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#Pavillon Bleu
laclefdescoeurs · 9 months
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The "Pavillon Bleu" at St.-Cloud, 1906, Walter Bondy
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chicinsilk · 22 days
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"Ligne Tube"
Pierre Balmain Haute Couture Collection Spring/Summer 1958. Marie-Thérèse presents the actress Olivia de Havilland and Madame Laura DeKay Houghton, the wife of the United States Ambassador to France; "Shanghai", an afternoon dress in silk surah printed in blue tones on a black background, large hat in turquoise blue baku with a grosgrain ribbon in the same tone decorated with a black eagle's knife feather. Pierre Balmain Collection Haute Couture Printemps/Été 1958. Marie-Thérèse présente à l'actrice Olivia de Havilland et à Madame Laura DeKay Houghton l'épouse de l'Ambassadeur des États-Unis en France; "Shanghaï", une robe d'après-midi en surah de soie imprimé dans des tons bleus sur fond noir, grand chapeau en bakou bleu turquoise à ruban en gros-grain de même ton orné d'une plume couteau d'aigle noir. Photo Jean-Philippe Charbonnier. (Paris, Pavillon d'Armenonville 25 février 1958)
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steff-02 · 4 months
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Aujourd’hui c’était la journée des Uber…😂 après toute la route et la circulation d’hier, on c’est dit que ce serait plus simple.
Il est 10h et nous prenons notre premier Uber direction « el parque national Los Tres Ojos », soit le parc national des trois yeux. Ce sont des grottes souterraines, résultants d’une fracture tectonique, et dans lesquelles ce sont formés 3 lacs. Il y en a en fait un quatrième, plus grand que les trois autres mais qui est entièrement visible depuis la surface et qui ne fait donc pas parti des « trois yeux ». Les couleurs de ces lacs sont magnifiques, un bleu étincelant ! Il y a quelques poissons et une tortue qui passent de temps en temps. Apparement également des chauves-souris mais nous n’en avons pas vu. Après avoir fait le tour du parc et avoir descendu et remonté les 346 marches, on commande notre second Uber.
Nous traversons une bonne partie de la ville pour rejoindre le jardin botanique. Avec les embouteillages, il nous aura fallu plus de 45 minutes pour y arriver. On a faim lorsque nous y arrivons, on file direct à la cafétéria. Finalement c’est plutôt un petit kiosque qu’une cafétéria…on prend alors trois petites croquettes de poulet 😂 bon ça fera l’affaire 🤷🏽‍♂️😂. Il y a beaucoup d’école qui sont en train de prendre leur pic-nic sur la place à côté de la cafétéria, mais lorsque nous avançons un peu dans le parc, nous sommes seul au monde. Je me guide avec la carte du parc disponible en ligne mais elle n’est pas tout à fait fidèle à la réalité… lorsque nous trouvons enfin les serres et les pavillons qui nous intéressent il y a toujours quelques choses qui ne vas pas… « il n’y a pas beaucoup de papillons, ça ne vaut pas la peine », « les orchidées sont en fumigation, il n’y a pas de visite ». Dernier espoir, le jardin japonais. On espère vraiment qu’il sera ouvert car il faut marcher un bon bout sous un soleil de plomb pour y arriver 🌞🥵. Lorsque nous y arrivons, la surprise est totale ! Le jardin japonais est vaste, très apaisant et un peu ombragé. Il y a un lac avec des petits ponts rouges. De jolies sculptures en pierre. Dans le lac il y a des tortues 🐢. Après y avoir fait le tour, on rejoint gentiment la sortie. Il est 14h20 et nous appelons notre prochain chauffeur.
