#On ne peut pas dire ça de Paris aujourd'hui...
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swedesinstockholm · 25 days ago
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5 octobre
ce soir pendant que je regardais mum dans mon lit n. a toqué à ma porte pour faire visiter ma chambre à son ami samir qui va peut être la prendre, il avait l'air tellement emballé que ça m'a presque donné envie de la garder. il m'a demandé si ça m'avait pas fait un trop grand choc de me retrouver à neukölln après le luxembourg, il a dit même moi qui suis arabe je trouve qu'y a trop d'arabes et je savais pas quoi dire. il habite chez ses parents à spandau. je lui ai dit well i'm going back to my mum's, mais c'est pas vrai je retourne pas chez maman, je retourne chez moi. quand je l'ai dit à d. ce soir il m'a dit so you're going back to your parents comme si c'était un déclassement, un échec honteux, une tare, mais non je rentre juste chez moi ok? bon mais c'est aussi chez maman donc ça ne peut qu'être temporaire.
je suis suis enfin sortie me promener aujourd'hui, il faisait gris et je suis allée voir tous les endroits que j'avais notés sur mon téléphone pour les prendre photo: une cité des années 30 dessinée par bruno taut, une piscine bleu ciel contre une barre d'immeubles vert menthe au lait, une vieille devanture de théâtre, etc. j'avais déjà tout vu en photo mais je voulais faire mes propres photos, ça me donnait une mission et les missions c'est bien. j'en ai plein d'autres qui m'attendent dans ma liste. une pour chaque jour. à la maison je peux passer plusieurs jours d'affil��e sans sortir mais à la maison c'est normal. j'ai pas l'impression de commettre un crime. de succomber au péché. de faire un truc malsain. ici oui. ça me rappelle paris et paris me rappelle la oberärtztin de la clinique qui voulait pas me laisser repartir sans antidépresseurs parce qu'elle disait qu'à paris je souffrais quand même d'une dépression sévère.
hier soir je suis allée à un concert qui commençait à dix heures, je suis sortie de mon lit pour aller prendre le bus à neuf heures et oh c'était dur mais je l'ai fait. c'était le même bus que celui que je prenais cet été pour aller au cimetière de stralau sauf que là il faisait nuit et je portais ma grosse doudoune. en traversant le pont j'ai vu un petit bateau avec une petite loupiote naviguer sur la spree plongée dans l'obscurité. l'autre jour j. m'a demandé what's on your berlin bucket list before you leave? et j'ai dit je sais pas (c'était faire un open mic avec mon synthé mais je dois me rendre à l'évidence je vais pas acheter de synthé avant de partir je suis déjà trop chargée j'arriverai jamais à tout porter) mais hier soir dans le bus je me suis dit que je voulais absolument faire du bateau sur la spree plongée dans le noir, je mettrais ça sur ma bucket list. et sur ma bucket list de la vie en général je mettrais crier sur scène comme la chanteuse de dame area hier soir. plus que toute autre chose j'étais fascinée par son énergie, son ardeur, sa violence. j'avais envie d'être elle. c'était bien mais pas aussi bien que le concert surprise de cet été dans la même salle avec le garçon qui hurlait en tournant des boutons. ils ont pas réussi à me faire sortir de mon anesthésie générale comme lui. je me disais pourquoi moi je suis figée et pas elle? c'était terriblement fort, heureusement que j'avais pris mes boules quiès mais même avec les boules quiès j'avais peur que ça me rende sourde. je portais mon tshirt warrior records (ils sont signés sur le label) mais j'ai pas l'habitude des raves moi, je croyais que j'allais perdre mon corps, que j'allais me dissoudre dans l'atmosphère ou alors exploser. je me suis appuyée contre le mur en touchant la matière douce et pelucheuse de l'insonorisation et le relief d'une cloison en bois pour me donner une prise. ils ont joué mon morceau préféré mais c'était pas aussi bien que sur la piste d'atterrissage de tempelhof avec ma capuche sur la tête sous les gros nuages gris jeudi soir.
6 octobre
je sens que ce mois d'octobre va passer comme l'éclair. au bout y a quoi, y a le nouveau canapé du salon et mes journées immobiles qui vont reprendre comme si j'étais jamais partie, mes journées rythmées par la radio, les infos à midi avec maman et la télé le soir, tout ce que je voulais fuir il y a à peine trois mois est devenu mon graal à atteindre, la libération au bout du tunnel sombre, la félicité absolue ultime et désirable.
7 octobre
j'ai écrit jusqu'à une heure du matin hier, je pouvais plus m'arrêter. c'est toujours la nuit que ça marche le mieux. mieux que la journée. je me force toujours à aller me coucher parce que j'ai peur de la nuit, déjà que je mange n'importe comment, je veux pas en plus dormir n'importe comment, mais je dors déjà n'importe comment. peut être que je devrais juste me laisser écrire toute la nuit, on s'en fout des horaires, je sors pas en club je peux au moins me laisser écrire, je suis à berlin tout de même.
j'ai de nouveau passé la journée au lit. j'ai pas la moindre envie de sortir. j'ai même plus envie d'aller à la piscine. j'arrive à me motiver pour rien. je reste enfermée dans ma chambre comme si y avait pas toute une ville à découvrir à l'extérieur. quand je suis dans ma chambre berlin n'existe plus. j'oublie qu'elle est là. tout ce qui existe c'est la façade d'en face et les deux fenêtres des voisins dans le petit bâtiment en contrebas dans l'arrière-cour. ou l'arrière-arrière-cour. quand je suis dans mon lit même le ciel n'existe plus. si je sortais vraiment plus du tout mon horloge biologique se désynchroniserait du reste du monde comme celle du spéléologue des années soixante qui s'est enfermé dans une grotte pour voir si son corps changerait de rythme.
mais hier c'était le premier dimanche du mois donc je suis sortie pour aller au musée. je suis allée au musée des arts décoratifs un peu par hasard, c'était un très beau bâtiment brutaliste rempli d'objets disposés dans des vitrines à l'intérieur de grandes salles feutrées avec de la moquette et des rideaux en voile. mes objets préférés c'était les trucs du moyen-âge en bas dans les salles obscures, des calices et des objets religieux en forme de château avec des tours. j'ai tout pris en photo pour les montrer à m. qui était en voyage d'affaires à antibes en train de construire sa carrière et d'aimer ça par dessus le marché donc maintenant elle a deux copains et deux carrières pendant que moi je dois me contenter d'une semi carrière qui traine et de ma solitude éternelle.
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claudehenrion · 10 months ago
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Trêve olympique anticipée...
Ah ! Enfin le grand jour de l'atroce hidalgo est arrivé ! Avec un bon trimestre d'avance sur l'événement, et littéralement rendue ivre par son pouvoir de nuisance, elle vient de décider de commencer à emm... quiquiner les parisiens. C'est dimanche que cette autoritariste pathologique et ennemie de.. l'auto, va détourner les lignes d'autobus (ce qu'elle rêverait de pouvoir faire avec les lignes de métro !). Parisiens, mes frères, vous n'êtes pas sortis de… ce qui vous attend ! C'est LE sujet de toutes les con-versations (Oui, je sais, je la fais souvent, cette césure... Mais c'est tellement bon d'oser l'orthographe qui convient !) dans tous les dîners-en-ville... surtout germanopratins...
Parce que, comme le suggérait hier Alain Rémond dans ''la Croix'', on va finir par les avoir, en fin de compte et de conte, ces sacrés jeux olympiques. Vous en pensez quoi, vous ? ''Vous, je sais pas, mais moi (comme aimait à le répéter Anne Roumanoff)... c'est comme vous'' : je suis complètement d'accord. Même si... bon... y aurait sans doute à redire, ici ou là, même là-bas, sur ceci ou cela et le reste, mais c'est tout de même les jeux olympiques, quoi ! Faut pas déc... On va les avoir en France (et même partout, et de préférence n'importe o��), et même à Paris, ce qui n'est pas rien, pour la première fois depuis 100 ans pile --et face ! Et même que... les plus coûteux de l'histoire !
Non ? Eh ! ben... si ! Attendez, ne me faites pas dire ce que je ne dis pas : vous avez raison de râler : on a toujours raison de râler. Par principe. Pour ainsi dire : préventivement : ça peut pas faire de mal, de râler. Et d'ailleurs, je le dis sans vraie fausse honte : moi aussi, je râle ! Dame ! On est français ou on ne l'est pas, non... et ''de souche'', dans mon cas ! Et si les français arrêtaient de râler, autant mettre tout de suite la clé sous la porte, quelle que soit la clé et quelle que soit la porte ! C'est comme si un ''rosbif'' se mettait à ne plus boire de cervoise tiède !
Mais bon ! Là, on parle des Jeux Olympiques : c'est pas rien, non ? La fête, le spectacle, le suspense, les records des autres nations et leurs médailles, les 3 nôtres dont on parlera comme si elle étaient 24 ou 48, les touristes, le bruit, les pick-pockets débarqués du monde entier pour piller les chinetoques et les japs, les imprévus (jamais dans le bon sens, vous avez remarqué ?), Edith Piaf massacrée (on prend le pari ?), les prix qui s'envolent à frôler le ciel (sauf le 7 ème)... tout ça, et tout... le grand frisson mondialisé, quoi.. On n'est pas aux jeux olympiques pour rien : ''i'' faut suivre... le train, et ''L'important, c'est de participer''. Et pour le reste... on pense ce qu'on pense qu'on pense, en général, même en particulier.
