#République fédérale d' Allemagne
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Remise de la Médaille de l'Ordre du Mérite de la République Fédérale d'Allemagne
Remise de la Médaille de l’Ordre du Mérite de la République Fédérale d’Allemagne
Au mois de Juillet 2020, Son Excellence Nikolaus Meyer-Landrut, Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne à procédé à la Remise de la Croix de Chevalier de l’Ordre du Mérite de la République Fédérale d’Allemagne à notre Président Philippe Benguigui, récompensant ainsi son engagement au nom de son travail de mémoire au sein de l’Association Zakhor Pour la Mémoire. Cette prestigieuse…
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#2021#Le Journal Catalan#Médaille de l&039;Ordre du Mérite#Nikolaus Meyer-Landrut#perpignan#Philippe Benguigui#Pyrénées-Orientales#République Fédérale d&039;Allemagne#Zakhor
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L’assistanat linguistique
Voilà enfin, le premier article concernant le thème principal de mon blog, c’est-à-dire l’assistanat linguistique !
Vous parler de l’assistanat linguistique, c’est tout d’abord vous parler de ma future profession c’est-à-dire l’enseignement !
Pour commencer, parlons un peu de l’Histoire de l’assistanat linguistique.
Créé il y a plus de cents ans par l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, l’assistanat regroupe aujourd’hui plus de soixante pays partenaires et permet à plus de six mille jeunes de partir à l’étranger dans l’un des pays en faisant partie pour une année.
L’assistanat linguistique est donc le plus ancien des programmes de mobilités étudiantes. Celui-ci a été mis en place en 1905 grâce aux signatures bilatérales entre le ministère français de l’instruction publique, des beaux-arts et des cultes et le « Board of Education » anglais et le ministère des cultes, de l’instruction publique et des affaires médicales de Prusse, l’Allemagne n’existant pas à cette époque.
L’assistanat s’ouvre ensuite progressivement à d’autres pays anglophones et germanophones et intégrera, l’Espagne, l’Italie et la Russie au milieu du XXᵉ siècle.
L’assistanat linguistique était jusque dans les années 1990 réservé aux étudiants se destinant au professorat mais s’est ensuite ouvert aux étudiants souhaitant avoir une première expérience professionnalisante à l’étranger, il reste cependant à noter que les étudiants de langues bénéficient d’un avantage dans la sélection, car oui, on candidate pour être assistant linguistique.
L’assistanat linguistique est aujourd’hui géré par le centre international d’études pédagogiques, connu sous le nom de CIEP, aujourd’hui renommé France éducation international.
Note rôle ? Assister un professeur de français langue étrangère et partager notre culture avec les élèves.
L’assistanat linguistique a été créé dans le contexte de la réforme de l’enseignement des langues de 1902 qui abandonna la méthode Grammaire-Traduction de l’enseignement des langues vivantes. Pour la remplacer, une méthode plus directe fut mise en place qui a pour but de mettre les élèves directement en contact avec la ou les langue étrangère étudiée.
Et qu’y-a-t-il de mieux que d’avoir un locuteur natif de la langue étudiée dans sa classe avec qui discuter ?
L’assistant permet donc une approche vivante des langues étrangères et une idée authentique et attrayante de son pays, notamment grâce à l’utilisation de supports variés et authentiques ! Il peut par exemple présenter son pays aux élèves avec un point de vue culturel et liée à la Civilisation.
Il permet par ailleurs aux élèves d’exercer leur oral.
Il ne faut pas oublier que nous sommes à l’étranger lorsque nous sommes assistants linguistiques ce qui nous permet de découvrir et nous intégrer à une nouvelle culture de laquelle il deviendra l’ambassadeur à son retour dans son pays d’origine.
Pour conclure il incite les élèves et leurs enseignants à voyager dans son pays et contribue à l’ouverture d’esprit et par extension tolérance et bonne entente entre les peuples.
Parlons maintenant de moi et de ce qui m’a poussé à candidater comme assistante linguistique
J’ai tout d’abord découvert l’assistanat en traînant sur YouTube alors que je regardais des options pour partir en Allemagne lorsque j’étais encore au lycée dans un futur proche et, de fils en aiguilles, j’ai découvert l’assistanat linguistique.
