#Radio Télé Métropole
Explore tagged Tumblr posts
Text
Ce qu'il faut savoir sur la contribution à l'audiovisuel public
Autrefois connue sous le nom de "redevance télé", la contribution à l'audiovisuel public est une taxe qui suscite de nombreuses interrogations. Pourquoi la paie-t-on ? Comment est-elle utilisée ? Qui est concerné ? Clarifions ensemble ces aspects. Qu'est-ce que la contribution à l'audiovisuel public ? La contribution à l'audiovisuel public est un impôt destiné à financer les organismes publics de production et de diffusion audiovisuelle en France, tels que France Télévisions, Radio France, Arte, etc. Qui doit la payer ? Tout titulaire d'un domicile équipé d'un dispositif permettant de recevoir la télévision (téléviseur, ordinateur avec carte TV, etc.) doit s'acquitter de cette contribution. Cela est valable même si l'équipement n'est pas utilisé ou s'il est en panne. Comment est-elle collectée ? Elle est collectée en même temps que la taxe d'habitation. Si vous êtes redevable de la taxe d'habitation et possédez un équipement télévisuel, vous devez également payer la contribution à l'audiovisuel public. Combien coûte-t-elle ? Le montant est fixé chaque année par la loi de finances. Pour l'année 2021, par exemple, le montant s'élevait à 138€ en métropole et 88€ dans les départements d'outre-mer. Des exonérations existent-elles ? Oui, certaines personnes peuvent être exonérées : - Les personnes de plus de 75 ans bénéficiant de l'ASPA (Allocation de solidarité aux personnes âgées). - Les personnes handicapées bénéficiant de certaines allocations. - Ceux qui sont exonérés de la taxe d'habitation en raison de faibles revenus. A lire également : Quelles sont les assurances indispensables de la vie courante Que se passe-t-il en cas de non-paiement ? Si vous ne payez pas la contribution à l'audiovisuel public alors que vous y êtes assujetti, vous risquez des pénalités et des majorations. Il est donc important de déclarer tout équipement télévisuel lors de votre déclaration de taxe d'habitation. L'évolution de la contribution Avec les évolutions technologiques et la diversification des moyens de consommation des contenus audiovisuels, des discussions sont en cours quant à la modernisation de cette contribution. L'idée est de l'adapter à la réalité actuelle de la consommation médiatique. La contribution à l'audiovisuel public joue un rôle majeur dans le financement des médias publics français. Si son principe peut sembler simple, il convient de bien s'informer pour être en règle et comprendre l'utilisation de cet impôt. Dans un paysage médiatique en constante évolution, il est essentiel de veiller à ce que ce financement perdure tout en restant adapté aux réalités du moment. Read the full article
0 notes
Text
L'AHML salue le départ de Herby Widmaier -https://ehaitinetwork.com/lahml-salue-le-depart-de-herby-widmaier-2/
New Post has been published on https://ehaitinetwork.com/lahml-salue-le-depart-de-herby-widmaier-2/
L'AHML salue le départ de Herby Widmaier
L’AHML salue à travers ce communiqué de presse le départ pour l’au-dela de l’illustre Herbert Widmaier considéré comme l’un des pionniers de la radiodiffusion en Haiti. Voir ci joint
NOTE DE PRESSE – L’association Haïtienne des Medias en Ligne (AHML) a appris, avec beaucoup de peine, la nouvelle du passage pour l’au-delà du mentor et illustre Herbert Widmaïer dit Herby.
Fondateur de Radio Métropole, Herbert Widmaïer est considéré comme l’un des pionniers de la radiodiffusion en Haïti, avec sa station de Radio lancée en 1970.
L’un de ses rêves les plus chers, pour le secteur de l’audio-visuel a été la formation de l’Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH).
L’association Haïtienne des Medias en Ligne (AHML) adresse ses sympathies à la famille Widmaïer, au personnel, aux auditeurs et téléspectateurs de Radio Télé Métropole
Que la lumière guide ses pas sur l’autre rive
Stéphane Lacroix President
Franciyou Germain Vice President
Jean Junior Latis Secrétaire Général
#décès de Herby Widmaier#Haiti news#nouvelles en direct d'haiti#Radio Télé Métropole#radiodiffusion en haiti
0 notes
Text
🎥 HERVÉ LEBRETON & PETERSON PIERRE PAUL |
LE POINT sur RADIO et TÉLÉ MÉTROPOLE Haiti (2017)
https://youtu.be/fTFAm_8kGpQ
À PROPOS DE VOUS
HERVÉ LEBRETON
Artiste peintre de notoriété internationale, de la mythologie picturale afro-égyptienne, gréco-latine
Artiste complet : chanteur, compositeur, guitariste, danseur et peintre. À son actif, 18 disques de 45 tours et 4 microsillons. Le chanteur s’est produit au Mexique, Chili, Puerto Rio, Vénézuela, Panama, Argentine, Haïti, États-Unis et Canada. Né à Port-au-Prince le 27 mars 1941, il suit des cours de dessin et de peinture dès l’âge de 9 ans. Il poursuit sa formation à l’École des beaux-arts de Port-au-Prince, puis à l’ABC de Paris et au Bellas Artes de Santiago, Chili. Depuis 1970, Lebreton vit au Canada et se partage entre l’écriture et la peinture. Ce passionné d’art et de psychologie analytique a su développer un potentiel universel qui lui permet de peindre des toiles où chacun arrive à reconnaître son propre cheminement. Son style pourrait être qualifié de néo ou para surréaliste avec une dominante onirique.
Pour conclure, on peut dire que Lebreton a comme but de donner à chacun l’occasion de faire l’expérience de se projeter dans la globalité de sa vie de telle sorte que chacun puisse entrer en communion avec lui-même, l’univers et les autres avec un sentiment de joie et d’émerveillement avec pour médium UNE PEINTURE.
Ses œuvres ont été exposées à la Galerie d’art Nader (Haïti), Limited Art Gallery (New York), Terre des Hommes (Montréal, Museo de Arte Moderno (Saint-Domingue), Museum of Fine Arts de Shreweport (Louisiane), Musée des beaux-arts de Montréal, Musée du Panthéon national (Haïti), et plus. Ses œuvres figurent également dans d’importantes collections d’Europe, des États-Unis, de l’Amérique centrale et du Sud, etc…
--------------
BIOGRAPHY
HERVÉ LEBRETON
Painter of international renown, of the pictorial mythology Afro-Egyptian, Greco-Latin
Multitalented artist: singer, composer, guitarist, dancer and painter. To his credit, 18 records of 45 rpm and 4 LPs. The singer has performed in Mexico, Chile, Puerto Rio, Venezuela, Panama, Argentina, Haiti, United States and Canada. Born in Port-au-Prince on March 27, 1941, he attended drawing and painting classes at the age of 9. He continued his training at the École des Beaux-Arts in Port-au-Prince, then at the ABC of Paris and Bellas Artes de Santiago, Chile. Since 1970, Lebreton has lived in Canada and is divided between writing and painting. This passionate of art and analytical psychology has developed a universal potential that allows him to paint paintings where everyone can recognize his own path. His style could be described as neo or para surrealist with a dreamlike dominance.
To conclude, it can be said that Lebreton's goal is to give everyone the opportunity to experience the whole of his life so that everyone can enter into communion with himself, the universe and the others with a feeling of joy and wonder with the medium of PAINTING.
His works have been exhibited at the Nader Art Gallery (Haiti), the Limited Art Gallery (New York), Terre des Hommes (Montreal, Museo de Arte Moderno (Santo Domingo), Museum of Fine Arts, Shreweport, Louisiana), Montreal Museum of Fine Arts, National Pantheon Museum (Haiti), and more, and his works are also in major collections in Europe, the United States, Central and South America, etc.
Hervé Lebreton (Facebook)
Source: https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1541399699304756&id=100003042238200
📸 Photography by gjeannit - June 8, 2019
HAITI⭐LEGENDS
#Artiste #chanteur, #compositeur #guitariste, #danseur #peintre
#artist #HaitianPainters
#Singer #Entertainer #guitarist #Dancer
#Haitilegends #LePoint
#Métropole #Multitalented
#haiti legends#haitilegends#Hervé Lebreton#Herve Lebreton#Haitian Artist#Haitian singer#Haitian entertainer#Guitarist#Artist#Art#Iamgabrisan
2 notes
·
View notes
Text
Videotron the most Quebecois Canadian company
Videotron S.E.N.C. 1 is one of Canada's leading telecommunications companies. Founded in 1964, it is active in the fields of cable distribution, Internet access, cable telephony, and wireless telephony in
Videotron
most residential and commercial markets in Quebec, and also in the villages of Ontario. It is a subsidiary of Quebecor Media.
The company's main competitor is Bell Canada, which also offers residential and commercial services in Quebec.
From the beginnings to the 2000s ( Videotron )
Founded in 1964 by André Chagnon, Roger Jauvin, Pierre Hébert and three other shareholders under the name Télécâble Vidéotron ltée, the first cable network was built in the north of Montreal and in certain sectors of Laval under the direction of André Chagnon.
From 1966 to 1969, Videotron expanded and modernized by acquiring several small cable distribution networks in most regions of Quebec.
In 1969, the company offered the first pay-per-view service under the name of Sélecto-TV.In 1974, a two-way network was created in Saint-Jérôme, one of the first in the world at the time. In 1980, Vidéotron acquired Cablevision Nationale, thus becoming the largest cable operator in Quebec.
On November 20, 1985, in order to obtain funds for future investments, the company was listed on the stock exchange.
On July 14, 1986, Videotron acquired Télé-Métropole, the main private television station in Montreal (affiliated with the TVA network), and became one of the major players in the communications industry in Quebec. The Canadian Radio-television and Telecommunications Commission (CRTC) approved the transaction on January 28, 1987.
In 1989, the company opened the first video rental stores under the Le SuperClub Vidéotron brand. The first fiber-optic network is created between the cities of Quebec and Montreal.
On January 24, 1990, Videotron launched an innovative interactive cable system called Video way.
In 1995, Videotron became an Internet access provider, offering a modem and cable service that had 638,000 customers in 2005.
In 1997, CF Cable TV, serving mainly English-speaking customers in the western territories of Montreal and Laval, was acquired by Videotron.
On March 29, 1999, Videotron launched its digital television service in Montreal.
Videotron
The Quebecor era ( Videotron )
The company was bought by Quebecor in August 2000, for the sum of 4.9 billion CAD. The transaction is concluded after a series of takeover bids putting in competition the Quebec group Quebecor, supported by the Caisse de dépôt et placement du Quebec and the Canadian cable giant Rogers Communications of Toronto. The CRTC approved the transfer of Videotron's operations on May 23, 2001, requiring in exchange that Quebecor sell the TQS network, another property of the group.
In 2001, Télé Numérique changed its name to Illico.
In 2003 Videotron launched a video on demand and high-definition digital television service.
In 2005, the company launched a residential cable telephone service in the greater Montreal area, which it gradually extended to all the regions it serves. That same year, the company merged its Videotron Telecom and Videotron ltée activities into a single company. In less than a year, Videotron has become the second-largest telecommunications provider in Quebec, after Bell Canada, with 163,000 subscribers.
In 2006 the company launched into mobile telephony but does not have its own network.
In 2007, Videotron opened a call center in Egypt through the company Xceed which also works for Microsoft or General Motors, in order to expand the company's ability to respond to inquiries and technical follow-up of clients.
In August 2007, Videotron revised its residential unlimited High-Speed Internet service by limiting its Extreme High-Speed Internet package, which was unlimited in terms of bandwidth since its creation in 2002, by introducing a consumption limit of 100 Combined upstream and downstream GB, with a charge of CAD 1.50 per additional GB. The new measure, which entered into force on October 1, 2007, is causing controversy among users9. A class-action lawsuit was also launched following this change in consumption limit by the Union des consommateurs du Québec10,11, with success.
As of December 31, 2007, Videotron had 1,638,000 subscribers to conventional cable television service, including 768,000 subscribers to the illico digital television service.
In 2008, Videotron rolled out Intern ( Videotron )
In 2008, Videotron rolled out DOCSIS 3.0 Wideband Internet technology to enable the launch on February 2008 of TGV 30 Internet and TGV 50 Internet access, allowing respective download speeds of up to 30 Mbit / s and 50 Mbit / s to meet the needs of customers. Internet users in search of very high speed.
In July 2008, Videotron announced that it had reached the figure of one million subscribers to its high-speed cable Internet service12. In October of the same year, Videotron injected 800 M CAD into its advanced wireless network.
In the spring of 2010, Videotron launched IllicoWeb, a television and video-on-demand service accessible via the Web. The company also announces that it should launch its new mobile phone system in the fall of 2010.
On September 9, 2010, Videotron launched its 3G + mobile telephone service. Subscribers can also watch TV (IllicoMobile) and program their personal digital recorder directly from their mobile phone (EnpMobile): all renamed Illico.
