Tumgik
#Si on veut régler la crise climatique
lepartidelamort · 4 months
Text
Macron veut tout faire cramer
Emmanuel Macron est un grand stratège.
Son grand plan pour se positionner en intermédiaire incontournable entre la Chine et les États-Unis dans le Pacifique est un succès retentissant.
Non, je plaisante.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Tout était pourtant planifié par le Mozart de la géopolitique.
Tout d’abord, une alliance militaire avec l’Australie pour former un bloc autonome des USA. Alliance qui n’a jamais vu le jour et qui s’est transformée en crise diplomatique historique avec Washington.
Tumblr media
Ce projet d’alliance avait été précédé, pour vendre ce matériel sous-marin jamais vendu à l’Australie, de menaces dirigées contre la Chine, sous ses fenêtres.
Tumblr media
Pour faire bonne mesure, Macron avait entrepris de courtiser les différents états du Pacifique, comme le Vanuatu et en Papouasie.
Leur donner du fric, si vous préférez.
Tumblr media
Pour boucler cette stratégie, Macron entendait régler l’affaire, pourtant explosive, de ces kanaks en leur disant de fermer leurs gueules.
Au sens littéral.
Une formalité pour cet esprit supérieur.
Tumblr media Tumblr media
Le résultat du style Macron, c’est qu’il n’y aura pas d’alliance avec l’Australie, le Pacifique étant la chasse gardée des USA.
Macron, en déclenchant un conflit colonial après 40 ans de calme, va faire fuir toutes ces îles tropicales arrosées d’argent au nom du « réchauffement climatique ».
Et au final Macron doit mendier des usines aux Chinois, parce qu’il a tout dépensé pour les retraites et les banlieues remplacées.
Tumblr media
Ce qui n’échappe pas à ces pays du Pacifique qui étaient censés chercher, dans le cadre de la stratégie originelle, un allié d’appoint auprès de la France contre la Chine.
Je ne sais pas comment on peut monter des plans aussi alambiqués et parvenir à susciter un merdier si humiliant – aux dimensions du Pacifique – simplement parce qu’on ne peut pas s’empêcher de mépriser tout le monde.
Quoi qu’il en soit, ce n’est pas Macron qui va devoir gérer ce foutoir ingérable, mais la piétaille.
Tumblr media
Seulement attention, car Macron a déjà jeté son dévolu sur un merdier potentiel infiniment plus merdique.
Tumblr media
Il va y arriver.
Macron y arrive toujours. C’est aussi inexplicable que prodigieux.
Démocratie Participative
1 note · View note
jakez19 · 2 years
Text
0 notes
leeforeverett · 5 years
Text
Il est temps de faire de nos logements des zones de basses émissions
Ces dernières années, les villes de Bruxelles, d’Anvers et de Gand ont introduit les zones de basses émissions. Dès 2026, la Wallonie interdira les véhicules diesel construits avant 2009. Toutes ces mesures visent à améliorer la qualité de l’air. Mais en matière de réduction de l’empreinte écologique, il reste des pistes inexploitées dans les foyers et les entreprises. Viessmann, un des plus grands spécialistes du chauffage, plaide en faveur d’une zone de basses émissions dans les logements. « Notre pays compte deux millions de chaudières obsolètes », explique Patrick O, CEO de Viessmann Belgium. « Les chaudières non-condensation au gaz ou au mazout émettent plus de CO2 et consomment plus d’énergie que nécessaire. Les installations de chauffage à condensation permettent d’économiser jusqu’à 30 % d’énergie. » Viessmann profitera de Batibouw pour présenter aux familles et aux entreprises les technologies de chauffage d’aujourd’hui et de demain.
Les mesures destinées à améliorer la qualité de l’air se sont multipliées ces dernières années, chez nous comme à l’étranger. Bruxelles, Anvers et Gand interdisent l’accès au centre-ville aux véhicules les plus polluants. Et avec succès : à Anvers, la concentration des particules les plus nocives dans certaines zones a chuté de 20 %. Les zones de basses émissions doivent néanmoins s’inscrire dans un politique énergétique plus large. La Belgique abrite actuellement plus de deux millions de chaudières obsolètes. Nous bannissons à juste titre les vieilles voitures de nos centres-villes, mais nous chauffons nos logements avec une technologie qui est parfois encore plus ancienne. Et pourtant, la technologie qui nous permettrait d’atteindre les objectifs climatiques de 2030 et 2050 existe déjà.
Pas de bâtiment vert sans énergie verte
Environ 4 millions de systèmes de chauffage ont été installés en Belgique au cours des 20 dernières années. Parmi eux, 45 % sont aujourd’hui vétustes. Les chaudières non-condensation au gaz ou au mazout émettent plus de CO2 et consomment plus d’énergie que nécessaire. Les appareils de chauffage à condensation tels que la nouvelle chaudière au gaz Vitodens de Viessmann1 garantissent des économies d’énergie allant jusqu’à 30 %. Les initiatives visant à réduire les émissions sont nobles, mais insuffisantes. Les décideurs politiques ne pourront atteindre les objectifs climatiques que si nous envisageons l’énergie de manière holistique. Introduire des zones de basses émissions sans se préoccuper de la technologie de chauffage des ménages et des entreprises est illusoire. En Allemagne, « Gebäudewende » rime avec « Energiewende ». Autrement dit, la transition énergétique est indissociable de la modernisation du parc immobilier.
Il s’agit du principe baptisé « Trias Energetica », qui consiste à limiter la consommation d’énergie, à miser sur l’énergie durable et à chauffer efficacement en maximisant le rendement.
1. Limitation de la consommation d’énergie
Les ménages et les entreprises doivent réduire autant que possible leurs besoins énergétiques. Les logements qui ont été construits avant la première crise énergétique de 1973 sont mal isolés, voire pas du tout. La norme flamande d’isolation des toitures stipule que tous les toits des maisons unifamiliales devront être isolés d’ici 2020, une étape nécessaire en vue d’un habitat durable. « À terme, nous doterons nos habitations d’une isolation sans faille, de telle sorte que chaque kWh produit soit utilisé à son plein potentiel. L’optimisation de la technologie de chauffage n’a d’utilité que si la chaleur générée est maintenue à l’intérieur. Le mot d’ordre est donc : isolation ! », estime Patrick O.
2. Le choix de l’énergie durable
Dans un avenir proche, les solutions durables constitueront plus que jamais une alternative essentielle aux combustibles fossiles. Tant pour la production d’eau chaude sanitaire que pour le chauffage, les pompes à chaleur joueront également un rôle de plus en plus important dans les ménages. Une transition s’impose, car pour l’instant, la Belgique est loin du compte en termes d’utilisation de l’énergie solaire et de la technologie des pompes à chaleur (par rapport à l’Allemagne, par exemple). Il y a également du pain sur la planche dans le domaine des logements locatifs. Les pouvoirs publics devraient pouvoir obliger les propriétaires à optimiser les performances énergétiques de leur bien en location. Les solutions énergétiques de demain sont durables. Viessmann mettra les pompes à chaleur Vitocal 100-A et Vitoclima 200-S à l’honneur durant Batibouw.
Vitocal 100-A : pompe à chaleur air/eau à agent R32
La Vitocal 100-A permet aux familles de chauffer et de refroidir leur habitation efficacement tout au long de l’année. Cette pompe à chaleur garantit un chauffage idéal en hiver et un refroidissement agréable en été. La nouvelle pompe à chaleur monobloc répond à tous les besoins en termes de puissance. L’unité extérieure présente tous les éléments nécessaires à une régulation efficace et écologique du climat intérieur. Dotée d’une protection antigel intégrée, cette pompe à chaleur ne craint pas le froid de l’hiver.
L’agent frigorifique R32 assure le refroidissement en été. Silencieuse, la Vitocal 100-A peut sans problème être installée à côté d’une pièce de vie. Elle convient, en outre, parfaitement au chauffage par le sol.
La Vitocal 100-A de Viessmann est disponible à partir de 3.812 € hors TVA.
