#Table à café
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sweetdecoseo2023 · 11 months ago
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Améliorez Votre Expérience Culinaire Avec Des Tables À Manger Élégantes En Marbre
Dans les maisons modernes d'aujourd'hui, la salle à manger sert de point central pour les réunions de famille, recevoir des invités et prendre des repas ensemble. Pour rehausser votre expérience culinaire et ajouter une touche d'élégance à votre espace, pensez à intégrer des tables à manger en marbre de Sweetdeco.com. Notre collection exquise de tables de salon allie fonctionnalité et attrait esthétique, créant une ambiance sophistiquée pour toute occasion de repas.
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La Beauté Des Tables En Marbre.
Le marbre est vénéré depuis longtemps pour sa beauté intemporelle et son aspect luxueux. Avec ses veines uniques et ses variations naturelles, le marbre ajoute une touche de sophistication à n'importe quel espace. Nos tables et chaises sont dotées de plateaux en marbre de haute qualité, savamment conçus pour mettre en valeur la beauté de ce matériau exquis. Que vous préfériez un design moderne et élégant ou un style plus traditionnel, notre collection offre quelque chose pour tous les goûts.
Polyvalence Et Durabilité.
L’un des principaux avantages des tables à manger en marbre est leur polyvalence et leur durabilité. Les meubles de salle à manger en marbre sont très durables et résistants aux rayures, aux taches et à la chaleur, ce qui les rend idéaux pour un usage quotidien. De plus, les propriétés naturelles du marbre aident à réguler la température, gardant ainsi votre salle à manger fraîche et confortable même dans les climats plus chauds.
Élégance Intemporelle.
Les chaises de salle à manger en marbre dégagent une élégance et une sophistication intemporelles. Que vous organisiez un dîner formel ou que vous profitiez d'un repas décontracté en famille, une table à manger en marbre ajoute une touche de luxe à toute occasion. Notre collection présente une variété de styles et de designs, des tables minimalistes élégantes aux bases de piédestal ornées, vous permettant de trouver la pièce parfaite pour compléter votre décor.
Compléter Votre Espace.
Chez Sweetdeco.com, nous comprenons que chaque maison est unique, c'est pourquoi nous proposons une large gamme d'ensembles de meubles adaptés à votre style et à vos préférences. Que vous recherchiez un ensemble de salle à manger complet ou simplement une table autonome, notre collection savamment organisée a quelque chose pour tout le monde. Du marbre blanc classique au marbre noir spectaculaire, nos tables feront assurément sensation dans n'importe quelle salle à manger.
Améliorez Votre Expérience Culinaire.
Transformez votre salle à manger en un espace élégant et accueillant avec notre exquise collection de tables à manger en marbre. Avec leur beauté intemporelle, leur durabilité et leur polyvalence, nos tables et chaises sont le choix parfait pour les propriétaires exigeants qui apprécient un savoir-faire de qualité et un design élégant. Achetez maintenant sur Sweetdeco.com et améliorez votre expérience culinaire dès aujourd'hui !
Conclusion :
Investir dans une table à manger en marbre de Sweetdeco.com ne consiste pas seulement à ajouter des meubles à votre maison ; il s'agit d'améliorer votre expérience culinaire et de créer des souvenirs qui dureront toute une vie. Avec leur beauté intemporelle, leur durabilité et leur polyvalence, nos tables de salon deviendront assurément la pièce maîtresse de votre salle à manger pour les années à venir. Visitez notre site Web dès aujourd'hui pour explorer notre collection complète et trouver la pièce parfaite pour votre maison.
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au-jardin-de-mon-coeur · 16 days ago
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Ce n'est pas un dîner parfait, ni un bouquet de fleurs posé sur une table. L'amour, c'est ce qui reste quand tout le reste s'efface. C'est ce qui grandit dans le silence, dans la patience, dans la présence discrète mais inébranlable.
L'amour, c'est ce regard qui comprend sans mots, cette voix qui apaise sans promesses. Ce n'est pas la passion qui brûle et consume, mais la lumière qui réchauffe et dure.
Il se cache dans les détails : une tasse de café préparée sans qu'on demande, un message qui arrive au bon moment, une étreinte qui ne veut rien prouver mais qui dit tout.
L'amour n'est pas une obligation. Il est un choix, un engagement à être là, à respecter, à écouter. Il n'est pas parfait, il trébuche parfois, il doute, mais il ne cesse jamais d'apprendre et de grandir.
Alors, que ce jour soit une célébration de l'amour sous toutes ses formes : celui qu'on donne, celui qu'on reçoit, et surtout, celui qu'on apprend à se porter à soi-même. Parce-que l'amour véritable commence toujours par là.
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logogreffe · 4 months ago
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what on earth is a tablespoon ? A spoon used at a table ???? Which can be any spoon ?????? Au secours, it makes zero sense and I hate it. I have to look up the translation EVERY TIME. Hear me out : Cuillère à soupe = Soupspoon, there you go, the spoon you use for soup, the big one and Cuillère à café = Coffeespoon, the small one. See ? no table involved and everyone is happy (surtout moi)
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onlyonetifosi · 1 year ago
Note
Hey, could you write something for Valentine’s day in Behind the camera please 🫶
Bonus behind the camera -> Valentine's day especial
lets pretend Carla and Arthur are still together (i loved them, i miss them) and that Lorenzo and Charlotte are engaged
series masterlist my main masterlist
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The sun had just begun to illuminate the picturesque streets of Monaco as Yn woke up to the sweet aroma of breakfast in bed. She rubbed her eyes, smiling as she saw Joris, her boyfriend and childhood best friend, placing a tray filled with delicious treats on her lap
"Joyeuse Saint-Valentin, ma belle," Joris greeted, presenting her with a tray laden with heart-shaped pancakes, fresh fruits, and a steaming cup of coffee.
"Bon matin, ma belle," Joris greeted, leaning in to give Yn a tender kiss on the cheek.
"Good morning, my love," Yn replied, her heart fluttering at the endearment. She couldn't believe how lucky she was to have Joris in her life. This looks amazing, you're spoiling me already" Yn exclaimed, giving him a sweet kiss.
As they enjoyed their breakfast, Yn and Joris spoke of plans for the day. Little did Yn know, Joris had arranged a surprise spa day for them.
"J'ai réservé une journée au spa pour nous deux, mon amour," Joris revealed with a twinkle in his eye. (I've booked a day at the spa for us, my love.)
Yn's eyes lit up with excitement. "C'est parfait! Merci, Joris!" (That's perfect! Thank you, Joris!)
After a relaxing spa experience and a luxurious massage and some time in the sauna, they felt refreshed and ready for the rest of their day. 
As they relaxed in the spa's thermal pools, Yn sighed contentedly. "C'est vraiment le paradis, Jo." (It's truly paradise, Jo)
Joris chuckled, brushing a strand of hair away from Yn's face. "Je suis heureux que tu apprécies, mon cœur." (I'm glad you're enjoying it)
The couple returned home for a cozy afternoon nap. Wrapped in each other's arms, they exchanged sweet nothings, cherishing the simple pleasure of being together.
"Wake up, sleepyhead. Let's enjoy the city, ma chérie." Joris whispered as Yn stirred from her nap
"Alright, let's go" Yn looked at him with sleepy eyes but agreed
Upon waking, they decided to take a leisurely stroll around Monaco. Hand in hand, they wandered through the charming streets of Monaco, taking in the breathtaking views of the Mediterranean. Yn's favorite boutiques beckoned, and they stopped for coffee at her beloved café.
"Mon amour, j'adore passer du temps avec toi." (My love, I adore spending time with you.) Joris whispered, intertwining his fingers with Yn's
"Et moi aussi, Jojo. C'est une journée parfaite." (And me too. It's a perfect day)
As evening approached, Yn and Joris joined her family for a Valentine's Day dinner. The Leclerc household buzzed with laughter and joy as they all gathered around the table.
"Bonsoir, ma sœur! Joyeuse Saint-Valentin!" Charles exclaimed, kissing Yn on both cheeks.
"Bonsoir, Charlie! Joyeuse Saint-Valentin à toi aussi," Yn replied, returning the gesture.
The dinner table was filled with lively conversations, as they all shared stories and laughter. 
As they sat around the table, Lorenzo had an announcement.
"Nous avons une grande nouvelle à partager," he said, holding Charlotte's hand. (We have some big news to share.)
Yn's eyes widened as Charlotte showed off her engagement ring. "Nous allons nous marier!" Lorenzo announced happily. (We are getting married!)
The room erupted in cheers and congratulations. Yn hugged her brother and soon-to-be sister-in-law, genuinely happy for them.
Yn stole glances at her older brother Charles, happy to see him so content with his girlfriend, Alexandra.
"Je suis tellement heureux pour toi, Cha," Yn said, expressing her happiness for her brother. (I am so happy for you, Charles.)
"Merci, Yn. Et toi, Joris, prends bien soin de ma sœur, d'accord?" Charles playfully warned Joris. (Thank you, Yn. And you, Joris, take good care of my sister, okay?)
Joris nodded with a smile, "Bien sûr, Charles. Toujours." (Of course, Charles. Always.)
The night concluded with shared desserts, laughter, and a feeling of warmth that only family and true love could bring. As Yn and Joris exchanged glances, they knew that this Valentine's Day would be etched in their hearts forever.
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sabinerondissime · 6 months ago
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Journal
Le mariage est passé et la pression qui l'entourait aussi. Me voilà avec un nouveau nom et pas mal de paperasse à faire. Cette journée de samedi 07 septembre restera dans ma mémoire. Même si mon mariage était petit, il était à mon image. Pourtant, je n'y suis pas pour grand chose, ce sont mes enfants et en particulier ma belle-fille et ma fille qui se sont occupées de tout. Ma fille m'a coiffé et elle m'a rendu plus jolie et plus sûre de moi dans ma robe champêtre. Mon mari quand à lui, était tellement paniqué à l'idée de ne pas porter de veste sur sa chemise, qu'il est allé en acheté une 1 heure avant la cérémonie. Il a aussi prit une autre chemise, celle que nous avions choisit étant trop cool pour être porté avec une veste de costume. Nous avons rejoins nos invités sur le parking de la mairie et tous mon complimenté sur ma robe, pourtant simple et peu cher (acheté sur Temu, c'est dire ! ) mais qui m'allait à ravir et me correspondait tout à fait. Nous avions demandé aux invités de ne pas s'habiller exprès mais les témoins étaient magnifiques. Mes fils en chemise rose pale et nœud papillon bleu et ma fille et ma belle-fille en robe longue rose. Avant que la cérémonie ne commence, je me suis renseignée sur un point avec l'adjointe au maire qui me regarde et me dit : Mais ce n'est pas vous la mariée ? ... Pour elle, une mariée doit forcément porter une robe blanche et être âgée de moins de 50 ans, je présume. Ensuite, elle s'est trompée dans le prénom du mariée et elle n'a pas vu que les 4 témoins n'ont pas tous signés sur les documents. Mais elle nous a fait une belle photo avec mes 12 invités alors, je lui pardonne ! Nous sommes allés boire un café et faire des photos avant d'aller au restaurant à midi. Les enfants avaient préparé une voiture ballait, celle qui ferme le cortège, avec des plumeaux colorés sur les rétroviseurs et un déambulateur gonflable sur le coffre ! Après un délicieux déjeuner, nous étions tous invités chez mon fils et ma belle-fille pour manger les gâteaux préparé par ma belle-fille. Mon mari a fait duré le plaisir en passant en voiture dans le centre ville, tout en klaxonnant. Les autres ont suivit. Un petit cortège mais un cortège bruyant tout de même . Chez mes enfants, le salon avait été merveilleusement décoré, dans les tons rose et or. Il y avait des ballons partout, une table avec des gâteaux dont une pavlova en forme de cœur, un livre d'Or, deux mariées en résine (encore plus vieux que nous), un coin photo avec des accessoires pour se déguiser et un fond musicale année 80. C'était vraiment génial et l'ambiance était super. Ma tant redouté belle-mère, la femme de mon père, m'a même dit s'être plus amusée à mon mariage qu'à celui de sa petite-fille, quelques semaines auparavant. Ce fut un mariage tout simple, à notre image, entouré des gens que nous aimons, même si tous n'ont pas pu être présent, car nous vivons très loin de ma famille. Mais mes enfants étaient là, mon petit fils aussi, mon père avait également fait le déplacement ainsi que la sœur de mon mari et tous ont contribués à faire de ce jour une belle réussite que nous garderons à jamais dans nos cœurs.
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coovieilledentelle · 4 months ago
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A table .... et comme dessert..Muffins chocolat et poires pochées au café
 Un dessert chocolaté facile dans sa réalisation, sans prise de tête, avec des ingrédients de base et tellement régressif ne peut que vous plaire, n'est ce pas ? Surtout si comme moi vous êtes atteints de  gourmandise !!!! 
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INGRÉDIENT :
Pour 6 moules de 8 cm de diamètre
Pour la pâte à muffins : 300 gr chocolat 180 gr de beurre 2 œufs 200 gr de farine à levure incorporée 75 gr de sucre glace 30 gr de cacao Pour le sirop : 700 ml d'eau 150 gr de sucre 1 cuillère à soupe de café soluble 2 cuillères à soupe de cacao 6 petites poiresPRÉPARATION:
Épluchez et citronnez les poires en gardant leurs queues. Dans une casserole, mélangez l'eau, le sucre, le café et le cacao et portez à ébullition. Réduisez le feu et déposez les poires. Faites cuire 10 minutes environ. Retirez les poires et les réservez.Faites fondre le beurre et le chocolat haché au micro-onde. Ajoutez le sucre glace, la farine, le cacao et le œufs préalablement battus.Mélangez rapidement au fouet, et répartissez la pâte dans les alvéoles des moules. Déposez les poires et faites cuire à 180° dans un four préchauffé 15 à 20 minutes selon la texture souhaitée ( plus on prolonge la cuisson plus on obtient une texture friable comme pour un sablé. Une cuisson plus courte, donnera des muffins moelleux).
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acoffeeplease · 27 days ago
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Le Café Majestic est un Café historique, situé dans la Rua de Santa Catarina, à Porto, au Portugal. Son importance provient à la fois de l'ambiance culturelle qui l'entoure, en particulier la tradition du
"Café Rendez-Vous", où se rencontrent diverses personnalités de la Vie Culturelle et Artistique de la ville, ainsi que son architecture Art Nouveau.
Ouvert le 17 décembre 1921, avec le nom "Elite", le Café, situé au 112, Rua de Santa Catarina, a été immédiatement associé à une certaine fréquentation chic de la ville et à la splendeur de la Belle Époque. Un de ceux qui étaient présents lors de l'inauguration, était l'Aviateur Pilote, Gago Coutinho, qui venait d'arriver d'un voyage à l'île de Madère, et se réjouit de la splendeur de la décoration Art Nouveau.
L'année suivante, le nom changera pour "Elite Majestic", suggérant le "Chic Parisien".
De très grands noms de Porto s'y retrouvaient comme Teixeira de Pascoaes, José Régio, António Nobre ou le Philosophe Leonardo Coimbra. Un autre rassemblement connu était ceux du Sculpteur José Rodrigues et des peintres Alves Armando, Angelo de Sousa et Jorge Pinheiro. Ce groupe adoptera, en raison de la note finale du cours, le nom ironique "Les quatre-vingts", et restera uni dans une série d'Expositions à Porto, Lisbonne et Paris dans la période 1968-1971.
Le Moth Café Majestic. Architecte, Joao Queirós.
L’un des exemples les plus beaux et les plus représentatifs du style Art Nouveau dans la ville de Porto, au Portugal.
Le café Majestic imaginé par l'Architecte João Queiroz, inspiré par le travail du maître Silva Marques, reste comme l'un des exemples les plus beaux et représentatifs de l'Art Nouveau de la ville de Porto.
L'imposante façade en marbre ornée de motifs végétaux est bien celle de l'époque. À l'intérieur tout est Art Nouveau, les sièges en cuir, les tables, les lustres ainsi que les images des colonnes entre chaque miroir, sans oublier les peintures du plafond.
