#Représentation féminine en JdR
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Rendre les jeux de rôle des années 80 plus inclusifs et féministes : C'est possible !
Allez, on va se parler franchement : les jeux de rôle des années 80, c’était cool, mais côté inclusivité, ça laissait souvent à désirer, non ? Les vieux jeux étaient blindés de clichés, les femmes étaient souvent reléguées au second plan, et ne parlons même pas des représentations ultra stéréotypées des autres genres et cultures. Heureusement, aujourd’hui, on peut remixer tout ça et rendre ces…
#Ateliers et événements inclusifs#Égalité des genres en JdR#Diversité dans les jeux de rôle#Dungeons & Dragons inclusivité#Féminisme et JdR#JdR pour tous et toutes#Jeux de rôle inclusifs#Moderniser les jeux des années 80#Représentation féminine en JdR#Transformation des classiques JdR
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La maîtresse de guerre
Auteurice : Gabriel Katz
Maison d’édition : Pocket
Date de publication : 2014
Nombre de pages : 469
Genre : Fantasy
Ce qu’en pense Seli :
J’aime beaucoup le travail de Gabriel Katz, particulièrement ses romans de fantasy haletants et très bien menés. Rôliste, il a beaucoup joué et on sent très nettement l’influence du jeu sur son écriture, notamment la saga Le Puits des Mémoires, qui ressemble à une grosse campagne de JDR extrêmement prenante. Tout naturellement, j’avais très envie de lire ce roman (que j’ai même été me faire spécialement dédicacer pour marquer le coup...). Pour une raison très simple : son héroïne. Il ne faut pas se mentir, le travail de l’auteur me plait énormément, mais la place qu’il donne à ses personnages féminins demeure extrêmement limitée, toujours en position de subordination face à un homme au travers duquel elles existent. Avec un peu de chance, La maîtresse de guerre pourrait régler ce problème...
Première constatation et grosse déception quand je me retrouve face à la couverture du roman en poche. Très sérieusement, c’est assez éloigné de ce à quoi je m’attendais. Pour vous donner une idée, voilà à quoi ressemble la couverture des éditions Scrineo :
Où est passé le panorama censé nous inviter au voyage ?
Disparu au profit de la représentation de l’héroïne Kaelynn dont la tenue est ... issue d’un fantasme ? Je ne vois pas d’autres façons de le dire... Bon la couverture originale prend bien le soin de mettre en valeur le fessier de la dame (c’est déjà pas très fin...) mais au moins on a autre chose à regarder. Chez Pocket, c’est la fête du slip de la sexualisation ! Je me passe de commentaire sur la ceinture et le pantalon (franchement ce serai pas plus pratique un pantalon de cuir plutôt que ce truc ridicule qui découvre des parties non protégées, pour aller se battre ?!), mais alors sur le plastron, l’illustrateur s’est lâché... Il ne semble pas que le roman précise que Kaelynn va au combat à moitié à poil, et je doute que l’enseignement de son professeur glorifie les armures où l’ennemi n’a que l’embarras du choix pour porter un coup mortel... Heureusement qu’on ne voit pas plus bas, on aurait sans doute aperçu un porte-jarretelles pour parfaire l’ensemble.
Mais le roman en lui-même au final ? Venons-y !
Globalement, je trouve ce roman assez en dessous de ce que propose l’auteur d’ordinaire. Lui qui travaille l’intrigue de façon assez complexe, ce roman m’a paru presque cousu de fil blanc en comparaison. L’ensemble est très fluide, mais les intentions de certains personnages sont tellement grillées que certains pourraient porter une pancarte “Je vais te trahir”, que ce ne serait pas plus flagrant. En dehors de ça, j’ai trouvé l’histoire rythmée, très prenante, offrant une diversité de situations et de paysages assez plaisante. L’auteur aime apparemment nous décrire les terres sablonneuses et les immenses palais du Sultanat, à tel point que quand il décrit certains bâtiments, on se croirait un peu dans le guide du Routard. Il a un réel don pour rendre ses descriptions extrêmement vivantes et plaisantes !
Contrairement à ce à quoi je m’attendais, l’intrigue est parcimonieuse en scènes d’actions et en combats épiques, ce qui les rend d’autant plus marquantes. Au final, Kaelynn n’est pas obligée de casser la gueule à des mâles alpha toutes les trois pages pour progresser... Bref, de ce point de vue là, la plume de Gabriel Katz, toujours aussi efficace, ne m’a pas du tout déçue, et même enchantée.
