#Patrimonialité
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newmic · 2 years ago
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Immeuble de la Société Théosophique de Paris Square Rapp Paris VII
Building of the Theosophical Society of Paris Square Rapp Paris VII
Théosophie : étude comparée des religions
Theosophy: Comparative Study of Religions
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entomoblog · 10 months ago
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28 espèces de Diplopodes et 30 d'Isopodes ont été inventoriées dans le Parc national des Écrins, soit respectivement 9 et 14 % de la faune connue en France métropolitaine
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Les inventaires sur les Isopodes et Diplopodes du Parc national des Écrins (PNE) font l’objet d’une synthèse commentée, portant à la fois sur une analyse bibliographique (missions d’inventaire de 1976 à 1979) et sur des prospections inédites récentes. Cette synthèse porte ainsi sur 1105 données (414 concernant les Isopodes, 691 pour les Diplopodes) couvrant la presque-totalité du territoire du Parc national. Les moyens d’inventaire mis en œuvre témoignent, au travers de la courbe d’accumulation des espèces (SAC), d’une bonne complétude de la connaissance sur les espèces présentes au sein du territoire.
  Synthèse des connaissances sur les Isopodes et Diplopodes terrestres du Parc national des Écrins (SE France) - Publications scientifiques du Muséum national d'Histoire naturelle, Paris
  Franck NOËL, Damien COMBRISSON, Jean-Jacques GEOFFROY & Marie-Geneviève NICOLAS Publié le 06 décembre 2023
  "La richesse spécifique observée est de 58 espèces (28 Diplopodes et 30 Isopodes), représentant respectivement 9 et 14 % de la faune connue en France métropolitaine. L’analyse spatiale de la pression d’observation fait apparaître des lacunes sur les secteurs de moyenne altitude, potentiellement moins intéressants pour le naturaliste (secteurs de vallées, plus anthropisés) mais pouvant receler des espèces de plaine, davantage sensibles aux paramètres liés à l’altitude qui prévalent au cœur du PNE.
  La patrimonialité de chacune des espèces recensées est évaluée, afin d’établir un lien opérationnel entre la connaissance taxonomique et la prise en compte des enjeux de conservation des Diplopodes et Isopodes terrestres. Ainsi, le PNE présente une responsabilité en termes de conservation concernant plusieurs taxons, pour partie liés à l’étage alpin, dont trois Isopodes (Tendosphaera verrucosa Verhoeff, 1930, Porcellio aff. spinipennis Budde-Lund, 1885 et Porcellio provincialis Aubert & Dollfus, 1890) et quatre Diplopodes (Janetschekella valesiaca (Faës, 1902), Leptoiulus helveticus (Verhoeff, 1894), Nanogona uncinata (Ribaut, 1913) et Craspedosoma taurinorum Silvestri, 1898). C’est le cas notamment de Janetschekella valesiaca, espèce alpine stricte et nivale, qui pourrait être menacée par le réchauffement climatique à moyen terme. D’autres espèces telles que Nanogona uncinata (endémique, connue seulement des départements de la Drôme, des Hautes-Alpes et de l’Isère) ou Tendosphaera verrucosa, espèce localisée en France, dont le nombre de stations connues au sein du Parc national est remarquable, présentent également un intérêt local élevé en terme de conservation.
  Les prospections récentes ont également permis de compléter les connaissances biogéographiques pour plusieurs espèces, avec notamment la découverte au sein du Parc national de Porcellio provincialis, espèce endémique connue de très peu de stations en France."
  fr Naturae 2023 (9) - Pages 151-170
  [Image] Le Julidae Cylindroiulus broti (Humbert, 1893) (corps annelé, tête et partie anale de couleur orangée) et l’Isopode Oniscus asellus Linnaeus, 1758 (deux individus adultes) sont fréquemment observés ensemble dans les forêts de moyenne altitude où ils participent à la fragmentation de la matière  organique.
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botaniquejardinpaysage · 3 years ago
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Malgré tout le respect du à ce lieu empreint d’une telle patrimonialité, j’ai quand même l’impression d’une histoire révolue. #potagersuroi #artdelataille #fruitierenespalier #preseanceduvivant #versailles #nature #jardins (à Potager du roi) https://www.instagram.com/p/Ce9b5GXM22Q/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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reseau-actu · 5 years ago
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Edouard Fillias et Bruno Retailleau : « La France doit suivre l’exemple britannique et mettre en place, au sein de ses armées, une unité de lutte contre la propagande digitale »
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Cyber-attaques, vol de données et violation de la vie privée, désinformation numérique et déstabilisation politique par trolls interposés : âgé désormais de près de 40 ans, internet n’a pas tenu la promesse de sa prime jeunesse, celle d’une humanité pacifiée et unifiée. Le cyberespace, c’était la fin des super-puissances, prophétisait-on au seuil du deuxième millénaire. L’illusion aura été de courte durée.
