#Rouge de la Nuit
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arte-e-homoerotismo · 2 days ago
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“Rouge de la Nuit”
por Alexandre Pelletier, nascido em 1972 em Tours, mais conhecido por seu apelido artístico, Le Yack, é um artista francês contemporâneo.
“Rouge de la Nuit” é uma composição marcante da coleção “Nightwalk”
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“Rouge de la Nuit”
by Alexandre Pelletier, born in 1972 in Tours, better known by his artistic moniker, Le Yack, is a contemporary French artist.
English“Rouge de la Nuit” is a striking composition from the “Nightwalk” collection
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o-link · 2 months ago
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Le Yack - Rouge de la Nuit
"Rouge de la Nuit" est une composition saisissante de la collection "Nightwalk", où un homme en complet rouge vif se détache sur le fond sombre et urbain.
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philoursmars · 2 years ago
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Marseille. Un peu mélangés, la Grande Roue et le pub The Red Lion de Bonneveine, et la plage de la Pointe Rouge.
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dijonbeaune · 4 months ago
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Vin, gastronomie et détente : la Côte de Nuits en 4 étapes
Grands Bourgognes, Castel de Très Girard, Ô Rouge, La Gentilhommière : un caviste, trois hôtels-restaurants, un même propriétaire attaché à l’art de vivre et de recevoir. Soit quatre façons de vivre pleinement la Côte de Nuits, dans la roue des frères Petitcolas… Grands Bourgognes, le Castel de Très Girard, Ô Rouge et La Gentilhommière sont quatre étapes incontournables de la Côte de Nuits.…
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theodoreangelos · 6 months ago
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Woman with red wine glass at night at window with raindrops Photography by Stanislav Tolstnev Женщина с бокалом красного вина ночью у окна с каплями дождя Фото Станислава Толстнева Original at 35PHOTO
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weirdlookindog · 5 months ago
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Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923) - L’agonie de l’artiste (The Agony of the Artist)
illustration from Maurice Boukay's 'Chansons rouges', 1896
Voici mon amour épuisé… Adieu la vie! Adieu chimère! Berce-moi dans tes bras, ma mère. La nuit! La nuit! Mon cœur… Brisé! (This is my exhausted love…Farewell to life. Farewell chimeral. Cradle me in your arms, my mother. Night. Night. My heart… broken!)
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au-jardin-de-mon-coeur · 2 months ago
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Bœuf Bourguignon
Ce ragoût campagnard français classique est parfait pour les mois d'hiver. Copieux, mais pas lourd, il combine les mariages parfaits de légumes d'hiver réconfortants comme les carottes, les oignons et les panais avec la saveur réconfortante du bœuf, du bacon et une touche de cognac. Il se conserve également très bien pour les restes, vous pouvez donc le préparer la veille et le réfrigérer toute la nuit également.
Ingrédients
1 cuillère à soupe d'huile d'olive extra vierge
8 tranches de bacon coupées épaisses
2 livres de bœuf coupé en cubes de 2 pouces
sel au goût
poivre noir au goût
1 gros oignon jaune coupé en dés
2 échalotes coupées en dés
4 gousses d' ail hachées
3/4 lb de carottes pelées et tranchées
1/4 lb de panais pelés et tranchés
1/2 tasse de cognac
1 bouteille de vin rouge sec
2 tasses de bouillon de boeuf
1 cuillère à soupe plus 1 cuillère à café de concentré de tomate
3/4 cuillère à café de feuilles de thym séchées
4 cuillères à soupe de beurre non salé fondu
3 cuillères à soupe de farine
1 lb d'oignons perlés surgelés
1 lb de champignons de Paris bruns coupés en tranches épaisses
1 cuillère à soupe de thym frais coupé en dés
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Instructions
Préchauffez le four à 250 degrés. Faites chauffer l'huile dans une grande cocotte ou une marmite allant au four jusqu'à 250 degrés à feu moyen. Ajoutez le bacon et faites-le cuire jusqu'à ce qu'il soit croustillant des deux côtés. Retirez le bacon et réservez-le.
Séchez les cubes de bœuf avec du papier absorbant et saupoudrez-les de sel et de poivre. Faites-les cuire par lots jusqu'à ce qu'ils soient dorés de chaque côté, en veillant à ce qu'ils forment une couche uniforme au fond de la casserole, environ 5 minutes. Retirez-les et réservez-les.
Ajoutez les oignons, les échalotes et l'ail dans la poêle et faites revenir jusqu'à ce qu'ils soient translucides, environ 10 minutes, en remuant toutes les quelques minutes. Ajoutez les carottes et les panais et laissez cuire encore 5 minutes. Ajoutez le cognac et reculez, utilisez une allumette pour l'allumer afin de brûler l'alcool. Lorsque le feu s'éteint, coupez le bacon croustillant en petits morceaux et remettez-le ainsi que le bœuf dans la casserole.
Ajoutez le vin et suffisamment de bouillon de bœuf pour couvrir toute la viande et les légumes. Ajoutez la pâte de tomate et le thym et portez le mélange à ébullition.
Couvrir, retirer du feu et mettre au four pour poursuivre la cuisson pendant 1 heure 15 minutes à 1 heure 30 minutes, ou jusqu'à ce que le bœuf soit tendre et les légumes bien cuits. Retirer du four et remettre sur le feu à feu moyen-doux.
Fouetter ensemble 2 cuillères à soupe de beurre fondu et la farine jusqu'à obtenir une pâte épaisse. Incorporer cette pâte au ragoût jusqu'à ce qu'elle se désintègre, puis ajouter les oignons grelots surgelés.
