#Servant Saison 3 Épisode 2
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Depuis 2019 / 30 min / Epouvante-horreur, Thriller Créée par Tony Basgallop Avec Lauren Ambrose, Toby Kebbell, Nell Tiger Free Nationalité U.S.A.
SYNOPSIS & INFO
Après avoir perdu son enfant, Dorothy Turner utilise une poupée à des fins thérapeutiques. La situation prend une tournure étrange lorsque celle-ci engage une nourrice pour s’occuper du bébé. Inquiet de la santé mentale de son épouse, Sean ne voit pas l'arrivée de cette étrangère d'un très bon oeil. D'autant que le comportement de la jeune fille se révèle vite troublant. La nounou pourrait-elle devenir une menace ? Et les Turner auraient-ils des choses à cacher ?
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Vous trouverez ici toutes les séries télévisées et tous les films que vous pouvez diffuser en ligne, y compris les séries diffusées aujourd'hui. Si vous vous demandez ce que vous pouvez voir sur ce site, sachez que ce sont des genres qui incluent le crime, le théâtre, le mystère, les séries et les spectacles d'action et d'aventure. Merci beaucoup. Nous disons à tous ceux qui aiment nous accepter comme nouvelles ou informations sur le calendrier de la saison, les épisodes et comment vous regardez vos émissions de télévision préférées. J'espère que nous pourrons être le meilleur partenaire pour vous de trouver des recommandations pour une émission de télévision de différents pays à travers le monde. C'est tout de nous, salutations!
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BBC Merlin vs Kaamelott - Personnages - Tom/Léodagan, Elyan/Yvain, Séli
Après la famille, la belle-famille :
TOUJOURS PAS SPOILER-FREE
Tom (BBC Merlin) : Forgeron. Homme bon et gentil. Est accusé à tort de pratiquer la magie dans un épisode, et après avoir été innocenté, meurt un peu plus tard tué pour avoir été complice de magie (plus ou moins). Ça fait beaucoup de magie dans la fin de sa vie mais il n’a en toute honnêteté servit que parce que sa mort est un des premiers éléments qui oppose Morgana à son père. Et évidemment, traumatisme pour Gwen (jme demande si ça a pas commencé à la rapprocher d’Arthur)
Relationship : je ne parle de ce personnage secondaire que par rapport à sa fille, Gwen (et donc il a aussi un fils, Elyan) parce que je vais pas me priver de la (vague) comparaison avec son homologue kaamelotien !
Léodagan (Kaamelott) : Aaaaa Léodagan, roi de Carmélide. Chevalier de la Table Ronde. On est tous sûr qu’il cache un cœur quelque part, mais lui-même ne le sait pas. Ou refuse de le voir. Roi des têtus (la couronne est disputée ceci dit). La torture est un moyen tout à fait valable de punir les criminels, et en plus ça coûte moins cher que de nourrir du pécore en zonzon. En gros. Chef de guerre, en charge de la défense au sein du royaume de Bretagne, et aime pas beaucoup qu’on lui coupe son budget.
Bon, on va pas se mentir, son père est pire que lui. Son enfance a pas dû être douce, et même après, quand c’était pas la guerre, c’était le règne d’Uther (devant lequel même Léodagan et son père passent pour des gentils). Comme tous les perso de Kaamelott, gagne en profondeur avec les saisons, en particulier selon moi dans le livre V, quand le trône est disputé et qu’il se retrouve même dessus à un moment. Je suis pas sûre qu’il ait aimé tant que ça. Finalement, préfère peut-être quand Arthur est dessus.
Relations : Certains font de la philatélie, Léodagan voue une passion aux catapultes, tours de vigie et engins de torture. Mari de Séli (mariage arrangé), père de Guenièvre et Yvain. Beau-père d’Arthur, ministre important, chevalier… peut dire ce qu’il veut, il l’aime bien quand même, son gendre. Fanon : Bohort/Léodagan
Points communs : à part les prénoms de leurs enfants, tout les oppose. Ah non, ils feraient tout pour protéger leurs gosses. Et n’en déplaise à Léodagan, nous on sait que ça serait pas que pour l’honneur, mais aussi parce qu’il s’y est attaché, à ses gosses !
Différences : Tom est la gentillesse, Léodagan est… le brut de décoffrage ? C’est impossible de lister les différences de 2 personnages comme ça.
Elyan/Yvain puis Séli sous le cut
Elyan (BBC Merlin) : débarque en cours de série, avait fui la famille parce que ressentait trop de pression (je crois ?). Le baroudeur. J’ai pas grand chose à dire sur lui tbh, trop longtemps que j’ai pas vu la série. Mais on l’aime. Devient Chevalier. Digne de confiance. Timide au début, ne pense pas mériter sa place au sein de la Table Ronde (ou nulle part ailleurs tbh), mais s’affirme ensuite. Meurt avant la fin parce que who doesn’t. Re-traumatisme pour Gwen, hein, faudrait quand même pas que les gens qu’elle aime survivent.
Relationship : frangin de Gwen, ami de tous les chevaliers évidemment
Yvain (Kaamelott) : Prince de Carmélide (eeeet oui). Grand ado - dans le genre : cliché de l’ado râleur. Caliméro. Chevalier de la Table Ronde par obligation familiale tbh. N’aime pas se battre (de toute façon, il sait pas se battre). Tente des trucs parfois (par exemple, de comprendre ce qu’on lui dit, ou d’accomplir une quête), échoue souvent.
Relations : Canon : fils de Léodagan et Séli, frère de Guenièvre, et ainsi, beau-frère d’Arthur qui a sacrément tendance à l’oublier. Meilleur ami d’Yvain. Mais genre, ils sont BFF de toute la vie quoi. Fanon : 202 (vocabulaire made in @yy20 meaning :Gauvain/Yvain)
(le blasage se lit sur son visage)
Points communs : mmmm frères de la reine ? Chevaliers de la table ronde.
