#Nous admirons l’humanité depuis un certain temps

[energiologue]

Que font réellement les humains sur Terre ? ∞ Le Conseil Arcturien de la 9D

. . VOUS POUVEZ ENTENDRE CE TEXTE EN CLIQUANT SUR LE LIEN CI-DESSUS . « Salutations. Nous sommes le Conseil Arcturien. Nous sommes heureux d’entrer en contact avec vous tous. Nous admirons l’humanité depuis un certain temps, non seulement à cause de vos progrès, mais aussi à cause des nombreux défis que vous avez relevés en abaissant vos vibrations au point de devoir exister dans cette…

[josette-staneli]

Le biais de confirmation, cette saloperie

Bonjour à tous, mes petites biquettes ! :)

Il y a quelques mois, j’énumérais dans un article à vocation humoristique les différents types de militants de gauche qui nous font tous passer pour des GROS CONS.

En réalité, beaucoup de ces catégories se recoupent, et la plupart d’entre elles ont pour origine un même mal : la peur de la dissonance cognitive.

Kékéssé ? Pour résumer, la dissonance cognitive est ce qui arrive quand entrent en contradiction deux éléments de notre système de pensée. Une sensation plutôt désagréable.

Par exemple, vous êtes convaincu depuis votre enfance que les licornes existent, et vous nourrissez l’espoir de thésauriser un jour assez d’argent pour vous en offrir une.

Soudain, des éléments irréfutables prouvant que vous avez tort vous arrivent en pleine tronche. Vous tentez bien, au début, de lutter contre ces odieux mensonges ourdis par le Grand Kapital. Mais, voilà, la Vérité saute aux yeux telle la saillie impromptue d’un éjaculateur précoce. Les licornes n’existent pas.

Votre vision de l’existence se retrouve alors dans un état instable et incohérent. Il faudra beaucoup de temps pour laisser décanter tout cela et mettre à jour l’ensemble de vos croyances et de vos comportements (notamment la prière quotidienne au Dieu des Licornes) en fonction de cette nouvelle information.

Heureusement, les licornes existent bel et bien ; elles sont justes grosses et grises et on appelle ça des rhinocéros

L’esprit humain s’est donc pourvu de mécanismes de défense afin de ne pas se retrouver tous les quatre matins dans un tel état d’inconfort intellectuel, ou d’avoir à remettre en question à chaque nouveau sujet de débat l’ensemble de ses convictions. Il s’agit de faire le tri entre les sources et les éléments pertinents, qui pourraient apporter quelque chose au moulin, et les arguments que l’on sait représenter une simple perte de temps.

Mais ce qui est à l’origine un processus relativement sain et vecteur de stabilité est à double tranchant, dès lors que l’équilibre se rompt. Et voilà qu’apparaît, entre autres, le biais de confirmation. La “présélection” accepte à ce moment beaucoup plus facilement tout ce qui confirme nos idées, et évacue ce qui les remet en question, sans aucune considération pour la qualité ou la véracité. Un comportement rationaliste consisterait à élaborer une conclusion à partir de l’étude objective de faits. Avec le biais de confirmation, on part d’une conclusion / idéologie à défendre, et on sélectionne ce qui arrange.

Le militant de gauche, même s’il revendique plus fort que les autres sa libre-pensée et son insoumission au système, n’en reste pas moins un être humain. Une créature faible, fragile et imparfaite. Il est donc tout aussi sensible que ses homologues de droite aux pièges cognitifs. Car le choix d’une idéologie est davantage affaire de déterminismes sociaux et d’expériences personnelles que de réelle capacité à mieux discerner “la vérité”, si une telle “vérité” existe.

Pour simplifier, dans la “mythologie” de gauche, le monde est divisé entre les riches qui exploitent les pauvres, et les pauvres qui sont exploités par les riches. Pour augmenter leurs profits, les salauds de bourgeois sont prêts à tout et n’importe quoi, y compris à détruire la planète et à faire travailler des bébés phoques chinois pour $1 par mois. Les entreprises multinationales représentent l’apothéose de la saloperie, car elles ont plus d’argent, exploitent plus de personnes en même temps, ont plus de moyens de pression pour faire appliquer leurs intérêts et, blasphème absolu, sont souvent américaines (brrr les zaméricains).

Bon faut dire des fois ils cherchent pas à se faire aimer non plus hein 

Il s’agit de la version caricaturée à l’extrême, mais, jusque là, ça va encore à peu près.

