#Regard sur le Japon
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equipe · 1 year ago
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Tumblr Live débarque !
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Bien le bonjour, Tumblr 👋. Nous tenions à vous annoncer l'arrivée d'un service de diffusion en direct que nous avons sobrement baptisé Tumblr Live.
Tumblr Live apporte le live streaming directement dans votre tableau de bord, ce qui signifie que vous pouvez faire converger votre audience d'abonnés Tumblr et votre audience de stream en un seul et même lieu !
À l'origine, Tumblr Live n'était déployé qu'aux États-Unis sur nos applications Android et iOS, mais le service se lance dès cette semaine dans davantage de territoires à travers le monde, et ce, sur toutes les plateformes (Android, iOS et sur le Web).
En clair, si vous résidez dans l'une des régions listées ci-dessous, vous pourrez regarder et diffuser des streams ! Alors, il est peut-être temps de partager vos pérégrinations dans Minecraft, les étapes de conception de votre dernière grenouille en amigurumi, vos balades matinales dans les rues ou le montage de votre dernier Gunpla… bref, tout ce que vous souhaitez partager avec le monde !
Voici la liste des régions concernées par ce déploiement : – Brésil – Canada – Corée du Sud – Japon – Malaisie – Mexique – Royaume-Uni – Turquie – Union Européenne
Et voilà comment fonctionne Tumblr Live :
L'icône Caméra 🎥 située dans la partie inférieure de l'application vous mènera à l'onglet Tumblr Live dans lequel vous pourrez naviguer parmi les streams actuellement en live. La partie supérieure du tableau de bord vous permettra également de découvrir des streams en live.
Vous pouvez streamer au gré de vos envies, à condition de respecter les règles de bonne conduite, en appuyant sur le bouton "Passer en live !". C'est aussi simple que ça.
Le streaming fonctionne aussi bien avec la caméra frontale qu'avec la caméra arrière de votre appareil (les plus timides apprécieront sans doute cette option).
Vous pouvez désigner comme modérateurs les plus loyaux de vos spectateurs. Ils pourront ainsi vous aider à kicker les éventuelles personnes au comportement indésirable durant vos streams.
En appuyant sur un avatar actuellement en live, vous pouvez accéder directement à son stream, et ce, que vous soyez abonné ou non au blog de cet utilisateur.
Au cours des streams, vous pouvez envoyer des cadeaux si vous le cœur vous en dit afin de soutenir les streameurs que vous appréciez.
Ajoutez vos streameurs préférés à vos Favoris pour les retrouver plus facilement par la suite dans un onglet dédié.
Et voilà tout. Maintenant, imaginez juste un instant… Des streams de jeu vidéo ? Des clubs de lecture ? Des campagnes endiablées de D&D ? Des artistes qui donnent vie à leurs créations sous vos yeux ? Des démonstrations de cosplay ? Des tutos de crochet ? Des concerts improvisés à la maison ? Des histoires qui font peur ? Des visites virtuelles de musée ? Ou… des crabes ?!
Avec Tumblr Live, c'est un tout nouveau terrain de jeu qui s'offre à vous et nous avons hâte de découvrir ce que vous saurez en faire.
Amusez-vous bien ! 💖 
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transparentgentlemenmarker · 2 months ago
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Le sable étoilé, est à la fois un beau spectacle et une merveille scientifique rare. Trouvé sur les îles Taketomi, Hatoma et Iriomote au Japon, le sable étoilé est exactement de petits morceaux de sable de taille millimétrique en forme d'étoiles. A première vue, les plages ressemblent à toutes les autres. Ce n'est que lorsque les visiteurs regardent de plus près la plage sur laquelle ils se dressent qu'il devient clair que ce n'est pas du sable ordinaire. Malgré la petite taille des particules de sable, les plages n'ont aucun problème à voir cette incroyable forme d'étoile à cinq branches à l'œil nu. Contrairement à la plupart des plages, le sable sur la plage d'Hoshizuna et d'autres plages japonaises environnantes n'est pas composé de roches et de minéraux, mais plutôt des restes des organismes précédents. Chaque petite étoile est l'exosquelette de petits organismes unicellulaires connus sous le nom de Foraminifera. Alors que les vagues se roulent sur la plage, l'eau emporte avec elle les coquillages et les exosquelettes de ces petits organismes, construisant le littoral unique. Cette espèce particulière en forme d'étoile de Foraminifera, connue sous le nom de Baculogypsina sphaerulata, ne se trouve que dans les récifs coralliens de l'Asie de l'Est, faisant de cette forme de sable l'une des plus rares au monde.
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Star sand, is both a beautiful sight and a rare scientific wonder. Found on the Taketomi, Hatoma, and Iriomote Islands in Japan, star sand is exactly small, millimeter-sized pieces of sand shaped like stars. At first glance, the beaches look like any other. It is only when visitors take a closer look at the beach they are standing on that it becomes clear that this is no ordinary sand. Despite the small size of the sand particles, the beaches have no problem seeing this incredible five-pointed star shape with the naked eye. Unlike most beaches, the sand on Hoshizuna Beach and other surrounding Japanese beaches is not composed of rocks and minerals, but rather the remains of previous organisms. Each little star is the exoskeleton of small, single-celled organisms known as Foraminifera. As the waves roll onto the beach, the water carries away the shells and exoskeletons of these tiny organisms, building the unique coastline. This particular star-shaped species of Foraminifera, known as Baculogypsina sphaerulata, is found only in the coral reefs of East Asia, making this form of sand one of the rarest in the world.
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muzukashiidesune · 4 months ago
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本語能力試験 (JLPT)
Dans la salle où a lieu l’examen, trois boules disco pendent du plafond. Touche festive qui se marie mal au silence précédant la remise des copies. Tout le monde fixe le vide.
Salle de bal, moquette, vague odeur de cigarette. Longueur et lenteur. Trente minutes avant l’heure.
Ryan et moi nous sommes inscrits sur un coup de tête au JLPT, ce test de langue standardisé qui détermine l’avenir de beaucoup d’immigrants au Japon. Une idée que nous avons eue en mars, lors des vacances scolaires, quelque part au milieu de ces journées sans école qui s’éternisent et se confondent maintenant dans ma mémoire. Un défi, s’était-on dit, pourquoi pas.
À la reprise des cours, cette idée fut vite écartée. Puis, retour en flèche tout juste un mois avant l’examen. Constat inquiet: on aurait dû s’y mettre il y a longtemps.
Ryan m’a déposée beaucoup trop tôt. Inquiet de l’état des parkings dans ce coin de Kōchi-centre. Impossible de le raisonner — toujours à son rythme.
Je regarde mon téléphone; vingt-huit minutes avant le début de l’examen.