Différences : bah tout. C’est pas du tout le même perso, caractères pas seulement opposés, ils n’ont juste rien à voir
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Séli (Kaamelott) : Obligée de mentionner Dame Séli maintenant. Femme forte, picte, et pingre (non que ces 3 adjectifs aient quelques chose à voir les uns avec les autres). Ambitieuse, elle ne perd pas une occasion de se faire du fric, ou de pousser ses gosses dans l'ascenseur social (voire son mari quand l’occasion se présente pour lui d’être Roi de Bretagne). Se voit bien grand-mère de l’héritier du trône de Bretagne. Ambition secrète : faire des tartes ?? Mais trust me, you don’t want to taste her pies.
Relations : Femme (mariage arrangé) de Léodagan, forme avec lui un duo de choc. Mère de Guenièvre et Yvain, belle-mère de Arthur. Grand-mère de personne, donc, à son grand dam.
Alter-ego dans BBC Merlin : la mère de Gwen, seulement mentionnée, servante, a priori décédée.
#kaamelott#bbc merlin#merlin vs kaamelott#m vs k#m vs k personnages#m vs k tom#m vs k léodagan#m vs k elyan#m vs k yvain#m vs k séli
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Séries coups de cœur - 2
Julie and the phantoms (Netflix)
Petit pitch pour ceux qui ne la connaissent pas : « Julie a perdu sa maman 1 an auparavant et n’arrive plus à chanter depuis. En rangeant le garage servant de studio à sa mère, elle trouve un CD du groupe Sunset Curve dont 3 des membres sont morts en mangeant des hot-dogs empoisonnés (!!!). Soudain, leurs fantômes apparaissent devant elle. Ils s’appellent Luke (chanteur et guitariste), Alex (batteur) et Reggie (bassiste). Lors du 2me épisode, ils découvrent que lorsqu’ils jouent de la musique notamment avec Julie, ils sont visibles pour les vivants.»
Ce que j’aime dans cette série :
- les morceaux de musique,
- les liens entre les personnages,
- l’histoire d’amour entre Alex et Willie traitée comme une romance hétéro avec tous ses clichés (ah, Willie qui secoue ses cheveux au ralenti).
Mais elle traite aussi la difficulté du deuil, les regrets que nous pouvons avoir tous (via l’histoire de Luke qui regrette de ne pas s’être réconcilié avec ses parents avant son décès), le pouvoir de guérison de la musique et la joie qu’elle apporte.
Les personnages sont tous attachants, le papa de Julie qui fait tout pour comprendre et aider sa fille, son petit frère qui fait la chasse aux fantômes, Flynn, l’amie de Julie qui la soutient contre vents et marées, Alex et ses réactions de drama queen parfois, Reggie et son enthousiasme et bien sûr la relation amour-amitié qui se développe entre Julie et Luke.
Enfin, le producteur-réalisateur de la série est Kenny Ortega, chorégraphe du film Dirty Dancing avec Patrick Swayze et Jennifer Grey, producteur des High School Musical. Ce qui prouve la qualité du show. J’espère que Netflix qui produit la série commandera une 2me saison car je pense que la série a un grand potentiel et encore de belles histoires à raconter sur les personnages (notamment sur Reggie pour connaître son histoire avant sa mort).
Bonne journée.
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Regarder Servant: Saison 2 Épisode 3 en streaming VF
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Voir Servant: Saison 2 Épisode 3 complet en franaçais, très bonne qualité et gratuit.
Les Turner montent une entreprise familiale qui sert de façade à une mission plus importante.
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The Handmaid’s Tale, saison 3 : la résistance est en place dans la bande-annonce
L’heure de la révolte a sonné à Gilead ! Ce jeudi 2 mai, la plateforme Hulu a dévoilé la bande-annonce de la saison 3 de The Handmaid’s Tale : la servante écarlate. Plus explosifs que jamais, les 13 épisodes portés par Elisabeth Moss seront disponibles dès le 5 juin prochain sur Hulu et retransmis en simultanés sur OCS.
Serena prête à trahir son époux ?
Après avoir passé deux saisons à servir une dictature théocratique impitoyable, June est prête à tout pour retrouver sa liberté. Pour renverser le régime, la servante prend la tête de la résistance. “Si je veux changer les choses, je vais avoir besoin d’alliés. Des alliés qui détiennent le pouvoir”, clame-t-elle. À sa grande surprise, elle pourrait bien trouver en Serena Joy, la femme de Fred Waterford, un soutient de taille. Après avoir été humiliée pour son époux, celle-ci ouvre peu à peu les yeux sur le régime dans lequel elle comprend que sa fille ne sera jamais épanouie. June...
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ER - Saison 12 [2005-2006]
Il y a plein choses que je pourrais faire plutôt que de regarder l'une des saisons les plus médiocres de ma série favorite juste pour essayer de la réhabiliter un peu. Mais bon, nous y revoilà.
Dans mon souvenir, c'est un bordel monstre où plutôt que de faire confiance à Luka pour mener la série, #ER fait appel à un tas de gimmicks ambulants à la Clemente et se perd dans le soap pour rattraper #GreysAnatomy, sa nouvelle concurrente.
Mais je me souviens aussi que Maura Tierney porte la saison sur ses épaules. Son couple avec Luka est un fil rouge plutôt bien écrit et apportant une stabilité nécessaire à une série qui part dans tous les sens et, trop souvent, sans arriver nulle part.