On retrouve également sa créativité habituelle, avec la description du peuple des Waegs, qui selon moi aurait gagné à être bien plus au sens de l’histoire car ils auraient pu apporter une touche d’horreur à l’ensemble. Il y a aussi quelque chose que je tiens à souligner. Si le contexte est indéniablement celui de la fantasy, Gabriel Katz traite la magie de façon intéressante. Dans la plupart des œuvres de fantasy que je connais, la magie occupe la place centrale, au moins à cause d’un cataclysme annoncé ou à cause d’une vieille prophétie. Ici, nous n’avons qu’un personnage qui s’y connecte, clairement marginal, et qui l’utilise assez rarement... Ce parti pris me parait assez original pour être souligné ! Et je tient à préciser que cette énergie dans l’intrigue est ce qui a valu la plupart de ses bons points à ce roman et lui a permis de se hisser aussi haut dans mon estime. Car on va y revenir, mais ce roman traîne quand même pas mal de boulets...
Continuons sur les motifs de réjouissance ! Kaelynn est une héroïne vraiment sympa, sûre d’elle, avec un bon sens de la répartie et un culot qui m’a vraiment fait plaisir. A aucun moment, elle n’attend à ce qu’on lui fasse un cadeau, elle sait qu’elle doit oser et s’imposer pour obtenir ce qu’elle souhaite. C’est la seule solution qui s’offre à elle dans un monde extrêmement hostile aux femmes.
Et finalement, il y a le reste, dont la majorité est plus faiblarde que mauvaise, même si certains points laissent vraiment VRAIMENT à désirer...
Parlons d’abord de ce qui est un peu embêtant et nuit à l’immersion... Le personnage d’Hadrian est un assez mauvais protagoniste masculin. Il est présenté comme un homme étranger au Sultanat qui a réussit à se hisser à la position très respectée de Maître de Guerre grâce à ses grandes compétences, digne, respectable et marié à une princesse. Jusque là ça va... De plus, il reconnait très vite les compétences de Kaelynn et ne la dénigre jamais au prétexte de son genre. Seulement, on ne sait rien de son passé à part cela (comment il est arriv�� au Sultanat pas exemple), et ses codes moraux si dignes me semblent réellement bancales. Il se présente comme vertueux, et même si il en a le droit, il répugne à tromper sa femme (sauf quand Kaelynn va débarquer, on va quand même pas dire non quand la nana est une bonnasse !). Il jure à Kaelynn qu’il l’aime, puis quelques chapitres plus loin, la trompe ouvertement et sous ses yeux pour lui apprendre à ne faire confiance à personne. Conseil inutile car nos deux tourtereaux ne vont pas tarder à se rabibocher en un temps record. Bref, Hadrian est un personnage vraiment moyen...
Vient ensuite la question des thèmes traités dans ce roman. On voit que l’auteur à comme intention (comme dans la plupart de ses romans), de prouver que le monde est gris, qu’il n’y a pas que des gentils et des méchants. Le propos tourne ici autour de la guerre. Les deux camps ne sont pas idéalisés, loin de là, chacun montrant une facette différente, mauvaise ou positive. Le Nord est un peuple sanguinaire et impérialiste qui déshumanise ses ennemis pour faire passer l’invasion auprès de sa population.Le Sultanat, quand à lui, est un pays aux castes sociales extrêmement hermétiques, pratiquant l’esclavage, extrêmement raciste et misogyne. Et Kaelynn, un être capable de prendre du recul et de comprendre ces travers, vit son aventure au milieu. C’est assez bien développé (ou presque, on va y revenir), mais le soucis est que la fin retourne un peu l’idée, en montrant que Kaelynn est prête à cautionner l’esclavage, au nom de la revanche personnelle. De même, la logique que développent les personnages est étrange, et je n’ai peut-être pas bien lu, mais le camp que choisissent les héros à la fin me semble un choix étrange.
SPOILER
Trahis par l’aristocratie du Sultanat, Hadrian et Kaelynn sont forcés de s’échapper et rejoignent les armées du Nord. Dans cette armée, ils sont considérés avec respect, à leur juste valeur après avoir démontré leurs compétences, et obtiennent des positions stables. Il me semble illogique que cela leur paraisse naturel de causer la perte du Nord, sachant que de retour au Sultanat, ils seront de nouveaux tolérés, mais toujours considérés comme des étrangers, avec haine et méfiance.
