#Poèmes choisis
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prosedumonde · 1 year ago
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Je ne te maudis pas, mon coeur s’est trop perdu dans le tien,  Mais celle que tu vas abandonner est une créature abusée,  Tourterelle délaissée et perdue dont on reconnaît l’aile blessée au désordre des plumes.
John Keats, Poèmes choisis • La Vigile de la Sainte-Agnès
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kilfeur · 5 months ago
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Y avait quelque chose qui me tracassait concernant le passage où Kazi et Callum découvrent le poème ainsi que le texte de la lame de Nova. Donc j'ai voulu revoir l'extrait pour voir si je pouvais avoir une seconde lecture.
"Et bien qu'éternel, il rendit son dernier souffle, Laurelion l'immortel n'était plus."
@starry-skies-writes avait parlé dans un post que ce passage est assez paradoxal. Disant que si une étoile meurt, sa lumière traverse toujours l'univers et c'est ce qu'on voit. Donc ce serait possible que quelque chose de similaire arrive à Aaravos. Même si il meurt, il sera toujours présent d'une autre manière, peut être qu'il deviendrait une sorte d'esprit par exemple ? Ça collerait avec le seul sort de l'étoile qu'on connaît qui est capable de réunir un esprit et un corps ensemble.
Puis vient le passage décrivant la lame de Nova :
"Blanc est le coeur de l'étoile qui l'a transpercé, l'ivoire draconique a infligé la morsure de la mort. Désormais connu sous le nom de Lame de Nova"
A mes yeux, la Lame de Nova est comme Excalibur, une lame incassable capable de couper toute matière. Il est même dit de son fourreau qu'il le protège de toute blessure (bien que je doute que la Lame de Nova a un fourreau). C'est intéressant car justement dans les légendes, Excalibur est surtout connu pour être un symbole de la légitimité d'Arthur en tant que roi. Et je pense que quelque chose de similaire va arriver dans la tour pour Callum, il pourra recevoir la lame selon deux possibilités : soit la lame vient à sa main dans un moment crucial ou bien il devra la retirer de son socle. Mais seulement si il en est digne. Car je pense que c'est l'arme qui va choisir son détenteur et non l'inverse. Le fait que justement Callum a un parallèle avec Harrow vu que tout deux ont choisi le bandeau sans compter la couronne. Ça ne fait que solidifier ma pensée comme quoi il va être légitime de la Lame de Nova mais aussi de la couronne du paradis.
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En revanche, il y a quelque chose d'autre qui me tracasse au sujet de la lame de Nova. Si cette lame est aussi dangereuse, pourquoi elle est justement gardée dans une tour protégés par des elfes célestes ? Ça n'aurait pas été plus logique de détruire cette lame si c'est une menace pour eux ? L'une des seules description qu'on a du peuple des elfes des étoiles : c'est qu'Aaravos les voit comme arrogants, que selon Rayla ce sont les premiers elfes. Ils n'ont pas écouté les supplications de l'humanité et auraient provoqué des cataclysmes lorsque l'humanité avait utilisé la magie primale dans les histoires courtes.
Peut être que c'est justement à cause de leur arrogance, qu'ils se disent que tant que cette arme dangereuse est loin d'eux ils seront en sécurité. Ou bien justement ils pensent pouvoir être suffisamment puissant pour pouvoir surpasser cette lame. Du coup une question se pose qui a forgé la Lame de Nova ? Était ce l'humanité elle même qui a décidé de se venger contre les elfes des étoiles ? Ou bien il s'agit d'un elfe des étoiles lui même qui l'a forgé ? Et si la deuxième option est vrai, je pense que ce serait assez intéressant.
There was something bugging me about the part where Kazi and Callum discover the poem and the text of Nova's blade. So I wanted to see this passage again to see if I could have a second reading.
"And though undying, took last breath, immortal Laurelion was no more."
starry-skies-writes had talked in a post that this passage is quite a paradox. Saying that if a star dies, its light still travels through the universe and that's what we see. So it would be possible for something similar to happen to Aaravos. Even if he dies, he'll still be present in some other way, perhaps becoming something like a spirit? That would fit in with the only star spell we know of that's capable of bringing a spirit and a body together.
Then comes the passage describing Nova's blade:
"White is the heart of the star that pierced it, draconic ivory inflicted the bite of death. Now known as the Nova Blade."
In my eyes, Nova's blade is like Excalibur, an unbreakable blade capable of cutting through any material. Its sheath is even said to protect it from injury (although I doubt Nova's blade has a sheath). This is interesting, because in the legends, Excalibur is best known as a symbol of Arthur's legitimacy as king. And I think something similar will happen in the starscraper for Callum, who will be able to receive the blade in two possible ways: either the blade comes to his hand at a crucial moment, or he'll have to remove it from its base. But only if he's worthy because I think it's the weapon that will choose its owner, not the other way around. The fact that Callum has a parallel with Harrow, given that they both chose the blindfold, not to mention the crown. This only solidifies my thought that he'll be legitimate to the Nova blade but also to the Corona of Heavens.
However, there's something else that puzzles me about Nova's blade. If this blade is so dangerous, why is it kept in a tower protected by celestial elves? Wouldn't it make more sense to destroy the blade if it's a threat to them? One of the only descriptions we have of the startouch elves is that Aaravos sees them as arrogant, and according to Rayla, they're the first elves. They didn't listen to humanity's pleas and provoked cataclysms when humanity used primal magic in the short stories.
Perhaps it's precisely because of their arrogance, that they tell themselves that as long as this dangerous weapon is away from them, they'll be safe. Or maybe they just think they're powerful enough to overcome this blade. Which begs the question: who forged the Nova Blade? Was it mankind itself who decided to take revenge on the startouch elves? Or was it a startouch elf himself who forged it ? And if the second option is true, I think it would be pretty interesting.
