pris, parce que des Brock Turner se baladent librement pour 96 % d’entre eux. Parce que la culture du viol a encore des beaux jours devant elle. Parce que l’épisiotomie, parce que l’excision, parce qu’une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint…
Mais la liste est tellement longue. J'ai choisis pour l’occasion un petit florilège, de mémoire, par témoignage de proches, de choses que j'ai entendues, qui me sont revenues en quelques secondes, comme autant de choses qui résonnent dans ma tête depuis toutes ces années, par violence, par dégoût, les mots. Ces mots qui ont de l’importance, qui restent comme autant de cicatrices sous la peau.
Tu devrais pas t’habiller comme ça, tu vas te faire violer, respecte toi, tu couches avec pleins de mecs, mais t’es vraiment qu’une pute, faut pas t’étonner si après tu te fais harceler dans la rue, “Salope! T’es qu’une salope avec ton p’tit short à ras d’la chatte! J’te la défonce moi ta p’tite chatte avec ma grosse bite! Tu vas voir quand tu vas descendre, j’vais te suivre et te violer jusqu’à ce que t’aimes ça!”, vas-y remonte-la plus haut j’aime bien te regarder, bonjour mademoiselle…, eh t’es fraîche, “Oh attention, cette position me donne bien envie de te baiser.” tu vas voir on va t’attendre et on va venir te violer, en même temps les filles qui se baladent la nuit en mini jupe elles l’ont bien cherché, elles sont provocantes, en vrai elles ont envie, elles les allument et après elles disent non, moi j’ai jamais sifflé une fille dans la rue, j’aime bien ton petit haut, t’as mis du vert pour moi, tu savais que j’aimais ça, je vais te boucher tout tes trous, occupez-vous d’abord de votre famille avant de penser à prendre un poste comme celui-là, tu devrais être plus féminine, tu manges salement tu t’en mets partout, c’est pas beau dans la bouche d’une fille, aah elle est moche elle est super masculine, je vais la corriger à coup de bite, je me souviens que t’étais mignonne la première fois que tu es venue, t’as envie de sexe avec le vieux là-bas pas vrai, je te mate, j'ai bien le droit ? Tu aimes ça toi, les choses dures et chaudes, tu vas la choquer arrête ! Elle est mal-baisée celle-là, les féministes je leur crache dans la chatte et je les baise même pas, c'est toutes des connes de toute façon, moi si elle a des poils je descends pas faut pas déconner, t'as quand même vachement de poils pubiens, elle s'épile pas ta copine ? Sérieux ? Mais pourquoi ? Sa chatte sent le pâté (rire), nan mais laisse tomber elle est complètement hystérique celle-là, je vais te redresser, tu suces ? tu fais plaque-tournante maintenant ? eh t'es charmante, t'es charmante, t'es charmante, ah ben toute suite t'es plus sexy quand tu portes des talons, c'est bien tu fais un effort, t'as grossi non ? Tu peux éviter de parler de tes règles, c’est un peu ignoble, c'est pas bien ça, tu devrais manger moins, moi si j'étais une femme je coucherais pas à droite à gauche comme toi, tu devrais descendre un peu plus ton décolleté, c'est comme ça qu'on attrape le sida, sérieusement tu vas t'habiller comme ça pour sortir, les femmes ça s’attrape par la chatte, mais vas-y on essaye la sodomie, je te jure tu vas aimer, il l’a doigté tellement fort qu’il a fait une tâche de sang dans mon lit, regardez (rires), je bande pas parce que tu m’excites pas, il faut que tu te lâches, t’aurais pu me dire que t’avais eu ton diplôme c’est quand même grâce à moi, mais non les femmes ne se font pas harceler, c’est quoi cette gouine ? c’est ta faute aussi, t’avais qu’à bien choisir le mec avec qui tu sors, mais t’es sûre que c’était vraiment un viol ?
Et cætera, et cætera.
Ces mots ont impact. Un tas d'éléments, mis en vrac, comme on ramène à soit les milliers de grains d'un tas de sable. Ça s'écoule toujours, entre les doigts, ça revient subrepticement dans la tête, ça ne s'arrête pas. Quand on les reçoit, on se convainc de ne pas avoir tant de valeur que ça, on se convainc qu’on n’a pas à revendiquer quoique ce soit, que de toute façon on ne sera pas écouté, que ce soit familial, amical, professionnel, et même conjugal. Parce que les mots creusent le gouffre dans lequel la résistance et la dignité s’abîment, celles de ceux qui sont convaincus depuis toujours qu’ils sont trop faibles, trop insignifiants, et qu’ils n’ont pas voix au chapitre.