Ce qui a tout d’abord plus dans l’assistanat était le fait d’être en Allemagne. Mon histoire personnelle est en effet liée à l’Allemagne dans la mesure où mon père, que je ne connais pas, est apparemment allemand, cela d’après les dires de ma mère.
Ne me sentant pas à ma place en France, j’avais une image très positive de l’Allemagne que j’idéalisais clairement et je souhaitais me rendre en Allemagne durant mes études supérieures. Ce rêve ne s’est pourtant pas réellement réalisé si on exclut mon année universitaire à la Johannes Gutenberg Universität de Mainz qui m’a fait réaliser que l’idée que je me faisais de l’Allemagne était une idéalisation pure et dure et que j’étais accessoirement une véritable quiche en allemand à cette époque.
Après mon échec cuisant à la Johannes Gutenberg Universität, je suis retournée à l’université en France, plus précisément en Alsace, donc presque en Allemagne ou j’ai terminé ma Licence comme toute étudiante normale. L’idée de retourner en Allemagne ne m’a cependant jamais quitté l’esprit : mon objectif était alors de devenir assistante linguistique après ma licence avant de partir en master !
Au dernier semestre d’hiver, en octobre pour être précise, la lectrice de notre promotion a organisé une rencontre avec des alumni de la licence ce qui nous a donné la possibilité de voir ce que nous pouvions faire après celle-ci !
Des étudiantes ayant fait l’assistanat ou étant actuellement assistantes étaient venues pour nous parler de leur expérience. M’étant déjà renseignée sur le sujet, je n’ai pas réellement obtenu beaucoup d’informations mais entendre les témoignages m’a convaincu qu’il s’agissait de ce que je ferais l’année prochaine car le fait de partager sa culture et sa langue maternelle me plaisent réellement ! Cela permet effectivement pour moi de faire découvrir de nouvelles choses à un public défini.
L’inscription à l’assistanat linguistique.
Je me suis inscrite sur le CIEP le treize novembre 2019, ait rédigé mes lettres de motivations le jour même et les ai envoyées à ma professeur évaluatrice le jour même et cette dernière m’a corrigé au mois de février et a finalement validé mon dossier le quatorze février 2020 soit trois mois et un jour après, ce qui m’a légèrement agacée, car je dois être la personne de ma promo la plus enthousiaste. Passer dans les derniers est donc l’une des choses les plus agaçantes qui puissent être !
Parlons maintenant de l’inscription à l’assistanat et du choix cornélien qu’on nous demande de réaliser aux amoureux de l’Allemagne, j’ai nommé les souhaits régionaux !
Les dix-huit Bundesländer allemands, répartis en quatre zones géographiques: le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest.
À un moment dans le dossier d’inscription, après que vous eûtes donné vos informations d’état civil et vos coordonnées on vous demandera de choisir et de classer les trois les trois lieux ainsi que le type d’environnement (zone rurale, ville de taille moyenne) où vous souhaiteriez vous rendre en tant qu’assistant de langue.
J’ai donc demandé à être dans une ville de taille moyenne car j’apprécie moyennement les grandes villes, mais aussi parce que le loyer est dans une grande ville est plus élevé, et n’ai pas le permis de conduire donc aucun véhicule pour me déplacer ce qui pouvait s’avérer problématique si j’avais souhaité être placée en zone rurale.
J’ai personnellement choisi l’Est, le Nord et le Sud car j’ai dans un premier temps envie de m’éloigner de la France mais aussi de découvrir du pays car il s’agit, hormis le Sud, des deux zones géographiques que je souhaiterais découvrir car je ne les connais absolument pas !
Il me plairait particulièrement d’être affectée en ex-RDA, en particulier en Saxe (Sachsen) car ce Bundesland est limitrophe avec la Pologne et que j’aimerais faire une excursion en Pologne pour aller visiter le Konzentrationslager d’Auschwitz ou le ghetto de Theresienstadt par exemple.
Le Nord du pays me plairait lui aussi car c’est comme je l’ai déjà dit une région que je ne connais absolument pas. C’est à vrai dire la partie de l’Allemagne que je ne connais absolument pas au niveau culturel et historique. Les Bundesländer qui me feraient rêver dans la partie Nord de l’Allemagne sont la Basse-Saxe (Niederschsen), le Schleswig-Holstein et le Mecklembourg-Poméranie-Occidentale (Mecklenburg-Vorpommern).