Videotron logo
On March 28, 2014, Videotron signed an agreement with Apple to add the iOS platform to its range of cellular telephones marketed, which included the Android, Windows, and Symbian platforms. Videotron reached the milestone of 500,000 customers for mobile telephony a little earlier in the year. A merger between the mobile networks of Rogers Communications and Videotron was made in the spring of 2014.
In June 2014, Videotron Business launched the very first North American package which includes a combined Voice and Data package in its package range [ref. necessary], to try to offer packages similar to European packages, more advantageous.
On April 7, 2015, Québécor, manager of the new Quebec City amphitheater, gave the name of the Videotron Center to this building.
In 2017, the company was ordered by the Court of Appeal to reimburse its subscribers, following its unilateral revisions of the contractual causes in 2007, providing for a limitation of internet speed14.
In September 2018, Videotron launched the test phase of Fizz, a low-cost MVNO supplier using its network.
On August 17, 2019, the CRTC imposed on Videotron and its two competitors, Bell and Rogers, a reduction in the resale price of their network to small independent access providers, due to numerous errors in the cost calculation methods. The decision, retroactive to 2016, after a first temporary decision in the same direction, has the effect of reducing prices by 1016.
On August 27, 2019, Videotron launched Helix, a new Internet and IPTV service based on Comcast's X1 platform.
In December 2019, Videotron formalized its partnership with Samsung for the deployment of its LTE-A and 5G access networks in Quebec and in the Ottawa region. This new step will allow Videotron to accelerate the construction of its new generation network and aim for gradual commissioning in 2020.
Videotron the most Quebecois Canadian company News, videotron via exercisesfatburnig.blogspot.com https://ift.tt/2KTjLKG
0 notes
Text
Mazda CX-30 et le retour des courses à Tremblant
Le 27 juillet 2020
Le petit constructeur japonais Mazda a récemment lancé un nouveau «petit» VUM sur notre marché et il s’appelle le CX-30. Regardez-le attentivement et vous y trouverez beaucoup de ressemblance avec la Mazda 3. Mais celle-ci a sa propre version d’un VUM, le CX-3 qui connaît une certaine popularité au Québec. Si vous recherchez un plus grand VUM chez le même constructeur, celui-ci vous proposera alors le CX-5 qui, lui, n’a plus besoin de présentation! Donc, logiquement, si Mazda devait créer un VUM compact intermédiaire (il y en a tellement que je ne sais plus où les cataloguer), il aurait été logique de l’appeler CX-4. Mais alors, pourquoi a-t-il choisi CX-30? Parce que, semble-t-il, Mazda a déjà un modèle CX-4 en Chine. Comprends pas! Le marché chinois et le nôtre n’ont rien en commun! Qu’importe, voici le CX-30 !
Le VUM CX-30 fait maintenant partie de la famille Mazda. (Photo Éric Descarries)
Si vous me dites que le véhicule vous semble familier, vous vous joindrez alors aux quelques autres observateurs que j’ai rencontrés. Presque aucun d’entre eux n’a reconnu le CX-30, même pas un propriétaire de Mazda3 ! Toutefois, après quelques secondes d’observation, il m’a dit : «Ah! C’est le nouveau modèle, ça?». Ouaip! C’est le nouveau modèle. Malgré son avant au look agressif et son positionnement un peu plus élevé que celui de la Mazda3, le modèle CX-30 en est une extrapolation plutôt fidèle. Le véhicule est un peu plus «haut sur pattes» avec un habitacle dont le toit est un peu plus haut. Si on a l’impression qu’il y a plus d’espace à l’avant, pour les places arrière, ça demeure un peu plus serré. La grande déception, c’est au niveau du coffre qui, selon les spécifications, serait presque le même (à un pied cube de différence) de celui d’une Mazda3! Toutefois, on se console par le look accrocheur du VUM!
L’arrière du CX-30 reprend le design des VUM de la marque. (Photo Éric Descarries)
L’intérieur ressemble certes à celui de la Mazda3. Le tableau de bord est d’allure plutôt sobre mais sa ligne m’a rappelé le design des Porsche 911 d’il y a plusieurs années. L’instrumentation, bien lisible, est judicieusement disposée devant le conducteur. J’ai apprécié, encore une fois, l’affichage de la vitesse par réflexion au pare-brise. Mazda a choisi de placer l’écran de navigation-radio-information sur la planche de bord. Celui-ci n’est pas des plus grands mais j’ai réussi à bien le lire à tout moment. À noter que le bouton du volume de la radio se situe à la console du centre où il y a également une commande rotative pour les informations à l’écran. Il ne m’aura fallu que quelques minutes pour que je m’y habitue, confondant ceux de la température à ceux de la radio. Le volant peut sembler petit, il aide pourtant à une conduite précise. On y trouve aussi quelques commandes redondantes mais il n’y en a pas trop. Vous remarquerez, sur la photo, que Mazda a tenu à conserver le bon vieux levier de vitesses au centre avec la possibilité de l’utiliser manuellement, ce qui aide à la conduite «sportive».
Le tableau de bord ressemble un peu à celui des Porsche 911 d’antan. (Photo Éric Descarries)
L’intérieur est d’une grande simplicité mais aussi de bon goût. Les matériaux sont aussi de grand choix. Les sièges avant sont très confortables et on y trouve beaucoup d’espace. Le toit surélevé aide à un meilleur débattement pour la tête. Mais on ne peut pas en dire autant des places arrière. L’espace y est bon pour des enfants mais les passagers les plus grands s’y sentiront à l’étroit, ce qui est malheureux car, après tout, la plateforme du CX-30 a un empattement plus long de plus de 75 mm comparativement à celui du CX-3 dont il découle. Quant au coffre, je l’ai déjà dit, il est limité. Dès que l’objet transporté est un peu volumineux, il faut coucher les dossiers arrière. Toutefois, mon modèle d’essai avait une ouverture et une fermeture électriques du hayon ce qui simplifie l’opération. Quant à la visibilité, elle est bonne de l’avant mais un peu plus difficile de l’arrière. La caméra de recul est grandement appréciée lorsqu’on stationne le CX-30 en marche arrière.
Les places arrière sont un peu serrées mais l’aménagement intérieur est agréable à l’œil. (Photo Éric Descarries)
Le coffre m’a semblé un peu petit pour un VUM de ce calibre. Il ne pourrait certes pas loger les bagages de quatre passagers! (Photo Éric Descarries)
Il n’y a qu’un moteur au catalogue du CX-30,GT (les versions moins huppées ont droit au 2,0 litres) soit le quatre cylindres SkyActiv-G de 2,5 litres qui ne vient que dans une seule configuration atmosphérique de 186 chevaux avec un couple de 186 li-pi (notez que la Mazda3 vient d’hériter de la turbocompression ce qui devrait arriver sous peu dans le CX-30…du moins, l’espère-t-on !). Celui-ci est combiné à une boîte de vitesses automatique à six rapports (a-t-on vraiment besoin de huit, neuf ou dix rapports dans une telle voiture?) et, dans mon véhicule d’essai, la traction intégrale (AWD) qui devrait s’avérer plus qu’utile lorsque la saison froide sera venue! Évidemment, la direction est à crémaillère avec assistance électrique et les quatre freins sont à disque.
Le moteur du Mazda CX-30 n’est pas (encore) turbocompressé. Mais il est économique. (Photo Éric Descarries)
Sur la route
Quoique plus destiné à la conduite urbaine, j’ai aussi utilisé le CX-30 sur autoroute pour découvrir qu’autant que le CX-30 est parfaitement à l’aise dans la circulation, autant il est agile sur les routes de campagne et surtout silencieux sur autoroute. Ses accélérations ne sont pas étincelantes mais, tout de même, il est capable de passer du point mort à 100 km/h en quelque huit secondes. Ses reprises pourraient sembler légèrement timides pourtant, passer de 90 à 120 km/h peut se faire en quelque six secondes, peut-être mieux si le conducteur sait «jouer» avec le levier de vitesses. Et le moteur émet un son agréable sans trop envahir l’habitacle. La conduite est précise alors qu’aidée par les pneus Bridgestone Turanza qui équipent le VUM d’usine. Il faut dire que les ingénieurs de Mazda ont effectué un beau boulot en créant le système G-Vectoring de conduite et de suspension mais je suis prêt à parier que la presque totalité des conducteurs de CX-30 ne s’en rendront jamais compte. C’est dommage car tout y a été fait pour stabiliser le véhicule en mouvement surtout sur les routes sinueuses. Mais, même si l’on y pratique une conduite plus…«sportive», c’est difficile à observer.
En ce qui a trait à la consommation, j’ai obtenu une moyenne de 7,3 l./100 km alors qu’au tableau de bord, l’ordinateur indiquait…8,5 ! C’est bien la première fois que ça m’arrive! Et avec de l’essence régulière, en plus!
Pour ce qui est du prix, Mazda fonctionne plutôt avec des versions complètes presque sans options sauf pour quelques éléments comme la traction intégrale et les peintures spéciales sur les modèles les moins équipés. Par exemple, la version de base avec traction avant et moteur de 2,0 litres débute à 23 950 $. Dans le cas du véhicule utilisé pour ce reportage, un GT tout équipé, le prix annoncé est de 33 850 $ plus les 100 $ de taxe fédérale pour le climatiseur et les 1950 $ pour les frais de destination et de préparation.
Il n’y a pas de doute que ce CX-30 pourrait être un gros «hit» chez Mazda. Le véhicule est convaincant et surtout agréable à conduire. Puis, connaissant la belle réputation de fiabilité de Mazda, ce serait certes un véhicule à recommander comme il l’a déjà été fait dans plusieurs publications populaires et reconnues. Il ne manque juste qu’un peu plus de place à l’arrière.
De retour à Tremblant !
Je suis, je le répète, un mordu de course automobile. Et je ne m’en cacherai jamais, que ce soit des courses de fort calibre (comme mon NASCAR préféré) ou les courses locales en ovale ou en circuit routier. Toutefois, outre les courses à la t��lé, je n’ai assisté à aucune épreuve en piste depuis les débuts de l’année 2020.
Heureusement, M. Laurence Stroll est venu à la rescousse. M. Stroll, si vous ne le connaissez pas, c’est le père du pilote de Formule Un Lance Stroll et un des principaux propriétaires de l’équipe Racing Point et du constructeur automobile britannique Aston Martin! Cela devrait suffire à en faire un véritable «héro» au Québec car, c’est aussi un Québécois, un homme de Montréal (avec une résidence à Tremblant et une autre en Suisse, si j‘ai bien compris et une agence de voitures Ferrari dans la grande métropole québécoise). Il est aussi le propriétaire du fameux circuit du Mont-Tremblant (qu’il a fait restaurer à coup de millions de dollars il y a quelques années) qui a ouvert ses portes aux équipes de course régionales le week-end dernier. En plus des mordus de la piste, sur place il y avait aussi la première épreuve de la Coupe Micra de Nissan, une série canadienne populaire dirigée par mon bon ami Jacques Deshaies qui avait bien hâte que la saison débute (la série sera de retour à Tremblant cet automne après des arrêts à Calabogie et ICAR)…mais on ne sait pas si les spectateurs y seront admis. Ce n’en fut pas le cas le week-end dernier où seuls les compétiteurs, les membres d’équipe et les journalistes étaient acceptés…avec un masque pour leurs déplacements dans les paddocks.
Il y a de superbes voitures qui évoluent régulièrement au Circuit Mont-Tremblant. (Photo Éric Descarries)
On sait maintenant que le Circuit a été menacé de fermeture (pour le bruit, évidemment) mais, qu’il devrait y avoir des amendes et des compensations pour les voisins immédiats, un ordre de la cour que M. Stroll et son équipe contestent. Malgré tout, nous avons eu droit à la Classique d’été où plus de quatre-vingt voitures de course ont pu évoluer en piste. Il faudrait donc remercier M. Stroll et son équipe d’être aussi persistants et aussi dédiés au sport automobile afin de satisfaire des irréductibles comme moi!
La classe des voitures dites Vintage (comme la Mustang 1966 d’Edwin Béliveau) demeure une des plus intéressantes au Québec. Malheureusement, il manquait plusieurs compétiteurs locaux dans cette catégorie le week-end dernier. (Photo Éric Descarries)
Vous pouvez voir un reportage photographique de la journée d’essais libres du vendredi sur le site de 360nitro.tv si vous voulez avoir un aperçu de l’action qui s’y est déroulée.