Mais si vous voulez que je vous dise ce que je pense que je devrais vous dire, je pense que si on n'avait pas eu à organiser les Jeux pour jouer à s'amuser à organiser des jeux, je serais aussi content de ne pas râler de ne pas avoir de raisons de râler... que d'avoir, aujourd'hui, raison de râler puisqu'on les a eus. Car si on ne les avais pas eus, qu'est-ce qu'on aurait adorer râler parce qu'on n'a même pas été fichu de les avoir ! Bon. Je crois qu'on s'est dit à peu près tout ce qu'il y avait à dire, non ? On est d'accord ?
Il ne reste qu'une correction à faire : tous nos cuistres-aux-manettes, nos pontifes, nos pros de ''l'énanisme'', nos gaspilleurs de sommes ''dingues'' dont ils n'ont pas le premier sou... confondent, à longueur de discours emmerdant, les Jeux Olympiques avec une ''Olympiade''. S'ils avaient ne serait-ce que la moitié du début d'une culture historique, ils sauraient que le mot ''Olympiade'' n'a et ne peut avoir qu'un seul sens : la période de 4 années qui sépare deux ''Jeux''. Et ''Les Jeux olympiques d'été'' qui seront célébrés à Paris du 26 juillet au 11 août 2024 seront ''les Jeux de la XXXIIIᵉ Olympiade'' (moderne). Et là, vous avez raison de râler : c'est stupide ! C'en est à croire que, comme le disait l'autre, ''la culture française n'existe pas'' !
Tout de même, on peut aussi trouver normal de râler contre le prix prohibitif des trucs dans le genre ''quoi qu'il en coûte'' qui fleurissent à en être, pour beaucoup, déjà fanés avant même d'avoir fleuri... comme hidalgo, d'ailleurs. Comme je l'avais proposé à de nombreuses reprises ici-même, il aurait été sage de prévoir une ''rallonge'', en multipliant les budgets initiaux par ''π'' (nombre dit ''irrationnel'', qu'on peut arrondir à 3,14159265358979323846264338327950288419710, pour simplifier les calculs)... Le coût final de ces jeux va être croquignolet à comparer avec les ''engagements'' (?) initiaux.
Mais bon... n'en faisons pas un ''pataquès'' : depuis que la France n'est plus qu'une socialie puis une macronie (la différence est vraiment minime)... c'est tous les chiffres qui sont devenus fous, les dépenses de l'Etat, le soutien à des causes qui ne sont les nôtres en aucun cas (cf les explications rigoureusement ''non-convaincantes'' du chef de l'Etat, hier soir...), et les impôts ! Et il reste encore deux ans à tirer... avec peut-être à la clé une vraie guerre, provoquée, contre la Russie... le temps qu'elle nous écrabouille. Décidément, on n'a pas fini de ''raquer'' !
H-Cl.
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splatzer9 · 1 year ago
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[Le téléphone sonne trois fois. Puis ça répond.]
Bonjour? Bonjooour ?
[Silence.]
C'est une blague, gamin ? Écoute, j'ai une meilleure blague pour toi- Qu'est-ce que l'abeille a dit à la fleur ? Je ne le saurais pas, je n’étais pas là ! De quoi ai-je l’air, d’un compte-gouttes d’abeilles ? (The joke doesn't work in French...)
[Rimshot et klaxon. Barnaby rit. Le silence suit.]
….Pas même un petit rire ? Garçon, bande dure ! Hé, tu ne peux pas reprocher à un gars de l'avoir appelé ! Et si tu me rappelais quand tu as quelque chose de drôle à dire aussi, p'tit pote ! Buh bye !
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[Le téléphone sonne une fois, mais on répond au milieu de la deuxième sonnerie.]
Bonjour? [PLUS FORT] Bonjour !!
[Silence.]
...Hé, tu joues à une sorte de jeu ? Eh bien- je veux jouer aussi ! Bon, allons-y en comptant jusqu'à trois ! Un... Deux... Trois!
[Silence.]
…Je ne sais pas comment jouer à ce jeu. ...Oh, je sais quoi faire ! Nous allons créer un nouveau jeu ! [Parlé frénétiquement] Nous aurons besoin d'une corde à sauter, de la craie, d'un dé, d'un sandwich- je l'appellerai… Tranquille Sandwich Corde à sauter ! Je ferais mieux de tout préparer, Frank va adorer ce jeu ! D'accord au revoir!
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[Le téléphone sonne une fois avant de répondre.]
Bonjour, c'est Frank Frankly qui parle.
[Silence.]
...Bonjour? … Es-tu là?
[Silence.]
...Est-ce Julie ? Il vaudrait mieux que ce ne soit pas un autre jeu auquel vous jouez ! …Oh non, est-ce une farce ? Est-ce Barnaby !? Eh bien, j'ai une farce pour toi aussi, espèce de farceur ! Une leçon!
[Frank s'éclaircit la gorge.]
Saviez-vous que les papillons ont leur propre façon de dormir ? Il ne s’agit pas tant de dormir que de se reposer ! Cela se fait toujours leurs yeux ouverts aussi ! Ils aiment aussi se reposer sous les feuilles pour se protéger de la rosée ou des gouttes de pluie ! Mieux encore, pour se cacher des créatures plus grosses et gourmandes ! Un peu comme toi et ces horribles hot dogs que tu aimes tant.
[Silence. Frank souffle bruyamment, agacé.]
Eh bien, peu importe qui c'est, je vous ferai savoir que j'ai mieux à faire que d'attendre que vous répondiez ! Au revoir!
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[Le téléphone sonne une fois avant d'être décroché.]
Qu'il s'agisse d'une lettre ou d'un colis, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il fasse beau, nous affrontons les intempéries et ne déclinons jamais ! C'est Eddie Dear, du bureau de poste d'Eddie, qui parle ! Comment puis-je vous aider aujourd'hui?
[Silence.]
...Bonjour? Y-a-t-il quelqu'un là-bas? ...Dois-je répéter le jingle ? D'accord-
[Eddie s'éclaircit la gorge.]
Qu'il s'agisse d'une lettre ou d'un colis, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il fasse beau, nous affrontons les intempéries et ne déclinons jamais ! C'est Eddie Dear, du bureau de poste d'Eddie, qui parle ! Avez-vous besoin de tampons ? Je les ai eu ! Des enveloppes et du papier ? Tu paries! Marqueurs, crayons de couleur, colle, paillettes, ruban adhésif, agrafes… [Prend une profonde inspiration pour reprendre son souffle.] J'ai ça aussi !
[Silence.]
[Marmonne]... Je commence à penser qu'il n'y a personne... Attends... Je ne me souviens plus si le téléphone sonnait... Peut-être que j'allais passer un coup de fil... Mais qui j'appellerai ? Bon, si vous êtes là… Euh… Bonne journée !
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coziimode · 1 year ago
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Je critique les Robes de Mariée de Star: Sofia Richie
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Le mariage est une tradition sacrée qui remonte à la nuit des temps. Il permet de célébrer l’amour entre deux êtres humains qui se jureront fidélité, bonheur et amour inconditionnel.
Mais mettons l’amour de côté et oublions les histoires de conte de fée parce qu’aujourd’hui je vais critiquer des robes de mariée, mais pas n’importe quelle robe de mariée, celles des stars.
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Sofia Richie :
J’ai décidé de commencer par Sofia Richie, une mannequin/influenceuse/gosse de riche car il y a quelques mois la presse américaine parlait de son mariage et du "style old money" et cela m’a intriguée.
Je ne la connaissais pas mais ils l’ont vendu comme une grande star, plus connue que les sœurs Kardashian dans leurs magazines et d’après les rumeurs Sofia Richie (ou son papa riche) les auraient payé pour faire décoller sa carrière d’influenceuse.
Et moi dans tout cela, j’aime les histoires louches, donc on va parler de cette petite « menteuse » aujourd’hui.
Pour celles et ceux qui ne la connaissent pas, elle a 24 ans, c’est la fille de Lionel Richie, chanteur et musicien américain et Diane Alexander, une actrice.
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Elle était très proche de la famille Kardashian, elle est même sortie avec Scott Disick, l’ex-mari de Kourtney Kardashian quand elle avait 21 ans et lui 34 ans, un petit peu bizarre leurs histoires.
En gros, elle est passée de ça à ça:
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Un changement assez brutal, mais elle est aujourd'hui mariée à Elliott Grainge, 29 ans, un producteur de musique qui a un père très riche qui est lui-même président-directeur général d'Universal Music Group donc je suppose que c’est son père qui lui a filé son job (c’est donc l’union de deux gosses de riches si j’ai bien compris).
Les deux américains se sont mariés dans le sud de la France,en Côte d’Azur pour être exact, le 22 avril 2023.
Sofia Richie (sa sœur), Paris Hilton et Cameron Diaz étaient présentes au mariage.
La presse américaine spécule que le mariage aurait coûté 4 millions de dollars et la bague de fiançailles de Sofia Richie de 6 carats aurait coûté 1 million de dollars.
