#Mais on avance grave vite donc on est content
Explore tagged Tumblr posts
Text
J'espère que vous passez un week-end de Pâques bien plus fun que le mien !
#On en chie#On a mal PARTOUT#Mais on avance grave vite donc on est content#Merci papa merci maman#Merci Doudou et merci moi aussi hein quand même
14 notes
·
View notes
Text
LE MARIAGE DE PIERROT by Eudoxie Dupuis, published in St. Nicolas in Feb 1883. I made a transcription of the French to make it easier to translate.
LE MARIAGE DE PIERROT
PERSONNAGES
PIERROT, PIERRETTE, CASSANDRE
Une chambre dans la maison de Pierrot.
SCÈNE PREMIÈRE
Pierrot, seul, s’avançant sur le bord du théâtre.
Messieurs et mesdames (se reprenant), c’est-à-dire, mesdames et messieurs… et mesdemoiselles, c’est plus poli comme ça, monsieur Pierrot Blancminois, c’est votre serviteur, a l’honneur de vous faire part de son mariage avec mademoiselle Clorinda, fille du seigneur Cassandre, et vous prie d’assister à la bénédiction nuptials, ‘qui leur sera donnée… Au fait, où leur sera-t-elle donnée, la bénédiction nuptiale?… C’est ce que je ne sais pas encore… car il n’est pas très avancé mon mariage. On peut même dire qu’il n’est pas avancé du tout. Il n’est guère fait que d’un côté… du mien… Moi… je consens. Il s’agit maintenant de savoir si M. Cassandre consent aussi. Quant à mademoiselle Clorinda, elle serait bien difficile si un joli garçon comme moi ne lui plaisait pas; car je suis très joli garçon… et, pour difficile, elle n’a pas le droit de l'être, la pauvre fille! oh non! Mais c’est M. Cassandre!… comment va-t-il accueillir ma demande? Cela nu lui suffira pas que je montre un physique séduisant; il voudra que j’aie un état. C’est père sont tous les mêmes; ils veulent qu’on ait un état!… Eh bien! est-ce que je n’en ai pas un? Est-ce que je ne suis pas étudiant en médecine?… Bah! il est dans le cas de me chicaner là-dessus et de trouver que depuis le temps que je suis étudiant… C’est vrai! Combien y a-t-il d’années de cela? Ma foi, je ne sais plus! Au diable la chronologie! je n’ai jamais pu retenir une date.
SCÈNE II
PIERROT, PIERRETTE
PIERRETTE, entrant. — Bonjour, Pierrot.
PIERROT. — Ah! c’est toi, Pierrette! Comme tu es matinale!
PIERRETTE. — C’est que c’était l’habitude chez mademoiselle Grinchette, notre maîtresse, et depuis hier au soir que je nuis arrivés, je n’ai pas encore eu le temps de la perdre. D’abord je ne dormais pas; la joie de penser que je vais rester à la maison maintenant! que je ne rentrerai plus à la pension!… Je voulais aussi causer avec toi; et, pour commencer, pourquoi n'es-tu pas encore marié? J’espérais, en arrivant ici, que tu allais me présenter une gentille petite belle-sœur.
PIERROT. — Comment ça se trouve! Justement j’y pensais.
PIERRETTE. — Voyez-vous ça!
PIERROT. — Oui;il y a une jeune personne… (à part) jeune! hum! (haut) dont j’ai résolu de faire madame Pierrot.
PIERRETTE. — A la bonne heure! Qui est-ce?
PIERROT. — C’est la belle Clorinda, la fille du seigneur Cassandre.
PIERRETTE. — Qu’est-ce que le seigneur Cassandre?
PIERROT. — C’est le propriétaire de la superbe maison qu’on aperçoit d’ici (il désigne la fenêtre) et qui a su remplir de grands et nombreux sacs d’écus dans le commerce.
PIERRETTE. — Quel commerce?
PIERROT. — Il vendait de la poudre insecticide.
PIERRETTE. — De la poudre…?
PIERROT. — In-sec-ti-cide.
PIERRETTE. — Qu’est-ce que c’est que ça?
PIERROT. — C’est une poudre merveilleuse pour la destruction de certains insectes qui… (Il fait mine de de gratter.)
PIERRETTE. — Ah! j’y suis.
PIERROT, avec emphase. — Et a ce titre le seigneur Cassandre peut être regardé comme un des bienfaiteurs de l’humanité. A l’exemple des héros des temps antiques, il extermine les monstres qui troublent le repos des pauvres humains; et même, au lieu d’aller à leur rencontre armé de toutes pièces, comme le faisaient Hercule, Thésée, et autres…..