Le problème, car il y a un problème… D’ailleurs, vous le voyez venir, le problème ? Indice : c’est dans le titre de l’article :) Oui, voilà. Une bière au quinoa bio sans gluten pour le hippie en sarouel dans le fond. Le problème, c’est quand ces putain d’enculés de leur mère de biais cognitifs pointent leur nez. Et c’est là que le grand n’importe quoi gauchiste commence.

Pour confirmer sa vision du monde, le militant sera souvent prêt à accepter n’importe quel mensonge, tant qu’il va dans le bon sens.

Allez, quelques exemples énervants et énervés, parce-que ce sont eux qui m’amènent à écrire cet article. (Not Safe For SJW)

Les OGMs

Bon alors, soyons clair : ton bel autocollant “OGMs j’en veux pas” sur ta Saxo tunée n’a pas la valeur d’un Doctorat en génie génétique.

J’ai moi-même été un anti-OGM convaincu. Pourquoi ? “Bah euh, y’a pas assez d’études scientifiques. On sait pas si c’est dangereux, principe de précaution. Et puis quand c’est naturel c’est mieux. Et puis j’ai vu des “““documentaires””” qui montrent que Monsanto est une multinationale qui se comporte comme n’importe quelle multinationale, c’est vraiment honteux.” HAHA PETIT CON DE MOI DU PASSÉ, CA DONNERAIT ENVIE DE REMONTER LE TEMPS POUR TE FOUTRE UNE BONNE GROSSE BAFFE DANS TA SALE GUEULE D’ADO BOUTONNEUX.

Si il y a plus de gens “de gauche” que de gens “de droite” qui sont activement engagés “contre” les OGMs (rien que le fait d’être “pour” ou “contre” quelque chose d’aussi varié est une idiotie en soi, à tel point qu’aux USA la définition des OGMs inclut la sélection non naturelle, mais passons), ce n’est pas car la cause est naturellement progressiste, ou parce-que les gens “de gauche” sont plus intelligents, scientifiquement éduqués et soucieux de leur santé que les gens “de droite”. Contrairement à ce que certains semblent penser. #révéyéVou§§

La différence tient probablement au fait que les gens “de droite” auront moins de griefs initiaux contre le concept même de multinationale. Rappelons-le : dans l’idéologie de gauche, l’entreprise multinationale représente le degré suprême de l’ignominie (pour de nombreuses et souvent très bonnes raisons). Or, les OGMs sont principalement conçus par des entreprises multinationales, notamment (mais pas que !) Monsanto.

Nous avons donc une explication de l’installation du refus des OGMs dans l’orthodoxie de gauche. Les multinationales sont des suppôts de Satan, donc tout ce qu’elles font est mauvais. Réciproquement, montrer que les choses produites par les multinationales sont mauvaises pour l’humanité permet de justifier cette vision du monde où le grand capital est la cause de tous les maux.

Evidemment, il s’agit d’un raisonnement fallacieux. Pour évaluer la dangerosité, l’utilité ou la pertinence d’une espèce OGM en particulier (rappelons que “les OGMs”, ça désigne vaguement plein de trucs différents), la seule solution est de réaliser une étude sérieuse et de la faire valider par la communauté scientifique.

Il existe des milliers d’études indépendantes, ainsi qu’un consensus indéniable chez les personnes compétentes - les chercheurs en génie génétique - sur l'innocuité des OGMs mis en circulation. (en dehors de la sécurité pour le consommateur, notons que d’autres problèmes plus ou moins directs peuvent se poser au CAS PAR CAS, pour l’environnement, la biodiversité, les agriculteurs,... ; ne tombons pas dans le dogmatisme inverse)

Néanmoins, même en leur mettant la tête dans les Faits, les anti-OGMs primaires se considèrent au dessus de tout cela. Ils semblent pourtant avoir compris la Méthode scientifique... tant que les résultats vont dans le sens de leurs croyances. Sur le réchauffement climatique, par exemple, où l’alerte lancée par les chercheurs du monde entier va totalement à l’encontre des intérêts du lobby pétrolier et automobile, autrement plus puissant qu’une multinationale de taille moyenne comme Monsanto. La Science n’est pas un self-service.