Dans une casserole de taille moyenne, faites revenir les champignons dans les 2 cuillères à soupe de beurre restantes à feu moyen-élevé jusqu'à ce qu'ils noircissent et deviennent légèrement ridés, environ 6 à 10 minutes. Ajoutez les champignons au ragoût et baissez le feu pour laisser mijoter.
Laissez cuire encore 20 minutes avant de retirer du feu. Salez et poivrez à votre goût, décorez de thym frais et servez immédiatement.
Bon Appétit à toutes et tous ! 😋
Spéciale dédicace pour mon amie @olgaromana avec cette recette bien française ! 😉
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coovieilledentelle · 2 months ago
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Rouge ...
Depuis la nuit des temps, le rouge n'a jamais laissé les hommes indifférents, les accompagnant dans l'expression de leurs plus grandes émotions. Il reflète aussi bien l'amour et la passion (le cœur rouge, la rose rouge) que la violence et la fureur (voir rouge, être rouge de colère).
A la fois positif et négatif, le rouge possède deux faces opposées qui ont toujours fait bon ménage, et aussi une double signification, car il est à la fois symbole d'engagement et d'interdiction.
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urween · 6 months ago
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"Quatre secondes"
Wolverine x
M/FTMreader
note : mutant!reader
résumé : Logan entend malgré lui des bruits assez dérangeants dans une chambre voisine, il sera surpris de découvrir de qui ils proviennent
! warnings : forme de voyeurisme, violence, langage vulgaire/cru, évocation de sexualité et de guerre, alcool, jalousie
3 805 mots Description à la troisième personne
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Il avait une ouïe surdéveloppée, tout le monde le savait. Les élèves qui se disputaient, il les entendait. Les vitres cassées par un ballon, il les entendait. Les rires à deux heures du matin, ça putain ouais il les entendait aussi. En bref, il entendait tout ce qu’il se passait dans le manoir, du moins au deuxième étage. D’habitude, aucun problème à s’endormir avec ces bruits, il avait déjà dormi sous des tirs de fusils alors des gosses n’allaient pas l’empêcher de se reposer. Enfin, c'est ce qu’il pensait. Les rires, les insultes, les chuchotements, d’accord, mais les gémissements c'étaient autre chose encore.
Au deuxième étage il n’y avait que les étudiants ayant dépassé la majorité, pour ceux que l’on pouvait dater, et quelquefois il arrivait que ce genre de choses se produisent mais rien de terrible, c'était léger et rapide, tout l’inverse de ces dernières fois. Parce que oui, “ces” dernières fois. Pas juste une fois, un vendredi soir pour fêter le weekend, non, tous les putains de soirs depuis une semaine. Alors Logan commençait à regretter son ouïe surdéveloppée.
Il n’avait jamais bien dormi, c'était pas son genre, mais ne pas dormir n'était pas son genre non plus. Il avait besoin de sommeil. Son corps avait beau se régénérer, il devait se reposer, pour éviter d'être de mauvaise humeur, encore plus que d’habitude je veux dire.
Mais aller toquer à la porte de cette chambre et demander poliment d'arrêter de baiser tous les soirs n'était pas non plus dans ses options. Malgré son caractère, assez explosif, Logan n’aimait pas ces situations, elles le mettaient toujours très mal à l’aise. Et puis, il devait avouer aussi qu’admettre que depuis une semaine il écoutait sans le vouloir ces bruits était un peu gênant, voire même beaucoup.
Lors de ces nuits blanches, Logan était parvenu à localiser la chambre d’où prévenait tout ce boucan. C'était la dernière, tout au fond du couloir, à environ cinq chambres de la sienne. Si sa mémoire était bonne, Oscar dormait là-dedans. Un mec assez banal et gentillet, le genre à se faire recaler par toutes ses conquêtes amoureuses. Et pourtant il en faisait du bordel. Bien entendu il n'était pas tout seul dans l’histoire, mais Logan ne voyait pas qui pourrait être la deuxième personne. Oscar avait des ami.e.s mais rien de fantastique, pas de petit.e ami.e non plus et en aucun cas une mutation permettant de faire ce genre de choses tout seul. En fait, il pouvait juste manipuler les couleurs, mais pas à un très haut niveau, seulement inverser le jaune d’une banane avec le rouge d’une fraise par exemple. Alors Logan séchait, il ne voyait pas qui ça pouvait bien être. Et même la voix ne l’aidait pas, il entendait davantage Oscar que l’autre. Même si quelquefois il parvenait à capter une voix, très douce, très tremblante, et il devait l'avouer, assez agréable à entendre. Mais ce n'était pas sa faute, il ne pouvait pas ne pas écouter, ses oreilles entendaient pour lui. Et même avec des bouchons il entendait tout, puis de toute manière il ne supportait pas ces trucs en plastique fluorescent.
Au bout de la cinquième fois, il avait eu espoir que ça s’arrête, qu’ils arrêtent. Mais ce n'était pas arrivé.
Honnêtement, il était un peu à cran. Les élèves le remarquaient très clairement, dès le début de la semaine ils avaient vu que Wolverine était d’humeur cinglante, ils se tenaient encore plus à carreaux. Leur soulagement était qu’au moins il n'était pas professeur, parce qu’ils se voyaient mal avoir à endurer ce regard enflammé pendant une voire deux heures de cours. Logan était simplement “invité”, ou peut-être “habitant”, ou “babysitter” aussi parfois. Charles lui avait proposé un poste en tant que professeur d’histoire, mais il avait vite refusé, ne voulant pas avoir à se coltiner des évaluations à corriger et une cravate à porter. Quelquefois il donnait des sortes de cours, ou plutôt des entraînements, dans le combat bien entendu. Et puis un ou deux, ou une petite dizaine d’élèves peut-être, lui demandait fréquemment de les aider à la salle de sport, pour des conseils ou juste un soutien physique. Avec tout ça il avait fini par connaître tout le monde, même s’il n’en avait pas l’air, il aimait plutôt bien ces gosses.