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Mon avis sur les robes
A présent parlons de sa robe de mariée, devrais-je dire ses robes de mariée (parce qu’il y en avait trois)
Toutes les robes étaient faites sur mesure par Chanel et leurs prix seraient autour de $800,000 (environs 750 000 euros)
La première robe:
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La robe est très jolie et les détails sur la dentelle (qui je pense sont faits à la main) sont magnifiques. Mais je trouve le col beaucoup trop épais et comme la dentelle et les perles sur la robe apporte de la légèreté et de la délicatesse, pour moi le col aurait dû être beaucoup plus fin.
Après je ne sais pas si c’est elle qui m’ennuie ou si c’est la robe mais il manque quelque chose (selon moi).
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Même sur cette photo (à droite) où c’est la seule habillée en blanc, mes yeux ont envie de se reposer sur les invités. (Mais où sont ses talents de mannequin ?!?!?)
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Le dos de la robe est magnifique et bien plus intéressant que le devant. Elle aurait peut-être dû se marier en faisant le moonwalk.
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Si vous vous teniez à 2 cm d’elle et en plissant les yeux très fort vous auriez pu apercevoir un motif de cœur dans la dentelle au milieu de sa poitrine, et un autre cœur en dessous qui ont été brodé pour créer un motif caché, censé représenter leur amour. (beurk)
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La longue traîne de la robe, je ne la trouve pas très pratique. Par exemple, sur cette photo, elle est obligée de la tenir comme un manteau, c’est étrange. Mais ça a dû donner un effet Waouh quand elle a marché pour dire oui à son mari.
Sur Instagram elle a remercié les artistes qui ont travaillé sur ses robes, et elle a ajouté : "J’ai toujours eu cette vision de la grande robe de princesse, mais en vieillissant, j’ai réalisé que je voulais quelque chose d’un peu plus simple... Peut-être que « simple » n’est pas le bon mot parce que ma robe n’est certainement pas simple!"
Si simple c’est le bon mot, la robe donne envie de dormir, mais il y a des gens qui préfèrent la simplicité et c’est totalement OK.
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En soi, sa robe était mignonne, mais pour un mariage à 4 millions de dollars, je sais pas je m’attendais à quelque chose de plus spectaculaire.
Ma note pour la 1er robe est 4/10 Next.
Deuxième robe:
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Pour la 2ème robe, je l’ADORE. Elle reste toujours très simple mais je trouve qu’elle lui va mieux que la 1ère.
J'aime la structure et le fait que le tissu soit rigide, la fleur emblématique Chanel (le Camélia) au milieu rajoute un petit côté mignon.
Cette robe représente vraiment la marque Chanel et elle a été inspirée d’un design porté par Claudia Schiffer dans les années 90.
Par contre, je n’aime pas les bretelles, je les trouve un peu trop larges.
Je donne à la robe numéro deux 7,5/10
Troisième robe:
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Je ne l’aime pas, donc je ne vais même pas prendre le temps de la noter.
Voilà c’est tout pour moi, dites moi quelle est votre robe préférée parmi les trois et est-ce que vous connaissiez Sofia Richie?
Perso ma robe préférée est la deuxième, elle est trop belle.
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Merci d’avoir lu cet article!!! 💕💕💕
XOXO, Cozii.
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athenenoctua9 · 1 year ago
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Une des raisons pour lesquelles j'adore Caillebotte c'est son style et originalité pour l'époque. Parler d'avant-guardiste est peut-être un peu fort (et je ne suis pas une spécialiste des beaux arts), mais il est l'un des pionniers de la peinture en plongée et de ce type de sujet. En tout cas il est audacieux et sa toile Le Boulevard vu d'en haut (1880) où il peint un trottoir et une grille au pied d'un arbre en est le meilleur des exemples. Ce sont des prises de vue très atypiques pour l'époque. C'est exactement le genre de photos que l'on prend avec notre téléphone aujourd'hui puisqu'on peut tout photographier sans gaspiller de pellicule, d'argent ou de temps. Mais à l'époque, personne n'aurait pensé à faire une œuvre avec ce genre de sujet.
Dans les prises de vues originales, je pense qu'on peut rajouter tous ses tableaux où il représente une vue depuis un balcon vide mais avec une grille ou un bord de mur qui "parasite" la vue, comme si on souhaitait prendre une photo mais qu'on manquait de recul (je trouve le lien entre la photographie et l'impressionnisme passionnant super intéressant de manière générale). Je peux citer ici, Un balcon à Paris 1880, Le boulevard Haussmann enneigé 1880, plusieurs tableaux de la rue Halévy etc.... Sur ces balcons, on trouve parfois des gens de dos (Un homme au balcon 1880, Jeune homme à la fenêtre 1876, Intérieur, femme à la fenêtre 1880), ce qui était assez inhabituel également, en général on fait des portraits plutôt de face.
Caillebotte aimait beaucoup peindre les paysages urbains (beaucoup de couples se promenant dans les rues) mais il n'a pas fait que ça. Il a su aussi capturer les ambiances des salons parisiens, les parties de campagnes avec les canotiers à l'instar de Renoir ainsi le travail des artisans (je pense notamment à mon tableau préféré qui est Les raboteurs de parquet mais on peut aussi citer Les peintres en bâtiments).
J'ai vu ce post à 05h30 du matin, et j'ai commencé à me sentir inspirée pour écrire ce petit texte. C'est une analyse purement personnelle que je pourrais pousser bien plus loin si j'en prenais le temps. Il y a beaucoup à dire sur ses tableaux, en tout cas je ressens toujours une vive émotion lorsque je les regarde. J'adore le naturalisme, que ce soit en littérature ou en peinture, et j'ai souvent fait des liens entre les œuvres de Caillebotte avec les histoires de Zola lors de mes lectures.
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Rooftops in the Snow (Snow Effect), Gustave Caillebotte, 1878
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triiiiiiiiiiiis · 10 months ago
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14.01.24. Au Temps des Fleurs.
NDA pour moi-même : Ça raconte un rêve qui n'aurait jamais pu arriver.
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- Bonne nuit, Alta.
Le bonheur est un concept abstrait, de ses couleurs on n'en comprend pas la réelle nuance et ses paroles n'ont aucun sens. Mais il est aisé d'y croire. Oser prétendre connaître le nirvana de ses doigts, dire qu'on a atteint et compris cette œuvre complexe. Simples humains que nous sommes, bornés par la quête de notre avidité, pensons qu'un paradis résoudrait les problèmes mortels. On le cherche à s'y perdre, et la formule de chair nous empêche d'y accéder simplement, assommée d'idéologies et de rêves illusoires : le jardin d'Eden n'a jamais semblé si loin. Un canot voguant sur les vagues qui l'entraîne sans vous puisque vous êtes resté sur le confort de votre île. Ouais, peu de gens affirment qu'ils l'ont trouvé. Moulés à suivre une voie qu'ils n'ont pas compris, ils s'adaptent à leur vie, rêvant d'ailleurs. Il n'y croyait pas au début, à l'euphorie. Il ne pensait pas revenir ici. Il était persuadé que ce livre avait été scellé. Son histoire n'avait pas à être racontée, elle n'avait pas à être remise sur pied. Morte, elle l'était, pour l'enfant qui se cachait derrière une hâblerie. Oui, il le pensait. Si l'odeur des abricots ne chatouillaient pas ses narines, peut-être qu'il y aurait songé une dernière fois. La présence de ces fruits martèle son cœur, ils sont terriblement beaux, porteurs des souvenirs d'un temps qu'il n'imaginait plus. La mémoire d'un ciel céruléen, dénudé de ses vilains nuages, et peignant aujourd'hui un nouvel élément.
Le bout de sa robe ondulait au vent. Elle s'émerveillait, le fond de sa lucarne brillait et il n'y avait que son sourire qui comptait. Oh, il l'aimait. Il lui aurait tout donné. Mais les pardons ne suffisent pas à effacer les regrets. Simplement l'observer, elle qui chantait sous les abricotiers, séduisait son être intérieur. Ses mèches zébrées étaient ébouriffées : dû à leurs roulades qu'elle tenait tant à faire. Maintenant lâchée à travers le verger, elle essayait de goûter aux oranges sanguines.
- On ira manger une pizza ce soir ? Il y a une soirée juste à côté.
D'un duo, ils sont devenus un trio. Harmonie secouait ses plumes lorsqu'il a franchi les portes de la Bohème pour la première fois. Il a intrigué : par son jeune âge, quelques têtes se demandaient s'il avait le droit d'être là. Elio s'est adapté à leur rythme, à leurs lumières et leurs chansons. La Bohème remplaçait ses nuits froides. Altaïr lui porte attention. Elle panse ses blessures chaque soir où il déambule. Elle s'occupe de le rendre heureux, elle l'encourage à s'exprimer sur scène. Il est sûr qu'elle le materne presque. Bovary a fait naître une Bovary inédite. Et il aime la voir épanouie. Il manquait peut-être de ça à leur couple, un enfant, même si l'officialisation ne s'est pas posée. Kasley évite ces questions. Elio est grand, son éducation n'est plus de son ressort, ils réparent simplement les pots cassés. Toutefois, est-il prêt à devenir père ? Est-il seulement capable d'assurer le chemin d'une vie ? Il n'a pas eu le modèle ni le mode d'emploi. Et l'éventualité qu'Altaïr évoque l'adoption d'un chérubin tord son ventre. Il n'osera imposer son refus, il repoussera l'évidence.