Cette fois-ci, nous allons au centre commercial, il n’est pas très loin mais à pied sous cette chaleur et avec toute la circulation, on était pas tant motivé. Le centre commercial est très grand et ressemble à un centre commercial européen, rien d’exotique. Même les enseignes sont pour la plupart celles que nous connaissons tous. On flâne un peu dans les magasins et finalement on ne trouve pas grand chose à acheter. Les prix sont parfois plus cher qu’en Europe, surtout pour les vêtements. On se demande même comment ils font pour ce payer ce genre d’habit. Nous nous arrêtons tout de même dans une bijouterie acheter un joli bracelet pour maman. Ensuite on file au supermarché. Là, nous savons que nous trouverions quelque chose. Du café ! Le même paquet de café est vendu 10US$ dans le quartier colonial contre 250 pesos dominicain au supermarché (soit environ 3,70CHF) ! A 16h30, nous sortons du centre commercial pour rentrer à l’appartement.
C’est la première fois que c’est aussi compliqué d’avoir un Uber. Je ne sais pas combien m’acceptaient la course puis, juste avant d’arriver, annulaient tout. Est ce qu’il trouvait une meilleure offre ? En plus il ne me restais plus que 20% de batterie sur le téléphone…finalement un chauffeur nous a tant bien que mal reconduit à la maison.
Après un petit téléphone avec Dan avant qu’il n’embarque dans l’avion pour rentrer à Madrid, nous allons prendre notre dernier souper en ville (merci Uber encore une fois 😂).
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ekman · 2 years
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J’ai regardé de près toutes ces images du passé récent des deux blocs, tels que l’on se plaisait à nommer les États-Unis et l’Union Soviétique. Miracle d’Internet, les documents relatifs à ces empires sont pléthore et consultables à tout moment. Il suffit de prendre le temps et d’observer. Qu’en ressort-il comme aveuglante évidence ? Ces empires n’ont à peu près produit que de la laideur – et c’est bien normal, puisqu’ils s’adressaient à la multitude, que ce soit un plouc vendeur d’assurances, un moujik de kolkhoze, un vacher alcoolique et brutal ou un aparatchik prêt à faire déporter ses parents pour accéder au plaisir de goûter une banane cubaine. Ces deux empires qui avaient en tête l’obsession du productivisme se sont contentés de piller et saccager leur territoir – et celui de leurs affidés – pour produire téléviseurs et missiles, chaussures et pains de viande. Les uns avec le succès que l’on sait – ô vertu du libre échangisme à la Jacquie et Michel –, les autres pour un résultat désastreux et mortifère : qui n’a pas goûté à la joie de regarder ses dents tomber en attendant qu’on veuille bien produire du dentifrice n’a rien compris au marxisme-léninisme. Surtout derrière des barbelés. On se dit que la vision brutale de deux mondes envahis par une mocheté endémique aurait pu avoir secoué la conscience esthétique des peuples d’Europe. Il n’en est rien. Ces Européens, et à leur suite les peuples rescapés du communisme systémique, continuent pour beaucoup à produire du moche à tour de bras. C’est à croire qu’ils n’auront plus jamais l’ambition d’offrir à l’œil du profane l’expression polymorphe du génie humain. On produit ici, avec enthousiasme, ce que l’on sait faire de mieux et à moindre coût, à savoir des bouses. Je ne pense pas à des œuvres en particulier – certainement pas ; j’ai à l’esprit l’idée d’harmonie. Harmonie des paysages façonnés par le génie agricole et forestier, équilibre des villages construits aux meilleurs endroits possibles, l’emplacement de l’évidence étant laissé à la pierre sacrée, au temple, à l’église. Intelligence des villes bâties dans la nécessaire recherche d’une promiscuité vivable, croisement des routes, étapes, escales, refuges... Mais l’harmonie, qu’elle soit graphique, musicale, chromatique, architecturale ou que sais-je encore, a déserté ce monde de marchands. L’horreur sur 360 degrés : de la multitude des temples bureaucratiques en béton maquillés de carrés de céramique décollés – les satrapes socialistes des années 80 baptisèrent cela du nom très Ancien Régime d’Hôtel de Région – à l’insupportable anarchie visuelle des enseignes de ZAC où un Léon de Bruxelles en