Le combat pour que l’injustice cesse est global, il concerne chacun de nous, qu’on soit femme ou homme.
Alors oui, en cette journée du 8 mars, mais pour tous les autres jours encore, parlons des droits des femmes. Nous avons tous besoin du féminisme.
#féminisme#journéedelafemme#journéeinternationaledesdroitsdesfemmes#engagement#écrire#coupdegueule#violence#viol#harcèlement#sexe#justice#femme#femmes#women#woman#texte
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Le professeur de sciences politique à Harvard Harvey Mansfield se penche sur cette question dans son livre Virilité, traduit pour la première fois en français aux Éditions du Cerf.
Alors que nous commémorons ces jours-ci le centenaire de la fin du premier conflit mondial, qui fut une hécatombe essentiellement masculine, que peut bien signifier la «virilité», notion étrange et surannée dans nos sociétés consuméristes et pacifiées? Est-ce un trait de caractère, une vertu élitiste, ou bien une construction sociale, comme le martèlent les féministes? C'est à cette question que répond le professeur de sciences politique à Harvard Harvey Mansfield dans un livre au sobre titre, Virilité (Manliness), traduit pour la première fois en français aux Éditions du Cerf. Cette somme foisonnante de références philosophiques et littéraires (de Platon à Judith Butler), publiée aux États-Unis en 2006, se retrouve brûlante d'actualité après la déferlante #MeToo, qui a exacerbé le malaise masculin.
» LIRE AUSSI - Crise de la masculinité: ce nouveau phénomène qui traverse l'Occident
La virilité, explique Mansfield, est une vertu masculine. Est le fait d'«asserter», c'est-à-dire de vouloir faire ses preuves, de façon publique. Elle recherche la théâtralité, elle affectionne le drame, elle réclame l'attention. Elle est confiance en soi et compétence face au risque. C'est pourquoi elle est l'ennemi du progrès et de la société moderne. À l'inverse du «contrôle rationnel» exigé par l'individu moderne, elle engage une part de sacrifice. Opposée au nivellement démocratique, elle est avant tout un élan aristocratique. Aussi, l'inverse de l'homme viril, ce n'est pas l'efféminé, mais le bourgeois, celui qui poursuit l'argent et la sécurité plutôt que l'honneur et le risque.
Mansfield ne cède jamais à un essentialisme de pacotille qui enfermerait la virilité dans la figure stéréotypée de la brute épaisse musclée et agressive
Pourtant, Mansfield, qui est l'un des penseurs majeurs du conservatisme américain (dans la lignée de Léo Strauss et d'Allan Bloom), ne cède jamais à un essentialisme de pacotille qui enfermerait la virilité dans la figure stéréotypée de la brute épaisse musclée et agressive. Il explore diverses figures de la virilité dans la littérature: de l'héroïsme guerrier d'Achille à la paternité responsable du poème de Rudyard Kipling Tu seras un homme, mon fils, en passant par la persévérance acharnée du Vieil Homme de Hemingway. Toutes ces figures ont pour point commun la recherche de l'honneur. La virilité peut être nocive («toxique», comme disent les féministes), lorsqu'elle n'est pas domestiquée et se transforme en mépris de la faiblesse et en violence. Elle est aussi un bien précieux lorsqu'elle est «l'empressement à se charger de missions ne tentant personne».
- Crédits photo : Cerf
Nous vivons dans une société qui, pour la première fois dans l'histoire, se proclame «neutre par rapport au genre» et qui prétend déconstruire radicalement la différence des sexes. Masculin sur le fond, féminin dans la forme, le féminisme a entrepris de promouvoir la neutralité «au moyen de la sensibilisation» plutôt que par une révolution violente. Cependant, même dans cette société neutre, les différences sexuelles persistent, comme le démontrent les sciences, dont la biologie évolutive et la psychologie sociale. «Le vieil Adam, toujours présent, a encore son mot à dire en dépit de tous les efforts que déploient Hollywood et les médias pour nous former en matière de neutralité», écrit Mansfield. Mais ce n'est pas là l'important, car si la virilité est d'abord un fait, elle est surtout une valeur. «Le problème de la virilité n'est pas qu'elle n'existe pas. Elle existe bel et bien, mais elle est inemployée.»