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je-suis-ronflex · 9 months ago
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Je vous ai pas raconté mais dimanche, j'ai rejoint une amie pour prendre un café avant qu'elle prenne son train et à un moment, un mec plutôt mignon vient s'asseoir à la table à coté et plusieurs fois, je l'ai surpris en train "d'écouter" ce qu'on disait et de sourire aux bêtises qu'on pouvait dire En personne saine et équilibrée que je suis, j'ai lancé Grindr discrètement et j'ai vu qu'il était aussi sur Grindr donc je lui ai envoyé un message et depuis, on s'écrit beaucoup on s'est échangé nos Insta c'est trop mignon hihi suite au prochain épisode
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blowndrip · 24 hours ago
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À DEUX PAS
PART V : À UN PAS
part I , part II , part III , part IV
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pairing: kylian mbappé x reader
A/N: sorry for the very long wait here is part 5
Y/N POV:
Bondy, Spring 2016
It had been a little over two months since he left. Two months of waking up every day with that hollow feeling in my chest. It was strange, almost absurd. Shouldn’t I be used to it by now? After all, I knew he would leave someday—that he’d leave Bondy to chase his dreams. But knowing something doesn’t make it easier to live with.
I’d stopped counting the days, but I couldn’t forget the absence.
That morning, soft summer light filtered through my curtains. I’d been awake for a while, lying still, staring at the ceiling. Each day felt the same as the last.
Finally, I sat up slowly, my feet touching the cold floor. I could feel the fatigue etched into my face, but I didn’t bother looking in the mirror as I passed the bathroom. What was the point?
Downstairs, the smell of coffee filled the air. My mom was already up, as usual, scrolling through her phone. She barely glanced up when I walked in.
“Sleep well?” she asked distractedly.
“Yeah,” I replied flatly, pouring myself a glass of water.
She didn’t press further. She’d grown used to my short answers lately. I think she could tell something was off, but she didn’t push.
I sat at the table, idly playing with my glass. The house was quiet, save for the sound of her flipping through a magazine.
My phone buzzed on the table. I glanced at it quickly—just an Instagram notification. I sighed. Since he’d left, every buzz made my heart skip, even though I knew better.
I headed upstairs, trying to focus on my homework. Math. Just looking at the equations gave me a headache, but I had to get through it. I picked up my pen, attempting the first problem.
Nothing. My mind wandered again.
I grabbed my phone, just for a break. No new messages, of course, but my fingers instinctively went to his name. I stared at the empty conversation. No new messages in weeks.
My chest tightened. I put the phone face down, determined not to touch it for the rest of the day.
\\
The afternoon came and went without me noticing. The house felt suffocating, so I threw on a light jacket and stepped outside.
The streets of Bondy were alive with their usual rhythm—kids playing, neighbors chatting, and the distant hum of traffic. I walked aimlessly, letting my feet guide me. The sun warmed my skin, and for a moment, I felt a little lighter.
Eventually, I found myself near a small park. I sat on a bench, watching people pass by. A couple walked hand in hand, a group of friends laughed loudly, and a dog chased after a ball. Life went on, as it always did.
\\
A little while later, I decided to grab something to drink. There was a small café just a few blocks from the park, and I figured it would be a good way to clear my head.
Inside, the familiar smell of freshly ground coffee greeted me. The clinking of cups, the hum of conversations, and the hiss of the espresso machine felt comforting. Here, at least, I could escape for a while.
I ordered an iced tea and sat by the window. The sunlight cast a warm glow over the tables, and I tried to focus on the present.
But even here, my mind wandered. I pulled out my phone, hesitating for a second before opening Instagram. As always, his profile was the first thing I searched for.
He’d posted something the day before—a photo of him on the pitch in Monaco, smiling, surrounded by his teammates. I scrolled through the comments, most from fans praising his talent and predicting a bright future.
I should be proud of him, right? After all, this was what he’d always wanted.
Before I could overthink it, my fingers typed out a message.
Me: Hey, congrats on the goal. It was impressive.
I hit send before I could second-guess myself, then immediately put my phone down, resting my head in my hands.
I’d barely finished my tea when my phone buzzed on the table. My heart leapt.
It was him.
Kylian: Thanks, Y/N. It means a lot that you watched.
I read and reread his message, searching for something between the lines. Was it just a polite thank-you, or did it mean more?
I took a deep breath before replying.
Me: I couldn’t not watch. It was… impressive.
Another message came almost immediately.
Kylian: I miss seeing you, talking to you. I hope you’re doing okay.
My chest tightened. His words were simple, but they carried so much weight. I didn’t know how to respond. Part of me wanted to tell him everything—how his absence had left a void in me. But another part was scared.
Finally, I typed:
Me: I miss you too, Kylian.
It was honest, maybe too direct. I wasn’t sure what to expect. The silence from my phone felt unbearable. Maybe I should’ve stayed quiet…
Then, it buzzed again. My heart raced.
Kylian: You have no idea how happy it makes me to read that.
I bit my lip, unsure how to respond. A familiar warmth spread through me.
Me: Why did you wait so long to text me?
A few seconds passed, and I saw the “seen” notification appear. The typing bubbles popped up, then disappeared.
I frowned. He was typing… then nothing.
A minute passed, then two. Just as I started to think he wouldn’t reply, my phone buzzed again.
Kylian: I was scared you were still mad.
Me: And you thought silence would fix that?
Kylian: No. I messed up, I know. But I didn’t know how to come back to you after everything.
I looked down, the words sticking in my throat.
Me: You should’ve tried.
A moment of silence, then he replied:
Kylian: Yeah, but sometimes it’s hard. I have everything I’ve ever wanted, but I realize some things are really missing.
I furrowed my brow slightly as I read his message. My heart beat a little faster. But before I could reply, another message came through:
Kylian: You.
I froze, my phone clutched tightly in my hand. No matter how many times I reread those three words, I couldn’t quite believe them.
Me: Me?
Kylian: Yeah. Since I left, everything’s different. It’s like… sometimes, what really matters stayed in Bondy.
A small smile tugged at my lips despite myself. His sincerity always disarmed me, even through a screen.
Me: Then why are you telling me this now?
Kylian: Because I want to see you again. I wanted to ask… your birthday’s coming up, right?
He caught me off guard again.
Me: And?
Kylian: I’d like to be there. To see you. To say everything I should’ve said before.
I pressed my hand to my cheek, trying to calm the warmth rising there.
Me: It depends. What are you planning if we see each other?
A moment of silence, then:
Kylian: Just to talk. And to see you smile. It’s been a while since I’ve seen that.
I held my breath.
Me: We’ll see. If you can make it, then… maybe.
His reply came instantly:
Kylian: I’ll do whatever it takes to be there. Promise.
I sighed softly, an invisible weight lifting from my chest. But before I put my phone away, another message appeared:
Kylian: By the way… I know Inès annoys you. But it’s nothing. I didn’t want you to think otherwise.
My fingers stilled. I thought for a moment before replying:
Me: Why are you telling me this?
A long moment passed, and finally, he wrote:
Kylian: Because it’s you. You’re the one who matters, not her.
I froze, my eyes glued to the screen. He didn’t add anything, and neither did I.
I simply liked his message before locking my phone and setting it on the table.
I finished my iced tea in one go, then stood up and left the café. The cool evening air felt refreshing after being inside for a while. I still had some time before heading home, so I decided to make the most of it.
Without thinking too much, I headed downtown.I needed a distraction, and a little shopping seemed like a good idea. Maybe I’d find something interesting, or at least something to take my mind off things.
The streets downtown were bustling, as usual at this time of day. People hurried past, some rushing, others lingering in front of store windows. The lively atmosphere lifted my spirits a little, pulling me out of the strange melancholy that had settled over me earlier.
I stopped in front of a clothing store. Through the window, a dress caught my eye. Simple but elegant, in a soft shade I liked. I hadn’t planned on buying anything, but… why not?
I pushed the door open and stepped inside, immediately appreciating the cool air conditioning. The smell of new fabrics soothed me as I ran my fingers over a few items while browsing the racks.
Then, my phone buzzed in my pocket. My heart skipped a beat.
I pulled it out and glanced at the screen.
Kylian: Do you already know what you want for your birthday?
I bit my lip, hesitating. He’d never forgotten my birthday, and knowing he still remembered made me feel something.
Me: Hm… Not really. Why?
I put my phone down and continued browsing, stopping again in front of the dress that had caught my eye earlier. I grabbed it and headed to the fitting room.
As I passed a mirror, my phone buzzed again.
Kylian: Because I want to make sure I get you something you’ll like.
I looked up at my reflection, unable to suppress a small smile. He’d always been like this—sincere, even in the simplest things.
Me: I’m sure whatever you choose, I’ll like it.
I set my phone aside and stepped into the fitting room, carefully unfolding the dress before slipping it on. It fit well—light, comfortable… Maybe I could wear it on my birthday.
My phone buzzed again, and this time, I took a moment to breathe before checking the screen.
Kylian: Then I really hope I’ll be there to see it.
My gaze lingered on the message for a few seconds.
Me: Yes 🙂
The message was sent before I could overthink it. Just one word, simple and unambiguous.
Maybe, deep down, I didn’t want to say more.
A few seconds later, I saw the notification under my message: *Kylian liked your message.*
I sighed, turned off my phone, and slipped it into my pocket.
I paid for the dress at the counter and left the store, the bag swinging lightly in my hand. The air outside was cooler now as the sun began to set.
I walked home slowly, the bag with my new dress brushing against my leg. The evening air was pleasant, a refreshing change after the strange day I’d had.
— Y/N?
I turned, slightly surprised to hear my name. Inès was walking toward me, a small smile on her lips.
— Oh, hi, I said, slowing down.
— How are you?
I nodded, unsure where she was going with this.
— Listen, I just wanted to say… I’m sorry, really. For before.
Her tone was simple, sincere. No awkwardness, no exaggeration. Just her, looking at me with a hint of regret.
I stayed silent for a moment, caught off guard by her sudden apology.
— It’s fine, I finally replied.
She smiled slightly, relieved.
— I got carried away sometimes… but, you know, we were kids. Well, we still are, but you know what I mean.
I couldn’t help but smile a little.
— Yeah, I get it.
A brief silence followed, but it wasn’t uncomfortable. Just… normal.
— Anyway, I didn’t want to make a big deal out of it. I just wanted you to know, she added, shrugging slightly.
— Thanks, that’s nice of you, I replied simply.
She nodded, then her phone buzzed in her hand. She glanced at it before looking back at me.
— Well, I’ll let you go. See you around,Y/N.
— See you, Inès.
She walked off, and I continued on my way.
It was strange… but not unpleasant. Like a page turning without drama, without shouting. Just an apology, and maybe a new dynamic between us.
At least, that’s what I thought.
///////////
The days passed, and the excitement around my birthday started to grow—at least for everyone else. Sarah and my friends were already talking about what they’d wear, the music we’d play, and even the photos we’d take. I, on the other hand, tried not to think about it too much.
Until today.
I was leaving school with Sarah when she asked:
— Did you book an appointment for your braids yet?
I raised my eyebrows, caught off guard.
— Uh… not yet.
— Y/N! Your birthday’s in two days, she scolded. What are you planning to do, wait until the last minute to find someone available?
I sighed, shaking my head.
— I thought about it, but I was too lazy.
— You’re impossible. Come on, let’s see if Malya has any openings.
Malya was *the* hairstylist in the neighborhood. Everyone went to her for braids, stylish updos, and even hair treatments. If she didn’t have any spots left, I’d be scrambling to find someone else at the last minute.
— Alright, let’s go, I finally said.
We took the bus to her salon, which was a few stops from the school. When we arrived, the place was as lively as ever. Three girls were already getting their hair done, while Malya moved between them, giving instructions to her assistant.
As soon as she saw us, she flashed a big smile.
— Y/N! Long time no see, girl. What are you here for?
— Braids for my birthday, I replied, sitting down on a chair to wait my turn.
— Oh, is it soon? she asked, still working on another client.
— In two days.
— And you waited until now to book an appointment? she said, rolling her eyes. You’re lucky—I have a spot tomorrow afternoon. Otherwise, you’d be out of luck.
I exhaled, relieved.
— I’ll take it.
— Any idea what style you want?
— Long, neat braids. Simple but clean.
She nodded.
— That’ll look great on you. Come by tomorrow at 2 PM, and we’ll get you sorted.
After chatting a bit with Sarah and Malya, we left the salon. I felt a little more excited now. My birthday was really coming up.
On my way home, I got a text from my mom asking me to pick up a few groceries. I stopped by a grocery shop, while browsing the aisles, my phone buzzed in my pocket.
Kylian.
Kylian: How are you?
I blinked. It was the first time he’d messaged me since our last conversation.
Me: I’m good. You?
He didn’t reply right away, so I grabbed what I needed and headed to the checkout. Just before leaving the store, my phone buzzed again.
Kylian: Tired, but I’m okay. Can’t wait for Saturday.
I stared at the screen for a moment. He’d just confirmed he was coming.
Me: You’re really coming?
This time, he replied faster.
Kylian: You think I’d say that just to talk?
Me: I don’t know. It’s been months since we really talked, so…
He took a little longer to respond this time. I saw the typing bubbles appear, disappear, then reappear.
Kylian: I shouldn’t have let so much distance grow between us. But yeah, I’m coming. Promise.
I looked down at my screen, gripping my phone a little tighter.
Me: Alright. We’ll see then.
Kylian: Want me to bring something?
I rolled my eyes with a small smile.
Me: Like what?
Kylian: I don’t know, maybe a gift?
Me: Oh, so you were planning to come empty-handed?
Kylian: I’m just asking to make sure you’re expecting one.
Me: Do whatever you want.
He liked my message.
I sighed softly, slipped my phone into my pocket, and continued on my way home.
//
The days that followed passed without much happening. Between school and my responsibilities at home, I didn’t have much time to think about anything else. Still, every time my phone buzzed, a tiny part of me hoped it was him.
But Kylian didn’t send any more messages.
I didn’t know if it was because he was busy or if he felt everything had already been said, but I decided not to dwell on it. After all, I had other things to focus on… like preparing for my birthday.
Today, I had an appointment with my hairstylist to get my braids done. I loved the feeling of renewal after spending hours getting my hair styled, as if the braids marked the start of a new chapter.
I walked into the salon, greeting the few clients already there. The smell of hair products and the sound of lively chatter immediately put me at ease.
— Y/N! Come on, I’ll take you right away, called Cindy, my hairstylist.
I sat down in the chair as she prepared the braiding hair.
— So, what are we doing today? she asked, gently running her fingers through my hair to detangle it.
— Long, simple braids. My birthday’s coming up, so I want to look good.
— Oh, really? When is it?
— Saturday.
She smiled as she started sectioning my hair.
— That’s tomorrow. Got any plans?
— Just a small thing with friends and family.
— A “small thing”? You know birthdays always turn into big parties, even when you say they’ll be simple, she joked.
I laughed softly.
//
The hours passed, and the salon remained filled with chatter, laughter, and the sound of combs gliding through hair. I talked with Cindy about everything and nothing, and for a while, I completely forgot about my worries.
It wasn’t until my phone buzzed on my lap that I was brought back to reality.
A message from Kylian.
Kylian: Can’t wait to see you Saturday.
I smiled slightly but didn’t reply right away.
— Is that your boyfriend? Cindy asked, noticing me glance at my screen.
— What? No, no, just a friend.
— A friend who makes you smile like that?
I sighed, rolling my eyes.
— It’s not what you think.
She raised an eyebrow, amused, but didn’t say anything else.
I set my phone back on my lap and left it at that.
//////////////////
Saturday arrived faster than I’d expected.
I woke up that morning with a slight sense of excitement. It wasn’t a big party, just a small gathering with my closest people, but I wanted everything to be perfect. After breakfast, I helped my mom with the final preparations, adjusting decorations and making sure everything was in place.
In the early afternoon, I went upstairs to get ready. My new braids fell neatly over my shoulders as I looked at myself in the mirror. I’d chosen a simple but elegant outfit, something that made me feel confident without being over the top.
As I applied a touch of gloss to my lips, my phone buzzed on the dresser.