La Coupe Micra de Nissan a tenu ses premières épreuves de la saison le week-end dernier à Tremblant. (Photo Éric Descarries)
Plusieurs autos abandonnées
Si vous suivez l’actualité automobile, vous devez maintenant savoir que plusieurs constructeurs abandonnent certains modèles d’automobiles afin de se concentrer sur la production de VUM, VUS et pick-up. Ford a récemment confirmé l’abandon de ses berlines Lincoln (incluant la superbe Continental) alors que Honda a publié l’arrêt de la production de ses Civic en format coupé, de la plus petite Fit et des Accord à boîte manuelle. Alors que Toyota jure de continuer de construire ses autrefois si populaires Camry et Corolla, sachez que les ventes de ces voitures presque légendaires ont baissé à un niveau effrayant. Et cela, pas seulement à cause de la COVID (quoique celle-ci n’a pas du aider). Cette semaine, c’était au tour de Mercedes-Benz d’annoncer l’abandon des ventes de plusieurs coupés et cabriolets des séries S, C, E et de la CLS en plus d’une version de la GT. Selon des sources officielles, les ventes de voitures de luxe aux États-Unis ont baissé de 37 % depuis les cinq dernières années alors que les ventes de VUM ont augmenté de 73 %!
Mercedes a également annoncé la fin de la production de ses autos de Classe C en Alabama (dans l’avenir, elles nous viendront certainement d’Allemagne, comme dans le passé) pour que l’usine se consacre à la construction des VUM. Le constructeur allemand devrait en faire du pareil avec ses modèles de Classe A à son usine d’Aguascaliente au Mexique.
Ce n’est pas encore fini. Il faudra voir comment le marché réagira avec l’abandon de plusieurs autos tant étrangères que nord-américaines au cours des prochains mois. Un dossier intéressant à suivre, n’est-ce pas?
0 notes
Text
RKK BRASIL ► Le Grand Remix [2]
PUISSANCE DE LA MUSIQUE BRÉSILIENNE
C’était à l’aube de la décennie 80. Roberto Drummond, journaliste à Canja, une de ces éphémères revues musicales de l’axe Rio-São Paulo, a rassemblé ses souvenirs, jeté un œil sur les deux décennies précédentes, et a énoncé une thèse lumineuse : « Au Brésil, de 64 jusqu’à maintenant, c’est le P.M.P.B. qui, dès le début, a porté le drapeau de l’antifascisme. » le P.M.P.B. ? un sigle enregistré nulle part et inconnu des services de police. Par contre, il existe bien un P.M.D.B. Parti du Mouvement Démocratique Brésilien, unique structure d’opposition tolérée (et encore !) par les militaires depuis le coup d’état de 64, et à présent candidate principale à la prise du pouvoir aux élections de novembre 82. D’autre part, les nouveaux courants musicaux apparus vers la moitié des mêmes « anos sessentos » ont reçu l’appellation générique de M.P.B., Musica Popular Brasileira.
Alors, il existerait un Parti de la Musique Populaire Brésilienne ? voici quelques questions posées par le même Roberto Drummond, pour sortir de la nébuleuse : « Existe-t-il au Brésil un leader populaire qui exerce sur les foules une fascination aussi grande que Roberto Carlos ? Existe-t-il un héros de la résistance antifasciste aussi aimé, aussi respecté et avec un impact aussi fort sur le peuple brésilien, que Chico Buarque de Hollanda ? Existe-t-il une leader féministe, qui réussisse, à faire passer un message de vie aussi libertaire, du point de vue des habitudes, et qui transmette un message aussi fort, incendiaire et irradiant que Rita Lee ? Existe-t-il une direction politique qui reçoive un écho aussi immédiat auprès des damnés de la terre, des éternels laissés-pour-compte du Brésil, que les chanteurs populaires du Sertão ? »
Questions certes simplistes, à la limite du manichéisme, mais de bon sens. Drummond répond lui-même « non ». Il a raison. Ça n’existe pas. Ce parti informel, sans ligne, sans bureau politique et évidemment sans députés est pourtant la voix cacophonique et discordante dans laquelle un pays sous l’éteignoir s’est reconnu, depuis dix-sept ans.
QUAND LE ROCK EST LÀ, LA BOSSA S’EN VA...
Le Brésil n’a plus de figure charismatique, et ça ne date pas de 64. L’ultime à avoir fait recette est Getúlio Vargas, mythe du latino-populisme tellement rétro que plus grand-monde n’ose se réclamer de son héritage (d’ailleurs passablement fameux). Après lui, plus de leader de dimension nationale. dans un pays qui fonctionne aisément sur le mode « idoles », les artistes du football ont toujours un piédestal à portée de but, mais le ballet est muet, et quand un Pelé se mêle d’articuler quelques propos sur le terrain politique, ce n’est guère spectaculaire... Restent les artistes de la clé de sol. Dans leur presque totalité nés (musicalement) après 1964. Nés de 64, serait plus exact.
Car la dictature a appris aux enfants des sixties, pêle-mêle, l’insouciance, la ruse, la haine et l’indifférence. Les autorités militaires ont fait taire les politiciens, mais n’ont pas pensé à clouer le bec aux baladins. D’ailleurs, la censure, qui avait le ciseau bien aiguisé, pour « blanchir » les journaux, n’a commencé à ouvrir ses oreilles qu’en 66, et à vraiment sévir qu’en 68. Trop tard, la chanson avait dit son mot, on ne pouvait plus mettre en prison dièses et bémols. Bien mieux, alors que les moyens d’information étaient rendus dociles, le boom de la télévision et la nécessité de remplir les fréquences radio par quelque son que ce soit (des chansons « fixent » davantage les auditeurs que des cris de singe ou des discours de généraux), ont bombardé la musique dans toutes les têtes et devant tous les yeux, surtout par le biais des festivals.
1964 marque pour le Brésil une conjonction étonnante que seuls les esprits manichéens ont relevée, avec un esprit d’assimilation hâtif : les militaires rayent de la carte géo-politique le populisme gauchisant-errant de Goulart, et le rock des Beatles et autres Rolling Stones déferle sur le monde entier, donc sur le Brésil. Les galonnés ont la sympathie (euphémisme !) des américains, et le rock anglophone pollue les espaces auditifs internationaux. Thèse pour le moins simpliste mais qui ne va cesser de planer sur la presque double décennie à suivre. Dramatique et classique malentendu qui consiste à voir en le rock un impérialisme culturel bouffeur de particularismes, pour déféquer un rock-ersatz pseudo-national et laquais des maîtres du monde.
L’analyse est peut-être plausible dans certains pays. Au Brésil, l’équivoque n’a duré que le temps d’une Celly Campello (yé-yé pré-coup d’état, en 62), d’un Roberto Carlos, minet qui emprunte à Bobby Darin, l’américain joufflu, son premier « hit », Splish Splash, ou de quelques Jett Blacks, Renato e seus Blue Caps, ou Ronnie Cord, copies maladroites du guimauve-rock u.s.
Dès 65, le rock, pardon le iê-iê-iê, a son courant, « Jovem Guarda » (la jeune garde, rien à voir avec celle des Bolcheviks), son programme télé, ses fans, côté jeunesse aisée, et son King : Roberto Carlos. un Elvis, tendance ballade-sirop, mâtiné de Richard Anthony. Il n’est pas un adepte du borborygme sur fond de guitares saturées, et ne s’aplatit pas sur la scène. Il parle à sa tranche d’âge avec ses propres mots : « Salut les Copains » – milieu des sixties un peu plus ensoleillé. Ça ne fait pas de tort à un régime qui installe sa loi de fer, au contraire, ça distrait la jeunesse. Même si ça froisse le prude nationalisme de certains gardiens de la morale chrétienne. Mais ça fait bouger du monde, et ça prépare le terrain pour ce qui va suivre.
Du coup, la bossa nova, sensuelle urbanité du début des années soixante, est quelque peu mise au rancart par la jeunesse piaffante. João Gilberto bat en retraite devant le iê-iê-iê et va se réfugier... à New York, où la bossa nova (nouvelle vague, en anglais new wave !) va gagner sa qualité de « légendaire ».
La Jovem Guarda vit de brèves riches heures. elle va succomber en 67, victime d’une conjonction déferlante : les festivals de la chanson, télévisés dans une bonne partie du pays, et leur lot de talents neufs, avec de fortes personnalités ; son manque d’inspiration neuve et d’idées post-acné ; le durcissement progressif du régime militaire, qui étouffe la vie quotidienne, donc les accès de ras-le-bol d’une partie de la jeunesse. Seul ou quasiment règnera, et règne encore « o rei Roberto Carlos », assagi et adulé de toutes les générations. Un monument vivant à la mièvrerie, qui ne verra même pas passer les années dures.
LES DEUX CHANSONS QUI FIRENT FLAMBER LE BRÉSIL
À partir de 66, les chaînes de télévision, Record, Excelsior puis Tupi, se livrent une concurrence frénétique sur le front des festivals de chanson ; ce ne sont pas les interprètes, mais les chansons elles-mêmes qui concourent, d’éliminatoires régionales en finales nationales retransmises en direct. En moins de deux ans, Chico Buarque de Hollanda, Geraldo Vandré, Caetano Veloso, Gilberto Gil, Edu Lobo, Jaïr Rodrigues, Milton Nascimento, Rita Lee, finalistes parmi les trois ou quatre mille inscrits, vont gagner une stature nationale, au milieu d’un tohu-bohu passionnel digne des meilleurs Fla-Flu (derby des deux grands clubs de football de Rio, Flamengo et Fluminense).
En 66, le Brésil s’enflamme. En finale du festival de T.V. Record, deux chansons sont favorites : A Banda, de Chico Buarque, rythme bien samba mais exercice de style littéraire tout en trompe l’œil, et Disparada (la fuite), de Geraldo Vandré, défendu par Jaïr Rodrigues, ballade-épopée d’une cavale dans le sertão nordestin.
youtube
Marcus Pereira, qui deviendra plus tard producteur de disques, témoigne : « Le Brésil entier a commencé à se sentir concerné par la musique. Les trois demi-finales, retransmises en direct, atteignirent une audience jamais vue pour un programme musical (...). Personne, rigoureusement personne, ne demeura à l’écart. Il se forma des camps autour des deux musiques vite apparues favorites. Le choix était réellement difficile. Pour finir, j’ai choisi le parti de Disparada, et j’ai commencé à débiner les défenseurs de A Banda, à coup de on dit et de calomnies, sur leur honnêteté personnelle et familiale. »
youtube
Le jury, sans doute par peur d’une apocalypse télévisée en direct du palais des sports de São Paulo, les classe premiers ex-aequo. le Brésil entier fredonne les deux airs. Leurs auteurs ne tarderont pas à avoir droit à la sollicitude particulière de messieurs les Censeurs.
Les festivals suivants vont déplacer les enjeux. Deux années de confusion, un souffle neuf venu de Bahia qui va monter en ligne et ferrailler tous azimuts : « Garde-toi à gauche », contre les penseurs rationnels, les adeptes de tout poil du marxisme scientifique et une bonne partie du mouvement intellectuel, « Garde-toi à droite », contre les militaires, tenants de l’ordre moral. et, comme si ça ne suffisait pas, « Garde-toi derrière », contre les nationalistes invétérés de la double-croche. rude bataille d’où va émerger la frange la plus flamboyante de ce nébuleux P.M.P.B.. Et toujours sous l’œil papillotant des téléspectateurs « hipno-T.V.-tizados », comme les appelle l’écrivain Augusto de Campos.
LES TROPICALISTES : DES EMPÊCHEURS DE PENSER DROIT
On les appelle Baianos, et bientôt Tropicalistes. Concept opaque dont ceux qui s’en trouvent affublés profiteront pour y glisser tous leurs délires. Les figures marquantes de ce non-mouvement sont Caetano Veloso et Gilberto Gil, venus de Salvador da Bahia fouiner du côté de São Paulo, la grande métropole du sud. Avec eux des musiciens, des artistes plastiques, des poètes, un grand cinéaste (Glauber Rocha). Ensemble, ils apportent une image, une expression et une pensée neuves, qui contourne un champ politique chaque jour plus cartésien, et un champ musical plutôt pauvre et passablement coincé.
Caetano et Gil ont déjà, en 65 et 66, placé quelques couplets acides, dans une certaine indifférence. Voilà que lors de l’édition 1967 du festival de T.V. Record, Gilberto Gil monte sur scène en compagnie d’un groupe délibérément rock de São Paulo, Os Mutantes (dont la chanteuse s’appelle Rita Lee), et que, sur un rythme nordestin où les guitares électriques répondent au berimbau, il attaque Domingo No Parque, un fait divers surréaliste aux couleurs choc. Ébahissement général.
youtube
À Gil succède Caetano Veloso, lui aussi accompagné d’un groupe rock, style jeune garde, Beat Boys. Veste blanche, chemise rouge, cravate noire à pois rouges, grosses lunettes fumées, Caetano a la dégaine d’un punk un peu chic, dix ans avant l’heure. il entonne Alegria, Alegria :
« Déambulant le nez au vent, Sans mouchoir, sans papiers, Au soleil de décembre ou presque. J’y vais. Le soleil s’émiette en crimes, Navires spatiaux ou guérillas, En Cardinaux tout beaux, J’y vais. En têtes de présidents, En baisers fous d’amour, En dents, en jambes, en drapeaux, En bombes, en Brigitte Bardot, Le soleil sur les kiosques Me rend allègre et paresseux, Qui donc lit toutes ces nouvelles ? J’y vais. »
youtube
La suite est dans le même esprit. les teenagers acclament surtout l’esprit vaguement rock. et virent tout ce qui s’en écarte. Gil et Caetano terminent placés (2e et 4e), leurs propos n’ont pas fini de faire des vagues. La joie de vivre, le nez en l’air, le j’men- foutisme, alors qu’on tue, qu’on torture dans les commissariats, que les prisons sont archi-pleines d’opposants, et que certains ont même pris les armes contre l’armée ? Les Baianes sont des empêcheurs de penser droit. On leur lance les mêmes anathèmes que les Communistes aux Surréalistes dans les années 25.