Un message de Juliette sur mon écran. Elle fera le même examen que moi, à des kilomètres de là, au pied du Mont Fuji où elle habite.
🪩💃🕺 — sa réponse à ma photo des boules disco.
Nous avons toutes deux une confiance très moyenne en nos habiletés. Il y a quelques semaines, en annonçant à Maryko, une partenaire de taiko, le niveau pour lequel j’avais opté — coup de grâce.
« N4? » s’était-elle exclamée. Le bout de ses doigts couvraient le trait inquiet de sa bouche. « N’est-ce pas un peu trop ambitieux? »
Le JLPT se mesure sur cinq; de N5 à N1, en ordre croissant de difficulté. Le N4 a une valeur nulle. Il n’est même pas remboursé par notre employeur. À peine une stepping stone vers les niveaux les plus importants, de N3 à N1.
L’expression consternée de Maryko, piqûre.
J’en parle à Kusumoto le lundi, tâchant de ne pas laisser le découragement m’atteindre.
« Ah, » me dit-il, vague relent de pitié au fond des yeux. Sur son écran de téléphone, traduction, et revers de la gifle: « Mais tu as payé pour le prendre, cet examen. Vaut mieux y aller tout de même. »
Peu de réconfort à puiser auprès de lui.
Je me ré-attelle à mon étude de kanji, wanikani, comme chaque jour depuis mon arrivée au Japon. L’impression de le faire pour rien. À quoi bon, avec ma mémoire de carpe. Tous les mots se ressemblent; variations autour du kyo, kyō, ko, kou, kyu, kyū. Et les kanji qui font presque douter de notre lucidité, 夫, 末, 天.
La honte, la lenteur.
L’air doux-amer des gens qui me disent sur le même ton que mon japonais est bon depuis le début — compliment qui tourne à la farce plus le temps passe. Nihongo jōzu desu ne.
Se faire ré-expliquer le sens du même mot plus de cinq fois d’affilée. Kusumoto, forcé d’apprendre l’anglais pour palier à mes lacunes. Tax. License. Pay. No pay.
La rangée des liquides à l’épicerie. Huile, vinaigre, mirin, sake — liquide clair dans une bouteille illisible, aux kanji stylisés et intraduisibles.
Terminer une conversation, et se rendre compte du ridicule de mes erreurs après coup. Front pressé sur le volant de ma voiture.
Mon père, au téléphone. À quoi ça pourra bien te servir, tout ça. Même réflexion que lorsque je lui avais annoncé mon départ.
Toutefois, ces moments.
Dans la toile opaque de la langue, le flou sombre du quotidien — un éclat de lumière. Quelque chose, saisi, enfin.
Kihon, foundation.
Souzou suru, to imagine.
Kekkyoku, in the end.
Modoru, to return.
Trou d’aiguille dans la toile, à la clarté si fine qu’on en douterait presque. Scintillement lointain, qui peu à peu se rassure, se concrétise, se joint à ceux des autres. Tracé, tapisserie.
Quand je rentre au soir, après ma pratique de taiko, le ciel noir de Muroto s’éclaircit. Fil des saisons. Nous sommes loins des lumières de la ville, et loin des profondeurs de l’hiver.
Après un an à en faire l’ascension tous les jours, depuis peu, je monte les escaliers de mon bloc appartement sans avoir à m’aider du flash de mon téléphone.
Sur ma copie d’examen, des petits reflets de lumières tournent, lents.
Je lève les yeux vers les boules disco, et me sens sourire.
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borisdunand · 9 months ago
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Déprime et rémission
NEANTISME
Envie de rien. Zéro motivation. Sommeil douloureux. Ciel infini gris. Négatif total. Nullité. Défaire les nœuds.  Ne faire que ça. Rien d'autre. Marre. Je suis trop nul. Trop vide. Trop con.
Je me réveille apathique. Je m'habille le plus simplement possible, laisse le téléphone chez moi, prends le canon S120 et vais faire mon petit tour du quartier. Je ne pense à quasi rien je crois.
J'ai trois neurones. Je me sens dépourvu de savoir. Trois brindilles. Je savais des trucs avant. Je ne sais plus rien. Je me sens prisonnier de mon inculture. C'est ça exactement. Un pauvre abruti. Un débile. Un simplet, un ignorant. Le cancre de la classe. L'incapable. Celui qui n'y arrive pas qui ne sait rien qui n'arrive à rien.
Je regarde les jardins des gens: un complètement abandonné à des herbes sauvages, un autre rempli de gros gravier, deux avec du gazon taillé, un avec des jeux d’enfants, l’autre vide. Je ne vois rien qui me plaise. Tout me semble moche, hideux, strictement fonctionnel, dépourvu de la moindre poésie. je pense avec jalouise aux rues dans lesquelles Araki se promène et photographie.
BASCULEMENT
Même pas envie de me sentir autrement. De m'en sortir. De tenter de me raconter une autre histoire. Ou de me remonter le moral. Rien à foutre. Tout d’un coup ce lieu à moi, en moi, existe bel et bien. Ce que je suis, sais, pense, sens, c'est inexistant. Zéro pointé total absolu. OK. Très bien. Pas grave. Je peux reconnaître ça de moi. Je ne sais rien, et je ne saurai jamais rien. Je ne serai jamais plus que ça. Tant pis. Ce lieu qui abandonne, il est bon. Il a du bon.
Ce matin, j'étais très embêté de ressentir une fascination poétique pour tout un tas de détails, j'ai même eu l'impression par moment d'être au Japon. La courbe des murets de chaque jardinet, les affiches en lambeaux, un signe sur le trottoir. Contrarié de me sentir séduit, de ne plus voir toute la crasse environnante. Depuis que j'ai reconnu que mon terrain, c'était ça, et non pas les rues où Araki se promène, que c'était ce territoire là qui était le mien et que je le traversais tous les jours dans une lente promenade qui me réveille avec douceur, à l'abris du trafic des deux routes de l'autre côté des bâtiments, j'ai remarqué combien je le dénigrais activement. Maintenant il existe, et j’y vois de la beauté: elle me saute aux yeux.
EPILOGUE
Un matin, je regarde le soleil sur le tronc des arbres. Micro sensation de micros mouvements dans mes doigts de pieds, mes épaules, ma respiration. Et le son de mes cordes vocales quand j'expire en les resserrant légèrement, rauque roulis au fond de ma gorge, caresse dans les poumons, les entrailles. C'est délicieux. C'est ça que je vis juste maintenant. Je cherchais ailleurs quoi raconter. Mais c'est ça. 