FIN SPOILER
Passons à présent aux trucs réellement gênants, du genre à me faire souffler et lever les yeux au ciel, ou alors à rire jaune en plein milieu de ma lecture.
Le plus évident, la caractérisation physique des personnages, elle pour le coup assez manichéenne. Dans la Maîtresse de Guerre, on peut identifier un méchant masculin au premier coup d’oeil, parce qu’il est... gros... Et être gros, ce n’est pas seulement une caractéristique physique, cela s’accompagne d’une tendance à la paresse, au laisser-aller et à la médiocrité. Exagère à peine, en tous cas, le premier ennemi à les trahir est décrit ainsi. Les femmes méchantes, elles, sont belles, tentatrices, menteuses, manipulatrices... En opposition à Kaelynn et Hadrian, qui sont beaux, minces, musclés et moralement bons (enfin selon l’auteur...). Au-delà des problèmes très évidents de grossophobie (OK pour inclure un personnage gros bien entendu, mais pourquoi y accoler en même temps tous les défauts qui viennent renforcer les discriminations ?) et de sexisme (ouhouhouh, la méchante est une salope manipulatrice, c’était tellement pas prévisible, on se marre...), cela vient alimenter mon moulin pour vous parler du gros soucis de ce roman : l’exotisation.
Le roman se déroule dans un pays rappelant très fortement le moyen-orient (un sultanat quoi), et univers de fiction ou pas, on peut faire un bingo de tous les clichés liés à cette région (indifférents aux cultures bien sûr) qui pullulent depuis le XIXème siècle et viennent alimenter le racisme. Je tiens bien sûr à rappeler qu’il ne faut y voir aucune malveillance de la part de l’auteur, à mon avis, il véhicule des stéréotypes dont il n’a même pas conscience, mais c’est bien pour cela qu’il faut le signaler.
Sans faire un cours d’histoire, ce genre de vision des sociétés orientales vient d’un courant artistique (mais pas seulement), popularisé en Europe au moment où ces pays sont colonisés et deviennent “à la mode”, comme l’Egypte par exemple. On appelle ce courant l’orientalisme. Pour résumer, voilà les principales idées véhiculées et qui pourrissent encore la vie à des tas de gens aujourd’hui :
- Les femmes orientales ramenées à une image de sensualité renforcée par le fantasme du harem qui en font des clichés sur pattes. Un entre-soi féminin se développe et la peinture les montrera abondamment nues et alanguies après leur bain. C’est bien sûr destiné à l’imaginaire des hommes européens et le fantasme de la femme orientale persiste par exemple aujourd’hui par l’idée que le voile “cache” leurs corps voluptueux (je n’ai aucune source à faire valoir, c’est une interprétation personnelle qui m’est venue quand je me suis demandée pourquoi les hommes étaient si virulent à l’égard des femmes voilées au-delà de la question religieuse, ne prenez donc pas ce que je dis comme argent comptant). Par extension, le harem est aussi connoté comme un espace de complots et de trahisons.
Le Bain turc, de Ingres, 1834.
- Il y a aussi l’idée que la paresse est un mode de vie (un peu la version hardcore de la fameuse langueur méditerranéenne), avec cette image du sultan adipeux allongé avec indolence sur ses coussins. Du coup, vous entendre beaucoup de “spécialistes” dire aujourd’hui que la paresse est dans la culture de ��ces pays là”.
La nouvelle favorite, de Barrati, 1889.
- Ce même tableau me sert aussi à évoquer la notion de dépaysement exotique et de richesses à profusion qu’on retrouve également dans ce courant. Ces pays étaient réputés croulant sous l’or et se vautrant dans le luxe, ce qui renforce l’idée de paresse. De façon plus lointaine et dans un contexte colonialiste, cette idée sert le propos de la nécessaire mise sous tutelle par les européens (”ils ne savent pas se gouverner eux-mêmes et se vautrent dans le luxe, déchargeons les de ce fardeau”).
Voilà, avec tout ça, il y avait sans doute plus d’un européen persuadé qu’à Istanbul, on pouvait rentrer dans un palais, y voir un monceau de richesses, des hommes gras en train de faire la sieste et des hordes de femmes nues dans des poses lascives. Est-ce qu’on retrouve tout ça dans le roman ? Plutôt oui :
SPOILER
- Les bains des femmes sont de véritables paniers de crabes où les femmes nues en train de grignoter fomentent leurs trahisons.