Et puisque officiellement il n’avait rien à faire, il pouvait observer Oscar, ou plutôt avec qui il traînait.
Appuyé contre un encadrement de porte, Logan ne détacha pas son regard du jeune homme. Malicia était passée parler à Oscar, et des sueurs froides avaient parcouru le dos de Logan en imaginant cette possibilité, mais heureusement elle était avec Bobby dans une chambre à l'autre bout du couloir. Katt était aussi passée pour lui donner des livres, mais Logan savait qu’elle avait déjà quelqu’un d’autre dans le viseur, ça ne pouvait donc pas être elle. Quentin, Mark, Sophie et Sasha aussi. En fait, Oscar parlait à beaucoup de monde et n’avait pourtant pas d’amis fixes.
Dix-sept heures et Logan commençait à râler. Pour un samedi, Oscar en voyait du monde, il faisait courir Logan un peu partout. Et dans tout ça, personne ne pouvait correspondre.
« Salut, tu as pu le récupérer ? »
Devant lui, à une quinzaine de mètres, Oscar discutait avec une nouvelle personne encore. Logan leva les yeux au ciel derrière ses lunettes de soleil et s’appuya davantage sur l’arbre dans son dos.
« Mh mh, Tornade a été compréhensive, elle m'a même aidé à le réparer »
Le garçon souriait faiblement, il n'était pas timide, Logan le savait puisqu’il connaissait assez bien ce jeune homme, c'était même lui qui l’avait ramené.
Il y a quatre mois, Logan est parti, sans vraiment savoir pourquoi, pour être honnête, il voulait juste aller près d’un lac et regarder la forêt vivre en face. Mais il a entendu un couinement, humain, ou du moins pas animal. En fait, il a failli couper la tête à ce garçon lors de leur première rencontre, il s'était caché dans un buisson derrière lui. Logan l’a écouté lui expliquer qu’il avait fuit sa maison pour échapper à des personnes qui ne l’appréciaient pas, il disait que sa famille lui manquait beaucoup mais qu’il ne pouvait pas revenir avec eux car c'était dangereux. Puis, sorti de nul part, il lui a dit qu’il était désolé pour tout ce qu’il avait vécu. Logan l’a fixé, pendant un long moment avant de demander : “tu lis dans les pensées ?”. Ce à quoi le garçon a répondu : “j’interprète les signes invisibles”. Il a fallu dix bonnes minutes pour que Logan comprenne, et qu'il se détende un peu par la même occasion. Le garçon lui a demandé pardon, il a dit ne pas avoir voulu être trop brusque mais qu’il n’avait pas pu s'empêcher de le dire, parce qu’il voyait la souffrance sur les traits de Logan. La discussion s'était arrêtée là, Logan s'était levé et avait lentement soufflé, il n'aimait pas parler de sa vie alors savoir que quelqu'un pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert l'avait dérangé. Le garçon s'était encore une fois excusé, les larmes aux yeux, et Logan l'avait regardé pendant quatre secondes, quatre longues secondes qui lui avaient fait ressentir plus que quatre années. Il avait pris le garçon dans ses bras, il n’avait pas contrôlé son geste, il voulait juste le prendre dans ses bras pour quelques instants. Après, Logan l'avait emmené au Manoir, et ils s’étaient vite perdus de vue dans la masse de mutants. Mais il le regardait, il ne pouvait pas s'empêcher de le regarder lorsqu'il passait devant une salle de classe et qu’il le voyait en train de prendre des notes, ou lorsqu’il écoutait de la musique dans le jardin. Logan se sentait un peu attaché à ce garçon, enfin, ce jeune homme, puisqu’il avait vingt-trois ans.
« Génial, Oscar sourit gentiment, et..tu peux venir ce soir ? »
Logan ouvrit grand les yeux. Oscar fixait le garçon avec un sourire, un peu trop grand pour n'être qu’une invitation à jouer aux cartes.
« Je sais pas trop, tu sais ��a va beaucoup mieux là donc..je veux pas forcer de trop, répondit l'autre avec un regard neutre, contrastant avec la situation »
Bordel, il ne s’attendait pas à ce que ça soit lui. Mais en y repensant, ça semblait presque logique maintenant. La voix faible et tremblante était aussi calme et douce que la sienne, et puis il parlait beaucoup avec Oscar depuis quelque temps.
Logan lâcha son arbre, il retira ses lunettes et passa sa main contre ses yeux. Bordel de merde, il ne s'attendait pas à ça. Il avait besoin d’un peu de calme, et d’une bière accessoirement, alors il alla s’enfermer dans sa chambre.
Dans le jardin, Oscar et le garçon continuaient de parler, mais Logan n'était plus là pour les entendre, malheureusement.
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« Aah putain ouais »
Deux jours, ils avaient tenu deux jours avant de recommencer. Et Logan n’allait plus tenir, surtout maintenant qu’il savait à qui parlait Oscar.
Bordel, il n’aimait pas ça, non il n'aimait pas ça du tout. Cette contraction dans sa mâchoire, ses muscles tendus, son cerveau en ébullition. Bordel, ça faisait des années qu'il n'avait pas été jaloux, et il fallait que ça tombe sur ce mec.