Or, explique Mansfield, «le danger, lorsqu'on laisse la virilité en jachère, c'est de la voir soit s'étioler, soit foisonner». Annihilée, elle laisse la place à un «nihilisme», masculin et féminin, qui court le risque, en niant la différence sexuelle dans le domaine culturel, de se caricaturer en volonté de puissance et en impulsivité primitive.
Il n'y a en réalité que trois solutions à la bataille des sexes: soit on nie la différence des sexes (constructivisme), soit on l'ignore (libéralisme), soit on la respecte (conservatisme). En bon libéral conservateur, Mansfield ne propose pas de retour en arrière, aux temps de la chevalerie, mais propose un compromis: oui à la neutralité par rapport au genre dans l'espace public, non dans l'espace privé ; où les individus doivent rester libres de se comporter en hommes et en femmes. Un programme pour l'après #MeToo?
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Mon clito vous dit merci
Je tiens à remercier les femmes qui ont libéré une parole, une voix particulière. Celle qui restait tapie dans l'ombre, un peu poussiéreuse, en suspension, comme de l'eau croupie dans un arrosoir en hiver.
Depuis quelques mois, l'air est quelque peu vaporeux. Certaines femmes ont dit non, cela doit cesser. A mort la phallocratie. Vous pensez que, du fait de vous balader avec un pénis entre vos jambes, vous pouvez vous octroyer tous les droits. Avec vos sexes dressés tel des épées terriblement aiguisées vous nous maîtrisez, nous contrôlez, comme des poupées de cire,qui fondent peu à peu sous vos coups de reins, vos regards déplacés, vos gestes incontrôlés et incontrôlables.
Si certaines femmes ont ouvert la voie dans la lutte contre un phénomène quelque peu tabou, ce n'est en aucun cas une déclaration de guerre entre les hommes et les femmes qui se déploie. Les hommes, continuez à nous séduire, nous bousculer dans nos conventions un peu trop établies quelques fois. Les autres, vous êtes malades, je le crois, votre tête est brisée mais nous ne pouvons pas en aucun cas être vos martyrs. Ni être l'objet de vos pulsions délétères.
Il est d'un constat rationnel de dire que oui, les femmes sont plus fragiles que les hommes, d'un point de vue physique et physiologique. Si vous souhaitez nous casser la gueule ou nous enfoncer votre pieu-crachoir en dedans de nous-même, vous y parviendrez car votre force physique dépasse la notre. Partant de ce constat, ne pensez-vous pas plutôt, petits porcelets (je trouve d'ailleurs, dommage, d'avoir utilisé l'image du porc, animal fort sympathique, pour décrire ces monstres de foutre), qu'il serait plus judicieux de nous rassurer, et que oui, même si vous nous dominez par votre force physique, en aucun cas, vous n'utilisez cette force pour détourner notre refus de vous appartenir.
Il reste encore beaucoup de chemins à parcourir pour qu'enfin, les femmes ne se sentent plus obligées de porter un jean par 30 degrés quand elles s'apprêtent à prendre le métro. A porter un soutien-gorge sous un haut qui n'est fait pour, par peur de se faire reluquer. A ne pas craindre sa vie à chaque fois qu'elles rentrent tard dans la nuit, dans un endroit un peu désertique.
Si je me définis comme étant une féministe, c'est simplement parce que je souhaite une égalité, pure et simple, entre les hommes et les femmes. Aucune concession ni condition ne sera acceptable. Une égalité que je souhaite aussi bien entre les hommes et les animaux et végétaux.
Nous sommes tous frères, comme le dit le Père. Qu'il y'ait Père ou non, épaulons-nous les uns les autres, pour affronter une vie qui n'est jamais aussi simple que ce que l'on pensait.
Cela vaut aussi pour les femmes entres elles. S'il vous plaît, arrêtons de nous juger, de nous stigmatiser.
Pour clore cet article avec intelligence, je citerai la tribune de Leila Slimani, en réponse à la signature des 100 femmes sur "la liberté d'importuner", dans le journal Libération, en date du 12 janvier 2018, intitulé "Un porc, tu nais ?"