L’attente des affectations ou le temps de la prise de tête !
Voilà la période dans laquelle je me trouve et qui commence à devenir, dans un certain sens, pensante. En effet, nous étions censés recevoir nos affectations dans le Bundesland et l’établissement au mois de mai, fin mai en raison de la situation exceptionnelle causée avec le SARS-COV-2 d’après la professeure référente du CIEP dans mon université ; finalement j’ai appris avec mon affectation sur liste principale, me garantissant une place dans un établissement scolaire allemand, que nos affectations nous seraient communiquées au début du mois de juin seulement… Ce qui est pour tout dire absolument FRUSTANTsurtout lorsqu’on sait que les assistants partant en Autriche ont déjà reçu leur affectation pour la rentrée !
Le stress est par ailleurs présent dans la mesure où je n’ai encore aucune idée du lieu dans lequel je me rends à la rentrée et ne sais également pas à quel moment je recevrai mon affectation, sachant qu’il est déjà arrivé que des assistants la reçoive en juillet seulement ce qui me paniquerait davantage.
Freitag den 12. Juni 2020 Le grand jour
J’ai aujourd’hui, vendredi 12 juin 2020 à 15h52 précises, appris que j’étais affectée dans le Bundesland de Thuringe à l’Est du pays. La Thuringe appartient aux neuen Bundesländer (nouveaux Länder) de l’Allemagne, c’est-à-dire le Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, le Brandenburg, le Land de Berlin, la Saxe, la Saxe-Anhalt et la Thuringe qui ont rejoint la République Fédérale d’Allemagne à la chute de la République Démocratique Allemande. Je suis à vrai dire très satisfaite de mon attribution car c’était véritablement le Bundesland dans lequel je souhaitais aller ! Je vais donc me retrouver dans le Bundesland le plus au centre de l’Allemagne et j’ai pour dire réellement hâte de m’y rendre !
Dienstag den 14. Juli 2020 La délivrance !
Le 14 juillet dernier dans la matinée, j’ai enfin appris dans quelle ville je me rendrais ! Je ne vous parlerai pas de la joie qui m’a emplie au moment où j’ai vu ce mail car cela n’est pas le sujet de ce post qui s’allonge depuis un mois !
Je suis donc affectée au Perthes-Gymnasium de Friedrichroda, petite ville de sept mille deux-cents habitants et quelques dans le Landkreis de Gotha, au milieu du Thüringer Wald !
Cela ne respecte certes pas mon vœu concernant la taille de la ville, qui était il faut le rappeler mon vœu prioritaire, mais cela ne me dérange pas car ce n’est pas une ville perdue mais un lieu touristique ! Je suppose donc qu’il y a de la vie là-bas, ce qui n’est pas le cas dans mon village natal !
#assistanat linguistique#FLE#Allemagne#Langue de Molière#CIEP#France Éducation International#Thuringe#Fremdspachassistenzkräfte#FAF#Deutschland#Molière Sprache#PAD#Thüringen#Friedrichroda
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Réunification. Les privatisations ont laissé des traces en ex-RDA
Réunification. Les privatisations ont laissé des traces en ex-RDA
Alternatives économiques, 7 novembre 2019
La réunification allemande a conduit à des licenciements massifs au début des années 1990. Reconversions, départ vers l’ouest, les travailleurs d’ex-RDA ont dû se réinventer à marche forcée. Mais tous ne sont pas durablement retombés sur leurs pieds. Ces ruptures alimentent un sentiment de déclassement sur lequel surfent les populistes.
« Les…
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#Chute du mur de Berlin#Privatisations#Reconversions#République démocratique allemande (RDA)#République fédérale d&039;Allemagne (RFA)
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RFA ou RDA ? Allemagne de l'Est ou de l'Ouest ?
Pour terminer la semaine, un petit article expliquant de manière simple la division entre la RFA et la RDA après la Seconde Guerre mondiale et en bonus un petit moyen #mnémotechnique pour les situer ! #géographie #histoire #Allemagne
Après la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne est divisée en deux pays. La République fédérale d’Allemagne (RFA), également appelée Allemagne de l’Ouest et la République démocratique allemande (RDA), également appelée Allemagne de l’Est.