PIERRETTE, interrompent. — Il se contente d’un modeste soufflet. Je sais. Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit; comment est-elle, Mademoiselle Clorinda?
PIERROT. — Elle a cent mille écus de dot.
PIERRETTE. — Ce n’est pas cela que je te demande. Est-elle jolie, aimable, instruite?
PIERROT. — Son père est le plus riche propriétaire du quartier.
PIERRETTE. — Voyons, réponds-moi, donc sérieusement. Te plait-elle?
PIERROT, avec feu. — Oh! beaucoup, beaucoup. (A part.) Si elle me plait! Je le crois bien! ses écus surtout!
PIERRETTE. — Eh bien, alors, marie-toi; marie-toi bien vite, mon cher Pierrot.
PIERROT. — Je ne demanderais pas mieux; mais il y a une petite difficulté: c’est que je n’ai pas encore fait ma demande à son père.
PIERRETTE. — Dépêche-toi de la faire.
PIERROT. — Sans doute… seulement je crains qu’il ne me refuse.
PIERRETTE. — Pourquoi donc?
PIERROT. — J'ai peur qu’il ne veuille que je sois reçu docteur avant de m’accepter pour gendre.
PIERRETTE. — Je comprends cela. Eh bien! fails-toi recevoir.
PIERROT. — Fais-toi recevoir! fais-toi recevoir! c’est bientôt dit, mais ces diables d’examens! Si j’allais ne pas réussir!
PIERRETTE. — Par exemple! depuis je ne sais combien d’années que tu étudies, tu ne serais pas en état de subir un interrogatoire!
PIERROT. — Dame! écoute donc, ce n’est pas facile! Ils sont là une demi-douzaine de savants, de médecins, de professeurs, qui semblent n'avoir d’autre idée que celle de vous fourrer dedans… Mais j’entends du bruit. (Se penchant à la fenêtre.) C’est précisément le sieur Cassandre. Il se dirige du côté de la maison… le voilà qui entre… Que vient-il faire chez moi? N’importe! je vais te présenter à lui.
PIERRETTE. — Non, non; je ne suis pas en toilette, ce sera pour une autre fois; je me sauve
PIERROT. — Comme tu voudras.
(Pierrette sort.)
SCÈNE III
PIERROT, CASSANDRE (Il bolte).
PIERROT, allant au-devant de Cassandre avec de grandes révérences. — Bonjour, seigneur Cassandre: donnez vous donc la peine d’entrer, et de me dire ce qui me vaut l’honneur de vous recevoir dans mon humble logis… Mais que vois-je? Vous boiter, il me semble. (Il lui avance un siège.)
CASSANDRE. — Eh! oui, mon cher voisin. Oh! je souffre! je souffre cruellement, je vous assure.
PIERROT. — Qu’avez-vous donc? Vous serait-il arrivé quelque accident?
CASSANDRE. — La faute en est à ce maudit Crépin, qui m’a fait une paire de souliers trop étroits, de sone que mon cor — j’ai un cor — me fait horriblement souffrir. Si bien que je me suis dit tantôt en déjeunant…. (S'interrompant.) Ce que ça a de bon, un cor au pied, c’est que ça ne vous empêche pas de déjeuner. — Je me suis donc dit: je vais aller trouver mon voisin, le sieur Pierrot Blancminois; lui qui étudie la médecine depuis nombre d’années, il pourra me donner une consultation. — Aie! aie! maudit cor! va! Coquin de Crépin!
PIERROT, d’un ton important. — Un cor! un cor au pied! c’est grave. (Il lui prend la main et tátle pouls.) Vous dormez bien?
CASSANDRE. — Parfaitement.
PIERROT, de même. — Hum! hum! cela m'étonne! Vous mangez bien?
CASSANDRE. — Je viens de vous le dire.
PIERROT. — Hum! hum! cela m’étonne! Montez-moi votre langue. (Cassandre tire la langue.)
PIERROT, après l’avoir examine. — Cette langue-là ne me dit rien de bon.
CASSANDRE, inquiet. — Vraiment!
PIERROT. — Dans votre famille était-on sujet à avoir des cor aux pieds?
CASSANDRE. — Je ne sais trop. Il me semble pourtant avoir entendu autrefois mon père et mon grand-père s’en plaindre de temps en temps.
PIERROT, de plus en plus important. — Je suis fâché, très fâche!… Cela devient sérieux, très sérieux!… Vous n’avez jamais entendu dire que personne des vôtres en soit mort?