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mmepastel · 1 year ago
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Quelle snob je suis. J’avais copieusement ignoré Muriel Barbéry en raison du succès de L’élégance du hérisson, l’assimilant à une sorte d’Anna Gavalda…
Heureusement, une amie chère m’a conseillé celui-ci. Vu que je suis en train de regarder avidement La cuisine des maikos sur netflix (j’en reparlerai, c’est sûr), on peut dire que je suis In the mood for Japan. Particulièrement Kyoto, l’ancienne capitale nippone.
Ce livre a été parfait pour moi en ce moment. Un souffle léger mais odorant, une respiration, une gorgée de beauté.
L’héroïne, Rose, alourdie par une mélancolie atavique, arrive à Kyoto pour lire le testament de son père, fraîchement décédé, et qu’elle n’a jamais connu. Sa mère a refusé toute sa vie durant de parler de lui, et a scellé son silence par un suicide.
Complètement déphasée, Rose se réveille chez Huro (feu son père), et rencontre Paul, un belge immigré au Japon, également blessé par l’existence, qui travaillait pour Huro (marchand d’art fortuné et esthète) et était son ami. Il trimballe Rose de temples en cimetière, de gargote en restaurants, et subit sa mauvaise humeur. Car Rose est en colère. A juste quarante ans, elle n’a pas trouvé sa place dans sa vie, exerce la botanique, mais semble dénuée d’ancrage, de connexion à elle-même ; elle est méfiante et pleine de ressentiment pour ce père absent et déstabilisée par le mode de vie japonais.
Mais la magie de Kyoto opère. Le circuit pensé par son père et respecté par Paul lui permet, sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte, de ressentir des choses inhabituelles, la beauté, la fragilité des choses. On effleure une vision du Japon à travers ses yeux et ses sens. Pays tourmenté, fondamentalement malheureux, il a choisi de ne vivre que pour la beauté, pour transmuer le malheur en un jardin spirituel, d’intégrer les morts dans leurs vies, de célébrer la nature avant les cendres. La prose de Muriel Barbéry fonctionne par petites touches, dévoile des descriptions poétiques d’un grand raffinement, sans livrer la clé. Les chapitres ce succèdent, précédé d’une anecdote liée aux artistes japonais ou à des légendes anciennes, chaque déplacement de Rose ressemble à un rituel sacré énigmatique.
Au bout du chemin, elle a fait peau neuve, elle peut mourir et renaître, son puzzle intime semble reconstitué.
A l’arrivée, on a un très beau roman, qui rend hommage au mystère japonais (j’ai vraiment eu l’impression qu’ils avaient compris davantage de choses que nous sur le monde), à son savoir silencieux, à sa beauté grave et intense.
A l’arrivée, on a très envie d’aller à Kyoto !
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yeong--hwa · 1 year ago
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La beauté du geste - Sho Miyake
Symphonie visuelle
Et si, dans l'harmonique syllogisme cinématographique, l'abstraction fusionnait avec l'émotion ? Dans un tel monde, le vétuste embrasserait la fraîche brise, et les fantasmagoriques esprits imaginaires flirteraient avec le réel.
C'est un monde comme celui-ci que Shō Miyake tente de tisser dans La beauté du geste, à travers l'existence taciturne de Keiko, jeune pugiliste des silences. Valse entre l'archaïque et le moderne, entre la rudesse et l'existence citadine, le film se veut avant tout être un échappatoire. Échappatoire des idées reçues ; échappatoire de la dureté du monde. Miyake tisse sa rédemption à travers le combat fragile de la jeune Keiko, énigme incarnée, paradoxale fusion de douceur et de rigueur, capturée sous l'égide d'une caméra qui discerne sobrement quand caresser l'intime ou effleurer le lointain.
Là où d'autres se noieraient dans les tumultes du quotidien, elle trouve sa catharsis dans l'arène d'un gymnase à l'âme usée mais indomptée. Sa présence, illuminée par un format d'image 1.85 méticuleusement orchestré, lui octroie le plein-pouvoir. Elle murmure plus que mille dialogues.
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Dans cet hymne à l'expression non-verbale, Miyake infuse chaque goutte de sueur, chaque coup porté, d'une résonance qui transcende les frontières du visible. Keiko ne parle pas, elle agit, son silence s'élevant en une mélodie aux timbres profonds. La pellicule, elle-même un anachronisme, souligne le tout avec un grain qui caresse chaque texture, chaque imperfection, laissant à notre seul regard toute la liberté de constater la beauté du geste.
La partition finale de Keiko, qui atteint son apogée en plein air dans le crépuscule urbain, est une ode à la libération et à la réconciliation intérieure. L'espoir se métamorphose, en un twist narratif presque sibyllin, en une réalisation tangible, érigeant ce film en pièce maîtresse, à la fois témoin du geste si cher à Marcel Mauss, et étude sur la résilience et la conquête de l'espace personnel dans un monde souvent suffocant.
Le film bouscule et interroge, oscille entre le lyrique et le prosaïque. Miyake n'a pas peur de plonger dans les abysses de l'âme humaine, mêlant réalité et fiction en une toile complexe mais authentique. Il offre un commentaire tacite mais puissant sur la condition féminine, notamment au Japon, incarnée par une Keiko aux prises avec des préjugés sociétaux et des limites personnelles. En calquant les gestes de Keiko au bitume ténébreux d'immeubles désaffectés, La beauté du geste se prête ainsi aux traits de poème cinématographique, comme une toile en mouvement où chaque coup est un trait de pinceau, chaque regard une couleur, chaque silence une texture.
En ce sens, l'on pourrait affirmer sans l'ombre d'un doute que c'est là toute la quintessence de ce que peut et doit être le cinéma : une fenêtre écarquillée sur des univers inondés, tant introspectifs qu'extérieurs, où chaque image égrène les silences de l'inexploré, où chaque séquence dévoile les couleurs de l'inconnu. Une ouverture vers des mondes inexplorés.
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raimeiha · 4 months ago
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Muramatsu Yua
22 ans || 13 février Mesure 1 mètre 60
Samouraï
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En dépit de son sexe et des discriminations possibles, Yua est une samouraï qui vit à la même période que le Shinsengumi. Nomade, elle passe son temps à voyager et ne reste que très peu de temps au même endroit, à moins que les conditions météorologiques ou qu'un travail soudain ne l'y oblige.
Dès sa plus tendre enfance, la demoiselle a démontré un intérêt pour les armes blanches, plutôt que pour les tâches ménagères et les métiers supposés seoir à la gente féminine de l'époque. Rejetée par ses parents qui ne voulaient pas d'une enfant “ratée” car elle avait déjà établi qu'elle ne deviendrait jamais mère, elle quitta son foyer familial très tôt et dut se débrouiller. Heureusement pour elle, elle fut recueillie par un maître de dojo qui accepta de tout lui apprendre.