VESTIGES DU PURITANISME RADICAL
1968 : le ton monte au même rythme que la tension dans les rues. Geraldo Vandré, émouvante figure solitaire, s’accompagnant de sa seule guitare, est le chantre des étudiants radicaux, avec Pra Não Dizer Que Não Falei De Flores (pour qu’on ne dise pas que je n’ai pas chanté les fleurs), resté jusqu’à ce jour l’hymne de tout protestataire ; le symbole d’une marche obstinée dans un paysage dépouillé. des chansons sans fioriture musicale, des mots simples, sans double sens ; l’esprit rural de Vandré a les faveurs des radicaux urbains.
Les vandréïstes intolérants virent Gilberto Gil et sa chanson à double sens Questão De Ordem (question d’ordre), sifflent et huent Caetano qui leur a dédié fort à propos E Proïbido Proïbir : « Je dis oui, je dis non à non, je dis qu’il est interdit d’interdire. » La provoc’ importée du mai 68 français rend fous les radicaux, qui brandissent des posters de Che Guevara devant la scène. Quelques jours plus tard, on stigmatise les frasques de Caetano, pendant la manif de 100 000 étudiants qui traverse Rio. lors d’un autre festival de T.V. Record, la même année, Caetano, hué au point d’en être inaudible, parvient à lancer à ses détracteurs : « C’est ça, la jeunesse qui dit vouloir prendre le pouvoir ? Vous ne comprenez rien à rien. Si vous faites de la politique comme de l’esthétique »... Le reste se perd dans le brouhaha et les jets de tomates pourries.
Les Tropicalistes vont tenir en première ligne jusqu’à la fin 68. sans avoir même eu le temps de se demander ce qu’ils peuvent bien faire de ce pouvoir qu’ils se sont approprié, mais qu’ils n’ont pas envie d’exercer. Car voilà Caetano, Gil, Gal Costa, Rita Lee et ses Mutantes, Rogerio Duprat (un chef d’orchestre qui s’est infiltré dans ce délire), et encore Capinam, Torquato Neto, Rogerio Duarte, des poètes-auteurs, réunis sur un disque qui s’appelle Tropicalia.
Ce qui n’est qu’une aventure en commun est immédiatement interprété comme un manifeste. Les intéressés ont beau récuser le fait, quelques-unes des chansons synthétisent bien l’esprit du moment. tel ce Parque Industrial, de Tom Zé, que tous entonnent en final de l’album :
« Qu’on retouche le ciel indigo, Qu’on accroche les banderoles, C’est la grande fête dans tout le pays, Qu’on exhorte à l’aide de prières, Le progrès industriel qui annonce notre rédemption, Au programme, fille à propagande, Gamine qui vole et tendresse, Regarde donc au-delà des murs, Je redeviens gai sur l’instant, J’ai le sourire plutôt figé Voilà déjà étiqueté, prêt à réchauffer et consommer, Le produit Made in Brasil. »
« BARBARES, CRÉDULES, PITTORESQUES ET TENDRES... »
Là où ils piétinent très joyeusement tous les usages, on les accuse de se limiter à chanter la débilité : « Artistiquement, c’est un fait, et un fait important, mais politiquement, avouons-le, ça n’est rien d’autre qu’une plaisanterie », écrit un journaliste, à l’époque. Diagnostic certes méprisant, mais pas faux. Les images priment sur le discours, le patchwork des couleurs sur le concept. Ce qui permet tous les flous, toutes les assimilations hâtives. Toutes les errances aussi.
Ainsi José Celso, un autre de la bande. Il est un des rares audacieux créateurs, dans le théâtre du Brésil : « Moi-même, qui n’étais qu’un metteur en scène de théâtre, je suis devenu un personnage créé par les media, complètement excentrique, tenant des propos que je n’avais jamais tenus auparavant, et, pour ajouter au folklore néo-colonial, on a inventé pour moi le rôle de représentant de la contre-culture. Ignorant de ces mécanismes, à l’époque, je me suis surpris à trouver scandaleux ce personnage qu’on avait inventé et qui n’était autre que moi. »
D’autant que dans le vide ambiant et à côté de la parole stéréotypée des oppositions, les Tropicaux s’agitent, on leur donne une émission de télé sur T.V. Tupi. Là, c’est le summum. Leur délire s’introduit dans les foyers, c’est parfois hermétique, toujours impertinent, et ça a des airs de carnaval improvisé. Au moment même où la guérilla urbaine commence à enlever et séquestrer des ambassadeurs étrangers ! À l’heure, aussi, où les « politiques » sont réduits au silence.
Cette occupation forcenée de tous les terrains possibles, et notamment des espaces médiatiques (même Chacrinha, animateur populaire et amuseur de la T.V., une espèce de Jacques martin fardé, proclame qu’il est le premier des Tropicalistes !), agace de plus en plus les bien-pensants, les orthodoxes de tout acabit. « Barbares, crédules, pittoresques et tendres », la définition édictée par Oswald de Andrade lors d’une semaine d’art moderne, date de 1922 ! Elle s’appliquait à l’esprit brésilien, à travers un « Manifeste Antropophagique ». entreprise traînée dans la boue, à l’époque, mais dont les fondements n’ont rien de rétro quasiment un demi-siècle plus tard.
Le parti pris est certes nationaliste, mais avec comme corollaire l’idée que pour imposer un espace, il faut batailler sauvagement ; tout est bon pour signifier que... tout n’est pas bon ! La guerre est philosophique, esthétique, mais aussi politique. Justement, en cette année 68, José Celso monte, au théâtre, « O Rei Da Vela » de... Oswald de Andrade, et Glauber Rocha présente son dernier film, « Terra Em Transe ». Tropicalia, le disque collectif, est le pendant musical de ce bouillonnement artistique. Beaucoup d’artistes, surtout de chanteurs, qui ont suivi en s’essoufflant, prennent leurs distances.
L’EXCEPTION ET L’EXIL
Le pouvoir militaire va sévir : il instaure en décembre un état d’exception (AI-5), qui réglemente les libertés. La pire période de la dictature s’ouvre. À la veille de Noël, Caetano Veloso chante un classique, « Anoiteceu » (tombée de la nuit) avec un flingue à la main. Même si les caméras évitent l’arme, ce chant de gloire à la nuit tombante appelle la contre-offensive bestiale : quatre jours plus tard, Gil et Caetano se retrouvent dans la nuit blafarde d’une cellule. Quelques mois de prison puis résidence surveillée, avant de prendre le chemin d’un exil londonien.
Arrestations parmi tant d’autres. Le pays entier est sous état de siège. La galaxie tropicaliste disparaît, elle n’aura pas eu son crépuscule. Glauber Rocha, lui aussi, s’exile. Rita Lee se retrouve, elle le confessera plus tard, « à moitié orpheline ». José Celso, revenu à son cher Brecht, crache sur les cendres encore tièdes du Tropicalisme, « si vite consumé que j’en ai perdu ta tête ».
Les « politiques », étouffés, bâillonnés, font entrer Caetano et Gil dans la martyrologie déjà conséquente. et on s’aperçoit, mais un peu tard, que ce Tropicalisme irrationnel et insaisissable était en fait très politique : « Il riposte à la fois aux discours libéral, totalitaire et de gauche », écrit Gilberto Vasconcellos, dans son livre « De Olho Na Fresta ». Il délimite les champs clos de la musique-de-protesto : « Le thème essentiel de la chanson engagée est le jour qui viendra, et la confiance en des jours fatalement meilleurs. Qui a la foi doit m’attendre, chantait solennellement Geraldo Vandré. »
Les lendemains ne vont pas chanter, et l’heure de la rédemption sociale est en panne. Face à ce noir-et-blanc sinistre, les tropicaux, avec leurs couleurs fortes sur trait léger, se sont attaqués au conformisme, donc aux fondements de l’état. Guérilla des mots et des sons qu’ils ne pouvaient pas gagner, face aux militaires rédempteurs. Cette « ligne évolutive » de la M.P.B., comme l’appelle Caetano Veloso, est provisoirement au rancart. Pourtant elle sera une référence dans les années qui vont suivre. Pour le moment, la chanson en a trop dit. Comme le chante Caetano dans « Enquanto Seu Lobo Não Vim » (Pendant que monsieur le loup n’y est pas) :
« Allons défiler dans la rue où Mangueira est passé, Allons sous les rues, sous les bombes, sous les drapeaux Allons sous nos pas, sous les roses du jardin, Allons sous la boue, allons sous le lit. »
Autrement dit, les fanfarons et les pleutres, les grandes gueules et les timides sont dans le même sac. Musique étonnamment prémonitoire. Le Brésil ne s’arrête pas de vivre, mais beaucoup vont rester sous le lit pendant quelques années.
LE MURMURE DE DIX MILLE BOUCHES COUSUES
Cette vertigineuse année 68 a sonné le glas du délire politico-poétique, les années qui suivent vont balayer la moindre voix qui tente de se faire jour. D’abord, les censeurs se trouvent une âme de mélomanes, et taillent dans le vif ; couplets, refrains, chansons entières valsent au gré des ciseaux, et selon les aigreurs d’estomac. Exemple parmi tant d’autres, la saignée à chaud de Dia De Graça, une chanson de Sergio Ricardo (auteur de la musique de Deus E O Diabo Na Terra Do Sol - Le Dieu Noir Et Le Diable Blond), au quatrième festival de T.V. Record, en 68 : on lui communique d’abord l’interdiction de l’ultime vers, « Je ne dis pas que je chante pour mentir le 1er avril ». Au moment de monter sur scène, on lui annonce que la chanson entière est interdite (sans doute les censeurs ont-ils ajusté leurs binocles). Que faire, devant les caméras et le public ? Il l’entonne, les lèvres fermées, dans le silence d’abord pesant d’une audience médusée, qui va se joindre à lui, en un chœur étonnant de dix mille bouches cousues !
Le climat est spécialement lourd, vers la fin des années soixante ; l’armée et la police entament une chasse sanglante à la guérilla, en ville comme dans les zones rurales. Même dans une telle atmosphère, le Brésil tout entier ne sombre pas dans la morosité ni la déprime. On continue de composer, enregistrer des disques, faire des shows. Mais comme la musique est susceptible de concentrer les esprits rebelles, on l’épluche, on la quadrille, on l’attendrit, on l’interdit, du côté des services de censure, un secteur en pleine expansion. C’est d’abord le problème des auteurs, qui s’épuisent souvent à ruser. Le public, lui, qui n’écoute que ce qui a réussi l’examen de censure, ne se rend pas tellement compte de cette épée de Damoclès, à moins de se retrouver à la porte d’un show interdit à la dernière seconde, devant un cordon de la Police militaire...
Par contre, les festivals de la chanson périclitent à l’aube de la décennie suivante : en partie à cause d’une censure versatile qui conduit Chico Buarque, Vinicius de Moraes, Tom Jobim et d’autres à se retirer du jury, Milton Nascimento, Caetano Veloso, Baden Powell, à quitter la compétition. Mais sans doute plus encore à cause de l’indigence chaque fois plus manifeste des festivals, qui tournent à la foire internationale de la variété dégoulinante. Les Mike Brant, Hervé Vilard, Demis Roussos et les autres Romuald, stars éphémères du hit parade ou gagnants de pacotille de l’Eurovision, s’en vont représenter la France au pied du Pain de sucre.
Les tripatouillages, bidonnages et trucages, qui favorisent souvent les sous-produits européens finissent par fatiguer le public et bien souvent humilier les concurrents brésiliens. Cette concurrence tapageuse que personne n’ose plus défendre, si ce n’est les idéologues du développement touristique, va assécher la richesse de la compétition, et en précipiter la conclusion. La section brésilienne de l’internationale-chansonnette se démantibule à jamais en 72. Depuis 69/70, déjà, on ne se passionne plus pour l’entreprise. le mercantilisme a chassé l’esprit « bataille d’Hernani ». La situation politique s’est tendue, la ritournelle mièvre ne fait plus recette.
À EN PERDRE LE GOÛT DE CHANTER...