parpaings fissurés enfrite l’atmosphère d’une Halle aux Vêtements réservée aux RSA et aux loqueteux du tiers-monde agricole. Tout est laid, sale et nauséabond. C’est la règle du marketing libéral : produire de la richesse potemkine en saturant de couleurs vulgaires et de sons agressifs des magasins dégueulant leurs marchandises ignobles à la face de manants infoutus de se les payer. Et regardez-la, cette multitude d’esclaves abrutis rêvant au miracle de la Française des Jeux pour pouvoir se payer une Mégane électrique et un pavillon avec piscine. Regardez comme ils sont laids et mal fagotés, avec leurs sales gueules de frustrés engoncés dans leur doudoune en synthétique ou leur marcel décousu. Puent de la gueule. Sentent l’abandon, le renoncement, le déjà pourri. N’auront pas les couilles d’enfiler un gilet jaune, ou orange, ou bleu pour aller pendre un préfet. Jamais. Essaieront plutôt de se trouver une place dans un mouroir d’État où des négresses incultes et revanchardes leur nettoieront la gueule au gant de crin. Ils n’ont rien appris. Les uns sont passés de Marx au wokisme comme un seul (sous) homme. Les “happy few”, de l’ultra-capitalisme commercial à la finance mondialisée comme autant de Picsou surcocaïnés. Tiens, pour clore provisoirement ce si dense sujet : amusez-vous à comparer l’univers esthétique d’un Oscar Wilde ou d’un Jean Cocteau aux débordements brouillons et tapageurs des tarés bariolés de la ligue LGBTetc. Ce qu’ils ont gagné en prétendus “droits”, nous l’avons directement perdu en intelligence. Le monde d’aujourd’hui est majoritairement celui des minorités en appétit. Mais quelle horreur. J.-M. M.
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tolivealone · 11 months
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[IL SEMBLE QU’UN NAVIRE…]
Il semble qu’un navire autre que tous les autres devra, l’heure venue, se montrer sur la mer. Il n’est pas en acier. Ses pavillons ne sont pas orangés : nul ne sait d’où il vient ni à quelle heure on le verra : mais tout est prêt et il n’est de plus beau salon dressé pour ce fugace événement. L’écume est déployée comme un luxueux tapis tout d’étoiles tissé, et plus loin c’est le bleu, le vert, le mouvement ultra-marin, l’attente générale. Et les rochers, ouverts, lavés, nets, éternels, ont été disposés sur le sable comme un cordon de châteaux, un cordon de tours. Tout est prêt, on a invité le silence, et les hommes eux-mêmes, toujours distraits, espèrent bien ne point perdre cette présence : ils se sont habillés comme pour un dimanche, ils ont fait briller leurs souliers, ils ont passé le peigne en leurs cheveux. Ils ont vieilli, ils ont vieilli, et le bateau n’arrive toujours pas.
(Pablo Neruda)
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notrebellefrance · 2 years
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Le Lac de Villefort
Le Lac de Villefort se situe en Cévennes dans le département de la Lozère.
C'est un vaste plan d'eau de 127ha, du à une retenue artificielle du barrage de Villefort.
Il y a près de cinquante ans, le village de Bayard était englouti par les eaux du barrage de Villefort.
Sa construction a commencé en 1956 et la mise en eau a eu lieu en 1964 immergeant la vallée de Bayard
et obligeant une vingtaine de familles à quitter leurs maisons.
Cette retenue d’eau sert prioritairement à la production d’électricité. Lorsque le niveau du lac est bas,
vous aurez peut-être la chance d’apercevoir quelques vestiges engloutis sous les eaux dont un pont du XIX°
siècle, qui n’a pas été détruit lors de la mise en eau.
De nombreuses activités sont praticables pour découvrir le lac : randonnées, pêche, plage surveillée,
canoë, planche à voile, pédalos, etc.
Depuis l’été 2010, la plage du Lac de Villefort est labellisée Pavillon Bleu, traduisant la bonne qualité des
eaux, des installations et des efforts de la commune en matière de protection et d’éducation à l’environnement.
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zehub · 21 days
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Pavillon bleu : quels sont les nouveaux sites labellisés en 2024 ?
Le 24 mai, le Pavillon bleu a dévoilé son palmarès pour 2024. 505 sites obtiennent cette année ce label de tourisme durable.