Yua est très réservée et taciturne. Elle n'est pas très sociable et préfère faire route seule. Elle est aussi très polie et respectueuse, même avec ses adversaires. Elle a un sens de la justice propre à elle et est ouverte à toute proposition pour rejoindre une organisation, surtout si cela peut lui permettre d'atteindre son but.
La jeune femme a de longs cheveux ébènes qu'elle a l'habitude d'attacher en queue-de-cheval haute, avec une frange qui s'arrête au-dessus de ses yeux onyx.
Elle a pour habitude de revêtir un kimono bleu nuit adapté avec des tabis et un grand chapeau de paille qui couvre le haut de son visage. Elle porte aussi deux boucles d'oreilles, cadeaux de son père adoptif.
En raison de son statut de samouraï, elle a toujours deux katanas accrochés à sa hanche. Son maître et père adoptif lui a déjà raconté les prouesses de Tomoe Gozen, faisant de cette femme mythique son modèle. Elle est d'ailleurs à la recherche d'une lance pour parfaire son style de combat avec cette arme.
De temps en temps, elle opte pour le combat à double katanas.
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• Comme explicité dans sa présentation, Yua ne peut être jouée qu'à l'époque du Shinsengumi, soit dans le Japon des années 1860. • Les RP avec elle présenteront toujours de la violence et aborderont aussi le thème de la guerre. • Je ne suis pas historienne, mais je tente de rester fidèle à l'histoire de cette période en faisant quelques recherches pour faire intervenir des événements importants. • De petites adaptations peuvent être apportées après discussion.
• Recherches :
- Un membre d’une organisation reconnue par le shogun (Shinsengumi ou autre) → Une première rencontre lors d'une course poursuite. Yua est une rônin qu'il faut capturer à tout prix. Une impasse qui la stoppe dans sa fuite, un soupir, des bras levés, une capitulation. Une capture de la demoiselle recherchée, un premier dialogue tenté sur la route, un second lors de l'interrogatoire qui scellerait son sort. → Une arrivée dans les quartiers généraux de l'organisation très remarquée. Une femme qui se prosterne devant les supérieurs et demande à être acceptée, à être reconnue. Un souhait de se présenter, plus tard, comme une membre de ladite organisation face à ses détracteurs. Un échange de regards, un soupir. Une décision qui retombe sur vos épaules et celles de vos collègues présents.
- Un partenaire de route qui pourra la suivre dans ses décisions → Une première rencontre surprenante et marquant les esprits. Une mort échappée de peu par le sauvetage de Yua ou une aide apportée lors d'un combat contre des rônins. Un voyage entamé à deux qui fait naître une complicité. → Une première rencontre très gênante dans une auberge. Une erreur du gérant qui mène à se retrouver dans la chambre de Yua alors qu'elle est en train de se changer pour dormir. Une colère et une honte incontrôlées, une menace, un fou rire. C'est une belle relation qui promet de naître.
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deesseashley · 1 year ago
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Voilà les réponses de la FAQ :
Ça va ? : Et bien écoutez tout va bien pour le moment et j'espère que ça va durer le plus longtemps possible ^^
Alors le Japon ? : J'y suis depuis 2 bons mois maintenant et franchement ça me plait énormément, j'ai encore un peu de mal à m'habituer au fuseau horaire mais ça va le faire assez facilement. A part ça j'ai mon appartement à Kyoto, une boutique de produits dérivés et une vie pleine de bonheur ( en même temps j'ai beaucoup de trucs à visiter et ça me prend du temps )
Comment tu en es venue à faire de l'IA ? : Je voyais beaucoup de personnes en faire de temps en temps, c'était très amateur mais le domaine me plaisait bien, j'ai donc commencée à exploité aussi l'IA mais je voulais lui donner une touche différente, un style graphique qui ressemble fortement aux animes et mangas.
C'est quoi le plus difficile à faire en terme d'IA pour toi ? : Les photos sans bugs je pense, l'équilibrage est assez difficile à maitriser et donc très difficile aussi de faire des photos parfaites, c'est de loin la plus grosse difficulté dans ce que je fais
L'IA semble faire des seins toujours plus gros. Tu arrives à avoir le contrôle là dessus pour réguler cette tendance ? : Très difficilement, j'ai déjà eu des résultats ( et oui dans ce genre de contexte, je parle de résultats puisque je fais très peu de boulot de mon coté ) qui était raisonnable mais dans le style graphique que je cherche, malheureusement j'ai pas tellement le choix que de devoir faire avec des formes qui se développent très rapidement et par moment de manière excessive mais franchement c'est pas pour nous déplaire et surtout ça donne un coté canon aux animes et mangas puisque les formes sont toujours dans l'abus ( merci les japonais )
C'est quoi le nom de ton ia ? : Alors c'est la question qui fâche un peu, généralement je ne dis pas comment s'appelle l'application mais je vais faire une exception, c'est AI Mirror Premium ( Oui je suis une fraude mdr )
C'est quoi les critères que tu regardes le plus pour juger de la qualité d'une image ? : J'ai pas de critères particulier, je fais sur quasi toutes les images mais je peux dire ce que je n'aime pas faire .. comme les nudes hommes qui déforment énormément les parties génitales de la personne, les photos avec des poses et des prises de vues très bizarre et pour finir le genre de modèle qui veulent directement que je fasse des nudes et pas autre chose ...
Est-ce que mis à part faire de l'IA, tu as une passion qui peux te tenir éveillée jours et nuits ? : Très clairement les jeux vidéos, à l'heure actuelle si je devais tenter une carrière externe, ça serait dedans et sans aucune hésitation. J'ai un petit don pour ça et j'essaie de repousser toutes les limites de tous les jeux que je touche que ce soit en me donnant des défis hardcore ou bien en finissant le plus rapidement possible sous différentes conditions.
Voilà pour toutes les questions que j'ai reçue lors de la FAQ, j'en profite aussi pour dire qu'il y aura pas de photos aujourd'hui mais tout revient à partir de demain, j'ai eu une journée assez mouvementée. Je vous souhaite une bonne soirée et à demain :)
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solhrafn · 1 year ago
Note
Je reprends la question qu'on m'a posée, un Ghibli préféré? Tu saurais faire un classement?
Chaud, alors surtout que j'ai pas vu tous les Ghiblies, ni vu tous les Miyazaki. Parlant de Ghiblies, c'est une petite comédie sur le studio, faite par le studio (en plusieurs épisodes) et je la trouve géniale.
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Le tombeau des lucioles c'est le film qu'on ne regarde qu'une fois franchement y a aussi vachement moyen de jamais arriver au bout (j'ai dû le faire en skippant des passages, en ne regardant qu'à moitié tellement c'est dur).