A l’est, au pays des BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi), la Chine tisse sa toile autoritaire. A l’ouest, les Etats-Unis tirent les fils. Comme toujours. Entre 2005 et 2016, Google aura embauché près de 200 membres du gouvernement américain, nous apprend la commission d’enquête sénatoriale sur la souveraineté numérique. Parallèlement, une soixantaine d’employés du géant du web ont, sur la même période, rejoint la Maison Blanche, les agences gouvernementales ou le Congrès. Dans les replis de l’Etat profond américain, les Gafam (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) veillent au grain. Et engrangent massivement les données des Européens, celles de nos entreprises, de nos administrations, de nos concitoyens. Mais sommes-nous réellement condamnés à devenir une colonie numérique américaine, voire chinoise ? Nous devons refuser cette fatalité. Les seuls combats perdus d’avance sont ceux qui ne sont pas livrés. Or, trop souvent en France, l’Etat se trompe de combat sur le numérique. Dernière illustration en date : la loi Avia sur la haine en ligne. Alors même qu’il se propose de les taxer, le gouvernement s’apprête à confier aux Facebook, Twitter et autres Google un nouveau pouvoir de suppression des contenus, autrement dit d’instaurer une censure privatisée. N’y a-t-il pas là, en plus d’une atteinte à nos libertés, un abandon de souveraineté ?
« Les données de nos administrations et de nos entreprises doivent pouvoir être stockées en lieu sûr, hors de portée des serveurs étrangers, dans un cloud public 100% français et européen »
Cessons de tendre aux Gafam le bâton pour nous faire battre et armons-nous vraiment. Saisissons l’épée et le bouclier. Le bouclier d’abord, parce que nos données doivent être protégées. A commencer par les plus sensibles : celles de l’Etat, de nos administrations, de nos entreprises également. Elles doivent pouvoir être stockées en lieu sûr, hors de portée des serveurs étrangers, dans un cloud public 100% français et européen. C’est le seul moyen de faire échec au Cloud Act, cette loi extraterritoriale des Etats-Unis qui permet à la justice américaine d’exiger nos données à tout instant, même lorsqu’elles sont hébergées sur le sol européen.
Mais nous devons aussi protéger nos données individuelles. Tous les jours, les internautes fournissent gratuitement aux géants du numérique des données que ces derniers monnaient à prix d’or, et sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle. Autrement dit, le scandale est double : économique et démocratique. L’internaute doit pouvoir refuser ou accepter de transmettre ses données personnelles. S’il l’accepte, il doit être rémunéré par les plateformes concernées. La France doit être le premier pays à mettre en place la patrimonialité des données, comme le propose le think tank Génération Libre.
«Pourquoi ne pas cr��er une agence de contrôle de l’IA, afin de mesurer la qualité et la transparence des algorithmes, et qui aurait vocation à devenir européenne?»
Par ailleurs, si la puissance publique doit protéger la liberté et la propriété des internautes, il lui revient également de garantir la qualité des intelligences artificielles qu’ils utilisent. Nous le savons tous, pour en faire régulièrement l’expérience sur les plateformes : trop souvent, ces IA ne travaillent pas d’abord dans l’intérêt de leurs utilisateurs mais pour optimiser les profits et « fidéliser » le client. Certes, il est difficile de contrôler un code source, trop complexe et de surcroît évolutif. Cependant, il est tout à fait faisable de vérifier que les intelligences artificielles délivrent un conseil, des recommandations et des produits conformes à leur promesse commerciale. Pourquoi ne pas créer une agence de contrôle de l’IA, afin de mesurer la qualité et la transparence des algorithmes, et qui aurait vocation à devenir européenne ? Mais notre pays ne peut se positionner comme un acteur incontournable sur l’échiquier numérique s’il se contente d’une stratégie exclusivement défensive. Soyons offensifs ! Soyons-le face aux Gafam naturellement. Ne nous contentons pas d’alerter sur les risques de la Libra, la monnaie numérique que veut créer Facebook : posons le principe de son interdiction et réfléchissons à la création d’une cryptomonnaie publique, comme le propose la commission d’enquête du Sénat. De même, la taxe française sur les Gafam n’est pas satisfaisante puisqu’elle dépendra des déclarations que feront ces groupes.