A message.
Kylian: On my way. Be there soon.
My heart skipped a beat.
He was really coming.
I stared at the screen for a moment, unsure how to respond. Finally, I typed:
Me: Ok, see you soon
I hesitated for a second before adding a smiley face. Nothing more.
Taking a deep breath, I set my phone down and gave myself one last look in the mirror.
Downstairs, a few guests had already arrived. My family, my closest friends—they were all laughing and chatting around the buffet my mom had prepared. The atmosphere was light and warm.
But my eyes kept drifting toward the front door.
I tried not to look too eager, but every sound of a car outside made me perk up.
Then, finally, the doorbell rang.
My heart raced as I walked to the door.
I opened it… and there he was.
Kylian stood on the doorstep, a small smile on his lips. He looked taller—not by much, but enough for me to notice. His expression was soft, almost hesitant, as if he were trying to gauge whether he was truly welcome.
He held a small gift bag in one hand.
— Happy birthday, Y/N.
I smiled.
— Thanks, Kylian. Come in.
Kylian stepped inside, glancing around the room at the familiar faces. My friends, my family, a few acquaintances—they were all there, chatting and laughing.
I closed the door behind him, and the sound of conversations filled the space again.
I took a deep breath before breaking the silence between us.
— You can hang your coat over there, I said, pointing to the coat rack near the entrance.
He nodded and did as I said before turning back to me, the gift still in his hand.
I shrugged with a small smile.
— Now’s fine.
He handed me the small bag, and I opened it with curiosity. Inside was a neatly wrapped box. I carefully tore off the wrapping paper to reveal a delicate silver bracelet.
I held it up to the light, noticing a small inscription engraved on the inside.
“Always with you.”
My chest tightened slightly. I looked up at him, searching for an explanation.
— Do you like it?
I swallowed before answering:
— Of course I do.
He smiled slightly, looking relieved.
— I wanted you to have it. Just… so you know I’m still here.
I looked down at the bracelet, running my fingers over the engraving. A warm feeling spread through me.
— Thank you, Kylian. It’s beautiful.
I didn’t know what else to say, so I did what felt most natural: I put it on right away.
— It looks good on you, he said.
I met his gaze, and there was something in his eyes—something soft, almost regretful.
Before either of us could say anything else, a voice interrupted us.
— Y/N, you there?
I turned to see Inès approaching, a smile on her lips.
My stomach tightened slightly.
She glanced at Kylian before focusing on me.
— Can I talk to you for a second?
I felt Kylian’s eyes on me, but I nodded.
— Sure.
I gave Kylian one last look before following Inès to a quieter corner of the room, away from the noise of the party.
Inès seemed a little nervous, fidgeting with the small gift bag she held in her hands.
— Here, this is for you, she said, handing me the bag with a timid smile.
I took the gift, hesitating for a moment before carefully unwrapping it. Inside was a pair of delicate star-shaped earrings. Simple but elegant, exactly my style.
— They’re beautiful, I said, genuinely touched.
— I saw them in a store and immediately thought of you, she replied, shrugging slightly. I thought they’d suit you.
A smile spread across my face as I closed the box gently.
— Thank you, Inès.
She hesitated for a moment before opening her arms.
— Happy birthday, Y/N.
Without overthinking it, I hugged her back. It felt strange after everything that had happened between us, but in that moment, it felt right.
When we pulled away, she seemed to search for the right words before adding:
— I hope you’re happy today.
I looked down for a moment before nodding.
— I am.
She smiled one last time before glancing behind me.
— Well, I’ll let you enjoy your party. We’ll catch up later, okay?
— Okay.
She walked away, and I watched her go, a strange feeling settling in my chest.
It was odd… but not unpleasant. Like a page turning without drama, without shouting. Just an apology, and maybe a new beginning.
At least, that’s what I thought.
The evening continued, the atmosphere light and cheerful. My friends and family laughed, danced, and enjoyed the food my mom had prepared. I tried to soak it all in, to be present in the moment, but my eyes kept drifting toward Kylian.
///
A little while later, I felt a light touch on my arm.
— Come with me, Kylian murmured.
Curious, I followed him to a quieter corner of the room, away from the noise.
— I just wanted to tell you something ,he continued.
His tone was more serious now. My heart started to beat a little faster.
— What? I asked softly.
He hesitated for a moment, searching for the right words. Then, he looked at me.
— You’re important to me, Y/N. I don’t want you to ever doubt that.
I stayed silent, letting his words sink in.
— Even with the distance, even with everything that’s changed… you’ve always mattered.
A shiver ran through me.
Our eyes met one last time, and for a moment, the noise of the party faded into the background. It was just him and me, standing there, the air between us charged with something unspoken.
I stepped closer, my heart pounding in my chest. He didn’t pull away. Instead, his gaze softened, and I saw a flicker of something—nervousness, maybe, or hope.
Then, before I could overthink it, I closed the distance between us.
Our lips met in a kiss that was soft and tentative. It wasn’t rushed or dramatic, just a quiet moment that felt like it had been a long time coming. His hand brushed against mine, and I felt a warmth spread through me, steady and comforting.
When we pulled away, his cheeks were slightly flushed, and he gave me a small, shy smile.
— I’ve wanted to do that for a while, he admitted, his voice low.
I smiled back, my own cheeks heating up.
— Me too.
For a moment, we just stood there, the weight of everything we hadn’t said hanging between us. But before either of us could speak, a voice interrupted.
— Y/N! Time to cut the cake!
I turned to see Sarah waving at me from across the room. I glanced back at Kylian.
— Go ahead, he said.
I hesitated, not wanting the moment to end, but he gave me a reassuring smile.
— I’m not going anywhere yet.
I nodded, feeling a little lighter as I walked back to the party.
I turned to see her waving me over to the table where my birthday cake stood, decorated with candles. I walked over, feeling a mix of excitement and nerves as everyone gathered around.
— Make a wish! someone called out.
I closed my eyes for a moment, letting the warmth of the moment sink in. When I opened them, Kylian was standing nearby, watching me with a small smile.
— Make it a good one, he said softly.
I smiled back, then leaned in and blew out the candles. The room erupted in cheers and applause, and I couldn’t help but laugh.
— Happy birthday! everyone shouted.
As the cake was cut and passed around, I felt a sense of contentment wash over me. This was exactly what I loved—a night surrounded by the people I cared about.
///
As the evening went on, I found myself stealing glances at Kylian. He was talking to my mom now, laughing at something she said. It was strange, seeing him here, in my world, after so much time apart. But it felt right, like a piece of the puzzle clicking into place.
Later, as the party started to wind down, he found me again.
— I should probably head out, he said, his tone apologetic. My dad’s here. He came to pick me up a few minutes ago.
I nodded, trying to hide my disappointment.
— Thanks for coming, I said softly.
— I wouldn’t have missed it, he replied.
He hesitated for a moment, then reached out and squeezed my hand.
— I’ll text you, okay?
— Okay.
One last smile, and then he was gone, disappearing into the night.
I stood there for a moment, the warmth of his hand still lingering in mine. The party continued around me, but my mind was elsewhere, replaying the moments we’d shared.
As I turned back to my friends, I couldn’t help but smile. The night hadn’t gone exactly as I’d expected, but it had been perfect in its own way.
And for the first time in a long time, I felt like everything was going to be okay.
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mochademic · 10 months ago
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100 Days of Productivity [Day: 86] || 100 Jours de Productivité [Jour: 86]
the smell of books in the library. hearing the coffee bubbling in the carafe. same thing said in multiple languages – "beautiful," I say.
it's been busy. so busy. but that's nothing new. & I'm certainly not complaining. my 3 month review is in sight & it makes me so nervous. things have been going very well but I still fear anything I may be missing that may have not been brought to my attention.
I've taken to visiting the university library twice a week in order to give myself a place to study. there isn't anything wrong with home, necessarily, but it's always been easier for me to focus in that kind of setting.
academic work:
-review imperfect tense -start paragraph assignment
freelance work:
-develop film for prints -apply for tables at summer markets [yikes] -level book press
office work:
-answer all emails -finish period end work
currently listening // Kalatea by Kyon Grey
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thank you @zzzzzestforlife for the tag! [game explanation here & picrew here]
what I look like vs. what I want to look like
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because I would love to have purple eyes and be dressed with a mini wizard hat to match my outfit!
I tag: @moonshine-mocha , @vounnasi , @megumi-fm , @halcyonem & anyone else who would like do try! ~ <3 [sorry if I'm re-tagging you ^^"]
l'odeur des livres dans la bibliothèque. entendre le café bouillonner dans la carafe. la même chose dite dans plusieurs langues - "magnifique", dis-je.
j'ai été très occupée. très occupée. mais ce n'est pas nouveau. et je ne me plains certainement pas. mon évaluation de trois mois est en vue et elle me rend très nerveuse. les choses se sont très bien passées mais je crains toujours de manquer quelque chose qui n'aurait pas été porté à mon attention.
J'ai pris l'habitude de me rendre à la bibliothèque de l'université deux fois par semaine afin de me donner un endroit où étudier. il n'y a rien de mal à être chez soi, mais il m'a toujours été plus facile de me concentrer dans ce genre d'environnement.
travail académique :
-révision de l'imparfait -commencer un travail sur un paragraphe
travail en free-lance :
-développer des films pour des tirages -candidature pour les tables des marchés d'été [aïe]. -mettre à niveau les presses à livres
travail de bureau :
-répondre à tous les courriels -finir le travail de fin de période
chanson // Kalatea par Kyon Grey
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fiction-podcast-lover · 9 months ago
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Since I used to hyperfixate on the french musical "1789 les amants de la bastille" and now am hyperfixating on Les Misérable and they have similar themes i thought i could assign a Les mis song to each Les amants de la Bastille song (expect for "sur ma peau" and "je veux le monde" nothing got the vibe or them for them) based on similar vibes and/or themes
Le cri de ma naissance - Drink with me
Je mise tous - Beggars at the feast
Au Palais Royal/Les protituées - Lovely ladies AND Paris/Look down
La nuit m'appelle - i dreamed a dream
Tomber dans ses yeux - In my life
Maniaque - Stars
La sentence - on my own
Hey ha - ABC café/red and black
La guerre pour se plaire/Le dauphin - A heart full of love
La rue nous appartient - The barriquade
A quoi tu danse ? - ABC Café/red and black (again)
Je suis un dieu/Le cauchemar - maitre thenardier
Ca ira mon amour - Do you hear the people sing
Nous ne somme - The final battle
Je vous rend mon âme - a little bit of rain
La prise de la bastille - The second attack
Fix/ les droits de l'homme - Turning
Pour la peine - Empty chairs at empty tables
Pour un nouveau monde - Little people
Fille et femmes à la fois - At the end of the day
Allez viens (c'est bientôt la fin) - epilogue
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lesmisletters-daily · 10 days ago
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M. Bamatabois’s Inactivity
Les Mis Letters reading club explores one chapter of Les Misérables every day. Join us on Discord, Substack - or share your thoughts right here on tumblr - today's tag is #lm 1.5.12
There is in all small towns, and there was at M. sur M. in particular, a class of young men who nibble away an income of fifteen hundred francs with the same air with which their prototypes devour two hundred thousand francs a year in Paris. These are beings of the great neuter species: impotent men, parasites, cyphers, who have a little land, a little folly, a little wit; who would be rustics in a drawing-room, and who think themselves gentlemen in the dram-shop; who say, “My fields, my peasants, my woods”; who hiss actresses at the theatre to prove that they are persons of taste; quarrel with the officers of the garrison to prove that they are men of war; hunt, smoke, yawn, drink, smell of tobacco, play billiards, stare at travellers as they descend from the diligence, live at the café, dine at the inn, have a dog which eats the bones under the table, and a mistress who eats the dishes on the table; who stick at a sou, exaggerate the fashions, admire tragedy, despise women, wear out their old boots, copy London through Paris, and Paris through the medium of Pont-à-Mousson, grow old as dullards, never work, serve no use, and do no great harm.
M. Félix Tholomyès, had he remained in his own province and never beheld Paris, would have been one of these men.
If they were richer, one would say, “They are dandies;” if they were poorer, one would say, “They are idlers.” They are simply men without employment. Among these unemployed there are bores, the bored, dreamers, and some knaves.
At that period a dandy was composed of a tall collar, a big cravat, a watch with trinkets, three vests of different colors, worn one on top of the other—the red and blue inside; of a short-waisted olive coat, with a codfish tail, a double row of silver buttons set close to each other and running up to the shoulder; and a pair of trousers of a lighter shade of olive, ornamented on the two seams with an indefinite, but always uneven, number of lines, varying from one to eleven—a limit which was never exceeded. Add to this, high shoes with little irons on the heels, a tall hat with a narrow brim, hair worn in a tuft, an enormous cane, and conversation set off by puns of Potier. Over all, spurs and a moustache. At that epoch moustaches indicated the bourgeois, and spurs the pedestrian.
The provincial dandy wore the longest of spurs and the fiercest of moustaches.
It was the period of the conflict of the republics of South America with the King of Spain, of Bolivar against Morillo. Narrow-brimmed hats were royalist, and were called <i>morillos</i>; liberals wore hats with wide brims, which were called <i>bolivars</i>.
Eight or ten months, then, after that which is related in the preceding pages, towards the first of January, 1823, on a snowy evening, one of these dandies, one of these unemployed, a “right thinker,” for he wore a morillo, and was, moreover, warmly enveloped in one of those large cloaks which completed the fashionable costume in cold weather, was amusing himself by tormenting a creature who was prowling about in a ball-dress, with neck uncovered and flowers in her hair, in front of the officers’ café. This dandy was smoking, for he was decidedly fashionable.
Each time that the woman passed in front of him, he bestowed on her, together with a puff from his cigar, some apostrophe which he considered witty and mirthful, such as, “How ugly you are!—Will you get out of my sight?—You have no teeth!” etc., etc. This gentleman was known as M. Bamatabois. The woman, a melancholy, decorated spectre which went and came through the snow, made him no reply, did not even glance at him, and nevertheless continued her promenade in silence, and with a sombre regularity, which brought her every five minutes within reach of this sarcasm, like the condemned soldier who returns under the rods. The small effect which he produced no doubt piqued the lounger; and taking advantage of a moment when her back was turned, he crept up behind her with the gait of a wolf, and stifling his laugh, bent down, picked up a handful of snow from the pavement, and thrust it abruptly into her back, between her bare shoulders. The woman uttered a roar, whirled round, gave a leap like a panther, and hurled herself upon the man, burying her nails in his face, with the most frightful words which could fall from the guard-room into the gutter. These insults, poured forth in a voice roughened by brandy, did, indeed, proceed in hideous wise from a mouth which lacked its two front teeth. It was Fantine.
At the noise thus produced, the officers ran out in throngs from the café, passers-by collected, and a large and merry circle, hooting and applauding, was formed around this whirlwind composed of two beings, whom there was some difficulty in recognizing as a man and a woman: the man struggling, his hat on the ground; the woman striking out with feet and fists, bareheaded, howling, minus hair and teeth, livid with wrath, horrible.
Suddenly a man of lofty stature emerged vivaciously from the crowd, seized the woman by her satin bodice, which was covered with mud, and said to her, “Follow me!”
The woman raised her head; her furious voice suddenly died away. Her eyes were glassy; she turned pale instead of livid, and she trembled with a quiver of terror. She had recognized Javert.
The dandy took advantage of the incident to make his escape.
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basilinixe · 18 days ago
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Rarepair week vdf - Jour 3: Juste une fois
Raul/Renard
En retournant à son époque d’une pression d’un bouton, Renard ne s’était pas attendu à trouver Raul dans son salon. Un Raul, égal à lui-même, avec sa large carrure appuyée sur un mur et ses longs cheveux qui lui tombaient un peu devant les yeux.
Le Visiteur n’avait absolument pas poussé de cri de fillette en voyant cette silhouette inattendue dans le labo, qu’il pensait vide avant d’arriver. Ni fait de bon en arrière sous la surprise non plus. Et Raul n’avait pas du tout eu un léger sourire amusé en voyant sa réaction.