Sincèrement, il devrait avoir une médaille pour ne pas déjà avoir lacéré cette foutue porte de chambre, et peut-être au passage un des hommes à l’intérieur. Mais c’était quelque chose de compliqué à contrôler, la colère elle était faite pour sa mutation, elle était compatible. Alors oui, putain oui il avait envie de sortir ses griffes et de défoncer cette porte. Mais il se retenait, parce que concrètement il n’y avait rien, rien que deux types en train de coucher ensemble. Il n’avait aucun droit sur ce garçon, il lui avait à peine parler, et pourtant un truc au fond de lui, au plus profond de sa cage thoracique, lui disait qu’il était sien. Foutu Wolverine, foutu instinct.
Il se leva, arrêtant de massacrer son oreiller avec ses dents. Il ouvrit sa porte de chambre et descendit le plus vite possible au rez-de-chaussée, assez vite pour se retenir de sortir ses griffes. Bien sûr il n’y avait personne, tout le monde était dans sa chambre et dormait, enfin sauf certains. Logan ouvrit le réfrigérateur et y prit un soda, puisque l'alcool était interdit dans l’établissement. Il but la moitié de la bouteille, manquant d’en faire couler sur son menton. Il essaya de se persuader que c'était de la bière, mais le sucre gâchait tout.
Un bâillement le fit sursauter. Par réflexe ses griffes sortirent, prêtes à embrocher.
« Wow range tes couteaux je veux juste de l’eau ! »
Le garçon se tenait devant lui, dans un large t-shirt beaucoup trop grand pour lui. Logan rentra immédiatement ses griffes, posant à l’aveugle son soda sur le comptoir de la cuisine.
« Qu’est-ce que tu fous ici ? »
Sa voix granuleuse, rauque, presque incompréhensible lorsqu’il parlait trop bas. Le garçon déglutit faiblement, il avança et passa derrière l’îlot central pour attraper un verre dans le placard. Logan semblait bouleversé, ok non peut-être pas autant, juste un peu déboussolé alors. Ses yeux étaient plus ouverts que la normale, ses pupilles larges, rondes, et ce n'était pas pour l’obscurité, il y avait au moins deux millimètres en trop pour que ce soit le cas. Et puis sa mâchoire était tendue, pas contractée mais elle l’avait été très récemment ça se voyait, il y avait encore les micros tremblements musculaires sur le masséter. Et sa peau était pigmentée, par du rouge amarante, posé par points s’étirant petit à petit le long de l’os principal.
« Je viens juste chercher de l’eau, pas besoin d'être aussi agressif »
Logan essaya de respirer, vraiment, mais il avait un peu de mal. Est-ce qu’il venait boire pour compenser toute la sueur épuisée, est-ce que ce t-shirt était à Oscar, est-ce que cette odeur était la sienne.
« Cale-toi sur le battement de tes cils, dit le garçon en s’appuyant sur le lavabo, la respiration devient meilleure et régulée lorsque les clignements sont plus lents et contrôlés »
Logan lui lança un regard, entre l’interrogation et la désorientation. Le garçon lui sourit, il but une gorgée de son eau avant de reprendre la parole.
« Les signes invisibles, expliqua-t-il, tu es stressé, énervé et frustré, je dirais que c’est en rapport avec quelqu'un et je pourrais même dire que c’est moi mais j’aime pas être narcissique alors je le dirais pas »
Le jeune émit une courte pause, juste le temps d'interpréter les réactions de l’homme en face de lui.
« J’ai raison, et en plus de tout ça je dirais que tu es totalement paumé, il se rapprocha, regarde moi, dans les yeux, fixe moi et seulement moi, il posa sa main sur la joue droite de Logan, ne crois pas que j’essaie de te draguer, je te calme juste, parce que ça m’embêterait que le Wolverine fasse une crise d’angoisse à cause de moi »
Les spasmes oculaires se calmèrent, Logan l'écoutait et le fixait comme il lui avait dit. Son cœur ralentissait, tout doucement, pas d’un coup sec et c'était bon signe. Sa gorge était toujours serrée, il retenait quelque chose, son air ou sa voix peut-être, ou alors une réaction, oui une réaction.
« Tu peux sourire si tu veux, je vais pas te croquer tu sais, il sourit doucement à Logan pour appuyer ses mots, et puis je sais très bien que c’est toujours amusant comme situation, il retira doucement la main du visage de Logan, je veux dire, que quelqu’un sache exactement ce que tu penses et fais sans qu'il lise dans tes pensées, ça fait flipper, ou rire, ça dépend des personnes »
Sa gorge se desserra très légèrement, et un souffle amusé passa ses lèvres. Le garçon s'écarta de quelques pas, pour avoir une vue d’ensemble, et tout sembla à peu près stable.
« Comment tu peux faire ça »
Il sourit de nouveau à Logan et répondit en montrant de la tête les mains de ce dernier.
« Et toi, comment tu peux faire ça »
Logan reprit sa bouteille dans un sourire amusé, il la finit en quelques gorgées. En face, le garçon fixait la pomme d’Adam monter et descendre dans une lenteur hypnotisante. Il devait l'avouer, Logan lui plaisait beaucoup.
« Je- je vais remonter du coup, dit-il en se redressant »
La bouteille de soda vide fit un bruit aigu en se posant contre le plan de travail. Logan croisa les bras et prit deux secondes pour observer le jeune homme qui le regardait toujours.
« Tu t’entends bien avec Oscar ? »
Ce micro tremblement dans sa voix grave, il soulignait une retenue. Le garçon fronça les sourcils et pencha la tête sur le côté, réfléchissant à ce signe plutôt qu'à la question. La voix de Logan était plus forte, d’environ trois décibels, plus puissante surtout, oui puissante. Son visage était fermé, comme la plupart du temps, mais les muscles de ses joues n'étaient pas contractés contrairement à d’habitude, il était plus détendu à certains endroits de son corps. La bouche, les yeux, les hanches et le ventre. Ok, on touchait au personnel, la question avait un rapport avec son personnel.
