#Pougne-Hérisson
Explore tagged Tumblr posts
Text
Le nombril du monde à Pougne-Hérisson 79130 (France). Automne 2024 avec du brouillard.
#Le nombril du monde#Pougne-Hérisson#tourist attraction#automne#brouillard#garden#parc#nature#eglise#chateau#france#my photgraphy#photographers on tumblr#photografy#explore#exploration#visit#fog
4 notes
·
View notes
Text
Choisir son expert-comptable à Pougne-Hérisson - 6 critères incontournables
La région de Pougne-Hérisson compte moins de 10 experts-comptables. En tant qu’entrepreneur, dirigeant ou créateur, cela vous fait donc autant de possibilités pour choisir l’expert-comptable adéquat qui vous
0 notes
Text
Le Festival Nombril du Monde
À Pougne-Hérisson, qui est situé en France, le festival Nombril du Monde a lieu le 15 août de chaque année. C’est un festival qui propose un défilé de mode à base de matériaux recyclés. Véronique Magne est une styliste et créateur qui est en chargée du défilé de mode. Elle conçoit des vêtements pour toutes les saisons avec ses collaborateurs créatrice. Sa démarche artistique consiste à concevoir des vêtements á la mode, mais à fiable empreinte écologique. Beaucoup de gens assistent au défilé de mode. Les enfants peuvent créer beaucoup de choses avec des matériaux recyclés. Je pense que c’est une bonne idée parce que toutes les familles peuvent assister à l’événement peu importe leur situation financière. L’événement n’a pas de coût, donc les familles peuvent s’amuser de manière rentable. De plus, je pense que les enfants ont la possibilité d’être créatifs et de sortir des sentiers battus. Aussi, c’est une bonne forme d’éducation.
https://www.youtube.com/watch?v=KWwpwXpHBT4
Amina Chaudhry
0 notes
Link
0 notes
Text
LE THÉÂTRE DE GASCOGNE par JUNKPAGE
LE CADET DU MARSAN
Quand le politique s’empare à bras-le-corps de la question culturelle dans un territoire à dominante rurale caractérisé par la faible densité de lieux identifiés, cela donne le Théâtre de Gascogne. Structure multiple au service de la ville et de l’agglomération de Mont-de-Marsan, ce fer de lance du renouveau culturel landais trace sa route en affirmant son rayonnement. Un laboratoire inédit à l’échelle régionale qui ne sacrifie en rien à la qualité de sa programmation comme à ses ambitions.
Né en 2016, mais initié en 2013, le Théâtre de Gascogne est le fruit de la réorganisation des services culturels de la ville de Mont-de-Marsan et de son agglomération. Motivées par l’objectif de proposer aux publics une offre culturelle plus dense et plus lisible à l’échelle régionale, ces deux institutions ont mené une patiente reconstruction en s’appuyant sur un Schéma Culturel Territorial dessiné en concertation. En matière de spectacles vivants et au regard de l’absence de structure culturelle régionale soutenue dans le département, l’émergence d’un Pôle consacré à la diffusion et à la création artistique sonnait comme une évidence nécessaire.
Dans une démarche volontariste de participer au rééquilibrage culturel régional, les trois lieux – le Pôle à Saint-Pierre-du-Mont, le Molière et le Péglé à Mont-de-Marsan – se sont rassemblés pour mettre en place un nouveau projet artistique à la portée des attentes du territoire. « Quatre axes de développement sont en oeuvre : offrir une saison de spectacles pluridisciplinaires qui participent à enrichir la diversité des formes et des esthétiques présentées ; s’investir concrètement au service des artistes à travers un soutien fort aux créations ; développer inlassablement à travers des dispositifs innovants et des actions de médiation le rayonnement du Théâtre de Gascogne pour concerner des publics toujours plus éloignés, et concevoir l’ensemble de ces missions dans un esprit de partenariats et de promotion du territoire » souligne Antoine Gariel, tout à la fois directeur des politiques culturelles des deux collectivités et directeur du Théâtre de Gascogne. Le nom même de la structure ne doit rien au hasard et cette référence territorialisée affirme l’ancrage local en même temps qu’un rayonnement qui touche le Sud Gironde, le Gers, le Béarn et le nord des Pyrénées-Atlantiques.