- Désolé de vous avoir surpris, s’excusa-t-il une fois Renard remis de sa frayeur. J’avais sonné, mais il n’y avait personne, et vous m’avez donné le code de la porte dans votre lettre, alors…
Renard balaya ses inquiétudes d’un mouvement de la main, l’autre sur son torse pour essayer de calmer les battements affolés de son cœur. Raul n’avait pas l’air menaçant, et sa voix grave avait l’air sincère. Le Visiteur se racla la gorge, essayant de masquer son embarras d’avoir réagi de la sorte devant un homme qui semblait toujours composé.
- Non, non, c’est rien, vous avez eu raison. Henry est sorti, et moi j’étais en mission. Ç’aurait été con de vous faire choper par un zombie parce que vous poireautiez devant chez nous en nous attendant.
Raul acquiesça, et Renard lui fit signe de s’asseoir à la table-palette, avant de s’y installer à son tour. La table était toujours aussi miteuse, mais il espérait que l’autre homme ne s’en formalise pas.
- Que me vaut l’honneur de votre visite ? reprit le Visiteur une fois qu’ils étaient installés. Vous avez des conseils à me donner ?
Raul secoua la tête.
- Non, pas vraiment. J’ai plutôt une demande.
- Ah oui ?
Le ton de Renard resta neutre, malgré la pointe de méfiance qui émergea en lui aux mots de son invité. Il faisait confiance à Raul, mais il n’avait pas non plus complètement oublié tout ce qu’il s’était passé quelques semaines auparavant, les divers plans pour s’emparer de sa machine et se débarrasser de lui et Henry. Tout avait aussi commencé par une simple demande, celle de Dario.
Cependant, la requête de Raul fut bien plus raisonnable que tout ce qu’il avait imaginé :
- Emmenez-moi voir Sara. Vous savez où et quand elle habite, pas vrai ?
Raul le regarda dans les yeux, et Renard relâcha la respiration qu’il avait retenue, entre soupir de soulagement et pouffement.
- Ah, c’est tout ? Si ce n’est que ça…
C’est ainsi que les deux se retrouvèrent debout dans la pièce, côte à côte. Raul avait l’air de ne pas vraiment savoir mettre la main pour voyager, mais Renard coupa bien vite son hésitation, en posant une main sur son épaule.
- Prêt ?
Raul acquiesça, et quelques instants plus tard, ils atterrirent sous le soleil étincelant de 2012 dans un nuage de particules.
- Quand est-ce que je viens vous rechercher ? demanda Renard.
- Donnez-moi deux jours. Je vous attendrai ici à la même heure.
- Ça marche. Par contre, faites gaffe, les gens d’ici risquent de ne pas apprécier de vous voir vous balader avec ce type d’arsenal.
Renard désigna du menton le fusil à pompe avec lequel Raul voyageait, rangé à sa hanche et à peine dissimulé par son manteau.
- Hm.
- Je peux vous le garder le temps que vous revenez, si vous voulez. De toute façon, il n’y a pas de zombies ici.
Raul hésita visiblement pendant quelques secondes, avant de tendre son arme à Renard. Le métal était tiède quand il la prit en main.
Renard lui fit alors un signe de tête, avant de repartir.
Cependant, il n’alla pas immédiatement le rechercher à la date donnée ; il repassa d’abord par 2550 pour une pause-café bien méritée après sa mission. Après tout, il pouvait bien prendre son temps ; c’était ça l’avantage de voyager entre les époques.
Il s’installa alors dans le fauteuil défoncé une fois une tasse bien chaude à la main, et il commença à siroter sa boisson, dans ses pensées.
Le jumpscare de tout à l’heure mis à part, il ne s’était pas attendu à revoir Raul de sitôt. Bien sûr, il lui avait laissé une lettre pour l’inviter à le conseiller dans son sauvetage du monde, mais il n’avait pas pensé que Raul y prête grande attention. À vrai dire, il n’avait même pas été certain qu’il la conserverait. Comme quoi, les gens pouvaient toujours surprendre.
Mais c’était une bonne surprise. Raul était un homme bon et intelligent, et Renard était content de l’avoir de son côté. Et puis, il était d’autant plus beau quand il n’essayait pas de le tuer, ce qui était appréciable. Encore que… Si son petit sourire sincère avait son charme, l’air froid et déterminé en avait un aussi, si ce n’était que d’une façon différente.
Ce fut sur ces pensées que Renard termina son café, avant de déposer sa tasse et de repartir à la date demandée.
Raul était à l’heure au rendez-vous, mais il avait la mine sombre, pour une raison que le Visiteur ignorait.
- Vous avez besoin de plus de temps ? demanda Renard.
- Non, c’est bon. Ça servirait à rien. Allons-y.
Renard fronça les sourcils. C’était très ominous, ça, comme réponse. Cependant, il n’insista pas. Ce n’était pas dans ses habitudes de forcer les choses pour parler d’émotions.
Il tendit simplement son bras à Raul, qui posa une main sur son avant-bras, et ils retournèrent à leur époque d’origine.
Une fois au labo, Raul était silencieux. Trop silencieux. Il ne remercia pas Renard, et il ne dit rien non plus quand son arme lui fut rendue. Il n’avait jamais été très loquace, mais ce silence était différent.
Renard lui proposa un café. Raul accepta, mais sans dire un mot de plus.
Ils s’installèrent côte à côte sur l’unique canapé, boisson chaude à la main. Après plusieurs minutes de silence total, Renard finit par craquer, malgré son désamour pour les conversations émotionnelles. Il n’avait jamais vu Raul ainsi, et bien qu’il ne puisse nier la curiosité qui le traversait, il était aussi inquiet.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé ? demanda-t-il d’un ton prudent.
Raul pinça les lèvres. Il détourna les yeux un instant, puis son regard revint vers Renard et il lâcha :
- J’étais parti pour demander à Sara de revenir avec nous en 2550. Elle a dit non.
- Oh.
Renard ne savait pas vraiment quoi dire. Lui-même n’avait jamais été très fan du reste de la fratrie Lombardi, mais il savait que Raul était vraiment très attaché à ses adelphes.
- Je suis désolé ? reprit-il d’un ton hésitant.
Raul soupira.
- Je suppose que c’est pas possible de me donner une machine pour aller la voir plus souvent ?
Renard fit la grimace.
- Désolé, mais vous supposez bien. Vous êtes un type bien, Raul, et j’aimerais bien vous aider, mais ça, ça ne sera pas possible.
À sa réponse, Raul garda le silence un moment. Renard finit même par penser qu’il allait partir, mais il finit par demander :
- Vous avez une famille ?
Renard fut complètement pris au dépourvu par sa question. La Meute, il n’y avait plus pensé depuis des années. Ou du moins, il n’avait plus voulu y penser.
Il voulut changer de sujet, faire une blague pourrie, tout sauf en parler. Mais les yeux sérieux de Raul posés sur le coupèrent dans son élan. Il inspira, et il finit par dire :
- J’en ai eu une, oui. Une grande. Mais je ne suis pas comme vous, Raul. Moi je l'ai abandonnée.
C’était le plus proche de la vérité qu’il pouvait lui confier.
Raul eut l’air surpris de sa réponse, et Renard eut un petit rire qui ne moquait que lui-même.
- Eh oui, poursuivit-il, désolé de briser l’image que vous aviez de moi.
Il tourna ensuite la tête, cherchant du regard quelque chose pour s’occuper les mains. Il ne voulait pas voir l’inévitable déception s’afficher sur le visage de son invité.
Cependant, ce que Raul répondit était à mille lieues de ce à quoi il s’attendait :
- C’est pas facile la famille, hein ?
Il parlait de sa situation, bien sûr, mais aussi de celle de Renard, c’était évident. Et si son ton avait été triste, la douceur et la compréhension qui s’y étaient glissées désarçonnèrent complètement le Visiteur.
Il ouvrit la bouche, puis la referma, ne sachant que dire. Ensuite, il finit par se retourner vers Raul et lui dire :
- Vous êtes un mec bien, vous savez ? Je suis sûr que Sara va finir par changer d’avis.
Raul lui sourit, pas sûr d’y croire, mais touché par l’intention derrière ses paroles. Renard choisit alors ce moment pour effleurer sa main de la sienne. Puis, sentant qu’il ne s’écartait pas, il posa directement sa paume contre sa peau. Le faisait-il pour réconforter Raul, ou pour se réconforter lui-même ? Il n’en était pas certain lui-même. Simplement, il savait qu’ils avaient besoin d’un contact humain.
Raul regarda leurs mains, avant de relever les yeux vers Renard d’un air interrogatif. Du coin de l’œil, Renard vit son regard s’attarder sur ses lèvres un moment.
Il n’avait pas pensé à ça, en prenant la main. Son action ne restait d’ailleurs que très peu préméditée. Mais Renard n’était pas contre. Au contraire. Alors, il se tourna vers son voisin et, en faisant attention à ne pas renverser leurs tasses de café respectives, il l’embrassa.
Raul ne fut pas surpris par son initiative. Il ne fit que fermer les yeux en émettant un petit soupir par le nez, avant de répondre à son baiser.
Leurs gestes étaient lents et délibérés. C’était un moment pour savourer le présent, les sensations du corps, et oublier de penser. Bien vite, Raul s’occupa de poser leurs tasses sur la table basse, et Renard profita de l’occasion pour s’installer sur ses genoux dès que la place fut libre.
C’était agréable d’embrasser Raul. Sa barbe lui grattait les joues, tandis que ses longs cheveux lui chatouillaient le visage. Ses mains quant à elles, grandes et chaudes, étaient passées sous son manteau, mais restaient sagement au-dessus de son t-shirt. C’était aussi quelque chose que Renard appréciait chez lui : bien qu’il était capable de le brusquer, de le casser en deux presque d’un geste, il faisait preuve d’une grande douceur.
Les mains de Renard aussi se firent un peu baladeuses. Elles se glissèrent d’abord dans les cheveux en face pour rapprocher leurs baisers, qui se faisaient plus intenses, puis elles caressèrent le torse musclé qui s’offrait à lui sous toutes ses couches de vêtements. La cartouchière qui y était attachée clinqua sous ses mouvements.
Ils étaient en bonne voie pour complètement oublier leur réalité l’espace d’un instant, sur ce canapé, quand la sonnette retentit dans le laboratoire, suivie d’une voix bien connue :
- Raul, t’es toujours là ? demanda Dario. Ça va faire une heure que je t’attends !
Renard voulut l’ignorer et continuer sur leur lancée, mais Raul l’écarta doucement. Ses lèvres étaient rouges et brillaient de salive.
- Désolé, Dario m’attend. La famille, vous comprenez ?
Puis, il souleva Renard et le redéposa sur la place à côté de lui comme s’il ne pesait rien, avant de se lever et de remettre ses vêtements bien en place.
Renard, pas encore tout à fait sorti des méandres dans lesquels il s’était enfoncé, ne fit que le regarder faire, puis dire :
- À une prochaine fois, peut-être.
Renard le salua alors bêtement, puis le regarda partir.
Le bruit de la lourde porte qui se résonna dans le labo, et le Visiteur se passa une main sur le visage pour reprendre ses esprits et se redressa. Raul ne perdait pas le nord, lui. Et sa loyauté était sans faille. C’était peut-être ça aussi, qui lui plaisait chez lui.
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camisoledadparis · 3 months ago
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saga: Soumission & Domination 350
Florian contrat (suite) + mon petit beau frère
Je vois apparaitre Florian sur le coup de midi. Il a la tête dans le cul, même si ses cheveux mouillés me disent qu'il est passé sous la douche. Il a juste enfilé un short de gym pour nous rejoindre.
Il se hausse sur la pointe des pieds pour nous faire un bisou à chacun. Enfin à PH Ludovic et moi. Les deux jeunes, eux, sont encore au lit.
Je lui ébouriffe les cheveux, il est trop mignon mal réveillé. Il s'écarte trop infantilisé ! Je lui sers un café. Il me remercie et quand je lui demande comment ça s'est passé, il me dit que ça devait convenir vu qu'il s'était fait déchiré ses vêtements mais que le type lui avait tous remplacé en plusieurs exemplaires.
Il court, on le voit disparaitre puis revenir avec une sacoche en cuir noire. Il en tire des vêtements de sport. Il est tout excité que le mec ait fait ça.
Moi, de mon côté, je n'avais pas pensé à ça quand le client m'avait demandé les dimensions de mon escort. J'attrape la sacoche et fouille dedans. Je sors les dernières pièces et tombe sur une enveloppe. Je la tends à Florian qui se demande ce qu'il y a dedans. Quand il voit les billets, il me la rend directe en me disant " tient ce doit être le règlement ". Je sors les billets les compte et les lui mets dans la main.
Il ne comprend pas jusqu'à ce que Ludovic lui explique que ce n'est pas le prix de la prestation mais la prime pour " bonne conduite ". Et ça, c'est tout pour lui.
Il recompte et me les tends à nouveau en me disant que c'est un début de remboursement pour ce que je lui ai acheté.
Bien sûr, j'éclate de rire et lui dit que ça déjà été remboursé par 10 avec sa première prestation. J'en profite pour lui glisser le chiffre de son premier salaire. Il en tombe sur le canapé. Il est troublé le petit d'autant plus que PH lui dit que jusqu'à présent c'est lui qui détient le record. Il traduit ça en mois de salaire de ses deux parents et nous dit que ce n'est pas possible, c'est plusieurs années même ! Ludovic l'assure que c'est vrai même si ça le fait chier qu'il se soit, lui, fait détrôner par lui, le dernier petit nouveau.
Il me demande ce qu'il doit en faire. Là je lui explique ce qu'il avait survolé quand il avait signé son contrat. Qu'il dispose maintenant d'un compte en banque avec conseils de placement pour faire fructifier ses nouveaux revenus. Il pourra, s'il le veut, y déposer aussi ses primes mais que je lui conseille plutôt de les garder en liquide pour la vie de tous les jours. Ça évite les questions en cas de contrôle fiscal.
Il a encore plein de billets dans les yeux alors que nous passons à table. Les deux retardataires nous rejoignent. Ils ont eu la décence de mettre un shorty mais ça ne cache pas leurs sexes mi bandés. Ça continue à être très chaud entre eux. Les 3/4 du temps ils se regardent dans le blanc des yeux. Même Florian ça le fait rire. Ils mangent comme 4 et Florian les charrie que c'était pas à dormir qu'ils avaient dû passer l'heure précédente.
João le prend comme la plaisanterie que c'est. Il se penche et roule un patin à Romain. Bonne humeur générale ! Encore plus quand le dessert arrive, un baba au rhum !
Au café, ça ne manque pas, Florian est sommé par Romain d'essayer devant nous les différentes tenues qu'il a reçues la veille. C'est la première fois que moi je le vois en grande tenue. Il est encore plus bandant, la réaction de mon client ne m'étonne plus. Romain est moitié jaloux de ce que Florian a reçu. Je lui fais remarquer qu'avec ce qu'il a sur son compte, il peut s'acheter les mêmes choses.
A la fin de l'essayage on est tous en train de bander. Comme on est pas du style à se freiner, ça part en sucette (au figuré mais aussi au propre).         
Vu nos estomacs, les gorges profondes ne sont pas de mise mais cela n'empêche pas que nos pipes soient délicieuses. On travaille plus avec la langue à agacer toutes les surfaces des glands, pointant pour essayer même d'élargir le petit trou. Et bien sûr pas de limite de l'autre bout de notre tube digestif !
Nos deux gymnastes sont sollicités plus que raisonnablement mais ils se prêtent au jeu et nous passons tous au plus profond d'eux deux.
Quand ils se mettent sur le dos et que leurs mains poussent leurs jambes en grand écart, c'est trop fun de les enculer à ce moment-là.
Vers 16h arrive mon petit beau-frère et Max. Exceptionnellement ils ne vont pas passer le WE à la campagne mais avec nous, les parents d'Enguerrand sont partis en WE chez le frère de monsieur et du coup ils nous les ont confiés.
Ils arrivent alors que nous remettons nos shortys. Ça sent le sperme et ils ne se gênent pas pour nous en faire la remarque. Florian leur explique qu'on avait juste fêté un peu son premier contrat.