- Les généraux sont issus de l’aristocratie et passent plus de temps à faire des complots et des fêtes que de s’occuper de guerre, ce qui les rend incompétents. La preuve, sans Hadrian ils perdent peu à peu la guerre, et se voilent la face en se vautrant encore plus dans e le luxe.
- Les princesses sont des “assistées” infoutues de faire quelque chose par elles-mêmes sans s’aider de leurs servantes, ce qui causera leur perte.
Ce n’est déjà pas très reluisant, mais si on ajoute le dernier détail, le dernier cliché, vous verrez la pertinence de ce propos déjà bien trop long : le “sauveur blanc” et le whitesplaining. Car oui, rappelons que Kaelynn et Hadrian viennent du Nord : ils sont blancs dans une société aux caractéristiques moyen-orientales. Et le constat à ce niveau est assez accablant. Sans Hadrian, le Sultanat perd la guerre et prend même des décisions débiles. D’ailleurs, il les sauve à la fin avec son plan. Kaelynn émet un portrait très critique des femmes du palais : elle “constate” leur nudité aux bains, les trouve très superficielles et exècre leurs complots.
FIN SPOILER
On est clairement sur un duo de héros blancs dans un milieu non blanc qui “explique” à des personnes racisées comment mener la barque du Sultanat (whitesplaining). C’est un peu moyen. Heureusement, cela est légèrement nuancé par la déconstruction du Nord, qui a des pratiques martiales sanguinaires et fait passer le peuple du Sultanat pour un groupe de cannibales sauvages et arriérés, cela fait que le cliché n’est pas complet et on peut même voir en émerger une critique vis-à-vis de la diabolisation des cultures étrangères à la notre.
Après, il y en a sans doute qui me demanderont où est le problème, après tout, afin de faciliter les grilles de lecture, il est excusable que l’auteur recoure à des clichés. Oui, seulement ces clichés (comme de très nombreux clichés concernant les personnes non blanches ou non occidentales) perpétuent des stéréotypes avilissant pour les personnes concernées, alimentant allègrement le moulin du racisme. Alors oui, il y a des gens capables de prendre du recul, mais sachant que j’ai dans mon entourage des personnes qui ont déjà essayé de m’expliquer par A plus B, que “si les arabes et les noirs sont feignants, c’est parce que c’est dans leur culture” (véridique), il me semblait intéressant de faire un aparté pour démontrer que les clichés repris dans le roman ne viennent pas d’Orient mais d’une culture occidentale colonialiste. C’est dérangeant aujourd’hui de présenter ces clichés sans recul et sans nuance, car c’est bien de cela dont il est question dans ce roman, ce qui m’a un peu gâché ma lecture...
Voilà donc pour mon avis sur le roman. Je n’avais pas prévu de partir aussi loin sur l’orientalisme, mais cela me tenait à cœur. Je tiens à rappeler que je suis pas spécialiste du sujet, loin de là, donc si des gens ayant de meilleures connaissances ont d’autres éléments à partager, je les invite à le faire. Il n’en demeure pas moins que ce roman reste quand même d’assez bonne qualité, avec un propos de base louable qui vient corriger le principal écueil que je trouvais aux romans de Gabriel Katz. Dommage qu’il l’ait remplacé par un autre...
Ma note : 12/20
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On passe la deuxième! La deuxième semaine du défi RPGaDay 2018, bien sûr, mais aussi en vitesse de croisière. En effet, après un premier billet avec seulement cinq questions, on a ici la semaine pleine et entière avec ses sept questions – et, donc, ses sept réponses.
Pour ceux qui avaient raté le premier billet, le principe est de répondre à 31 questions – une par jour – sur le jeu de rôle. Dans cette deuxième semaine, on a un mélange bizarre entre du sérieux et de l’anecdotique. Pourquoi pas, c’est un choix.
Comme mentionné la semaine passée, je ne suis peut-être pas la personne à la pratique rôliste la plus typique – et pas non plus la plus intéressante. J’ai la caractéristique principale d’être rôliste depuis plus longtemps que certains sont vivants.
6. Comment les joueurs peuvent-ils rendre le monde plus réel ?
Le meilleur moyen, c’est sans doute de se l’approprier. Beaucoup de joueurs ne le réalisent peut-être pas, mais en créant un personnage et en l’interprétant, ils apportent aussi leur contribution à l’univers, au contexte.
Je ne parle pas seulement des ceusses qui pondent des historiques de cent mille signes, façon “dernier descendant des Rougon-Macquart”, mais plus simplement des gens qui imaginent le petit bout d’univers de leur personnage, que ce soit une simple auberge, un bout de quartier, un fief paumé dans des marches hostiles.