Marcher dans la rue. Prendre le métro le soir. Mettre une minijupe, un décolleté et de hauts talons. Danser seule au milieu de la piste. Me maquiller comme un camion volé. Prendre un taxi en étant un peu ivre. M’allonger dans l’herbe à moitié dénudée. Faire du stop. Monter dans un Noctambus. Voyager seule. Boire seule un verre en terrasse. Courir sur un chemin désert. Attendre sur un banc. Draguer un homme, changer d’avis et passer mon chemin. Me fondre dans la foule du RER. Travailler la nuit. Allaiter mon enfant en public. Réclamer une augmentation. Dans ces moments de la vie, quotidiens et banals, je réclame le droit de ne pas être importunée. Le droit de ne même pas y penser. Je revendique ma liberté à ce qu’on ne commente pas mon attitude, mes vêtements, ma démarche, la forme de mes fesses, la taille de mes seins. Je revendique mon droit à la tranquillité, à la solitude, le droit de m’avancer sans avoir peur. Je ne veux pas seulement d’une liberté intérieure. Je veux la liberté de vivre dehors, à l’air libre, dans un monde qui est aussi un peu à moi.
Je ne suis pas une petite chose fragile. Je ne réclame pas d’être protégée mais de faire valoir mes droits à la sécurité et au respect. Et les hommes ne sont pas, loin s’en faut, tous des porcs. Combien sont-ils, ces dernières semaines, à m’avoir éblouie, étonnée, ravie, par leur capacité à comprendre ce qui est en train de se jouer ? A m’avoir bouleversée par leur volonté de ne plus être complice, de changer le monde, de se libérer, eux aussi, de ces comportements ? Car au fond se cache, derrière cette soi-disant liberté d’importuner, une vision terriblement déterministe du masculin : «un porc, tu nais». Les hommes qui m’entourent rougissent et s’insurgent de ceux qui m’insultent. De ceux qui éjaculent sur mon manteau à huit heures du matin. Du patron qui me fait comprendre à quoi je devrais mon avancement. Du professeur qui échange une pipe contre un stage. Du passant qui me demande si «je baise» et finit par me traiter de «salope». Les hommes que je connais sont écœurés par cette vision rétrograde de la virilité. Mon fils sera, je l’espère, un homme libre. Libre, non pas d’importuner, mais libre de se définir autrement que comme un prédateur habité par des pulsions incontrôlables. Un homme qui sait séduire par les mille façons merveilleuses qu’ont les hommes de nous séduire.
Je ne suis pas une victime. Mais des millions de femmes le sont. C’est un fait et non un jugement moral ou une essentialisation des femmes. Et en moi, palpite la peur de toutes celles qui, dans les rues de milliers de villes du monde, marchent la tête baissée. Celles qu’on suit, qu’on harcèle, qu’on viole, qu’on insulte, qu’on traite comme des intruses dans les espaces publics. En moi résonne le cri de celles qui se terrent, qui ont honte, des parias qu’on jette à la rue parce qu’elles sont déshonorées. De celles qu’on cache sous de longs voiles noirs parce que leurs corps seraient une invitation à être importunée. Dans les rues du Caire, de New Delhi, de Lima, de Mossoul, de Kinshasa, de Casablanca, les femmes qui marchent s’inquiètent-elles de la disparition de la séduction et de la galanterie ? Ont-elles le droit, elles, de séduire, de choisir, d’importuner ?
J’espère qu’un jour ma fille marchera la nuit dans la rue, en minijupe et en décolleté, qu’elle fera seule le tour du monde, qu’elle prendra le métro à minuit sans avoir peur, sans même y penser. Le monde dans lequel elle vivra alors ne sera pas un monde puritain. Ce sera, j’en suis certaine, un monde plus juste, où l’espace de l’amour, de la jouissance, des jeux de la séduction ne seront que plus beaux et plus amples. A un point qu’on n’imagine même pas encore.
P.S: Catherine Millet, si tu le souhaites, je peux te donner le numéro de mon violeur, il va te mettre des plus doux ! Non plus sérieusement, je te le donnerais, pour que tu puisses réaliser que non, on ne s'en remet pas, on apprend juste à vivre avec.
Peace and tranquility to earth.
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Les Conquerantes de Petra Biondina Volpe
Ça fait un petit moment que l'envie d'écrire était réapparu. Voir Les Conquérantes de Petra Biondina Volpe m'a donné une idée d'article et ne m'a pas lâché. Donc me voici.
Ce ne sera pas une critique du film à proprement dit. Plutôt une réflexion sur une scène en particulier.