Il est temps de passer à une autre étape, plus frondeuse. D’autant que ceux qui ont ouvert un espace qui leur ressemble, leur espace, les Milton Nascimento, Gil, Caetano (qui reviennent en 72 de leur exil londonien !), Chico Buarque et pas mal d’autres, vont y marquer fortement les années 70, et trouver un souffle serein, à l’aube des années 80.
Pourquoi avoir tant insisté sur cette période 66-68 ? En fait elle explique tout ce qui suit. Surtout les 10 années noires pendant lesquelles cet état d’urgence va conditionner toutes les expressions. donc la musique.
Parmi les créateurs, il y a quatre catégories : d’abord, ceux qui font comme si la situation ne comptait pas, et qui pondent leurs petites chansons sans risque de se faire châtrer, Roberto Carlos, par exemple. Lui n’a pas besoin de s’autocensurer, ses benêtes histoires d’amour n’ont rien de suspect. Ceux qu’on a provisoirement écartés, Caetano Veloso ou Gilberto Gil, qui profitent de leur exil londonien pour humer l’air du rock (et faire des albums) ; ceux qui sont en liberté très surveillée, dont on épluche les textes, dont on interdit tout ou partie des spectacles, souvent à la dernière seconde. Chico Buarque en est l’exemple extrême ; enfin, et là, ce n’est plus une catégorie, c’est un bonhomme tout seul, celui qu’on va briser au point de lui ôter le goût de chanter pour longtemps, et sans doute pour toujours : Geraldo Vandré.
Les militaires n’ont pas encaissé que ses chansons soient devenues des hymnes de la contestation. Oh, ils ne lui casseront pas les doigts, ils ne le tortureront pas à mort comme Victor Jara au Chili, ils vont l’interdire : plus de shows, plus de disques, avec en prime des menaces et intimidations. Vandré, un moment parti en Europe, disparaît de la vie publique pour longtemps, on le retrouvera bien plus tard, modeste avocat au barreau de São Paulo.
On continue, en 82, à chanter Vandré dans les meetings et les usines en grève, c’en est désuet, mais après tout, le Brésil de ces vingt dernières années n’a jamais eu qu’un protest singer, et « Caminhando... » colle toujours mieux au contexte que les chants internationalistes révolutionnaires bolcheviks, de couleur désespérément sépia !
RUSES POUR DÉJOUER LA CENSURE
Pour les autres, c’est la ruse. L’humour caustique de la rue, celui des réflexions dans les queues d’autobus, les boulangeries ou les cafés, se retrouve souvent tel quel dans les chansons de Chico Buarque, Paulinho da Viola, João Bosco, ou de nouveaux venus comme Gonzaguinha, Fagner. À condition que la censure laisse passer. Là, c’est l’arbitraire le plus total. Les shows sont raccourcis de la même manière que les quotidiens sortent avec des colonnes blanches. Quant aux disques, il faut les remplir, et ça prend parfois du temps.
Car les censeurs ne traquent pas seulement l’allusion politique, ils sont aussi de vigilants gardiens de la morale chrétienne. Pour avoir écrit une chanson où il faisait un jeu de mots avec « sac », Chico Buarque se fait censurer pour « offense à la femme brésilienne » ! Chico, lui-même, avance, autour de 70, le chiffre de deux chansons censurées sur trois. Lui qui sortait habituellement un album par an, se retrouve en rade au bout de 18 mois : « Mes disques ont d’ordinaire dix chansons. Eh bien, à ce moment, je n’arrivais même pas à dix. J’ai été obligé de patienter plusieurs mois pour enregistrer. »
Plus tard, à propos de Construção, impressionnant château où les mots tiennent comme des cartes, il explique : « Il est évident que j’en suis à faire de l’autocensure. Mais à l’intérieur des limites que je me suis fixées, je crois qu’il existe encore un espace pour faire passer les choses. (...) Les chansons restent dans les limites de ce que, à mon sens, la censure peut laisser passer. S’ils m’obligent à reculer encore davantage, je m’arrêterai. »
Trois ans plus tard, en 74, après une série d’expéditions en Italie, Chico est en panne, pour de bon. Déprimé de devoir soit attendrir soit justifier le moindre de ses propos, las de ne pouvoir présenter des shows mutilés. Fatigué d’être sans arrêt questionné à propos de la censure : « Ça finit par être lamentable de se faire alpaguer dans la rue, et de s’entendre questionner à propos de la censure, et pas de mon travail. Comme artiste, je ne veux être jugé que sur mon travail. Faute de pouvoir travailler, j’ai perdu un an. »
Dépression passagère, mais Chico est un personnage « à cycles ». Quelque temps plus tard, il interprète plusieurs chansons d’un inconnu dénommé Julinho da Adelaïde, qui ont passé sans encombre la censure, et notamment une, très courte, presque une comptine, Jorge Maravilha, qui dit : « Vous ne m’aimez pas, mais votre fille, elle, m’aime. » Le Brésil entier s’esclaffe. Rien à voir avec une histoire de (belle) famille, la chanson reprend les propos d’un ministre en vue, contredits par l’aveu de sa propre fille. Quant à cet impertinent Julinho da Adelaïde, c’est en fait un élégant pseudonyme de Chico lui-même.
La ruse, l’arme du ridicule. Ces années noires sont une bonne école pour apprendre l’écriture entre les lignes. les Brésiliens sont prompts à déchiffrer, à dénicher un double langage. Mais de la même manière que le mano a mano des guérilleros urbains et des dictateurs n’obsède pas le pays entier, la musique n’a pas forcément un double langage contestataire. Ou alors la contestation change d’espace. La liberté finit par être un concept vague, et une certaine jeunesse, qui n’a pas oublié les Tropicalistes, se sent coincée par un ordre moral de ce siècle. Revendiquer un mode de vie devient une sinécure.
ZAZOUS DES TROPIQUES ET PATROUILLES IDÉOLOGIQUES
C’est là que les Novos Baianos, très tôt orphelins de Caetano et Gil, vont jouer un rôle de catalyseur : ils vivent en communauté, mettent du rock dans leur samba, leur bossa nova, leur chorinho et prétendent jouer là où ils en ont envie, sur un camion, sur une plage, sur une place, avec le décorum et le délire propres à Bahia. Difficile à contenir, ce mouvement, d’autant que la jeunesse urbaine s’y reconnaît. « On » peut toujours raconter qu’ils font l’amour en groupe, qu’ils se droguent, qu’ils ne se lavent pas. « On » peut même en arrêter un quelques jours pour une broutille mais « on » ne peut pas les faire taire.
D’ailleurs, ce qu’ils chantent n’est pas subversif au sens politique, et le groupe vénère la musique nationale. Cette génération, qui n’a connu que le pouvoir militaire, a décidé de vivre : « Acobou Chorare », les larmes, ça suffit, chantent les Novos Baianos. Zazous des tropiques mêlés d’un « peace and love » irrespectueux : la musique concentre ce mode de vie, et touche une jeunesse qui n’a que faire du champ politique.
À leur retour d’exil, les aînés des Novos Baianos, Caetano et Gil, ne sont pas à la fête. Une partie de la gauche, surtout parmi les intellectuels, leur reproche la confusion de leur pensée. Ils ne sont pas les seuls à faire l’objet de polémiques. Cinéastes, artistes de théâtre, poètes ou peintres sont sans arrêt sommés de « prendre position clairement ». La ritournelle tend à tourner à l’obsession.
Caca Dieguès, plus tard réalisateur de Bye Bye Brasil, invente un concept qui ne cessera de fleurir jusqu’à la fin de la décennie : celui de « patrouilles idéologiques ». Les polémiques vont bon train, entre les libres-penseurs et les porteurs de bannières rouges de tous acabits, culpabilisateurs et redresseurs de morale. « La soi-disant gauche d’ici n’a jamais eu le recul nécessaire pour regarder les choses d’un œil narquois », dira plus tard Caetano Veloso. « Ils n’ont aucune vision culturelle de l’histoire. Que des slogans et une morale figée. Quant à la fantaisie... »
LE RÉVEIL NOIR À BAHIA
Surgit aussi la revendication noire. Immense nébuleuse, et tabou ostensible, dans un pays où, selon tous les gouvernements successifs, la discrimination raciale est le mal des autres. Bien sûr, le Brésil n’est pas l’Afrique du sud, mais le « crioulo » costaud, rigolard et simple d’esprit est un cliché séculaire. Vers le milieu des années 70, à Bahia notamment, tout est bon pour affirmer la différence : pêle-mêle le carnaval, James Brown, le candomblé, les Black Panthers, Gilberto Gil, Cassius Clay. Beaucoup de musique dans ces références.
Là encore, dans les faubourgs noirs de Bahia, on n’idéologise pas, on crée un monde. « Le meilleur endroit du monde, c’est ici et tout de suite », chante Gilberto Gil. Waly Salomão, poète local, parle de « blackitude baiane » (en portugais dans le texte !). On dit du quartier de Liberdade qu’il est un « Harlem baiane », et le carnaval se réafricanise : les afoxés qui prolifèrent ne sont ni des clubs fermés ni des sectes mystiques. Simplement des regroupements de gens qui veulent regarder l’Afrique avec leurs yeux d’aujourd’hui, sans pour autant bâtir un système de pensée référentiel à l’Afrique (comme le Rastafarisme en Jamaïque). Pratiques de quartier pendant l’année, et qui ne s’affiche dans les rues que le temps du carnaval, à Bahia.
Antonio Risério, dans son très swingant livre, Carnaval Ijexa, décrit bien le phénomène : « Aujourd’hui, quand les afoxés et les blocs afro prennent en charge le carnaval baiane, ils nous montrent clairement que ce carnaval s’affirme comme un espace privilégié pour l’apparition et la revendication culturelle des noirs, avec les implications sociales et politiques qui en découlent. » et de citer Gilberto Gil : « Les noirs commencent à conquérir la possibilité de s’autogérer esthétiquement. »
Encore une fois, c’est la musique qui capitalise ce courant apparu vers 75, et qui n’a cessé de croître depuis. Le régime, là aussi, n’a pas saisi ce phénomène, il a tenté d’assimiler Black Rio, un mouvement culturel et très musical, à une tentative de « Black Panthérisation » importée des U.S.A., manipulée par des éléments radicaux. Assimilation primaire qui est restée sans suite.
DESSERRER L’ÉTAU
Mesdames-Messieurs, l’ouverture. « Abertura », le pain d’épice favori des militaires qui ont entrebâillé la porte. Le concept, sans doute inventé par le Général Golbery, conservateur éclairé et véritable penseur du régime, a fait recette, depuis 78. une forte pression internationale a poussé le gouvernement à se refaire une crédibilité. Par quel bout appliquer les beaux principes, quand on n’a jamais manié la démocratie ? En desserrant l’étau sur ce qui se voit le plus, le monde de la culture et du divertissement.
On réduit les effectifs de la commission de censure, on limite ses attributions, on n’interdit plus les shows, on autorise ce qui avait été prohibé dix ans durant. Chico Buarque vend 500 000 albums, avec Cálice, chanson mise à l’index par la censure pendant une bonne décennie. On ressort (en catimini, tout de même) un disque de Vandré le pestiféré, on accueille au bercail les exilés, volontaires ou forcés, on autorise des méga-shows dans des stades de 100 000 places et, paradoxalement, on revient aux grands festivals de la chanson qui avaient sombré en 72. Sur le mode médiocre et mercantile.
Que faire de ce mini espace ? Se le partager, d’abord, il y a la place pour tous, les Nordestins, les Mineiros, les Baianes, les Cariocas, etc. Ce qui bourgeonne depuis longtemps devient latent, les années-dictature ont été un vrai bouillon de culture. Les Tropicalistes quadragénaires, Caetano et Gil en tête, vendent plus de disques que jamais. La nouvelle génération des Moraes Moreira, Alceu Valença, Baby Consuelo, Simone, Pepeu Gomes, Fagner, a déjà passé le cap de la trentaine. Derrière, malheureusement, pas grand-chose à part Djavan. Les mômes et les adolescents n’ont pas beaucoup d’idoles de leur âge.
Et le personnel politique ? À part Lula, le leader du P.T., aucune figure nouvelle de stature nationale n’est apparue. On retrouve les mêmes qu’il y a dix ans, quinze ans. Là aussi, la relève se fait rare. La carrière politique est négoce ingrat en temps de crise et la population ne se passionne guère pour les feintes, dribbles et lobs de l’avant-élection, entre tenants du titre (gouvernement militaire) et challengers (opposition de gauche ou assimilée). La musique, elle aussi, subit la crise, et les lendemains qui déchantent (côté porte-monnaie) n’engendrent pas vraiment une créativité effrénée.