En chiffres, le défi semble d’ores et déjà relevé : le nombre d’abonnés est passé de 430 à 1300 entre 2013 et 2016. Parallèlement le nombre de spectacles est passé de 23 à 67. Quant à l’adhésion du public, le taux de fréquentation actuelle moyen est de l’ordre de 90 %.
PRATIQUE Le Molière (550 places) 9, place Charles-de-Gaulle, 40000 Mont-de-Marsan Le Péglé (200 places) Rue du Commandant-Pardaillan 40000 Mont-de-Marsan Le Pôle culturel (600 places) 190, avenue Camille-Claudel 40280 Saint-Pierre-du-Mont La Boutique culture 1, place Charles-de-Gaulle (à l’intérieur de l’office de Tourisme) 40000 Mont-de-Marsan T. 05 58 76 18 74 www.theatredegascogne.fr www.facebook.com/theatredegascogne
AU NOM DU PUBLIC
Qui de mieux placé que le directeur du Théâtre de Gascogne pour une présentation forcément amoureuse et subjective de la saison 2017/2018 ? Attaché à tous les genres, aux formes émergentes comme aux valeurs sûres, aux historiques comme aux nouveaux venus, Antoine Gariel déroule une appétissante mise en bouche.
Comment le Théâtre de Gascogne participe-t-il à la dynamisation du tissu culturel au sud de la Nouvelle-Aquitaine ?
Située entre la métropole bordelaise et la Scène nationale de Bayonne, Mont-de-Marsan est au centre d’un vaste territoire qui ne possède pas encore de structures consacrées au spectacle vivant, intégrées au réseau des scènes soutenues par le ministère de la Culture. La naissance de ce théâtre répond à un besoin de rééquilibrage culturel territorial pour positionner les Landes dans le maillage régional des lieux dédiés à la rencontre des publics et des artistes. À la fois espace de diffusion de spectacles et lieu ressource pour favoriser l’élaboration de nouveaux projets d’artistes, le Théâtre de Gascogne optimise ses trois scènes pour répondre aux attentes des publics mais aussi « préalablement » aux besoins des artistes.
Concrètement, comment le Théâtre de Gascogne se met-il au service des artistes ?
Selon l’expression de Marcel Landowski, nous sommes – l’équipe du Théâtre – des « géomètres au service des saltimbanques ». Ce sont eux qui apportent la matière première indispensable et le Théâtre de Gascogne est un outil qui affirme sa vocation au service de la création. Si les artistes ont besoin de présenter leurs spectacles, finalité évidente, il est tout aussi indispensable qu’ils puissent bénéficier de structures d’accueil et d’accompagnement pour imaginer, chercher, élaborer, confronter et donner naissance à de nouveaux spectacles. Riche d’une complémentarité de lieux et d’espaces de travail (3 plateaux, 1 salle de création, 2 studios de danse, 1 maison des artistes pour assurer l’hébergement...), le Théâtre s’est engagé concrètement aux côtés des créateurs en multipliant les accueils de collectifs en résidence. Pas moins de 14 résidences sur 28 semaines cette saison. Résultats de rencontres, d’une étude sélective des projets et, in fine, d’une envie partagée de faire éclore une nouvelle forme, le Théâtre de Gascogne s’affirme et s’affiche comme un lieu ressource, une sorte de « base vie » mobilisée pour offrir les conditions de travail idéales aux artistes. Cette ouverture à la création suscite une réaction en chaîne qui permet d’associer les publics à ce processus de travail. Moments d’échanges avec les artistes présents sur le territoire sur des durées longues, stages et ateliers comme ce sera le cas avec la compagnie Philippe Genty qui présentera sa dernière création, Paysages intérieurs, en octobre après une résidence de 15 jours, mobilisation des scolaires pour les plonger dans la démarche artistique, implication des spectateurs lors d’étapes de présentation du travail... autour de ces projets et des liens qui s’y développent se constitue une communauté de spectateurs et d’artistes qui échangent au-delà de la simple rencontre éphémère d’une représentation. Après il faut préciser que beaucoup d’artistes — « nul n’est prophète en son pays » — éprouvent des difficultés à s’affirmer dans leur région d’origine. Le Théâtre de Gascogne garde un oeil attentif et bienveillant sur « ces artistes du coin de la rue ». L’accompagnement et la promotion de compagnies landaises et régionales sont inscrits dans les gènes du Théâtre : le collectif OS’O, Thierry Malandain, le cirque Le Roux, Anthony Égéa, le Théâtre du Rivage, l’Oiseau manivelle révéleront cette saison la diversité et la richesse de la création régionale. À travers le service des artistes, le Théâtre de Gascogne s’ouvre aux publics les plus éloignés et participe à la valorisation du territoire. Cet été, quatre pièces créées à Mont-de-Marsan étaient à l’affiche du festival off d’Avignon, démontrant ainsi que les productions gasconnes rayonnent largement au-delà de nos frontières.