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lupitovi · 2 years ago
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Ernest Pignon-Ernest 
Quel crédit accorder à un artiste (un écrivain aussi bien) qui ne toucherait à aucun moment de son art au cœur même de l'humain ? Qui ne serait cet archer qui annonce à sa façon, en poète qu'il est : « Et d'un oeil avisé nous mirons droit dans la rime.» Bonheur de l'anagramme : rime, mire (rima). Le cœur de l'humain ? Métaphore du romantisme à travers les siècles, pour reprendre le titre d'un livre de Philippe Muray qui désigne en vérité, comme nous le signifie un poème du XVIII siècle, le sexe, plus précisément le sexe de la femme. Le tireur à l'arc, chasseur de fauves : « Et nous mettons droit les yeux dans la fente/Et nous ne tirons jamais de coups décochés en vain. S'il est un artiste, poète et chasseur qui sait mettre droit les yeux dans la fente du réel, de tout le réel, c'est-à-dire dans le lieu où le réel s'ouvre pour délivrer son sens; s'il est un dessinateur qui ne tire jamais un trait décoché en vain, c'est bien Ernest Pignon-Ernest. Archée : principe de vie, feu central de la terre. Viser le feu de la femme, c’est viser dans le même temps et plus fondamentalement le feu de la terre, le principe même de la vie. Titre du tableau de Courbet : L'Origine du monde. Le Vésuve sait faire jaillir sa rougeoyante semence sur Naples et la côte amalfitaine. Zelda, épouse de Francis Scott Fitzgerald, dans une rue de Paris, brise la vitre d'une borne d'appel aux pompiers: « Vite, vite, venez Vite, j’ai le feu au cul ! » Naples n'est pas choisi au hasard par Ernest Pignon-Ernest. Présence de Virgile, bien sûr, près de la tombe duquel, en manière d'hommage, il colle son dessin. C'est aussi la ville où Vivant Denon situe sa Belle Napolitaine vue de dos. Vue de dos mais, robe relevée, exhibant son magnifique cul, et la tête tournée, regard aguicheur, vers les mâles suiveurs, vers nous aujourd'hui, les voyeurs du dessin, vers ceux de demain, pour s'assurer auprès de nous, auprès d'eux, d'un effet maximum. Qui m'aime me suive ! Qui me suit me baise ! Force du dessin d'Ernest : il indique que le siècle libertin de Vivant Denon est loin, que le XIX° est passé par là. La femme, de face, exhibe son sexe mais détourne la tête, se cache les yeux. La culpabilité a fait son ouvrage, du coup, son sexe est d'autant plus en feu. Double effet d'obscénité, laquelle, selon Bataille, rend la beauté du sexe encore plus fascinante : la Napolitaine n'est pas nue et elle est velue. Pas nue. Bataille encore: « Je pense comme une fille enlève sa robe. » Ernest dessine comme une fille soulève sa robe. Le dévoilement est autrement plus érotique, plus scandaleux, que le déjà dévoilé. Velue. Présence taboue de l'animalité chez la femme. Breton n'est pas Bataille, on le savait. « C'est une honte, déclarait l'auteur de L'Amour fou (retour à grands pas du XIX siècle dans la poésie du XX), qu'il y ait encore des sexes non rasés. » Merci à Virgile, merci à Pignon-Ernest, d'avoir, chacun en leur temps, fouillé, tisonné les cendres de la honte pour ranimer les laves ardentes du sexe et de l'amour.
— Jacques Henric - Femme avec le feu entre les jambes
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rosesinvalley · 3 months ago
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Ciseaux Fanzine
Des fanzines queer mais pas que…
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Pourquoi pas interviewer des acteurs du DIY ?
J’ai rencontré Ophélie au Salon « DIE or DIY » en décembre 2021, une autre fanzineuse posée à coté de mon stand. Nous avons donc pris le temps de discuter, échanger nos fanzines et ça a accroché.
Le caractère éclectique et du genre LGBT / Queer m’a interpellé ainsi que le style punkzine à l’ancienne. Elle a donc susciter ma curiosité sur son travail de longue haleine et je lui ai proposé une interview. 
Elle m’a aussi appris le mot « DYKE »  qui n’est pas dans le contexte une lame de roche magmatique à vous de chercher.
Elle a posé avec un tee shirt RIV qui lui va à ravir dans la thématique Cult of ride. Merci !!!
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Peux-tu présenter « Les Ciseaux Fanzine » ?
« Les Ciseaux Fanzine », c’est un ensemble de fanzines autour des thématiques féministes et queer et de façon plus générale, sur la culture, le cinéma, la littérature, la musique avec parfois un humour décalé.
J’utilise le terme « queer », signifiant à l’origine « bizarre », « inadapté », pour désigner une identité, une culture et une communauté aussi qui remet en question les genres et une société dans laquelle le patriarcat est le modèle dominant. Pour moi, c’est un terme avec un sens politique qui sous-entend un certain engagement. Se revendiquer « queer » revient à politiser sa sexualité en remettant en question la société dans laquelle cette dernière doit/essaie de s’épanouir. Être « queer », c’est remettre en question les injonctions genrées de notre société. 
J’ai choisi le format du fanzine à l’ère du numérique car j’aime énormément l’objet livre et la liberté qu’offre ce moyen d’autoédition (mise en page, distribution, thèmes, écriture etc.) à travers le DIY et j’adore aussi l’esthétique « punk ».
Quand et pourquoi avoir commencé à écrire ?
Vers l’âge de 10-11 ans j’ai commencé à écrire mes premiers textes et des sortes de fanzines. Je créais mes propres magazines de A à Z. J’avais envie de partager des articles, des illustrations, des jeux, et surtout un objet « livre ». J’étais fascinée par cet objet et par l’univers de l’édition. J’aimais l’idée d’être libre, d’illustrer mes propres histoires et de les partager. Je me réfugiais aussi dans l’écriture pour réfléchir aux premières attirances, à une identité en construction. La fiction permettait davantage de libertés, on ose davantage écrire ce que l’on a peur de dire. Ainsi, mon premier « roman » racontait une histoire d’amour entre deux ados. C’était une sorte de refuge.
Tes ources d’inspiration ? Pour qui ?
J’ai toujours été inspirée par la culture féministe et lesbienne. J’avais lu Mémoires d’une jeune fille rangée de Simone de Beauvoir en 3ème. C’était un peu complexe mais je l’avais dévoré avec passion. Dans la bibliothèque familiale, vers l’âge de 16 ans je suis tombée sur Claudine à l’école de Colette et ce fut une révélation. J’ai ensuite imprimé les poèmes de Sappho traduits par Renée Vivien puis les poèmes d’amour lesbien de Renée Vivien elle-même. J’ai ensuite découvert, via internet, d’autres artistes, auteures, réalisatrices lesbiennes et féministes. Et j’ai eu envie d’écrire pour partager toutes ces découvertes car souvent c’étaient des femmes peu connues du grand public. J’avais envie de partager ces références dans les cultures féministe et lesbienne. Ado, j’aurais aimé tomber sur un fanzine me présentant toutes ces icônes inspirantes. C’est vrai qu’à présent il y a les séries et les influenceuses des réseaux sociaux…
Le public visé est principalement les femmes, les personnes queer mais en réalité, il est important que chacun·e se sente concerné·e et curieux·se de toute cette culture pour déconstruire les préjugés et vivre dans une société plus inclusive et donc égalitaire. On revient ici à l’idée d’engagement liée au terme « queer ».
Tu as de multiples facettes parfois satirique puis poétique dans ton écriture ?
Documentaires, poétiques et parfois satiriques, il y a un peu de tout dans mes fanzines. La tonalité peut varier parfois d’une page à l’autre. J’ai une petite préférence pour la poésie pour la beauté du mot et des images.
Concernant l’aspect satirique, l’idée est de faire bouger les lignes, d’heurter le lecteur ou la lectrice pour le/la faire sortir de sa zone de confort et réfléchir…
Le Statut LGBT revendiqué ? Vulve féministe ? Sororité ? Explique nous?