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julienbukowski · 5 months
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Évasion Rose-Bleutée: Capsule Lacustre Suisse Immergez-vous dans la sérénité de 'Capsule dans le bleu du lac v2'. Un pavillon en bois flottant sur les eaux calmes du canton de Neuchâtel, baigné dans une lumière rose bleutée à l'heure bleue. 🌅💙 Quel est votre endroit préféré pour vous évader? Partagez en commentaire! ⚡ Explorez une nouvelle perspective avec #JulienBukowskiPhotography. 📸 Capturée avec amour sur mon #NikonLandscapes. 🎒 Aventure soutenue par #ManfrottoAdventures.
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photos-car · 5 months
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ninovuarrier · 7 months
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C'est tout bientôt!
J'y expose des photos, y'aura de la radio en live, de la sousoupe! et des super chorales anar' et tutti quanti!
25 et 26.12 2023 au Pavillon bleu, 6 rue des amis, Genève
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trocbuy · 7 months
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Trocbuy: Volkswagen T-Roc 1.5 TSI EVO 150 Start/Stop DSG7 Style 1.5 TSI EVO 150 Start/Stop DSG7 Style, essence, bleu foncé, 29/11/2022, Projecteurs antibrouillard AV avec éclairage statique d'intersection, Rampes de pavillon anodisées, Projecteurs AV LED et feux d...
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latribune · 8 months
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PLAGE DE REIS MAGOS - CANIÇO - MADÈRE
Localisation:  32.64721, -16.82423
Située à Caniço, la plage de Reis Magos a une eau claire et propre, cette qualité étant prouvée par le Pavillon bleu. Cette petite plage très modeste est surveillée par deux sauveteurs et a un poste de premiers secours.
Cette plage dispose de plusieurs installations comme un stationnement, un espace pour la pratique de sport, des toilettes pour handicapés, un restaurant et un bar.
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AUTRES VIDÉOS DE MADÈRE:
https://www.youtube.com/playlist?list=PLlRroQCNvchtukyPhxHvFWcyoxp_RR9kb
ABONNEZ-VOUS  ► https://www.youtube.com/c/SouthAngelVideo?sub_confirmation=1
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gelendya-oldtimer · 9 months
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1968 Citroën ID 19 B
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Vendu 14 304 € [$]
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1968 Citroën ID 19 B
Carte grise française
Châssis n°3783656
Moteur n° 0328006955
- Coloris d'origine
- Intéressante version B
- Etat de préservation peu courant
- Sans réserve
Apparue en 1967, l'ID 19 B se distinguait de la version précédente par la nouvelle face avant qui intégrait des phares carénés, ainsi que par un nouveau moteur à 5 paliers et le passage au liquide hydraulique vert (LHM), moins corrosif.
L'exemplaire présenté fut immatriculé pour la première fois le 15 mars 1968, et retenait une combinaison de couleurs typique de cette époque : " Bleu Angora " (AC 624), coloris spécifique au millésime 1968, avec pavillon " Blanc Carrare " pour la carrosserie, et intérieur " or ". Elle était, en outre, complétée d'un autoradio Continental Edison.
Avant que son actuel propriétaire n'en fasse l'acquisition aux enchères en 2012, cette ID avait bénéficié d'une remise en état de sa carrosserie et avait reçu une peinture neuve dont témoignent des photos jointes au dossier. Celle-ci a fait l'objet de quelques reprises depuis. La sellerie semble d'origine et est bien préservée. Le compteur affiche aujourd'hui 27 507 km, l'historique des contrôles techniques permet de remonter à 1992, lorsque le compteur affichait 7563 km. L'habitacle est complété de ceintures de sécurité à l'avant et à l'arrière, et un système de warning a été adapté. Le moteur, de type DV, est conforme au modèle, et accouplé à une boîte mécanique, comme il se doit sur l'ID. N'ayant que peu roulé avec la voiture depuis son achat, son propriétaire lui a fait bénéficier de réparations lorsque c'était nécessaire et dont les factures seront fournies. Bien préservée et saine, cette ID a bénéficié d'une peinture ancienne, elle ne manquera pas d'attirer l'attention des connaisseurs. Elle est en outre accompagnée de sa notice d'entretien d'origine.