La version avancée, ce sont les joueurs qui, à la volée, vont rebondir sur des éléments de l’historique et qui vont dire un truc genre “attends, mais moi aussi je viens de Trou-sur-Bled; si ça se trouve, c’est un vieux pote d’enfance” – et, bien évidemment, le MJ peut rebondir en disant “ah oui, c’est lui, et il te déteste toujours autant pour lui avoir volé des billes en quatrième”.
Dans mes parties de Feng Shui, j’avais des joueurs qui inventaient à la volée des artefacts débiles qui traînaient dans leur collection.
7. Comment le meneur peut-il rendre les enjeux plus importants ?
Pour paraphraser Quellcrist Falconer, faites-en une affaire personnelle.
Ça fonctionne surtout avec les joueurs avec un peu de bouteille, du genre à être blasés des Quêtes Pour Sauver Le Monde
, ou plus simplement ceux qui aiment avoir des personnages qui ne s’en laissent jamais compter (ceux qui ignorent les Mr Johnson et qui insultent le roi qui veut les envoyer en mission).
Évidemment, pour cela, il faut d’abord poser les choses de façon à ce qu’ils aient quelque chose à perdre, que ça fasse vraiment mal quand les emmerdes débarquent. “Vous êtes des orphelins, vos parents ont été tués par le vil Mad Mask”, ça a moins de poids que la partie qui commence avec la petite communauté qui survit durement, les PJ qui aident comme ils peuvent et qui, au retour d’une mission d’exploration ne retrouvent plus que des cendres et des cadavres mutilés.
Ouais, le JDR a pas mal de points communs avec le BDSM.
8. Comment donner envie à d’autres personnes de jouer au JDR ?
D’abord, en évitant de dire que le JDR a pas mal de points communs avec le BDSM.
Ensuite, je dirais qu’il faut abaisser les barrières d’entrée. Le JDR a été longtemps un loisir pour geeks – c’est encore pas mal le cas, mais la culture geek touche de plus en plus de monde – mais l’époque des douze livres de règles de 200+ pages, c’est fini!
Fondamentalement, c’est quand même hyper-simple:
“Abaisser les barrières”, ça veut aussi dire être plus ouvert avec les gens qu’on invite aux tables de jeu – ça vaut surtout pour les créateurs: avoir des représentations plus diverses des personnages, ça permet d’avoir des joueurs potentiels qui ne sont pas des mecs blancs et quoi pourraient se dire “ah ouais, moi aussi je peux être un héros dans ce monde”.
9. Racontez-nous comment un jeu a-t-il pu vous surprendre ?
Je cite volontiers trois jeux qui m’ont surpris, pour le côté “Ah, on peut faire ça?”:
D&D (enfin, AD&D à l’époque), parce que la découverte du JDR, c’est quand même une sacré surprise.
Castle Falkenstein, pour le côté “ouah, on peut écrire un jeu comme un roman” (ou, dans le cas présent, comme un journal).
Feng Shui, pour l’aspect “ah ouais mais osef des descriptions précises de lieu, on improvise à la volée et si c’est cool, ça passe”.
10. Comment le JDR vous a-t-il changé ?
Pfou, longue histoire. Je l’avais écrite ici il y a longtemps.
Version courte:
ça m’a permis d’avoir des amis
ça m’a appris à m’exprimer en public
ça m’a donné le goût de l’Histoire
ça m’a aussi inciter à écrire
ça m’a lancé dans ma carrière de graphiste.
Rien que.
11. Le nom de votre PJ le plus délirant ?
Dans une campagne med-fan, j’avais un personnage dont la culture ajoutait un nom à chacun de ses actes. Au bout d’un moment, ça faisait beaucoup.
Mais je crois que peu peuvent régater avec mon deuxième personnage ever, un paladin du nom de Gaspard von Polenberg Junior.
12. Le concept de personnage le plus fou ?
Mon personnage-fétiche à Tigres Volants, se présentant sous la forme d’un golden boy impeccablement habillé, toujours très poli, mais aussi très ambitieux et impliqué dans de multiples plans foireux.
Sa principale caractéristique, c’est ses multiples identités: à l’origine, il en avait trois – dont deux parfaitement légales – et, au dernier compte, il en avait six – dont trois féminines.
L’article RPGaDay 2018 – semaine 2 est apparu en premier sur Blog à part.
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