« Il est gentil oui, pourquoi ? Tu le connais ? »
Léger mouvement du sourcil droit, ça l'agaçait.
« Non, répondit Logan, pas plus que n’importe quel mec »
Son regard un peu fuyant, qui contournait la silhouette du garçon. Ok, il avait sa réponse.
« Tu es jaloux Logan, expliqua le jeune homme avec un grand sourire, t’es tellement jaloux que le simple fait de parler d’Oscar fait bouger tes griffes »
Il se rapprocha de l’homme, assez pour laisser un mètre entre eux deux. Logan planta son regard dans celui de l’autre, et le garçon su qu'il avait raison.
« Il est à qui ce t-shirt »
Son sourire ne fit que de s’agrandir.
« À un homme, répondit le plus jeune »
« Qui »
Des frissons se mirent à courir contre la peau du garçon, la voix de Logan était encore plus forte, plus grave encore.
« Tu irais déchiqueté l’intestin d’Oscar si je te disais son prénom ? »
Le point de Logan se resserra, non il lui mettrait un coup de poing, et Dieu sait comme de l’adamantium pur dans la mâchoire peut faire des dégâts. Le garçon se rapprocha encore un peu.
« Je pense que Charles ne sera pas très content si tu mets dans le coma un de ses élèves, mh ? »
Doucement, lentement surtout, il posa sa main sur les phalanges de Logan. Ses doigts se refermèrent sur les os solides de l’homme, créant une chaleur diffuse à ce niveau.
« Range ces armes, arrête de serrer des dents, tu vas finir par te les casser et surtout, il caressa de son pouce la peau de Logan, continue de me regarder comme ça si tu veux que je t’embrasse »
Quatre secondes, quatre longues secondes. Logan y vit toute la tendresse du monde, remuant dans les iris du jeune homme en face de lui. Toute la fraîcheur du matin, pigmentant sa peau. Il y vit un courant puissant circuler derrière ces yeux, un courant d’eau et d'électricité, quelque chose de grand et dangereux, tout au fond derrière ces beaux yeux. La mutation de ce garçon était puissante, grande et dangereuse si elle était mal contrôlée, il pouvait tuer en un regard, un souffle ou un toucher. Ces beaux yeux avaient accès aux corps de n’importe quel être vivant, des poumons aux paupières, il pouvait tout voir avec ces beaux yeux. Il pouvait ressentir le clignement ayant qu’il n’arrive juste en un regard dans les iris de quelqu’un, il pouvait l’intercepter ou le supprimer. Un regard sur le cœur humain et il y voyait le rythme, rapide pour Logan, il pouvait le stopper, il pouvait le contrôler. Il pouvait stopper le Wolverine comme le contrôler, comme s’il ne s’agissait que d’un simple être humain, comme s’il n’avait pas ce poison sur les os et que sa peau vieillissait au rythme des années. Il pouvait tuer Logan, comme n’importe quel autre mutant ou humain, il pouvait s’il le voulait le rendre mortel, il avait ce pouvoir. Il le rendait mortel, parce que d’un regard, d’un souffle ou d’un toucher, il pouvait lui ôter la vie. Logan ressentait ça, il voyait ce courant puissant danser dans ces beaux yeux. Et putain, il adorait ça.
Et aussi peut-être que dans ces beaux yeux, dans ce courant chargé d’électricité humide, il pouvait imaginer tout son futur, se gravant à l’encre rouge sur ses lèvres entrouvertes. Parce qu’il avait quelqu’un de dangereux en face de lui, des lèvres dangereuses qui pouvaient lui ôter la vie, comme personne n’en avait jamais eu le pouvoir.
Pour la première fois depuis des années, il pouvait légitimement éprouver de la peur, la peur de la mort qui se cachait sur ces lèvres, ces lèvres qu’il embrassa à pleine bouche.
Le jeune homme ne put s’empêcher de gémir en sentant les lèvres de Logan contre les siennes. Il aurait pensé devoir se battre avec le temps pour pouvoir suivre le rythme d'un baiser avec Wolverine, mais c'était tout l’inverse. Il était doux, ses mouvements lents et contrôlés, sa main tendre contre la joue du garçon. Il prenait son temps, tout son temps. Il caressait de son pouce la peau laiteuse du jeune homme, il souriait faiblement entre deux rencontres buccales, semblant même murmurer des mots que seul lui entendait, mais que le garçon interprétait.
Logan poussa l'autre contre le réfrigérateur, faisant tomber quelques cartes postales et aimants. Il prit le visage du garçon entre ses deux mains et le regarda pendant encore quatre secondes, quatre secondes pour voir tout le courage dont il avait besoin.
« Alors, il est à qui ce t-shirt ? »
Un rire traversa les lèvres rougies du plus jeune, Logan remercia les dieux de lui avoir donné une ouïe surdéveloppée pour entendre mille fois mieux ce joli son.
« À mon frère, il me l'a donné avant que je ne parte et depuis je le porte les soirs où ma famille me manque »
La relaxation musculaire de Logan fut presque impressionnante.
« Donc il est pas à Oscar ? »
« Non, il est pas à Oscar, répondit-il avec un sourire »
La main du plus jeune se posa sur la nuque de Logan, il lui sourit encore une fois, parce qu'il avait un peu toujours envie de sourire en le regardant.
« Tu nous a entendu c’est ça ? En fait je pensais pas qu’il pouvait être aussi bruyant pour être honnête »
« C'était toi ? C'était vraiment toi ? »
Ses muscles se contractèrent de nouveau et le garçon roula des yeux, plus amusé qu'autre chose. Dans sa paume de main il pouvait sentir le trapèze supérieur de Logan se resserrer, ou si l’on voulait traduire, il pouvait sentir les muscles de Logan se contracter sous sa paume de main.