Vitocal 333-G, pompe à chaleur sol/eau
Grâce à la technologie Inverter moderne, la Vitocal 333-G compacte de nouvelle génération est la solution la plus efficace pour les nouvelles pompes à chaleur sol/eau. Grâce au fonctionnement modulant, la puissance est automatiquement adaptée en fonction de la demande de chaleur des utilisateurs. Il en résulte moins de cycles de démarrage/arrêt dans la plage de charge partielle et un rendement annuel plus élevé. La Vitocal 333-G est disponible en plusieurs puissances : avec une plage de modulation de 1,7 à8,6 kW et de 2,4 à 11,4 kW, elle offre une couverture optimale pour les bâtiments neufs.
Vitoclima 200-S : pompe à chaleur air/air à agent R32
La Vitoclima 200-S offre aux consommateurs une température intérieure stable tout au long de l’année. La Elle se pilote aisément à l’aide d’une télécommande avec écran LCD pouvant être reliée à la fonction Ifeel. Cette fonction permet aux utilisateurs de régler la chaleur selon le moment ; ils contrôlent donc encore mieux le chauffage intérieur. Des informations relatives à la température sont transmises constamment afin d’ajuster l’alimentation en électricité.
Il importe d’adopter au maximum les énergies durables si l’on veut atteindre les objectifs climatiques. Un défi d’autant plus complexe dans les villes. On ne rend pas un (grand) bâtiment public écoénergétique comme on le fait avec une maison. « Mais c’est possible », estime Patrick O. « Dans les immeubles à appartements, on pourrait accroître la conversion d’énergie primaire grâce à la cogénération. Le combustible permettrait de produire de l’électricité. L’énergie résiduelle serait utilisée pour l’eau chaude sanitaire et le chauffage. À terme, nous pourrions ainsi décharger nos centrales nucléaires. »
« Le prix de l’électricité augmente. Il s’avère donc intéressant de passer à des technologies qui génèrent non seulement de la chaleur, mais aussi de l’électricité. » Avec la chaudière à pile à combustible Vitovalor PT/PA2 et les modules photovoltaïques Vitovolt 300, Viessmann propose des solutions innovantes.
Vitovalor PT2/PA2 : chaudière à pile à combustible pour la production d’eau chaude sanitaire et d’électricité
La Vitovalor PT2 utilise des piles à combustible pour produire de la chaleur et de l’électricité. L’appareil se raccorde facilement à l’installation de gaz. La technologie a été perfectionnée et convient à tout type d’habitation. La Vitovalor PT2 affiche un rendement électrique supérieur à celui de la cogénération classique. La technologie se prête aux projets de construction neuve et de rénovation.
L’appareil de chauffage offre davantage de flexibilité et de possibilités d’utilisation grâce à l’augmentation de la puissance thermique jusqu’à 30,8 kW. Cette unité extrêmement compacte présente une commande de réglage sur la face avant et dispose de composants préinstallés pour le système hydraulique et les capteurs.
L’appareil intègre un réservoir d’eau chaude en acier inoxydable d’une contenance de 220 litres. La Vitovalor PT2 offre suffisamment de puissance et d’énergie pour alimenter les maisons unifamiliales et bifamiliales tout au long de l’année. La production maximale d’énergie électrique de 18 kWh en journée suffit à couvrir les besoins de base d’un ménage. La variante PA2 est un complément idéal à une chaudière existante. Il peut s'agir d'une Viessmann ou d'une autre marque.
Vitovolt 300 : modules photovoltaïques pour une utilisation optimale de l’énergie durable
Un propriétaire de panneaux photovoltaïques dépend considérablement moins du réseau énergétique. Les modules photovoltaïques Vitovolt 300 affichent un rendement élevé sans compromis en termes de qualité. Fiables et faciles à utiliser, ils ne nécessitent pratiquement pas d’entretien. Doté d’un design hors du commun, le modèle avec module monocristallin restitue une puissance de 340 Wc et le module polycristallin à 60 cellules une puissance de 295 Wc. Les panneaux photovoltaïques Vitovolt 300 conviennent aux maisons unifamiliales et multifamiliales ainsi qu’aux toitures d’entreprises et d’usines.
« Investir dans des panneaux solaires offre une multitude d’avantages », explique Patrick O, CEO de Viessmann Belgium. « En plus d’être plus écologiques, les panneaux offrent un avantage économique considérable au consommateur. Le prix de l’électricité ne cesse d’augmenter. Quand on sait qu’on peut économiser jusqu’à 500 € par an et que le prix de ce genre de panneaux photovoltaïques a diminué de moitié ces dernières années, on voit qu’il reste intéressant d’adopter ces technologies. »
3. Chauffer efficacement avec des combustibles fossiles
Les voitures électriques et hybrides gagnent en popularité. Dans le domaine du chauffage aussi, l’association des énergies renouvelables et des combustibles fossiles connaît un succès croissant. « L’objectif ultime est évidemment d’utiliser au maximum les sources durables, mais elles sont souvent insuffisantes. Prenez les panneaux photovoltaïques : étant donné que le soleil brille beaucoup moins en hiver, les consommateurs peuvent moins compter sur leurs panneaux pour les approvisionner en énergie. Une option consiste à recourir à des combustibles fossiles pour compenser, moyennant une utilisation la plus optimale possible, par exemple via une chaudière à condensation au gaz de Viessmann », ajoute Patrick O.
Viessmann présentera, pour la première fois, sa nouvelle chaudière à condensation au gaz à Batibouw.
Vitodens 200, la chaudière murale au gaz la plus moderne du marché
La chaudière Viessmann Vitodens 200 est une centrale électrique intelligente qui répond aux exigences les plus strictes en matière de chauffage. Son design moderne, fonctionnel et sa surface mate aux lignes structurées s’adapte parfaitement à n’importe quel environnement. Avec le Lightguide fluorescent vous pouvez toujours voir en un coup d’œil si tout fonctionne correctement.
La Vitodens 200-W séduit par son grand confort d'utilisation. Il peut être utilisé intuitivement via un smartphone, une tablette ou directement sur le grand écran tactile réglable en hauteur de 7 pouces avec écran couleur. L'interface Wi-Fi intégrée connecte directement la chaudière murale à condensation au gaz à Internet et l'application ViCare facilite son utilisation : le cockpit énergétique vous donne un aperçu de la consommation de la maison. En fonction de la hauteur de montage sur le mur, l'afficheur peut être monté en haut ou en bas de la chaudière. C'est la seule chaudière sur le marché qui offre un affichage réglable en hauteur.
Grâce à un ventilateur puissant, la chaudière est adaptée aux longues distances de gaz de combustion. Il est possible de raccorder en parallèle des conduites de gaz de combustion 60/60, ce qui offre une solution pour les anciens raccordements existants.
Le nouveau brûleur MatriX-Plus se distingue particulièrement par son fonctionnement efficace, sa faible émission de substances nocives et son faible niveau sonore. La consommation est limitée par une très faible modulation jusqu'à 1,9 kW. En conséquence, les dimensions ne sont plus aussi critiques et cette chaudière peut également être installée dans des maisons bien isolées avec une faible demande de chaleur. De plus, en raison de la faible modulation, surtout en automne et au printemps, la chaudière consomme beaucoup moins que toute autre chaudière ayant une puissance maximale comparable.
Le contrôle automatique de la combustion Lambda Pro Plus réduit les coûts en énergie. La surveillance automatique de la qualité de combustion compense les fluctuations de la qualité du gaz. Ceci assure une efficacité tout au long de l'année. L'échangeur de chaleur primaire est un échangeur de chaleur Inox-Radial en acier inoxydable et constitue le cœur de la Vitodens 200-W. L'échangeur de chaleur convertit l'énergie utilisée en chaleur de manière extrêmement efficace. Pratiquement sans perte, avec une efficacité de 98%.
Connectivité
Nous vivons dans une société de plus en plus connectée. Nous sommes tous constamment en contact les uns avec les autres et avec notre technologie préférée. Pour Viessmann, il est essentiel que les consommateurs puissent aussi gérer leur consommation d’énergie à distance. La marque a donc décidé de présenter diverses applications mobiles à Batibouw.
ViCare
Grâce à l’application ViCare, l’utilisateur règle son chauffage facilement. Il voit du premier coup d’œil le statut du système de chauffage. Un programme est prévu pour chaque moment de la journée : l’utilisateur peut éteindre le chauffage en son absence ou le faire tourner plus longtemps quand il a des invités, grâce au mode « réception ».