Admirons, également, le scepticisme à géométrie variable de ceux qui veulent interdire les OGMs par “principe de précaution, car il n’y a pas assez d’études”, mais qui ne sont pas opposés à l’idée de laisser cultiver des variétés dites “naturelles” qui, elles, n’ont JAMAIS été soumises à des études sérieuses (hein Kokopelli ?). Ces variétés étant pourtant, comme tous les êtres vivants, le fruit d’une succession de mutations génétiques, cette fois totalement aléatoires et incontrôlées.

L’objet de cet article n’étant pas “les OGMs”, je vous conseillerai la visualisation de ces deux courtes vidéos portant sur le sujet :

Celle de Raisonnance, un mec trop peu connu et qui fait plein de vidéos rigoureuses, alliant vision rationnelle ET humaniste.

Celle de DirtyBiology, chaîne Youtube spécialisée dans la vulgarisation scientifique.

Les antivax et autres partisans des “médecines alternatives”

“Bloubloublou, moi je ne fais pas vacciner mes enfants, parce-que j’ai lu sur sante-nutrition que ça servait à rien, que y’avait du mamuminium cancérigène, et de toute façon tout ça c’est un complot de BIG PHARMA pour se faire plein d’argent“

“Blablabli, moi je soigne toute ma famille avec de l’homéopathie parce-que c’est un remède plus sain et que je ne fais pas confiance au LOBBY PHARMACEUTIQUE”

Réaction : Vous méritez qu’on vous retire vos gosses pour négligence aggravée. Non, non, sérieusement, vous ne valez pas mieux que les Témoins de Jéhovah avec vos conneries. 

Jésus n’approuve pas les PDs ; par contre, tuer ses enfants, c’est OK

J’assume la provocation, la vulgarité et l’insulte : les faits sont graves. Ces spécimens là mettent en danger la vie des autres, et en particulier celle des enfants. On va bien au delà de la simple différence d’opinion, car, cette fois, l’obscurantisme TUE.

#instantJeFaisLaMoraleCommeUnVulgaireSJW

Votre progéniture n’est pas un objet et n’est pas votre propriété, elle a donc des droits d'Être humain, comme celui de ne pas mourir. De plus, le fait de ne pas se vacciner ne relève pas de l’unique liberté individuelle, car, si vous attrapez une maladie, vous pouvez contaminer directement ou indirectement une personne beaucoup plus fragile qui pourrait en clamser (personnes immunodéprimées, porteuses d’autres maladies, non sensibles au vaccin, âgées, etc). Porteur d’une grippe, vous allez la refiler à une autre personne, qui la refilera à une autre, qui la refilera à la grand-mère de quelqu’un, qui en trépassera. Ne parlons même pas de ces horribles virus qui ont disparu grâce aux vaccins, mais qui n’attendent que leur heure pour revenir, saisissant l’opportunité offerte par de petits corps non protégés par des antivax fiers mais inconscients. Envie d’être un assassin ?

Là encore, le déni de réalité induit par le biais de confirmation joue un rôle considérable. Même logique que pour les OGMs : les laboratoires pharmaceutiques sont des grosses entreprises, donc tout ce qu’ils font est mal. Inversement, prouver que tout ce qu’ils produisent est mauvais et orienté par le profit revient à nous conforter dans l’idée que le capitalisme est diabolique.

Tout ce qui peut servir la cause est acceptable et on relaie n’importe quelle information bidon. Les vaccins ne sont pas utiles, ils causent l’autisme, ils assurent des profits mirobolants aux laboratoires (bien plus que si vous étiez malades, ou pas), ils sont obligatoires car le gouvernement est corrompu, etc. La chimiothérapie ne marche pas, il vaut mieux utiliser des traitements alternatifs vendus par de gentils labos qui, eux, n’en veulent pas du tout à votre argent. Et ainsi de suite. Résultat : au mieux, des soins inefficaces, au pire, des morts.

Et, là aussi, l’incohérence. De un, parce-que le scepticisme ne va que pour la vraie médecine, et pas pour les pseudo-sciences qui ont maintes et maintes fois été désavouées par les études et méta-études scientifiques. De deux, parce-que toutes ces “thérapies alternatives” représentent un énorme business tout aussi vorace que l’industrie pharmaceutique (rappelons que Boiron, qui vend du sucre en guise de médicament, est l’un des plus gros “labos” français).

Comme le but de cet article n’est pas de vous prouver à quel point les vaccins sauvent des vies ou comment des charlatans essayent de profiter de votre crédulité, je vais déléguer un peu :

Au Pharmachien, pour les vaccins.