« Oui c'était moi mais de ce que je sache j'ai le droit de coucher avec qui je veux, non ? Demanda-t-il de sa douce voix »
Logan baissa pendant quelques instants ses yeux, le garçon lui pinça faiblement la peau pour les faire remonter vers lui.
« Ma mutation est complexe Logan, et parfois j'ai besoin d’une grande source de relaxation pour calmer tous mes sens, il continua en souriant, tu sais quelle activité produit le plus d’endorphines le plus rapidement ? Le sexe, et Oscar m’a aidé parce que c'était le seul en qui j’avais assez confiance pour faire ça »
Il fit glisser ses mains le long du torse de Logan.
« Du moins, le seul étudiant, il encercla la taille de l’homme au dessus de lui, parce que crois-moi j’aurais adoré te demander, mais tu es..Wolverine tu vois et- je me voyais mal demander à Wolverine de coucher avec moi, parce que t'es un X-Men et moi je suis juste un mutant qui vit dans le même manoir que toi »
Logan posa ses lèvres contre une des pommettes du jeune homme, il embrassa faiblement la peau à cet endroit avant de murmurer dans l’oreille du garçon.
« La prochaine fois, saute moi dessus et arrête d’autant réfléchir »
Cette fois, ce fut Logan qui remarqua des signes sur le corps du jeune homme. Des rougeurs, un sourire un peu retenu, des yeux brillants et une respiration accélérée. En clair, tout ce qu’il aimait voir chez quelqu’un qui lui plaisait.
« Le consentement c'est important alors, le garçon émit une pause, je peux te sauter dessus là maintenant ? »
Le sourire qui éclaira les lèvres du plus âgé fit pulser le cœur du plus jeune.
« Putain ouais »
° x-men masterlist
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la-femme-au-collier-vert · 1 year ago
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IWTV Season 2 Sources & References
(The 1st 4 were cited by the Writer’s Room)
The Ethnic Avante-Garde: Minority Cultures and World Revolution by Steven S. Lee
Paris Journal 1944-1955 by Janet Flanner (Genet)
The Vampire: A Casebook by Alan Dundes
Anne Rice’s Vampire Chronicles: An Alphabettery
The Fly cited by Jacob Anderson
King Lear by Shakespeare cited by Rolin Jones
Melmoth the Wanderer by Charles Maturin
Sebastien Melmoth by Oscar Wilde
Amadeus (1984)
The Lost Boys (1987)
Gaslight (1944)
Batman
Casablanca (1942)
Now, Voyager (1942)
The Third Man (1949) cited by Levan Akin
An American in Paris by George Gershwin (1928) cited by Daniel Hart
Moulin Rouge (2001)
The Phantom of the Opera
Les Vampires (1915)
Dracula (1931) credit to @vampchronicles_ on twt
Le Triomphe de L’amour by Pierre de Marivaux
Giovanni’s Room by James Baldwin cited by Jacob Anderson
Existentialism is a Humanism by Jean Paul Sartre
Les Liaisons Dangereuses by Pierre Choderlos de Laclos
Romeo and Juliet by William Shakespeare
How to Win Friends and Influence People by Dale Carnegie
Hamlet by William Shakespeare
Vampire’s Kiss (1988) credit to @talesfromthecrypts
Les Morts ont tous le Meme Peau by Boris Vian credit to @greedandenby
The Most Dangerous Game by Richard Connell
Waiting for Godot by Samuel Barclay Beckett credit to @rorscachisgay on twt
An Enemy of the People by Ibsen
Anna Karenina by Leo Tolstoy
Vie de Voltaire by Marquis Condorcet
Simone de Beauvoir: A Critical Introduction by Edward Fullbrook and Kate Fullbrook credit to @iwtvfanevents
Nightwood by Djuna Barnes credit to @iwtvfanevents
Beloved by Toni Morrison
Artists and Salons Referenced:
R-26
Palma Vecchio
Andre Fougeron
Elsa Triollet
Fred Stein
Lisette Model
Gordon Parks
Miguel Barcelo
Taxidermied Javelina by Chris Roberts-Antieau
Ai WeiWei (wallpaper)
David Hockney (Lemons)
Wols 
The Kiss of Judas by Jakob Smits
Salome by Louis Icart
Ophelia by John Everett Millais
Shelter by Peter Macon
The Kiss by Edvard Munch
The Vampire or Love and Pain by Edvard Munch credit @iwtvasart
Ruiter on Horse by Reiger Stolk credit @ iwtvasart
Portrait of Frank Burty Haviland by Modigliani credit @iwtvasart
Self-Seers II (Death and Man) by Egon Schiele credit to @90sgreggaraki
The Sleep of Reason Produces Monsters by Goya
Movie & Play Posters on set (in chronological order by year):
Tarzan and his Mate (1934)
Avec le Sourire (1936)
Les Deux Gosses (1936)
Le Jour Se Leve (1939) about a man who commits murder as a result of a love triangle and locks himself in his apartment recounting the details as the police attempt to arrest him. Credit to @laisofhyccara
Nuit de Décembre (1940)
Mademoiselle Swing (1942) about a girl who follows a troupe of swing musicians to Paris.
Les Enfents du Paradis (1945) about a woman with many suitors including an actor and an aristocrat.
Fantomas (1946) about a sadistic criminal mastermind. This version includes a hideout in the catacombs where he traps people.
Quai des Orfevres (1947) watch here
Monsieur Vincent (1947)
Le Cafe du Cadran (1947) about a wife’s affair with a violinist.