Après Aïda Asgharzadeh, le Théâtre de Gascogne s’associe cette saison non pas avec un mais avec deux artistes : Grégori Baquet et Yannick Jaulin. Pourquoi ce choix ?
Cette dualité n’était pas déterminée à l’origine et s’est imposée naturellement au regard des projets de ces deux comédiens. L’artiste associé est particulièrement mis en lumière pendant une saison en s’impliquant fortement à travers plusieurs spectacles dont une création, des rencontres et autant d’occasions d’aller à la rencontre directe du public. Grégori Baquet est un ami de longue date, accueilli à plusieurs reprises avec ses spectacles précédents. Artiste aux multiples talents (chant, cinéma, comédie musicale, jazz, télévision et bien sûr théâtre), Molière de la révélation masculine en 2014, le fils de l’illustre et facétieux Maurice Baquet a créé sa propre compagnie l’année dernière. Son projet d’adaptation du roman On ne voyait que le bonheur de Grégoire Delacourt était à la fois audacieux et puissant avec des choix de mise en scène originaux. Au gré des échanges sur le projet, l’envie commune d’aller plus loin est née. La résidence de février 2017 est le point de départ d’une aventure d’une année, si ce n’est plus, où Grégori reviendra à Mont-de-Marsan jouer en novembre Adieu M. Haffmann, mis en scène par Jean-Philippe Daguerre, présenter sa dernière création dans sa version complète en avril et conduire des ateliers d’éducation artistique et culturelle en direction des scolaires.
En parallèle, un autre projet mûrissait avec une autre grande figure qui fait autorité dans le domaine de l’oralité : Yannick Jaulin. Ce conteur vendéen, poète, comédien, chanteur et directeur de la compagnie Le Beau Monde, implantée à Pougne-Hérisson (79), portait un projet sur la question des langues maternelles en association avec le musicien béarnais Alain Larribet, mais pilotait en même temps un nouveau projet en faveur de l’émergence de jeunes conteurs à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine. Relier le nord et le sud de la grande région, s’intégrer à un nouveau dispositif soutenu par le ministère, valoriser l’oralité autour de la question des langues régionales et donner la parole à cet artiste aussi singulier que prodigieux, autant de raisons de l’associer à la saison.
Cet attelage artistique souligne aussi qu’il existe des passerelles entre les artistes du privé et ceux du public et que le Théâtre de Gascogne refuse ce clivage. Le talent est pluriel et c’est sur ce seul point qu’on sera jugé. Grégori et Yannick en sont des preuves vivantes !
© Laura Stevens
YANNICK JAULIN
Pourquoi venir créer Ma langue maternelle va mourir et j’ai du mal à vous parler d’amour, spectacle qui traite des langues régionales à Mont-de-Marsan, en Gascogne ?
Depuis la Révolution française et le rapport de l’abbé Grégoire, la France est scindée entre ce qui serait un des piliers de la République française, la langue unique, le français porteur d’universalité, et la France des réactionnaires parlant ses patois (mettant pour le coup, dans le même sac le basque, l’occitan et le poitevin). L’éradication de ces langues de France s’est faite d’une manière très violente et a laissé des traces indélébiles dans ce qui se transmet aujourd’hui de notre patrimoine. Comment grandir sereinement quand on est porteur d’une honte de sa langue, de son héritage rangé à tout jamais dans le monde du passé, du dépassé, du bouseux, de l’arriéré. L’arrêt de ces langues correspond à l’arrêt de la transmission de tout un monde, de tout un savoir-faire et être. Je ne suis pas un nationaliste revendiquant une langue, un territoire, etc. Je raconte depuis toujours pour redonner des outils d’émancipation aux humains que j’aime. Se mettre en paix avec son héritage, ses origines me paraît fondamental pour se construire une identité forte. Et il se trouve que je me retrouve très fortement dans cette nouvelle région. Commencé en Corrèze, puis en Poitou-Charentes, le processus itinérant aboutira à une création dans les Landes, au sud de notre Nouvelle-Aquitaine. Le langage comme héritage, des mots sur des mots, des sons pour une réconciliation : ce spectacle s’enracinera sur les terres du Théâtre de Gascogne.