Oui, je revendique le statut d’artiste LGBT+, queer même, parfois lesbien-queer. C’est vrai qu’il y a beaucoup de termes mais les sexualités et cultures liées à ces identités sont elles-mêmes extrêmement variées. Je ne me reconnais pas dans la culture « mainstream » très hétéronormée avec un humour qui repose très souvent sur des stéréotypes sexistes ou de genres qui, moi, ne me font pas vraiment rire, sur des rapports de domination homme/femme dans lesquels je ne me reconnais pas, et avec lesquels je suis en désaccord. Et comme je le disais plus haut, je me définis également comme une artiste queer dans le sens où je souhaite également lutter pour déconstruire les clichés de genre et faire exister, rayonner, grâce à mes mots, mes collages, mes dessins les cultures LGBT+ trop souvent écartées.
Plus que « vulve féministe », je n’avais encore jamais entendu cette expression, je dirai « clitoris féministe » car cet organe a trop longtemps été mis à part, oublié volontairement. Actuellement on en entend beaucoup parler, il était temps !
Et oui pour la sororité. C’est un mot extrêmement important dont encore certaines personnes méconnaissent encore l’existence. Il existe une fraternité dans notre société que l’on trouve presque naturelle, inconsciemment. Une union masculine est quelque chose de communément admis que l’on n’interroge jamais (on le voit bien au travail ou dans les émissions de télé-réalité ou de divertissement qui reflètent merveilleusement bien notre société). Tandis que la moindre union de femmes est immédiatement vue comme une dangereuse coalition à détruire le plus rapidement possible… car ce serait le signe d’un « féminisme » contre les hommes… Il y a un vrai problème sociétal à ce niveau-là. Une peur et un rejet des unions de femmes. Insister sur la sororité est pour moi un chemin vers l’égalité de tous, hommes, femmes, personnes non-binaires. Dans un idéal d’adelphité, terme sans dimension genrée.
La Place des femmes dans la société actuelle ? les femmes sont-elles biens dans leurs corps ?
Non, je ne pense pas que la plupart des femmes soient si bien dans leurs corps. C’est d’ailleurs encore une chose difficilement acceptée car cela passe pour un discours « victimisant ». Mais c’est un fait : le corps des femmes est encore trop souvent instrumentalisé, commenté et sexualisé dans tous les domaines. Dans le monde du ride, par exemple, on voit encore trop de meufs hyper sexualisées vs des mecs en t-shirts et pantalons larges… A quel moment on fait du skate ou du bmx en string et soutif ?!
Tu as fait un fanzine spécial Roller Derby, rider pour toi cela épanoui la femme ? Que penses-tu de notre  fanzine Cult of ride justement ?
Vous la retrouverez dans les salons DIY et les fanzinothèques lyonnaises comme Café Rosa ou La luttine ainsi que sur Etsy.
Et son univers sur instagram.
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booksfromtheunderground · 1 year ago
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Écrire comme Nathalie Sarraute
Après avoir suivi la routine d'écriture très casanière de Susan Sontag, il était temps d'écrire dans un hors de soi, de rendre son bureau d'écrivain toujours plus nomade. C'est pourquoi j'ai choisi, pendant une journée, de m'essayer à la routine d'écriture de Nathalie Sarraute.
Selon la BNF,
C’est sans doute au cours de la deuxième guerre mondiale – parce qu’à l’époque il s’agissait des rares lieux chauffés en permanence – que Sarraute conçut le rituel d’écriture qu’elle suivit presque jusqu’à sa mort, à 99 ans. Tous les matins, même le dimanche, elle se rendait à un café, « Le Marceau », avenue Marceau, à cinq minutes à pied de chez elle. Elle s’asseyait toujours à la même table et se faisait servir une tasse de café et un pot d’eau chaude. Elle se munissait de feuilles volantes, de ses cahiers de brouillon et de deux stylos feutres, au cas où l’un d’eux viendrait à lui faire défaut. Le café était tenu par des Libanais et les conversations en arabe, qu’elle ne comprenait pas, lui permettaient paradoxalement de se concentrer. Dans ce brouhaha ambiant, elle pouvait sans déranger murmurer ce qu’elle était en train d’écrire.
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Pour commencer à écrire, je me suis donc rendue dans la matinée dans un café non loin de chez moi, je me suis assise devant une fenêtre et j'ai pris un thé (évidemment). J'avais plusieurs objectifs d'écriture ce matin-là : écrire un peu dans mon journal, faire de l'écriture automatique puis me concentrer sur un appel à textes en anglais. Le tout sur papier, puisque Nathalie Sarraute écrivait sur feuilles.
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J'ai passé une dizaine de minutes sur mon journal, comme un échauffement. Puis, j'ai utilisé une autre de mes méthodes "d'inspiration" pour lancer une session d'écriture automatique : j'ai tiré au hasard une carte dans mon jeu de tarot (j'utilise Le Tarot surréaliste) et noté sa signification. Je suis tombée ce jour-là sur le 10 de bâtons, la suite des bâtons représentant la folie et le 10, selon Massimiliano Filadoro, le Blanc-Seing. J'ai pris quelques notes sur ce que ls significations données m'inspiraient, puis j'ai amorcé un récit.
Finalement, cette histoire m'a semblée parfaite pour intégrer mon recueil de nouvelles en cours d'écriture. J'en ai rédigé une page, puis j'ai échaffaudé un plan narratif assez vague pour me permettre une certaine liberté dans la rédaction. En tout, j'ai passé une heure sur ce début de nouvelle.
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J'ai terminé cette matinée d'écriture en me concentrant sur un appel à textes, celui du tout nouveau magazine littéraire & artistique Nowhere Girl Collective, fondé par Dakota Warren. Le thème de l'appel à textes de novembre est ouroboros, un symbole cyclique qui renvoie à l'auto-manducation, à l'autodestruction et au cycle de la vie. À partir de ce sujet, j'ai rédigé le premier jet d'un poème :
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Ayant rempli tous mes objectifs d'écriture pour la journée, je me suis alors rendue au cinéma pour voir Le Règne animal, réalisé par Thomas Cailley. La question du devenir-animal y rejoint celle du devenir soi et du coming of age, mêlant ainsi réflexion sur l'adolescence et, plus généralement, sur la nature humaine. J'ai beaucoup aimé ce film, très bien réalisé et qui aborde avec justesse la notion de deuil.
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Alors, plutôt Susan Sontag ou Nathalie Sarraute ?
Pour ma part, la routine de Sarraute m'a complétement séduite, et m'a qui plus est permise de trouver un café près de chez moi, parfait pour aller écrire dans un équilibré mélange de bruits ambiants et de silence, de mouvement et de tranquillité. Mes productions m'ont beaucoup plus plues que celles écrites la semaine dernière, dont je me suis très rapidement détachée ; j'ai amorcé une nouvelle qui me plaît bien plus que la précédente et je suis pour l'instant relativement satisfaite du poème écrit pour l'appel à textes.