La Kermesse Rouge (1947) film about a jealous artist who locks up his younger wife and a fire breaks out while she’s trapped.
Morts Sans Sepulture by Jean-Paul Sartre (play) also published in English translations as “The Victors” or “Men Without Shadows” about resistance fighters captured by Vichy soldiers struggling not to give up information.
Mon Faust by Paul Valery (play)
Musical Influences:: @greedandenby collected all music used in Season 2 here.
Henry Cowell
Meredith Monk
Howling’ Wolf
Shirley Temple
Jason Lindner Big Band
The Teeth
Carlos Salzedo
Alice Coltrane
Thelonius Monk
David Lang
Caroline Shaw
Gadfly by Shostakovich (for Raglan James)
musical career of Martha Argerich
Season 1 here (these lists are updated regularly)
Season 3 here
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perduedansmatete · 26 days ago
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cette nuit j'ai rêvé que je mangeais une belle pomme bien rouge mais en la prenant je sentais qu'il y avait un truc qui clochait et effectivement après avoir croqué dedans j'ai découvert qu'il y avait une autre pomme à l'intérieur de la jolie pomme rouge sauf que celle ci était toute pourrie en mode elle dégageait de la poussière je me demande ce que ça signifie
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sabinerondissime · 2 months ago
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Journal
Il y a 20 ans, tout commençait entre nous. Nous nous sommes connus sur un site de discussion, comme il y en avait beaucoup au début des années 2000. J'étais en vacances dans le sud et nous avons dialogué jusqu'à mon retour en Normandie. Mon divorce venait tout juste d'être prononcé. Nous nous sommes rencontrés au début du mois d'aout et cela a tout de suite fonctionné entre nous. Mais ce mois ci, il y avait les jeux olympiques et ta passion pour le sport est passé avant ton envie de me voir. Vexée, je t'ai dis que je préférais qu'on en reste là. Le 29 aout, tu m'as envoyé un message pour me souhaiter ma fête et le dialogue a reprit. Tu es venu me voir le 6 septembre et nous ne nous sommes plus jamais quitté. Les premiers mois ont été superbes. Nous sortions beaucoup, tu m'emmenais faire des choses que je n'avais jamais faites comme voir un concert d'artiste que je ne connaissais pas (Mes souliers sont rouges) aller à La nuit du Zapping au Zenith de Caen, ou voir des matchs de Hockey sur glace. Nous aimons les choses simples alors nous faisions des pique niques en bord de mer, avec juste du pain et du camembert. Nous allions aussi dans pas mal de restaurant découvrir la cuisine du monde. Et comme je vivais toujours sous le même toit que mon ex-mari, nous allions dormir à l'hotel régulièrement. Tu prévoyais toujours une surprise. Un soir, je suis arrivée après toi et tu avais pavé le couloir de l'hotel de pétales de roses, jusqu'à la chambre ou je devais te retrouver. Quelques mois plus tard, j'ai emménagé dans ta ville, dans la même rue. Mais comme mes 3 enfants vivaient avec moi et que toi, tu n'avais jamais eu d'enfant, nous avons préféré garder chacun notre appartement au cas où. En 2007, nous avons eu notre fils mais nous avons tout de même conserver nos appartements. La naissance de notre fils a changé beaucoup de chose dans notre couple et 3 ans plus tard, afin d'éviter la rupture, nous avons pris la décision de nous laisser la liberté de vivre d'autres choses. Nous avons vécu ainsi quelques années. En 2020, mes 3 premiers enfants étant partis de la maison et le confinement arrivant, tu es venu t'installer chez moi. Nous avons continuer à faire chambre à part. De toute façon, il y avait déjà quelques années qu'il n'y avait plus de relation sexuelles entre nous. Nous sommes des amis, des parents mais plus des amants et probablement plus des amoureux. Nous aimons la façon de vivre de l'autre, le calme, la tranquillité et l'âge venant, nous avons décidé de nous marier, pour mettre à l'abri celui de nous deux qui restera en vie le plus longtemps. Demain, je porterai ton nom. Même si nous sommes très différents dans nos gouts et nos passions, nous en avons une qui nous lie depuis près de 18 ans, notre fils ! Je sais, parce que tu me l'a prouvé, qu'en cas de coup dur, mes enfants et moi nous pouvons compter sur toi. Désormais, nous avons un petit-fils qui, même s'il est le fils de mon fils t'appelle Papi et se moque bien qu'il n'y ait pas de lien du sang entre vous. Alors oui, il me manque la tendresse, la passion, l'amour, les mots doux, les compliments, les câlins, la sensualité, le sexe, la séduction, les projets, les voyages à deux et tout ce qui se rattache au sentiment amoureux. Mais je sais à quel point les sentiments sont éphémères. On dit "Marriage plus vieux (et non pas pluvieux) mariage heureux" parce que justement, on a souvent fait une croix sur la folie de la passion que recherche encore les plus jeunes. Ce qui est important désormais, c'est la stabilité et la confiance et cela, tu me l'apporte jour après jour depuis 20 ans. Merci d'avoir pris soins de moi et de mes enfants. Merci d'être l'homme que tu es, avec tes qualités et tes défauts. Demain, ce sera OUI, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
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icariebzh · 6 months ago
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"J'ai du savon qui lave Les péchés capitaux Un stylo-bille qui grave Le goût d'un apéro Un soutien-gorge à piles Qui n' s'allume qu'aux beaux yeux Un dentifrice habile À blanchir les aveux Un buvard facétieux Qui sèche les chagrins Un œil pour lire à deux Quand le jour s'est éteint Un violon capital Voilé de Chambertin A faire sonner le mal Plus fort que le tocsin Si ça n' va pas Tu peux toujours aller la voir Tu demanderas La Poésie On t'ouvrira Même si elle n'est pas là D'ailleurs, elle n'est pas là Mais dans la tête d'un fou Ou bien chez des voyous Habillés de chagrin Qui vont par les chemins Chercher leur bonne amie La Poésie
