#PASEO.BACANO

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Medellín: arrivée en Colombie

Juin 2019

Ma première étape colombienne fut Medellín, perchée à 1 600 m d'altitude. 

Très excitée à l’idée d'arriver, je me suis vite calmée dans le taxi qui descendait en zig-zag les pentes des montagnes. Cela m'a cependant permis d'apprendre un peu de vocabulaire utile : Marearse : avoir le mal des transports, le tournis .

C'est une ville gigantesque entourées de collines et de montagnes, l'urbanisation grimpe partout et parait sans fin. Quand à sa population, on est ici en terre Paisa, très connus pour leur accent à la fois chantant et suppliant, c'est assez unique, en tout cas ça ne laisse pas indifférent.Ce sont également des personnes fières qui ont à cœur le fait que tu asses un bon moment dans leur pays.

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A la vue de son relief notamment, c'est une ville difficile à appréhender, malgré un excellent système de métro, tramway, funiculaires. Il n'y a pas réellement un "centre-ville" mais différents quartiers accolés les uns aux autres :

Un centre ville économique grouillant de mouvement et où j'ai pu visiter entre autre la plaza remplie des statues de Botero.

Le Poblado : un "paradis" un peu artificiel rempli d'auberges, de restaurants et de bars.

Laureles : m'a étonné car c'est vraiment un endroit très plat, parfait pour les usagers de vélos (que la ville met à disposition ), quartier qui est également très vivant.

Autour de Universidades : quartier qui s'est bien développé autour de l'Université de Antioquia. Il y a plein d'infrastructures récentes mais très agréables : musées, jardin botanique, places, fontaines. Parfait pour se cultiver, flâner, se retrouver ... Un coup de cœur.

Différentes communas, dont Moravia et  la Communa 13 visitées à un autre moment de mon parcours.

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Barichara : Hormigas en Santander

Juillet 2019

Les colombiens l’ont élu comme le plus beau village de Colombie. Testé et approuvé. Voyager de village en village n’est pas chose facile mais c’est un exercice très formateur quand il s’agit d’apprendre à maîtriser les transports locaux. Heureusement pour ce baptême de la route j’étais avec des compagnons de route rencontrés à Villa de Leyva .  Suite à plusieurs virages autour des montagnes et des canyons du Santander, l’arrivée dans ce village perché nous a tout simplement coupé le souffle . Bienvenus a Barichara

Ici la météo est simplement parfaite. Elle nous a permis de parcourir Barichara et le camino real qui nous emmène a Guane ou nous avons déguster les hormigas culonas (fourmis a gros cul!) pour célébrer le 14 juillet . 

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Bogotá : 2600m más cerca de las estrellas

Juin-Juillet 2019

Bogota is often excluded from the typical itineraries around the country, nonetheless I stayed almost 2 weeks. The reasons for it being that I had administrative procedures to do, lots of people to meet, an apartment with friends to stay at. I wanted to attend to celebrations and concerts (I arrived right on time for La Copa America, Rock al Parque ...) , I also needed some rest before I started my first experience of volunteering .

My first impression is definitely one of cold. Indeed after a 10 hour bus (fridge) ride it took hours to defrost me ! Bogota qué fria eres ! The nice touch : rainbows all the time.

A Second impression : frenziness! So much activity going on here! The city has a very extended bus system (transmilenio) however it is anything but simple for beginners! Trust me.  As you arrive to the historical center, you have to go through big shopping arteries. They are full of people selling just about anything. Dizzying!

Nonetheless after a while at its pace, I found the city easier to understand than Medellin (I may start to get used to the weird Colombian address system )

Despite the 3200m of altitude, Bogota is globally flat and the urbanization is very impacted by its South-North Axis :

Candelaria and around : Historical, colonial and touristic center

The trendy Chapinero : party residential district with old Victorian houses (yes really!) partly lively restaurants and bars area .

Around Calle 100 : more quiet residential and administrative neighborhood .

Further North : wealthier districts (to synthesize)

Further South : poor neighborhoods, which extends almost indefinitely ! The city counts with almost 10 millions inhabitants.

As for me, I was lucky enough to be immersed in the city atmosphere by staying with and meeting Colombians from all over the country. Big shout out to them .

In short, you can not get bored in Bogota, lots of museums and oportunities learn about the complicated history, and "los Rolos" is a great and funny crowd (you have my Parisian support)!

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Parque Tayrona : Sueño caribeño

Juillet 2019

Here is a superb natural parc by the sea near Santa Marta, with its series of beaches and diverse wildlife. The caribbean dream. I was fascinated by these adorable monkeys, no wonder they attract many tourists. 