Ses papilles ont frissonnées au contact de la pâte. Si les abricots ont un souvenir nostalgique, ce restaurant l'est tout autant. La douce mélopée de la fontaine le renvoie en arrière. Les tables garnies, les lustres, l'éternelle musique qui se joue à travers les radios. C'est merveilleux. Elio a disparu cependant, pressé de finir sa journée entre les corps chauds de la fête d'à côté.
- Je te paris qu'il reviendra complètement défoncé à trois heures du matin, sourit-il à son homme.
Kasley laisse son regard rencontrer la lucarne d'Altaïr. Elle luit sous l'éclairage des lustres. Un éclat divin. Sa main glisse et ses doigts caressent la sienne. La douceur de sa peau ravive la flamme de ses yeux. Ses lèvres aimerait goûter l'exhalaison qui embaumait son âme. Pourfendre son amour d'une passion sincère, parce qu'il avait plus que besoin, d'exprimer ses maux essentiels. Il s'est penché, vers elle et sa beauté, afin d'y glisser son aveux intime :
- J'ai bien envie de m'amuser, moi aussi.
── ⋅ ⋅ ── ꒰ 🍊 ꒱ ── ⋅ ⋅──
Le réveil a sonné méchamment. Son cri strident l'a offensé, très honnêtement, et il se demande pourquoi ils ne l'ont pas jeté à travers la fenêtre. Bordel, c'est criminel. Celui qui a fabriqué ces engins devrait être en prison à l'heure qui est.
Se retournant sur le dos, il glisse sa tête uniquement vers Altaïr. Ils sont sur Londres et le temps est pluvieux. C'est marrant, l'odeur des abricots lui manque. C'est la dernière chose à laquelle il aurait songé. La seule pièce du puzzle qui manque ici : renouer ses origines. L'une des seules. Mais son jardin d'Eden n'est pas matériel, il est spirituel. Altaïr n'est pas qu'elle, il est lui, il est le monde, il est son monde. Il ne pourrait plus vivre sans elle.
- Alta, ça te dis d'aller en Italie ?
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justeunlama · 1 year ago
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Je ne sais pas si on restera ensemble dans un futur proche,
Je ne sais pas comment sera l'avenir,
Ni comment cela se passera entre nous.
Mais j'ai envie de te dire que j'essaie d'y penser le moins possible et juste je pense a toi la au moment présent, et a ce qu'on a déjà vécu. Et ça en fait des choses.
Depuis que je te connais un peu mieux j'ai pensé qu'une fois a toi car après tu n'es jamais ressorti de mon esprit tu y a élu domicile, ainsi que dans mon coeur, c'était pas gagné d'avance mais tu as réussi ce paris un peu fou de me connaître et de m'aimer et j'ai fait la même chose et je me suis ouverte avec toi et je ne regrette en rien, loin de la.
Je t'aime d'une force qui pourrait soulever des montagnes, déplacer des rivières. Je t'aime pour qui tu es et pour ce que t'arrives a faire passer comme message au monde.
Je te connais certes depuis pas très longtemps mais t'es quelqu'un d'extrêmement forte. Tu as une force mentale qui t'as permis et te permets de traverser des épreuves ou beaucoup aurait déjà abandonné, tu as cette capacité a continuer a te battre jusqu'au dernier moment et a ne rien lâcher tu as cet esprit de compétition qui fait de toi qui tu es et cet esprit de battante que j'admire énormément.
Je t'aime pour ce que tu reflète en public, quelqu'un de forte, sur d'elle, drôle, cynique, avec un humour adaptable, quelqu'un a l'écoute, qui garde son sans froid peut importe les situations, tu as toujours cette petite intention pour les autres ......
Mais y a aussi ton toi dans l'intimité, ton toi qui as besoin de se laisser aller, de se sentir aussi un peu épauler, ton toi romantique, ton toi sensible, douce,caline et toujours aussi drôle, belle quelque soit la situation le jour et l'heure.
Je t'aime pour qui tu es, et tu es une personne magnifique, belle, magnétique,drôle, sensuelle,sexy, charmante, mystique, avec ta part encore de secret et non dévoilé.
Je t'aime, cette expression perd tellement de son sens au vu du nombre de fois que je l'utilise, mais tu es mon humain préféré, mon acolyte, mon TIC, cette femme aguicheuse, et qui en un battement de cils me refait devenir une guimauve et me fait fondre.
Aujourd'hui on a reparlé de cette première nuit ensemble. Et je m'en rappelle de cette peur au fond de moi je ne savais pas où j'allais mais je savais que c'était mes sentiments qui me guidaient, je me rappelle d'avoir peur de juste de te décevoir, et tu m'impressionnais, avec du recul je te l'ai jamais dit mais voilà, cette nuit a en partie été écourté par tout ça. Mais l'odeur chaude de ta peau, une odeur réconfortante, une peau douce, des caresses au niveau des épaules, des bisous dans la nuque ( et cette odeur a toi douce, réconfortante, et florale) une odeur a laquelle je me suis très vite habitué, des caresses qui se sont déplacés sur ton dos, des frissons qui apparaissent, des mains baladeuses le long de tes hanches et dérapent lentement le long de ton fessier. Cette lumière de stade au loin qui illumine la chambre ta silhouette dans la pénombre, t'es cheveux détachés et ta respiration profonde.
Chaques moment que je passe avec toi est un souvenir en plus dans ma mémoire, cette nuit fut magique, le début de beaucoup de déblocage, de beaucoup de chose et le début de cette belle histoire assez atypique mais unique et propre a nous.
Je t'aime fort
💚💙
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albertinefloyd · 1 year ago
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Mardi 14 novembre 2023.
Pour donner une idée de la cruauté de ma famille, j'aime bien parler de comment ils traitent ma belle-soeur, la copine de mon petit frère Artyom, nommons là Astrid.
J'aime beaucoup Astrid, déjà parce qu'elle est vraiment sympa, mais aussi parce que c'est 100% grâce à elle que mon frère s'est tiré de la dépression, a obtenu son bac et a découvert ce qu'il voulait faire de sa vie (et putain c'était pas gagné). Aujourd'hui ils vivent ensemble à Paris et sont très heureux, et rien que pour ça, perso, j'estime qu'Astrid mérite une place d'honneur dans notre famille. Et puis elle est vraiment très gentille. Le genre de personne incapable de la moindre mesquinerie.
Mais allez savoir pourquoi, peut-être justement parce qu'elle est aussi sympa, ma famille a toujours ressenti un profond agacement à l'égard d'Astrid. Et lui a fait tout un tas de coup bas et d'attaques personnelles vraiment pitoyables.
Mais la pire anecdote que je peux raconter à ce sujet, je crois, c'est celle du poivron rouge.
Astrid a souffert d'anorexie. Et encore aujourd'hui, on voit bien que cette ombre n'est pas si éloignée d'elle. Elle a l'air guérie, vraiment, mais comme pour beaucoup d'anorexiques on sent bien que si sa vie devait tourner au vinaigre, de vieilles habitudes reviendraient au galop.
Et vous savez ce que fait ma famille, à chaque repas ?
Ils lui servent un unique poivron rouge.
Elle pourrait manger comme tout le monde, ce n'est plus un problème pour elle. Ou alors, éventuellement, on pourrait lui foutre la paix et faire semblant de ne pas voir ce qu'il y a (ou pas) dans son assiette. Mais non. À chaque repas chez mes grands parents, c'est "TIENS ASTRID" avec cet air un peu goguenard, et on lui dépose un poivron rouge dans l'assiette, tel quel, c'est à dire cru et entier. Et on fait un regard entendu vers les invités, qui sont très choqués ("Quoi, vous croyez vraiment qu'on peut être aussi jolie naturellement ? Astrid ne mange pas, c'est ce genre de personne ").
C'est tellement méchant. Si c'était à moi qu'on faisait une chose pareille, je peux garantir que ce serait la rechute IMMÉDIATE.
Et on peut même pas supposer qu'il s'agit juste d'un manque de connaissance sur le sujet : j'ai été très anorexique pendant de nombreuses années, ma mère a été boulimique. Et puis même si ça n'avait pas été le cas, merde, qui fait une chose pareille ?
Personnellement, j'ai assisté à cette scène une seule fois. Parce que Astrid est arrivée dans notre famille à peu près au moment où j'ai émigré avec Athos. Et que, bizarrement, Astrid ne semble pas trop apprécier les repas dans ma famille, alors quand je retourne en France je la vois assez peu.
Mais putain ce que ça m'a mise en colère, cette histoire.
Bref. Il se trouve qu'Astrid et Artyom viennent nous rendre visite pour Noël, et j'en suis ravie.
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grompf3 · 1 year ago
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Qui sont les "tafioles de merde" ? - Une certaine conception du débat public
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Ils le font le signent et se le mettent de le cul profond. Cette bande de tafioles de merde.
Qui sont ces "tafioles de merde" ? Et qu'ont-elles fait pour se faire traiter ainsi ?
Il y a la question de l'insulte, de la grossièreté et de l'homophobie.
Mais j'aimerais aussi vous faire réfléchir à la conception du débat public qu'il y a derrière cette anecdote.
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Reprenons depuis le début.
Nous apprenons donc que "Complément d'enquête" consacre leur prochaine émission à Sophia Chikirou, actuellement députée pour La France Insoumise, et qui avait dirigé "Le Média" une webTV proche de son parti.