Tout d'abord petit résumé du film : 1971, le monde change un peut partout à part à Appenzell, petit village de Suisse, où le temps semble suspendu. En pleine période de référendum sur le droit de vote des femmes (droit qu'elles n'ont toujours pas), Nora, une femme au foyer, décide de s'affirmer et de tout faire pour que les hommes du village votent pour. Ce qui n'est pas gagné.
Alors déjà mon avis sur le film : il est bien (critique courte et exhaustive). Non vraiment, je le conseille. Ce n'est pas le film du siècle, la mise en scène est basique mais fonctionne, la photo est correcte mais ne va pas vous en mettre plein la vue. Ce qui est particulièrement réussie par contre : l'écriture. Que ce soit l'histoire globale, les personnages ou les dialogues (savoureux) c'est clairement le point fort du film. On a toute sorte de femmes, toutes sortes d'histoires (de la femme battue à la femme très libérés sexuellement, à la femme qui est totalement contre le droit des femmes) mais aucune n'est jugée. Aucune. Même la directrice d'un quelconque club qui est contre. Pourtant il était très facile d'en faire la « méchante » du film. Mais si on cherche vraiment un méchant dans l'histoire, il faut se tourner vers l'injustice. Et les hommes.
J'en viens à la fameuse scène sur laquelle j'ai très envie d'écrire. Car très réussie et si juste. Tellement juste qu'elle m'a marquée. Comme les femmes, il y a toute sorte d'hommes dans le film : de la raclure fini à l'homme lambda qui n'est pas contre le droit de vote pour les femmes mais qui bien évidemment n'ira jamais le crier sur les toits. La scène qui nous intéresse se passe entre le personnage principale, Nora et son mari. Son mari qui a l'air d'un homme correct, qui aime sa femme, qui bosse bien, qui fait son service militaire pour sa patrie. Le pack ultime de l'homme idéal non ? Sauf que, Nora en a marre d'être femme au foyer. Ses enfants vont à l'école, elle passe ses journée à trier des chaussettes, à s'occuper de son beau-père (un vieux con, pardonnez l'expression). Elle s'ennuie. Comme la plupart des femmes suisses dans les années 1970 je pense.
Dans un premier temps, un soir elle essaye de lui confier qu'elle souhaite retravailler, à mi-temps (faut pas pousser non plus il faut qu'elle s'occupe de son foyer en plus de son boulot hein, non mais) . Elle lui confie qu'elle s'ennuie, sa réponse à lui sur un ton taquin « je vais te refaire un enfant tu t'ennuieras moins ». Première tentative : ratée. Deuxième tentative le lendemain, où Nora devient un peu plus autoritaire, elle aimerait que son mari la prenne au sérieux et lui balance même qu'elle retravaillera qu'il le veuille ou non. Et la, le gentil (humhum) mari sent que sa femme lui échappe et lui sort qu'elle ne peut pas sans son consentement, c'est la loi. Ce qui est vrai malheureusement, à cette époque. Une femme n’était rien sans un homme et une fois mariée, elle lui appartenait.
Maintenant que j'ai exposé la scène, creusons un peu. Comme je l'ai expliqué un peu plus haut, le mari de Nora est un homme bien. Il aime sa femme, travaille pour que sa famille vive correctement, respecte son père (même s'il n'arrête pas de critiquer son fils) et respecte sa femme également. Mais cette scène représente pour moi exactement le sexisme dans sa forme la plus pure. Les hommes n'ont pas l'habitude d'écouter les femmes, on le voit encore de nos jours quand des femmes osent parler harcèlement ou autres horreurs qu'on peut vivre parce qu'étant de sexe féminin. Quand on voit les commentaires, les réponses qu'on se prend, la plupart des hommes n'écoutent pas. Le mari de Nora ne l'écoute pas. Elle lui dit pourtant qu'elle va mal, qu'être une femme au foyer ne lui convient plus. Et quand il sent que la situation lui échappe, il lui balance à la gueule que la loi est de son côté (encore une fois, ceci est bien trop vrai de nos jours). Cette scène marque le début de son combat féministe, pour avoir une vie meilleure, pour être enfin écouter. C'est bête dit comme ça, mais à un moment dans le film, quelqu'un pose la questions aux hommes qui clament que tout le monde est d'accord pour ne pas accorder le vote aux femmes, s'ils ont déjà poser la question à leur femme justement. Et ils se regardent, effarés, car ça ne leur a jamais traversé l'esprit.