En éteignant facilement le chauffage quand il n’en a pas besoin, le consommateur économise de l’argent. L’application lui envoie aussi une notification en cas de panne. Grâce à un système de signaux lumineux, le consommateur voit d’un coup d’œil si son système nécessite un entretien ou si un problème est survenu. Dans ce dernier cas, l’application affiche automatiquement les coordonnées d’un installateur. Il est également possible d’associer un chauffagiste à l’application pour une résolution des problèmes à distance.
L’app ViCare peut être connectée au Vitoconnect, l’interface entre la chaudière et ViCare. Cette connectivité s’applique non seulement aux modèles les plus récents, mais aussi aux systèmes de chauffage plus anciens. 
L’app ViCare est disponible pour les utilisateurs d’Android et d’iOS.
Tado
Ce thermostat intelligent vous aide à économiser l’énergie. Grâce à la géolocalisation, il sait où se trouve l’utilisateur et il adapte la température en conséquence. Le chauffage s’allume à l’arrivée de la première personne. De quoi éviter le gaspillage d’énergie et faire des économies ; que les utilisateurs peuvent repérer aisément dans les rapports de consommation mensuels. Le thermostat est connecté à l’application Tado, qui s’utilise de partout.
Tado est disponible pour les utilisateurs d’Android et d’iOS.
Groups audience Viessmann Belgium Sprl
Category Techniques›Chauffage
Source bati-info.be
Story promotion Normaal
from RSSMix.com Mix ID 8173644 via IFTTT
0 notes
frostbittenfingers · 5 years
Text
Il est temps de faire de nos logements des zones de basses émissions
Ces dernières années, les villes de Bruxelles, d’Anvers et de Gand ont introduit les zones de basses émissions. Dès 2026, la Wallonie interdira les véhicules diesel construits avant 2009. Toutes ces mesures visent à améliorer la qualité de l’air. Mais en matière de réduction de l’empreinte écologique, il reste des pistes inexploitées dans les foyers et les entreprises. Viessmann, un des plus grands spécialistes du chauffage, plaide en faveur d’une zone de basses émissions dans les logements. « Notre pays compte deux millions de chaudières obsolètes », explique Patrick O, CEO de Viessmann Belgium. « Les chaudières non-condensation au gaz ou au mazout émettent plus de CO2 et consomment plus d’énergie que nécessaire. Les installations de chauffage à condensation permettent d’économiser jusqu’à 30 % d’énergie. » Viessmann profitera de Batibouw pour présenter aux familles et aux entreprises les technologies de chauffage d’aujourd’hui et de demain.
Les mesures destinées à améliorer la qualité de l’air se sont multipliées ces dernières années, chez nous comme à l’étranger. Bruxelles, Anvers et Gand interdisent l’accès au centre-ville aux véhicules les plus polluants. Et avec succès : à Anvers, la concentration des particules les plus nocives dans certaines zones a chuté de 20 %. Les zones de basses émissions doivent néanmoins s’inscrire dans un politique énergétique plus large. La Belgique abrite actuellement plus de deux millions de chaudières obsolètes. Nous bannissons à juste titre les vieilles voitures de nos centres-villes, mais nous chauffons nos logements avec une technologie qui est parfois encore plus ancienne. Et pourtant, la technologie qui nous permettrait d’atteindre les objectifs climatiques de 2030 et 2050 existe déjà.
Pas de bâtiment vert sans énergie verte
Environ 4 millions de systèmes de chauffage ont été installés en Belgique au cours des 20 dernières années. Parmi eux, 45 % sont aujourd’hui vétustes. Les chaudières non-condensation au gaz ou au mazout émettent plus de CO2 et consomment plus d’énergie que nécessaire. Les appareils de chauffage à condensation tels que la nouvelle chaudière au gaz Vitodens de Viessmann1 garantissent des économies d’énergie allant jusqu’à 30 %. Les initiatives visant à réduire les émissions sont nobles, mais insuffisantes. Les décideurs politiques ne pourront atteindre les objectifs climatiques que si nous envisageons l’énergie de manière holistique. Introduire des zones de basses émissions sans se préoccuper de la technologie de chauffage des ménages et des entreprises est illusoire. En Allemagne, « Gebäudewende » rime avec « Energiewende ». Autrement dit, la transition énergétique est indissociable de la modernisation du parc immobilier.
Il s’agit du principe baptisé « Trias Energetica », qui consiste à limiter la consommation d’énergie, à miser sur l’énergie durable et à chauffer efficacement en maximisant le rendement.
1. Limitation de la consommation d’énergie
Les ménages et les entreprises doivent réduire autant que possible leurs besoins énergétiques. Les logements qui ont été construits avant la première crise énergétique de 1973 sont mal isolés, voire pas du tout. La norme flamande d’isolation des toitures stipule que tous les toits des maisons unifamiliales devront être isolés d’ici 2020, une étape nécessaire en vue d’un habitat durable. « À terme, nous doterons nos habitations d’une isolation sans faille, de telle sorte que chaque kWh produit soit utilisé à son plein potentiel. L’optimisation de la technologie de chauffage n’a d’utilité que si la chaleur générée est maintenue à l’intérieur. Le mot d’ordre est donc : isolation ! », estime Patrick O.
2. Le choix de l’énergie durable
Dans un avenir proche, les solutions durables constitueront plus que jamais une alternative essentielle aux combustibles fossiles. Tant pour la production d’eau chaude sanitaire que pour le chauffage, les pompes à chaleur joueront également un rôle de plus en plus important dans les ménages. Une transition s’impose, car pour l’instant, la Belgique est loin du compte en termes d’utilisation de l’énergie solaire et de la technologie des pompes à chaleur (par rapport à l’Allemagne, par exemple). Il y a également du pain sur la planche dans le domaine des logements locatifs. Les pouvoirs publics devraient pouvoir obliger les propriétaires à optimiser les performances énergétiques de leur bien en location. Les solutions énergétiques de demain sont durables. Viessmann mettra les pompes à chaleur Vitocal 100-A et Vitoclima 200-S à l’honneur durant Batibouw.
Vitocal 100-A : pompe à chaleur air/eau à agent R32
La Vitocal 100-A permet aux familles de chauffer et de refroidir leur habitation efficacement tout au long de l’année. Cette pompe à chaleur garantit un chauffage idéal en hiver et un refroidissement agréable en été. La nouvelle pompe à chaleur monobloc répond à tous les besoins en termes de puissance. L’unité extérieure présente tous les éléments nécessaires à une régulation efficace et écologique du climat intérieur. Dotée d’une protection antigel intégrée, cette pompe à chaleur ne craint pas le froid de l’hiver.
L’agent frigorifique R32 assure le refroidissement en été. Silencieuse, la Vitocal 100-A peut sans problème être installée à côté d’une pièce de vie. Elle convient, en outre, parfaitement au chauffage par le sol.
La Vitocal 100-A de Viessmann est disponible à partir de 3.812 € hors TVA.
Vitocal 333-G, pompe à chaleur sol/eau
Grâce à la technologie Inverter moderne, la Vitocal 333-G compacte de nouvelle génération est la solution la plus efficace pour les nouvelles pompes à chaleur sol/eau. Grâce au fonctionnement modulant, la puissance est automatiquement adaptée en fonction de la demande de chaleur des utilisateurs. Il en résulte moins de cycles de démarrage/arrêt dans la plage de charge partielle et un rendement annuel plus élevé. La Vitocal 333-G est disponible en plusieurs puissances : avec une plage de modulation de 1,7 à8,6 kW et de 2,4 à 11,4 kW, elle offre une couverture optimale pour les bâtiments neufs.
Vitoclima 200-S : pompe à chaleur air/air à agent R32
La Vitoclima 200-S offre aux consommateurs une température intérieure stable tout au long de l’année. La Elle se pilote aisément à l’aide d’une télécommande avec écran LCD pouvant être reliée à la fonction Ifeel. Cette fonction permet aux utilisateurs de régler la chaleur selon le moment ; ils contrôlent donc encore mieux le chauffage intérieur. Des informations relatives à la température sont transmises constamment afin d’ajuster l’alimentation en électricité.