En tout cas, France 2 a préféré la diffuser en deuxième partie de soirée à l'époque, un scandale pour un fan comme moi à l'époque mais un choix compréhensible avec le recul. À l'image de Christophe Hondelatte, les français venaient de découvrir #House et se foutaient du County.
Je ne peux pas leur en vouloir car "Canon City" est le pire season premiere de #ER. Quand je pense qu'il a fallu trois scénaristes (Wells, Sachs et Zwerling) pour nous imaginer ce road-trip sans aucun sens du rythme...
Même si Linda Cardellini fait de son mieux, j'ai baillé devant la recherche d'Alex. Déjà parce qu'Alex est encore plus insipide maintenant qu'il a changé d'interprète. Ensuite parce que le tout est prévisible et que je préfère Sam en infirmière compétente qu'en mère éplorée.
Et un road-trip aussi mou du genou, c'est pas le truc que tu fais en début de saison alors que tes audiences sont en bernes, que tes concurrents prennent du terrain et que tu dois placer Goran Vijsnic comme leader de la team. Le pauvre a hâte que son couple avec Sam se termine.
Je peux admirer le fait que #ER ne fait pas dans la surenchère contrairement à ses concurrents justement. Mais là, même à l'hôpital où l'on nous montre les méthodes d'enseignements de notre trio, les enjeux sont minuscules et le rythme patauge dans la semoule.
L'idée est bonne mais on n'apprend rien sur Ray, l'excellent Corey Stoll vient voler la vedette à Parminder Nagra, Abby n'apparaît que lors des dix dernières minutes et Morris n'est pas encore prêt à nous faire avaler sa présence au générique alors que Weaver est absente.
Et puis bien sûr, quand on sait que c'est la dernière apparition de Susan, c'est vraiment triste. Sherry Stringfield avait annoncé son choix à la prod un peu tardivement et, suite au départ de Wyle, les mecs se sont dits "la flemme". Enfin j'imagine que ça s'est passé comme ça.
Heureusement qu'elle aura le droit à une dernière apparition lors de la dernière saison. Et heureusement que "Canon City" est bien plus mauvais que ce qui va suivre. Enfin je crois. J'espère. Oh merde, je viens de me souvenir de Clemente. Et du chimpanzé. Accrochez-vous.
Même s'il ne brille pas par son originalité, "Nobody's Baby" est un épisode solide qui se repose sur le swag de Maura Tierney, de bons cas médicaux et l'humour propre aux scripts de R. Scott Gemmill, le petit rigolo de l'équipe.
De toute façon, au bout de 12 saisons, on ne s'attend pas à du neuf mais à du recyclage habile de la formule. C'est le cas ici, en particulier quand on suit le duo Abby/Neela. Et plutôt que de faire appel à des récurrents parasites, on fait appel à la meilleure : le Dr Coburn !
Le seul souci avec une vétérante comme Amy Aquino, c'est qu'on remarque encore plus les limites de jeu de Shane West. Sa tentative d'imiter Clooney se résume à 3 tics : dodeliner de la tête, se mordre les lèvres et cligner beaucoup des yeux...
D'ailleurs, les trois leads masculins ont chacun le droit au remake d'une intrigue de Doug : Ray avec son prématuré (copyright Doug S4), Luka qui se fait virer par sa famille de substitution (Doug S1) et Pratt qui renoue avec un père absent (Doug S2)...
On m'a tellement fait le coup du père absent pour personnage arrogant que je n'en peux plus. #ER l'a déjà fait genre 3 fois (et le refera). Et c'est le trope le plus répandu à la télé. J'aime bien Danny Glover mais toutes ses répliques sont clichés et sonnent fausses.
Dans "Man With No Name", Zabel bricole de la psychologie de comptoir autour de BroodingLuka. Intéressant d'avoir le supposé nouveau leader dans une crise existentielle mais au final, c'est juste un prétexte pour faire 3 pas en arrière là où la série a besoin d'aller de l'avant...
Car oui, à peine séparé de Sam que le croate flirte à nouveau avec Abby. Au début, j'étais absolument contre le retour d'un couple qui ne fonctionnait pas vraiment en S7. Je ne savais pas encore que leur union allait apporter une stabilité bienvenu et ne manquerait pas de charme.
(même si le Carby en moi était furieux à l'époque)
On fait la rencontre d'Eve (Kristen Johnston de #3rdrockfromthesun), nouvelle responsable des infirmières qui aurait pu être intéressante si elle n'avait pas été une simple machine à zizanie servant aux scénaristes soit de comic-relief soit d'agitatrice sans relief.
Même si je n'ai rien contre l'humour grivois qui peut parfois fonctionner dans #ER et même si c'est bien que Neela fasse autre chose que la gueule, son intrigue "photos sexy", c'est une tentative un peu navrante de faire du #GreysAnatomy sans vraiment l'assumer (la S13 assumera au moins).
Alors que reste-t-il de ce 12.03 peu inspiré ? Sans surprises : Abby qui conseille Jessica Hetch (#Friends) à l'aube d'une mastectomie (sujet déjà bien abordé en S6 avec Rebecca deMornay) et Kerry qui revient nous faire un coucou.
"Blame it on the Rain" n'est pas foncièrement mauvais mais je me suis tellement ennuyé devant que j'ai passé mon temps à faire des captures d'écran de Maura Tierney, ses cheveux trempés et son ciré breton.
D'ailleurs, c'est la seule utilisation de l'orage dans l'épisode : donner un aspect glamour aux chevelures des médecins. On est loin d'un "Blizzard" ou d'un "The Tempest" mais bon, on va pas faire les fines bouches non plus.