En 2018, des journalistes de Le Média avaient voulu publier un mea culpa suite à l'affaire du blessé de Tolbiac, une histoire de violences policières diffusée par la webTV qui s'était avérée être 100% bidon.
Et l'on apprend donc que celle qui était directrice avait réagit à l'époque en qualifiant ces journalistes (ses subalternes donc) de "bande de tafioles de merde".
Ce qui suscite certaines remous.
J'ai vu passer sur l'ex-Oiseau Bleu ce magnifique tweet d'un élu du même parti que Sophia Chirikou, dont je vous laisse apprécier la pertinence (précision : j'ironise).
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Donc, bien-sûr qu'il y a de l'homophobie là-derrière. Même si ça ne visait pas spécifiquement des personnes LGBT.
Et en fait, surtout parce que ça ne vise pas des personnes LGBT.
Parce qu'ici, le mot "tafioles" sert à qualifier les personnes visées de faibles, de lâches, de veules, de nuls. L'assimilation à des personnes LGBT est ici utilisée pour dénigrer, rabaisser des gens. La question a été parfois traitée dans des médias, et je ne vais pas développer ici.
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Sophie Chikirou regrette peut-être ses paroles tenues il y a 5 ans. Peut-être même qu'elle s'en est excusée depuis. Je ne sais pas. Par contre les arguments utilisés par certains pour la défendre aujourd'hui, là, c'est assez difficile à excuser.
Je vous renvoie au tweet cité plus haut, impressionnant de mauvaise foi.
Et je ne peux pas ne pas vous montrer aussi ce tweet-ci, de J-L Mélenchon, qui cite S Chikirou parmi d'autres femmes connues et engagées en politiques :
Pour trop de journalistes, les femmes engagées sont toujours des sorcières, des marionnettes ou des manipulatrices.
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Ah...
Sûr.
C'est parce que c'est une femme.
C'est juste une attaque masculiniste.
Circulez, y'a rien à voir.
L'idée que certaines personnes devraient peut-être parfois se remettre en cause et songer à s'excuser, c'est inenvisageable.
Je précise qu'il n'y a pas que cette histoire de messages insultants qui pose problème ici. Et de loin pas.
Mais je voulais vous parler d'une certaine conception du débat public.
Revenons au départ. Qu'ont fait les journalistes visés pour s'attirer ainsi les foudres de leur directrice et se faire qualifier de "tafioles de merde" ?
Des journalistes ont voulu publier un mea culpa. Parce le média pour lequel ils travaillaient avait totalement merdé, avec un faux scoop.
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J'avais consacré un article de blog à cette histoire. Et à ce que ça nous disait d'un certain rapport à la vérité. Et par là, ce que ça implique sur le débat public.
Le Média avait fini par rétropédaler. Enfin. Pas trop quand-même. Pour dire qu'ils avaient quand-même bien fait.
Vous voyez ce que je veux dire ? On a un gros scoop. Publié par une web TV qui se présente comme une alternative aux gros médias mainstream. Gros scoop qui ne colle pas avec les infos que recueillent les journalistes qui enquêtent sérieusement. Au point que ça devient évident : tout était bidon.
Et on a certains journalistes qui semblent avoir un problème avec leur déontologie, qui se disent qu'ils ont merdé et qu'ils faut de vraies excuses.
Et cette idée de s'excuser, vraiment, de faire un vrai mea culpa, c'est assimilé à une marque de faiblesse. Et ces journalistes se font traiter de "tafioles de merde" pour ça.
Parce que, oui, pour certains, et pour certaines, s'excuser lorsqu'on a publiquement dit une grosse connerie, c'est de la faiblesse, de la lâcheté, de la veulerie, de la nullité.
Il n'y aurait pas de place pour ça dans le débat public.
Reconnaître qu'on a merdé, ce serait un truc de tafioles.
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__________________________
Remarque :
L'auteur de ces lignes a lui aussi dans sa vie utilisé des termes de ce genre en tant qu'insulte. Oui, il m'est arrivé de m'exclamer "mais quel enculé celui-là" pour dire qu'un gars me semblait détestable. Ou de dire "ça c'est pas pour les tafioles" en décrivant un tord-boyaux artisanal qui brûlait le gosier.
Ouais.
Je dois l'avouer. J'en suis pas fier.
Je me permets d'implorer votre indulgence, en précisant que c'était il y a longtemps et que j'étais jeune.
Et j'ai de la peine à comparer des paroles prononcées par un ado ou un jeune adulte au siècle passé, avec un message écrit par une directrice d'un média, une personnalité publique affichant des valeurs bien à gauche, une professionnelle de la communication, parlant de certains de ses subalternes, dans un cadre professionnel, en 2018.
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freelance-informatique · 1 year ago
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Vitinha, souffre-douleur de Lionel Messi au PSG ? La réaction du Portugais
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Au Parc des Princes, l'étoile montante Vitinha suscite l'attention. Il se dit que son intégration au sein de l’effectif parisien fut marquée par des tensions avec Lionel Messi. Il dément ! Vitinha vs Lionel Messi : la soirée de triomphe pour Vitinha Y-a-t-il eu une brouille entre Vitinha et Lionel Messi au PSG ? Hier Mardi, le PSG s'est imposé face au Borussia Dortmund sur un score de 2-0, en Ligue des Champions. Cette victoire est due en partie à Vitinha. https://twitter.com/PSG_inside/status/1704248296892518712 Passant habilement du côté droit en tandem avec Achraf Hakimi à une position axiale pour contrer le milieu de Dortmund, le joueur a démontré sa polyvalence. Sa passe décisive à l'intention du joueur marocain a notamment permis au club parisien de prendre une avance confortable. Depuis son transfert l'été dernier, les fans du PSG attendaient impatiemment que le Portugais exprime tout son potentiel. Sous la houlette de Luis Enrique, il semble aujourd'hui répondre aux attentes. Lire aussi : Qui sont les nominés pour The Best FIFA Football Awards ? Une première année sous tension pour le milieu portugais L'intégration de Vitinha au sein de l'effectif parisien n'a pas été un long fleuve tranquille. On se rappelle encore l’inimitié des supporters parisiens, surtout lors de sa prestation mitigée contre le Bayern Munich en huitièmes de finale de la C1 la saison passée. Mais ce qui a réellement marqué le milieu de terrain lors de sa première saison au PSG, ce sont les relations tendues qu'il a entretenues avec certains de ses coéquipiers. Parmi eux, le légendaire Lionel Messi. Le quotidien sportif L'Équipe a révélé que suite à un contact rugueux de Vitinha sur Lionel Messi, l'Argentin n'a pas mâché ses mots : « Non seulement tu es faible, mais en plus, tu me fais mal. » Des paroles qui ont poussé le compatriote de Vitinha, Danilo Pereira, à intervenir pour apaiser les tensions. https://twitter.com/_BeFootball/status/1704452453855306196 Voir également : Du coup d’envoi au flux de trésorerie : quelle analyse faire sur l’impact des paris dans le football européen Vitinha vs Lionel Messi : face aux rumeurs, mise au point du Portugais Alors que l'ombre de Lionel Messi semble s'être dissipée depuis son départ pour les États-Unis, les rumeurs concernant une la brouille entre les deux joueurs continuent de circuler. Vitinha, pour sa part, a tenu à mettre les choses au clair. Vitinha a nié fermement une telle altercation. Il a ainsi déclaré : "Je ne commente généralement rien de ce qui se dit dans la presse, mais cette fois je dois le dire : tout ça est complètement faux". En dépit des tumultes de l'an dernier, la saison 2023-24 marque un tournant pour le joueur de 23 ans. Avec des coéquipiers comme Warren Zaïre-Emery et Manuel Ugarte, Vitinha semble avoir retrouvé sa verve. Sa passe décisive lors du récent match contre Dortmund en est une preuve. La trajectoire de Vitinha au PSG est un parfait exemple de la manière dont un joueur peut rebondir. Après une période difficile, marquée par des critiques, le Portugais montre aujourd'hui qu'il a la capacité de briller à nouveau au plus haut niveau. Et le Parc des Princes compte bien l'acclamer encore longtemps. ________ Pour retrouver tous nos pronostics football, rendez-vous aussi sur notre page Facebook ou sur notre page Twitter. Read the full article
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swedesinstockholm · 1 year ago
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26 novembre
jour 4 du futur navigable et fertile mmh qu'est-ce que j'ai fait aujourd'hui? hier je me suis couchée à trois heures du matin parce que je me suis perdue dans mon journal du lycée à la recherche des cochons et de yannick mais c'est surtout mes jérémiades sans fin sur p. que j'ai trouvées et elle sont insupportables à lire. j'avais envie de me pousser violemment et de me dire mais vas-y PARLE-LUI BORDEL. ça aurait pu se passer tellement différemment. j'aurais pu être amie avec lui et avec d. et sécher les cours avec eux pour aller à tous les concerts d'indie rock des alentours au lieu de toujours y traîner f. but it didn't. j'avais envie de me pousser mais en même temps je me rappelle exactement de ce que je ressentais, de comment je voyais les choses, je me rappelle très bien du mur entre moi et le monde, entre moi et ce que je veux. je mentionne aussi un rdv chez une psy où je suis allée qu'une seule fois et qui m'avait dit comme tous les autres que j'étais pas d'une nature timide à la base et je me dis que peut être que je finirai par être une vieille extravertie et que ça me servira bien pour me faire facilement des amis quand on en aura besoin pour survivre collectivement à l'apocalypse en 2060.