Pour les Miyazaki, faire un classement c'est pas de la tarte car ils sont tous tellement cools pour des raisons différentes, mais Le Voyage de Chihiro reste un de mes gros favoris pour l'univers qu'il crée, ça me parle beaucoup. Quand on vit au Japon un petit peu, on ressent des choses par rapport à des endroits qui activent l'imaginaire. Une petite brise dans un temple qui pourrait cacher un kami, ce genre de choses. Donc ce sera mon préféré pour cette raison là.
Ensuite Mon Voisin Totoro touche les mêmes idées de ce qu'il se passe "derrière". Je ne peux rester indifférent. J'aime qu'il soit si accessible aux enfants aussi.
Je suis un gros fan d'Harriety. C'est un des plus cutes.
Ponyo est très très gai et l'animation de l'eau est à couper le souffle.
Puis je dirais Le Château Ambulant et Princesse Mononoke. Deux vibes différentes mais je les trouve tous deux très riches en commentaires sur le monde.
Ce qui me frappe avec les Miyazaki c'est cet incroyable soucis d'être adaptés à des stades du developpement de l'enfant et le côté renforcement de potentiel chez eux. Rien de stéréotypé, pas de tropes qui font rager, les personnages sont complexes et vibrants, leurs émotions et les épreuves auxquelles ils sont soumis leur donnent une dimension humaine ce que d'autres productions du genre n'arrivent pas toujours à faire (aussi bien).
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raphraconte · 1 year ago
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2023年09月02日 Agatha Christie au Japon
Il y a deux ans, j'écoutais l'intégralité des albums d'un musicien japonais nommé Tatsuro Yamashita. Il est connu en partie pour avoir composé des chansons pour de nombreuses publicités et de nombreux dramas pour la télévision japonaise. Les albums qui sortaient à partir des années 2000 étaient majoritairement des compilations des différentes musiques qu'il avait composées pour les programmes de l'époque.
Et une musique que j'avais beaucoup appréciée provenait de l'album "Sonorite" sorti en 2005 qui s'appelait "Lucky Girl Hanataba Wo".
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Malheureusement, je ne peux la partager ici car elle n'est pas sur Spotify et on ne peut poster des musiques dont on n'a pas les droits sur Tumblr... La musique est disponible sur YouTube, mais il ne s'agit pas de vidéos officielles et elles disparaissent aussi vite qu'elles apparaissent.
Cependant, je me suis rendu compte bien plus tard que cette musique avait été composée pour un anime qui adaptait les romans d'Agatha Christie, avec Hercule Poirot et Miss Marple. J'ai fini de le regarder aujourd'hui, et je veux vous en parler un petit peu !
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Sorti en 2004, c'est un dessin animé produit par OLM, un studio d'animation japonais qui a notamment travaillé sur... Pokémon ! Quant au compositeur, il s'agit de Toshiyuki Watanabe, qui a travaillé par le passé sur l'orchestration des musiques du jeu vidéo Shenmue...
Autant dire que Tatsuro Yamashita + Pokémon + Agatha Christie + Shenmue c'est un combo qui je dois l'admettre m'a rendu super curieux de regarder cet anime, surtout que je n'avais jamais lu aucun roman d'Agatha Christie auparavant.
Il s'agit d'une adaptation un peu libre de différents romans d'Agatha Christie qui avaient soit Poirot soit Marple comme personnage principal. Mais dans cet anime, les deux personnages vivent dans le même univers ! Cependant ils ne se croisent jamais, car les épisodes étant des adaptations des romans, l'histoire reste fidèle (même si simplifiée je suppose). Pour faire le pont entre les deux, un personnage a été inventé de toute pièce: Mabel ! Elle est la fille du neveu de Marple, tandis qu'elle sert aussi d'assistante à Poirot ! Elle est aussi accompagnée de son Pokémon... enfin de son canard de compagnie Oliver.
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Le principe est simple: un meurtre, une fortune détournée ? Poirot ou Marple est sur le coup ! Comme les histoires suivent souvent la même structure, ça commençait à tourner un peu en rond vers la fin, mais c'était tout de même très sympa ! Hercule Poirot agit comme s'il avait toujours une longueur d'avance sur le scénario, ce qui rend les moments où il est plus vulnérable vraiment trépidants.
Comme Mabel a été rajoutée comme fil conducteur, on sent qu'ils ont dû faire en sorte de lui donner des trouvailles importantes pour qu'elle soit utile aux différentes histoires. Cependant, elle apporte aussi une progression (en tant qu'apprentie auprès de Poirot) qui est la bienvenue dans une série qui se contente d'adapter des histoires qui n'ont pas vraiment de lien entre elles.
J'ai d'ailleurs été surpris de deux choses: tout d'abord, certaines musiques dans la bande-son du dessin animé référencent les génériques d'ouverture et de fermeture créés par Tatsuro Yamashita ! On ne peut pas dire que ça arrive souvent... Enfin, les personnages importants sont ré-introduits à chaque épisode, avec leur comédien/comédienne de doublage ! C'est également très rare, on dirait une série télévisée classique où le nom des acteurs est constamment montré. Comme on peut techniquement regarder les épisodes dans n'importe quel ordre (sauf ceux qui sont découpés en partie), c'est une bonne idée pour s'assurer que chaque épisode peut être le premier (même si les premiers épisodes sont écrits dans un but introductif).
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L'anime n'est malheureusement jamais sorti en dehors du Japon, je l'ai donc regardé avec des sous-titres anglais créés par des fans sur Internet. Si vous voulez entrainer votre anglais (ou votre japonais) et que les sous-titres ne vous dérangent pas, vous pouvez regarder les épisodes sur YouTube avec le lien ci-dessous:
Vous pourrez ainsi découvrir les versions courtes des musiques de Tatsuro Yamashita !
Qui sait, peut-être que je finirai par lire un des romans originaux un de ces jours...
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carraways-son · 2 years ago
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Vendredi
Je lis que la France connaît des températures hivernales anormalement douces. Nous n’avons pas cette chance : la météo annonce ce matin 0°C à Kyôto, avec une température ressentie de - 7°C en raison du vent glacé. Une grande partie du Japon est d’ailleurs sous la neige. Notre objectif du jour, gagner le quartier de la gare et l’immense mall AEon, qui abrite entre autre Toys R’ Us, pour compléter les achats de Noël. En raison du froid, nous avons pris un taxi, avec comme toujours housses de sièges en crochet et chauffeur en costume et gants blancs. Ambiance Jingle Bells et All I need For Christmas un peu soûlante dans le mall. Au moment de déjeuner, il faut choisir entre des dizaines de restaurants de spécialités, avec leurs (faux) plats affichés en vitrine, puis on commande sur écran depuis la table, on guette l’arrivée des plateaux, et on déguste avec gourmandise. Ensuite, retour à pied après avoir déposé ma fille chez elle en taxi. Comme dans toutes les villes japonaises, le ciel est strié d’une multitude de fils électriques tendus entre une forêt de pylônes surchargés. Il est ici 16h et vous vous levez en France. Dans moins d’une heure nous serons dans la nuit. Bien au chaud chez nous, je lis et regarde à la télé des films auxquels je ne comprends rien. Voilà, voilà...
