#Pas de Diane et Actéon
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Viktoria Trenkina Виктория Тренкина
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Viktoria Trenkina Виктория Тренкина as “Diana”, “Pas de Diane et Actéon” from “La Esmeralda”, libretto by Jules Perrot based on the novel “Notre-Dame de Paris” by Victor Hugo, choreo by Jules Perrot and Marius Petipa, music by Cesare Pugni, stage by Nikita Dolgushin Никита Долгушин, design by Vyacheslav Okunev Вячеслав Окунев, Bolshoi Theatre of Belarus Большой Tеатр Беларуси, Opierny Teatr Opera and Ballet Theatre, Minsk, Republic of Belarus.
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L'Art et la mode, no. 38, vol. 14, 23 septembre 1893, Paris. Diane "Fin de Siècle". Bibliothèque nationale de France
Elle est devenue bien coquette, la chaste Diane, et bien dernier bateau, depuis le temps où, farouchement prude, elle changeait en cerf, et sans lui donner le temps de s’expliquer, le malheureux Actéon dont tout le crime, en somme, était de l’admirer sans en avoir, au préalable, obtenu la per mission…
She has become very coquettish, the chaste Diana, and very last boat, since the time when, fiercely prudish, she changed into a stag, and without giving him time to explain himself, the unfortunate Actaeon whose whole crime, in short, was to admire her without having first obtained permission…
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Mais, sous le crâne ajustement qui, grâce aux couturiers à la mode, réalise un piquant compromis entre le costume masculin et les vêtements féminins, on retrouve aisément, sous la coupe des étoffes, cette pureté de lignes idéales, un peu graciles en leur adorable juvénilité, qui révèlent la sœur d’Apollon.
But, under the adjusted skull which, thanks to fashionable couturiers, achieves a piquant compromise between the masculine costume and feminine clothing, we easily find, under the cut of the fabrics, this purity of ideal lines, a little graceful in their adorable youthfulness, which reveal the sister of Apollo.
—
Et c’est vraiment la déesse encore qui surgit, radieusement belle au milieu des campagnes, par les beaux jours d’été, nimbée d'un chapeau aux ailes déployées, rappelant celui de Mercure, le cou caressé par un léger collier de plumes multicolores, la taille merveilleusement dessinee par un corsage moulé, et les jambes élégantes et sveltes émergeant de la jupe courte, à la façon des Hiohlanders.
And it is truly the goddess again who emerges, radiantly beautiful in the middle of the countryside, on beautiful summer days, surrounded by a hat with outstretched wings, reminiscent of that of Mercury, her neck caressed by a light necklace of multicoloured feathers, her waist marvellously outlined by a fitted bodice, and her elegant and slender legs emerging from the short skirt, in the manner of the Hiohlanders.
—
La voilà, faisant halte dans quelque rustique demeure, et s’approchant du haut foyer ou flambent des sarments pétillants, pour se sécher sans doute, après quelque ondée qui a suspendu sa course vagabonde à travers les bois et les plaines. A quoi songe-t-elle, en ce répit? Durant cette heure morose, si Actéon se présentait à ses yeux, il serait peut-être admis à causer quelques instants avec la jeune déité. Déesse ou femme s’ennuyant sont aussitôt d’humeur plus conciliante, et il s’agit de passer juste à ce moment-là.
There she is, stopping in some rustic dwelling, and approaching the high hearth where sparkling vine shoots are ablaze, to dry herself no doubt, after some shower which has suspended her wandering course through the woods and plains. What is she thinking of, in this respite? During this gloomy hour, if Actaeon were to present himself to her eyes, he would perhaps be admitted to chat for a few moments with the young deity. A goddess or woman who is bored is immediately in a more conciliatory mood, and it is a matter of passing by just at that moment.
—
Maintenant, le jour s'achève. Le soleil abaisse rapidement à l’horizon son disque glorieux, et la fière chasseresse profile dans cette superbe auréole de pourpre sa divine silhouette. Elle feint de vouloir encore diriger son arme sur un gibier quelconque, mais c’est uniquement pour nous donner le change, car à l’horizon, sur l’immense cercle de l’astre, une ombre d’homme se dessine nettement. Et bien qu’on ne puisse deviner s’il approche ou s’il s’éloigne, on comprend que c’est encore et toujours Actéon, toujours fidèle, toujours épris, qui guette la déesse. Mais le temps des colères est passé, et Actéon cette fois ne sera pas puni, au contraire!