Sur ce, l'on se retrouvera dans un prochain article.
Littérairement vôtre,
Ève
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kabbal · 7 months ago
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Fins cuers doulz, parce que le titre m'intrigue et que je n'ai pas la moindre idée de ce que ça veut dire?
C'est un extrait d'une chanson médiévale, plus précisément un des motets de Guillaume de Machaut. L'extrait complet, en ancien français, va comme ça:
Fins cuers doulz, on me deffent De par vous que plus en voie Vostre dous viaire gent Qui d'amer m'a mis en voie; Mais vraiement, je ne sçay Comment je m'en atendray Que briefment morir ne doie
Qui se traduit plus ou moins par:
Fin coeur doux, on m'empêche De voir une nouvelle fois Votre doux visage Qui d'aimer m'a mis en voie; Mais vraiment, je ne sais Comment j'attendrai Que rapidement je doive mourir
Et le pourquoi du comment, le voici : ce wip est ma call of duty medieval AU, et au départ ce poème devait débuter la fic comme je le fais souvent, et donc j'avais repris cette ligne dans le titre. Mais entre temps le projet a beaucoup changé et j'ai choisi une autre chanson médiévale qui est devenue le titre de la fic : the Owl and the Nightingale.
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leblogdemarinaetjeanmarie · 11 months ago
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MARDI 12 DECEMBRE 2023 (Billet 2 / 3)
Après le « Chapeau de Napoléon », un poème de Rimbaud bat des records en salle des ventes !
(La photo que nous avons choisie a été réactualisée avec « l’Intelligence Artificielle »…)
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Adjugé deux fois sa valeur estimée, le manuscrit original du poème « l'��ternité » du poète natif de Charleville-Mézières, Arthur Rimbaud, s'est vendu 540.000 euros ce vendredi 8 décembre, lors d'une vente aux enchères à Paris. 
Écrit en 1872, il a été publié l'année suivante dans le recueil « Une saison en enfer ». Le nom de l'acheteur n'est pas connu.
L'original du texte était considéré comme la pièce maîtresse de la vente du fonds d'un collectionneur anonyme, organisée par la société Piasa et en ligne. Il était estimé au départ entre 200.000 et 300.000 euros. Au total, 202 lots dont des lettres et poèmes manuscrits de Charles Baudelaire, Paul Verlaine et Victor Hugo ont aussi été mis en vente.
(Source : « francebleu.fr »)
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Nous aurions voulu vous mettre ici le texte de « L’Éternité »… En toute humilité, il n’est peut-être pas très compréhensible pour un certain nombre d’entre nous. Dont nous…
Mais comme il est question de poésie et que dans le comité de rédaction du Blog il y a un amateur du genre, vous trouverez ci-dessous copie d’un poème de Charles Baudelaire, plus abordable… histoire de ne frustrer personne.
Comme pour tout poème, pour en apprécier les vers, il est fortement conseillé de ne pas les lire dans sa tête mais à haute voix, lentement, et de respecter intelligemment la ponctuation. Essayez, vous verrez, ça change tout !
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L’Invitation au Voyage
Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes traîtres yeux, Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants, Polis par les ans, Décoreraient notre chambre ; Les plus rares fleurs Mêlant leurs odeurs Aux vagues senteurs de l’ambre, Les riches plafonds, Les miroirs profonds, La splendeur orientale, Tout y parlerait À l’âme en secret Sa douce langue natale.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux Dormir ces vaisseaux Dont l’humeur est vagabonde ; C’est pour assouvir Ton moindre désir Qu’ils viennent du bout du monde. – Les soleils couchants Revêtent les champs, Les canaux, la ville entière, D’hyacinthe et d’or ; Le monde s’endort Dans une chaude lumière.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal (1857)
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lapiequimurmure · 1 year ago
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Pallas et Arachné, Les Métamorphoses, VI, 1-145
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Je suis en train de faire du tri dans mon Google Drive, j’arrive à court d’espace de stockage. En faisant mon nettoyage, j’ai retrouvé ce travail d’analyse pour mon cour de Culture antique en hypokhâgne. On travaillait sur le thème de l’animal, et il fallait mettre en relation une œuvre d’art avec l’une des métamorphoses d’Ovide. J’avais choisi la métamorphose d’Arachné, car j’avais vu le tableau de Gyzis dans l’exposition “Paris-Athènes. Naissance de la Grèce moderne (1675-1919)” au Louvre la même année.
Finalement, je n’ai jamais eu de retour sur mon travail (c’était la fin de l’année), donc je ne sais pas ce que mon texte vaut. Mais je n’avais pas envie de supprimer ce travail. Autant le poser ici, et si cela peut intéresser quelqu’un, tant mieux !
P.S : Je ne l’ai pas relu une nouvelle fois, je le poste tel que je l’ai rendu à ma professeure. J’espère que je ne regretterais pas ce choix en retombant sur ce billet plus tard...
Pallas et Arachné, Les Métamorphoses, VI, 1-145
      Les Métamorphoses, écrites par le poète latin Ovide au Ier siècle, regroupent différents récits poétiques qui relatent les métamorphoses issues des mythologies grecque et romaine en quinze livres. Le sixième livre est, dans sa première partie, marqué par les duels entre les hommes et les dieux. Ces derniers se vengent de l’orgueil des premiers qui ont osé les défier. Par exemple, le satyre Marsyas prétend mieux jouer de la flûte qu’Apollon, alors ils s’affrontent. Apollon le vainc et, pour punir le satyre, il lui arrache la peau. Finalement, Marsyas se métamorphose en fleuve grâce aux pleurs des divinités des bois qui se mélangent à son sang. De la même façon, le livre s’ouvre sur le conflit artistique qui oppose Pallas et Arachné autour du tissage.
     Arachné est une jeune fille méonienne et de naissance modeste qui s’est faite remarquée pour son talent certain pour le tissage. Elle attire tellement l’attention que cela en vient à faire de l’ombre à la déesse Athéna (Minerve chez les Romains), nommée par son épithète Pallas dans le poème. La déesse rend d’abord visite à Arachné sous les traits d’une vieille femme pour lui faire comprendre qu’elle ne doit pas se montrer trop orgueilleuse vis-à-vis de Pallas. Arachné n’écoute pas ses conseils. Elle continue de se prétendre plus talentueuse que la déesse et elle avance l’idée d’une compétition. Alors Pallas reprend son apparence et toutes deux tissent une tapisserie pour départager qui des deux est la plus talentueuse. À la fin, Pallas ne trouve rien à redire du travail d’Arachné et, de colère, elle déchire la tapisserie de la jeune fille et la frappe. À cause de l’outrage, Arachné se suicide par pendaison, et prise de pitié, Pallas la métamorphose en araignée tout en maudissant sa descendance d’avoir la même apparence.