Max et Enguerrand me demandent alors quand je les mets dans le circuit. Ils ne sont pas aussi souples que mes deux dernières recrues mais ils sont volontaires.
Ludovic me coupe l'herbe sous le pied en leur répondant qu'il n'était pas question qu'ils s'y mettent aussi tôt.
Coup de coude d'Enguerrand dans les côtes de Max accompagné d'un " t'as vu on aura droit plus tard ".
Nouvelle récrimination de Ludovic qui dit que ce n'était pas ce qu'il avait voulu dire !
Moi, j'argumente sur le fait qu'ils n'ont pas grand-chose à apporter à un client qui cherche un escort capable de le mettre en valeur dans une réception.
Ricanement de Max qui nous dit que ce n'est pas toujours pour sa conversation que mes clients demandent un escort mais surtout pour se mettre un jeune mec dans son lit.
Là, je ne peux pas le contredire ! Surtout quand c'est un nouveau, il passe ses premières prestations directement dans les lits de ces messieurs, la case " représentation en public " n'est pas activée avant un bon moment.
C'est évident que maintenant qu'il n'y a plus de barrières entre ma famille + mes amis et mon équipe de professionnels, les infos circulent !
En attendant ces deux petits cons me font promettre que des qu'ils pourront, je leur trouve des prestations.
Je leur demande comment leur amant/flic prendra la nouvelle. Max rit et me dit qu'il fera avec comme mes mecs font avec moi.
Non mais il se prend pour qui ce petit con. Je n'ai pas besoin de réagir, PH et Ludovic lui prennent chacun une oreille et la tire vers le haut. Sur la pointe des pieds, Max cri pardon !
Enguerrand, pas très charitable, est mort de rire à côté. Ils sont contents que les jeunes soient là. Ils sont plus proches d'eux en âge et en mentalité aussi.
Ils passent la fin d'après-midi entre la piscine et les installations de sport dans la serre. De mon côté, après avoir bossé un peu mes cours, je me suis plongé dans les comptes de ma société. J'ai reçus ceux de Barcelone et même si c'est mon cabinet comptable qui va faire la consolidation, je me penche dessus.
Ernesto fait des merveilles. Son CA a augmenté l'année passée de 100% tout comme sa rentabilité. Je sais que le contexte est plus dur en Espagne et je pense qu'il doit pouvoir en lâcher plus à ses escorts. Qu'ils profitent de cet épisode de leur vie pour se faire un bon " trésor de guerre ". Il a maintenant 16 escorts hommes pour hommes dans son équipe. Des étudiant comme en France et là-bas c'est encore plus important. Avec les problèmes économiques, ceux qui émargent à notre société seraient chômeurs faute d'argent pour poursuivre leurs études.
J'appelle sur le champ Ernesto et nous discutons des pourcentages restitués. Je rappelle la philosophie de ma société et il admet qu'on peut effectivement leur en laisser un peu plus et nous fixons pour chacun la prime qu'ils vont recevoir. Ça ne me dérange pas de payer des impôts mais autant que mes employés soient les premier bénéficiaires de leur travail.
Je rejoins les autres en fin d'après-midi. J'ai enfilé un maillot Aussiebum et aligne les longueurs dans la piscine de la serre. Avec ses 25m de long c'est plus agréable que les petits bassins même avec la nage à contrecourant. Quand je sors de mon Km 4 nages, je rejoins les petits qui sont en train de regarder où je pourrais implanter les agrès de gymnastique. Les barres parallèles, c'est pas trop dur, elle ne prennent pas beaucoup plus que leur emprise au sol. Pour les anneaux c'est plus problématique d'autant plus qu'il n'est pas possible de les accrocher à la structure de la serre.
Je leur dit de laisser tomber je demanderais à Second mon maçon préféré de trouver une solution. Comme ils sont impatients, j'appelle ce dernier et lui dit de nous rejoindre avec Julien (son mec) pour diner.
Vers 20h ils arrivent. Embrassades, ça va faire un petit moment qu'on ne s'est vu et mes trois nouveaux escorts ne les connaissent pas encore.
Ils ne les laissent pas indifférents vu leur gueules et leur gabarits. A l'apéro, on discute du problème d'implantation des anneaux. Il s'avère que l'emprise serait minimale si nous les placions perpendiculaires au mur du blockhaus quitte à déplacer quelques postes de muscu. Sur internet on trouve la potence qu'il nous faut chez GYMNOVA.
Le diner est parfait et Julien, traiteur professionnel, félicite nos hommes de service.
Au café, ce n'est pas mes escorts, qui se " tiennent " malgré l'envie que je vois dans leurs yeux, mais les jeunes qui attaquent nos invités. Enguerrand entreprend Second alors que Max s'occupe de Julien.
Vu comme ça part, j'appelle la mère de Julien pour lui demander si elle pouvait faire la mise en place et l'ouverture du magasin le lendemain matin. Elle me connait et accepte aussitôt, d'autant plus que depuis quelques mois, Julien est secondé par un nouvel apprenti.
Je fais part de mon coup de fil aux intéressés et ajoute à julien qu'il nous avait caché qu'il avait un petit nouveau !
Second dit à son mec que maintenant que nous étions au courant, il pouvait nous montrer l'animal. Il sort son smartphone et nous montre le jeune homme pris au travail. Julien est surpris qu'il l'ait pris en photo et l'engueule à moitié.
J'attrape le smartphone et mate les photos, les autres se pressent contre moi pour les voir en même temps.
Je fais mes remarques en même temps qu'elles défilent. De tête il est mignon et il semble épargné par l'acné. Une prise de vue à côté de son chef (Julien) montre qu'il est déjà assez grand et large d'épaule pour son âge.
Julien a beau se défendre qu'il ne l'a sélectionné que par rapport à sa passion du métier, personne ne le croit, surtout à la vue de la dernière photo qui nous le montre torse nu en train de se changer. Il ajoute qu'il l'a récupéré en deuxième année, après désaccord avec son premier patron.
Je demande à Second si cela lui rappelle ses débuts professionnels (il était apprenti de Maçon et ils nous avaient construit la piscine de la campagne).
Il me dit un peu, car jusqu'à présent ni lui ni Julien n'avaient essayé de le mettre dans leur lit. Il se tourne vers Julien et lui demande s'il l'avait testé question sexe lors de sa sélection. Julien se récrie que bien sûr que non ! Second continue en nous avouant (enfin aux autres) que lui il avait fait une pipe à Maçon même que c'était sa première et que ça lui avait bien plu.
C'est Enguerrand qui dit tout fort ce que tout le monde pense : " c'est dommage vu comme il est prometteur". Je vois dans ses yeux et ceux de Max briller une lueur de défi. Il va falloir les surveiller ces deux-là. La boutique de Julien n'est pas assez loin pour les retenir. En plus le lycée professionnel est en ville !
Ça a excité tous les participants et la table basse dégagée, les vêtements volent et quand Julien et Second sont nus à leur tour, ils sont admirés sincèrement par nos gymnastes qui trouvent leurs musculatures très équilibrées surtout leurs cuisses. Le fait qu'ils soient eux aussi épilés et tondus (pour le sexe) ajoute à çà.
Leurs deux bites épaisses participent aussi à l'engouement qu'ils suscitent. La partouse commence gentiment par des échanges de pipes et de batailles de langues. Je me réserve le droit d'être le premier à défoncer la rondelle de Second en souvenir du bon vieux temps. Après tout c'est moi qui lui ai montré comment faire une gorge profonde ! Non ?
Elle est toujours aussi bonne même si ce qui l'entoure s'est fortement développé. Et les passages répétés de la bite de Julien (19x6) ne l'ont pas distendue pour autant. J'y suis toujours autant serré que la première fois où je me suis aventuré en lui. Je le cède à PH avant de rejoindre Florian. Romain est entre les bras de Julien qui se perd dans son trou alors que lui-même subit les assauts de João. Au passage je note que les deux frères se partagent le petit Max. je tends l'oreille et je crois bien qu'Enguerrand conseille son frère sur la façon de donner du plaisir à son mec. Et d'après ce que j'entends il les suit. Max laisse échapper des gémissements de plaisir. C'était avant de se faire boucher la gorge par le gland de l'autre frère.
Je tire Florian à moi et nous entamons notre échange par un bon 69. Si sa bite ne me gratte pas la gorge très profondément elle m'écarte méchamment les mâchoires ! De mon côté c'est sans précautions particulières que je lui enfonce mes 20cm. Sa maitrise respiratoire est parfaite et jamais il ne s'étouffe.
C'est l'avantage des sportifs, habitués à maitriser leur respiration en fonction de leurs mouvements, ils choppent plus facilement que les autres la technique pour faire ce type de prestation.
La mâchoire douloureuse, je pousse la tête en avant et trouve sa rondelle. Elle s'est bien resserrée depuis notre dernier rapport en début d'après-midi. Je salive pour détendre ce muscle particulier et il semble apprécier cette attention. Son sphincter se détend et je peux entrer un bon cm de langue dedans.
Vite une kpote et je pousse mon gland dans son trou. Il est à 4 pattes. C'est dans cette position que la largeur de son dos est le plus impressionnante. Je me faufile jusqu'au fond, et quand mes couilles collent les siennes, je lui tire la tête en arrière pour une bonne bataille de langues.
Quand je ralenti le rythme, il bascule le bassin pour ne louper aucun de mes cm. On se fait plaisir l'un l'autre et c'est finalement ce que tout un chacun cherche quand il baise !
Jardinier
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mrsines · 3 months ago
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Always And Forever
chapitre 11 —> La crypte
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C'est le matin, une douce lumière traverse les rideaux de la cuisine, illuminant légèrement l'espace. Rosalia, appuyée contre le comptoir, tient une tasse de café fumant entre ses mains, son regard perdu dans la contemplation de l'extérieur. L'atmosphère est calme, presque paisible, un contraste frappant avec les événements récents.
Billy entre doucement, ses pas légers trahissant un mélange de timidité et de familiarité. Il remarque immédiatement l'air pensif de Rosalia.
— "Bonjour, tante Rosalia," dit-il doucement, un sourire espiègle se dessinant sur ses lèvres.
Rosalia tourne la tête vers lui, un sourcil arqué.
— "Tante ? Depuis quand je suis ta tante ?" demande-t-elle, amusée.
Billy hausse les épaules avec un petit rire.
— "Techniquement, vu ma mère et vous... ça compte, non ? Enfin, je crois."
Rosalia soupire avec un léger sourire en secouant la tête.
Billy s'assoit à la table, posant son menton sur ses mains, un éclat curieux dans les yeux.
— "Tu réfléchissais à quoi ? On dirait que t'as mille pensées dans la tête."
Rosalia prend une gorgée de café avant de répondre :
— "À tout, et à rien... Agatha, Emma, cette créature dans la forêt, cette fichue malédiction. Ça fait beaucoup à digérer."
Billy hoche la tête, comprenant.
— "Tu sais, peu importe ce qui se passe, je crois en toi. Et si tu veux mon avis, Agatha tient vraiment à toi. C'est évident, même si elle n'est pas douée pour le montrer correctement."
Rosalia lui lance un regard curieux.
— "Et toi, tu es doué pour les conseils sentimentaux maintenant ?"
Billy rit doucement.
— "Disons que j'ai appris à observer. Et puis... tu fais partie de ma famille. Alors je veux que tu sois heureuse."
Un bref silence s'installe, confortable, alors que Rosalia pose sa tasse sur le comptoir et vient ébouriffer doucement les cheveux de Billy.
— "Merci, Billy. T'es un bon gamin, tu sais ?"
— "C'est parce que j'ai des bons modèles," répond-il avec un sourire sincère.
༺♡༻
Dans le salon, l'atmosphère était déjà tendue. Agatha et Emma se tenaient face à face, leurs regards lançant des éclairs.
— "Tu ne fais que causer des problèmes, Harkness," lança Emma avec un sourire narquois. "Tu es incapable de laisser Rosalia tranquille, pas vrai ? Toujours en train de tourner autour d'elle comme un vautour."
Agatha croisa les bras, un sourire sarcastique aux lèvres.
— "Oh, pardonne-moi, Emma. Je ne savais pas que harceler Rosalia était ton privilège exclusif. Mais regarde-toi, toujours aussi pathétique et jalouse."
Emma s'approcha, réduisant encore la distance entre elles.
— "Et toi, toujours aussi arrogante. Peut-être que Rosalia finirait par s'ennuyer de toi si tu avais un peu moins de répartie et un peu plus de substance."
Agatha répondit sans hésiter :
— "Et toi, peut-être que Rosalia aurait encore envie de te regarder si tu n'étais pas aussi désespérée."
Les tensions montaient de plus en plus, et il était clair que l'une des deux allait perdre son sang-froid. C'est à ce moment-là que Malia entra dans la pièce.
Elle observa les deux femmes quelques secondes, les bras croisés, avant de lever les yeux au ciel.
— "Sérieusement ? Vous êtes censées être des adultes, pas des adolescentes qui se battent pour la dernière place au bal de promo," dit-elle en soufflant bruyamment.
Agatha tourna la tête vers Malia, une expression indignée sur le visage.
— "Elle a commencé," répondit-elle d'un ton presque enfantin.
Emma leva les yeux au ciel, exaspérée.
— "Oh, pour l'amour du ciel, c'est toi qui m'as provoquée en premier."
Malia leva une main pour les interrompre.
— "Stop ! Pas d'excuses, pas d'accusations. On a des choses bien plus importantes à gérer que vos querelles. Alors si vous ne pouvez pas vous supporter, faites-le au moins en silence."
Les deux femmes se regardèrent, comme des enfants prises en faute. Agatha bougonna quelque chose d'incompréhensible avant de s'éloigner un peu. Emma haussa les épaules, un sourire narquois sur les lèvres, mais s'abstint de répliquer.
Malia secoua la tête, visiblement agacée mais soulagée d'avoir apaisé la situation, au moins temporairement.
— "Merci," souffla-t-elle, plus pour elle-même que pour les deux autres, avant de quitter la pièce.
༺♡༻
Le groupe avançait dans la forêt dense, les pas résonnant doucement sur les feuilles mortes. La tension était palpable, et chacun semblait perdu dans ses pensées. Lilia marchait aux côtés de Rosalia, remarquant rapidement que cette dernière était inhabituellement silencieuse.
— "Rosalia, ça va ?" demanda doucement Lilia, son regard inquiet se posant sur elle.
Rosalia hésita, mais finit par soupirer.
— "Pas vraiment... Je... Je me sens responsable," avoua-t-elle à voix basse, fixant le sol.
— "Responsable de quoi ?" insista Lilia, sincèrement préoccupée.
Rosalia leva les yeux vers elle, le poids de sa culpabilité visible dans son regard.
— "De la mort de Nicki," murmura-t-elle. "J'étais là ce jour-là, et je n'ai pas pu le sauver... Je n'ai jamais eu le courage d'en parler à Agatha. Je me dis qu'elle me détesterait si elle savait."
Lilia posa une main rassurante sur l'épaule de Rosalia, ralentissant légèrement le pas pour lui permettre de parler.
— "Rosalia, ce n'était pas ta faute. Parfois, on ne peut pas sauver tout le monde, peu importe à quel point on le voudrait."
— "Tu ne comprends pas," insista Rosalia, sa voix tremblante. "Je me dis que si j'avais agi plus vite, ou différemment, peut-être que les choses auraient été différentes. Peut-être qu'il serait encore là."
Lilia serra doucement l'épaule de Rosalia, un mélange de compassion et de fermeté dans son ton.
— "Tu ne peux pas porter ce poids seule, Bambina. Et tu ne devrais pas le cacher à Agatha. Elle a le droit de savoir, et je suis sûre qu'elle ne te blâmerait pas. Elle t'aime, Rosalia, et elle comprendrait."
Rosalia baissa la tête, émue par les mots de Lilia, mais toujours hantée par ses propres pensées.
— "Je ne sais pas si j'ai la force de lui dire..."
— "Tu l'as," affirma Lilia avec assurance. "Et quand tu seras prête, je serai là pour te soutenir, d'accord ?"