Être offensifs, c’est aussi faire échec aux tentatives de manipulation de nos opinions et de déstabilisation de nos institutions menées par des acteurs étrangers qui utilisent opportunément l’arme numérique. De l’affaire Cambridge analytica au jihad 2.0, les faits démontrent la réalité de la menace. Les Britanniques ont pris conscience de cet enjeu touchant à la sécurité collective de nos démocraties. C’est pourquoi ils ont créé une unité au sein de leur armée la 77e brigade, pour gagner cette guerre de l’information. La France doit suivre leur exemple et mettre en place, sous le contrôle de la délégation parlementaire au renseignement, une unité de lutte contre la propagande digitale.
« Concentrons nos investissements sur nos avantages compétitifs ! Grâce à son capital scientifique, mathématique et technique, la France a tous les atouts pour devenir un leader de l’intelligence artificielle et de l’informatique quantique »
Enfin, pour lutter à armes égales dans l’espace numérique, il nous faut également fixer des priorités stratégiques. Pour gagner des positions dominantes, la concentration des forces est toujours préférable à leur dispersion. La French Tech constitue indéniablement un réservoir de talents et d’innovation mais, en l’absence de priorités claires, elle ne saurait constituer une véritable stratégie de puissance pour la France. Concentrons nos investissements sur nos avantages compétitifs ! Ainsi, grâce à son capital scientifique, mathématique et technique, la France a tous les atouts pour devenir un leader de l’IA.
De même, elle doit accentuer ses efforts de recherche et d’innovation sur la prochaine technologie de rupture, l’informatique quantique. Notre pays peut également devenir un fer de lance sur les nouvelles imageries virtuelles, comme le fait déjà Dassault systèmes. Sur tous ces sujets, nous devons développer des alliances avec nos partenaires européens sur le modèle des coopérations renforcées. Ouvrons les yeux : ce que nous vivons aujourd’hui, à travers la montée des tensions entre les nations et la crise de la gouvernance internationale de l’après-guerre, signe le retour de la puissance. Celle-ci n’est plus seulement militaire ou économique ; elle est désormais technologique. Car le cyberespace, c’est à la fois le « soft » et le « hard power ». Véhiculant des représentations, conditionnant parfois – malheureusement – les opinions, le numérique se présente désormais comme la poursuite de la guerre par d’autres moyens, ainsi que le démontrent le développement du hacking ou les stratégies digitales offensives menées par des Etats ou des acteurs proto-étatiques.
Pour nous autres Français, la difficulté tient à ce qu’en France la culture dominante chez les responsables publics ne les porte ni vers le numérique, ni même vers la puissance, tant la souveraineté leur apparaît souvent comme une idée dépassée. Elle ne l’est pas. La souveraineté reste l’horizon indépassable de la politique. Indépassable mais pas immuable. Car ses conditions d’exercice changent. Hier, elles plaçaient l’atome au premier rang des priorités stratégiques. Aujourd’hui, c’est l’algorithme. Mais c’est toujours le même défi qui nous est lancé :voulons-nous encore garder la maîtrise de notre destin commun ? Où préférons-nous, par paresse, par faiblesse, le remettre en d’autres mains ?
Pour ce qui nous concerne, notre choix est fait : c’est celui de la souveraineté pour la France et de la liberté pour les Français.
Edouard Fillias est président de l’agence d’influence et de marketing Jin et fondateur du think tank #Code3. Bruno Retailleau est président du groupe Les Républicains au Sénat et président de Force républicaine.
Convention
Le mouvement Force républicaine organise mercredi soir à Paris sa septième convention thématique, consacrée à la souveraineté numérique. Parmi les intervenants figurent Maxime Sbaihi, directeur général de Génération libre et chroniqueur à l’Opinion, ou Nicolas Mazzucchi, de la Fondation pour la recherche stratégique. Gérard Longuet (LR, Meuse), rapporteur de la commission d’enquête sénatoriale sur la souveraineté numérique, conclura les travaux.