Now the day is ending. The sun is rapidly lowering its glorious disk to the horizon, and the proud huntress outlines her divine silhouette in this superb purple halo. She pretends to want to aim her weapon again at some game, but it is only to deceive us, because on the horizon, on the immense circle of the star, a man's shadow is clearly outlined. And although we cannot guess whether he is approaching or moving away, we understand that it is still and always Actaeon, always faithful, always in love, who is watching the goddess. But the time of anger is over, and this time Actaeon will not be punished, on the contrary!
#L'Art et la mode#19th century#1890s#1893#on this day#September 23#periodical#fashion#fashion plate#illustration#bibliothèque nationale de france#narrative#sport#hunting#gun#gigot
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Diane chasseresse
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Actéon ��tait un chasseur né.
Quand il chassait, il ne faisait aucun bruit.
Il se plaisait à visiter les forêts
Les plus profondes aux secrets enfouis.
Il existait un endroit en particulier
Qui fut depuis longtemps interdit.
Et celui qui le visiterait,
Selon les prêtres, deviendrait maudit.
…
Un jour, Actéon remarqua un très beau cerf
Qui s’enfonça dans le bois sacré.
Mais plutôt que de ne rien faire,
Il décida de le pourchasser.
Accompagné de ses chiens préférés,
Il suivit le majestueux animal
Jusqu’à une étrange fontaine éclairée
Où baignaient des femmes peu banales.
…
Le jeune homme resta muet
Devant ce magnifique tableau.
L’une d’elles dont la beauté irradiait
Attira encore plus le regard du héros.
Soudain, une nymphe hurla
En découvrant le trouble-fête !
Lors, elles couvrirent leurs seins de leurs bras
Cachant ainsi leur anatomie parfaite.
…
Mais le jeune homme ne s’en souciait,
Heureux d’avoir découvert le plus grand secret.
Alors, celle qui excitait son désir,
Se leva montrant un visage sans sourire.
D’un geste, Artémis appliqua sa magie
Sur celui qui osa la voir dénudée.
Pris de douleur, son corps se meurtrit
Et Actéon devint un magnifique cervidé.
…
La déesse n’en avait pas fini.
D’un claquement de doigt, elle appela
Les chiens du chasseur et leur ordonna
De traquer leur maitre et ami.
Le cerf bondit à travers les fourrés
Mais toujours la meute le suivait.
Actéon sentit un coup à la cuisse
Provoqué par une flèche d’Artémis.
…
Blessé, il ne put échapper aux chiens
Qui n’eurent aucune pitié.
Diane chasseresse regarda au loin
Le pauvre homme se faire dévorer
Puis elle se retourna en disant :
« Voilà comment meurent les opportuns
Qui osent regarder, sans son consentement,
Une déesse nue prenant son bain. »
Alex@r60 – janvier 2022
Image - Digital art by Karen Koski
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Le cœur en proie : Martin Rueff, La jonction
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Après Comme si quelque (Comp’Act, 2006) et Icare crie dans un ciel de craie (Belin, 2007), Martin Rueff n’avait plus publié de livre de poésie. Il faut par conséquent saluer ce retour, ou ce recours de nouveau au poème avec La jonction (Nous, 2019).
Beaucoup de fronts mobilisent Martin Rueff, à commencer par la revue Po&siede Michel Deguy et de Claude Mouchard, dont il est un des corédacteurs en chef. Aussi, la « jonction » est un titre qui s’applique admirablement à cette œuvre et à l’engagement qui la porte. Jonction entre le temps qui passe et ces eaux dans lesquelles on ne se baigne jamais deux fois. Jonction entre poésie et philosophie (Foucault, Lévi-Strauss…), entre les langues, plus particulièrement française et italienne (Pavese et Calvino, Ginzburg et Agamben…), et la « relation critique » (Rousseau, Starobinski…), qui replace l’essai au centre de nos préoccupations…
À l’image du bleu ou des bleus, ceux qui créent des hématomes et qui impriment à La Jonction sa couleur, Martin Rueff a le souci du poème. Il pense, il écrit, il traduit tout en poème. Pour lui, à n’en pas douter, le poème, la grande et large fonction hospitalière du poème, plus que celle hégémonique du roman, est à la jonction de tous les genres. Notre devoir est de le sortir de l’ornière hermétique ou culturelle où nous voudrions le réduire.