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entomoblog · 9 months
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L’Art de la Présence de Cézanne
See on Scoop.it - Insect Archive
L’Art – et j’entends par là aussi bien la création artistique que la perception esthétique – ne se réfère jamais au passé. Il est présent. Et il présentifie le monde qu’il annonce. Il le présente, mais il ne re-présente pas.
  Publié le 21 septembre 2023 par Solidarités Émergentes
  "... La force de présence, l’évidence indéfectible de l’être-là avec laquelle nous communiquons à travers un tableau de Cézanne, n’a pas d’équivalent dans l’histoire de la peinture, si ce n’est dans quelques paysages chinois des Song et quelques mosaïques byzantines. Je me suis demandé pourquoi, un jour de 1932, au pavillon Marsan où se trouvaient exposés 50 ans de peinture française, de Cézanne à Matisse, d’où venait ce pouvoir unique, cette existence inépuisable, qui émanait d’une petite toile de Cézanne (des baigneurs peints en 1894) auprès de laquelle tous les autres tableaux, qu’ils fussent de Renoir, de Degas, d’un Fauve ou d’un Cubiste, paraissaient déjà habitués, comme si pesait sur eux une hypothèse domestique ? De ce que, à travers le miroir bleu de Cézanne, où le ciel, les arbres, les corps surgissaient de la même transparence à chaque détour d’une même fugue rythmique, un monde se dévoilait à nous-mêmes en lui dans un perpétuel auprès duquel tous les autres mondes semblaient au passé. La présence éblouissante de Cézanne qui obscurcissait tous les autres, comme la lumière du jour éteint les lampes, nous dérobait ce qui dans les autres tableaux relevait pourtant de la même vision. Ils n’étaient plus que des illustrations de quelques fragments choisis dans une histoire quotidienne où se trouvait être arrêté, mais non plus fondé, ce qui s’écoule. Ce qui soulignait un tel contraste, c’est le fait que cet instant cézannien auquel nous étions suspendus ne saurait prendre rang dans le temps sériel de Cézanne, pas plus que dans le nôtre. Présents à ce monde en train d’exister, pas une seule fois nous ne pensions : c’est un Cézanne alors que chaque détail des autres tableaux rappelait : c’est Degas, Renoir ou Claude Monet, une date et une histoire. Et cependant c’est dans cet instant-là que nous communiquions non pas avec l’homme Cézanne qui peignit sa toile en 1894, ni avec ce spectateur que nous étions en ce matin de 1932 mais avec un Monde où la présence humaine transcende toute histoire exprimable en récit dans le Temps linéaire. Or Cézanne n’atteint à cette présence qu’en renonçant à tout appui dans le passé. Ses premières œuvres montrent en même temps son désir de présenter les êtres ou les choses directement – c’est-à-dire sans le truchement de leur propre image – et son souci de fonder l’espace en dehors de l’expérience historique tel qu’il l’éprouve à travers ce qu’il appellera plus tard : « ces sensations confuses que nous apportons en naissant ». Mais ces sensations ne sont pas des souvenirs. Le présent est si présent que l’instant où Cézanne voit le monde à travers elles est parfois l’instant d’une extase comme celui de ces « bleus, ces bleus là-bas sous les pins ». L’art n’existe que dans l’instant. Et cet instant est lui-même son origine."
  Henri Maldiney
Texte extrait de l’Ouvert n° 15, Revue Henri Maldiney, 2022, pp.35-37
Bernadette Cassel's insight:
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Dieppe : une plage à découvrir en été
Parisiens, si vous êtes trop occupés pour aller en vacances, sachez que vous pouvez tout de même vous évader le temps d’un weekend pour vous prélasser sur la plage de Dieppe. Celle-ci a été récompensée par le label Pavillon Bleu.
Crédit image : Alexandre Sirac via Wikimedia Commons / Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0)
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