CASSANDRE, de plus en plus inquiet. — Est-ce qu’on meurt d’un cor au pied?
PIERROT, de même. — Ah! si ce n’est pas pris à temps ou si on n’a pas faire à un médecin savant et qui ne recule pas devant les moyens énergiques…
CASSANDRE, de même. — Mon Dieu! mon Dieu! qui se serait jamais douté!… J’espère qu’il n’est pas trop tard pour enrayer le mai…?
EUDOXIE DUPUIS
(A suivre.)
--------
(Suite.)
PIERROT. — Grâce au ciel, vous n'êtes pas encore mort! mais combien il est heureux que vous ayez eu la pensée de venir me consulter, mon cher voisin! Je vais vous donner une ordonnance qui vous débarrassera de votre mal immédiatement. (Il regarde autour de lui.) Bon! voilà du papier, une plume et de l’encre. (Il se met à écrire.) Mais, surtout, exécute-la ponctuellement.
CASSANDRE. — Soyez tranquille.
PIERROT, griffonnant quelques mots qu’il remet à Cassandre. — Là! je suis sûr que vous vous en trouverez bien.
CASSANDRE, lisant. — « Commander une nouvelle paire de bottes au sier Crépin et, en attendant qu’elles soient faites, ne mettre que des pantoufles. » — (Continuant et avec admiration .) Commander une nouvelle paire de bottes!… Je n’aurais jamais trouvé ça à moi tout seul. C’est un trait de génie!… Et quand je pense qu’il n’est encore qu'étudiant!… Que sera-ce quand il aura été reçu docteur!… Merci, merci, mon cher voisin; je cours faire exécuter votre ordonnance. (En s’en allant .) Commander une nouvelle paire de bottes!… (Il sort.)
PIERROT, courant après lui. — Seigneur Cassandre! seigneur Cassandre!... (Révevant.) Bon! le voilà parti! Il me semble qu’il était bien disposé; c’était le moment de lui présenter ma requête, et il se sauve. Je ne retrouverai jamais une occasion pareille. La reconnaissance lui faisait une loi de ne me rien refuser. C’est ça qui peut s’appeler une malchance. Il faut que j’aille chez lui sans plus tarder. Je me présenterai sous prétexte de venir voir si le traitement a opéré d’une manière satisfaisante. C’est égal; c’est vraiment vexant d’avoir laissé échapper…
CASSANDRE, rentrant en pantoufles. — Pardon, pardon, mon cher voisin, de m'être éclipsé si vite; mais j'avais hâte d’essayer l’effet de vos prescriptions. Je viens de faire une commande au sieur Crépin et, en attendant, de chausser mes pantoufles. Tout de suite j’ai senti du soulagement. Que je vous suis reconnaissant d’avoir ainsi déployé toute votre science en ma faveur! Permettez que je… (Il fouille dans sa poche.) On ne saurait jamais payer assez cher un conseil tel que le vôtre; cependant… (Il tire de l’argent de sa poche et veut le donner à Pierrot.)
PIERROT, repoussant la main de Cassandre. — De l’argent entre nous, voisin! Allons donc! ce que j’en ai fait, c’est par pure amitié.
CASSANDRE, avec admiration. — Refuser ses honoraires! Quel désintéressement! Quelle grandeur d’âme!
PIERROT. — Je ne fais que suivre l’exemple des anciens, seigneur Cassandre. Artaxerce n’a-t-il pas repoussé les présents d’Hippocrate?
CASSANDRE. — Pardon! je croyais que c'était Hippocrate… mais, après tout, vous devez le savoir mieux que moi. Cependant, voisin, je ne veux pas être en reste de générosité avec vous. Vous m’avez guéri; que dis-je, vous m’avez sauvé la vie peut-être; je me regarderai toujours comme votre obligé. Demandez-moi ce que vous voudrez.
PIERROT. — Ces bonnes paroles, seigneur Cassandre, m’encouragent à vous ouvrir mon cœur. Si mes faibles services ont mérité de votre part quelque reconnaissance…
CASSANDRE. — Eh bien?
PIERROT. — Accordez-moi la faveur de devenir votre gendre.
CASSANDRE, avec étonnement. — Mon gendre?
PIERROT. — Oui, j’aspire au bonheur d'épouser la ravissante Clorinda.
CASSANDRE, à part. — Ravissante!…
PIERROT. — Ses charmes ont fait la plas profonde impression sur mon cœur et je serai malheureux tant qu’elle ne sera pas madame Pierrot.