Rosalia hocha doucement la tête, reconnaissante pour la présence de Lilia. Les deux femmes continuèrent à marcher en silence, l'air entre elles chargé d'un mélange de douleur et d'espoir. Derrière elles, Agatha observait de loin, devinant qu'une conversation importante avait eu lieu, mais respectant l'espace de Rosalia, pour l'instant. Derrière quelques arbres, Emma marchait silencieusement. Elle avait ralenti pour ne pas se faire remarquer et était désormais assez proche pour entendre la conversation entre Rosalia et Lilia. Lorsqu'elle entendit Rosalia avouer qu'elle se sentait responsable de la mort de Nicki et qu'elle ne l'avait jamais dit à Agatha, un sourire en coin apparut sur le visage d'Emma.
Elle murmura pour elle-même :
« Intéressant... très intéressant. »
Emma accéléra légèrement le pas, rattrapant le groupe avec une nonchalance feinte. Elle s'approcha d'Agatha, comme si de rien n'était, et lança doucement :
« Alors, Harkness, qu'est-ce que ça fait d'être tenue dans l'ignorance par celle que tu aimes ? »
Agatha se figea et se tourna lentement vers Emma, son regard sombre.
« Qu'est-ce que tu veux dire ? » demanda-t-elle d'une voix froide.
Emma haussa les épaules, faussement innocente.
« Oh, rien... Je réfléchissais juste à quel point il doit être difficile de faire confiance à quelqu'un qui cache un secret aussi lourd. »
Agatha fronça les sourcils, cherchant à lire entre les lignes. Mais avant qu'elle ne puisse répondre, Malia, qui suivait tout près, intervint brusquement :
« Sérieusement, vous deux, vous pourriez arrêter vos piques incessantes ? C'est épuisant. »
Emma haussa un sourcil, amusée, tandis qu'Agatha serra la mâchoire, clairement agacée. Mais Malia ne s'arrêta pas là.
« On a des choses bien plus importantes à gérer que vos querelles idiotes. Alors, si vous pouviez mettre votre ego de côté pour cinq minutes, ce serait génial. »
Agatha détourna le regard, son esprit désormais troublé par les paroles d'Emma. Rosalia, à l'avant avec Lilia, semblait absorbée dans ses pensées, ignorant la tension qui montait dans le groupe.
Emma, profitant de la tension ambiante, s'approcha doucement de Rosalia, qui marchait légèrement en retrait avec Lilia. Son visage affichait une expression douce et attentive, presque trop parfaite pour être sincère.
« Rosalia, » commença Emma d'une voix apaisante, interrompant la conversation entre elle et Lilia.
Rosalia leva les yeux, visiblement surprise de la voir. Lilia fronça légèrement les sourcils mais resta silencieuse.
« J'ai entendu... un peu de votre conversation avec Lilia plus tôt, » admit Emma en ajustant une mèche de ses cheveux derrière son oreille.
Rosalia tressaillit légèrement, mal à l'aise.
« Écouter les conversations des autres, ce n'est pas très correct, Emma. »
Emma leva les mains, jouant l'innocence.
« Ce n'était pas intentionnel, je te le promets. Mais... je veux juste que tu saches que tu n'as pas à porter ça seule. »
Rosalia détourna les yeux, son regard fixé sur le sentier devant elle.
« Ce n'est pas quelque chose dont je veux parler, surtout avec toi. »
Mais Emma, persévérante, posa doucement une main sur le bras de Rosalia, la forçant à s'arrêter et à la regarder.
« Rosalia, écoute-moi. Je sais ce que c'est que de vivre avec des regrets, des choses que tu aurais aimé faire différemment. Je sais à quel point ça peut te ronger. »
Rosalia resta silencieuse, mais Emma sentit qu'elle l'avait atteinte. Elle se rapprocha un peu plus, plongeant son regard dans celui de Rosalia.
« Tu n'es pas seule. Je suis là. Peu importe ce que tu as fait ou ce que tu ressens, je serai là pour t'aider à porter ce poids. »
Lilia, qui observait la scène, croisa les bras et regarda Emma avec méfiance.
« Et pourquoi est-ce que tu fais tout ça, Emma ? Tu joues les saintes maintenant ? » demanda-t-elle, son ton sec.
Emma ignora délibérément la pique de Lilia, gardant son attention sur Rosalia.
« Parce que je tiens à elle , » répondit-elle, avec une sincérité troublante.
Rosalia soupira, visiblement tiraillée.
« Merci, Emma... Mais je ne sais pas si je peux... te faire confiance à ce point. Pas après tout ce qui s'est passé entre nous. »
Emma fit un pas en arrière, une douleur feinte passant sur son visage.
« Je comprends. Mais sache que je suis là, si jamais tu changes d'avis. »
Elle s'éloigna légèrement, jetant un dernier regard à Rosalia avant de rejoindre le reste du groupe. Lilia s'approcha de Rosalia, posant une main rassurante sur son épaule.
« Fais attention avec elle, Bambina, » murmura-t-elle doucement.
Rosalia acquiesça, mais son esprit était déjà perdu dans un tourbillon de souvenirs et de doutes.
« Tu sais, » commença Emma en regardant droit devant elle, « parfois, tout ce qu'il faut, c'est quelqu'un pour te rappeler que tu n'es pas seule. »
Rosalia tourna la tête vers elle, légèrement méfiante, mais Emma souriait doucement, son expression presque désarmante.
« Tu fais vraiment tout ça pour m'aider ? Ou il y a une autre raison, Emma ? » demanda Rosalia, cherchant à tester les intentions de son ex.
Emma posa une main légère sur le bras de Rosalia, son contact à la fois familier et troublant.
« Je ne vais pas te mentir, Rosalia. Une part de moi espère que peut-être... avec tout ce qui se passe, on pourrait retrouver quelque chose. Une connexion, un lien. Je ne peux pas oublier ce qu'on a vécu. »
Rosalia resta silencieuse, son regard plongé dans celui d'Emma. Il y avait une sincérité dans ses yeux, mais aussi une intensité qui la mettait légèrement mal à l'aise.
Emma fit un pas de plus, ses doigts effleurant doucement le long de l'avant-bras de Rosalia, comme si elle testait ses limites. Elle baissa légèrement la voix, son ton devenant presque intime.
« Je sais que tu ressens encore quelque chose... Ça se voit dans la façon dont tu me regardes. »
Rosalia ouvrit la bouche pour répondre, mais Emma se pencha doucement, son souffle chaud effleurant la joue de Rosalia.
« Ose me dire que je me trompe, » murmura Emma, sa voix à la fois un défi et une invitation.
Le moment était chargé d'électricité. Rosalia sentait son cœur battre plus vite, son esprit tiraillé entre le passé qu'Emma évoquait et le présent qu'elle partageait avec Agatha. Emma s'approcha encore, leurs visages si proches que leurs nez se frôlaient presque et les lèvre de Emma se posèrent sur celle de Rosalia dans un doux baiser. 
Rosalia recula légèrement, mettant une main sur le torse d'Emma pour créer une distance.
« Emma... Je... » Elle chercha ses mots, visiblement troublée.
Emma esquissa un sourire tendre, mais légèrement provocateur.
« Tu n'as pas besoin de dire quoi que ce soit, Rosa. Je suis patiente. »
Puis elle recula légèrement, laissant Rosalia respirer, mais son regard restait chargé de promesses non dites. Emma, voyant que Rosalia hésitait, profita de ce moment pour réduire une fois de plus la distance entre elles. Elle posa délicatement une main sur la joue de Rosalia, son regard intensément fixé sur le sien.
« Tu te rappelles quand on était comme ça, toi et moi ? » murmura-t-elle doucement, son ton empreint de nostalgie. « Ces moments où tout semblait si simple ? »
Avant que Rosalia n'ait le temps de répondre, Emma se pencha et l'embrassa doucement, un contact bref mais chargé d'émotions et de souvenirs. Rosalia resta figée un instant, son cœur battant à tout rompre, avant de poser fermement ses mains sur les épaules d'Emma et de la repousser.
« Emma, non ! » dit-elle d'une voix forte, reculant pour mettre une distance nette entre elles.
Emma la regarda, surprise mais pas entièrement décontenancée, un sourire désolé apparaissant sur son visage.
« Je suis désolée, Rosalia... Mais je ne pouvais pas m'en empêcher. »
Rosalia, encore troublée par le baiser, passa une main nerveuse dans ses cheveux.
« Ce n'est pas juste, Emma. Tu ne peux pas juste revenir dans ma vie et... et essayer de tout compliquer. Il y a quelqu'un d'autre maintenant. »
Emma croisa les bras, une lueur d'ironie dans son regard.
« Ah oui, Agatha ? » Elle laissa échapper un petit rire. « Tu penses qu'elle est capable de te donner ce dont tu as besoin ? Vraiment ? »
Rosalia, cette fois, répondit sans hésitation.
« Elle l'est. »
Emma fixa Rosalia pendant un long moment, avant de finalement détourner les yeux, feignant un sourire.
« Très bien, si c'est ce que tu veux... Mais je ne peux pas promettre que je ne continuerai pas à essayer. »
Sans attendre de réponse, Emma s'éloigna, laissant Rosalia seule avec ses pensées troublées et une boule au ventre.
༺♡༻
Le groupe arriva enfin à la crypte, un vieux bâtiment en ruines enfoui sous des siècles d'histoire et de magie ancienne. L'atmosphère était lourde, presque palpable, comme si les pierres elles-mêmes gardaient des secrets bien enfouis. Les rayons du soleil s'étaient estompés, laissant place à une brume mystérieuse qui flottait au-dessus du sol.
Rosalia marchait en tête, son esprit tourmenté par ce qu'elle avait vu et ressenti avec Emma. Le baiser, bien qu'interrompu, hantait encore ses pensées. Mais ce qui la perturbait encore plus, c'était l'ombre froide d'Agatha qui la suivait à une certaine distance. Elle pouvait sentir le regard intense de sa partenaire, lourd de jugement, mais aussi de ressentiment.
Rosalia s'arrêta brusquement, ne pouvant plus ignorer la tension. Elle se tourna vers Agatha, qui marchait silencieusement, les yeux braqués sur la crypte.
« Agatha... » Rosalia commença, mais sa voix se perdit dans l'écho des pierres antiques. Agatha tourna lentement la tête, ses yeux glacés fixant Rosalia sans émotion.
« Quoi ? » répliqua Agatha d'un ton sec.
Rosalia fronça les sourcils, son cœur battant un peu plus vite. « Tu es en colère contre moi, n'est-ce pas ? »
Agatha haussait une épaule, ne semblant pas vouloir s'étendre sur le sujet. « Qu'est-ce qui te fait croire ça ? » Elle s'avança, marchant d'un pas plus rapide, et Rosalia eut l'impression qu'elle cherchait à éviter la confrontation.
Mais Rosalia ne se laissa pas faire. Elle s'arrêta de nouveau et saisit fermement le bras d'Agatha, l'obligeant à la regarder dans les yeux. « Je sais ce que tu as vu, Agatha. Ce n'était rien, je t'assure. »
Le regard d'Agatha se durcit, ses lèvres se pinçant en une fine ligne. « Rien, hein ? » Elle la fixa un instant, puis se détourna, faisant un pas en avant comme si le sujet était clos. « Tu as fait ce que tu voulais. »
Rosalia ressentit un pincement au cœur en entendant ces mots. Elle n'avait pas l'intention de cacher quoi que ce soit, mais elle n'avait pas non plus prévu que les choses se passeraient ainsi avec Emma. La douleur de cette situation se lisait clairement sur son visage, mais Agatha ne semblait pas prête à l'écouter.
Le groupe se rapprochait de l'entrée de la crypte, mais Rosalia hésita encore un instant. Elle ne voulait pas entrer dans ce lieu sombre et ancien sans avoir clarifié les choses avec Agatha, mais l'hostilité évidente de cette dernière la décourageait.
Enfin, Agatha tourna à nouveau la tête, mais cette fois avec un regard qui foudroyait Rosalia. « Fais ce que tu veux, Rosalia. Je suis juste là pour la mission. » Elle se remit en marche sans ajouter un mot, les autres suivant derrière.
Rosalia se sentit abandonnée, perdue dans l'obscurité qui commençait à se former autour d'eux, un abîme qui grandissait non seulement autour de la crypte, mais aussi entre elle et Agatha.
Alors que le groupe pénétrait dans la crypte, un air lourd et sinistre les enveloppait, et le silence, seulement perturbé par leurs pas, semblait peser sur eux. Malia se trouvait en retrait, un peu plus loin que les autres, et remarqua qu'Emma marchait non loin d'elle. Elle se sentait tendue, comme si l'ambiance autour de la crypte amplifiait la tension qui s'était déjà installée entre eux.
D'un pas plus rapide, Malia se rapprocha d'Emma, sa voix basse mais déterminée. "Pourquoi fais-tu ça, Emma ? Pourquoi semer la discorde entre Agatha et Rosalia ?"
Emma tourna lentement la tête vers Malia, un sourire énigmatique sur les lèvres. "Tu n'as pas compris, n'est-ce pas ? Agatha a détruit Rosalia, elle l'a brisée. Et maintenant, Rosalia est à moi."
Malia la fixa, ses yeux exprimant une méfiance palpable. "Ce n'est pas ton rôle. Tu n'as pas le droit de décider de ça."
Emma haussait les épaules, toujours aussi calme. "C'est bien ce que je suis en train de faire. Rosalia a besoin de quelqu'un qui la comprenne, quelqu'un qui ne la laissera pas tomber. Agatha... Agatha ne pourra jamais être celle-là. Elle est trop occupée à se concentrer sur elle-même."
Malia sentit une colère monter en elle, une rage qu'elle ne pouvait pas ignorer. Elle s'approcha encore un peu plus d'Emma, son ton se durcissant. "Tu penses vraiment que ça va arranger les choses, Emma ? En manipulant les gens, en semant le chaos ?"
Emma la fixa, un regard de défi dans les yeux. "Je fais ce que je dois faire pour récupérer ce qui m'appartient. Et si tu penses que je vais m'arrêter, tu te trompes. Rosalia est la seule qui compte."
Malia, cependant, restait ferme. "Tu te trompes. Rosalia n'est pas un objet, ni une possession. Elle mérite quelqu'un qui l'aime véritablement, pas quelqu'un qui cherche à la contrôler."
Un sourire glacé se dessina sur le visage d'Emma alors qu'elle recula légèrement. "Tu es peut-être plus naïve que je ne pensais, Malia. Mais, peu importe. Nous verrons bien qui aura raison à la fin."
Malia ne répondit pas tout de suite. Elle savait que discuter avec Emma n'avait pas d'intérêt. Mais elle savait aussi qu'elle ne pouvait pas la laisser continuer à manipuler Rosalia de cette manière.
Ils arrivèrent finalement près de l'entrée de la crypte, mais Malia se sentait plus mal à l'aise que jamais. La situation s'aggravait et, malgré tout ce qu'elle avait dit à Emma, elle savait qu'elle ne pourrait pas laisser faire tout ça sans intervenir. Rosalia méritait mieux que tout ça. Elle le lui prouverait, même si elle devait affronter Emma seule.
Alors que le groupe avançait dans la crypte, l'atmosphère était lourde de mystère et d'anciennes énergies. Les murs de pierre semblaient murmurer des secrets oubliés depuis des siècles. Le sol, couvert de poussière et de mousse, rendait chaque pas silencieux. Une lumière vacillante émanait des torches que Billy avait allumées, projetant des ombres dansantes sur les pierres antiques.
Au fur et à mesure qu'ils s'enfonçaient dans la crypte, ils trouvèrent une série de vieux parchemins et de livres poussiéreux disposés dans une alcôve secrète. Les yeux de Rosalia brillaient d'espoir, mais aussi de méfiance. Ce lieu, cette crypte, renfermait des réponses, mais aussi des dangers.
Billy s'approcha des parchemins, ses mains tremblantes d'anticipation. "Cela pourrait être ce qu'on cherche", murmura-t-il. Malia se rapprocha, curieuse, et se pencha à ses côtés. Elle observa les mots anciens, presque indéchiffrables, inscrits sur les pages. "C'est du vieux latin, c'est... puissant", dit-elle en hochant la tête. "C'est un sort très ancien."