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davidfakrikian · 1 year ago
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DVDvision - La Collection Épisode 9
L'histoire de DVDvision vol.1 continue ! Et voici l'épisode 9 de la série, quand HK intègre DVDvision, et le magazine devient mensuel !
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Numéro 9 - Mars 2001 - 
132 pages
Editeur : Seven Sept
Directrice de publication : Véronique Poirier 
Rédacteur en chef : David Fakrikian
Rédacteurs principaux : Yannick Dahan, Christophe Lemaire, Stéphane Lacombe, Benjamin Rozovas, Rafik Djoumi, David Martinez, Sandy Gillet, Nicolas Saada, Nicolas Rioult, Gael Golhen.
Sommaire : Kubrick, X-Men, Les Rivières Pourpres, Versions Longues.
DVD : Kubrick, Les Rivières Pourpres, Bandes-Annonces.
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Notes : Un numéro très solide, le dernier bimestriel, et réalisé dans une ambiance cool à mon retour du Japon, où j'ai pu voir au cinéma "Bruce Lee in G.O.D." après un périple épique dans les rues de Shibuya raconté dans les pages du supplément HK.
Cette arrivée du cahier HK, dirigé par David Martinez (déjà rédacteur en chef du magazine culte de Christophe Gans), est la grande nouveauté de ce numéro. Il est vrai que la disparition de HK, juste au moment ou le cinéma asiatique explosait dans le "mainstream", avait laissé un grand vide, vide que Gans a proposé à l'éditeur de combler, en lui suggérant son intégration dans DVDvision, au cours d'une réunion concernant le lancement des premiers DVD HK.
Gans déboule quelque temps plus tard dans mon bureau les mains dans les poches, très embêté d'avoir proposé quand même un gros changement pour le magazine à notre éditeur en mon absence. J'accueille bien entendu sa proposition à bras ouverts. Ce fut même un honneur de continuer HK dans DVDvision. 
On nous a parfois accusé de copinage avec Christophe, mais si il fut la personne qui a permis à ce magazine d'exister, en me faisant rencontrer l'éditeur, il nous a ensuite laissé dans l'arène, sans jamais intervenir, et cette instance fut la seule où il influa sur un élément important du mag. Le reste du temps, ses interventions se résumaient à des discussions de geeks, autour de la machine à café. Son regard sur le magazine, dans lequel il ne pouvait forcément pas intervenir en profondeur au vu de ses occupations de cinéaste, était très acéré, souvent je pense affuté par le fait qu'il n'était que le spectateur de sa fabrication, et surtout qu'il était un fan absolu du format DVD. Malgré son passage "de l'autre côté", il est clair que le journalisme continuait toujours à le fasciner.
Avec HK intégrant DVDvision donc, nous solidifions la structure de la rédaction. David Martinez est seul responsable du cahier HK, tandis que Leonard Haddad devient provisoirement rédacteur en chef adjoint, le temps de faire la transition, puisque nous passons mensuel à partir de ce numéro.
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Couverture alternative par Joel Casano.
Je pensais à l'époque, et encore aujourd'hui, que le passage au mensuel était une erreur. En l'espace de 3 numéros, nous sommes passés de 100 à 116 pages, puis ici, 132 pages. Nous nous sommes retrouvés à la merci de l'actualité du mois en cours, alors que le rythme bimestriel nous permettait de choisir les sujets à traiter, en faisant l'impasse sur les DVD ratés, et de maintenir un très haut niveau de qualité éditoriale. A partir de ce numéro, pour maintenir le niveau, il a fallu travailler double. C'était d'autant plus compliqué qu'il fallait en plus produire un DVD et ses bonus dans chaque numéro, chaque mois. On s'est retrouvé à être obligé de traiter les DVD ratés, ce qui a déclenché de nombreuses frictions avec les éditeurs puisque nous étions très critiques. En même temps, le DVD prenait son envol, et nous sommes devenus avec Les Années Laser les magazines de référence, les deux étant complémentaires.
La bonne relation que j'entretiens alors avec Gaumont nous permet de scooper Les Rivières Pourpres, premier DVD agréé THX en France, et j'interviewe Richard Dean, contrôleur en chef. Je vais cependant créer la sensation dans les locaux d'authoring, en découvrant 2 images pixelisées sur le master définitif du film, pourtant validé par THX, lors d'une projection test du produit final, après leur départ ! Un incident que je vais passer sous silence sur demande du dirigeant de la société (mais aujourd'hui, il y a prescription), qui montre que le sceau qualit�� du label commençait déjà à craqueler. Je me souviendrais toujours du silence de mort, quand j'ai demandé à faire repasser la scène de l'avalanche, devant l'équipe entière du studio, puis ralentir le master jusque au moment où mon œil avait décelé quelque chose de furtif, mais anormal. Et de l'étonnement dans la salle, quand le technicien en charge de la compression s'est aperçu que la pixelisation n'était que sur deux images ("comment tu as fais pour voir ça ?!"). Il est reparti tout penaud, pour refaire la compression du bloc en entier. Il faut dire que travailler sur le DVD de Crying Freeman m'avais mis dans une forme olympique sur le sujet.
Avec son point signé David Martinez sur les DVD Kubrick (nous sommes en 2001), le superbe article de Leonard Haddad sur les versions longues de films, le dossier sur le DVD de Terminator par Sandy Gillet, le DVD X-Men chroniqué par Yannick Dahan, la section HK et les news de Williams Fiovarenti, je pense que le mag prend vraiment à ce moment là sa vitesse de croisière.
La couverture en haut de ce billet est tirée de l'image originale signée Joel Casano, celle en dessous est une version que nous avons mise de côté, parce-que les tons ressemblaient trop à la couverture Gladiator, et que nous ne voulions pas que les acheteurs croient qu'il s'agit du même numéro, perdu au milieu des autres magazines dans les kiosques. C'est dommage, elle était très réussie. 
La citation de ce numéro : "Tu me colles une sale réputation, en disant dans ton édito que tous les DVD X disparaissent dans mon sac !"  (Benjamin Rozovas - mars 2001)
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borisdunand · 11 months ago
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Ce matin, j'étais très embêté de ressentir une fascination poétique pour tout un tas de détails, j'ai même eu l'impression par moment d'être au Japon. La courbe des murets de chaque jardinet, les affiches en lambeaux, un signe sur le trottoir. Oui j'étais presque contrarié de me sentir séduit, de ne plus voir toute la merde environnante. Parce que c'est quand même très moche, très très moche, et sous ce stratus qui ne nous lâche presque pas, ça peut devenir vraiment déprimant.