Il importe d’adopter au maximum les énergies durables si l’on veut atteindre les objectifs climatiques. Un défi d’autant plus complexe dans les villes. On ne rend pas un (grand) bâtiment public écoénergétique comme on le fait avec une maison. « Mais c’est possible », estime Patrick O. « Dans les immeubles à appartements, on pourrait accroître la conversion d’énergie primaire grâce à la cogénération. Le combustible permettrait de produire de l’électricité. L’énergie résiduelle serait utilisée pour l’eau chaude sanitaire et le chauffage. À terme, nous pourrions ainsi décharger nos centrales nucléaires. »
« Le prix de l’électricité augmente. Il s’avère donc intéressant de passer à des technologies qui génèrent non seulement de la chaleur, mais aussi de l’électricité. » Avec la chaudière à pile à combustible Vitovalor PT/PA2 et les modules photovoltaïques Vitovolt 300, Viessmann propose des solutions innovantes.
Vitovalor PT2/PA2 : chaudière à pile à combustible pour la production d’eau chaude sanitaire et d’électricité
La Vitovalor PT2 utilise des piles à combustible pour produire de la chaleur et de l’électricité. L’appareil se raccorde facilement à l’installation de gaz. La technologie a été perfectionnée et convient à tout type d’habitation. La Vitovalor PT2 affiche un rendement électrique supérieur à celui de la cogénération classique. La technologie se prête aux projets de construction neuve et de rénovation.
L’appareil de chauffage offre davantage de flexibilité et de possibilités d’utilisation grâce à l’augmentation de la puissance thermique jusqu’à 30,8 kW. Cette unité extrêmement compacte présente une commande de réglage sur la face avant et dispose de composants préinstallés pour le système hydraulique et les capteurs.
L’appareil intègre un réservoir d’eau chaude en acier inoxydable d’une contenance de 220 litres. La Vitovalor PT2 offre suffisamment de puissance et d’énergie pour alimenter les maisons unifamiliales et bifamiliales tout au long de l’année. La production maximale d’énergie électrique de 18 kWh en journée suffit à couvrir les besoins de base d’un ménage. La variante PA2 est un complément idéal à une chaudière existante. Il peut s'agir d'une Viessmann ou d'une autre marque.
Vitovolt 300 : modules photovoltaïques pour une utilisation optimale de l’énergie durable
Un propriétaire de panneaux photovoltaïques dépend considérablement moins du réseau énergétique. Les modules photovoltaïques Vitovolt 300 affichent un rendement élevé sans compromis en termes de qualité. Fiables et faciles à utiliser, ils ne nécessitent pratiquement pas d’entretien. Doté d’un design hors du commun, le modèle avec module monocristallin restitue une puissance de 340 Wc et le module polycristallin à 60 cellules une puissance de 295 Wc. Les panneaux photovoltaïques Vitovolt 300 conviennent aux maisons unifamiliales et multifamiliales ainsi qu’aux toitures d’entreprises et d’usines.
« Investir dans des panneaux solaires offre une multitude d’avantages », explique Patrick O, CEO de Viessmann Belgium. « En plus d’être plus écologiques, les panneaux offrent un avantage économique considérable au consommateur. Le prix de l’électricité ne cesse d’augmenter. Quand on sait qu’on peut économiser jusqu’à 500 € par an et que le prix de ce genre de panneaux photovoltaïques a diminué de moitié ces dernières années, on voit qu’il reste intéressant d’adopter ces technologies. »
3. Chauffer efficacement avec des combustibles fossiles
Les voitures électriques et hybrides gagnent en popularité. Dans le domaine du chauffage aussi, l’association des énergies renouvelables et des combustibles fossiles connaît un succès croissant. « L’objectif ultime est évidemment d’utiliser au maximum les sources durables, mais elles sont souvent insuffisantes. Prenez les panneaux photovoltaïques : étant donné que le soleil brille beaucoup moins en hiver, les consommateurs peuvent moins compter sur leurs panneaux pour les approvisionner en énergie. Une option consiste à recourir à des combustibles fossiles pour compenser, moyennant une utilisation la plus optimale possible, par exemple via une chaudière à condensation au gaz de Viessmann », ajoute Patrick O.
Viessmann présentera, pour la première fois, sa nouvelle chaudière à condensation au gaz à Batibouw.
Vitodens 200, la chaudière murale au gaz la plus moderne du marché
La chaudière Viessmann Vitodens 200 est une centrale électrique intelligente qui répond aux exigences les plus strictes en matière de chauffage. Son design moderne, fonctionnel et sa surface mate aux lignes structurées s’adapte parfaitement à n’importe quel environnement. Avec le Lightguide fluorescent vous pouvez toujours voir en un coup d’œil si tout fonctionne correctement.
La Vitodens 200-W séduit par son grand confort d'utilisation. Il peut être utilisé intuitivement via un smartphone, une tablette ou directement sur le grand écran tactile réglable en hauteur de 7 pouces avec écran couleur. L'interface Wi-Fi intégrée connecte directement la chaudière murale à condensation au gaz à Internet et l'application ViCare facilite son utilisation : le cockpit énergétique vous donne un aperçu de la consommation de la maison. En fonction de la hauteur de montage sur le mur, l'afficheur peut être monté en haut ou en bas de la chaudière. C'est la seule chaudière sur le marché qui offre un affichage réglable en hauteur.
Grâce à un ventilateur puissant, la chaudière est adaptée aux longues distances de gaz de combustion. Il est possible de raccorder en parallèle des conduites de gaz de combustion 60/60, ce qui offre une solution pour les anciens raccordements existants.
Le nouveau brûleur MatriX-Plus se distingue particulièrement par son fonctionnement efficace, sa faible émission de substances nocives et son faible niveau sonore. La consommation est limitée par une très faible modulation jusqu'à 1,9 kW. En conséquence, les dimensions ne sont plus aussi critiques et cette chaudière peut également être installée dans des maisons bien isolées avec une faible demande de chaleur. De plus, en raison de la faible modulation, surtout en automne et au printemps, la chaudière consomme beaucoup moins que toute autre chaudière ayant une puissance maximale comparable.
Le contrôle automatique de la combustion Lambda Pro Plus réduit les coûts en énergie. La surveillance automatique de la qualité de combustion compense les fluctuations de la qualité du gaz. Ceci assure une efficacité tout au long de l'année. L'échangeur de chaleur primaire est un échangeur de chaleur Inox-Radial en acier inoxydable et constitue le cœur de la Vitodens 200-W. L'échangeur de chaleur convertit l'énergie utilisée en chaleur de manière extrêmement efficace. Pratiquement sans perte, avec une efficacité de 98%.
Connectivité
Nous vivons dans une société de plus en plus connectée. Nous sommes tous constamment en contact les uns avec les autres et avec notre technologie préférée. Pour Viessmann, il est essentiel que les consommateurs puissent aussi gérer leur consommation d’énergie à distance. La marque a donc décidé de présenter diverses applications mobiles à Batibouw.
ViCare
Grâce à l’application ViCare, l’utilisateur règle son chauffage facilement. Il voit du premier coup d’œil le statut du système de chauffage. Un programme est prévu pour chaque moment de la journée : l’utilisateur peut éteindre le chauffage en son absence ou le faire tourner plus longtemps quand il a des invités, grâce au mode « réception ».
En éteignant facilement le chauffage quand il n’en a pas besoin, le consommateur économise de l’argent. L’application lui envoie aussi une notification en cas de panne. Grâce à un système de signaux lumineux, le consommateur voit d’un coup d’œil si son système nécessite un entretien ou si un problème est survenu. Dans ce dernier cas, l’application affiche automatiquement les coordonnées d’un installateur. Il est également possible d’associer un chauffagiste à l’application pour une résolution des problèmes à distance.
L’app ViCare peut être connectée au Vitoconnect, l’interface entre la chaudière et ViCare. Cette connectivité s’applique non seulement aux modèles les plus récents, mais aussi aux systèmes de chauffage plus anciens. 
L’app ViCare est disponible pour les utilisateurs d’Android et d’iOS.
Tado
Ce thermostat intelligent vous aide à économiser l’énergie. Grâce à la géolocalisation, il sait où se trouve l’utilisateur et il adapte la température en conséquence. Le chauffage s’allume à l’arrivée de la première personne. De quoi éviter le gaspillage d’énergie et faire des économies ; que les utilisateurs peuvent repérer aisément dans les rapports de consommation mensuels. Le thermostat est connecté à l’application Tado, qui s’utilise de partout.