© Émilie Deville
GRÉGORI BAQUET
Quel sens donnez-vous à votre rôle d’artiste associé au Théâtre de Gascogne cette saison ?
Depuis que j’ai décidé de devenir « acteur », j’ai toujours su que ce mot voulait aussi dire « être acteur de sa vie ». Voilà pourquoi j’ai toujours envisagé ce métier comme un formidable terreau pour apprendre et transmettre, que ce soit notre patrimoine culturel, celui de cultures étrangères et surtout pour titiller la curiosité et ainsi, voir plus loin. Se remplir l’esprit et le coeur pour apprécier à sa juste valeur le cadeau qui nous est fait d’être vivant. Lors de ma dernière création, On ne voyait que le bonheur, j’ai eu la chance de rencontrer un lieu avec son équipe. Ils ont tout de suite compris et partagé mes envies et mes propositions. J’ai pu bénéficier d’un outil techniquement merveilleux, mais aussi de l’oeil bienveillant de tous ceux qui y travaillent pour le faire vivre. D’avoir cet écrin nous a permis, à mon équipe et moi-même, d’avoir l’esprit libre pour envisager de faire évoluer notre projet plus que je ne l’aurais rêvé, et d’avoir le temps de non seulement travailler et créer dans des conditions qui sont de plus en plus rares à obtenir, mais aussi de partager notre projet avec les élèves des lycées de la région. Nous avons pu travailler ensemble, échanger, parler des différents métiers liés au spectacle. Peut-être avons-nous déclenché des vocations. C’est pour cela que je fais ce métier. Provoquer ce genre d’échanges. Grâce au Théâtre de Gascogne, à son équipe, ce fut possible et ça va se poursuivre tout au long de cette saison !
Le Théâtre de Gascogne n’est pas une initiative isolée, mais s’envisage bel et bien selon un modèle collaboratif. C’est le principe de l’ayudère appliqué au spectacle vivant ?
« Quand ça change, ça change, faut jamais se laisser démonter » comme le dit Robert Dalban dans les Tontons flingueurs. Appliqué au Théâtre de Gascogne, ça se traduit par une prise de conscience sur l’impérieuse nécessité de repenser nos habitudes et de réfléchir à de nouvelles manières de poursuivre nos missions. Alors, on se met à réfléchir à plusieurs, on travaille en réseau, on cherche à innover et on s’aperçoit que les ressources se trouvent d’abord sur son propre territoire. L’ambition du Théâtre de Gascogne, c’est de ressembler à son territoire pour mieux le rassembler. L’ayudère, mot gascon qui peut se traduire par « solidarité », s’applique à une réalité agricole lorsque tous les voisins s’associaient pour une tâche de grande ampleur chez l’un d’entre eux. Source d’inspiration, cette notion s’est concrétisée sous de multiples formes :
- Associer la société civile aux activités du Théâtre, comme ce fut le cas la saison dernière avec un concert de la Musique de l’Air en partenariat avec la Base aérienne 118 ou encore le Stade Montois Rugby (équipe pro et sections amateurs) autour du spectacle Au-dessus de la mêlée et de l’hommage rendu aux frères Boniface.
- Mobiliser les potentialités du territoire comme l’illustre l’ouverture d’une maison pour héberger les artistes à travers la mise à disposition d’un logement par la commune de Saint-Pierre-du-Mont.
- Multiplier les collaborations et les partenariats avec les autres opérateurs culturels de la Région tels que l’Opéra de Bordeaux, la Scène nationale de Bayonne, la SMAC Café Music ou l’Orchestre de Pau pour mieux faire circuler les oeuvres ou organiser des déplacements du public.
- Associer les partenaires institutionnels pour que le Théâtre de Gascogne se développe de manière coordonnée et harmonieuse en restant au service des attentes des publics et des artistes. La culture « chacun dans son coin » est absurde, c’est collégialement que l’action fait sens. L’implication grandissante des partenaires publics tels que la DRAC, la Région, l’OARA et le Département des Landes est un formidable encouragement à poursuivre la structuration culturelle de notre territoire. La tâche est immense mais comme le disait Victor Hugo « rien n’est plus puissant qu’une idée dont l’heure est venue ».