Et je repense au docu sur Arte, avec cette maman solo de la banlieue parisienne qui disait que ses journées étaient cadrées au quart d'heure près, voire en tranches de 5 minutes. Je souffre de manquer de temps, d'avoir l'impression de manquer de temps, de toujours courir après je ne sais pas trop quoi, mais je peux me réveiller quand je me réveille, faire des étirements, me faire une promenade sans but, j'ai régulièrement toute la matinée pour faire ce que je veux, lire, écrire, me promener encore, faire des courses. Donc non, je ne manque pas de temps, moi. J'en fais un usage maladroit souvent, et certaines périodes sont effectivement péniblement surchargées, et les nécessités de l'intendance n'ont de cesse de revenir à la charge et d'imposer leurs contraintes quotidiennes, mais les 5 minutes, les 15 minutes, voir les heures, si je veux bien me les offrir, je les ai. C'est ma propre maladie qui me dit que j'ai 5 livres à rééditer, 3 autres à finir, des centaines de photos à travailler, choisir, rassembler, organiser, et je ne sais pas combien de courts métrages à terminer.
Alors quand je vois que je passe en moyenne 3h de temps sur mon téléphone, et que j'y ajoute mentalement les heures passées devant l'écran de mon ordinateur, de nouveau : je blêmis. J'ai un haut le cœur. Je revis le temps d'avant l'Internet et j'ai une impression de vie retrouvée. Bouffée, frissons, projet, en faire projet de vie, vraiment trouver une solution, arrêter de me dire : ben non, c'est pas possible, il me faut des données sur mon téléphone pour les vacances, il me faut un téléphone pour les vacances, pour les rdv, pour les paiements, pour tout, pour les assurances, je peux plus faire sans. T'es sûr ? Et si t'avais un dumb phone, du wifi et un iPad (pour les nécessités d'errance) ? Il n'y a vraiment pas moyen de se couper de cette merde qui envahit tout-tout le temps-non stop-partout ? J'ai une vraie montée d'angoisse de pré-soulagement, de ne plus regarder ce téléphone au réveil, de ne plus le regarder le soir avant de dormir, etc. C'est pas la vie, c'est pas ma vie ça. Je m'en fous, ça ne me donne rien. Identifier les nécessités absolues.
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domomir · 1 year ago
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L’expérience du handicap à l’école (dossier de la Revue internationale d’éducation de Sèvres)
Ce texte publié dans l’Expresso du Café pédagogique du vendredi 26 mai 2023 par François Jarraud rend compte du dossier de la Revue internationale d’éducation de Sèvres consacré au handicap à l’école. Après avoir interrogé les deux universitaires coordonnateurs de ce dossier, François Jarraud a sollicité mon regard.
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« Le bénéfice c’est amener les enseignants à croire que tout élève est éducable ». Abdeljalil Akkari (Université de Genève) et Jean-Claude Kalubi (Université de Sherbrooke) livrent un numéro de la Revue internationale d’éducation de Sèvres (n°92) qui s’attache aux pratiques des enseignants pour l’inclusion scolaire et « montre que le chemin à parcourir pour rendre positive l’expérience de scolarisation des enfants et des jeunes handicapés est semé d’embuches ». Dominique Momiron, spécialiste de l’inclusion scolaire, analyse ce numéro « intéressant » où il note deux thématiques absentes, notamment celle des finalités.
Le désarroi des enseignants
Pas moins de huit pays (Italie, France, Canada, RDC, Japon, Zambie, Bulgarie, Mexique) font l’objet d’articles dans ce numéro 92 de la revue de Sèvres. Il aborde la formation des enseignants spécialisés italiens, les pratiques enseignantes dans la voie professionnelle en France et dans l’éducation des jeunes sourds au Canada, la transformation des pratiques scolaires en Bulgarie et aussi les pratiques dans des pays très pauvres comme la RDC, la Zambie et le Mexique rural.
« On a fait des avancées un peu partout », nous dit Abdeljalil Akkari,  » y compris dans des régions les plus pauvres comme la Zambie. Mais l’absence de bonnes pratiques généralisées provient de la complexité de la question. Elle suppose des moyens qui ne sont pas toujours présents« .
Il ne nie pas « le désarroi des enseignants compte tenu de l’insuffisance des moyens offerts au système scolaire« . Pour les deux coordinateurs « on est dans une période d’ajustement » pour l’inclusion scolaire. Pour Abdeljalil Akkari, « on a mis en place la législation. On a expérimenté l’intégration… On se rend compte que certains types de handicap ne peuvent être pris en charge dans la classe ou demandent des moyens disproportionnés. On se rend compte des dysfonctionnements et on revient à une posture plus pragmatique. Mais ce débat est miné par la question des moyens« .
Un exemple de cet écart entre les objectifs législatifs et la faiblesse des moyens est la question des AESH. Pour les deux coordinateurs c’est un problème propre à la France. Dans les autres pays développés on fait appel à des spécialistes formés.
Un dossier intéressant
Pour Dominique Momiron, « ce dossier est intéressant dans la mesure où il montre plusieurs éléments majeurs qui caractérisent la question de l’éducation inclusive appliquée au système scolaire.
C’est un mouvement international contemporain relativement récent qui s’appuie sur des textes internationaux largement ratifiés (Convention internationale des droits de l’enfant, déclaration de Salamanque, convention internationale des droits des personnes handicapées).
Les huit exemples montrés dans le dossier concernent des pays très différents tant par leur géographie, que leur histoire, leur culture, leur niveau socio-économique. L’engagement de ces pays est progressif et contrasté en fonction du contexte, mais on retrouve des invariants.
Un enjeu idéologique
Les enjeux des concepts de handicap, d’inclusion et de participation des personnes en situation de handicap sont différemment connus et compris par les acteurs alors que les références internationales sont plutôt claires en la matière : le poids des cultures et des préjugés collectifs ou individuels est encore très fort à tous les niveaux : institutions locales, corps enseignant, parents. Les stratégies de mises en oeuvre des principes sont diff��renciées selon les pays avec çà et là une persévérance encore importante des tendances ségrégatives traditionnelles (le cas du Japon est intéressant à cet égard), notamment quand les élèves présentent des troubles complexes.
Beaucoup de pays et d’acteurs dans ces pays demeurent fixés sur une conception catégorielle et nosologique du handicap sans vraiment percevoir la dimension systémique de la cohérence inclusive pour le système scolaire concerné : il n’est pas compris partout et par tous les acteurs que l’école inclusive n’est pas l’école des élèves handicapés, mais l’école de tous les élèves, y compris les élèves handicapés parmi les élèves présentant des besoins éducatifs particuliers de manière conjoncturelle ou plus ou moins durable.