Tado est disponible pour les utilisateurs d’Android et d’iOS.
Groups audience Viessmann Belgium Sprl
Category Techniques›Chauffage
Source bati-info.be
Story promotion Normaal
from RSSMix.com Mix ID 8173635 via IFTTT
0 notes
utopiedujour · 7 years
Text
LE TEMPS QU’IL FAIT LE 24 NOVEMBRE 2017 – Retranscription
Retranscription de Le temps qu’il fait le 24 novembre 2017. Merci à Cyril Touboulic !
Bonjour, nous sommes le vendredi 24 novembre 2017, et il m’arrive parfois, quand je fais cette vidéo du vendredi, quand je m’apprête à la faire, de me demander : « À quoi ça sert ? Pourquoi je fais ça exactement ? », et je réfléchis, et la première chose qui me vient, bien sûr, c’est vous, qui me dites quand j’évoque la possibilité d’arrêter, en disant : « Non, non, non ! C’est important que vous la fassiez. » Et là je me pose alors la question : « Mais qu’est-ce que je fais exactement ? » Parfois je parle de mes bouquins, c’est-à-dire des observations que je fais sur ce qui se passe autour de moi et des réflexions que j’ai pu en tirer, parfois je parle véritablement de l’actualité… et tout ça me renvoie, en fait, au fait que c’est le prolongement de ce que j’ai fait, de ce que j’ai commencé à faire un beau jour, quelque part en 2004, en regardant autour de moi et en me disant : « Il y a une crise qui est en train de se préparer. Une crise très importante. Je vais en parler. » Et, alors, là, vous me posez la question parfois, en disant : « Mais vous êtes vu comme un lanceur d’alerte qui voulait qu’on renverse la tendance ? », et, là, la réponse c’est non. Non, je me voyais plutôt comme un témoin. Il y a quelqu’un qui dans une interview, je crois, m’a dit : « Vous étiez comme un correspondant de guerre qui êtes monté au front », oui, peut-être. Oui : en décidant à ce moment-là d’aller travailler spécifiquement dans la firme Countrywide, dont je savais, dont j’avais déjà dit dans mon manuscrit qu’elle serait à l’origine de l’effondrement final. Mais l’image qui m’était venue à l’époque plutôt c’était le souvenir d’un livre, que je n’arrive pas à retrouver, mais qui s’appelait dans mon souvenir : « Le journal d’un bourgeois de Paris au temps de la peste » [Journal d’un bourgeois de Paris], mais ce n’était peut-être pas Paris et ce n’était peut-être pas au temps de la peste. Mais, je me souviens des premières pages : c’est ce monsieur qui ouvre les volets de sa maison et qui regarde ce qui se passe dans la rue, et qui revient s’asseoir pour dire : « Il faut que je raconte ce qui est en train de se passer. » Et à l’intention de qui le fait-il ? Probablement pas à des gens qui sont autour de lui, qui sont bien trop occupés à essayer de régler les problèmes affreux, urgents qui se posent. Mais il est témoin, il veut être témoin, il veut raconter ça pour quelqu’un. Et, parfois, je me pose la question de savoir si ce n’est pas justement pour des robots qui nous succéderont, si ce n’est pas à leur intention que j’écris ce que j’écris. J’ai posé la question, je dirais, assez explicitement dans Le dernier qui s’en va éteint la lumière : « Est-ce que je ne suis pas en train de faire, à titre individuel, le travail de deuil de toute une espèce et de simplement partager avec mes contemporains ce que je suis en train de faire ? », me dire, voilà : « Je suis né à une époque où l’on disait que ça durerait toujours, et puis, en fait, voilà, je suis toujours là, à une époque où ça paraît bien compromis. »
Vous avez peut-être vu cette vidéo, je l’ai mise parce que j’aime bien ce monsieur, ce M. Guy McPherson, un spécialiste des questions climatiques, un Américain, professeur émérite maintenant mais qui fait ses vidéos et où, d’un ton désenchanté, il nous explique où on est : notre apathie, le fait qu’on ignore, par exemple, déjà, quinze jours plus tard, cet appel de 15,000 chercheurs, en disant, voilà : « Là, il faut tout arrêter. Il faut travailler à une seule chose : c’est à essayer de sauver notre planète comme environnement pour l’être humain », et quinze jours plus tard, on a oublié : on parle de M. Weinstein, de M. je ne sais pas qui, de M. Flynn, ce matin. On retombe dans le fait divers qui retient davantage notre attention que la survie de l’espèce à la surface de notre planète.
Alors, qu’est-ce qu’il dit en conclusion, ce M. McPherson, si vous ne comprenez pas l’anglais ? Eh bien, il dit : si on arrêtait tout, il y aura soudain une production d’aérosols telle, que l’accroissement de la température augmenterait encore. Donc, s’arrêter brutalement, ce n’est même pas encore la solution : ça ne fera qu’empirer le problème. Alors, qu’est-ce qu’on peut faire ? Il dit : eh bien, il faut aller, voilà, si vous avez l’occasion de vous promenez dans la campagne et regardez autour de vous, et regardez comme c’est joli. Alors, est-ce que c’est désespéré ? Oui ! Oui, c’est absolument désespéré [rires], mais c’est la conclusion à laquelle il est arrivé, et c’est la conclusion à laquelle on pourrait arriver assez facilement – il y a des jours où je vais plutôt de ce côté-là.
Hier soir, j’ai fait un exposé pour les étudiants en économie, gestion, etc., à l’université de Bretagne Sud, à Vannes, dans la ville où j’habite – où vous voyez cette armoire et ce tableau derrière moi –, et on a un peu discuté après dans les corridors… On m’a posé des questions ! On m’a posé des questions et la discussion a commencé, et puis il y a eu des discussions dans les corridors et on s’est posé la question de qu’est-ce que ça veut dire qu’on m’invite à faire comme ça une conférence ? Qu’est-ce que ça veut dire par rapport au reste de l’enseignement en économie et en gestion ? Question que j’ai pu explorer un petit peu l’année derrière aussi à l’Université catholique de Lille – comme vous le savez, cette année-ci, je travaille surtout sur les questions de transhumanisme là-bas, l’année passé j’ai donné des cours de finance (hier, j’ai donné un cours de finance). Et qu’est-ce que ça donne, qu’est-ce que ça produit ? Eh bien, voilà, ça donne ceci : il y a Jorion qui vient de dire le contraire de tout ce qu’on entend dire dans les cours : c’est vrai à Lille, c’est vrai à Vannes, c’est vrai sûrement à Lyon, à Vénissieux et à Toulon [rires], ou je ne sais quoi, c’est vrai partout. C’est vrai partout.
Pourquoi est-ce que c’est comme ça ? Comme me l’a dit, hier, quelqu’un : il y a eu une fenêtre qui s’est ouverte en 2008-2009, et puis elle s’est refermée. Et, moi, j’ai déjà posé la question dans certains de mes livres, comme dans Misère de la pensée économique (2012) : « Pourquoi est-ce que ça s’est refermé ? », et je vous rappelle en deux mots la raison : d’abord le rapport de force en faveur des gens qui sont au pouvoir, et que ça n’a rien changé. Finalement, ils sont arrivés à bien, comment dire, à reprendre la barre. Et pourquoi ? Essentiellement parce qu’ils n’ont pas perdu d’argent, parce qu’ils s’étaient bien protégés cette fois-ci (pas comme en 1929), tandis que les autres subissaient le coût de la récession, et donc ils avaient d’autres choses à faire que de changer le monde. Mais, aurait-on même voulu, aurait-on même dit : « Maintenant, il faut balayer ça. Il faut remplacer tous ces enseignants d’économie qui disent des balivernes par des gens qui disent la vérité. » Alors, soyons sérieux, qu’est-ce qu’on aurait pu mettre à la place ? On aurait pu mettre M. Steve Keen, qui a perdu rapidement son boulot en Australie pour avoir annoncé la crise des subprimes, M. Nouriel Roubini, je ne sais pas ce qu’il est devenu mais on parle beaucoup moins de lui, et puis il y a M. Jorion. Alors, remplacer tous les professeurs d’économie par ces trois-là… ce n’était pas possible [rires]. Ce n’était pas possible et donc on ne l’a pas fait. Vous me direz : « Oui, mais les économistes hétérodoxes… », les économistes hétérodoxes, ce sont, à mon sens, je ne l’ai peut-être jamais dit aussi clairement que ça, ils sont dans le même paradigme, comme on dit, que ceux qui sont orthodoxes, ils sont dans le même cadre et disent parfois des choses un peu différentes, ils disent quelquefois des choses plus vraies que les autres. Mais quand je prends et quand on a l’amabilité de m’envoyer des livres d’économistes hétérodoxes, l’impression qui s’en dégage, et c’est pour ça que je ne vous en parle pas en général, c’est qu’ils ne font pas les mêmes erreurs que les orthodoxes mais ils en font d’autres, et que donc, à l’arrivée, je ne suis pas sûr que ce soit bien meilleur que les autres. C’est à l’intérieur du même cadre, où il y a peut-être des petites variations ici et là, mais si on remplaçait tous les orthodoxes par les hétérodoxes, je ne crois pas qu’on aurait changé beaucoup les choses du côté des étudiants.