     Le poème s’articule autour de trois mouvements. Tout d’abord, il y a la présentation d’Arachné et l’installation de sa rivalité avec Pallas. La déesse est poussée à rencontrer Arachné, car celle-ci « méprise impunément [sa] divinité ». En effet, Arachné ayant beaucoup de succès grâce à ses tissages, elle prétend être l’égale de Pallas dans cet art. Arachné à effectivement beaucoup de succès en Lydie et de nombreuses personnes se déplacent pour admirer son travail, telles que des nymphes. De plus, le poème précise qu’elle ne doit son succès qu’à son talent : ses deux parents sont d’humbles personnes alors elle ne doit pas sa célébrité à son rang ou à sa naissance. Ainsi, le poème insiste sur le talent véritable d’Arachné, et le poème décrit son habileté dans le maniement de la laine et du métier à tisser. De cette façon, tout le monde la reconnaît comme élève de Pallas. Alors la rivalité est posée. En effet, Arachné nie que Pallas puisse être sa maîtresse, et elle nie même avoir appris le tissage de quiconque. Cela pose problème dans la pensée antique où les talents sont accordés aux hommes par les dieux. Un homme, dans la mythologie, ne peut pas être autodidacte. Par exemple, le héros Orphée a reçu ses dons de poète de la part d’Apollon. En affirmant que son talent lui est propre et non du fait de l’intervention d’une divinité, Arachné cause un premier outrage et se montre très orgueilleuse, surtout qu’elle refuse le patronage de Pallas. Lorsque la déesse prend l’apparence d’une vielle femme pour s’approcher d’Arachné, elle lui conseille de demander pardon à la déesse et de ne plus affirmer qu’elle égale son talent. La figure de la vielle femme donne à sa parole l’expérience et donc la sagesse de l’âge, plus susceptible d’être écoutée. Pour autant, Arachné fait fi de son discours. La jeune fille est en colère, ce qui trahit une nouvelle fois son orgueil : « Je suis assez sage pour me conseiller moi-même. » Arachné ose même insulter Pallas en insinuant sa lâcheté du fait que la déesse ne se présente pas à elle pour l’affronter. C’est alors que Pallas reprend sa forme et que le duel de tissage commence.
     Ensuite, l’affrontement entre Pallas et Arachné prend la forme d’un concours. Les deux participantes tissent chacune une tapisserie et celle ayant exécuté le plus beau travail sera vainqueur. De nouveau, elles s’opposent dans le sujet que représente leur tapisserie. Pallas illustre le mythe de la dénomination d’Athènes qui l’oppose à Neptune (Poséidon). Jupiter est au centre, et autour de lui s’articulent douze dieux avec elle et Neptune aux deux extrémités : Pallas en armure et faisant apparaître un olivier et Neptune faisant jaillir l’eau de la mer avec son trident. Pallas ajoute à la fin quatre scènes montrant des mortels être puni par les dieux à cause de leur orgueil, pour bien faire comprendre à la jeune fille ce qui l’attend. En revanche, Arachné illustre les métamorphoses des dieux qui séduisent et abusent de mortelles. En particulier, le rapt d’Europe et d'autres métamorphoses de Jupiter sont sur sa tapisserie, de même pour Neptune, Phébus et Saturne. Sa tapisserie montre les mortelles comme des victimes, elles ont peur et sont trompées par des dieux menaçants. Elle montre avec sa tapisserie ce que les dieux ont de plus perfide, ce qui s’oppose extrêmement au sujet de Pallas qui montre la grandeur des dieux et le châtiment des mortels qui les ont injuriés. Aussi, la tapisserie de Pallas se dessine comme le fronton d’un temple avec une scène principale au centre et des scènes annexes sur le côté qui ont un lien avec la première. L’univers d’Arachné est plus confus et moins organisé, mais montre une volonté de ne pas laisser de vide. De cette façon, les deux esthétiques sont antithétiques et renforcent l’opposition des deux personnages. Une nouvelle fois, le talent d’Arachné est loué, car les figures tissées semblent s’animer : « on croirait voir un vrai taureau, une vraie mer. ». Finalement, la pièce est révélée à Pallas qui ne lui trouve aucun défaut.
     Enfin, découvrant l’œuvre d’Arachné, Pallas est envahi par la colère. Cela pousse la déesse à frapper Arachné avec sa navette et à déchirer la tapisserie de la jeune fille. Arachné est désespérée par cet outrage, ce qui la pousse à se pendre avec un fil. Chose ironique, car elle se tue avec l’instrument de son succès : la laine. Aussi, l’image de la pendaison préfigure sa métamorphose future en araignée, car c’est cet animal qui se suspend avec les fils qu’il utilise pour tisser des toiles. En voyant la jeune fille morte, Pallas est prise de pitié et la ranime. Cependant, la déesse ne peut pas laisser l’orgueil d’Arachné impuni. Elle fait donc le choix de la métamorphoser grâce à un poison de la déesse Hécate. Sa transformation est monstrueuse : elle perd ses cheveux ainsi que son nez et ses oreilles ; son corps rétrécit et ses doigts deviennent les pattes de l’araignée en venant se caler à ses flancs ; tout le reste devient son ventre. La métamorphose d’Arachné intervient dans les derniers vers du poème, ce qui ajoute à la dimension étiologique du mythe qui explique pourquoi Arachné a été changé en araignée. Pourtant, sa métamorphose est très rapide et ne concerne que cinq vers du poème. En réalité, le poème insiste avant tout sur Arachné en tant qu’elle est artiste et sa métamorphose n’est que secondaire dans son histoire.
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     Dans son huile sur bois intitulée L’Araignée (1884), le peintre grec du XIXe siècle Nikolaos Gyzis fait une référence directe à la figure d’Arachné. Le panneau représente une femme assise les jambes croisées en train tisser une toile d’araignée. C’est avant tout ce dernier élément — et le titre de l’œuvre — qui permet de supposer que c’est une interprétation du personnage d’Arachné.
    Arachné est représentée en train de manipuler une toile d’araignée. Elle est déjà métamorphosée, mais pas totalement, car elle a toujours une forme humaine. Son apparence, loin de la métamorphose écrite par Ovide, peut suggérer son aspect d’araignée : ses jambes et ses bras très fins et longs peuvent rappeler les membres de l’animal. De plus, la robe qu’elle porte est du même blanc jaunit que la toile qu’elle tisse, ce qui laisse penser qu’elle est vêtue de ses propres tissages. Le détail le plus étonnant sont les yeux d’Arachné. En effet, elle n’a pas de pupille ou d’iris, ses yeux semblent révulsés. Cela pourrait suggérer son état mortuaire, après s’être pendue. Nikolaos Gyzis représente donc Arachné à différents moments du poème dans une même image. Il y a à la fois le moment du tissage, la mort et la métamorphose de la femme.