R.Scott Gemmill appuie sur la touche aléatoire des "cas médicaux qu'on a pas encore traité en 250 épisodes" et tombe sur un réveil de coma avec l'héroïne de #Castle et une rotation en toxicologie. Mais c'est avec le cas tout simple d'une jeune mère dépressif qu'il touche le plus.
Même chose avec les persos: on nous pond du drama forcé avec le cancer de Dubenko et la rigidité d'Eve alors qu'il y a matière à rire et à être passionné avec les anciens, que ce soit Jerry en paratonnerre ou Kerry qui découvre qu'elle est un peu rouillée à force de bureaucratie.
Le plus gênant, c'est que l'épisode oublie complètement d'avoir un acte final. Je crois que les intrigues se poursuivent dans le suivant mais pas une excuse pour avoir au moins une mini-conclusion. Du travail d'amateur.
L'épisode : 10/20
Abby et son ciré : 20/20
#ER a une longue tradition de "médecin brillant qui débarque pour imposer sa vision de la médecine mais cache un lourd secret". C'est parfois source de r��ussite (Dr Swift, Dr Lawrence) mais trop souvent un gimmick cache-misère (Dr Lee, Dr Moretti, Dr Wexler).
Quand Victor Clemente débarque dans "Wake Up", il est difficile de savoir à quelle catégorie il va appartenir. John Leguizamo apporte une énergie nécessaire aux urgences, son personnage est plutôt moderne et bien écrit. Mais ça ne va pas durer.
Avant qu'il ne devienne source d'intrigues débiles, Clemente est donc bien introduit et permet d'épicer un peu ce 250ème épisode tiède. Il est en tout cas plus passionnant à suivre que Luka et sa patiente sortie du coma qui nous plonge dans le coma (déso pas déso)
Leguizamo vient donc remplacer Sherry Stringfield dont le personnage historique est cruellement dégagé lors d'un bref dialogue sans conséquences. J'aimerais vraiment en savoir plus sur les coulisses de ce départ.
Via l'écharpe de Kerry et l'intrigue d'Abby, l'épisode était dédié à la lutte contre le cancer du sein. Ce qui rend le montage final encore plus de mauvais goût puisqu'on y mélange James Blunt, une mastectomie et Pratt qui s'envoie en l'air. Du sous-#GreysAnatomy dégueulasse.
"Dream House" est le pire épisode que j'ai vu pour l'instant. Au moins, "Freefall" était divertissant. Quand l'intrigue la moins ridicule est Abby qui soigne un chimpanzé, c'est qu'on a atteint un certain niveau de médiocrité.
À part pour Leguizamo qui s'amuse bien, c'est le néant. En plus du singe, David Zabel accumule les idées à la con : demander à Mekhi Phifer de pleurer et à Danny Glover de le regarder, le Robot Dubenko et encore un putain de montage final pop à la #GreysAnatomy...
On sent à chaque seconde les notes de NBC pour rajeunir le programme avec notamment le renvoi d'Haleh (temporaire certes mais qui fait mal au coeur). Au moins, Yvette Freeman a le droit à une meilleure sortie que Sherry Stringfield. Après tout, c'est elle la vraie vétérante.
Pour les complètistes, ne manquez surtout pas les scènes coupées avec deux minutes supplémentaires de Robot Dubenko et de Shane West qui flirte avec Kat Dennings... Misère.
Bien qu'il introduise un futur boulet et qu'il se termine sur une note douteuse, "Human Shield" est pour l'instant l'épisode le plus solide de la saison. Il se concentre sur la médecine, arrête les gimmicks et laisse Maura Tierney briller tout du long.
Le boulet, c'est bien sûr Tony Gates qui fait une très mauvaise première impression en dragueur relou. Stamos devait signer dès cette saison dans le rôle de Clemente (qui s'appelait alors Dr Beck) mais, retenu par "Jake in Progress", il a cédé la place pour mieux revenir en S13.
Au moins, il prend peu de place ici et ce qui est intéressant avec Neela, c'est de la faire se diriger peu à peu vers la chirurgie. C'est une bonne idée, bien meilleure qu'un pentagone amoureux avec Tony, Gallant, Dubenko et Ray...
Bien aimé aussi comment sont intégrés Clemente et Eve ici. Ils sont humanisés plutôt subtilement et c'est bien la preuve frustrante qu'ils auraient pu devenir de bons personnages et apporter une fraîcheur au casting plutôt que du gimmick WTF.
Je suis plutôt pour le retour du couple Abby/Luka et je vous redirais pourquoi prochainement. Mais il commence très très mal avec un baiser volé de très mauvais goût qui vient couper un beau monologue de Tierney.
- C'est les sweeps, on fait quoi ?
- Un crash d'hélico !
- Pas encore... Qu'est ce qui marche en ce moment ?
- Lost. Grey's Anatomy. La carrière de Serena Williams.
- Parfait, j'ai une idée.
- Un crash d'hélico ?
- Presque...
Je me moque mais en vrai, "Two Ships" est plutôt correct. Loin d'être au niveau des grands épisodes catastrophes à la "The Tempest" ou "The Crossing", mais avec une bonne utilisation des personnages, un vrai rythme, un bal de steadycam impeccable et des moments touchants.
Oncle Jesse est relou mais est vite dégagé (ça aurait d'ailleurs été l'occasion de le supprimer pour de bon) et mon petit coeur romantique a aimé le retour de Gallant à la fin.
Et la manière dont la réunion Lubby est bien mieux écrite que dans l'épisode précédent. C'est d'ailleurs pour ça que même en tant que Carby, je tolère ce couple: il se base sur une amitié de longue date, sur une vraie alchimie et ça évite d'avoir un défilé de boyfriend/girlfriend distrayant. Enfin un truc stable à l'écriture plutôt mature (cette saison en tout cas).