La question des moyens alloués au système éducatif afin qu’il soit pleinement inclusif demeure prégnante partout, quelle que soit l’idéologie qui sous-tend ce système. À cet égard, la formation des professeurs constitue encore et toujours un défi. Parallèlement, la question du partenariat des acteurs apparaît partout souhaitable et recherchée, mais encore imparfaitement appréhendée et engagée.
Enfin, aucun des pays, y compris l’Italie qui fut précurseur, n’a encore atteint un stade qui semble satisfaisant à ses propres observateurs. L’école n’est encore pleinement inclusive nulle part : elle tend à le devenir sans jamais l’être. C’est un projet en cours de construction plus ou moins avancée.
Deux thématiques absentes
Enfin, je note deux thématiques absentes dans ce dossier, ou à peine effleurées :
La question de l’accompagnement humain non pédagogique et non thérapeutique des élèves en situation de handicap n’est pas au cœur des préoccupations, alors qu’en France toute la problématique de l’école inclusive est phagocytée par la question des AESH jamais assez nombreux et toujours aussi mal rémunérés. Ailleurs, on ne se crispe pas comme chez nous sur cette thématique qui semble spécifique à la France.
La question des finalités idéologiques des systèmes scolaires concernés n’est pas abordée. Or on sait que la grande difficulté de transformation politique d’un système scolaire traditionnel en système scolaire inclusif relève de cette question. L’école française, par exemple, a toujours beaucoup de difficultés à sortir de son modèle traditionnel fondé sur la sélection progressive par l’échec scolaire jusqu’à la distillation d’une élite dite méritante, parée des vertus de l’excellence et du sens spontané de l’effort individuel. Dans cette conception, la logique de mise en accessibilité de la pédagogie n’a guère de place. C’est à l’élève de s’élever tout seul au niveau des maîtres. Vouloir prendre les élèves où ils sont est encore et largement soupçonné d’être l’expression d’un renoncement par rapport aux exigences salutaires de l’élitisme républicain. Pour beaucoup, l’école inclusive n’est qu’un prétexte démagogique pour engager un nivellement par le bas ».
Propos recueillis par François Jarraud
L’expérience du handicap à l’école, Revue internationale d’éducation de Sèvres, n°92
Le sommaire
Articles de D. Momiron
Que faudrait il pour que l’école soit vraiment inclusive ?
L’école inclusive et ses obstacles
L’éducabilité dans le débat idéologique
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randomnameless · 2 years ago
Note
Oh mon dieu. T'a trop raison. Mais sinon c'est vrai, le japon et beaucoup de culture ne voit pas le mariage entre cousin comme de l'inceste. En France aussi, c'est autorisé. En réalité y'a plus de culture qui considere ca comme non incestuexu que de culture qui considère ça comme de l'inceste. Par contre si Intsys doit utiliser le mutlivers pour enlever l'inceste dans ses pairings c'est pas demain la veille que un Avatar va pouvoir se marier avec sa soeur biologique. Après tout Veyle est la demi soeur biologique de Alear et elle est platonique. geneaolgy ca promet
Mais c'est pas sa sœur parce que l'avatar est un bébé recueilli par un type qui a ensuite eu une fille et on le saura dans une convo spéciale où il sera question d'une lettre !!!
Plus sérieusement, c'est vrai qu'une majorité du Fandom, que ce soit ici ou sur reddit/SF est composée d'utilisateurs américains, du coup il y a des points de vue et des cultures/notions qui peuvent nous paraître complètement étranges, c'est bien quand ça permet d'échanger et d'en découvrir plus et apprendre sur, genre, les autres/le monde (par exemple quelque chose qui peut nous sembler vraiment ultra borderline ici, que même le patriarche Le Pen ne sortirait pas, peut être acceptable aux États-Unis parce que la notion de race est différente, genre "il parle comme un noir" c'est banni ici, mais là bas pas forcément ?) mais parfois ça peut être à sens unique comme sur la question de l'inceste entre cousins, et même si certains expliquent que dans le monde et plusieurs cultures ce n'est pas vu comme un tabou, tu peux être sûr que cette personne recevra des blagounettes d'une partie du Fandom du style "sweet home Alabama" ou pire venant de dedelstans-like en mode "oui mais le monde devrait être comme chez moi".
Bref pour en revenir à FE, mis à part les entourloupes avec les lettres à la fe14, ou du multivers comme Fe17, je pense que l'inceste entre frères c'est mort, et jugdral pourrait passer justement parce que ça provoque le retour de Satan. Peut-être qu'un remake ferait en sorte de rendre le Npc qui dit que l'inceste pour avoir des bébés super forts c'est interdit plus accessible, voire, d'un point de vue plus matériel, mettre un pegi plus élevé aux États-Unis pour la sortie du jeu à cause de ça, ou alors, dans le pire des cas, sabrer une release occidentale si c'est vraiment pas possible aux us (et nous on serait le dindon de la farce, comme d'habitude même si Nintendo regarde de plus près le marché européen en ce moment, apparemment Nintendo Europe va disparaître pour revenir sur des branches locales, genre Nintendo France, Nintendo Benelux etc etc ?)
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lemondeabicyclette · 2 years ago
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PLAN 75
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Tourné à la lumière naturelle, de nos jours, en temps quasi réel et dans un style presque documentaire, Plan 75 attire lentement le public, en se concentrant sur l'impact que le programme a sur un petit groupe de personnes à travers la société à mesure que l'horreur s'annonce. Il s'ouvre sur une radio rapportant qu'un homme armé a ouvert le feu dans une maison de retraite pour personnes âgées – la dernière d'une épidémie de violence visant les personnes âgées. Le journaliste poursuit en douceur pour discuter du déploiement du programme d'euthanasie du gouvernement. "Le monde entier regarde son succès", dit-il.
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Si son film ressemble à de l'horreur gothique ou à de la science-fiction dystopique, la rééalisatrice Hayakawa n'est pas d'accord : "C'est un drame humain", dit-elle. "C'est trop réel pour être de la science-fiction. J'ai spécifiquement fait ce film pour éviter qu'un programme comme celui-ci ne devienne une réalité. Le stratagème est toujours une fiction et, à ce jour, il n'y a pas eu de violence réelle liée à l'âge au Japon. Mais Hayakawa observe la société japonaise depuis près d'une décennie et est de plus en plus préoccupée et en colère contre sa direction. "Une solution sanctionnée par l'État comme le Plan 75", dit-elle, "est loin d'être impossible dans un pays qui devient de plus en plus intolérant envers les personnes socialement faibles : les personnes âgées, les handicapés et les personnes sans argent".
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