La réunification allemande a lieu le 3 octobre 1990, date à laquelle les États de l’Allemagne de l’Est sont devenus membres de la République fédérale d’Allemagne.
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2.4 L´Allemagne et sa mémoire depuis 1945
Suivant au partage de l´Allemagne en « République fédérale allemande (RFA) » et en « République démocratique allemande (RDA) » il se sont formé par conséquent deux mémoires différentes de l´époque nazie. En ouest, les Américains mettent fin à la dénazification poursuivant la reconstruction économique de l´Allemagne tandis qu´à l´est on proclame la victoire contre le fascisme en rejetant l´héritage nazi à la RFA. Bien que les mesures purificatrices concernant le nazisme fussent plus radicales à l´est, le travail de mémoire n´y recevait pas beaucoup d´attention jusqu´à la réunification.
Depuis la fin des années 1950, l´ouest se penche sur les crimes nazis en reprenant les enquêtes et les poursuites judiciaires. En plus, il y avait des tentatives de se rapprocher à l´est, par exemple l´agenouillement du chancelier allemand Willy Brandt à Varsovie en 1970. A cela s´ajoute que la jeunesse contestait les valeurs conservatrices du troisième Reich. C´est ainsi qu´ils voulaient apprendre ce qui s´est passé pendant la guerre et quel rôle leurs parents y jouaient. Par conséquent, ce mouvement menait parfois aux fortes disputes à l´intérieure des familles.
Cela montre que les Allemands n´avaient à l´époque pas encore surmontés les crimes nazis et le temps en guerre. Ainsi, les historiens essayent jusqu´à nos jours de classer la position du national-socialisme dans l´histoire contemporaine de l´Allemagne et de la comparer avec celle du stalinisme ce qui conduisait en 1986 à la grande « querelle des historiens ». Néanmoins, le peuple allemand posait vitement l´exigence d´une mémoire collective.
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Affaires étrangères: Les ambassadeurs d'#Allemagne et de #Corée reçus par Mamadi Touré #Team224 #Guinée #Kibaro Son Excellence Monsieur Mamadi TOURE, Ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Etranger a reçu en audience, Son Excellence Monsieur Matthias VELTIN, Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne en Guinée.
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Affaires étrangères: Les ambassadeurs d'#Allemagne et de #Corée reçus par Mamadi Touré #Team224 #Guinée #Kibaro Son Excellence Monsieur Mamadi TOURE, Ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Etranger a reçu en audience, Son Excellence Monsieur Matthias VELTIN, Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne en Guinée.
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un infirmier soupçonné d’au moins 90 meurtres
Niels Högel a déjà été condamné à la perpétuité en 2015 pour avoir tué deux patients en leur surdosant leurs injections de médicaments.
Au moins 90 patients tués, peut-être même deux fois plus… la police allemande a dressé lundi 28 août le bilan de douze années d’enquête sur un infirmier, Niels Högel, déjà condamné pour avoir tué deux patients.
Après « 134 exhumations, et plusieurs centaines de témoignages, on peut prouver au moins 90 meurtres, et il y en a au moins autant qu’on ne peut pas prouver », a asséné devant la presse le chef de la commission d’enquête, Arne Schmidt.
En juin 2016 les enquêteurs avaient déjà établi la responsabilité du soignant dans la mort de 33 patients dans plusieurs établissements de soins où il travaillait entre 2000 et 2005. « Ce nombre est exceptionnel, unique, dans l’histoire de la République fédérale » d’Allemagne, a précisé M. Schmidt. « Ce que nous avons pu apprendre est effrayant, cela dépasse tout ce que l’on aurait pu imaginer », a renchéri Johann Kühme, chef de la police d’Oldenbourg.
Selon la police, Niels Högel tuait en général ses patients par surdoses médicamenteuses, souvent lorsqu’ils étaient en réanimation. Mais de l’aveu même des enquêteurs, la liste complète de ses victimes pourrait ne jamais être établie avec certitude.
« Combien de crimes pourront-ils encore être identifiés ? »
« Qui sait combien de crimes pourront encore être identifiés ? », a admis Thomas Sander, procureur à Oldenbourg. « Le suspect ne peut pas se souvenir de chaque cas. Mais, dans plus de 30 cas, le suspect se souvenait des patients concrètement et de son comportement », a ajouté la cheffe du parquet, Daniela Schiereck-Bohlemann.