    Ensuite, en représentant une figure qui tisse sur son panneau, le peintre procède comme le mythe à insérer une mise en abyme dans le récit. Dans le poème, les tapisseries faites par Pallas et Arachné sont des mythes dans le mythe. En effet, les récits des concurrentes sont aussi des sujets mythologiques et retracent les métamorphoses de mortels et de dieux. Le média de la tapisserie n’est pas non plus un choix anodin, étant donné que le mot « texte » a pour racine étymologique textus, le tissu et de texere, tisser. Arachné est donc aussi une conteuse. Sur la peinture, elle tisse une toile comme un peintre réalise un tableau : il y a une toile dans la « toile » (qui est ici un panneau de bois), un tableau dans le tableau.
    Finalement, le peintre accorde une grande importance à l’indépendance de la figure d’Arachné. Tout d’abord, elle est représentée seule, il n’y a pas Pallas ou d’autres personnages. Arachné se tient droite, et un grand équilibre ressort de sa posture avec un jeu entre les lignes verticales des jambes et du corps avec les horizontales des bras. Cela permet de saisir la fierté du personnage. La position de ses doigts témoigne aussi de son talent, elle est en train de tisser sa toile. La reprise de sa malédiction comme d’un pouvoir vient aussi renforcer la facette forte du personnage qui ose se mesurer à Pallas. Le traitement des couleurs, à la fois sombres du fond et lumineuses de la figure, donne de la mysticité à la scène et au personnage d’Arachné. Cela rend le personnage impressionnant et insaisissable, ce qui peut illustrer l’orgueil d’Arachné.
    Pour conclure, Arachné est une figure de la défiance envers les dieux. Plus que de se revendiquer plus talentueuse que Pallas, elle affirme son talent propre. Elle a aussi l’audace de dénoncer le comportement des dieux alors même qu’elle affronte l’un d’eux. Arachné est donc une jeune femme talentueuse, fière et orgueilleuse. Sa métamorphose en araignée s’accorde avec l’art qu’elle pratique, à savoir le tissage. Elle et sa descendance sont condamnées à tisser toute leur vie sous cette forme : c’est en partie son art qui a causé sa perte et c’est aussi, ironiquement, son châtiment. Arachné n’est pas une figure qui a eu une postérité importante en comparaison à d’autres métamorphoses d’Ovide. Lorsqu’elle est représentée, c’est en tisseuse, et souvent pendant son duel avec Pallas. « Pallas et Arachné » permet de comprendre le rapport entre les humains et les dieux dans Les Métamorphoses. Les hommes ont nécessairement tort de se montrer orgueilleux vis-à-vis des dieux, mais les dieux eux-mêmes donnent des châtiments excessifs du fait de leur propre orgueil. Mais surtout, Arachné est l’image de l’artiste qui s’oppose au pouvoir. Elle refuse de suivre la forme très classique de la tapisserie de Pallas et ne craint pas de montrer les dieux comme ils sont décrits dans les mythes. C’est cette image de femme fière et défiante que Nikolaos Gyzis représente sur son tableau.
Sources : 
https://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/itinera/Enseignement/Glor2330/Ovide_Metamorphoses/Arachne/default.htm
http://polyxenia.eklablog.com/minerve-et-arachne-2-p1704670
http://bcs.fltr.ucl.ac.be/METAM/Met06/M-06-001-145.htm
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prosedumonde · 1 year ago
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Mais laisse-moi rire un instant, il m’en restera bien d’autres pour pleurer. 
John Keats, Poèmes Choisis •La Vigile de la Sainte-Agnès
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cellobis · 2 years ago
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dans le ciel
Cher L.. , j'éprouve le besoin de t'écrire. Tu le sais, j'aime tant écrire, c'est ma thérapie depuis que je suis ado. Des tas de poèmes et puis un livre ou deux parfois. Alors cet après-midi juste au milieu de l'océan si large, celui qui sépare le pays de ta naissance et celui de la mienne, là juste au milieu de ce qui devient maintenant ta vie et de ce qui reste de la mienne, je suis tout proche à tes côtés. Notre destin a inversé les choses : tu as quitté ton Brésil, et tu es maintenant en France chez moi, dans ce pays que tu as choisi pour faire les études qui te permettrons d'atteindre le sommet de tes prétentions avec ton violoncelle, et j'ai quitté ma France pour arriver dans une autre, la Guyane où j'ai choisi de continuer encore de travailler. Je t'abandonne, mais pas longtemps, vas.
Tu en as vu d'autres et tu t'en remettras. Tu es quelqu'un, toi
Comment eus-tu voulu que je ne craque pas devant tes yeux, quand tu m’as raconté toute ton histoire, l’exil, la rue, et tout ça.
Alors comment voulais-tu que je ne t’invite pas chez moi, quand tu es tombé du ciel , mon Prince, à côté de chez moi, comme ça.
Car pour moi ce n’est rien de donner à manger, que je t’ouvre la porte de ta chambre qui n'est que jamais tienne, même si tu y fais déjà venir tes copains. Après tu me raconteras en souriant vos histoires. Et nos sourires se regarderont cachant nos pudeurs dévoilées. 
Reste surtout gamin, ça me rappelle trop que j’ai toujours encore ce côté coquin encore aussi de gamin, insouciant, poète, ado, rêveur.
C’est drôle, tu sais, la poésie avec ses rimes : j’aurai été ton hébergeur, et tu auras été mon professeur.
Grâce à toi, ça y est, je l’ai eu ce concerto mythique d’Elgar. Jamais j’aurais cru arriver à jouer ça avec mes pauvres doigts quand guidés par les tiens. Même si tu te moquais de mes maladresses et mes chagrins. j'ai emmené avec moi la partoche. Je la réviserai te temps à autre pour ne pas oublier. Je chanterai dans ma tête les notes en regardant bouger mes doigts. Et en pensant à toi.
Quand seront finis les échanges de mon frigo ouvert pour ton ventre d’ado d'à peine 55 kilos toujours affamé, et de tes cours donnés à un ancien ado musicien amateur, 
Quand tu seras parti en septembre pour un autre conservatoire
Quand tu partiras vers d’autres terres molles
Quand je ne pourrai comme jamais laisser de côté mes idées folles  
Que deviendront avec le temps qui file nos vies,
la tienne qui s’ouvre, et la mienne qui se ferme,
ainsi va la vie avec les souvenirs qui fout la nostalgie.
Allez, j’arrête mon cinéma
et je te laisse à toi.