CASSANDRE. — Vous vez vu ma fille?
PIERROT. — J’ai eu ce plaisir.
CASSANDRE. — Avez-vous vu sa… (Il montre son épaule pour indiquer une bosse.)
PIERROT. — Oh! c’est si peu de chore?
CASSANDRE. — Vous connaissez son humeur!
PIERROT. — Oui, beau-père.
CASSANDRE. — Beau-père, beau-père, pas en core! Vous pensez bien que la fille du seigneur Cassandre ne peut pas épouser le premier venu.
PIERROT, offense. — Le premier venu…
CASSANDRE. — Je ne veux pas vous offenser, voisin; mais enfin,… vous n'êtes pas riche.
PIERROT, avec emphase. — La science ne vaut elle pas mieux que l’argent?
CASSANDRE. — C’est tout à fait mon avis, et cette science, voisin, vous la possédez au suprême degré : j’en sais quelque chose; car, voyez, je ne souffre plus. Je vais, je viens; au besoin, je danserais! (Il saute.)
PIERROT. — Vous danserez à la noce de votre fille.
CASSANDRE. — J’y compte bien; mais pour qu’elle ait lieu, cette noce, ou du moins pour que ma fille se marie avec vous, il faut…
PIERROT. — Il faut?
CASSANDRE. — Oh! presque rien, ou du moins rien qui doive vous causer la moindre inquiétude. Il faut seulement que vous vous fassiez recevoir docteur. Je pense bien que si vous ne l’avez pas fait encore, c’est que vous ne l’avez pas voulu; mais, comme je vous le disais tout à l’heure, je ne peux pas donner ma fille à n’importe qui. Je connais votre mérite, c’est vrai; seulement je veux qu’il saute aux yeux de tous. Je veux pouvoir annoncer à mes amis et connaissances que je donne ma fille au savant docteur Pierrot Blancminois. Madame la doctoresse Pierrot Blancminois!… cela sonne beaucoup mieux que…. Madame Pierrot tout court. Donc, mon cher gendre, — je me plais à croire que je pourrai bientôt vous donner ce nom, — prenez vos grades, et ma fille est à vous.
PIERROT (avec embarras). — Certes, seigneur Cassandre… (On entend un violent coup de sonnette.) Qu’est-ce que ce peut-être? (Nouveau coup de sonnette. À Cassandre:) Vous permettez?
CASSANDRE. — Faites, faites, mon ami. (Seul.) Il n’est pas difficile de vouloir de Clorinde, et ma foi, l’occasion est trop belle pour la laisser échapper! Se faire recevoir docteur ne sera qu’un jeu pour lui. C’est que ma fille, avec sa bosse et les autre agréments dont la nature l’a pourvue, avec son aimable caractère, par-dessus la marché, qui la fait ressembler à une harpie, n’est pas facile à marier, et puisque monsieur Pierrot Blancminois…
SCÈNE IV
CASSANDRE, PIERRETTE et PIERROT
Pierrette est costumée en médecin du temps de Molière, robe noire, rabat blanc, énorme chapeau pointu.
PIERROT, introduisant et balbutient. — Entrez, entrez, Doctoribus, et veuillez prendre la peine de vous asseoir. (Il lui présente un fauteuil. (À part.) Quel est ce docteur, et que peut-il me vouloir?
PIERRETTE. (Elle s’assied d’un air d’importance, en poussant quelques heim! heim! Regardent Cassandre.) — Quel est ce monsieur?
PIERROT. — C’est le seigneur Cassandre; mon voisin, mon bon voisin.
PIERRETTE, tirant un énorme pince-nez et lorgnant Cassandre. — Ah! c’est là le seigneur Cassandre! Je suis charmé de faire sa connaissance.
PIERROT, à part, la reconnaissant. — Eh! mais, je ne me trompe pas; c’est Pierrette. Pourquoi a-t-elle pris ce déguisement?
PIERRETTE, lorgnant toujours. — Vraiment, c’est le seigneur Cassandre! Le riche, l’illustre seigneur Cassandre, connu dans l’univers et dans mille autres lieux pour sa célèbre poudre de perlimpinpin!
CASSANDRE, s’avançant avec satisfaction. - Lui-même, seigneur Doctoribus, pour vous servir, et si jamais vous aviez besoin…
PIERRETTE, continuant. — Qui ne connaît le seigneur Cassandre; l’heureux père de la charmante Clorinda! Je le répète, je suis ravi du hasard providentiel qui me procure la joie de la rencontrer!