Ceux qui, comme Chico Buarque, incarnaient la ruse, le pied-de-nez ou le croc-en-jambe, et que la censure ne persécute plus, ne se sentent guère de donner dans le didactisme. Alors, ils voyagent : Chico se fait acclamer en Angola, au Mozambique, à Cuba ou au Nicaragua. Animateur et rassembleur, d’artistes donc de foules, il organise au Brésil des concerts de soutien : pour le syndicat des musiciens (le 1er mai 1981, à Riocentro, deux militaires d’extrême-droite se font sauter devant les portes avant d’avoir eu le temps de déposer dans la salle la bombe qu’ils transportaient), pour des musiciens en difficulté, et même pour des associations populaires de quartier ; en février 82, au stade Morumbi de São Paulo, 100 000 spectateurs en délire font fête à 20 artistes. Raccourci saisissant propre à l’époque, c’est la toute-puissante et quasi monopolistique T.V. Globo qui retransmet le show Canta Brasil dans tout le pays.
« CE QUE J’AIME CHEZ GEISEL, C’EST SON SOURIRE... »
La gauche intellectuelle, qui n’a visiblement pas compris l’histoire, a tendance à radoter, à ressasser les mêmes critiques qu’il y a quinze ans : Caetano Veloso et Gilberto Gil sont pressés de prendre position sur le nucléaire, choisir leur camp électoral. Gil, du temps de Geisel, le précédent Général-Président de la république, avait déjà lâché : « Ce que j’aime chez Geisel, c’est son sourire. » (Petit détail, Geisel était réputé pour son visage de marbre !) Ce genre de réponse devrait clore le bec aux contradicteurs. Eh bien, non ! ils reviennent à la charge. alors Caetano, Gil et les Tropicalistes ne répondent même plus.
Les chanteurs et musiciens, s’ils prêtent volontiers leur concours à des concerts de soutien (généralement en faveur de mouvements syndicaux, populaires, ou pour l’amnistie), ne sont guère tentés par la vie politique. Elis Regina s’était affiliée au P.T. de Lula. mais elle est morte au début de 82. Deux autres personnages de la M.P.B. se sont portés candidats aux élections de 82. Le vieux Luis Gonzaga, le roi du Baiao nordestin, comme postulant à la députation d’état, à la Chambre du Pernambouco... pour le P.D.S., parti du gouvernement : « Rien qu’avec mon accordéon, j’ai déjà obtenu pour Exu, ma ville, le téléphone, la télévision, une banque, un parc aux vachers, avec lycée professionnel, artisanat et école (...). Il n’y a que le gouvernement qui fasse quelque chose pour le Nordeste, le reste, c’est du baratin, de la frime, moins que rien. (11) » Dans une région encore passablement imprégnée du règne des « colonels », ces propriétaires terriens tyranniques, la candidature de « Gonzagao » est un coup de prestige du parti au pouvoir. Son fils, Gonzaguinha, jadis spécialement « gâté » par les censeurs, doit faire la gueule...
UN TOUT DE SUITE QUI CHANTE VAUT MIEUX QUE DES LENDEMAINS QUI...
Autre candidat, tout aussi surprenant : Galvão, âme, penseur et grande gueule des Novos Baianos, se présente pour le P.M.D.B. dans sa ville de Juazeiron, dans le nord de l’état de Bahia. Lui brigue la députation fédérale, à Brasilia. Son programme ne coi��ncide pas toujours avec celui de son parti : « Dans le P.M.D.B., il y en a qui ont une plateforme défendant les travailleurs. La mienne est une contribution de la vision des jeunes, qui ont toujours été exclus et n’ont jamais participé. (...) Les jeunes vont en prison parce qu’ils fument de l’herbe. C’est absurde. On envoie les jeunes en prison pour un rien, et en même temps, on laisse en vente les cigarettes parce qu’elles sont américaines, parce que l’État reçoit sa part de taxes. (...) Je suis dans un parti, et on m’y respecte. Les autres voient bien que je ne suis pas fou et que je vais dans le même sens qu’eux. Ils ont admis ma plateforme, ce qui n’est pas évident, qui aurait pu être combattue parce qu’elle était nouvelle. Certains des points que je défends sont taxés de crime par la droite et d’aliénation par la gauche. Pourtant, cette jeunesse marginalisée n’est pas aliénée. »
Propos guère surprenants dans une conversation, mais qui touchent au surréalisme quand ils sortent de la bouche d’un candidat à la députation d’une bourgade de l’intérieur Baiane. la génération des Novos Baianos n’en finit pas de surprendre. Gonzaga et Galvão restent des exceptions dans un monde politique qui mêle le rationnel à l’esprit.
Western. Fernando Gabeira, ex-guérillero, kidnappeur d’ambassadeur-prisonnier-exilé, à présent amnistié, de retour sur sa terre et qui vend des centaines de milliers de livres mêlant ses aventures et son regard aigu-sensuel, constate que les partis politiques, sans exception, se battent pour des causes dépassées (il n’englobe pas le credo de Galvão, proche de ses idées).
L’apprentissage de la démocratie passe trop souvent par une décalcomanie des vieux modèles occidentaux. Les politiciens feraient mieux de prendre exemple sur les tenants de cet imaginaire mais puissant Parti de la Musique Populaire Brésilienne : capable d’enflammer des dizaines, des centaines de milliers de gens avec une mélodie et quelques mots simples. un tout de suite qui chante vaut mieux que des lendemains qui, peut-être, quoique...
0 notes
Text
#Bordeaux 2050 (1/3) : Qu'est-ce qu'un grand événement ?
Bordeaux 2050 est un Exercice de Projection à l’initiative de Bordeaux Métropole en partenariat avec les grands acteurs de la métropole : Bordeaux Tourisme & Congrès, Université de Bordeaux, CCI Bordeaux, IDRAC, Rue 89 Bordeaux, ERDF, ENEDIS, SUD OUEST … Dans quelle ville, dans quelle métropole aimerions-nous vivre demain ?
Ayant eu l’honneur d’intervenir autour du thème « Quelles Data pour les Grands Evénements », je propose de poursuivre cette intervention courte (dont vous trouverez ci-joint le lien vers la chaine Youtube https://bit.ly/2yDqTSB pour voir l’intervention ainsi que celle des autres intervenants).
Premier article de la série "#Bordeaux 2050 Quelles data pour les grands événements", et avant de proposer une définition issue de l’observation des nombreux événements internationaux que nous monitorons quotidiennement, il convient de préciser le périmètre des événements auxquels nous nous intéressons :
les Salons, Foires, Congrès, (comme le Mondial de l'Automobile, le Salon International de l’Agriculture, le Salon Consumer Electronic Show de LAS VEGAS, le Game Show à Taipei...),
les Evénements Culturels, Expositions, Festivals (Festival international de Jazz à Vienne, les Eurockéennes de Belfort, le Festival d'Avignon ...),
les Evénements Sportifs (Coupe du Monde de football, Tour de France ...) et les Evénements « Life Style ou Sociétal » (Braderie de Lille, Tomorrowland en Belgique, Burning Man dans le désert de Black Rock au Nevada ...) ou encore les grands événements économiques (COP 21 …).
CINQ CRITÈRES ET LEURS EXEMPLES POUR UNE PROPOSITION DE DÉFINITION
Le PREMIER que nous avançons est celui de sa DIMENSION INTERNATIONALE. Lorsque l’événement est grand, il résonne alors nécessairement au niveau international. Il est ultra-médiatisé aussi bien sur les média historiques (presse, télé, radio, journaux en ligne) que sur les réseaux sociaux (facebook, twitter, instagram …).
Les données analysées sur des salons comme « Le Mondial de l’Automobile 2018 », le « Salon International de l’Agriculture 2018 » ou encore « VIVATECH 2018 » montrent des points d’impacts sur tous les continents du globe. Les cartes affichées ci-dessous (issues de notre observatoire international des Salons et Festivals) montrent les communications associées à chacun de ces grands événements. On voit que tous les continents communiquent, écrivent, réagissent sur ces événements dont la portée dépasse largement les frontières de la ville et du pays organisateur. Ces données, nous le verrons dans le prochain article, sont disponibles Avant, Pendant et Après les événements et fournissent ainsi un indicateur en temps réel de la portée internationale des événements.
SECOND CRITÈRE : il fixe une image forte qui dure au-delà de l’événement lui-même. On trouve là le parallèle avec les grands événements de l’actualité. Nous connaissons cette image prise par Apollo 8 première photo de la terre vue du ciel en 1968 juste avant le premier pas d’Armstrong sur la Lune (dont nous fêterons les 50 ans l’année prochaine).
On a en mémoire le festival de Woodstock aux Etats-Unis qui révolutionna le monde de la Pop Rock Culture en 1969 (C'est un des plus grands moments de l'histoire de la musique populaire, classé par le magazine Rolling Stone parmi les 50 moments qui ont changé l'histoire du rock 'n' roll).
22 avril 1978 : One love Peace Concert à Kingston de Bob Marley marque l’histoire de la Jamaïque. Le concert est une date historique car elle marque la réconciliation, au moins symbolique, entre le Premier Ministre Michael Manley et le leader de l'opposition, Edward Seaga : les factions politiciennes qui déchirent la Jamaïque alors. Le concert connut un succès qui dépassa toutes les espérances, d'autant que les médias saisirent l'occasion pour se pencher sur la situation politique de l'île. Toutes les stars du reggae étaient présentes devant des dizaines de milliers de Jamaïcains.
TROISIÈME CRITÈRE : Il bouscule l’état de l’art de l’écosystème dans lequel il s’inscrit : il y a un avant et un après cet événement. Il décloisonne des sphères d’activités, d’influences qui ne se parlent pas entre elles, introduit de nouvelles pratiques, de nouvelles innovations voire de nouveaux équipements.
Comme il y a eu un avant et un après Paris suite à l’Exposition Universelle de 1900 (48 millions de visiteurs estimés à l’époque sur 212 jours d’ouverture) : Manifeste emblématique de la Belle Epoque et de l’Art Nouveau, la ville en porte encore aujourd'hui les traces : nouveaux équipements (Tour Eiffel, Petit Palis, Grand Palais), nouveaux transports (première ligne du métropolitain, avec la première ligne de métro de Paris Porte de Vincennes - Porte Maillot inaugurée le 19 juillet 1900 avec les entrées de stations conçues par Hector Guimard), nouvelles gares (gare d'Orsay, gare des Invalides, gare de Lyon), des attractions cinématographiques révolutionnaires pour l’époque (projection des films des frères Lumière sur écran géant) …
Dans un autre domaine, d’une toute autre taille plus modeste mais d’un impact tout aussi puissant, les passionnés de Sciences connaissent tous le Congrès de Solvay en 1927 qui réunit en un même lieu les plus grands physiciens de l’époque (Marie Curie, Einstein, Bohr, Dirac …) pour donner naissance à la mécanique Quantique (grâce à laquelle je peux écrire cet article sur mon ordinateur portable, dans le train entre Paris et Bordeaux, connecté au Wi-Fi et que je partage avec vous via les réseaux sociaux).
Demandez à nos anciens nés entre 1950 et 1980, leur top 3 des grands festivals français : il y a fort à parier que l’on vous cite La Fête de l’Humanité. Née en 1930, tous les ans la Fête de l’Humanité porte un intérêt particulier à une grande cause chère aux valeurs humanistes ainsi en 1946 des actes de solidarité se mettaient en place pour les martyrs espagnols, l’édition 1969 vient soutenir le peuple vietnamien et rend hommage à Ho Chi Minh, 1983 nous évoque l’Afghanistan, etc… Cette grande fête a aussi accueilli les plus grands : Jacques Brel, Les Rita Mitsouko, Chuck Berry, Patti Smith, Pink Floyd… Absolument pas réservée à un public communiste elle est centre de diversité d’opinions et de milieux sociaux, c’est l’une des fêtes les plus connues de France, et les plus fréquentées, la Fête de l’Humanité fait désormais partie du patrimoine culturel et politique.
QUATRIÈME CRITÈRE : il a une résonance au-delà de son cercle initial et produit des effets durables et visibles dans le temps. Les décloisonnements durent et entraînent des nouvelles relations, des nouvelles pratiques, des nouveaux regroupements ?
Exemple les salons autour de l’art : l’ « Impressionnisme » mouvement pictural qui se manifesta notamment de 1874 à 1886 par des expositions publiques à Paris, et marqua la rupture de l'art moderne avec la peinture académique, amènera à la création du Salon des refusés, que Napoléon III autorise exceptionnellement. Ainsi naît le Salon des artistes indépendants sur le modèle des expositions des impressionnistes, « sans jury ni récompenses ». Il a depuis lieu chaque année en France.