Je ne sais pas pour vous, mais mon féminisme s'est développé au moment où mon sentiment d'injustice montait. Nous avons toutes vécues une scène similaire à celle de Nora. Parfois, nous vivons bien pire (comme le fait d'avoir le courage de porter plainte contre un agresseur mais le voir quand même honorer de partout parce qu'on ne prend pas ton témoignage au sérieux… je dis ça, je dis rien). Rien que de voir qu'il y a à peine 40 ans, les femmes en Suisse ne pouvaient pas voter, c'est assez aberrant.
Ce film se passe à une autre époque, mais le fond reste le même aujourd'hui. Et tant que ça ne changera pas, il nous faudra des films comme celui la pour nous le rappeler.
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Top livres 2016
En 2016 j’ai découvert l’application/Site Goodreads , qui est un réseau social de lecture en quelque sorte. On peut y compiler les ouvrages que l’on a lu, en faire des reviews, composer une pile à lire mais aussi se lancer un challenge à l’année.
C’est ce que j’ai fait en me mettant au défi de lire 30 livres en 2016. Et je ne suis pas peu fière de vous annoncer que l’ai largement réussi avec 36 livres au compteur. Oui je triche, j’ai compté les BD, mais bon lire c’est lire, même un magazine (sauf les féminins caca qui nous foutent des complexes, Le Point et Valeurs actuelles), même un prospectus ou un programme télé.
J’ai découvert de super bouquins. Eu aussi du mal à en terminer d’autres. Mais je suis très heureuse d’y être arrivée. Du coup pour 2017 je suis montée à 35 (je préfère voir petit et réussir plutot que me décevoir).
J’ai eu envie de vous parler rapidement des 5 livres qui m’ont marquée l’année passée. (comment ça les bilans c’est en fin d’année, là c’est l’heure des résolutions?)
Petit pays - Gael Faye
Gaby nous raconte son enfance au Burundi, avec sa soeur, son père français et sa mère Rwandaise, exilée à cause du conflit Hutu/Tutsi.
Si on rit beaucoup pendant ses anecdotes d’enfance, ma préférée restant le récit de la circoncision des jumeaux, il y règne aussi une ambiance plus sombre, sur fond de colonialisme et de guerre du Rwanda.
Un magnifique récit que je regrette presque de n’avoir pas lu plus tôt dans l’année
Le Chemin Le Moins Frequenté - M. Scott Peck
C’est le livre psychologie de mon année!
Conseillé par mon amie Candice à qui l’on avait réclamé son top en la matière, je l’ai lu sans pouvoir m’arrêter. Mauvaise idée d’ailleurs quand on l’ouvre à 23h30.
J’y ai beaucoup appris sur moi, mes expériences passées, les appels du pied de mon corps et j’en suis ressortie grandie et soulagée.
Pas une once de culpabilisation dans cet ouvrage!
Par contre, il faut être prêt à entendre que l’on est responsable de sa propre personne et que le chemin ne sera pas facile. Mais comme j’en suis persuadée depuis longtemps, cela ne m’a pas posée problème.
Je ne pouvais pas faire mon top 5 sans y inclure de super meufs et du féminisme, il y en a trois qui m’ont marquée de ce côté.
Ainsi soit-elle - Benoîte Groulte
Une claque de modernité pour cet essai écrit pourtant en 1975.
J’ai envie de le mettre entre toutes les mains. Le problème c’est que je l’ai prêté à ma soeur qui ne l’a pas fini car, je cite “j’y arrive pas quand je le lis je suis trop énervée!”. Donc il faudra vous procurer le votre les filles.
Il est pour moi parmi les indispensables à lire pour sa culture féministe, acquérir un regard sur notre monde, l’histoire du combat pour l’égalité et, bien au delà ,le droit des femmes.
L'Evénement - Annie Ernaux
Je ne sais pas si j’ai envie de vous dire de quel sujet traite cette nouvelle. Ca serait un peu en dévoiler la beauté à mon sens.
Mais foncez!
L’auteure y raconte un événement, vécu par bon nombre de femmes dans leur vie, à une époque où ce n’était pas chose facile puisque totalement illégal.
Bon je vais pas faire genre je fais du suspens, elle y raconte son avortement.
Ca me semble d’une justesse et d’une modestie absolue magnifique.
Aucun pathos dans cette histoire, juste un récit de vie d’une femme courageuse et moderne.