Pourriez-vous mettre en lumière quelques temps forts de cette nouvelle saison ?
Deux me viennent spontanément : le festival de jazz et le compagnonnage avec l’illustre Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine.
Du 4 au 10 février, Jazz au Pôle remet le couvert. C’est assez culotté de jouer dans la cour déjà bien encombrée des festivals...
La richesse musicale autour de nous est considérable, des bandas au Café Music (SMAC de Mont-de-Marsan) en passant par le Conservatoire et le tissu des pratiques amateurs, nous souhaitons simplement créer un moment privilégié pour les musiciens du territoire, inscrit dans la saison, avec la volonté de se distinguer sans chercher à singer notre prestigieux voisin de Marciac. Notre approche est plus didactique : mettre en relation amateurs et professionnels autour du jazz avec un instrument à l’honneur chaque année. Après le saxophone, la trompette et le piano, cette année, la 4e édition sera consacrée à la batterie. Résidence, exposition, concerts d’élèves des classes de jazz et de groupes amateurs partageront l’affiche avec des valeurs établies telles que Manu Katché, Guillaume Nouaux ou Gabacho Maroc. La musique rassemble et devient un facteur d’émulation pour les talents de demain à travers ce type de rencontres décomplexées qui participe également à mieux faire connaître les innombrables facettes du jazz.
Au cours de cette saison particulièrement foisonnante, le Théâtre de Gascogne célèbre Ariane Mnouchkine et s’associe avec le prestigieux Théâtre du Soleil. Comment réalise-t-on un tel exploit depuis Mont-de-Marsan ?
C’est le fruit d’une démarche improbable et d’une rencontre inoubliable. À l’issue d’une résidence d’artistes, pendant un dîner où le projet du Théâtre avait été débattu, l’un des régisseurs de la compagnie me dit : « Il faut en parler à Ariane Mnouchkine. » Dubitatif sur les chances de succès d’une telle démarche, je finis néanmoins par lui écrire « franchement » et lui présenter notre théâtre et la mise en oeuvre de ses missions. Suivront une rencontre inoubliable et la découverte de sa dernière création, Une chambre en Inde, à la Cartoucherie de Vincennes. Le projet d’une ville de province qui veut mettre le théâtre au coeur de la cité au service de ses habitants trouve de l’écho chez la papesse du théâtre français et si la venue d’un tel spectacle n’est financièrement pas envisageable, qu’à cela ne tienne, on déplacera le public montois jusqu’à Paris ! Au gré des rencontres régulières, vont se dessiner les « Rencontres au Soleil sur le fil d’Ariane » qui se dérouleront en trois temps forts. D’abord, le déplacement de 200 spectateurs à la Cartoucherie pour vivre une journée avec la célèbre compagnie et assister à une représentation d’Une chambre en Inde. Puis, une programmation cinématographique rétrospective des grands succès de la troupe – comment oublier le Molière culte de 1978 avec le fringant Philippe Caubère ? – assortie de documentaires sur l’univers et l’oeuvre de Mnouchkine et enfin, acmé de ces rencontres, un stage de théâtre de 3 jours à Mont-de-Marsan animé par des comédiennes du Soleil (du 27 au 29 avril). Ouvert au grand public et gratuit (sur inscription), ce stage permettra aux heureux élus de vivre l’expérience exigeante de la pratique théâtrale défendue et vécue par la troupe française la plus célèbre au monde. Cette étape montoise s’achèvera par une rencontre avec Ariane Mnouchkine au Pôle le lundi 30 avril.
Ce compagnonnage exceptionnel illustre bien que même avec des moyens limités, la conviction et l’humilité parviennent à réaliser des petits miracles. Et puisque la fortune semble effectivement sourire aux audacieux, la générosité de mécènes locaux a permis d’offrir l’aller-retour à Paris et le spectacle au tarif unique de 60 €, associant du même coup de nouveaux publics.
En conclusion, quel est l’ingrédient principal de la jeune aventure du Théâtre de Gascogne ?
Sans hésitation, le facteur humain. Il y a toujours une rencontre à l’origine d’un projet. Artistes, partenaires, spectateurs, intervenants, c’est avec et grâce à eux que notre théâtre vit au quotidien. Un écosystème culturel se crée pour tous les réunir. Le public quitte alors sa position de simple consommateur de spectacles pour devenir acteur du grand théâtre du quotidien.
0 notes