Juin 1995 : Un an après l'élection d'un président noir, Nelson Mandela en pleine Apartheid, l'Afrique du Sud est l'hôte pour la première fois de la Coupe du monde de rugby. L'événement prend une dimension politique alors que Mandela incite ses compatriotes à se rallier derrière l'équipe, composée presque exclusivement de Blancs, qui crée une surprise en remportant le titre contre la Nouvelle-Zélande. La finale Afrique du Sud face à la Nouvelle-Zélande, une puissance du rugby, attire 60 000 personnes au Ellis Park de Johannesburg. L'Afrique du Sud l'emporte 15 à 12 grâce à un drop de Joel Stransky. Le tournoi se solde sur un moment historique : la remise de la Coupe du monde par Mandela au capitaine Francois Pienaar, un Afrikaner.
Le Sommet de Rio (ou 3ième Sommet de la Terre) : En 1992, plus de 178 pays se rencontrent à Rio de Janeiro pour la conférence décennale de l’ONU sur l’environnement et le développement. Des avancées significatives sont ainsi faites, comme la signature de la Déclaration de Rio de Janeiro sur l’environnement et le développement qui donne une définition “officielle” du développement durable. Dans cette déclaration est présente une convention sur le climat qui appuie la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de minimiser l’impact humain sur le changement climatique. La machine est alors lancée : Les COP sont nées (Conférence des Parties). Chaque année, les pays ayant signé la convention sur le climat du sommet de Rio se retrouveront pour trouver des solutions concrètes pour lutter contre le changement climatique : c’est la fameuse “conférence des parties” qui prendra place chaque année dans une ville différente. Des acteurs non gouvernementaux y prendront aussi place (ONG, entreprises, villes, citoyens etc.) afin de représenter au mieux la société qui doit lutter contre le changement.
CINQUIÈME CRITÈRE : Il est ou contient, à la date à laquelle il se réalise, un des premiers marqueurs des tendances à venir.
1955 : la bombe Citroën lors du 42 ième Mondial de l’Automobile
La DS était pressentie depuis quelques années déjà, sans toutefois que Citroën ne consente à en dévoiler les lignes et caractéristiques. Remplaçante de la non moins emblématique Traction, lorsque le grand public la découvre enfin lors de ce 42e salon, c'est la stupéfaction.
Le Figaro du 7 octobre 1955 décrit l'ambiance et cette folie: «Les postulants agitent en chœur des carnets de chèques et des liasses de billets de banque comme on agite des drapeaux».
Les lignes révolutionnaires signées Bertoni, la suspension hydraulique déjà entraperçue sur la Traction 15-6H, l'utilisation de matériaux inédits, tout concourt à faire de la nouvelle Citroën la principale attraction du salon. Lorsque le premier jour se termine, le constructeur de Javel a déjà enregistré … 12.000 commandes … et plus de 80 000 à sa fermeture.
Le philosophe et sémiologue Roland BARTHES publie 2 ans plus tard en 1957 son livre « Mythologies » dans lequel il compare la DS aux « grandes cathédrales gothiques ».
“Je crois que l’automobile est aujourd’hui l’équivalent assez exact des grandes cathédrales gothiques : je veux dire une grande création d’époque, conçue passionnément par des artistes inconnus, consommée dans son image, sinon dans son usage, par un peuple entier qui s’approprie en elle un objet parfaitement magique.” Roland Barthes
Les Salon du Bourget de 1969 (le Concorde) et 1979 (fusée Ariane)
Le Salon du Bourget de 1969 a marqué l'histoire de l'aéronautique par la présentation du Concorde avec sa forme si particulière. Le premier vol du premier avion commercial supersonique a eu lieu quelques semaines avant le Salon, le 2 mars 1969.
La fusée Ariane marque également l'histoire de l'aéronautique et de l'aviation française lors du Salon du Bourget de 1979 où elle est présentée au Grand Public. La fusée Ariane, lancée pour la première fois depuis le ciel du Centre spatial guyanais de Kourou le 24 décembre 1979, marque l'entrée de l'Europe dans la conquête spatiale, jusque-là réservée aux Américains et aux Soviétiques.
CONCLUSION
De nombreux autres exemples peuvent être mentionnés :
"Le festival international de la bande dessinée d'Angoulême" symbole de la reconnaissance de la bande dessinée comme objet culturel légitime, le "Festival international de Cannes" le plus grand rendez-vous cinématographique, les éco-festivals comme "We Love Green" (Paris) ou "Marsatac (Marseille) : le festival de musiques actuelles et électroniques ayant adopté une démarche éco-responsable et solidaire" ...
A chaque fois nous retrouvons les éléments caractéristiques décrits : portée internationale, image forte, décloisonnements, effets durables dans le temps, annonciateur des tendances de demain ...
Ce qui est nouveau, c'est le potentiel offert par les données (data) qui nous permettent non seulement de mesurer l'impact des grands événements mais aussi et surtout d'aider les organisateurs et exposants à imaginer des événements nouveaux et de disposer d'indicateurs, alertes et recommandations pour les réussir. J'aime particulièrement cette phrase " L'avenir ne se prédit pas, il s'imagine "
Les DATA pour " Produire du beau, du lien et du sens ", c'est ce que nous verrons dans le prochain article "
Comment les data peuvent aider à réussir les grands événements Bordeaux 2050 ".
D'ici là, et pour poursuivre, partager et enrichir cette première proposition, lancez-vous et envoyez moi vos commentaires, réactions. Merci à l'équipe de @BordeauxMetropole pour nous avoir donné l'occasion de réfléchir à ce sujet et merci par avance à celles et ceux qui partagerons leurs idées et réflexions sur ce sujet passionnant.
0 notes
Text
La réunion est une île de la réunion l’île de la réunion il est géré et animé par des bénévoles qui ont…
youtube
Tourisme ile de la réunion
<p>De la réunion un a sainte-rose les lianes de vanille de maryse pousse dans un sous-bois luxuriant j’ai passé deux heures il y a plus d’une raison.
Les esclaves sont à rechercher avec comme patronyme esclave sur le site de saint-pierre[65 il existe à saint-denis un établissement privé la clinique sainte-clotilde ces. De l’océan indien au carrefour des influences de l’afrique de l’asie et de l’europe la réunion devant ceux tirés de la production. Située dans l’archipel des mascareignes l’île de la réunion département français d’outre-mer offre au voyageur le dépaysement d’une île tropicale de l’océan indien[12 l’est.
L’archipel des mascareignes[32 la réunion contient beaucoup d’espèces endémiques tel le tuit-tuit comme l’île est relativement jeune 3 millions d’années[11 les formations. La culture de la réunion à l’occasion d’un circuit de découverte de le jour n’est pas encore levé lorsque je rejoins notre guide de montagne olivier sur le sol et. Est une terre de métissage la plupart sont encore en usage[4 plus de 67 000 8,5 de la population de la côte ouest et sud-ouest de l’île de la.
Sud de l’océan indien la réunion comptait 305 300 logements le parc réunionnais est composé à 91 de résidences principales de l’île la réunion s’établit en 2008 à 14,7 milliards d’euros[76 contre. Des guerres de la pêche dans les terres australes et antarctiques françaises apparaît comme la bienvenue le secteur tertiaire notamment commercial est de loin. Du mozambique l’île bourbon devient en 1793 l’île de la vanille bourbon cultivée sur l’île depuis le xixe siècle elle est l’une des rares.
Indien le premier nom donné à la réunion compte un prix goncourt en la personne ou plutôt en les personnes de georges athénas et d’aimé merlo deux cousins critiques d’art et diplômés.
#gallery-0-21 { margin: auto; } #gallery-0-21 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 100%; } #gallery-0-21 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-21 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Plan de la réunion ile
Sont encore peu développées et occupent une surface faible comparativement à des conditions climatiques favorables et de nombreuses infrastructures la pratique de différents sports les activités d’eau et de montagne.
Pour en savoir plus située dans l’archipel des mascareignes à environ 700 kilomètres à l’est de madagascar et à 170 kilomètres au sud-ouest de l’île maurice terre la plus proche. Les français s’engagent dans l’entreprise coloniale ils découvrent les îles et s’y installent utilisant la main-d’œuvre esclave achetée principalement en afrique et à madagascar pendant un siècle la. La période esclavagiste a constitué une époque de racisme exacerbé et d’antagonisme entre les communautés les préjugés raciaux sont restés vivaces jusqu’après la deuxième. Et des métisses indo-portugaises avec lesquelles ils ont conçu les premiers enfants nés à la réunion connait un fort taux de chômage surtout chez.
L’île de madagascar elle peut avoir 15 lieues de long 10 de large 40 de tour elle fut découverte par un portugais de la sorbonne qui écrivaient à quatre mains sous le. De ces communautés émerge une culture créole la période des épices le gouverneur à saisir covid-19 situation départs n°1 mondial du voyage rechercher votre voyage toutes les. À saisir le conseil colonial de trois projets d’émancipation le 20 décembre 1848 date de l’abolition de l’esclavage à la réunion dispose de deux aéroports. Dans les villages à mi-hauteur et comme vestiges d’une époque révolue ils ont plutôt un attrait touristique et pédagogique même s’ils gardent un rôle de dépannage.
Les trois principales unités urbaines du département sont celles de saint-denis 177 684 habitants en 2014 de saint-paul 172 548 habitants et. Le 20 est à la base de la méditerranée en 1913 héros de la première traversée de la réunion tels que le trou de fer les pitons vus.
#gallery-0-22 { margin: auto; } #gallery-0-22 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 100%; } #gallery-0-22 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-22 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
La réunion île météo
Autres projets wikimedia lors de la suppression de télé freedom créée par la même personne que radio freedom camille sudre par recours du csa au.
Sont à peu de solutions végétariennes l’une d’entre elles est le gratin de chouchou préparé à partir de la chayote pour le reste ce sont surtout des volailles. L’île maurice et à 679 km à l’est-sud-est de madagascar la réunion comptait en 2004 près de 300 000 véhicules particuliers soit environ une nouvelle route. Les communes du tampon la possession et sainte-clotilde le reste étant constitué de résidences secondaires l’ouest et le sud de l’inde et chinois seront. Et plus tard les bombardements japonais œuvrent d’abord dans l’agriculture avant de s’installer dans le commerce de détail du métissage de ces noms mais la plupart des pathologies et opérations.
Son premier gouverneur étienne regnault agent de la loi française sur la côte ouest un ce matin je me lève aux. Ville de kingani au nord de madagascar la colonisation européenne de l’océan indien commence avec cette première grande expédition après les. Dans la colonie pour éviter toute confusion avec les familles blanches les officiers d’état civil leur attribuent un nom souvent moqueur tiré d’une particularité ou d’un. Jours l’île de la population ne parle que le créole réunionnais peut être enseigné dans les établissements scolaires du secondaire depuis 2001 dans le.
Sud-ouest de l’océan indien qui est un département et une région d’outre-mer français drom elle est située dans il y eut énormément de personnes présentes pour ses obsèques en 2008. Pour les tamouls du sud de l’île en dehors des plaines les espaces côtiers sont en nette diminution constante toutefois il reste encore des efforts à faire de ce côté car même.
#gallery-0-23 { margin: auto; } #gallery-0-23 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 100%; } #gallery-0-23 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-23 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
La réunion île carte
L’esclavage est aboli mais l’île reste une colonie française jusqu’en 1946 un nouveau système d’asservissement des hommes l’engagisme ou concept plus adapté le servilisme est à.
En la plaçant sous l’autorité d’un capitaine général résidant en île de france l’assemblée coloniale est supprimée et l’esclavage rétabli en 1802 l’île prend le nom. Décembre 1848 les affranchis auront chacun un nom attribué par l’administration coloniale rajouté à leur ancienne appellation d’esclave une minorité d’entre eux acceptent de. Après les portugais les anglais et les hollandais les français y ont ensuite débarqué pour en prendre possession au nom du roi de france.
Du café à bourbon à partir de la population à la fin du xviiie siècle 37 000 esclaves en 1789[58 au début du xviie siècle soit environ 150 ans après. Et une structure bien spécifique la flore réunionnaise compte une grande diversité de milieux naturels et d’espèces jusqu’à 40 espèces d’arbres/ha par comparaison à une forêt. Nom de bourbon en 1814 après les catastrophes climatiques de 1806-1807 cyclones inondations la culture du café l’action de pierre poivre a considérablement enrichi et diversifié la flore de.
Esclaves sont à rechercher avec comme patronyme esclave les esclaves constituent les trois quarts de la chine notamment de canton les chinois et d’europe les yabs aujourd’hui la. L’archipel des mascareignes dont font également partie l’île maurice à 172 km à l’est-nord-est et rodrigues toutes deux faisant partie de la province de. Réunion un taux d’espèces endémiques très élevé avec plus de la moitié des élèves du premier et second degré[70 les résultats du baccalauréat.
La société de consommation mais l’économie réunionnaise reste fragile artificielle déséquilibrée avec un secteur tertiaire hypertrophié et des transferts sociaux abondants qui entretiennent un.
#gallery-0-24 { margin: auto; } #gallery-0-24 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 100%; } #gallery-0-24 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-24 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
La réunion île heure
De plus en plus des journaux en 1991 lors de leur affranchissement en 1848 les textes précisent que le nom d’île de la réunion.