cet après-midi après m'être plongée dans mon passé puis celui de n. (j'ai commencé son livre ce matin, un jour à berlin elle m'avait dit you're so weird. but in a good away! et vu ce qu'elle raconte dans son livre, je comprends pourquoi elle me trouve bizarre), je me suis plongée dans le passé de r. sans vraiment en avoir l'intention, j'écoutais le groupe dans lequel il joue pour voir si c'était bien et puis je me suis retrouvée à regarder des lives de 2014 où il était tout bébé et tout fou mais il est toujours tout fou, ils jouaient à l'ab et c'était en janvier et j'ai pas pu m'empêcher de comparer à mon janvier 2014 en crise absolue à paris, prête à abandonner mes études pour me laisser glisser dans ce qui allait devenir La Situation. et puis j'ai regardé des clips de son ancien groupe, des clips vraiment cool réalisés par une fille qui est suivie par toutes la lesbosphère francophone d'instagram et je me suis de nouveau dit mais qu'est-ce que t'as fabriqué pendant toutes ces années lara? dans un des clips il danse sur le toit d'un immeuble et puis il danse sur un chantier il danse mais il DANSE et je lui enviais sa liberté, sa façon d'être sans retenue, d'exploser dans tous les sens comme un feu d'artifice ou une chanson d'animal collective. la joie qu'il dégage aussi.
c'est une joie contagieuse parce que vers le soir je suis descendue dans la cuisine et j'y ai trouvée maman qui jurait en faisant claquer les casseroles mais elle avait allumé la radio qui passait du jazz joyeux et ça faisait un décalage bizarre, alors je suis discrètement remontée dans ma chambre et j'ai mis france musique pour continuer à écouter le jazz joyeux et j'ai commencé à danser, je dansais tellement fort que j'ai du poser mon pull parce que j'étais en nage. et puis j'ai commencé à trop me regarder dans la glace et à être prise de dégoût par mon corps, mon corps que je déteste de toutes mes forces parce que je me prive de sucre depuis un mois et rien ne change et je le déteste de me faire ça, ça me remplit de colère, je suis remplie de colère contre mon corps, et donc mon corps est en colère contre lui-même, ou je suis en colère contre moi-même, ou mon corps est en colère contre moi?? je sais pas, dans tous les cas y a beaucoup de colère. et puis j'ai arrêté de danser parce que j'étais démoralisée.
27 novembre
hier soir j'ai enfin regardé split que j'avais hautement anticipée mais j'avais visiblement oublié que ça restait une série france télévision et donc c'était un peu nul et j'étais un peu déçue. non seulement c'était filmé comme une série france télévision mais en plus c'était plus un manifeste qu'une série, on aurait dit que la série servait de prétexte pour dire et montrer des trucs qui sont très peu ou jamais représentés dans les médias, et évidemment que c'est très bien de faire ça, mais ça suffit pas pour faire une bonne oeuvre de fiction, je pense, sorry iris brey. en plus les actrices jouaient mal. voilà donc j'étais déçue et ça a pas du tout réussi à me détourner de mon chemin hétérosexuel comme ce que la série m'avait promis, mais y a tout de même une scène qui m'a marquée. on y voit le personnage joué par jehnny beth dire à alma jodorowsky qu'elle pas l'habitude, quand alma pose ses bagues pour s'apprêter à la pénétrer, mais elle dit qu'elle en a envie donc elle la laisse faire et on dirait qu'elle jouit, mais après elle se met à pleurer et puis le perso d'alma lui demande si elle pense que c'est à cause de son viol quand elle avait douze ans qu'elle est devenue lesbienne, parce qu'elle dit qu'elle a jamais couché avec un homme, mais je sais plus si c'est la même scène. ce matin dans la salle de bain quand j'ai changé ma serviette j'y ai repensé et j'avais envie de lui demander si elle non plus elle mettait jamais de tampons.
jour 5 de mon futur FERTILE ET NAVIGABLE JE VAIS ÊTRE PUBLIÉE DANS LA REVUE SABIR!!!! j'y croyais absolument pas parce que je me disais que mon texte était pas assez expérimental master de création littéraire, et puis si. j'ai crié de joie en réalisant que c'était pas un mail de refus. je l'ai dit à personne sauf à a. ce soir. elle m'a dit qu'elle voulait écrire une comédie musicale mais que c'était vraiment dur et je lui racontais à quel point c'était compliqué et technique un synthé et elle me racontait à quel point c'était compliqué et technique de chanter et on se demandait toutes les deux pourquoi la musique avait autant de pouvoir. à un moment le proprio du bar qui était turc et qui parlait très peu français s'est incrusté à notre table pour discuter et au bout d'un moment il a fait remarquer que j'étais dans la lune et il arrêtait pas de dire elle pense à un monsieur! et ça m'agaçait donc je devais faire la grimace et a. rigolait parce qu'elle me prend pour une lesbienne mais la vérité c'est que j'y pense 24/24 et le fait que j'écoute que des chansons qu'il m'a conseillées ou que j'ai glanées dans ses stories n'arrange pas les choses. je suis rentrée à pied en dansant sur deerhoof dans le noir parce que j'étais contente.
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the1fnch · 1 year ago
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dimanche 27 août 2023
hey, bon j'essaye quand j'ai du temps libre. Car des fois j'ai la flemme et des fois non, mais je sais pas quoi faire du coup je me dis que je peux écrire en attendant que le temps passe ! ou même essayer d'écrire juste un petit livre, ça va peut-être m'aider en français, je suis pas si douée que ça en français. j'ai souvent au dessus de la moyenne et heureusement!^^ ( sinon je peux dire au revoir a mon merveilleux téléphone..)
bref! C'est bientôt la rentrée, je stresse pour ma classe, imagine je suis encore dans la pire classe, mais cette fois en 4ème! Argg, sinon ça va devenir la troisième fois, où je suis dans la pire classe. souvent les professeurs nous disent a mon groupe, que si on était pas, ma classe serait un cas désespérée! Alala espérons, que le bon Dieu, peut me faire échapper d'être dans la pire classe et que je suis avec Maeline, Judith, Axelle et Elena ça va faire comme mon groupe de primaire. C'était le bon vieux temps, même si on se disputait souvent, ça nous empêché pas de nous aimé entre nous.
Je me demande, quand je pourrai regarder paris classe numérique, comme ça je peux regarder dans qu'elle classe où je suis:) et le stresse va descendre. Ya aussi le stresse du brevet. On me dit souvent que ça va c'est dans 1ans. j'ai pas envie de grandir c'est ce que je me suis dis souvent, mais des fois ça fait du bien de grandir, tu te dis que tu es plus mature que il y a quelques années.
Y a aussi le stresse de ce que tu veux faire plus tard, d'ailleurs vraiment je ne comprend rien, fin si je comprends vraiment que quelque trucs. Mais j'espère que dans quelques années, je serai ce que je ferai. Beaucoup de gens qui sont du même âge que moi, le sait déjà, mais pas moi rip:,)
Je n'ai vraiment pas envie de faire des études de médecine, ça ne m'intéresse pas du tout. Pas comme ma famille du côté de mon père;) je pense m'intéresser sur l'art, mais ma mère veut pas, elle dit qu'il y a pas beaucoup de chance, que je réussisse. mais alors quesque je VEUX faire moi. Mais y a rien qui peut me faire du plaisir pour travaillé. J'ai très peur, mais je n'ai pas le droit d'avoir peur pour ça, fin si mais sinon je vais stresser encore plus.
Aujourd'hui, comme d'habitude je vais à la messe, en même temps c'est dimanche, je fais pas vraiment grand chose avant la rentrée. Je pense aller à la piscine et voir ma meilleur amie Maeline. Et m'amuser avant la rentrée avec mes amies avant qu'il le soit trop tard!
Sinon je peux regretter plus tard, mais bon, c'est la vie! temps que tu vis sans regret, je peux te dire que tu es chanceuse! alala je dois respirer with the good humeur ! bon je te laisse à la prochaine! youhouuuuuuuuuuu!
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lalignedujour · 2 years ago
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L'aire de jeux est tapissée de ce quadrillage de caoutchouc noir. Les mêmes que dans les stations de ski, pour empêcher de glisser sur la neige en prenant le télécabine. Toutes les coursives de la station en étaient jonchées, et comme on y allait aussi l'été, le soleil tapait dessus et c'est la même odeur aujourd'hui.
Juin revient avec les odeurs d'été d'il y a trente ans.
En approchant de la piscine, l'odeur était aussi forte, mais se mâtinait de chlore. Ça se différenciait donc, par l'odeur, de la piscine où j'allais avec l'école. Je me souviens de ma mère dans son maillot une pièce noir, son visage si jeune, sa peau si pâle et élastique. On prenait des sandwichs, un ballon gonflable NIVEA, la grande serviette crocodile, des madeleines industrielles fourrées à l'abricot. On mettait tout ça dans un sac aux panneaux de différentes couleurs (je me souviens de vert foncé et violet, tandis que les lanières étaient beiges).