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bleucommemonstre · 2 years ago
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Ils cassent le monde
Ils cassent le monde
En petits morceaux
Ils cassent le monde
A coups de marteau
Mais ça m'est égal
Ca m'est bien égal
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
Il suffit que j'aime
Une plume bleue
Un chemin de sable
Un oiseau peureux
Il suffit que j'aime
Un brin d'herbe mince
Une goutte de rosée
Un grillon de bois
Ils peuvent casser le monde
En petits morceaux
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
J'aurais toujours un peu d'air
Un petit filet de vie
Dans l'oeil un peu de lumière
Et le vent dans les orties
Et même, et même
S'ils me mettent en prison
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
Il suffit que j'aime
Cette pierre corrodée
Ces crochets de fer
Où s'attarde un peu de sang
Je l'aime, je l'aime
La planche usée de mon lit
La paillasse et le châlit
La poussière de soleil
J'aime le judas qui s'ouvre
Les hommes qui sont entrés
Qui s'avancent, qui m'emmènent
Retrouver la vie du monde
Et retrouver la couleur
J'aime ces deux longs montants
Ce couteau triangulaire
Ces messieurs vêtus de noir
C'est ma fête et je suis fier
Je l'aime, je l'aime
Ce panier rempli de son
Où je vais poser ma tête
Oh, je l'aime pour de bon
Il suffit que j'aime
Un petit brin d'herbe bleue
Une goutte de rosée
Un amour d'oiseau peureux
Ils cassent le monde
Avec leurs marteaux pesants
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez, mon cœur
Boris VIAN, Poésies
Poème lu il y a déjà quelques années dans mon recueil de poèmes préféré “poèmes à dire” choisis par Daniel Gelin qui m’a beaucoup marqué par la coexistence de la conscience de la mort et de l’amour de la vie. Un équilibre difficile à trouver selon moi si on ne fait pas attention aux petites choses autour de nous qui peuvent rendre spéciale notre réalité.
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melodieducoeur · 1 year ago
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Pourquoi stop ? Par peur de me mettre à fabriquer des sentiments, c’est si facile. Tu sors une idée de cette étagère, un sentiment de l’autre, tu les attaches à l’aide de paroles, ces chiennes noires, et il en résulte que je t’aime. Total partiel : je te désire. Total général : je t’aime. C’est ainsi que vivent plusieurs de mes amis, sans compter un oncle et deux cousins, persuadés qu’ils-aiment-leurs-femmes. De la parole aux actes, et en avant ; généralement, sans verba il n’y a pas de res. Ce que beaucoup de gens appellent aimer consiste à choisir une femme et à l’épouser. Ils la choisissent, je te jure, je l’ai vu. Comme si l’on pouvait choisir dans l’amour, comme si ce n’était pas un éclair qui te fend en deux et te laisse pétrifié sur place. Tu diras qu’ils la choisissent parce qu’ils l’aiment, moi je crois que c’est versa vice. On ne choisit pas Béatrice, on ne choisit pas Juliette. Tu ne choisis pas la pluie qui te trempera jusqu’aux os à la sortie d’un concert. Mais je suis seul dans ma chambre, je tombe dans des artifices de scribe, les chiennes noires se vengent comme elles peuvent, elles me mordillent dessous la table. On dit dessous ou sous ? Mais de toute façon elles mordent. Pourquoi, por qué, why, warum, perché, cette horreur des chiennes noires ? Regarde-les, là, dans ce poème de Nashe, transformées en abeilles. Et là, dans ce vers d’Octavio Paz, cuisses de soleil, enceintes de l’été. Mais un même corps de femme est Marie et la Brinvilliers, les yeux embués d’émotion devant un beau coucher de soleil se régalent aussi des convulsions d’un pendu. J’ai peur de ce proxénétisme d’encre et de mots, mer de langues léchant le cul du monde. Il y a sous la langue du miel et du lait… Oui, mais il est dit que les mouches font puer le parfum..
Julio Cortazar, Marelle (1963), 1966
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willoetrea · 2 years ago
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l'enfer c'est les autres ma foi
12.03.23, 02:21 - now playing : trop nul icare://
quand j’étais en dernière année de l’Ecole de Culture Générale, j’avais le prof de français le plus débordé que je n’avais jamais vu. c'est-à-dire, il lui est arrivé une fois de venir en classe avec deux chemises (portées donc) et il se trompait tout le temps dans le rendu de nos corrigés avec ceux d’un autre cours. je le voyais comme un passionné, s’emballant souvent dans les explications et les analyses qu’il essayait de nous transmettre. je me suis souvent demandée s’il n’était pas peut-être un peu frustré, de devoir enseigner le français à un niveau aussi intermédiaire que le nôtre. il nous demandait toujours de participer aux cours, parce qu’il voulait pouvoir construire des échanges fructueux avec ses élèves, mais ça se terminait souvent en grands monologues, avec un silence lourd dans la salle. 
il s’avère que je faisais beaucoup d’absentéisme à l’école. cette année-là, je me rappelle avoir accumulé plus de 330 heures de non-présence. toutefois, son cours était celui auquel j’allais le plus. je n’y allais pas forcément parce c’était intéressant, je m’ennuyais beaucoup, mais j’aimais bien écouter ce prof, comme une radio dans l’arrière-fond, pendant que je dessinais dans mon agenda, que j’essayais d’écrire des poèmes ou encore que je geekais sur mon bigo. de temps en temps, je l'interrompais quand il amenait des opinions tirées par quatre épingles. cela me permettait d’entrer en débat avec lui et de questionner ses propos, qu’il aimait soutenir d’une ardeur un peu trop personnelle à mon goût. parfois, je le poussais tellement à bout, qu’il finissait par me renvoyer du cours (oups). 
vu que c’était l’année du certificat de l’ECG, on étudiait le commentaire de texte. on devait être capable d’expliquer un passage choisi d’un livre qu’on aurait travaillé durant l’année. c’est comme ça qu'on s’est retrouvés à étudier Huis Clos. un jour, il s’exclama qu’on allait enfin pouvoir discuter de cette fameuse phrase : “l’enfer c’est les autres”. il était tellement excité, insistant grandement à ce que l’on donne notre avis sur la question. ensuite, il entama une longue tirade, comme à son habitude, afin de définir sa vision du vrai et du juste. ce jour-là, j’étais de mauvaise. c’était trop simple de lui rentrer dedans.
monsieur prof, avançait que Sartre, avec cette phrase, avait trouvé une ultime vérité : nous étions entièrement définis par la réalité que l’autre avait de notre personne. que nous n’existions que dans l’œil de l’autre et que si ce n’était pas pour eux, nous n’aurions aucune essence. il oublia de préciser que Sartre était athée et que s’il percevait les choses ainsi, c’était bien parce qu’il ne croyait pas en l’existence d’une puissance supérieure. je n’ai pas pu m’empêcher de lui dire qu’il avait 100% tort de dire que ce phénomène était un véritable absolu. certes, je pouvais comprendre son point de vue, mais d’aller jusqu’à dire que notre ultime existence n’est que possible si l’on se retrouve en lien avec l'autre était absolument ridicule. je n’avais pas envie d’entendre que c’était une fatalité. parce que pour moi, les autres ne voyaient pas ma vraie valeur. donc si je devais être déterminée par eux, exister seulement grâce à eux, cela voudrait dire que je n’étais qu’un autre cliché gênant de la gow déprimée, en colère, agressive, désorganisée, intense et sombre. donc non, je n’avais pas envie de croire que ses paroles étaient tellement vraies… j’ai réagi. peut-être que c’est parce que ce qui me gênait chez lui c’est ce qui me piquait le plus chez moi. ce prof me dérangeait. et ce à quoi il me renvoyait, mes failles, mes défauts, c’était l’enfer pour moi.