L’affaire a éclaté en 2005, lorsque Niels Högel avait été surpris par une collègue en train de faire une piqûre non prescrite à un patient dans la clinique de Delmenhorst, ce qui lui a valu en 2008 sa première condamnation pour tentative de meurtre.
Alors qu’il purgeait déjà une peine de sept ans et demi de prison, Niels Högel avait confessé auprès d’un psychiatre une cinquantaine d’homicides, entraînant l’ouverture de nouvelles investigations en janvier 2014. A la fin de 2014, il avait alors évoqué devant un psychiatre une soixantaine de tentatives, poussant la justice à engager une vaste série d’analyses.
L’infirmier avait déjà été condamné en 2015 à la perpétuité pour deux meurtres et quatre tentatives s’étant soldées par la mort des patients. A ces six affaires les enquêteurs ont annoncé lundi avoir ajouté 84 nouveaux cas, portant donc à 90 le total des décès imputés à M. Högel, aujourd’hui âgé de 41 ans.
Pendant son procès à Oldenbourg, il avait présenté ses excuses aux proches des victimes. Les injections par piqûres qu’il pratiquait servaient à amener les patients au seuil de la mort, afin de démontrer sa capacité à les ramener à la vie, avait-il expliqué, invoquant comme autre mobile « l’ennui ».
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Lettre hebdomadaire 360 Hixance am n°233, mardi 02 mai 2017
Les moindres tensions politiques font grimper les marchés !
Lundi dernier suite au résultat du premier tour des élections françaises, les marchés financiers ont connu une forte phase haussière dans des volumes importants. Au niveau du CAC 40 par exemple, il s’agit de la plus forte progression journalière depuis août 2012, époque marquée par le discours très accommodant de Mario Draghi pour sauver l’euro en pleine crise des dettes souveraines. Le risque était grand en France que ces élections confirment le mouvement populiste enregistré lors du Brexit et de l’élection de Donald Trump. La très probable victoire de Macron dimanche prochain, considéré par les marchés financiers comme centriste et très pro-européen a parfaitement rassuré les marchés en dépit de la mise hors jeu des deux partis qui ont gouverné tout au long de la cinquième république. Mais ces deux partis pourraient amorcer un début de renaissance avec les élections législatives de juin, amenant une « presque » cohabitation, certainement adoubée aussi par les marchés, puisqu’amenant une politique économique favorable aux entreprises. Désormais, une page politique se tourne et la prochaine échéance importante, les élections allemandes en septembre, se présente de façon moins inquiétante, la poussée de l’extrème droite (AFD) étant contenue et l’élection se jouera entre Angela Merkel (CDU-CSU) et Martin Schulz (SPD), deux candidats capables de gouverner ensemble. Les investisseurs semblent donc avoir augmenté leurs expositions aux actions à partir du début de la semaine dernière. Ce retour d’un appétit pour le risque a assez fortement profité au secteur bancaire, ceci reste logique puisque la sortie de la France de l’Euro par exemple, pénaliserait fortement le tissu bancaire. Cette reprise est aussi justifiée par la poursuite de l’embellie économique de la zone euro.
Sur l’ensemble des places financières, cette dernière semaine d’avril a été donc fortement haussière : +3,47% pour l’Eurostoxx50, +4,11% pour le CAC 40 et +3,23% pour le DAX. Le DJ affiche aussi une hausse de +1,91% et le Nasdaq de +2,32%. Le NIKKEI a marqué une forte progression à +3,09%.
US : Donald Trump fête ses 100 jours avec un record d’impopularité
Les 100 premiers jours de la présidence de Donald Trump ont été célébrés ce samedi 29 avril, jour qui marque aussi la date butoir du bouclage du budget fédéral qui doit être approuvé par le Congrès. Cette échéance a été repoussée au 5 mai prochain. En cas de désaccord entre ce dernier et l’administration Trump concernant le montant des dépenses fédérales, l’arrêt des activités gouvernementales (ou shutdown) pourrait être proclamé. Mais comme souvent en pareille situation, les deux parties parviennent à trouver un terrain d’entente.
