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#Nicolas Le Bellac
coachenverite · 14 years
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LE BELLEC Nicolas
Né le 8 décembre 1967 à Chartres (Eure-et-Loir)
Parcours Joueur (milieu): EDS Montluçon (2001-2003) Dijon FCO (1998-2001) Clermont Foot (1995-1998) Bourges Foot (1994-1995) US Lucé (1993-1994) Perpignan FC (1992-1993) FC Annecy (1990-1992) Olympique Alès (1988-1990) Cercle Dijon (1987-1988) INF Vichy (1986-1987)
Parcours Entraîneur : SO Cholet (depuis janv 2016 remplace Christian Sarramagna) Limoges FC (2014-janv 2016) FC Aurillac (2010-2014) EDS Montluçon (2001-2010) Dijon FCO U19 (2000-2001)
Palmarès : Champion de Ligue 2 (2000) Champion CFA Groupe D (2017)
Distinctions : Néant
Coach fréquenté : Noël Tosi (Dijon et Lucé) , Daniel Joseph (Dijon), Alain Ollier, Thierry Coutard (Clermont) Bobby Brown (Bourges), Jean-Pierre Carrayon (Perpignan), Guy Stéphan (Annecy), Léonce Lavagne (Alès),
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journaljunkpage · 6 years
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LE PARTI PRIS DES FEMMES
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Henriette Peplez / © Richard volante
NICOLAS BONNEAU 
En 2007, c’est Laurent Fabius qui gagne la palme du dérapage sexiste, avec Qui va garder les enfants ?, raillerie machiste à l’endroit de la candidate à la Présidence de la République. Le dramaturge, lui, est un conteur plutôt sensible et féministe. Il fait de la phrase assassine le titre de sa dernière création, et met en lumière, à travers 8 portraits de femmes en politique, les mécanismes de domination masculine.
Dans Une vie politique, vous partagiez la scène avec Noël Mamère. Dans Qui va garder les enfants ?, avec qui partagez-vous le plateau ?
Elles sont huit femmes politiques. Il y a Yvette Roudy, militante qui a été la première ministre des Droits de la femme ; Ségolène Royal, incontournable : elle est la première candidate à la présidentielle et c’était la députée de ma circonscription. Il y aura aussi Christiane Taubira, Angela Merkel, Margaret Thatcher, Simone Veil. Et puis, j’avais envie de montrer des femmes dont on entend peu parler, comme Virginie Lecourt, maire d’une petite commune du Limousin. Je l’ai rencontrée en décembre 2015 dans le cadre des « conférences artistiques et citoyennes » organisées par le Théâtre du Cloître de Bellac. Comme avec Noël Mamère, je l’avais suivie pendant une semaine : conseil municipal, monument aux morts, discours aux aînés… Bref, elles seront huit. Alors, évidemment, pas physiquement, avec moi, au plateau. Sur scène, je serai tout seul.
Vos créations s’appuient généralement sur une importante phase de recherche documentaire. Avez-vous ainsi procédé ?
C’est un projet à gestation longue, 3 ans, partagés entre enquête sur le terrain, travail d’écriture artistique, résidences de création. Le collectage, c’est beaucoup d’entretiens, de rencontres, avec des femmes de terrain et des femmes politiques plus médiatisées, comme Delphine Batho, Clémentine Autain, Roselyne Bachelot, Nathalie Kosciusko-Morizet, Marylise Lebranchu. C’est aussi beaucoup de lecture, de visionnage de films et de documentaires, notamment pour faire le portrait de celles que je n’ai pas pu rencontrer. Mais on est au théâtre, dans une création artistique, alors il y a aussi une part d’imaginaire. Christiane Taubira, j’aurais adoré la rencontrer mais elle n’était pas disponible. Aussi l’ai-je imaginée ; j’ai imaginé son entrée en politique, comment naît sa vocation.
Comment se fait la transformation de cette masse documentaire vers l’écriture théâtrale puis vers la mise en scène ?
Habituellement, c’est au cours des répétitions que je réadapte le texte. Qui va garder les enfants ? m’amène à changer de méthode de travail : on a collecté et écrit à quatre mains, avec Fanny Chériaux qui signe aussi la musique. Et la mise en scène se fait également à deux, avec Gaëlle Héraut qui assure la direction d’acteur.
Dans vos spectacles, vous parlez à la première personne : votre propre histoire entre en résonance avec celle que vous racontez. Ici aussi ?
Dans Sortie d’usine, je raconte le monde ouvrier ; je parle de mes parents, du travail de mon père à l’usine et de ma prise de conscience de la domination de classe. Dans Qui va garder les enfants ?, je parle aussi en mon nom : je raconte ma rencontre avec ces femmes politiques. Je parle aussi de ma soeur, de l’éducation que nous avons reçue, des mécanismes qui m’ont conduit à prendre conscience, tardivement, de ma propre domination masculine. Contrairement à d’autres de mes spectacles, qui relevaient de l’autofiction, je suis ici très proche du réel.
Par exemple ?
Je raconte par exemple un épisode de ma vie dont je ne suis pas très fier. Quand j’étais en 4e, au collège, une fille s’est présentée contre moi à l’élection des délégués de classe. Moi, je voulais garder mon poste : j’avais été désigné l’année d’avant, sans élection. Alors j’ai tout fait pour la faire chuter, j’ai lancé des rumeurs sur son côté bonne élève et timide, qu’elle ne saurait pas défendre les élèves, prendre la parole en public. Bref, je me suis comporté comme un vrai connard. C’est ma première confrontation à la lutte des genres et à la domination masculine.
Comment être légitime sur ce sujet quand on est un homme ?
C’est le reproche que m’adresse Yvette Roudy dès le début du spectacle ; elle dit : « Encore un homme qui se mêle de parler à la place des femmes ! » Je pense que c’est important que les hommes prennent la parole sur ce sujet, pour que les choses évoluent. Dans le spectacle, je vais retracer le chemin de ma prise de conscience, qui démarre avec la conscience de l’humiliation de classe et se termine par l’idée que moi, Nicolas Bonneau, je suis une femme comme les autres.
Qui va garder les enfants ?, conception, écriture et jeu de Nicolas Bonneau-Cie La Volige, du vendredi 11 au samedi 12 janvier, Théâtre de la Coupe d’Or, Rochefort (17300). www.theatre-coupedor.com
du mercredi 16 janvier au dimanche 31 mars, Théâtre de Belleville, Paris (75011). www.theatredebelleville.com
jeudi 11 avril, 20 h 30, Théâtre le Liburnia, Libourne (33500). www.theatreleliburnia.fr
jeudi 9 mai, 20 h 30, Les 3T-Théâtres de Châtellerault, Châtellerault (86100). www.3t-chatellerault.fr
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