Rosalia, qui avait suivi le groupe jusque-là, se tenait à l'écart, le cœur lourd. Ses pensées se mélangeaient, l'anxiété de trouver enfin des réponses se mêlant à la peur des conséquences. "Ça parle de quoi exactement ?" demanda-t-elle, sa voix trahissant son incertitude.
"Regarde", dit Billy en pointant un passage du parchemin. "Ici, il est question d'une force magique scellée. Un sort millénaire destiné à protéger cette île. Mais..." Il hésita un instant. "Il y a un prix à payer. Le sort qui a été lancé, celui qui nous lie, nous et cette créature... il n'a pas été conçu pour se briser facilement."
Lilia s'avança pour mieux voir, ses yeux scrutant les symboles. "Le sort est une prison, mais aussi un verrou. Celui qui a été lancé a corrompu l'île, libérant une magie sombre. Ce n'est pas juste un sort de contrôle... c'est un lien entre l'île et ceux qui l'habitent."
Rosalia se frotta les tempes, se sentant envahie par un flot d'informations. "Qu'est-ce que cela signifie pour nous ? Et... pour Agatha ?"
Malia se tourna vers elle. "Cela signifie que le sort est lié à chacun de nous. Les souvenirs, la douleur, tout cela fait partie de ce lien. Agatha, toi, moi... tout cela est une seule et même chaîne."
Un frisson parcourut le dos de Rosalia. "Donc, si on rompt ce sort... cela veut dire que tout peut disparaître ? Tout ce qu'on a vécu, tout ce qu'on est devenus ?" Elle chercha les yeux de Billy, son cœur battant plus fort.
"Je crois que cela dépend de la manière dont on brise ce sort", répondit Billy avec sérieux. "Ce n'est pas aussi simple que de juste 'l'annuler'. Il faut comprendre comment l'équilibrer, comment le gérer. Et il y a quelque chose d'encore plus sombre à propos de cette magie."
Lilia fronça les sourcils, enfonçant ses mains dans ses poches. "Je suis d'accord avec Billy. C'est comme si cette magie ne voulait pas être interrompue. Comme si elle nous testait."
Les paroles de Malia firent écho dans l'air froid de la crypte : "Il n'y a pas de retour en arrière une fois qu'on le fait. Nous devons savoir à quoi nous nous exposons."
Ils restèrent tous silencieux, absorbés par les implications de ce qu'ils venaient de découvrir. Les réponses étaient là, mais elles soulevaient encore plus de questions. Que risquaient-ils à tenter de rompre ce sort ? Et si l'île était trop puissante pour être contrôlée ?
Soudain, un bruit sourd, comme une secousse, fit trembler les murs autour d'eux. Le sol vibra, et une lueur étrange apparut dans l'une des cavités de la crypte, attirant leur attention.
Billy se redressa d'un coup, ses yeux scrutant la lumière étrange. "Ça... ça ne devrait pas être ici", murmura-t-il.
Rosalia sentit un frisson lui parcourir la colonne vertébrale. "Que signifie cette lumière ?"
"Je pense qu'on vient de déclencher quelque chose", répondit Billy, une pointe d'inquiétude dans sa voix.
"Quelque chose de beaucoup plus grand que ce qu'on imaginait", ajouta Malia, en regardant autour d'elle avec angoisse.
La lumière s'intensifia, éclatant soudainement en une énergie dévastatrice qui s'enroula autour de la crypte, faisant trembler le sol. La créature... elle était réveillée. Et quelque chose de plus ancien encore semblait s'éveiller avec elle.
Le groupe se redressa, se préparant à ce qui allait suivre. Le destin de l'île et leurs vies étaient désormais liés à cette magie ancienne. Et il était trop tard pour faire demi-tour.
L'atmosphère dans la crypte devenait de plus en plus oppressante à mesure que le groupe avançait, les murs de pierre anciennes semblant vibrer sous l'impact de la magie environnante. Les chandelles vacillaient sous un souffle invisible, créant des ombres mouvantes qui dansaient sur les murs. Chaque pas résonnait dans l'espace vide, et une étrange sensation de malaise envahissait les esprits des aventuriers.
Malia, guidée par une intuition étrange, s'approcha d'un ancien autel couvert de poussière et de toiles d'araignée. Sur le côté, des symboles gravés dans la pierre semblaient pulsés d'une lumière faible, comme si la crypte elle-même réagissait à leur présence.
"Je crois que nous avons trouvé quelque chose", dit Malia d'une voix grave, en tendant la main vers une pierre centrale où des inscriptions anciennes étaient visibles.
Rosalia s'approcha, le cœur battant plus vite. "Ces inscriptions... C'est comme si elles nous attendaient", murmura-t-elle.
Billy, le regard inquiet, se pencha pour examiner de plus près. "Ces symboles, c'est de la magie ancienne. C'est une forme de protection, mais aussi de piégeage. Cela ne va pas être simple de briser ce sort."
Agatha, les bras croisés, observait la scène en silence, mais un frisson parcourut son échine en apercevant les motifs complexes qui ornaient la pierre. "Il y a quelque chose d'effrayant ici", dit-elle. "On dirait que cette crypte a été construite pour cacher un secret... quelque chose de très puissant."
Malia, se concentrant sur les symboles, commença à murmurer des mots dans une langue ancienne, comme si elle cherchait à déchiffrer le mécanisme qui maintenait le sort. Ses yeux se fermèrent légèrement, une aura magique commençant à entourer ses mains.
"Je... je pense que ça va fonctionner", dit-elle, la voix tremblante mais déterminée. Les symboles sur la pierre commencèrent à briller d'une lumière bleue pâle, et un léger tremblement secoua la crypte, comme si quelque chose s'éveillait sous la surface.
Tout à coup, un éclat de lumière aveuglant jaillit de l'autel, projetant des ombres dans toutes les directions. Un portail, sombre et sinistre, s'ouvrit devant eux, un passage vers un autre monde ou une dimension enfouie depuis longtemps. Les membres du groupe s'échangèrent des regards tendus, chacun comprenant que cette découverte allait tout changer.
Rosalia, le cœur battant la chamade, fit un pas en avant. "C'est ça... c'est ce qui nous a enfermés ici. Un sort lancé pour garder un secret à tout prix."
Agatha s'avança, sa voix plus sérieuse que jamais. "Nous devons être prêts. Ce n'est pas seulement un sort de protection, c'est un piège. Et il y a quelque chose derrière ce portail que nous devons découvrir."
Alors que le groupe se préparait à franchir le seuil, un bruit sourd résonna, et une silhouette émergea des ténèbres du portail, son apparence floue et menaçante. L'énergie de la crypte se mit à pulser de plus en plus fort, une menace invisible qui les encerclait tous.
Ils étaient sur le point de faire face à ce qui se cachait au-delà de ce portail. Les réponses qu'ils cherchaient se trouvaient juste de l'autre côté, mais les conséquences de leur décision risquaient de tout changer à jamais.
༺♡༻
De retour à la maison, après les événements à la crypte, le groupe s'était dispersé, chacun pris dans ses pensées. Lilia et Malia se retrouvaient à l'écart, dans le salon calme, l'atmosphère lourde après tout ce qu'ils avaient traversé. Le vent soufflait doucement à travers les fenêtres ouvertes, et les voix des autres résonnaient à l'étage.
Malia, visiblement épuisée par les révélations et la tension de la journée, s'installa sur le canapé. Elle prit une profonde inspiration, sentant la fatigue peser sur ses épaules. Lilia, en la rejoignant, s'assit près d'elle et la regarda en silence pendant un moment.
"Malia, tu as l'air... tendue", dit Lilia doucement, ses yeux pleins de douceur. "Tu veux parler de ce qui s'est passé dans la crypte ?"
Malia hocha lentement la tête, mais avant qu'elle ne puisse répondre, elle se laissa tomber sur le côté, posant sa tête sur les genoux de Lilia. Un geste naturel, une recherche de réconfort dans la chaleur de la présence de l'autre. Lilia, un sourire discret aux lèvres, caressa tendrement les cheveux de Malia, puis son dos, essayant de la détendre.
"Tu n'as pas à porter tout ça toute seule, tu sais", murmura Lilia, sa main glissant doucement dans les cheveux de Malia. "On va traverser tout ça ensemble."
Malia ferma les yeux, la chaleur du contact de Lilia l'enveloppant. "Je me sens perdue parfois. Comme si toute cette histoire... me dépasse." Elle soupira, sa voix tremblante. "Mais quand je suis près de toi, j'ai l'impression que tout va aller mieux."
Lilia sourit tendrement, continuant de caresser son dos d'une main rassurante. "Je serai toujours là pour toi, Bambina. Tu n'as pas à affronter tout cela seule."
Le silence se fit alors, confortable et apaisant. Malia s'endormit presque instantanément, rassurée par la présence de Lilia et par les gestes tendres qui l'accompagnaient. Lilia, quant à elle, resta là, veillant sur elle, le cœur battant doucement au rythme de sa respiration calme.
Le monde extérieur semblait lointain, et pour un instant, le poids de leurs préoccupations s'éloigna, laissant place à un moment simple mais précieux entre elles.
Rosalia, agacée par l'attitude froide d'Agatha, prit fermement son bras et la guida sans un mot vers la chambre. Agatha se laissa faire, mais son regard restait distant, presque défiant. Elle était toujours tendue, se concentrant sur des détails qui, pour elle, semblaient indiquer un problème plus vaste. Mais Rosalia en avait assez.
Une fois dans la chambre, Rosalia se tourna brusquement vers Agatha, l'expression dure mais remplie de frustration.
« Ça suffit, Agatha, » dit-elle d'une voix ferme, presque exaspérée. « Pourquoi tu continues à faire ça ? »
Agatha, les bras croisés, haussait les épaules. « Faire quoi ?  Ah oui la tête car tu as embrassé Emma. Non désolée je vais continuer.»
Rosalia soupira, énervée. « Le problème avec toi, c'est que tu ne vois jamais plus loin que le bout de ton nez. » Elle se rapprocha d'Agatha, ses yeux lançant des éclairs. « Tu ne vois même pas que je l'ai repoussée. »
Agatha, surprise par l'intensité de sa réaction, fronça les sourcils. « Repoussée ? » répéta-t-elle, sa voix se durcissant. « Et ça change quoi ? Tu l'as laissée t'embrasser en premier lieu. »
Rosalia se stoppa, sentant un poids sur sa poitrine. Elle prit une profonde inspiration pour se calmer, mais ses yeux brillaient de colère. « Tu ne comprends pas, Agatha. » Sa voix tremblait légèrement de frustration. « Je t'ai dit que je n'étais pas intéressée. Je suis là avec toi, mais tu ne vois rien d'autre que tes propres insécurités ! »
Agatha la regarda, l'expression figée. Elle savait qu'elle avait agi de manière impulsive, mais la situation la rendait nerveuse et confuse. Elle secoua la tête. « Je n'aime pas la façon dont elle t'approche. Ça me rend folle, tu sais. »
Rosalia la fixa intensément, prenant une seconde avant de répondre. « Et ça me rend folle, moi aussi, mais ça ne justifie pas que tu agisses comme ça, sans même m'écouter. »
Le silence s'installa un moment. Agatha baissa les yeux, visiblement secouée, puis murmura : « Je ne veux pas te perdre, Rosalia. Pas pour Emma, ni pour personne. »
Rosalia se radoucit légèrement, mais ses mots restaient fermes. « Et je ne veux pas que tu me fasses constamment me justifier. Je suis là avec toi. Mais si tu veux qu'on avance, il va falloir que tu me fasses confiance. »
Le regard d'Agatha se radoucit, mais une tension persistait dans l'air. Elle s'approcha lentement de Rosalia, ses mains cherchant une façon de se rapprocher sans franchir une limite qu'elles n'avaient pas encore définie.
Rosalia soupira, toujours en colère mais plus apaisée. « Je veux juste qu'on soit honnêtes l'une avec l'autre. »
Agatha acquiesça, se penchant légèrement en avant, les yeux cherchant à capter le regard de Rosalia. Mais avant qu'elles ne puissent échanger plus de mots, la tension restait palpable, chacune de leur côté de la pièce, malgré la proximité.
La tension entre elles était palpable, une barrière invisible que ni l'une ni l'autre ne semblait prête à franchir. Agatha, les bras toujours croisés, attendait la réponse de Rosalia. Elle sentait la frustration monter, sa propre incertitude se mêlant à un sentiment d'injustice. Elle se sentait rejetée, et l'angoisse se transformait en colère.
Rosalia, ne supportant plus cette situation, laissa échapper ces mots, sa voix tranchante mais remplie d'émotion. « Chacune de mes pensées à votre sujet est inappropriée. » Elle les prononça comme un cri intérieur, une confession douloureuse.
Agatha la regarda, stupéfaite par la franchise brutale de ses paroles. « Inappropriée ? » répéta-t-elle, presque incrédule. Elle se sentit comme frappée par la force de ses mots, un coup qu'elle n'avait pas vu venir. « Qu'est-ce que tu veux dire par là ? »
Rosalia s'éloigna un peu, ses mains tremblant légèrement alors qu'elle essayait de se maîtriser. « Ce que je veux dire, Agatha, c'est que... » Elle chercha ses mots, comme si elle tentait de comprendre elle-même ce qu'elle ressentait. « C'est que je suis perdue, ok ? » Elle se tourna enfin vers Agatha, ses yeux brillants d'une émotion contenue. « Je t'aime, mais... je suis aussi en guerre avec moi-même. Et toutes ces pensées, ce que je ressens, ça me perturbe. C'est comme si je n'étais jamais sûre de ce que je devrais faire. »
Agatha s'approcha doucement, ses traits adoucis par la sincérité dans les yeux de Rosalia. Mais la douleur était encore présente, et elle la ressentait, comme une blessure non cicatrisée. « Tu veux me dire que je ne suis pas la seule à être confuse ? » demanda-t-elle, la voix cassée par l'émotion.
Rosalia soupira, passant une main sur son visage, se frottant les yeux comme pour chasser la fatigue mentale. « Non, Agatha. C'est plus compliqué que ça. C'est pas juste de la confusion, c'est... je ne sais plus qui je suis dans tout ça. J'ai l'impression de me perdre entre tout ce que je ressens pour toi et ce que je dois gérer à côté. »
Agatha resta un instant silencieuse, les mots de Rosalia résonnant en elle. Elle n'était pas prête à laisser partir ce lien qu'elles avaient partagé, mais en même temps, elle savait qu'elle ne pouvait pas forcer les choses.
Finalement, elle murmura, presque pour elle-même : « Je ne veux pas te faire souffrir, Rosalia. »
Rosalia s'approcha, posant une main sur l'épaule d'Agatha. « Et je ne veux pas te perdre. Mais il va falloir qu'on trouve un moyen de sortir de ce cercle vicieux. » Elle baissa les yeux, une note de tristesse s'ajoutant à son ton. « Je ne sais pas comment, mais... on va devoir apprendre à se comprendre. »
Les deux femmes restèrent là, sans rien ajouter, laissant l'air chargé de tout ce qu'elles n'avaient pas encore dit. Mais dans leurs silences, un sentiment de compréhension naissait lentement, incertain mais nécessaire.
Agatha se tenait là, face à Rosalia, les yeux emplis d'une frustration douce-amère. Elle ne comprenait pas pourquoi Rosalia continuait à se repousser, malgré tous les efforts qu'elle faisait pour prouver qu'elle était là pour elle. Elle s'approcha, posant une main tremblante sur l'épaule de Rosalia.
« Pourquoi ne veux-tu pas voir tous les efforts que je fais pour toi ? » demanda Agatha, sa voix brisée par l'émotion. « Pourquoi ne me laisses-tu pas t'aider ? Je suis là, Rosalia. »
Rosalia baissa la tête, se mordant la lèvre pour retenir ses larmes, mais elles étaient déjà prêtes à couler. Elle n'avait jamais voulu montrer sa vulnérabilité, mais face à Agatha, tout était devenu trop lourd à porter. Les souvenirs de Nicki, la culpabilité, la peur de l'abandon... tout cela la submergeait.