Comme la saison précédente, la vétérante Lydia Woodward vient remonter le niveau avec un épisode où elle sait comment mixer médical et soap, rendre les patients attachants et faire interagir les personnages comme des humains. "I Do" est donc une mini-réussite.
Que l'on apprécie ou pas le couple formée par Michael et Neela (moi je les aime beaucoup), il y a quelque chose de très juste dans leur jeune amour un peu foufou et pas très raisonnable. Leur mariage est l'occasion de renforcer la camaraderie dans les rangs, sans en faire trop.
Si Abby reste sans surprises la meilleure partie de l'épisode, jamais des personnages bancals comme Clemente et Morris n'avaient été écrit avec autant de nuances. Woodward nous fait même le plaisir d'augmenter la dose de Kerry et de lui offrir un début d'arc prometteur.
Et elle essaye de tirer le meilleur d'intrigues un peu nazes : le volontaire K.J. sert à aborder à nouveau la discrimination raciale et le couple Abby/Luka commence à trouver son groove. Même ces bons vieux Frank et Jerry ont le droit à une belle partition !
Même à Pâques, j'ai réussi à apprécier "All About Christmas Eve", un bon petit épisode de Noël à l'ancienne avec ce qu'il faut de guimauve, d'hémoglobine et de pincements au coeur. Et un Luka très convaincant aussi bien en nouveau chef du service qu'en prétendant pour Abby.
Rien de tel qu'un duo avec Kerry, la présence de Lisa Gay Hamilton (#ThePractice) et une nouvelle plaidoirie anti-armes à feu pour que la pilule Pratt passe en douceur. Rien de tel qu'un duo avec Haleh et un Scott Grimes s'en donnant à coeur joie pour que Morris gagne des points.
Si le départ de Eve est ridicule, je ne vais pas pleurer le départ d'un personnage aussi cartoonesque. Dommage qu'avec l'arrivée de Jodie (Callie Thorne), Clemente semble prendre la même direction de potentiel gâché par un arc bidon.
Mais globalement, c'est donc un Noël bien plus solide que dans mes souvenirs, plus mémorable que celui de la saison précédente et une bonne façon de me faire adhérer à Luka et Abby. Joyeuses fêtes !
Avec une structure habile, "If Not Now" prend le temps d'étudier les doutes d'Abby sur une potentielle grossesse, le risque génétique et ce que ça signifie pour sa carrière et son couple. Maura Tierney travaille avec nuance un personnage que l'on aime connaître par coeur.
David Zabel se tient à sa thématique et offre également une querelle qui sonne très juste entre Neela et Luka au sujet d'une jeune catholique enceinte suite à un viol et que ses parents refusent de laisser avorter. Une bonne façon d'utiliser l'historique du croate.
Je valide le focus retrouvé sur la chirurgie mais je valide pas le Dr Albright qui est une énième copie de Romano et qui, plutôt que de jouer le rôle de mentor pour Neela, va être au centre d'une "romance" avec Morris...
On s'intéresse aussi à la santé de Kerry et, même si c'est une bonne idée, c'est dommage de lui donner moins de temps d'antenne que le passé mystérieux de Clemente ou la carrière de rock-star de Ray...
Mais au moins, on a le droit à cette scène d'intro :
À ne pas confondre avec "Split Second" (un bon épisode de la 5ème saison), "Split Decisions" est un épisode moyen de la 12ème saison et donc un épisode nul de #ER. Vous me suivez ? Bizarrement, c'est la partie soap que j'ai trouvé le plus réussi.
Bien que prévisible et un peu précipitée, la séparation de Neela et Gallant réussit à être touchante. Et bien que totalement dispensable, la journée shopping de Luka et Abby est une distraction qui m'a bien plus régalé que ce qui se passe au County.
Car au County, on a Morrris et ses 4 tétons, Pratt qui défend mollement son pote alcoolique et Ray qui protège la mineur qui est tombée amoureuse de lui. Allez Kat Dennings, courage, après ça tu auras 6 ans de #2BrokeGirls et puis tu pourras peut-être avoir un rôle correct...
Reste Dubenko en charge des urgences. J'aime bien son côté lunaire mais franchement, ce focus ne nous apprend rien sur le personnage et son intrigue aurait pu être refilé à Luka ou Clemente qu'on aurait pas vu une différence. Du remplissage de creux de saison.
Joe Sachs méritait la prison des scénaristes pour "Freefall" et "Canon City" mais obtient l'amnistie avec "Body & Soul", le tour de force d'une saison qui en avait bien besoin. Superbe portrait à rebours d'un homme rongé à la maladie.
Sachs reprend la structure de "Hindsight" et la rend encore plus percutante et, comme dans "Time of Death", il fait appel à un guest plus connu dans le rôle d'un mafieux. James Wood est une figure problématique mais ici, c'est un acteur qui n'a pas volé sa nomination aux Emmys.
Ce qui n'excuse pas d'en avoir privé Maura Tierney, à nouveau au dessus de la mêlée et Ally Walker qui n'a hélas pas retrouvé meilleure partition depuis. C'est en s'attardant sur sa fatigue et ses regrets que l'épisode est le plus émouvant.
"Body & Soul" évoque donc la sclérose latérale amyotrophique, plus connu sous le nom de maladie de Lou Gehrig et dont était atteint Stephen Hawkins. L'épisode s'inspire beaucoup de son parcours et, en son hommage mieux vaut le voir que de s'infliger "The Theory of Everything".
Mais la maladie de Nate Lennox n'est pas le seul sujet d'un épisode qui, en remontant le temps, fait le point sur l'évolution des médecins, en particulier sur le parcours d'Abby mais aussi sur Neela. Et ne profite pas des flashbacks pour faire des caméos distrayant.