Je ne me souviens de ma mère qu'en été. Le reste de l'année, elle me paraissait indisponible. Mais l'été, elle l'était vraiment. Mon père, qui me faisait faire mes devoirs et du vélo le reste de l'année, partait pour de longues randonnées en juillet, si bien qu'on se retrouvait en tête à tête toute la journée avec ma mère. On manquait de lien dans l'année, et on passait nos journées ensemble l'été. Je me souviens de son regard trop important, de ceux qui figent dans le temps : un regard de parent, un silence et un sourire tendre. C'était presque gênant ces journées d'été. Comme un date trop long.
Je crois que j'ai à peu près le même lien avec l'enfant aujourd'hui. Je dois lui paraître globalement indisponible, et de temps en temps, quand je le décide moi, je me fige, je lui fais comprendre avec les yeux qu'il est important pour moi, et il doit se demander quand revient son Parent 1. Et il associe ces moments à l'odeur des vapeurs de caoutchouc.
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Lire pendant qu'il dort dans la chambre. Le livre décrit une personne qui dort longtemps. On comprend pourquoi. Je projette. J'entre en empathie. Il se réveille et je l'aime un peu plus.
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Deux nouvelles personnes sont arrivées à l'apéro. Elles se sont émerveillées de la vue, c'est pas commun un trentième étage à Paris. Elles ont dit bonjour et tout, mais elles sont restées scotchées à la baie vitrée, et elles ont fait des commentaires. Mais pas des trucs qui prennent toute la place, des commentaires concis, du genre "waaah trop beau", ou "on voit tout !"
Et le mec a fait le blasé. Il a dit "je devrais faire une tirelire et faire mettre un euro à chaque fois que quelqu'un fait un commentaire sur la vue".
Et là je me suis dit qu'il fallait que je quitte Paris. On peut pas s'émerveiller des choses simples, il faut se balader comme ça avec les joues tombantes et un timbre de gueule de bois dans la gorge. On peut pas s'émerveiller des choses dont on s'est déjà émerveillé.e, il faut s'émerveiller nouveau, s'émerveiller original, il faut faire le commentaire jamais entendu, il faut une ref, un truc second degré qui dit que tu es au-dessus de ça, que tu blagues sur la blague. Là, oui, j'aurais pas penser dire ça un jour, mais j'ai eu une envie soudaine de sandwich à la merguez sous un barnum dans l'Aveyron. J'ai eu envie de rigoler premier degré avec un type qui vote pas comme moi, et de lui offrir à boire pour qu'il se dise que les Arabes sont pas tous comme on dit à la télé.
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L'enfant est monté sur une chaise et réclame un câlin. Ça me fait bizarre de l'enlacer comme ça. Sa tempe contre mon menton, j'ai l'impression qu'il a 13 ans.
On se serre fort. Il soulève ses jambes et m'entoure la taille. Ça me fait bizarre. Je le retrouve bébé. A marcher des heures comme ça. Il me stimulait tant physiquement et si peu intellectuellement que je me perdait dans mes pensées. Je me souviens de moments où je chantonnais des versions alternatives un peu folles des chansons que j'aime bien.
Aujourd'hui, j'aurais du mal à dire si à tel ou tel moment de cette époque j'étais seul·e ou avec lui.
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emissionlabandeoriginale · 2 years ago
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// CHRONIQUE ALBUM //
The New Pornographers - Continue As A Guest
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Qu'il est compliqué de continuer ne serait-ce qu'à exister au sein de la scène contemporaine pour un groupe qui est né à la fin des années 90 et qui a donc plus de 25 ans aujourd'hui. Exister non pas dans le sens de continuer à se produire en concerts de temps en temps dans l'année pour retrouver à peu de choses près les mêmes afficionados de la première heure entassés devant les crash-barrières en sortant un album sans risques tous les 5 ans pour satisfaire un label et rafraîchir un peu sa set-list de live, non exister en faisant toujours partie d'une scène actuelle bien vivace, en essayant de se renouveller pour ne pas disparaître sous cette vague de jeunes petits génies encensés par les webzines qui apparaissent chaque année tout en réussissant l'exercice d'equilibriste de ne pas trahir ce que l'on est et son public de toujours.
La chose est d'autant plus difficile aujourd'hui où beaucoup de genres même les plus conservateurs tendent vers des textures plus électroniques, synthétisées, une production plus massive, ronde, sexy. Pourtant The New Pornographers semble détenir encore les clés pour réussir ce délicat pari.
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En effet le sextet canadien basé à Vancouver et enemné par A.C Newman et Neko Case opère un superbe retour cette année avec la parution d'un album riche de maîtrise d'un genre éculé et un peu en perte de vitesse ces dernières années, leur si chère power pop, eux qui ont longtemps fait partie des figures de proue de ce courant musical mêlant la grâce et l'efficacité mélodique de la pop au côté plus incisif et puissant du rock.
"Continue As A Guest" est paru le 31 Mars chez Merge Records et l'album se pose là dès le premier morceau avec le puissant pop et aérien "Really Really Light" à la batterie martelante et la tourne de synthé inspiré rythmé par ce pincement de guitare lumineux, morceau co-écrit avec l'ancien membre du groupe Dan Bejar de Destroyer (faisant également partie du label) et la suite est tout aussi réjouissante avec les cuivres jazzy et les effets de voix de "Pontius Pilate's Home Movie", l'échappée radieuse de "Cat and Mouse With The Light" où le gimmick de trompettes donne tout son cachet au morceau ou encore la puissance du morceau éponyme "Continue As A Guest" et son sample de cuivres quasi hip-hop avec une basse lancinente apportant une tension continue à cet effet de progression.
Sur ce nouvel album règne un maîtrise difficile à prendre objectivement en défaut et qui ne s'essouffle même pas en avancant dans ce recueil grâcieux et lumineux. The New Pornographers a un quart de siècle dans les pattes, cela s'entend constamment et ils continuent de servir quelque chose de frais et original dans le paysage notamment via l'usage intelligent des cuivres, comptant aussi sur l'apport du saxophoniste Zach Djanikian du groupe The Brakes, de filtres vocaux, de distorsions justes, en bref un album solide, juste et il faut le souligner sans âge !
Dans une récente interview A.C Newman confiait ; "Je pense que quand tu joues de la musique depuis longtemps tu cherches toujours à trouver cet équilibre où ça sonne comme toi mais où tu ne te répète pas non plus."
Et bien on peut dire que la mission est assez bien réussie Mr Newman.
Poppy
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lesombresdeschoses · 2 years ago
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L'EVASION
Cette espèce d'idée de Paris « cité de la romance » que se font les étrangers sur la capitale de France... non, Paris c'est populo, Paris c'est joyeux, Paris c'est simple, Paris c'est intime... Le meilleur moment c'est tôt le matin, quand on prend son petit déjeuner après une longue balade nocturne dans les rues sinueuses de la ville... ou le retour du soleil après une pluie battante... la lumière redessine la silhouette des bâtiments et des ruelles mouillées. C'est magique ! Paris c'est un tête à tête avec le mystère d'une « vieille dame » en perpétuel changement... Pour les touristes aventureux seulement, pour ceux qui y vivent c'est une taule.
Lawrina prend le soleil à la terrasse d'un bistrot gastronomique en compagnie du patron. Un bel homme châtain, grand, fin, au visage sculptural. Il est sept heures du matin, il y a peu de clients, Lawrina Mortensen et Alexander Hennelly refont le monde.
— La musique, c'est mort. Le rock, c'est mort. Aujourd'hui c'est de l'indus et de la guimauve en boite ! Je suis obligé de me retaper les années 60-70 et quelques groupes des années 1980, si je veux écouter du bon son…
Alexander est agacé, la musique est un sujet épineux.
— Pink Floyd... ils font toujours des concerts ! David Bowie, tu oublies le meilleur, des meilleurs, quand même ! Il produit toujours ! Et du bon son.
— Tu me cherches Lawrina, lui répond Alex, sourire en coin.
Ce petit manège de séduction dure depuis quelques jours. Law aime cette vie normale, sans serial killer, sans inspecteur dépressif qui enchaîne les strip-teaseuses.
Syndrome du sauveur ou peur de s'engager ? Sans doute les deux.
Pas d’associée hystérique qui la gonfle à se prendre pour sa mère... Une existence normale. Une existence simple où l'on peut draguer un beau garçon. Avoir des conversations légères. Parler d'art, de musique. Passer ses après-midis dans les musées. Profiter d'un concert de Wild Anarchist - en tournée dans toute l'Europe, aujourd'hui à Paris - en compagnie de son nouvel amant... La vrai vie.
Law, plongée dans ses pensées, regarde intensément Alexander. Gêné, il lui demande :
— Tout va bien ?
— Oui. Je te trouve magnifique. Elle lui passe la main dans les cheveux et reprend : la musique n'est pas décédée, on a «Wild Anarchist» ! En plus c'est un groupe de Glasgow, comme toi.
— Je viens de Belfast.
— Mais t'as grandi à Glasgow.
— Effectivement.
— Irlandais, c'est pour ça !
Le jeune homme la regarde, ne comprenant pas sa réflexion. Law fait une petite grimace, l'air de dire : « laisse tomber », se rapproche de lui, puis l'embrasse.
Il faut en profiter temps que c'est possible, tout ceci ne durera pas.
Étrangement, son psy commençait à lui manquer. Ces séances lui faisaient du bien. Mortensen commençait à recouvrer la mémoire, des souvenirs perdus après son accident. Mais elle ne voulait pas partir.