« Parce que je culpabilise, Agatha... » La voix de Rosalia était faible, brisée. « Parce que je n'ai pas pu la sauver... Nicki... il est mort et j'ai... je n'ai rien pu faire. »
Les mots s'échappèrent d'elle comme une déchirure. Ses épaules se secouaient sous le poids de la douleur qu'elle avait gardée enfouie. Une larme roula sur sa joue, puis une autre, et encore une autre, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus retenir ses pleurs. Elle éclata en sanglots, comme jamais devant Agatha, brisant enfin les chaînes de son cœur.
Agatha la regarda, choquée par la profondeur de la douleur de Rosalia. Elle s'était toujours vue comme une personne forte, mais devant la souffrance de Rosalia, elle se sentit impuissante. Lentement, elle s'approcha et, sans hésitation, enroula ses bras autour de Rosalia. Les deux femmes se retrouvèrent dans une étreinte, pleurant ensemble, partagées par la douleur et la tristesse.
« Tu n'y es pour rien, Rosalia. Tu n'y es pour rien, » murmura Agatha en caressant doucement le dos de Rosalia, ses propres larmes se mêlant à celles de l'autre femme. « C'est elle, Rio, qui l'a tuée. Tu n'as rien fait de mal. »
Rosalia s'accrocha à Agatha comme à une bouée de sauvetage, ses larmes s'intensifiant, mais son corps se calmant lentement grâce à la chaleur et à la présence d'Agatha. Les pleurs se calmèrent peu à peu, et Rosalia réussit à reprendre une respiration plus calme, bien qu'encore tremblante.
Quand enfin le silence se fit, Agatha recula légèrement pour regarder Rosalia dans les yeux. « Je suis là pour toi, Rosalia. Toujours, » dit-elle doucement. Elle essuya les larmes de Rosalia du revers de sa main. « Tu n'as pas à porter tout ça toute seule. »
Rosalia, les yeux encore rougis, lui offrit un petit sourire, timide mais sincère. « Merci, Agatha. Je... je ne savais pas si j'étais prête à tout ça, mais je ne peux pas ignorer que... je n'ai pas envie de te perdre. »
Agatha sourit à son tour, un sourire doux, plein de compréhension. « Tu ne me perdras pas. Pas tant que je serai là. »
Et dans ce moment de vulnérabilité partagée, les deux femmes restèrent là, dans une étreinte silencieuse, chacune prenant un peu de l'autre pour se reconstruire. Les larmes de Rosalia se calèrent peu à peu, mais un nouveau lien s'était formé entre elles, un lien plus fort que la douleur et la culpabilité, un lien de soutien et de compréhension.
« Je vais t'aider à guérir, Rosalia, mais laisse-moi faire. » Agatha murmura ces mots dans un souffle, et Rosalia, même si elle était encore brisée, sentit pour la première fois l'espoir percer à travers ses craintes.
Et même dans l'adversité, les deux femmes se retrouvèrent dans un moment de tendresse, un moment calme, où les souvenirs et la douleur s'estompaient sous le poids d'une nouvelle promesse : celle de s'entraider, peu importe ce que l'avenir leur réservait.
Les bras d'Agatha entouraient fermement Rosalia, offrant une chaleur réconfortante qui semblait apaiser les dernières secousses de la douleur de Rosalia. Le temps semblait suspendu dans cette étreinte silencieuse, chaque battement de cœur résonnant comme un écho rassurant. Leurs respirations se mêlaient, l'une douce et calme, l'autre encore tremblante, mais toutes deux ancrées dans un moment de tendresse pure.
Alors que Rosalia, les yeux fermés, s'abandonnait complètement à cette étreinte, un murmure s'échappa de ses lèvres, si faible que seule Agatha pouvait l'entendre. « Je t'aime... »
Les mots se glissèrent comme un souffle léger, se frayant un chemin jusqu'au cœur d'Agatha, qui ressentit une chaleur soudaine, une intensité douce et envahissante. Elle se figea un instant, comme si chaque syllabe avait traversé les barrières de sa propre conscience. Agatha n'osa pas répondre tout de suite, son cœur battant à tout rompre, mais son esprit se remplissait de mille émotions contradictoires.
Elle se pencha légèrement, effleurant la peau du cou de Rosalia du bout de ses lèvres, un geste tendrement rassurant, une façon de répondre à la vulnérabilité qu'elle venait de partager. « Je sais... » murmura Agatha dans un souffle doux. « Je sais, Rosalia. »
Les deux femmes restèrent là, serrées l'une contre l'autre, le monde extérieur suspendu à cet instant précieux. Le murmure de Rosalia, simple mais lourd de sens, flottait encore dans l'air, créant une bulle d'intimité que rien ne pourrait briser. Les paroles n'étaient pas nécessaires. Elles étaient là, ensemble, plus proches que jamais, chacune portant les blessures de l'autre, mais trouvant aussi la force de les guérir.
Agatha, après un long moment, murmura doucement : « On va traverser ça ensemble, d'accord ? » Ses mains caressaient lentement les cheveux de Rosalia, la réconfortant, la maintenant près d'elle. « Je suis là, et je ne vais nulle part. »
Rosalia ferma les yeux, savourant le confort de ses bras autour d'elle, le calme de la promesse qui se tissait entre elles. « Merci... » dit-elle simplement, avant d'ajouter avec un léger sourire, « Je ne suis pas sûre de ce que l'avenir nous réserve, mais je veux que tu sois là avec moi. »
Agatha hocha la tête, son regard se posant tendrement sur elle. « Je serai là, Rosalia. Toujours. »
Et dans cette douce étreinte, les deux femmes trouvèrent un peu de paix, même si le chemin devant elles restait incertain. Mais pour l'instant, elles n'avaient besoin de rien d'autre que de cette chaleur partagée, de ce lien qui se renforçait à chaque respiration.
Le silence enveloppait la pièce, seulement brisé par les respirations entrecoupées des deux femmes, alors que leurs fronts se touchaient. Leurs visages étaient si proches que les battements de leurs cœurs semblaient se synchroniser, un rythme doux et intime. Agatha, presque figée dans cette proximité, ne pouvait plus s'empêcher de laisser son regard se perdre dans celui de Rosalia, ses yeux cherchant des réponses, des assurances, et peut-être un peu de réconfort.
Les lèvres d'Agatha effleurèrent presque celles de Rosalia, un frôlement si léger qu'il sembla suspendre le temps lui-même. Puis, dans un murmure presque inaudible, Agatha posa la question qui lui brûlait les lèvres : « On est d'accord ? Ça veut bien dire que toi et moi, on est ensemble ? »
Rosalia, émue par la sincérité et la fragilité dans la voix d'Agatha, laissa échapper un petit rire, doux et léger, comme une libération. Elle glissa une main doucement sur la joue d'Agatha, ses doigts effleurant la peau chaude de son visage. « Oui, » répondit-elle avec tendresse, « Oui, Agatha. On est ensemble. »
À ces mots, tout sembla se dénouer. L'air autour d'elles devint soudainement plus léger, plus clair. Et sans plus de paroles, Agatha, poussée par un désir inébranlable, ferma les yeux et s'avança doucement. Leurs lèvres se rencontrèrent enfin, d'abord timidement, comme une première promesse, puis avec plus de passion, un élan désireux et sincère. Le baiser était chaud, rempli de l'émotion brute et profonde qui avait longtemps été retenue.
Rosalia répondit à ce baiser avec la même intensité, ses mains glissant dans les cheveux d'Agatha, attirant son corps plus près. Le monde autour d'elles semblait disparaître, laissant place uniquement à cette connexion intime et profonde. C'était un baiser qui scellait tout : leurs peurs, leurs espoirs, leur amour naissant.
Quand elles se séparèrent, elles étaient encore proches, respirant dans le même espace, leurs yeux se croisant avec une telle intensité qu'aucun mot n'était nécessaire. Agatha posa doucement son front contre celui de Rosalia, une fois de plus, un sourire discret aux lèvres.
« Je t'aime, » murmura Agatha, le cœur léger, remplie d'une vérité qu'elle n'avait plus peur d'exprimer.
Rosalia sourit à son tour, ses yeux brillant de bonheur. « Moi aussi, » répondit-elle. « Plus que tout. »
Et dans cette douceur, entourées de tendresse et de complicité, elles se permirent de savourer enfin un moment de paix, après tout ce qu'elles avaient traversé. L'avenir était encore incertain, mais ce qu'elles partageaient à cet instant était tout ce dont elles avaient besoin.
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Le soir était paisible pour la plupart, mais pas pour Billy. Tandis que tout le monde dormait profondément dans la maison, il était assis, perdu dans une obscurité totale. Le silence était lourd, oppressant, et chaque mouvement qu'il faisait semblait résonner dans le vide autour de lui. Il n'avait pas fermé l'œil de la nuit. Il ne pouvait pas.
Il était dans une pièce noire, une sorte de limbes, un espace où le temps et l'espace semblaient se distordre. La seule chose qu'il pouvait percevoir était cette voix, douce et persistante, qui venait de loin. Une voix familière, une voix qu'il n'avait pas entendue depuis des années : celle de sa mère.
« Billy... » Sa voix était faible, presque une prière. « Billy, je t'en supplie... Libère-moi. »
Il sursauta, mais son cœur ne fit qu'un tour dans sa poitrine. C'était elle. Wanda. Sa mère.
Il ferma les yeux, sentant un frisson parcourir son dos. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas entendu sa voix. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas pensé à elle, à ce qu'elle était devenue. La femme qu'il avait perdue, celle qui avait sombré dans la magie et la folie.
Il se leva brusquement, le regardant autour de lui, mais il n'y avait rien. Rien à part l'obscurité infinie.
« Maman... » murmura-t-il, sa voix presque un écho dans l'immensité de la pièce noire.
La voix résonna de nouveau, comme un souffle qui semblait se frayer un chemin à travers les ténèbres.
« Billy... je suis piégée... »
Les mots frappèrent Billy comme une gifle. Son cœur battait à tout rompre. Il avait besoin de réponses. Besoin de comprendre ce qui s'était passé. Pourquoi elle était là, pourquoi elle le suppliait. Mais avant qu'il puisse répondre, la voix se fit plus urgente.
« Tu dois briser la crypte, Billy. Libère-moi. Tu sais ce que tu dois faire. »
Billy se figea. La crypte. C'était ce qu'il avait découvert dans les parchemins. Ce qu'il avait appris. Une prison magique créée pour maintenir quelque chose, ou plutôt, quelqu'un, prisonnier. Mais il n'était pas sûr de ce qu'il libérait exactement. Il se demandait si, en brisant cette prison, il risquait de libérer quelque chose d'encore plus terrible.
Le doute s'empara de lui, mais il ne pouvait ignorer l'appel de sa mère, l'imploration dans sa voix. Il savait qu'il devait agir, mais il ne savait pas à quel prix.
« Je vais le faire, maman, » murmura-t-il, sa voix brisée. « Je vais te libérer. »
Il sentit un frisson dans l'air, comme si la pièce elle-même répondait à ses paroles. Mais au fond de lui, une peur grandissait. Qu'adviendrait-il s'il suivait ces instructions ? Il n'était pas sûr de ce qu'il allait libérer, ni de ce qui attendait de l'autre côté de cette crypte.
Il ferma les yeux, s'assurant qu'il était prêt à tout affronter. La voix s'éteignit doucement, comme un souffle qui s'échappe dans la nuit. Mais l'appel restait, gravé dans son esprit.
Subitement, Billy se réveilla en sursaut. Il était dans son lit, respirant lourdement, le cœur battant la chamade. Le noir de la nuit l'entourait, mais il n'y avait plus cette obscurité menaçante de la pièce sans fin. Il était de retour dans la maison, à la lumière tamisée de la lune qui se glissait à travers les rideaux.
Il inspira profondément, cherchant à se calmer, sa tête encore noyée dans l'écho de la voix de sa mère. Le rêve — ou était-ce un rêve ? — le perturbait profondément. Il se leva, les pieds posés lourdement sur le sol froid, comme s'il avait besoin de vérifier que tout était réel. Le souvenir de la crypte et de la voix implorante de Wanda hantait encore ses pensées.
Il se dirigea vers la fenêtre, son regard se perdant dans la nuit noire, l'esprit toujours envahi par le doute et la confusion. Il avait la sensation que quelque chose de terrible allait se produire, comme si les murs de la maison, même dans leur calme apparente, cachaient un danger imminent.
« Qu'est-ce que je dois faire ? » murmura-t-il pour lui-même, sa voix trahissant son angoisse. Les mots de sa mère, sa supplication, tournaient encore dans sa tête, le poussant à agir.
Mais il savait aussi que la situation n'était pas simple. Si Wanda était prisonnière dans cette crypte, qu'est-ce qu'il risquait à la libérer ? Et surtout, qu'était-ce qu'il allait vraiment libérer ?
Billy resta là, le regard figé sur la nuit, le doute s'infiltrant dans ses pensées. Un choix se présentait à lui, mais il n'avait aucune certitude sur ce qu'il allait trouver. Le passé, les erreurs, tout le poids de ce qu'il savait — et ce qu'il ne savait pas encore — pesait lourdement sur ses épaules.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
@sayresse17
@missquints
@theonefairygodmother
7 notes · View notes
coovieilledentelle · 3 months ago
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Une table...
Feuilletés Chèvre Confit d’Oignon :
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Ingrédients pour Feuilletés Chèvre Confit d’Oignon :
Pour préparer ces délicieux feuilletés, vous aurez besoin de :
1 rouleau de pâte feuilletée fraîche
150 g de fromage de chèvre frais
100 g de confit d’oignon
1 œuf pour la dorure
Graines de sésame (facultatif, pour la décoration)
Poivre noir (pour assaisonner)
Préparation du Feuilletés Chèvre Confit d’Oignon :
Pour réussir vos feuilletés apéritifs au chèvre et confit d’oignon, suivez attentivement ces étapes détaillées :
Préchauffez votre four : Commencez par préchauffer votre four à 200°C (400°F). Cela assurera une cuisson uniforme et un feuilletage parfaitement doré.
Déroulez la pâte feuilletée : Sur une surface propre et lisse, déroulez le rouleau de pâte feuilletée. Assurez-vous que la pâte est bien étalée et prête à être découpée.
Montage des feuilletés :
À l’aide d’un emporte-pièce rond ou d’un verre, découpez des cercles dans la pâte feuilletée. Veillez à découper un nombre suffisant de cercles pour votre quantité de garniture.
Disposez les cercles de pâte sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé. Assurez-vous de laisser un espace suffisant entre chaque cercle pour qu’ils puissent gonfler lors de la cuisson.
Garnissage :
Étalez une petite cuillère à café de confit d’oignon sur chaque cercle de pâte feuilletée. Répartissez uniformément le confit pour assurer une saveur équilibrée dans chaque bouchée.
Ajout du fromage de chèvre :
Déposez ensuite une cuillère à café de fromage de chèvre frais sur le confit d’oignon. Le fromage de chèvre ajoutera une texture crémeuse et un goût délicat qui se marie parfaitement avec le confit.
Assemblage : 6. Repliez légèrement les bords : Pour former vos petits feuilletés, repliez légèrement les bords de chaque cercle de pâte feuilletée. Cela aidera à contenir la garniture pendant la cuisson et à créer une jolie présentation.
Dorure et décoration : 7. Préparation de la dorure : Battez l’œuf dans un bol pour préparer la dorure. Cela donnera une belle couleur dorée et brillante à vos feuilletés une fois cuits.
Badigeonnage des feuilletés : À l’aide d’un pinceau de cuisine, badigeonnez délicatement les bords des feuilletés avec l’œuf battu. Assurez-vous de couvrir uniformément les bords pour obtenir une dorure uniforme.
Décoration facultative : Pour une touche décorative supplémentaire, saupoudrez éventuellement des graines de sésame sur le dessus des feuilletés. Cela ajoutera non seulement du croquant mais aussi une note visuelle attrayante.
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