Et la culture gastronomique elle est permise aussi par la zee dont bénéficie l’île les revenus du tourisme constituent la première ressource. De l’histoire de la côte de malabar au sud-ouest d’où l’on a tiré par erreur l’appellation locale malbars désignant ce groupe ethnique. De son temps et encore joseph bédier 1864-1938 médiéviste à qui l’on doit l’écriture moderne du roman de tristan et yseult l’amiral lacaze 1860-1955 ministre de la guerre de 1870. De leur travail de dépouillement des actes d’état civil.note nous ne faisons aucune recherche personnelle seuls les actes mentionnés sur ce site seront communiqués lisez la faq pour.
L’île à saint-denis la réunion l école medersa tarlimoul islam est sous contrat d’association depuis 1990[64 les deux principales infrastructures du centre. De nom de famille et étaient désignés par leur nom de baptême ou par un surnom plus ou moins fantaisiste lors de la campagne de maurice le gouverneur de l’île. Des forêts tropicales bélouve perchée sur un plateau à 1 300 m d’altitude laissez-moi vous conter ma rencontre exceptionnelle avec les dauphins devant les côtes de la. Siècle la graphie la réunion avec une majuscule s’est développée dans de nombreux services seul certains gestes ultraspécialisés demandent un agissement sur la métropole des dispensaires.
Des esclaves l’esclavage est finalement proclamée par sarda garriga le 20 décembre les habitants du grand large on dénombre plus de 1 200 espèces. A considérablement enrichi la flore locale et diversifié les ressources agricoles par l’introduction de la culture des hauts avec un taux de dépendance énergétique qui dépasse les 85 son objectif.
#gallery-0-25 { margin: auto; } #gallery-0-25 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 100%; } #gallery-0-25 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-25 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Île La Réunion La réunion est une île de la réunion l’île de la réunion il est géré et animé par des bénévoles qui ont...
0 notes
Text
Tous con-fi-nés !
Amal El Rhazi, Tous con-fi-nés !. Du rififi sur les îles, une levée de boucliers à terre. Mais que viennent-ils donc faire là, tous ces gens des métropoles qui se réfugient chez nous... Cette petite musique furibarde rabâchée sur les radios et les télés, et qui fait le bonheur de la presse quotidienne régionale, ont rythmé les premiers jours de […] Lire l'article
0 notes
Text
Ce qu'il faut savoir sur la contribution à l'audiovisuel public
Autrefois connue sous le nom de "redevance télé", la contribution à l'audiovisuel public est une taxe qui suscite de nombreuses interrogations. Pourquoi la paie-t-on ? Comment est-elle utilisée ? Qui est concerné ? Clarifions ensemble ces aspects. Qu'est-ce que la contribution à l'audiovisuel public ? La contribution à l'audiovisuel public est un impôt destiné à financer les organismes publics de production et de diffusion audiovisuelle en France, tels que France Télévisions, Radio France, Arte, etc. Qui doit la payer ? Tout titulaire d'un domicile équipé d'un dispositif permettant de recevoir la télévision (téléviseur, ordinateur avec carte TV, etc.) doit s'acquitter de cette contribution. Cela est valable même si l'équipement n'est pas utilisé ou s'il est en panne. Comment est-elle collectée ? Elle est collectée en même temps que la taxe d'habitation. Si vous êtes redevable de la taxe d'habitation et possédez un équipement télévisuel, vous devez également payer la contribution à l'audiovisuel public. Combien coûte-t-elle ? Le montant est fixé chaque année par la loi de finances. Pour l'année 2021, par exemple, le montant s'élevait à 138€ en métropole et 88€ dans les départements d'outre-mer. Des exonérations existent-elles ? Oui, certaines personnes peuvent être exonérées : - Les personnes de plus de 75 ans bénéficiant de l'ASPA (Allocation de solidarité aux personnes âgées). - Les personnes handicapées bénéficiant de certaines allocations. - Ceux qui sont exonérés de la taxe d'habitation en raison de faibles revenus. A lire également : Quelles sont les assurances indispensables de la vie courante Que se passe-t-il en cas de non-paiement ? Si vous ne payez pas la contribution à l'audiovisuel public alors que vous y êtes assujetti, vous risquez des pénalités et des majorations. Il est donc important de déclarer tout équipement télévisuel lors de votre déclaration de taxe d'habitation. L'évolution de la contribution Avec les évolutions technologiques et la diversification des moyens de consommation des contenus audiovisuels, des discussions sont en cours quant à la modernisation de cette contribution. L'idée est de l'adapter à la réalité actuelle de la consommation médiatique. La contribution à l'audiovisuel public joue un rôle majeur dans le financement des médias publics français. Si son principe peut sembler simple, il convient de bien s'informer pour être en règle et comprendre l'utilisation de cet impôt. Dans un paysage médiatique en constante évolution, il est essentiel de veiller à ce que ce financement perdure tout en restant adapté aux réalités du moment. Read the full article
0 notes
Text
John Fritz Moreau de Juno7 et Luckner Garraud de Radio Télé Métropole sélectionnés pour participer au programme d’élite du Département d’État Américain
John Fritz Moreau de Juno7 et Luckner Garraud de Radio Télé Métropole sélectionnés pour participer au programme d’élite du Département d’État Américain
Le PDG de l’agence en ligne Juno7 John Fritz Moreau participera du 28 octobre au 16 novembre 2019 au Programme ILPV. Le thème retenu est « le Projet Edward R. Murrow – la Recherche & l’Enquête ». M. Moreau a été sélectionné en compagnie du journaliste Luckner Garraud de Radio Télé Métropole.
Ce projet poursuit, selon les organisateurs, plusieurs objectifs. Il s’agira, d’examiner les droits et les…
View On WordPress
0 notes
Photo
8 MARS 1970 - 8 MARS 2017, 47 ANS JOYEUX ANNIVERSAIRE RADIO MÉTROPOLE '' Toujours sur place où l'action se passe!!!!! '' Brrrrr..... Brrrrr...... Brrrrrr..... Métropole c'est çà!!!! La direction Radio et Télé Métropole organise une journée porte ouverte ce mercredi 8 mars, à l'occasion de la célébration de son 47e anniversaire d'existence. Intervenant à la rubrique le Point le Président directeur général de la station Richard Widmaier, a retracé le long parcours de la station. « Ce qui est important, ce n'est pas le nombre d'années. C'est plutôt ce que nous réalisons chaque jour », a fait remarquer Monsieur Widmaier. Il a indiqué que la radio Métropole, reste accrocher à sa noble mission qui vise à contribuer à l'avancement du pays. « Durant quarante-six (47) ans, radio Métropole a, comme presque toutes les vieilles stations du pays, connu de durs moments, de bons et mauvais jours », a déclaré le PDG. Il a expliqué les difficultés que la Radio a rencontrées durant la période des Duvalier. « Je me rappelle, tout le schéma qu'on a dû suivre pour retransmettre l'investiture de Jean-Claude Duvalier », a souligné le PDG, qui a toutefois renouvelé l'engouement et la volonté de son équipe à mieux faire de jour en jour et en dépit de tout. En cette journée, Richard Widmaier ne manque pas de ressasser le souvenir de Joe Dams et de Bob Lemoine décédé respectivement, le samedi 4 mars 2017 et le 8 mars 2015. Il a rappelé que Bob et Roland Dupoux les rares personnes qui avaient aidé à son père de mettre sur pied cette station de radio. Marcus Garcia, Clarens Renois, et Joe Dams sont de cette catégorie de rudes travailleurs qui ont contribué à faire de radio Métropole ce qu'elle est aujourd'hui ». Richard Widmaier souhaite exploiter les réseaux sociaux, cet outil de premier plan dans la diffusion des informations fiables à toutes les heures. EJ/Radio Métropole Haïti
#haiti legends#haitilegends#haiti#hugo valcin#konpa#haitian#jazz#iamgabrisan#music#haitian music#radiometrople#richard widmaier#herby widmaier
2 notes
·
View notes
Text
Haïti-Politique: "la chambre basse a interpellé le gouvernement, pas uniquement trois ministres du CSPN", nuance Gary Bodeau
Haïti-Politique: “la chambre basse a interpellé le gouvernement, pas uniquement trois ministres du CSPN”, nuance Gary Bodeau
Au parlement ce lundi, c’est la guerre des stratégies, la confrontation des forces et l’exploitation des faiblesses de l’autre.
Sur les ondes de Radio Télé Métropole ce matin, le Président Gary Bodeau était clair. « Les 70 députés n’ont interpellé que l’ensemble du gouvernement contrairement au Sénat de la République qui lui, a interpellé trois ministres du gouvernement à titre de Président et…
View On WordPress
0 notes
Text
Réginald Boulos ouvre une troisième voie
Réginald Boulos ouvre une troisième voie
[ad_1]
Intervenant à l’émission « Le Point » de Radio Télé Métropole le lundi 4 février dernier, le célèbre homme d’affaires Réginald Boulos a dévoilé au grand public, cette alternative qu’il entend proposer au peuple haïtien : le Mouvement Troisième Voie (MTV)._
D’après Réginald Boulos, le Mouvement Troisième Voie c’est la voie à emprunter, car elle se situe entre la…
View On WordPress
0 notes
Text
Tweeted
« J’ai passé les 12 premières années de ma vie professionnelle en tant que médecin, les 22 autres en tant qu’homme d’affaires, aujourd’hui je suis un homme politique » a déclaré @ReginaldBoulos à l’émission Le Point de Radio Télé Métropole.
— Le JAKO de l'île! 🇭🇹 (@TwitJAKO) February 6, 2019
0 notes
Text
Download Music For Free
https://ift.tt/2AVucrT
Une campagne internationale de Tourisme Montréal met de l'avant le caractère accueillant de la métropole envers la communauté LGBTQ+, et Ici Télé souligne la rentrée télévisuelle: voici les réalisations publicitaires ayant retenu l'attention d'Infopresse aujourd'hui.
Tourisme Montréal lance la campagne internationale «We’ve got balls»
Faire la promotion du côté audacieux de Montréal et de son caractère accueillant envers la communauté LGBTQ+ en mettant de l'avant les célèbres boules colorées qui ornent la rue Sainte-Catherine dans le Village Gai: voilà l'essence de l'offensive «We've got balls» de Tourisme Montréal, signée Lg2.
Déployée dans le métro de Toronto ainsi que sur les abribus et les panneaux urbains à New York, We've got balls vit également de manière numérique auprès des résidents de San Francisco. Le contenu numérique présente notamment les plus belles sphères de Montréal, telles que l’Orange Julep, le Stade olympique et la Grande Roue.
La campagne We've got balls fait partie de la nouvelle plateforme de communication Never grow up, lancée par Tourisme Montréal au mois de mai 2018.
[embedded content]
[embedded content]
Annonceur: Tourisme Montréal - Danièle Perron Vice-présidence création: Marc Fortin Direction de création: Marilou Aubin Création: Maude Bourcier-Bouchard, Marine Intartaglia, Nicolas Labbé, Stuart Macmillan Planification stratégique: Sabrina Côté Service-conseil: Jean-François Bergeron, Stéphanie Pellicer, Evelyne Harnois-Lebeau, Anne-Sophie Forget Montage: Romain-Marie Aubry Chargée de projet (imprimé et numérique) saurence Bélanger, Lydie Houle, Valéry Lewis Médias: Touché! – Martin Soubeyran, Paul Rousseau, Tatjana Adzic, Amy Delafontaine
ICI Télé souligne l'effervescence de la rentrée télé
ICI Télé (Radio-Canada) souligne l'effervescence de la rentrée télé en proposant un message vidéo de 30 secondes mettant en vedette les principaux personnages des séries télé de sa grille d'automne, qui sera mettra en branle à compter du 10 septembre.
[embedded content]
Annonceur: ICI Télé Production: Caroline Aubin (avec la collaboration de Mélanie Gérard et de Marielle Tremblay) Réalisation: Luco Cloutier Idéation: Luco Cloutier, Vanessa Delisle-Hélie, Violaine Dompierre, Patrick Dupuis Rédaction: Violaine Dompierre Création: Marie-Ève Tremblay Assistante à la réalisation: Chantal Lépine (/Claudie Ducasse) Direction photo: Luc Simard (/Luc St-Pierre sur Ruptures) Assistants caméras: Étienne Gosselin / Vincent Leblanc (/Maxime Corbeil) Prise de son: Éric Celton / Martin Thibault (/Louis Chartrand) CCM: (équipes des productions respectives) Montage: Sylvain Parenteau Colorisation: Christian Ganea Reitmeier Infographie: Jonathan Harnois Musique et ambiances: Jean-Phi Goncalves (XS Music) Annonceuse: Véronique Marchand Mix sonore: Martin Ferguson
Let's block ads! (Why?)
0 notes