Dans La Jonction, il s’agit de la jonction de deux fleuves, l’Arve et le Rhône, à Genève où Martin Rueff enseigne la littérature à l’université. On imagine qu’il a donc vu, reconnu dans ce paysage qui a fini par devenir familier à son regard quelque chose de lui-même, de nous-mêmes, de notre errance entre allers et retours d’une ville, d’un pays ou d’une langue à l’autre, entre nos identités et nos différences, nos désunions ou nos illusions… On lit également une métaphore puisque la jonction des deux fleuves serait celle de deux amants : « la commissure de deux beaux draps fluviaux, beige l’un, vert l’autre qui se retrouvent, à plat, après s’être cherchés en dévalant, pour s’affaler, étalés, planes, nappes à la couture sans écume au fil de l’eau sœurs ou frères lovés, ou amants au creux du lit quand tu cherches comment dormir contre moi… »
Il est ainsi possible de décliner les nombreuses variations qu’offre le poème que Martin Rueff a rêvé comme un « dispositif ». Dans le livre, le poème éponyme de « La jonction » est d’abord la jonction entre deux autres parties, L’amer fait peau neuve et L’enrouement d’Actéon. Mais si le livre converge vers un centre que symbolise la jonction de l’Arve et du Rhône, une force centrifuge ouvre de multiples directions. On remarque par exemple combien Martin Rueff joue entre les registres métriques ou linguistiques, conjuguant prose et vers, lyrisme ou parodie, plus proche dans ce sens du plurilinguisme de Dante (de Dante et de Zanzotto) que du monolinguisme de Pétrarque selon une distinction canonique en Italie.
Le tout premier poème, presque à l’accent villonien, dans L’amer fait peau neuve, est un hymne à la Vierge, une « prière au caban bleu de Marie », et indirectement au drapeau bleu de l’Europe. L’amer est une mer, la Mare Nostrum, les « complaintes de Mare eorum » de la crise migratoire que nous traversons. On entre par là-même dans une gravité, toutes ces plaies que nous devons panser et qui lestent le livre, qui procurent une réelle émotion. Il en va de même de la double forme qu’adopte « La jonction » dans la seconde partie. Le titre qui accompagne ce long poème, et qui s’achève dans une prose descriptive (oulipienne), est en italien : « Essere due fiumi » (être deux fleuves). Au début, il est nécessaire d’alterner la lecture, tantôt en italique sur la page de gauche (série A de l’Arve), tantôt en romain sur la page de droite (série R du Rhône). Puis, le A et R, comme des Allers et des Retours, se rejoignent, se fondent en chantant le désir de s’aimer en une seule langue. Le refrain qui rythme cette espèce de litanie poignante est un vers d’Umberto Saba que Martin Rueff traduit librement en citant d’autres poètes : « Trattenerti, volessi anche, non posso… » (te retenir, le voudrais-je, que je ne peux) — ce vers de Saba, qu’on trouve dans Uccelli (Oiseaux) fait écho au dernier numéro de la revue Po&sie (n° 167-168), Des oiseaux…
La troisième partie, L’enrouement d’Actéon, plus disjonctive, à part, est une relecture parfois burlesque du mythe de Diane et d’Actéon, qui peut se lire comme une performance (elle a eu lieu un soir de printemps 2018 au musée de la Chasse). On retrouve un peu dans cet Actéon ce qui caractérisait Icare. La chasse se substitue à la plongée sous-marine. Les équipements ne sont plus les mêmes ni la terminologie (« …mon équipement se composait de t-shirts adhérents polyester et coton, anti-transpirants… ». On suit Actéon par delà Ovide et le mythe de Diane. Ce n’est pas ledénuement de la déesse qui focalise l’attention de Martin Rueff, mais le dénouement du chasseur. Quelle langue parle Actéon après sa métamorphose en cerf parce qu’il a violé la nudité de Diane ? Les chiens qui dévorent Actéon enrouent le poème. Actéon gémit ces noms dans une langue qui n’est plus humaine. La jonction cette fois rencontre la question animale à laquelle essaie de répondre le texte en prose qui se perd à la fin du livre dans la mer du poème (« Sanglot glosant ») : « Actéon fait la liste des noms de ses chiens, de ses chiens adorés, de ses trente-six chiens comme autant de chandelles aux abois de cerf. Or ces chiens qu’il voudrait appeler de leurs noms de sa voix d’homme qui les a nommés, il les appelle de sa voix de cerf qui les excite. » Traduire l’intraduisible. La langue des oiseaux. Donner la parole à l’inaudible.
le cœur en proie surtout,
le cœur en proie
les beaux poèmes
les souvenirs et les regrets aussi
Cristina Campo dans Les Impardonnables(Gallimard, 1987) questionnerait à sa manière ce devenir-animal du poème : « Les cerfs enfermés dans un parc, offerts hagards et plein de grâce aux regards distraits, ne se demandent pas : pourquoi avons-nous perdu la grande forêt et notre liberté, mais : pourquoi ne nous chasse-t-on plus ? »
Source : Diacritik
https://diacritik.com/2019/11/21/le-coeur-en-proie-martin-rueff-la-jonction/
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Diane et Actéon pas de deux: Variation d’Actéon – Cesare Pugni
Étude d’un danseur par Patrick Robin.
