#Maison municipale Frugès-Le Corbusier
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SUR PLACE OU À EMPORTER
Anna Maisonneuve / Pierre Seinturier Indoor - D. R.
En 2017, Les arts au mur – Artothèque de Pessac soufflait ses 15 bougies. Depuis 2002, cette structure pessacaise a patiemment constitué et enrichi une collection qui s’élève aujourd’hui à plus de 920 oeuvres. Malgré les aléas d’un budget en baisse (10 000 € depuis deux ans au lieu des 40 000 € alloués auparavant), Anne Peltriaux et Corinne Veyssière, les deux fondatrices de l’Artothèque, maintiennent le cap de ce lieu de sensibilisation original aux multiples ramifications.
Particuliers, scolaires, établissements de l’enseignement supérieur, entreprises, collectivités, milieux hospitalier ou carcéral… tout un chacun peut faire le prêt d’une des pièces de ce fonds où voisinent de grands noms de l’art, mais aussi des artistes émergents.
Cette année, 15 nouvelles créations vont rejoindre celles précédemment achetées et signées Pierre Alechinsky, John Baldessari, Louise Bourgeois, Hervé Di Rosa, Hamish Fulton, Gilbert & George, Annette Messager, Roland Topor ou Erwin Wurm. Côté tête d’affiche, on trouve parmi les nouvelles recrues le Californien Jim Shaw avec une sérigraphie en noir et blanc datée de 2012. Hairdo, c’est son nom, figure une perruque bouffante. Ce dessin appartient à un éventail plus large d’oeuvres (peintures, photographies, sculptures, collages, affiches, films et instruments de musique) qui alimentent l’« O-isme ». Inspirée d’improbables mouvements apparus aux États-Unis au xixe siècle, cette religion inventée de toutes pièces par l’artiste prolifique prêche « l’adoration d’une divinité féminine symbolisée par la lettre O, la réincarnation, la marche à rebours du temps et parfois la prohibition de toute représentation figurative ».
Autres arrivants : Vittorio Santoro, le rappeur, designer et graffeur Grems, le Franco-Algérien Neil Beloufa, Katrien de Blauwer passée maître dans l’art du « cut », Julien Discrit, Louis Granet, Frédéric Lefever, Pierre Seinturier, Massinissa Selmani, un Algérien adepte de l’absurde et les Guerrilla Girls. Fondé à New York en 1985, ce collectif d’artistes féministes flanquées de masques de gorille fait son entrée avec une affiche sur laquelle on peut lire : « Est-ce que les femmes doivent être nues pour entrer au Metropolitan Museum ? Moins de 4% des artistes dans la section Art Moderne sont des femmes, mais 76% des nus sont féminins. »
Pour ce qui est des plasticiens néo-aquitains, on relève la présence de Pierre-Lin Renié, Camille Lavaud avec son univers graphique biberonné aux romans noirs et au cinéma (celui d’Henri-Georges Clouzot, Henri Verneuil, Jean-Pierre Melville, Bertrand Blier, Georges Franju, Jean-Pierre Granier-Deferre…), son confrère Simon Rayssac, diplômé également de l’école des Beaux-Arts de Bordeaux avec deux gouaches estivales ou encore Pierre Labat. Ce dernier a fait don d’un collage issu de la série Les Témoins qui prend pour sujet le palais Finlandia, un chef-d’oeuvre de l’architecte moderne Alvar Aalto. Ces oeuvres pourront être empruntées à l’Artothèque dès le mardi 6 mars à 11 h.
« Présentation des acquisitions de l’Artothèque 2017 », du jeudi 1er février au dimanche 4 mars, Maison municipale Frugès-Le Corbusier, Pessac (33600). www.lesartsaumur.com
#Expositions#Présentation des acquisitions de l’Artothèque 2017#Maison municipale Frugès-Le Corbusier#Pessac#Les Arts au mur#Février 2018
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PATRIMOINE
D.R
Cette année, la Ville de Pessac s’inscrit dans le dispositif national de la Nuit des musées. Ainsi, le 20 mai, de 20 h à minuit, une visite nocturne de l’exposition « Chemins de mer » est proposée en écho à la seconde édition de la Grande Évasion. Elle fait entrer en résonance des oeuvres d’art contemporain de la collection des arts au mur Artothèque et des documents de la Fondation Le Corbusier illustrant son rapport et ses expériences liés à la mer. À la nuit tombée, une mise en lumière de la cité Frugès fera découvrir cette architecture moderne remarquable sous un autre éclairage.
« Chemins de mer », du mercredi 3 mai au dimanche 4 juin, Maison municipale Frugès-Le Corbusier, Pessac. www.pessac.fr
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NONANTE
© Le Corbusier
À l’occasion des 90 ans de la cité Frugès, la Ville de Pessac accueille deux expositions : « Un laboratoire pour Mr X », et « Le Corbusier mes années sauvages sur le Bassin 1926-1936 ». La construction des quartiers modernes Frugès par Le Corbusier entre 1924 et 1926 est, à l’époque, une véritable révolution, tant sur le plan de l’habitat social que sur celui de l’architecture. Elle est le fruit de la rencontre de deux personnalités : celle d’un industriel bordelais, Henry Frugès, et celle d’un architecte urbaniste audacieux, Charles-Édouard Jeanneret-Gris, dit Le Corbusier.
« Un laboratoire pour Mr X », jusqu’au dimanche 18 septembre, Maison municipale Frugès-Le Corbusier, Pessac.
« Le Corbusier mes années sauvages sur le Bassin 1926-1936 », jusqu’au dimanche 18 septembre, Pôle Culturel de Camponac, Pessac. www.pessac.fr
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