Bon le puriste en moi se plaindra juste des petites incohérences : Anspaugh, Romano et Chen étaient présents à l'enterrement de Mark, la réception a été refaite et la coupe d'Abby en 2004 était légèrement différente. Mais je pinaille.
Cela dit, un petit caméo de Noah Wyle aurait été plus satisfaisant que ce qu'il sera offert à Carter au Soudan. Mais on en reparle. Pour l'instant, je suis juste heureux d'avoir revu l'un de mes épisodes favoris.
Et d'avoir pu réentendre la petite musique "solitude en hiver" que #ER avait inauguré dans "Walk in the Woods" (7.14) puis utilisé dans "Beyond Relief" (8.11) et au moins une ou deux autres fois. Elle tombait à pic.
Derrière son titre shakespearien, "Quintessence of Dust" (traduit bêtement par "Être ou ne Plus Être" en VF) est d'une pauvreté rarement égalée dans #ER. À part le plaisir de voir les premiers pas de Neela en chirurgie et d'avoir un Ray plus sympathique, c'est l'enfer...
Deux intrigues qui auraient peut-être fonctionner séparément et en 3ème plan sont propulsés en intrigues principales : Pratt en pleine panique homophobe et Morris en plein amour vache avec Albright, personnage écrit toujours aussi vulgairement.
C'est bien qu'Abby mette le doigt sur ce qui ne va pas avec le sexisme et l'homophobie de ses collègues. Ce qui serait encore mieux ? De ne pas leur donner des intrigues qui aggravent le problème.
Au moins, l'ambiance malsaine d'un lieu de travail est plutôt bien retranscrite :
Le gros de l'épisode est consacré à la mort de Jodie, personnage dont on se fout totalement et qui permet d'engendrer du drama forcé autour de Clemente. John Leguizamo joue ça très bien mais les scénaristes continuent de l'écrire en impro totale.
Même les mignonneries habituelles de Luka et Abby ne m'ont pas divertit et à force de finir chaque épisode sur un montage musical, l'effet est amoindrie (même si on est loin de l'overdose de #GreysAnatomy, #ER cherche désespérément à l'imiter).
Ne comptez pas sur "Darfur" pour retrouver Carter avec plaisir et la réussite de la première trilogie africaine. En voulant être à la fois au Soudan et à Chicago, l'épisode s'enlise et ne raconte rien d'intéressant des deux côtés de l'Atlantique.
L'idée a été soufflé par Clooney qui militait à l'époque pour que la situation au Soudan soit reconnu comme un génocide. Le conflit n'avait eu le droit qu'à 25 minutes de couverture médiatique aux USA en 2005. #ER a au moins pu jouer les portes-paroles.
Mais de bonnes intentions ne font pas un bon épisode. Ici, Carter enchaîne les maladresses supposément héroïques afin qu'on nous serve un mélange d'exposition/action très convenu et très loin du récit plus immersif de "Kisangani".
Le découpage en deux fait aussi que tout est précipité alors que le récit aurait gagné en subtilité sans la partie au County (et, si mes souvenirs sont bons, ce sera le cas un peu plus tard avec le 12.20).
Même si je ne suis pas très fort en géopolitique, revoir ça en 2018 peut être douloureux, surtout quand on sait l'évolution et l'extension du conflit.
Au moins, c'est un plaisir de retrouver Debbie (Mary McCormack) et un Eamonn Walker (#Oz) qui plante très vite son personnage. Pour plus d'infos sur les coulisses de l'épisode tourné pour 7 millions de $ en Afrique du Sud : http://goo.gl/Rm4aRH
Ce qui se passe à Chicago est d'une indigence sans nom. Pratt atteint le niveau ultime de boulet et le jeu de Mekhi Phifer ne suit plus la cadence. Et tout ce qui concerne Clemente est une sorte de spin-off bizarre qui achève d'enlever de l'impact à la partie Darfour...
La bonne idée de "Out on a Limb", c'est de miser sur le duo Abby/Kerry et donc sur les deux meilleures membres du cast et donc sur une belle amitié qui aura germé doucement mais sûrement. C'est à peu près sa seule bonne idée.
Même si les scénaristes avaient peut-être mieux à raconter sur Kerry et ont été bien trop radin avec son personnage pour totalement les excuser, ils peuvent compter sur Laura Innes qui, même avec peu, donne une leçon d'acting à ses petits camarades.
Bon et je dois avouer que j'ai trouvé malin d'évoquer l'Irak sous le point de vue de Neela. Et avant qu'elle ne se transforme en will they won't they indigne, son amitié avec Ray est chouette et remonte ce dernier dans mon estime. Si seulement ça n'avait qu'une jolie amitié.
Sinon, rien de passionnant et des patients qui apparaissent dans le 1er acte puis disparaissent sans prévenir dans les scènes coupés. Tout ça pour ressasser les enfantillages d'un Pratt revenu à la case départ alors qu'on avait passé des saisons à le voir mûrir. Ridicule.
Ah si, il y a un patient que l'on voit du début à la fin et qui, si Sam n'avait pas accepté son offre de soin à domicile, aurait été une petite parenthèse intéressante pour l'infirmière. Au lieu de ça, Armand Assante va devoir participer à une intrigue indigne, une de plus.
"Lost in America" dresse le portrait plutôt nuancé d'une famille musulmane dont le fils, de plus en plus radicalisé depuis le 11 sept, commet un crime d'honneur sur sa sœur. Il aurait juste fallu une scène de plus et que #ER aborde l'Islam sous un angle différent dans un autre épisode.