Alors, pourquoi les étudiants ne se plaignent pas ? Eh bien, comme on me l’a dit aussi, hier : les étudiants, ce qu’ils veulent à la sortie, ils veulent un boulot. Ils ne veulent pas savoir ce qui est vrai. Ils ne veulent pas connaître l’histoire de la science économique, qu’on ne leur enseigne pas, parce que ça les pousserait à remettre trop de choses en question, mais même si on leur donnait, ils n’en voudraient pas. Pourquoi est-ce qu’ils n’en voudraient pas ? Ils veulent le job à l’arrivée, et les questions de vérité et de fausseté, tout ça, ça ne les intéresse pas. Ce qu’ils veulent, c’est sortir de là avec un diplôme et avoir un boulot. Et comment pourrait-on le leur reprocher dans le cadre où obtenir un boulot est de plus en plus compliqué, et – peut-être – surtout si l’on sort de facultés de ce type-là.
Alors, qu’est-ce qu’on peut faire, du point de vue de la transmission d’un véritable savoir en économie ? Je peux aller dans des endroits comme ça… voilà, j’y vais d’ailleurs, quand on m’invite, je vais là, et j’ai sous mon bras mon petit livre sur Keynes [Penser l’économie tout haut avec Keynes], où j’essaye de prolonger un peu la pensée de Keynes et en bouchant quelques trous un peu trop flagrants. J’ai mon petit livre L’argent, mode d’emploi (2009), qui explique comment ça marche vraiment et dont je dis qu’il faudrait que tous les enfants des écoles l’aient pour remplacer toutes les balivernes qu’on leur balance aussi bien du côté des banques centrales que des banques particulières, que des complotistes quelconques qui vous parlent de toutes ces histoires… j’explique comment l’argent circule véritablement. Ce n’est pas toujours simple mais je donne beaucoup d’illustrations, voilà, je donne des exemples, je dis : « Si une obligation vaut 100€ et que le taux d’intérêt est de 7, à la fin de l’année, et si ça dure un an, eh bien, on reçoit 107€ », etc. Je montre sur des calculs comment ça fonctionne, et on pourrait effectivement utiliser ça dans les écoles. Mais à quoi ça servirait là aussi qu’on apprenne comment ça marche vraiment l’argent ? Est-ce que ce serait payant du point de vue de celui qui l’aurait appris ? Peut-être, je dirais, en tant que dissident. Peut-être, s’il voulait, comme dans le film Fahrenheit 451, se retirer dans les bois en sachant la vérité plutôt que ce qui est faux. Mais, ça n’apporterait pas grand chose de plus de savoir ce qui est vrai. Enfin, voilà, il y a des gens que ça passionne, hein (heureusement).
Mais, ce à quoi ça me fait penser, c’est que si on veut travailler à ce niveau-là, pas celui de témoin mais de quelqu’un qui, voilà, qui veut changer des paradigmes, qui veut que les gens commencent à voir les choses sous un autre regard, on ne peut pas compter – ça, ça nous ramène au transhumanisme – sur les quatre-vingts ans qui nous sont donnés en moyenne, ce n’est pas assez long : on n’est pas la durée. Est-ce que ça vaudrait dire qu’il vaudrait mieux vivre mille ans pour voir finalement l’effet de ce que vous avez pu écrire ? Je ne sais pas si ça vaut la peine. Et encore ! et comme nous dit [raclement de gorge] – pardon, excusez-moi – M. McPherson : on aurait même mille ans, il n’est pas sûr qu’on puisse vraiment les utiliser vu la manière dont on mène la barque, dont on est en train de foutre en l’air, excusez-moi l’expression, la planète autour de nous en tant que possibilité de soutenir, de supporter une espèce comme la nôtre.
Alors, qu’est-ce qu’il faut faire ? Je ne sais pas. Moi, je sais ce que je vais continuer à faire : je vais aller à la campagne de temps en temps – je le fais déjà –, comme le demande M. McPherson, comme nous le suggère M. McPherson. Il a bien raison – attendez, je vais vous montrer quand même comme, voilà, comme c’est beau la nature autour de nous, ces jours-ci –, il faut faire ça. Faites-le. Est-ce qu’il faut cessez de se battre pour changer les choses ? Non, je ne crois pas. De toute manière, je crois que c’est bon pour la santé de le faire. Est-ce que ça fera une différence ? Là, je ne suis pas sûr : déjà, en 2004, je n’étais pas certain du tout que dire ce qui se passait équivalait à sonner l’alarme ou à lancer l’alerte, je ne suis pas sûr que ce soit le cas maintenant : les éléments sont très fort contre nous. Est-ce que ça veut dire qu’il faut se replier sur des nationalismes, ou des sous-nationalismes, ou des sous-groupes auxquels on s’identifie, plutôt que de s’identifier à l’ensemble ? Non, la solution est du côté de s’identifier à l’ensemble. Toutes les fragmentations vont dans la mauvaise direction, il faut des mouvements vers le haut, maintenant. Si on veut sauver cette espèce, il faut qu’elle prenne conscience d’elle-même en tant qu’espèce et pas qu’en tant que petit groupe de ceci, etc., de gens qui gueulent contre l’idée d’un gouvernement mondial, qui gueulent contre les Untel et les autres… non, de ce côté-là, ça, c’est la fin. Là, c’est terminé. Là, on met la clef sous la porte. Si on veut se mettre d’accord, il faut qu’on se mette d’accord le plus grand nombre possible entre nous pour faire avancer les choses. Est-ce que ça va dans la bonne direction, ces jours-ci ? Non, non, non… vraiment pas. Vraiment pas. Il y a des endroits où c’est pire qu’ailleurs, c’est pire en Pologne en ce moment qu’en France. Il faut pousser les choses dans la bonne direction, comme on peut.
Un individu… un individu, c’est… on ne sait pas trop quoi dire, un individu c’est pas grand chose dans la masse. En même temps, dans des périodes de fragmentation, de décomposition comme les nôtres, un individu a davantage de pouvoir que dans d’autres périodes, eh bien, parce que ce sont des périodes qui sont ouvertes à la fracture, on rentre dans des zones de catastrophe et, au sens des mathématiques aussi, de la théorie des catastrophes de M. Thom : les choses se brisent, les formes évoluent – elles ne se brisent pas nécessairement mais les formes évoluent –, ça peut être une pustule qui éclate, ça peut être un miroir qui se brise, il y a des tas de types de catastrophe, il en avait bien fait le, comment dire, le catalogue, du point de vue mathématique. Donc, on a, en tant que particules élémentaires, nous avons davantage de pouvoir.