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Stéphane Audeguy, une “Histoire d’amour” labyrintique
Comment qualifier l'effet prodigieux instillé par la lecture d'Histoire d’amour, nouveau roman de Stéphane Audeguy, auteur notamment du bien aimé Histoire du lion Personne (2016) ? Un livre mosaïque ? Un récit choral ? Disons plutôt comme Vincent, son personnage principal : "Il croit être devenu fou parce que lui reviennent brusquement à la conscience des bribes d’existences multiples, surgies d’autres espaces et d’autres temps." Et il est vrai qu’on croit parfois devenir fou à suivre tous les sentiers qui louvoient dans le labyrinthe du livre. Mais cette folie n’est pas à craindre. Plus elle nous perd, mieux on s’y retrouve.
Soit donc le roman biographique de Vincent, critique d’art d’une cinquantaine d’années, qui vivote au gré de travaux alimentaires, jusqu’à ce qu’il soit saisi d’amour pour Alice, jeune plasticienne d'avant-garde. Cette rencontre "à tomber", qui rédime la banalité du titre, intervient tardivement dans le flot d’Histoire d’amour. Mais dans sa durée au long, le prénom merveilleux d’Alice virevoltait déjà entre les lignes.
Tout se tient, se défait et se recompose au hasard
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Le papillonnage est un des principes de ce roman aléatoire. Qui saute, tressaute, butine d'un éphémère à l’autre, aussi bien dans le temps que dans l’espace. Le temps des années 1960 où Vincent est enfant dans une ville de l'Ouest. Le début des années 1980 où coïncident son arrivée à Paris, son épanouissement de libertin polymorphe et l’élection sans lendemains enchantés de Mitterrand. Mais aussi anticipation à peine science-fiction, un Paris presque contemporain (2020 et suivantes) sous le choc d’un attentat atomique sur la place de la République dont Vincent sortira irradié.
Mais c’est aussi l’espace qui ouvre ses cavernes à la faveur d’un sésame aussi soudain qu’un claquement de doigts : "Et maintenant Vincent se prénomme Philippe", jeune juif new-yorkais et présentement GI au printemps 1944 lors de la libération de l’Italie fasciste par les armées alliées. Maintenant Vincent se prénomme Piero, peintre de la Renaissance à Florence au temps des Médicis.
Maintenant Vincent est Nino, jeune dégourdi portugais participant en 1502 à l’expédition destinée à conquérir le Brésil. Maintenant Vincent est Actéon, chasseur mythologique métamorphosé en cerf pour avoir contemplé la nudité de la déesse Diane.
Tout se tient, se défait et se recompose au hasard de ces avatars qui ne sont pas des digressions mais autant de chemins de traverse qui contestent les itinéraires trop bien fléchés. Vincent n'est pas fou de vivre sans cesse ailleurs, c’est plutôt quand il existe ici et maintenant qu’il le devient. Hors normes, hors bornes, qu'elles soient sexuelles, sensuelles ou politiques.
Comme dans les vraies-fausses vies de Vincent, comme dans la vie tout court, de l’Italie au Brésil, de Paris à New York, de l'Antiquité à l'après-demain, tout se conclut par la mort de tous. N’était une échappée belle. Deux chiens du divin Actéon, délivrés de son emprise et doués de parole, puisqu'ils ont "fortuitement" dévoré la langue de leur maître.
L’un est bavard, l’autre muet. Le bavard périra d'être un prodige. Le muet s’éloigne dans les bois, "tranquillement, le nez au vent, sans penser à rien". A pas de loup, suivons sa trace.
Histoire d’amour (Seuil), 288 p., 18,50 €
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Alina Rudenko and Luiz Franke
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Alina Rudenko Алина Руденко as “Diana” (Roman Goddess of Wild Animals and the Hunt) and Luis Franke as “Acteon” (Greek Hunter), “Pas de Diane et Actéon” from “La Esmeralda Эсмеральда”, libretto by Jules Perrot based on the novel “Notre-Dame de Paris” by Victor Hugo, choreo by Jules Perrot and Marius Petipa, music by Cesare Pugni, stage by Nikita Dolgushin Никита Долгушин, design by Vyacheslav Okunev Вячеслав Окунев, Bolshoi Theatre of Belarus Большой Tеатр Беларуси, Opierny Teatr Opera and Ballet Theatre, Minsk, Republic of Belarus.
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