J'ai des bas pour boiteuse À faire boiter l'ennui Et des parfums de gueuse À remplir tout Paris Des pendules à marquer Le temps d'un beau silence Des lassos à lacer Les garces de la chance Des machines à souffler Le vert de l'espérance Et des vignes à chanter Les messes de la démence Des oiseaux-transistors Qui chantent sur la neige Garantis plaqués-or Plaqués par le solfège
Si ça n' va pas Tu peux toujours aller la voir Tu demanderas La Poésie On t'ouvrira Même si elle n'est pas là D'ailleurs, elle n'est pas là Mais dans la tête d'un fou Qui s' prend pour un hibou À regarder la nuit Habillée de souris Comme sa bonne amie La Poésie
J'ai du cirage blond Quand les blés vont blêmir De la glace à façon Pour glacer les soupirs Des lèvres pour baiser Les aubes dévêtues Quand le givre est passé Avec ses doigts pointus J'ai tant d'azur dans l'âme Qu'on n'y voit que du bleu Quand le rouge m'enflamme C'est moi qui suis le feu J'ai la blancheur du cygne À blanchir tout Saint-Cyr Et sur un de mes signes On meurt pour le plaisir
Si ça n' va pas Tu peux toujours aller la voir Tu demanderas La Poésie On t'ouvrira Des fois qu'elle serait là Elle te recevrait même pas Elle n'est là pour personne Elle n'aime pas qu'on la sonne C'est pas une domestique Elle sait bouffer des briques Mais quand elle veut, elle crie La Poésie !"
Léo Ferré
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lisaalmeida · 5 months ago
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Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces
Je te promets la clé des secrets de mon âme
Je te promets la vie de mes rires à mes larmes
Je te promets le feu à la place des armes
Plus jamais des adieux rien que des au-revoirs
J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
J'ai tant besoin d'y croire encore
Je te promets des jours tout bleus comme tes veines
Je te promets des nuits rouges comme tes rêves
Des heures incandescentes et des minutes blanches
Des secondes insouciantes au rythme de tes hanches
Je te promets mes bras pour porter tes angoisses
Je te promets mes mains pour que tu les embrasses
Je te promets mes yeux si tu ne peux plus voir
J'te promets d'être heureux si tu n'as plus d'espoir
J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
Si tu m'aides à y croire encore
Et même si c'est pas vrai, si on te l'a trop fait
Si les mots sont usés, comme écrits à la craie
On fait bien des grands feux en frottant des cailloux
Peut-être avec le temps à la force d'y croire
On peut juste essayer pour voir
Et même si c'est pas vrai, même si je mens
Si les mots sont usés, légers comme du vent
Et même si notre histoire se termine au matin
J'te promets un moment de fièvre et de douceur
Pas toute la vie mais quelques heures
Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces...
Johnny Hallyday
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peut-etre · 6 months ago
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Je dors la nuit sans me reposer je gobe des anxiolytiques pour un air détendu sur mon visage j’ai les ongles rouges et les cheveux au plus court j’ai vingt-quatre ans dans neuf jours et rendez-vous avec un éditeur dans cinq jamais aussi proche de ce que j’ai espéré et jamais autant de vide de néant et d’absurde confortable je sais simuler les joies on me dit comme ça fait plaisir de te voir heureuse et je rentre en pleurant je vais à l’hôpital de jour deux fois par semaine aucun traitement ne fonctionne bientôt ça sera le centre expert à ce qu’on me dit on ne veut pas de moi mais on ne me rejette pas alors je reste encore je suis le cauchemar d’une femme et une femme est mon cauchemar alors qu’on ne connaît même pas nos prénoms je laisse tout faire je n’ai plus que cinq pages de mémoire et la bibliographie à écrire je prends des cafés avec mon directeur de recherches j’hésite à faire une thèse j’hésite à vivre deux fois quand je peine à vivre un demi et tout le monde me dit comme tu vas bien ça fait plaisir à voir je suis figée d’être un fantôme ma parole ne veut plus rien dire on en a marre on fatigue on me tue peu à peu je ne me lie de rien et je sens la douleur on me dit ça fait bien longtemps que tu nous dis des atrocités tu peux tenir encore un peu
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fashionbooksmilano · 6 days ago
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Brassaï Pour l'amour de Paris
Agnès de Gouvion Saint-Cyr
Alinari IDEA, Firenze 2016, 256 pagine, 25x29cm, ISBN 978-88-7292-547-8
euro 45,00
email if you want to buy [email protected]
'J'étais à la recherche de la poésie du brouillard qui transforme les choses, de la poésie de la nuit qui transforme la ville, la poésie du temps qui transforme les êtres...'
Au soir de sa vie, Brassaï confesse que Paris demeure au coeur de sa réflexion, le fil rouge de son oeuvre, une source d'inspiration inépuisable. A ce Paris vécu qu'il découvre tout enfant dans les années 1900, cette ville où il s'installe en 1924, après des études d'art à Berlin, et qu'il parcourt sans cesse lors de ses déambulations nocturnes, se superpose le Paris éternel, qu'il sublime et dont il propose une vision très personnelle, capturant 'l'esprit' de chacun de ses quartiers : la foule élégante de la rue de Rivoli, les badauds devant les magasins des Grands Boulevards, les charbonniers le long de la Seine à Bercy, mais aussi la majesté des monuments prestigieux, en particulier Notre-Dame et ses gargouilles qu'il traque de jour comme de nuit....
09/11/24
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