Est-ce que ça nous dit exactement ce qu’il faudrait faire ? Probablement pas. Probablement pas parce que quand on regarde l’histoire, en jetant un regard en arrière, on s’aperçoit que ce sont des tout petits trucs, voilà, qui ont véritablement changé les choses, et que ceux qui l’ont fait ont souvent été des somnambules, au sens de Koestler, c’est-à-dire des gens qui croyaient faire autre chose que ce qu’ils faisaient effectivement. Est-ce que ça veut dire qu’il ne faut pas être témoin ? Non, là, je crois qu’il faut être témoin, pour les gens qui vous écoutent au moment même et pour CE qui viendra par la suite. Je ne dis même plus « ceux qui viendront par la suite », je dis : « ce qui viendra par la suite », parce que je reste convaincu que nous avons davantage de génie à produire nos descendances sous forme de machines qu’à nous sauver nous-mêmes. Ça, c’est ma conviction profonde. Mais, ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas travailler aux deux : il faut travailler aux deux, autant qu’il soit possible, sans se faire trop d’illusions sur ce qu’on pourra produire ou non. La seule chose qu’on peut savoir, en jetant un regard en arrière, c’est que, comme on dit, ceux qui n’ont pas acheté de billets, eh bien, ils n’ont aucune chance de gagner, ceux qui n’ont pas rué dans les brancards, ils n’ont eu aucune chance de faire avancer les choses dans la bonne direction. Ce sera ma conclusion pour aujourd’hui.
Allez, au revoir !
from Blog de Paul Jorion http://ift.tt/2nftj6D via IFTTT
0 notes
leeforeverett · 5 years
Text
Il est temps de faire de nos logements des zones de basses émissions
Ces dernières années, les villes de Bruxelles, d’Anvers et de Gand ont introduit les zones de basses émissions. Dès 2026, la Wallonie interdira les véhicules diesel construits avant 2009. Toutes ces mesures visent à améliorer la qualité de l’air. Mais en matière de réduction de l’empreinte écologique, il reste des pistes inexploitées dans les foyers et les entreprises. Viessmann, un des plus grands spécialistes du chauffage, plaide en faveur d’une zone de basses émissions dans les logements. « Notre pays compte deux millions de chaudières obsolètes », explique Patrick O, CEO de Viessmann Belgium. « Les chaudières non-condensation au gaz ou au mazout émettent plus de CO2 et consomment plus d’énergie que nécessaire. Les installations de chauffage à condensation permettent d’économiser jusqu’à 30 % d’énergie. » Viessmann profitera de Batibouw pour présenter aux familles et aux entreprises les technologies de chauffage d’aujourd’hui et de demain.
Les mesures destinées à améliorer la qualité de l’air se sont multipliées ces dernières années, chez nous comme à l’étranger. Bruxelles, Anvers et Gand interdisent l’accès au centre-ville aux véhicules les plus polluants. Et avec succès : à Anvers, la concentration des particules les plus nocives dans certaines zones a chuté de 20 %. Les zones de basses émissions doivent néanmoins s’inscrire dans un politique énergétique plus large. La Belgique abrite actuellement plus de deux millions de chaudières obsolètes. Nous bannissons à juste titre les vieilles voitures de nos centres-villes, mais nous chauffons nos logements avec une technologie qui est parfois encore plus ancienne. Et pourtant, la technologie qui nous permettrait d’atteindre les objectifs climatiques de 2030 et 2050 existe déjà.
Pas de bâtiment vert sans énergie verte
Environ 4 millions de systèmes de chauffage ont été installés en Belgique au cours des 20 dernières années. Parmi eux, 45 % sont aujourd’hui vétustes. Les chaudières non-condensation au gaz ou au mazout émettent plus de CO2 et consomment plus d’énergie que nécessaire. Les appareils de chauffage à condensation tels que la nouvelle chaudière au gaz Vitodens de Viessmann1 garantissent des économies d’énergie allant jusqu’à 30 %. Les initiatives visant à réduire les émissions sont nobles, mais insuffisantes. Les décideurs politiques ne pourront atteindre les objectifs climatiques que si nous envisageons l’énergie de manière holistique. Introduire des zones de basses émissions sans se préoccuper de la technologie de chauffage des ménages et des entreprises est illusoire. En Allemagne, « Gebäudewende » rime avec « Energiewende ». Autrement dit, la transition énergétique est indissociable de la modernisation du parc immobilier.
Il s’agit du principe baptisé « Trias Energetica », qui consiste à limiter la consommation d’énergie, à miser sur l’énergie durable et à chauffer efficacement en maximisant le rendement.
1. Limitation de la consommation d’énergie
Les ménages et les entreprises doivent réduire autant que possible leurs besoins énergétiques. Les logements qui ont été construits avant la première crise énergétique de 1973 sont mal isolés, voire pas du tout. La norme flamande d’isolation des toitures stipule que tous les toits des maisons unifamiliales devront être isolés d’ici 2020, une étape nécessaire en vue d’un habitat durable. « À terme, nous doterons nos habitations d’une isolation sans faille, de telle sorte que chaque kWh produit soit utilisé à son plein potentiel. L’optimisation de la technologie de chauffage n’a d’utilité que si la chaleur générée est maintenue à l’intérieur. Le mot d’ordre est donc : isolation ! », estime Patrick O.
2. Le choix de l’énergie durable
Dans un avenir proche, les solutions durables constitueront plus que jamais une alternative essentielle aux combustibles fossiles. Tant pour la production d’eau chaude sanitaire que pour le chauffage, les pompes à chaleur joueront également un rôle de plus en plus important dans les ménages. Une transition s’impose, car pour l’instant, la Belgique est loin du compte en termes d’utilisation de l’énergie solaire et de la technologie des pompes à chaleur (par rapport à l’Allemagne, par exemple). Il y a également du pain sur la planche dans le domaine des logements locatifs. Les pouvoirs publics devraient pouvoir obliger les propriétaires à optimiser les performances énergétiques de leur bien en location. Les solutions énergétiques de demain sont durables. Viessmann mettra les pompes à chaleur Vitocal 100-A et Vitoclima 200-S à l’honneur durant Batibouw.
Vitocal 100-A : pompe à chaleur air/eau à agent R32
La Vitocal 100-A permet aux familles de chauffer et de refroidir leur habitation efficacement tout au long de l’année. Cette pompe à chaleur garantit un chauffage idéal en hiver et un refroidissement agréable en été. La nouvelle pompe à chaleur monobloc répond à tous les besoins en termes de puissance. L’unité extérieure présente tous les éléments nécessaires à une régulation efficace et écologique du climat intérieur. Dotée d’une protection antigel intégrée, cette pompe à chaleur ne craint pas le froid de l’hiver.
L’agent frigorifique R32 assure le refroidissement en été. Silencieuse, la Vitocal 100-A peut sans problème être installée à côté d’une pièce de vie. Elle convient, en outre, parfaitement au chauffage par le sol.
La Vitocal 100-A de Viessmann est disponible à partir de 3.812 € hors TVA.
Vitocal 333-G, pompe à chaleur sol/eau
Grâce à la technologie Inverter moderne, la Vitocal 333-G compacte de nouvelle génération est la solution la plus efficace pour les nouvelles pompes à chaleur sol/eau. Grâce au fonctionnement modulant, la puissance est automatiquement adaptée en fonction de la demande de chaleur des utilisateurs. Il en résulte moins de cycles de démarrage/arrêt dans la plage de charge partielle et un rendement annuel plus élevé. La Vitocal 333-G est disponible en plusieurs puissances : avec une plage de modulation de 1,7 à8,6 kW et de 2,4 à 11,4 kW, elle offre une couverture optimale pour les bâtiments neufs.
Vitoclima 200-S : pompe à chaleur air/air à agent R32
La Vitoclima 200-S offre aux consommateurs une température intérieure stable tout au long de l’année. La Elle se pilote aisément à l’aide d’une télécommande avec écran LCD pouvant être reliée à la fonction Ifeel. Cette fonction permet aux utilisateurs de régler la chaleur selon le moment ; ils contrôlent donc encore mieux le chauffage intérieur. Des informations relatives à la température sont transmises constamment afin d’ajuster l’alimentation en électricité.
Il importe d’adopter au maximum les énergies durables si l’on veut atteindre les objectifs climatiques. Un défi d’autant plus complexe dans les villes. On ne rend pas un (grand) bâtiment public écoénergétique comme on le fait avec une maison. « Mais c’est possible », estime Patrick O. « Dans les immeubles à appartements, on pourrait accroître la conversion d’énergie primaire grâce à la cogénération. Le combustible permettrait de produire de l’électricité. L’énergie résiduelle serait utilisée pour l’eau chaude sanitaire et le chauffage. À terme, nous pourrions ainsi décharger nos centrales nucléaires. »
« Le prix de l’électricité augmente. Il s’avère donc intéressant de passer à des technologies qui génèrent non seulement de la chaleur, mais aussi de l’électricité. » Avec la chaudière à pile à combustible Vitovalor PT/PA2 et les modules photovoltaïques Vitovolt 300, Viessmann propose des solutions innovantes.