bien évidemment, il a fini par me renvoyer. et je suis allée dans le bureau de la conseillère sociale. quand je lui ai raconté, elle a rigolé, levé les yeux au ciel et a dit : “c’est si drôle comment vous vous amusez à miroiter une personne à la perfection, au point où vous vous retrouvez à l’explosion et la rupture. peut-être que si vous ne preniez pas les choses aussi personnellement, vous vous rendriez compte que finalement ce que vous disiez était du pareil au même”. je ne savais pas quoi dire. elle s'esclaffa et reprit : “oh et puis c’est tellement ironique. vous êtes dans mon bureau parce que vous vous êtes fait renvoyer, et maintenant vous allez avoir une énième retenue, un mercredi après-midi, alors que vous pourriez passer votre temps à faire autre chose. tout ça parce que vous avez eu envie de questionner l’existentialité aujourd'hui. vous voyez où je veux en venir ?” elle me regarda droit dans les yeux, de ses yeux bleus perçants. c’était comme ça qu’elle communiquait avec moi parfois. à travers le regard. des messages qu’elle me faisait passer, destinés uniquement à élever ma petite conscience d’ado.
 …je peux maintenant admettre que cette posture de bad teen gyal en furie était une perte de temps. d’énergie aussi, oui. l’importance que j’accordais à certains combats me paraît anodine et futile aujourd’hui. pour être honnête, je ne m’en souviens même pas de la moitié. mais de ce jour là, comme d’autres, je m’en rappelle. parce que j’ai réagi. et toujours quand je recroise les ombres de mon passé. ils m’en projettent un film muet de mémoires et je n’en vois que le miroir de mes fautes. merci à ce prof et à cette conseillère, à la lecture et la philosophie, merci à la morale et à l’éthique pour leurs enseignements inhérents. l’enfer c’est les autres ma foi, autant en faire quelque chose.
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cochlearia-tatrae · 2 years ago
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3 and 14 :-)
3. Any poetry on your TBR?
Yes, a bunch in fact:) some I’m particularly excited for: What Sappho Would Have Said: Four Centuries of Love Poems Between Women, ed by Emma Donoghue, The Dead Animal Handbook: Anthology of Contemporary Poetry & Poèmes choisis by Renée Vivien :^)
14. Do you plan to mostly buy or borrow your books? (Or be the unicorn who reads the books they already own?)
Mostly I’m trying to get through the books that I’ve received, ones that I can borrow from my girlfriend and then ones I can borrow from the library at work… in this order. Hopefully only then I’ll be buying some more
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songedunmatindhiver-iii · 1 year ago
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“Kentoc'h mervel eget em zaotra”, en français : “Plutôt la mort que la souillure”.
On attribue souvent cette devise et l'emblème de la Bretagne, l’Hermine, à Anne de Bretagne...
Cette dernière naquit en 1477... Or c’est sous le règne du Duc Jean III le Bon (1286 -1341), que ce symbole et cette devise furent adoptés par le Duché.
Le poème à suivre, de Danielle Mazzier, raconte l’histoire de cette légende…
“ Il y a fort longtemps au lieu-dit Le Tahun,
Tout en bas du hameau, sur le petit chemin,
Une hermine égarée se trouva acculée
Au rivage boueux d’un ruisselet sans gué
Par quelques paysans croyant avoir trouvé
La sale bête qui pillait leurs poulaillers.
Le Duc Jean III était à la chasse en ce jour
Et passa au Tahun avec toute sa cour;
Il vit alors l’hermine et tous ces paysans
Brandissant leurs faux et leurs fourches en
criant :
– Belette de malheur, qui mange nos lapins,
Nos oies et nos poulets ! Tuons ce malandrin !
– Holà, mes braves gens, qu’y-a-t-il donc ici,
Est-ce cet animal qui provoque ces cris ?
– En effet, mon Seigneur, cette belette vient
La nuit au poulailler et ne craint pas nos chiens.
– L’avez-vous déjà vue emporter un lapin,
Un canard, une poule ou tout autre butin ?
– Ma foi, non, mon Seigneur, mais on prend les devants.
– Elle n’a donc rien fait ! Pourquoi ce châtiment ?
Et puis elle n’est pas celle que vous croyez,
Point de belette mais une hermine apeurée,
Au corps vêtu de blanc, la queue parée de noir,
Laissez-la s’en aller et vous pouvez me croire,
Ce n’est pas elle qui cause désagrément;
Allez, mes bonnes gens, retournez à vos champs.
De retour au château le Duc était songeur,
Repensant à ce qu’il avait vu tout à l’heure,
S’exclama tout à coup : l’hermine sait nager !
Pourquoi n’a-t-elle pas tenté de s’échapper ?
Elle avait préféré affronter les manants
Au risque de mourir… curieux comportement !
La seule explication à cet acte insensé :
Préserver de la boue sa robe immaculée.
Elle aimait mieux mourir plutôt que se souiller,
C’était là sa façon de montrer sa fierté.
Par cet événement, l’hermine est devenue
Le symbole Breton – voyez le Gwenn Ha Du –
La devise choisie suite à cette aventure,
Ce fut bien sûr : « Plutôt la mort que la souillure ».
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marinaetmoi · 12 days ago
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Ecoutez la nature.
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Trouvez un endroit dans la nature. Portez un bandeau sur les yeux et restez assis sans être dérangé pendant une heure. Ecoutez.
Pour mener à bien cette performance, j'ai trouvé un coin, au bord d'un lac.
Les yeux voilés par l'obscurité, on se fond dans la mélodie secrète du monde. La nature murmure à ceux qui savent écouter, ou qui prennent le temps de le faire. Le vent devient une voix, douce et enveloppante, qui glisse entre les feuilles, les effleurant comme des secrets échangés entre anciens amis. Le chant des oiseaux, libre et vibrant, s'élève dans l'air, déployant des ailes invisibles autour de nous. Dans cette obscurité choisie, chaque son éclate avec une clarté nouvelle, et l'on se surprend à entendre l'infime frisson des herbes sous la caresse du vent.
Les yeux bandés, le monde se réinvente.
Une heure s'étire dans l'inconnu - et ce, encore plus avec les yeux dans le noir. Le clapotis de l'eau contre les pierres se transforme en un murmure, comme si la rivière récitait des poèmes anciens, inlassablement. On devine la vie tout autour, fourmillant, invisible mais omniprésente. À l’abri de la vue, l’écoute devient un voyage intérieur. Chaque son est une couleur, chaque vibration une lumière subtile qui éclaire nos pensées. Loin du tumulte du quotidien, on redécouvre l'immensité des instants fragiles, ceux que l’on néglige trop souvent. Cette heure passée dans la pénombre devient une communion avec le vivant, une plongée dans l’essence même de la vie.
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