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azveille · 7 years ago
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La place du patient dans le système de santé traverse l'ensemble des états généraux de la bioéthique
La consultation nationale des états généraux de la bioéthique touche à sa fin avec la remise du rapport de synthèse du Comité national d'éthique. Ce dernier avait identifié neuf sujets préalables mais un dixième ressort des débats, celui de la place du patient dans le système de santé qui questionne le consentement éclairé ou la gouvernance.
Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) tire les enseignements de la grande consultation des états généraux de la bioéthique. Cette instance a remis son rapport de synthèse le 5 juin au Gouvernement et à l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst). Ce document marque la fin de la consultation citoyenne, première étape de la révision des lois sur la bioéthique. Cette révision a lieu tous les sept ans et vise à prendre en compte les avancées technologiques. En septembre, le comité d'éthique rendra un avis sur les sujets abordés, avant que le débat ne prenne place dans les deux assemblées parlementaires.
De nombreuses inquiétudes face aux innovations
Neufs sujets constituaient la trame des débats qui ont lieu depuis janvier mais une dixième thématique est ressortie au cours de la consultation. Il s'agit de la place du citoyen dans le système de santé, rapporte Jean-François Delfraissy, le président du CCNE, lors d'une conférence de presse le 5 juin. "Ce sujet est arrivé avec une force inattendue, nous transmettrons ce message pour la future loi", assure-t-il. Ce nouveau sujet transparaît au travers des inquiétudes. Ces dernières concernent à la fois la déshumanisation de la médecine (dans les déserts médicaux comme dans les Ehpad), l'utilisation frauduleuse des données de santé ou encore le non-respect des personnes vulnérables. "Les outils de performance en santé ne doivent pas échapper à la vigilance sur l'éthique de leur usage : ainsi en est-il de la T2A, qui survalorise et monétise les logiques de l'action alors qu'il serait plus humanisant de prioriser les logiques de respect de la personne (réflexion éthique, processus délibératifs, communication avec le malade et ses proches", écrit également le CCNE dans son rapport. Jean-François Delfraissy évoque enfin la place des usagers dans la gouvernance des établissements, alors que se profile une réflexion sur le devenir des CHU.
Les inquiétudes des patients et futurs patients sont inhérentes au déploiement du numérique (robotisation et intelligence artificielle) en santé. Ce sujet était abordé pour la première fois lors des états généraux. Les demandes prioritaires synthétisées par le CCNE sont une formation à l'éthique des fabricants, des utilisateurs et des destinataires, la compréhension des algorithmes ou le maintien d'un lien avec le médecin et d'une décision finale humaine. "Le consentement éclairé cristallise les questions éthiques en raison de la complexité pour le patient des algorithmes ou du questionnement du devenir des données par rapport au secret médical", souligne Claude Kirchner, membre du comité d'éthique.
Un corpus éthique partagé
Malgré des divergences, notamment sur les questions sociétales de la fin de vie ou de l'ouverture de la procréation médicale assistée, Jean-François Delfraissy note l'existence d'un "consensus sur les grandes valeurs éthiques à la française" :
respect de la gratuité du don ;
non patrimonialité et non commercialisation du corps humain ;
respect de la liberté et de l'autonomie ;
accompagnement humain par le médecin ;
respect du droit à la différence et protection des plus vulnérables.
Ces grands principes éthiques ne sont pas pour autant dogmatiques et seront amenés à évoluer. "Sur la non-marchandisation du corps humain, maintenant les enjeux touchent aussi l'ADN, avec le séquençage ou la donnée de santé personnelle. Il faut revisiter les règles", note Jean-François Delfraissy.
Par ailleurs, le rapport de synthèse pointe le manque de moyens donnés aux soins palliatifs et souligne la complexité de certains sujets (génomique, recherche sur l'embryon, neurosciences). Ce dernier point permet au CCNE d'insister sur l'importance de la formation et du partage de la connaissance auprès des usagers. Ce constat en recoupe un autre, celui du questionnement de la confiance : "Nous avons également perçu le début d'une méfiance, soit vis-à-vis des scientifiques, soit vis-à-vis des médecins".
Cette consultation étalée sur plusieurs mois, même si elle ne reflète que l'opinion de ceux qui ont participé — quelques sujets comme la procréation ont été phagocytés par des groupes militants —, servira de base de travail au CCNE pour rédiger son avis sur les thèmes abordés. Cet avis sera le marqueur des positions prises par ce comité consultatif afin d'éclairer le travail parlementaire. "Le CCNE reprend sa liberté de penser", avec la remise du rapport de synthèse, estime son président.
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