 Even though it can appear as tamed wilderness it is now a natural reserve for and partly held by the indigenous communities  ( Kogui, Arhuaco, Wiwa y Kankuamo ). It allows to preserve the the flora and fauna of which I could see or hear about :

- White-faced capuchin and hurling monkeys - Iguanas - Caymans - Spiders (Tarentula I’d say) - Jaguars - Snakes  - Crabs - Fishes (some end up in our plates)

Walks are very nice in this landscape ( except for the arrival one. DO NOT come in here packing your normal 13kg bag pack plus 2 days worth of food and water! Just don’t, unless you are in love with your own sweat!). Our wandering is punctuated by beaches, majestic rocks, luxurious vegetation. For sure our favorite spot was la piscina a beach and a quiet sea full of golden glitter, we were so impressed. We would dip in to see the water sparkling around us, and go out of it all covered in gold like the ancien chiefs. Royal treatment!

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Villa de Leyva :  Du bleu, du vert et terres rouges.

Juillet 2019

Me voici à Villa de Leyva, un magnifique pueblo du Boyacà, juste au Nord de Bogotà. Altitude : 2150m, donnée pertinente en Colombie. Tout d’abord je peux enfin me déplacer partout à pied, ô joie!  On peut donc y déambuler et apprécier une architecture traditionnelle bien conservée avec notamment la plus grande Plaza Mayor du pays, s’il-vous-plaît. Aussi bien dans le centre-ville que les environs j’apprécie particulièrement ces balcons fleuris et ces couleurs franches.

- Bleu -

Comment ne pas apprécier ce beau ciel de juillet qui accueille les célébrations de la San Pedro. Au programme : fêtes et défilés de chevaux, typiques du pays. Cependant je ne suis pas sûre que les deux soient une bonne combinaison lorsque les hommes se mettent à tituber sur leurs chevaux. Oui ...

Un des signes de la richesse des terres du Boyacà se retrouvent sous forme de minéraux et mini algues dans les Posos azules (bassins bleus).

Enfin, la mer qui dansait dans la région il y a 250 millions d’années y a laissé un certain nombre de vestiges paléontologiques. 

- Vert -

Ici le paysage a une végétation digne des westerns, agaves et cactus en tout genre. 

Le vivero des Posos azules a même une belle collection d’orchidées (étant la fleur nationale c’est une évidence) .

- Rouge -

Cette terre rouge, sèche et argileuse qui conserve si bien les fossiles est aussi un matériau d’exception rêvé pour les constructeurs et architectes. Juste à la sortie du centre ville c’est l’architecte Octavio Mendoza Morales qui s’y est essayé, avec brio! 

Casa Terra Cotta - O. Mendoza Morales - 2012

“La cerámica funcional mas grande del mundo”

Une “visite archi” et un processus constructif à base de terre cuite, autant vous dire que c’était un site que j’avais hâte de visiter. Et non, je n’ai pas été déçue.

J’ai découvert un espace très ludique et organique avec des circulations fluides, un projet qui fait également l’éloge de la lenteur et de la simplicité. La filiation avec l’architecte catalan Gaudi est indéniable mais n’oublions pas l’influence des architectures des multiples conquêtes historiques. On retrouve la technique de l’adobe (brique de terre crue) importée en Espagne par les états musulmans. Le principe apporté en Amérique Latine s’est métissé au contact des populations et des matériaux locaux, donnant naissance au Bahareque par exemple. Ici ce sont les objets en céramique de terre cuite de la région qui ont inspirés Mendoza Morales. 

Pendant 15 années, la construction a fait appel aux savoir-faire ancestraux des artisans de la région pour monter à la façon d’un “château de sable” ces 1000 tonnes de terres locales avec des outils et techniques très basiques. C’est une superposition de couches cuites au feu puis séchées au vent et au soleil. Patience ... Le résultat est cette maison étonnante, cet environnement sain avec une auto-régulation thermique. 

Ce fut une visite passionnante et enthousiasmante pour moi au vu de l’intérêt que je porte à ce matériau. Les archis et autres curieux, jeter un oeil à cet échange avec l’architecte s’il-vous-plaît !  https://casaterracota.com/sobre-el-arquitecto-y-ceramista/  De plus il fait des sculptures et autres projets artistiques à partir de déchets de Ville de Leyva (verre, métal...). Sachez que cette sympathique araignée suspendue n’est par ailleurs qu’une version améliorée de mon projet d’atelier bleu de CP!