Nous sommes tous des féministes - Chimamanda Ngozi Adichie
« Partout dans le monde, la question du genre est cruciale. Alors j’aimerais aujourd’hui que nous nous mettions à rêver à un monde différent et à le préparer. Un monde plus équitable. Un monde où les hommes et les femmes seront plus heureux et plus honnêtes envers eux-mêmes. Et voici le point de départ : nous devons élever nos filles autrement. Nous devons élever nos fils autrement. »
Les mots de l’auteure résument toute ma pensée et l’absolue nécessité de passer par l’éducation des garçons pour atteindre l’égalité des sexes et la sécurité des femmes.
Il suffit de demander à nos filles de faire attention à leur tenue ou à l’heure à laquelle elles rentrent.
Cet essai est un message sans agressivité de la réalité de vie des femmes. En Europe, en Amérique ou en Afrique nous vivons toutes ce sexisme. Et il est indispensable que les voix qui s’élèvent viennent de toutes parts.
BONUS
Des voix derrière le voile - Faïza Zerouala
Parce que marre des gros cacas racistes, de la débilité des gens, des raccourcis sur les femmes voilées, de la vision des féministes occidentales.
Des témoignages de femmes qui ont choisi de se couvrir et qui savent donc de quoi elles parlent.
A lire.
Et pour finir, ce que je n’ai pas aimé ou pas réussi à lire mais que vous pouvez vous faire votre avis quand même :
Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même - Lise Bourbeau : culpabilisant et plein de raccourcis
Trouble dans le genre - Judith Butler : compliqué et indigeste si on n’a pas un bac +12 en féminisme alors que c’est un des fondamentaux. Ou alors je suis bête, c’est possible.
Tu n’as rien à craindre de moi - Joan Sfar : car : la honte
Et bonne année !!
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Quand Desproges ridiculisait les "pétasses bitophobes"…
Il fut un temps, quand la France était terre de libertés. Il fut un temps, quand il y avait chez nous des hommes libres. Et Pierre Desproges fut un des plus talentueux et des plus grands d'entre eux.
Un humoriste ? Oui mais pas que. Un penseur qui donnait du sens aux choses de ce monde. J'ai retrouvé un texte de lui, une des fleurons du Tribunal de Flagrants Délires. Le voici. In extenso.
Car si on peut couper un cheveu en quatre, il serait sacrilège d'en faire autant avec un diamant de la plus belle eau.
"Françaises, Français, Belges, Belges, Mon Président, Mon Chien
Savez-vous tas d’infirmes culturels sous-enseignés, Savez-vous que le fait de prononcer les mots « Françaises, Français » constitue une Totale Hérésie Grammaticale ?
Ben Oui, bande de flapis cérébraux, c’est une énorme connerie pléonasmique de dire « Françaises, Français » !
C’est comme si je disais « Belges, Belges », j’aurais l’air d’un Con !"
Ne nous arrêtons pas, car abondance de Desproges ne nuit jamais.
"Grammaticalement Connards, quand je dis « les Français » je sous-entends à l’évidence « les Français mâles et femelles » et n’allez pas de taxer de misogynie sinon j’envoie ma femme vous casser la gueule, c’est simple !
Parce-que ça, c’est le genre d’attaque qui me rend dingue.
Ça me fait penser à ces pétasses bitophobes du MLF de Kensington City en Californie qui avaient exigé qu’on changeât la devise de leur collège :
« Tu seras un homme mon fils » en « Tu seras un homme ma fille »."
C'était en 2003. Hier donc. Depuis les "pétasses bitophobes" (ce n'est pas de moi, hein ! je ne fais que citer Desporges) ont fait des petits. Même qu'elles ont traversé l'Atlantique. Dans la France de 2018, les "pétasses bitophobes" sont légion. Il y en a plein les universités, les médias, l'édition et le monde politique.
Si Desproges vivait encore, son texte lui vaudrait d'être condamné par les "braves gens qui n'aiment pas qu'on suive une autre route qu'eux". Marlène Schiappa exigerait du CSA qu'il soit interdit d'antenne.
Et les féministes, "infirmes culturels sous-enseignés" porteraient plainte pour incitation au "féminicide". Au fait, pourquoi cet article sur Desproges ? Juste – vous l'aurez compris – pour le rare et ineffable plaisir d'écrire "pétasses bitophobes"…
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Article complet: Atlantico.fr — http://www.atlantico.fr/decryptage/quand-desproges-ridiculisait-petasses-bitophobes-benoit-rayski-3302995.html
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