Dans le rôle de la mère réfugiée politique, Shohreh Aghdashloo sortie d'un rôle marquant dans 24 et qui, le soir de la diffusion de cet épisode, était également guest dans #WillAndGrace. Une des nombreuses correspondances des séries NBC du jeudi.
Et une semaine après sa 1ère apparition sur NBC dans #TheWestWing, Danny Pudi vient ici incarner le fils et aurait mérité plus de scènes pour que son perso gagne en épaisseur. En tout cas, il est bon dans le registre dramatique et sera embauché 3 ans plus tard dans #Community.
Autour de cette intrigue médicale solide mais quasi-inachevée, et excepté Clemente, le reste est plutôt de bon goût. Morris gagne en sympathie en rencontrant sa famille et j'ai bien aimé les scènes entre Neela, Ray et Dubenko. Rien de creepy pour l'instant, juste du soap correct.
Et bien sûr, on s'accroche aussi à Abby qui n'a aucune patience pour la connerie environnante et est donc, plus que jamais, notre guide spirituel.
"Strange Bedfellows" est une semi-réussite. 30mn de cas médicaux passionnants qui font remonter Ray dans mon estime. 30mn de soap à la #GreyAnatomy sur la vie amoureuse de Pratt et une romance d'adolescent entre Neela et Ray.
Au moins, le soap de Neela est finement écrit quand il s'intéresse à ses états d'âme de femme de militaire. Ça aide beaucoup d'avoir les parents de Gallant incarnés par des valeurs sures comme Ernie Hudson et Sheryl Lee Ralph.
Pour le reste, vous pouvez faire avance rapide, surtout concernant Sam et Pratt. Les justifications de son départ pour le Soudan sont ridicule. Déjà parce qu'on a pas envie de le voir là-bas. Ensuite parce que la manière dont Luka l'y envoie est forcée et absolument pas pro.
Bon, en fait, je la refais : "Strange Bedfellows" est un quasi-échec. Voilà, c'est plus juste.
#ER avait raté son 1er épisode au Darfour avec une structure boiteuse alternant Chicago/Soudan. "No Place to Hide" décide d'enchaîner les deux plutôt que de les alterner et c'est encore plus bancale. Rien de glorieux de la part de Lydia Woodward.
Et c'est la partie au County qui est la plus réussie, en particulier Abby qui aide une gamine à devenir tutrice de sa grand-mère (Diane Ladd, excellente dans #Enlightened) et Kerry qui dit adieu à un personnage culte de la série : sa béquille.
Le souci c'est qu'avec 20mn et le retour de l'ex-mari de Sam, il est difficile pour les bonnes idées de Woodward d'avoir un vrai impact. Ça aurait mérité un vrai épisode plutôt que ce truc informe.
C'est surtout dommageable sur la partie africaine où tout va hyper vite et où les clichés s'enchaînent. Et à cause de l'épisode "Darfur", on perd tout élément de surprise et l'occasion d'avoir un vrai bon épisode de 40mn sur le sujet.
Sur le papier, envoyer Pratt là-bas n'est pas le choix le plus idiot mais le souci, c'est que Mekhi Phifer n'est clairement pas à la hauteur et sa nonchalance passe mal au Darfour. Et utiliser un génocide pour lui apprendre l'humilité, c'est limite comme outil scénaristique...
Il permet au moins de faire le point sur les plus grosses conneries de la saison face à un Carter qui doit être bien content de s'être tiré à temps.
Il reste tout de même une excellente bande-son (Sonny & Cher, les Beach Boys), une Debbie toujours aussi géniale et une réalisation franchement chiadé de la part de Skipp Sudduth, ce bon vieux Sully dans "New York 911".
"There Are No Angeles Here" est ce que la trilogie soudanaise offre de plus consistant. Mais à l'image de la saison et du personnage de Clemente, il souffre d'une schizophrénie scénaristique. Je m'explique...
D'un côté, on a du drama médical sombre et réaliste qui se focalise sur la routine, la bureaucratie et les difficultés de soigner au milieu d'un conflit qui nous dépasse. Porté par Carter et Debbie, cette partie là est dans la lignée de "Kisangani" et possède l'ADN de #ER.
De l'autre, on a la partie "Rambo" avec Pratt qui enchaîne les actes d'héroïsmes à base de course-poursuite et de combats armés dans le désert. C'est hors-sujet, malvenu et pas franchement aidé par Mekhi Phifer.
Au final, Greg a appris sa petite leçon, Noah Wyle a fait son apparition contractuelle et mis à part quelques discussions sur l'interventionnisme américain (pas aussi fines que dans "Kisangani" ou "Makemba"), la trilogie soudanaise laisse un goût d'occasion manquée.
Comme son nom l'indique, "The Gallant Hero and the Tragic Victor" ("Gallant le Héros et Victor l'Hystéro" en VF) est un gros pot-pourri qui essaye de conclure deux arcs à la fois. Celui de Gallant est prévisible mais émouvant. Celui de Clemente totalement navrant.
Je n'ai jamais compris ce que les scénaristes ont voulu faire avec Clemente et ils prouvent ici que eux non plus. Leguizamo a apporté de l'énergie au début mais ça été tellement de l'impro totale depuis... Du gros n'importe quoi jusqu'au bout.
Je sais bien qu'il a fallu remplacer Susan à la va-vite mais, quitte à faire un remake d'Amanda Lee (S5), ils avaient largement le temps de nous pondre quelque chose d'un minimum sérieux. Le pire, c'est que Clemente n'est qu'un prototype pour d'autres persos de ce genre...
À contrario, le sort de Michael était prévisible dès sa toute première apparition mais reste touchant grâce à Parminder Nagra et cette scène finale qui m'a quand même gentiment chamboulé.