Vitovalor PT2/PA2 : chaudière à pile à combustible pour la production d’eau chaude sanitaire et d’électricité
La Vitovalor PT2 utilise des piles à combustible pour produire de la chaleur et de l’électricité. L’appareil se raccorde facilement à l’installation de gaz. La technologie a été perfectionnée et convient à tout type d’habitation. La Vitovalor PT2 affiche un rendement électrique supérieur à celui de la cogénération classique. La technologie se prête aux projets de construction neuve et de rénovation.
L’appareil de chauffage offre davantage de flexibilité et de possibilités d’utilisation grâce à l’augmentation de la puissance thermique jusqu’à 30,8 kW. Cette unité extrêmement compacte présente une commande de réglage sur la face avant et dispose de composants préinstallés pour le système hydraulique et les capteurs.
L’appareil intègre un réservoir d’eau chaude en acier inoxydable d’une contenance de 220 litres. La Vitovalor PT2 offre suffisamment de puissance et d’énergie pour alimenter les maisons unifamiliales et bifamiliales tout au long de l’année. La production maximale d’énergie électrique de 18 kWh en journée suffit à couvrir les besoins de base d’un ménage. La variante PA2 est un complément idéal à une chaudière existante. Il peut s'agir d'une Viessmann ou d'une autre marque.
Vitovolt 300 : modules photovoltaïques pour une utilisation optimale de l’énergie durable
Un propriétaire de panneaux photovoltaïques dépend considérablement moins du réseau énergétique. Les modules photovoltaïques Vitovolt 300 affichent un rendement élevé sans compromis en termes de qualité. Fiables et faciles à utiliser, ils ne nécessitent pratiquement pas d’entretien. Doté d’un design hors du commun, le modèle avec module monocristallin restitue une puissance de 340 Wc et le module polycristallin à 60 cellules une puissance de 295 Wc. Les panneaux photovoltaïques Vitovolt 300 conviennent aux maisons unifamiliales et multifamiliales ainsi qu’aux toitures d’entreprises et d’usines.
« Investir dans des panneaux solaires offre une multitude d’avantages », explique Patrick O, CEO de Viessmann Belgium. « En plus d’être plus écologiques, les panneaux offrent un avantage économique considérable au consommateur. Le prix de l’électricité ne cesse d’augmenter. Quand on sait qu’on peut économiser jusqu’à 500 € par an et que le prix de ce genre de panneaux photovoltaïques a diminué de moitié ces dernières années, on voit qu’il reste intéressant d’adopter ces technologies. »
3. Chauffer efficacement avec des combustibles fossiles
Les voitures électriques et hybrides gagnent en popularité. Dans le domaine du chauffage aussi, l’association des énergies renouvelables et des combustibles fossiles connaît un succès croissant. « L’objectif ultime est évidemment d’utiliser au maximum les sources durables, mais elles sont souvent insuffisantes. Prenez les panneaux photovoltaïques : étant donné que le soleil brille beaucoup moins en hiver, les consommateurs peuvent moins compter sur leurs panneaux pour les approvisionner en énergie. Une option consiste à recourir à des combustibles fossiles pour compenser, moyennant une utilisation la plus optimale possible, par exemple via une chaudière à condensation au gaz de Viessmann », ajoute Patrick O.
Viessmann présentera, pour la première fois, sa nouvelle chaudière à condensation au gaz à Batibouw.
Vitodens 200, la chaudière murale au gaz la plus moderne du marché
La chaudière Viessmann Vitodens 200 est une centrale électrique intelligente qui répond aux exigences les plus strictes en matière de chauffage. Son design moderne, fonctionnel et sa surface mate aux lignes structurées s’adapte parfaitement à n’importe quel environnement. Avec le Lightguide fluorescent vous pouvez toujours voir en un coup d’œil si tout fonctionne correctement.
La Vitodens 200-W séduit par son grand confort d'utilisation. Il peut être utilisé intuitivement via un smartphone, une tablette ou directement sur le grand écran tactile réglable en hauteur de 7 pouces avec écran couleur. L'interface Wi-Fi intégrée connecte directement la chaudière murale à condensation au gaz à Internet et l'application ViCare facilite son utilisation : le cockpit énergétique vous donne un aperçu de la consommation de la maison. En fonction de la hauteur de montage sur le mur, l'afficheur peut être monté en haut ou en bas de la chaudière. C'est la seule chaudière sur le marché qui offre un affichage réglable en hauteur.
Grâce à un ventilateur puissant, la chaudière est adaptée aux longues distances de gaz de combustion. Il est possible de raccorder en parallèle des conduites de gaz de combustion 60/60, ce qui offre une solution pour les anciens raccordements existants.
Le nouveau brûleur MatriX-Plus se distingue particulièrement par son fonctionnement efficace, sa faible émission de substances nocives et son faible niveau sonore. La consommation est limitée par une très faible modulation jusqu'à 1,9 kW. En conséquence, les dimensions ne sont plus aussi critiques et cette chaudière peut également être installée dans des maisons bien isolées avec une faible demande de chaleur. De plus, en raison de la faible modulation, surtout en automne et au printemps, la chaudière consomme beaucoup moins que toute autre chaudière ayant une puissance maximale comparable.
Le contrôle automatique de la combustion Lambda Pro Plus réduit les coûts en énergie. La surveillance automatique de la qualité de combustion compense les fluctuations de la qualité du gaz. Ceci assure une efficacité tout au long de l'année. L'échangeur de chaleur primaire est un échangeur de chaleur Inox-Radial en acier inoxydable et constitue le cœur de la Vitodens 200-W. L'échangeur de chaleur convertit l'énergie utilisée en chaleur de manière extrêmement efficace. Pratiquement sans perte, avec une efficacité de 98%.
Connectivité
Nous vivons dans une société de plus en plus connectée. Nous sommes tous constamment en contact les uns avec les autres et avec notre technologie préférée. Pour Viessmann, il est essentiel que les consommateurs puissent aussi gérer leur consommation d’énergie à distance. La marque a donc décidé de présenter diverses applications mobiles à Batibouw.
ViCare
Grâce à l’application ViCare, l’utilisateur règle son chauffage facilement. Il voit du premier coup d’œil le statut du système de chauffage. Un programme est prévu pour chaque moment de la journée : l’utilisateur peut éteindre le chauffage en son absence ou le faire tourner plus longtemps quand il a des invités, grâce au mode « réception ».
En éteignant facilement le chauffage quand il n’en a pas besoin, le consommateur économise de l’argent. L’application lui envoie aussi une notification en cas de panne. Grâce à un système de signaux lumineux, le consommateur voit d’un coup d’œil si son système nécessite un entretien ou si un problème est survenu. Dans ce dernier cas, l’application affiche automatiquement les coordonnées d’un installateur. Il est également possible d’associer un chauffagiste à l’application pour une résolution des problèmes à distance.
L’app ViCare peut être connectée au Vitoconnect, l’interface entre la chaudière et ViCare. Cette connectivité s’applique non seulement aux modèles les plus récents, mais aussi aux systèmes de chauffage plus anciens. 
L’app ViCare est disponible pour les utilisateurs d’Android et d’iOS.
Tado
Ce thermostat intelligent vous aide à économiser l’énergie. Grâce à la géolocalisation, il sait où se trouve l’utilisateur et il adapte la température en conséquence. Le chauffage s’allume à l’arrivée de la première personne. De quoi éviter le gaspillage d’énergie et faire des économies ; que les utilisateurs peuvent repérer aisément dans les rapports de consommation mensuels. Le thermostat est connecté à l’application Tado, qui s’utilise de partout.
Tado est disponible pour les utilisateurs d’Android et d’iOS.
Groups audience Viessmann Belgium Sprl
Category Techniques›Chauffage
Source bati-info.be
Story promotion Normaal
from RSSMix.com Mix ID 8173644 via IFTTT
0 notes