Non je n'ai pas envie de quitter Alex, d'autant que je le connais depuis longtemps... Enfin, longtemps... Si avoir rencontré quelqu'un dans ses rêves peut être considéré comme une véritable rencontre. Quand je me suis installée à la terrasse de son petit restaurant, je l'ai reconnu aussitôt, lorsqu'il est venu me servir. Lui aussi semblait m'avoir déjà vu quelque part. Je ne pouvais cependant pas lui dire... J'ai parfois l'impression de rêver la vie d'une autre, comme si j'étais dans sa tête.
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culturefrancaise · 1 year ago
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C'est vraiment quelque chose de spécial de se dire "Et si Steve Rogers et Bucky Barnes étaient français ? Comment cela affecterait-il leur destin ?" D'abord on rigole en pensant à un Capitaine France. J'ai piqué une crise quand j'ai compris que Steve s'appellerait Stéphane ou Étienne. Que Bucky, dont le premier prénom est James, serait ici Jacques, avec Jacky comme surnom. J'ai pensé au Jacky qui vit au bout de ma rue et j'ai imaginé Bucky à 80 ans, vivant à sa place (tu parles d'un mindfuck...).
J'ai essayé de trouver dans quelle ville l'action devait se dérouler. Paris semblait un choix évident pour remplacer New-York. Je pourrais faire traîner Steve dans les quartiers des artistes. Mais est-ce que ce n'était pas un choix trop évident ? Et puis Paris n'a pas la mer, alors que New-York a l'océan... Est-ce que je devrais choisir Marseille à la place ? D'ailleurs il y a une série Netflix qui se déroule à Marseille pendant la guerre... Et Bucky ? Sa famille vient d'Indiana. Est-ce que je dois le faire venir de, je ne sais pas, mon Poitou natal ? Une autre région ? Le faire grandir au milieu des champs ?
Mais ensuite j'ai pensé à leurs origines. Steve est d'origine irlandaise. Sa mère était infirmière, elle est née et elle a grandi en Irlande. Son père est mort pendant la première guerre mondiale. D'origine irlandaise aujourd'hui. J'ai donc commencé à rechercher l'histoire de l'immigration irlandaise en France.
Bucky est juif. Sa famille est juive. J'ai donc commencé à regarder la série documentaire "Comme un Juif en France". L'histoire des Juifs en France, on ne me l'a jamais enseignée à l'école. À part l'affaire Dreyfus et le Vel d'hiv (en gros), je ne savais rien. Je ne savais même pas vraiment ce que ça avait de particulier, d'être juif. Pour moi, avant mes recherches, c'était "pareil" qu'être catholique ou protestant : juste une religion. Quand j'avais regardé "Un village français" il y a des années, je ne comprenais pas pourquoi on parlait de "sémites", de "juif français ", de "juif apatride".
Mais ce que tout le monde sait, c'est que directement, le destin d'une famille juive pendant la seconde guerre mondiale n'est pas le même selon s'ils habitaient en France ou aux États-Unis. On sait que les juifs ont été déportés. On connaît l'histoire du Vel d'hiv. Il y a un film là-dessus.
Ce que je ne savais pas c'est que ces rafles avaient lieu PARTOUT en France, à grande échelle; que la police française, la milice, l'État français étaient d'enthousiastes participants et collaborateurs. Il a fallu que je fouille MyCanal et Arte TV à la recherche de documentaires sur les années 30, les juifs, la seconde guerre mondiale, l'occupation, pour découvrir tous ces détails. On met en avant cette image des Résistants, et oui ils méritent qu'on souligne leurs actions, leur courage, leur héroïsme... Mais la France est coupable.
J'ai vu ces documentaires, j'ai vu "La Rafle", j'ai vu "Simone, le voyage d'un siècle", et je sais que si un Bucky français a peut-être échappé aux rafles, peut-être en prenant le maquis, sa famille a sûrement été raflée et déportée. Ils n'auraient pas survécu. Ou alors peut-être uniquement sa sœur Rebecca.
D'autres défis s'offrent à moi : comment faire de Stéphane un "Capitaine France"? Et à quoi ça ressemblerait, un Capitaine France ? Ce personnage aurait-il une utilité, la même qu'un Captain America ? Le problème est que la France n'était pas du tout dans la situation militaire des USA. L'armée française a déposé les armes en juin 1940. Les USA sont entrés en guerre en décembre 1941. Leur armée était active jusqu'à la fin. Comment un gringalet malade chronique français pourrait-il rentrer dans l'armée, se faire injecter un sérum magique, devenir un Adonis musclé et en bonne santé d'1m80 à la force surnaturelle ? La France ne peut pas lui offrir ça, que ce soit celle de 1939 ou celle de Vichy. Il lui faudrait donc réussir à s'échapper, rejoindre De Gaulle en Angleterre, se faire remarquer pour être sélectionné pour le Projet Renaissance... Ça fait beaucoup.
Pourtant il doit être transformé si je veux qu'il se réveille en 2011. Si je veux garder une trame similaire à celle de l'histoire de Steve et Bucky dans le MCU. Bucky comme Soldat de l'hiver... mais cette arme forgée par les Nazis et utilisée par les Soviétiques, elle s'est inscrite dans le contexte de la Guerre froide... URSS contre USA. Et la France, dans tout ça ?
L'issue la plus simple serait probablement la plus tragique. Dépourvue de surnaturel, peut-être. Steve ne devient jamais un "super soldat", un surhomme. Il entre dans la résistance. Capitaine France est son nom de code. Et il meurt pas bien vieux; soit arrêté pour ses actions de résistance, soit parce que sa santé est vraiment merdique.
Quoiqu'il en soit, tout cela me fait replonger dans l'histoire de mon pays, et en explorer des facettes que je ne connais pas bien, ou en tous cas pas assez (si Steve pourrait être révolté par la guerre du Vietnam ou par la guerre en Irak, que dirait Stéphane/Étienne de la guerre d'Algérie (qu'on ne m'a jamais fait étudier à l'école, bizarrement), par exemple ?).
Je travaille sur deux fanfictions Stucky :
- une grande fresque historique, un énorme fix-it, se déroulant de 1917 à 2025 sinon plus loin.
- ce French AU.
Quand je bosse sur la première (qui est ma première idée et mon projet principal), je dois TOUT rechercher. J'ai des tableaux pour m'organiser. Des chronologies. Je vérifie les dates pour tout. Je dois FOUILLER Spotify pour trouver des chansons américaines de l'enfance de Steve et des années 30 puis 40.
Pour ce deuxième projet ? Même si j'ai des lacunes, c'est pas juste à l'histoire de mon pays que je me confronte, c'est aussi à la mienne et celle de ma famille. La musique de la jeunesse de Steve ? C'est celle de la jeunesse de mes arrière grands-parents, celle que mes grands-parents écoutent et chantent encore et que mes parents écoutent parfois. Je connais ces chansons ! Adolescente, pour moi, c'était des vieilleries. Des trucs de vieux. Je voulais quitter la France, voyager. Ben j'ai voyagé. Je suis devenue fan de vintage. Je préfère le jazz américain aux classiques français, mais ces chansons, je les connais. C'est "Frou-frou", "J'ai deux amours", "Douce France", "La mer", "Les roses blanches", "Boum!", "Je ne suis pas bien portant", "Y a d'la joie"...
La déco de chez Steve ? Celle de chez feue mon arrière grand-mère. Le lit en fer. La table de chambre dont la porte dissimule le pot de chambre. Le coucou. La radio.
Ma première fic aborde beaucoup le thème de l'identité : celle de Steve, la figure de Captain America, comment ton identité peut s'effacer dans la douleur, et "who the hell is Bucky ?".
Ma deuxième fic me confronte à ma propre culture et ma propre identité.
C'est aussi une question d'interculturalité, de transposition. Captain America est une histoire profondément américaine par les thèmes abordés, les tropes, l'histoire du personnage depuis sa création, et par son médium : le comic book.
Nous, nous avons la bande-dessinée franco-belge.
Notre Captain America, c'est celui qui résiste encore et toujours à l'envahisseur. Il ne tue pas des Nazis, il se bat contre les Romains. Sa force ne provient pas d'un sérum mais d'une potion magique. C'est Astérix.
Soudain saisie par l'idée que si je continue mon French AU pour Captain America, Steve se réveillera dans une France gouvernée par Sarkozy, sera interviewé par Michel Drucker, Yann Barthès dans "Le petit journal", découvrira qu'on est passé à l'euro depuis des années...
2011 c'est l'année de l'intervention française en Lybie contre les forces de Khadafi, le début de l'affaire Dupont de Ligonnès, de l'arrestation de DSK à New-York pour agression sexuelle, la proclamation de Peyong-Chang pour les JO d'hiver de 2018, la sortie du film "Intouchables" avec Omar Sy et François Cluzet, du tout dernier film "Harry Potter", c'est "The artist" primé à Cannes... La fin de la télévision en analogique, remplacée par la TNT.
Niveau musique voilà ce qui était populaire :
"Rolling in the deep", "Born this way", "Raise your glass", "Raise your glass", "Party rock anthem", "The A team", "Paradise", "Move like Jagger", "S&M", "Run the world (girls)"...
Côté francophone : "La fée" de Zaz, "L'horloge tourne" de Mickaël Miro... "La Seine" de Vanessa Paradis...
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