Sauf que voilà, à force de mélanger le très médiocre avec l'à peine réussi, #ER patine dans la semoule comme rarement et n'a même plus le temps de s'occuper d'un patient ni de soigner son discours progressiste. Désormais, il nous est juste balancé sous forme de monologues didactiques...
"21 Guns" termine la saison dans un bain de sang et une overdose de cliffanghers. Chaque season finale depuis celui de la dixième saison est de plus en plus racoleur : là, on touche le fond (mais on a pas fini de creuser).
On sent que David Zabel n'est pas très fier de son coup. Au début de l'épisode, via la voix de la sagesse représentée par Anspaugh, il essaye même de justifier quelques choix avant de succomber sans aucune dignité au cahier des charges de NBC...
On se retrouve donc avec un dernier acte où la direction artistique est en roue libre. Même dans ses moments les plus douteux sur le fond, la 12ème saison restait du #ER sur la forme. Ici, la fusillade est filmée comme un mauvais film d'action direct-to-dvd.
Dans le souci permanent de rajeunir le cast, c'est Jerry qui prend et ça me met très en colère. Mais pas autant que d'avoir un 3ème season finale centré sur l'ex-mari de Sam. Ou que de ruiner totalement l'émotion des funérailles de Michael avec des flashbacks sépia moches.
La même semaine de mai 2006, on avait donc le season finale de #GreysAnatomy sur fond du "Chasing Cars" de Snow Patrol" et celui de #ER sur fond de "Open Your Eyes" de Snow Patrol. Le désespoir de NBC se lit dans chaque décision de ce genre.
Alors que sauver de cette douzième saison ? Après revoyure, je peux au moins dire qu'entre le 12.07 et le 12.13, il y a une période assez plaisante où, autour d'Abby, la série parvient à se recentrer. Tout ce qui passe autour est quasiment à oublier.
D'habitude, je fais un top 5 et un worst 3 mais là je vais devoir faire l'inverse...
Top 3
12.13 Body & Soul (petit chef d'oeuvre)
12.09 I Do
12.07 Human Shield
Worst 5 (sans orde particulier)
12.01 Canon City
12.05 Wake Up
12.06 Dream House
12.14 Quintessence of Dust
12.22 21 Guns
Je fais même pas de liste des personnages parce qu'à part pour Abby et Neela et un Ray qui remonte doucement dans mon estime en 2ème moitié de saison, y a pas grand chose à récupérer. Peut-être Kerry mais elle apparaît si peu...
La S13 fera bien pire mais, au moins, elle prendra des décisions claires et assumera son côté reboot. C'était ça le plus dérangeant avec la S12 : son incapacité à réconcilier le #ER d'avant et celui d'après.
Ce qui en fait, à défaut d'être la pire saison, une médiocre transition.
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3 œuvres qui prouvent que les mères porteuses sont les nouvelles poules aux œufs d’or de la pop culture
1. The Handmaid’s Tale
Elle a beau nous glacer le sang, The Handmaid’s Tale s’inscrit pourtant dans l’actualité bel et bien brûlante de la lutte pour le droit des femmes. Créée par Bruce Miller, cette série télévisée est une adaptation du roman dystopique de Margaret Atwood, La Servante Écarlate. Plongez avec effroi dans un monde où une stérilité généralisée due aux maladies et à la pollution a rabaissé les femmes à leur simple rôle reproducteur. Privées de leurs droits, les rares à être encore fertiles sont placées au sein de familles riches afin de procréer. Profondément féministe, chaque épisode de The Handmaid’s Tale est un cauchemar éveillé dont on sort, une fois l’écran éteint, angoissée mais surtout consciente que les libertés durement acquises dont nous jouissons doivent plus que jamais être défendues.
2. Jane The Virgin
Pur produit girly de la chaine américaine The CW, Jane the Virgin tape dans un registre bien plus comique que celui de The Handmaid’s Tale. Et ça lui réussit ! La série en est déjà à sa troisième saison. Comme le titre l’indique, Jane Villanueva est une jeune femme qui tient plus que tout à rester pure jusqu’au mariage. Manque de pot pour elle, à la suite d’une erreur médicale, elle fait l’objet d’une insémination artificielle. Histoire de bien compliquer les choses (sinon ce ne serait pas drôle), elle découvre que le donneur n’est autre que Rafael Solano son bellâtre de patron.
3. La trilogie Le Joyau d’Amy Ewing
« Ventre sur pattes ». C’est malheureusement le destin auquel est promis Violet Lasting. Éduquée depuis son plus jeune âge dans cette optique, elle est achetée aux enchères par une femme issue de la haute noblesse. Privée de son nom, elle sera désormais le lot 197, avec pour seule mission: fournir à sa froide et cruelle propriétaire un héritier. Le Joyau d’Amy Ewing lorgne sans conteste sur La Servante Écarlate, mais dans un style plus young adult teinté d’aventure et de romance.
Wendy Bracat
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The Punisher : nouveau teaser, actrice et noms des épisodes
Marvel et Netflix poursuivent la promotion de The Punisher tandis q'une nouvelle actrice de poids se joint au show.
Après les relativement décevantes Iron Fist et The Defenders, Marvel et Netflix sont fortement attendus au tournant avec leur prochaine série The Punisher, d’autant que le personnage introduit dans la saison 2 de Daredevil a été spécialement apprécié du public. Marvel doit clairement en avoir conscience puisque la promotion autour du show servant à raconter les originaux du personnage de Frank Castle s’accélère avec un nouveau teaser et quelques annonces.
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#_uuid:e3899506-0857-37ba-b447-ccf781996fd8#_category:yct:001000931#_author:Antoine Roche#_draft:true#_revsp:begeek.fr#_lmsid:a0Vd000000AEHtqEAH
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