Un mot sur la bilan. Donald Trump avait promis la mise en place de 10 nouvelles lois définissant les grandes lignes de sa politiques (réforme fiscale, loi anti-immigration, protection sociale…) au cours de ces 100 premiers jours mais aucune n’a encore été adoptées. Après l’échec d’une loi pour remplacer l’Obamacare, la première version de la réforme fiscale a été présentée mercredi et table sur une réduction de l’impôt sur les sociétés (actuellement de 39,6% pour les PME et de 35% pour les grandes entreprises) à 15%. Manifestement, les investisseurs doutent toujours de la capacité du président américain à appliquer ses propositions. La progression du Dow Jones cette semaine (+1,91%) est liée aux bonnes publications des entreprises plus qu’aux perspectives de mesures fiscales plus attrayantes. Les bénéfices des sociétés américaines sont désormais attendus en hausse de 12,4% au T1 (vs +10% au début de la période des publications). Ceci explique la progression toujours forte des marchés financiers US dans un contexte de baisse du dollar qui agit aussi comme soutien aux entreprises exportatrices. Les tensions géopolitiques se sont également poursuivies. Donald Trump a confié qu’un conflit majeur avec la Corée du Nord pouvait arriver bien qu’il préfère opter pour une issue diplomatique qui sera selon lui très difficile à atteindre. Il s’est également entretenu avec Pékin et Tokyo sur le sujet, ce qui signifie pour nous qu’il ne prendra pas de décisions intempestives sans en référer à ces deux pays, ce qui est le point le plus rassurant de la semaine. Il vaut mieux en effet que Trump s’en prenne à la Presse plutôt qu’à la Corée du Nord !
Les indicateurs économiques ont aussi pesé négativement sur les marchés US. Le PIB américain au T1 est ressorti en dessous des attentes (+0,7% vs +1%), tout comme la confiance des consommateurs en avril (120,3 vs cons 122,5). Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont progressé plus que prévu (+257k vs cons +245k). La croissance américaine est ainsi tirée par la dynamique de l'investissement des entreprises. Cet élément devrait se poursuivre et s'amplifier d'ici la fin de l'année à mesure que des précisions seront données par D. Trump sur son plan d'investissement.
Europe : hausse de l’inflation dans un contexte économique plus favorable
Plusieurs données économiques intéressantes en avril sont à noter dans la zone euro : en Allemagne, l’indice IFO est ressorti meilleur que prévu (112,9) atteignant un plus haut depuis 6 ans. En France, le climat des affaires dans l’industrie manufacturière a été aussi meilleur (108 vs cons 105) comme la confiance des consommateurs qui affiche un plus haut depuis octobre 2007. En Espagne, les premières estimations d’inflation sont ressorties supérieures aux attentes (+2,6% vs cons +2,5%) tout comme en Allemagne (+2% vs cons 1,9%). L’inflation en Zone Euro s’est ainsi accélérée (+1,9% vs cons +1,8%), se rapprochant de l’objectif de 2%. La BCE pourrait alors infléchir son discours en juin pour tenir compte de l'amélioration des perspectives de l'économie de la Zone Euro et de la hausse progressive de l’inflation. Les taux souverains ont assez peu réagi à ces chiffres d'inflation, les investisseurs considérant qu’il était nécessaire d’attendre encore des prochaines publications pour crédibiliser ce mouvement dans le temps.
Maintien d’un sentiment haussier à court terme !
Dernière semaine avant de connaître le prochain Président de la République française mais le suspense n’est plus là. Nous pourrions néanmoins enregistrer une volatilité plus élevée cette semaine en particulier suite au débat télévisé de demain soir où Emmanuel Macron a beaucoup plus à perdre et il est difficile de dialoguer de façon constructive sur le plan économique avec quelqu’un qui assène des contre-vérités. Si le marché corrige quelque peu, cela devra être mis à profit pour être globalement acheteur car notre sentiment reste que le trend de hausse n’est pas terminé. Les marchés restent pour le moment très optimistes, hier les marchés « futures » US ont fortement progressé, +0,9% pour le Nasdaq, en dépit d’indicateurs chinois défavorables. Les données officielles des indicateurs d’activité PMI sont ressorties à respectivement 51,2 pour la composante manufacturière (vs 51,8 en mars) et 54 pour la composante « services » (vs 55,1). Ces signes de ralentissement correspondent à la volonté du gouvernement chinois de contenir le crédit. Les autorités devraient continuer à arbitrer entre croissance et endettement, réduisant le potentiel d'accélération du pays pour les prochains mois.