A charlatans.info, pour l’homéopathie. 

La justification de l’horreur internationale

Sortons un peu du domaine scientifique pour aborder un autre sujet qui m’a beaucoup attristé ces derniers temps. Celui de la politique internationale, et plus précisément de la situation au Vénézuela.

Alors, soyons clair. Je n’ai pas d’avis tranché et définitif sur la question, car ce pays m’est inconnu, je ne suis pas sur place, et il est par conséquent très difficile de se faire une opinion objective et complète. Je ne supporte pas plus une certaine opposition violente, bourgeoise et raciste, que l'interventionnisme et l'impérialisme états-uniens.

La seule chose certaine, c’est que la situation est complexe, et qu’il y a de la propagande et des mensonges de tous les côtés.

Mais voilà. Plutôt que d’assumer son impuissance devant la complexité du monde, le sympathisant de gauche lambda préférera souvent s’accrocher coûte que coûte à sa grille de lecture. Toujours par peur de fragiliser son propre système de pensée, d’y induire une dissonance cognitive.

D’un côté, le capitalisme, les Etats-Unis, les intérêts des exploitants pétroliers. SATAN. De l’autre, forcément, tout l’inverse, puisque le monde est binaire. Peu importe l’utilisation clientéliste de la manne pétrolière pour “acheter” les classes populaires sans vraiment transformer l’appareil de production capitaliste. Peu importent le nationalisme vomitif, l’antisémitisme, la corruption, le non respect de l’assemblée nationale élue ou les coups de force successifs afin de conserver le Pouvoir à tout prix. Non, non ; la Cause est juste, les méchants sont clairement identifiés, et donc tout ce que nous pourrions entendre de mal sur le gouvernement vénézuélien ne peut être que le cri d’agonie d’une Bourgeoisie qui angoisse d’être dépouillée par la glorieuse Révolution Prolétaire Bolivarienne débutée par le guide Chavez. La propagande n’existe que d’un seul côté, ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous. Tristesse.

jtm mon bébé, prends moi sur la table en me traitant de sale pute américano-sioniste<==3

Mais l’aveuglement idéologique de gauche pour les régimes autoritaires sud américains ne date pas d’hier. Ainsi, quand Jean-Luc Mélenchon - et j’écris cela malgré l'espoir que suscite en moi son mouvement - publie son hommage à Fidel Castro (en taillant au passage tous ceux qui osent en dire du mal) , mes yeux ne savent produire que des larmes de sang. Pourquoi, Jean-Luc, POURQUOI ? :’(

L’Histoire bégaie. Pendant la Guerre Froide, le fait de ne pas soutenir les exactions de l’URSS était considéré par de nombreux “communistes” autoproclamés comme une trahison à la classe ouvrière. Nous vîmes ainsi fleurir de jolis noms d’oiseaux, tels ceux de “trotsko-fasciste” ou “anarcho-fasciste” (y’a pas de limite à la connerie, on est d’accord).

Les Goulags étaient un mensonge de la propagande américaine, le Culte de la personnalité un égarement pas si terrible, la Dictature une exagération de la Bourgeoisie.

Par facilité intellectuelle, ou pour s’accrocher à un espoir qui fait vivre, on va ainsi défendre n’importe quel régime pourri jusqu’à la moelle, sous prétexte qu’il se revendique de convictions politiques similaires aux nôtres, voire même uniquement de l’anti-américanisme. Impossible que ces beaux idéaux soient manipulés par des hommes avides de Pouvoir, impossible que nos “camarades de lutte” se révèlent des tyrans tout ce qu’il y a de plus classique, impossible d’envisager la possibilité qu’entre deux maux, aucun ne soit préférable à l’autre. 

Du progressisme au SJWisme

Dernier exemple pour illustrer cette action délétère du biais de confirmation : le phénomène des Social Justice Warrior.

Gogo-gadgeto-autocitation :

La question que j’aimerais aborder n’est pas celle de la fabrication des SJW, mais des raisons pour lesquelles nous les laissons pourrir le mouvement en toute tranquillité. “Militants un peu zélés” ou “passionnés par leur Cause”, ils sont rarement nommés par les progressistes “standards” pour ce qu’ils sont vraiment : des GROS CONNARDS.

Voici ma thèse :

Toute cause légitime mène naturellement à des dérives.

Le protocole est simple.

Pour commencer, il faut sélectionner une cause sympa. Le féminisme, la protection des animaux, les droits de l’homme, l’antiracisme, la défense des pizzas à l’ananas, peu importe.

pour moi c’est un OUI #allPizzasAreBeautiful

Autour de cette idée de base s’élaborent ensuite plusieurs théories concurrentes et complémentaires. Quel est exactement le soucis ? D’où provient-il ? Comment le résoudre ? Quelle est la meilleure stratégie à suivre ? Qui doit le plus être impliqué dans la lutte ? Etc. Une confrontation d’idées civilisée, constructive, bénéfique à tout le monde.

Le bordel commence quand des gens pénibles décident que leur conception du problème est finalement plus pure et plus juste que les autres, et qu’il est indispensable de le crier partout et d’insulter ceux qui ne sont pas d’accord.

Autrefois, les faiblesses des moyens de communication les empêchaient d’obtenir un écho disproportionné par rapport à leur nombre, mais, aujourd’hui, les réseaux sociaux permettent à n’importe quel baltringue armé de temps et d’un PC de troller n’importe quel inconnu.

Un monde parfait verrait ces personnes rabrouées par leurs camarades de militantisme, montrant au reste de l’Univers qu’elles ne représentent qu’une petite minorité excitée.

Mais voilà. Comme nous l’évoquions plus haut, l’esprit de groupe (pour ne pas dire l’esprit de troupeau) est particulièrement développé chez les personnes engagées. Certes, ils voient là des militants trop excessifs, trop sanguins, trop ci ou trop ça, mais l’essentiel reste intact : ils font partie du même camp, celui des progressistes, des gentils. Peu importent les détails ou les petits défauts, comme celui d’être une sous-merde humaine tout juste bonne à jeter au caniveau.

Sous prétexte que la cause initiale est valide, on va ainsi tolérer toutes les dérives. On va systématiquement trouver des excuses, sélectionner en priorité les propos acceptables et oublier ceux qui sont violents, intégristes, sectaires, ou totalement déconnectés de la réalité. De la même manière qu’on accepte l’obscurantisme anti-science ou les défenseurs des régimes autoritaires dans les rangs de la gôche, puisque, après tout, on reste d’accord pour critiquer “le Capitalisme”. #confusionnisme

- Avis à la population, bonjour je suis Vegan !          - Moi plus que toi agrougrou

Grâce à eux, les pires fachos ont maintenant à leur disposition un argument efficace, et d’autant plus imparable qu’il est partiellement vrai. Tout ce qui ressemble vaguement à un être humain non-réactionnaire est automatiquement catalogué comme “SJW chantre de la bien-pensance”. Le féministe devient “misandre”, l’antiraciste “islamogauchiste”, le végétarien “ayatollah de son régime alimentaire”, et ainsi de suite. C’est se planter une cible dans le dos. La trop grande complaisance envers ces idiots endoctrinés fait le malheur des causes défendues. 

Conclousionne

Il est indispensable d’être conscient de ses propres biais, déterminismes, limites et défauts d’être humain afin de pouvoir essayer de s’améliorer.

Sans forcément espérer convaincre, j’espère que cet article vous aura donné l’envie de vous intéresser à des points de vue différents de ce qui semble faire consensus dans notre propre camp.

Bisous :*

ps : J’ai essayé de faire de mon mieux malgré mes faibles connaissances en psychologie (notamment, j’ai utilisé une définition très large du biais de confirmation). Si le sujet vous intéresse, cet article est cool : http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/biais-cognitifs

ps2 : Même si la dichotomie gauche écolo / droite pro-business me semblait évidente au moment de l’écriture, je ne suis plus 100% convaincu que les sympathisants de gauche sont aujourd’hui beaucoup plus terrifiés par les OGMs que ceux de droite (même si certains sondages montrent un léger écart). Les raisons du rejet non spécifiques à l’un ou l’autre camp sont très importantes : peur de la nouveauté, couverture dégueulasse des médias en recherche de buzz (notamment depuis l’étude bidon de Séralini), manque de culture scientifique, etc.

Néanmoins, il me semble que 1) les gens se sentant les plus concernés par le sujet restent des écologistes de gauche (ou est-ce une illusion due à ma “bulle militante” ?) et 2) la principale cause du rejet des OGMs spécifique à la gauche reste à mon sens cette histoire de méfiance envers les multinationales capitalistes. :D :D :D