En conclusion, le scénario haussier des marchés financiers doit se confirmer dans les prochaines semaines.
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Polémiques autour du rapatriement de deux maliens : Les éclairages de Moussa Aliou Koné
Polémiques autour du rapatriement de deux maliens : Les éclairages de Moussa Aliou Koné
Pour couper court aux polémiques qui s’enflent autour du rapatriement au pays de deux de nos compatriotes maliens en Allemagne, Moussa Aliou Koné a apporté son éclairage. Lisez ! « Nos deux compatriotes Amadou BA et Mahamadou DRAME qui ont fait l’objet de rapatriement au Mali par vol spécial se sont déclarés Maliens lors de leur demande d´asile en République Fédérale d´Allemagne. Dramé aurait…
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La candidate à la Commission redoute de ne pas être confirmée par un Parlement européen plus éruptif que jamais. Récit de la guerre intestine qui la menace. Par Emmanuel Berretta
Ursula von der Leyen se doutait-elle qu'elle quittait la Défense en Allemagne pour un champ de bataille bien plus périlleux : le Parlement européen ? Tel un volcan, assoupi depuis 1979, il se réveille, éruptif, belliqueux, amer, humilié. « La cogestion tranquille entre PPEet sociaux-démocrates, c'est bien fini ! analysait l'eurodéputé Arnaud Danjean, vice-président du PPE. Il va falloir dorénavant aller chercher des majorités sujet par sujet, car tous les groupes politiques sont traversés de contradictions. » Une configuration qui rendent nerveuses la candidate à la présidence de la Commission, Ursula von der Leyen, et son mentor, Angela Merkel, alors que, mardi, les eurodéputés éliront – ou pas – cette novice lancée dans un champ de mines. Il lui faut trouver 376 voix.
Mercredi soir, l'inquiétude était au plus haut à la Chancelerie tant la situation allemande pèse sur cette séquence européenne. Angela Merkel estimerait que la chute de von der Leyen au Parlement de Strasbourg entraînerait la sienne à Berlin. Elle s'en ouvrait à ses proches : « Pour moi, ce sera les vacances. » En effet, le SPD, partenaire difficile d'une « Groko » brinquebalante, n'a pas digéré que Frans Timmermans, le candidat des sociaux-démocrates pour la Commission, ait été écarté par le Conseil au profit d'une ministre CDU parmi les plus impopulaires outre-Rhin. Martin Schulz, ancien président du Parlement et figure déclinante du SPD, agite tous ses réseaux chez les eurodéputés pour faire tomber von der Leyen. « Schulz s'est remis au centre du jeu en Allemagne avec cette histoire », note un observateur de la vie politique européenne.
Le PPE cherche à ménager les conservateurs polonais du PiS
« Qu'est-ce que le SPD va gagner à faire chuter von der Leyen ? s'agace un haut cadre du PPE. Si la grosse coalition saute, ils ne seront plus au pouvoir et ils perdront tout. Aujourd'hui, ils ont 152 députés au Bundestag, le président de la République fédérale est un SPD et ils codirigent 11 des 16 Länder. Si de nouvelles élections sont organisées, ils perdront tout. À terme, ils disparaîtront de la carte politique, car ils n'ont plus d'espace politique. Le social ? C'est la CDU qui a fait le salaire minimum et c'est Schröder, l'un des leurs, qui a dérégulé le marché du travail. L'écologie ? Les Grünen sont plus légitimes. »
Lire aussi Europe : Ursula von der Leyen bousculée par les socialistes et les Verts
Dans la perspective d'une défection importante des voix socialistes, le PPE cherche donc des alliés opportunistes du côté des souverainistes du groupe ECR (European Conservatives and Reformists group), et plus particulièrement chez les Polonais du PiS, les ultraconservateurs au pouvoir à Varsovie. Il y a un potentiel de 62 voix chez les ECR qu'il faudrait pouvoir se concilier, du moins en partie. Étonnant que l'on aille chercher le soutien des eurosceptiques pour élire une présidente de Commission qui se dit ouvertement fédéraliste. Rappelons qu'Ursula von der Leyen a déclaré souhaiter l'avènement des « États-Unis d'Europe », comme un certain Martin Schulz, du reste, quand il candidatait pour la chancellerie face à Merkel. Nous sommes donc ici à front renversé : le PPE, fédéraliste, cherche le soutien des souverainistes tandis que Schulz, un fédéraliste, veut empêcher sa compatriote de présider la Commission. Les joies de la politique !
Le « cordon sanitaire » sème la discorde
Le raisonnement du PPE repose sur le fait qu'Ursula von der Leyen a été désignée, au Conseil, à l'unanimité moins l'abstention de l'Allemagne. Par conséquent, elle devrait disposer du soutien de tous les partis représentés au Conseil : les sociaux-démocrates de Sanchez et Costa, les libéraux-macronistes de Renew, le PEE évidemment, mais aussi les ECR puisque le gouvernement polonais n'a pas fait objection à la table du Conseil. Et si on pousse le raisonnement jusqu'au bout, la Lega et le mouvement 5 Étoiles devraient aussi faire partie de la majorité puisque l'Italien Giuseppe Conte qui les représente a lui aussi voté pour von der Leyen au Conseil... Comme si la majorité du Conseil devait se décalquer au Parlement européen et effacerait d'un coup tous les clivages, lesquels n'ont pourtant jamais été aussi forts.
Lire aussi « Top jobs » : les grands brûlés de l'Europe
Naturellement, ça ne peut pas se passer comme ça. Et le « cordon sanitaire » mis en place par les groupes pro-européens à l'égard des groupes eurosceptiques ou europhobes est venu percuter de plein fouet la stratégie de rapprochement du PPE avec le groupe ECR. Les libéraux-macronistes, comme les sociaux-démocrates et les Verts, ont mis un point d'honneur à faire battre (27 voix contre 21) Beata Szidlo, candidate à la présidence de la commission EMPL (emploi et affaires sociales). Ce n'est pas n'importe quelle Polonaise. C'est l'ancienne première ministre du PiS qui a lancé les réformes de la justice déclarée contraire à l'État de droit par la Cour de justice européenne et finalement abandonnée par la Pologne. Le « cordon sanitaire », qui a frappé tous les eurodéputés du groupe ID (Rassemblement national, Lega), a même été étendu à certains élus hongrois du Fidesz d'Orban, membre du PPE. Ce qui a provoqué là encore la colère des dirigeants du parti populaire européen. « Si on ne respecte plus la méthode de D'Hondt, on ne respecte plus la démocratie ! » peste un haut dirigeant du PPE.
Un jeu de massacre
L'affaire du « cordon sanitaire » vient raviver le clivage des pro-européens et des eurosceptiques au moment où Ursula von der Leyen se montre « floue » sur l'État de droit pour se ménager le soutien le plus large possible mardi prochain... Sur quelles ambiguïtés va se construire cette nouvelle Commission européenne ? Les élections européennes n'ont, en définitive, rien réglé. Les problèmes d'hier – immigration, zone euro, virage climatique, État de droit, politique commerciale, politique extérieure – sont exactement les mêmes et les urnes n'ont pas dégagé de chemin très clair pour orienter l'Europe. Ursula von der Leyen, candidate par défaut après le jeu de massacre qui a éliminé Manfred Weber, Frans Timmermans, Margrethe Vestager et Michel Barnier, ne s'est pas préparée à résoudre la quadrature du cercle.
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« Si elle n'est pas élue mardi, Jean-Claude Juncker doit se préparer à rester un an de plus », pronostique-t-on à Bruxelles. Mais le PPE sera alors intraitable et menace de représailles les groupes S&D (sociaux-démocrates) et Renew : « Dans ce cas, Timmermans et Vestager peuvent oublier leur vice-président. Ils ne seront plus commissaires, car nous voterons contre. Nous aussi, on sait détruire. » Qui sauvera le soldat von der Leyen et mettra fin à ce jeu de massacre ?
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Félicitations au Président d’Allemagne de la part de Paul Biya, Président du Cameroun
Mes félicitations à S.E. FRANK-WALTER STEINMEIER, Président élu de la République Fédérale d’#Allemagne: http://ow.ly/jKol30964rS
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