CASSANDRE. — De mon côté, seigneur Doctoribus, je me félicite d’avoir eu un cor au pied,… c’est-à-dire de ce que j’ai eu besoin d’avoir recours aux lumières de mon savant voisin et ami, le sieur Pierrot, puisque cela me donne la satisfaction de connaître l’illustrissime docteur… docteur…?
PIERRETTE. — Purgibus, présidente de l’Académie de médecine du Lutecia, membre de toutes les sociétés savantes d’Europe, d’Asie, d’Afrique, d’Amérique et d’Océanie. (Cassandre s’incline.)
PIERRETTE, reprenant. — Ainsi, il est réellement savant, ledit sieur Pierrot?
CASSANDRE, avec feu. — Vous allez en juger, docteur Purgibus. Il y a une heure, je ne pouvais plus mettre un pied devant l’autre; je me traînais à peine. En une seconde, il m’a fait recouvrer l’usage de mes jambes et rendu guilleret comme me voilà! (Il saute et danse quelques pas.)
PIERRETTE, avec importance. — Le bruit de son savoir était déjà arrivé jusqu’à nous; aussi, mes confrères et moi, nous nous demandions comment il se faisait qu’un si éminent personnage n’eût pas demandé à se faire admettre dans notre illustre corps. — Une de ces bizarreries auxquelles les hommes de génie sont quelquefois sujets! — C’est pourquoi mes éminents collègues m’ont donné la mission de venir le conjurer de nous accorder cet honneur et m’ont chargé de lui faire passer ses examens, afin de lui conférer le titre de docteur. Ordinairement, nous faisons comparaître les candidats devant nous; mais quand il s'agit d’un personnage aussi distingué, on ne saurait procéder par les voies ordinaires. Bénissez votre heureuse étoile, seigneur Cassandre, qui va vous rendre témoin du triomphe dudit sieur Pierrot, et qui vous permettra d’assister à sa prise de bonnet de docteur.
PIERROT, à part. — Je crois deviner où elle veut en venir.
PIERRETTE, à Pierrot. — Veuillezavancer, jeune savant, et daignez répondre aux questions que je vais vous poser. Ce ne sera pas long; c’est une pure affaire de forme. Je sais à quoi m’en tenir sur l’étendue de vos lumières. — Qu’est-ce que la flèvre?
PIERROT. — C’est une maladie.
PIERRETTE. — C’est une maladie; on ne saurait mieux dire. Le fait est qu’une personne qui a la fièvre ne se porte pas bien.
CASSANDRE, avec satisfaction. — On ne saurait mieux dire, en effet.
PIERRETTE. — Et d'où vient cette maladie?
PIERROT. — De ce que le maladie est agité et qu’il a le délire.
PIERRETTE, avec satisfaction. — Fort bien.
CASSANDRE. — J’avais cru jusqu’ici que c’était la fièvre qui causait l’agitation et le délire; il paraît que c’est le délire qui donne la fièvre. Oh! l’ignorance.
PIERRETTE. — Qu’ordonneriez-vous à une personne enrhumée?
PIERROT. — Je lui dirais: Toussez!
CASSANDRE. — Oh! la science! la science!
EUDOXIE DEPUIS
(A suivre.)
(Suite el fin.)
Pierrette. — Et que direz-vous à celle qui éternue?
Pierrot. — Dieu vous bénisse!
(Pierrette hoche la lèle à plusieurs reprises d’un air approbatif)
CASSANDRE. — Ah! l’habile homme!
PIERRETTE. — Si quelqu’un souffrait d’une dent, que lui ordonneriez-vous?
PIERROT. — Je conseillerais à ce quelqu'un de se la faire arracher.
PIERRETTE. — Fort bien! je vois que vous êtes pour les grands moyens; c’est comme moi. Si vous avez mal à un bras, coupez-le; à une jambe, coupez-la; à la tête…
CASSANDRE. (à part) — Ah mais! il va bon train, le docteur Purgibus! (À Pierrette.) Est-ce que vous seriez d’avis, docteur, que quand on a mal à la tête on doive se la faire couper?
PIERRETTE. — Demandez au candidat. (À Pierrot.) Vous avez entendu, messire Pierrot, la question du seigneur Cassandre. Quand on a mal à la tête, faut-il se la faire couper?
PIERROT, balbutiant. — C’est selon.
PIERRETTE. — A la bonne heure! voilà une réponse dictée par la plus haute sagesse. Tout dépend, en effet, du temps et des circonstances. Il n’y a pas de plus sûr moyen de guérison que celui-là. Une fois qu’on vous a coupé la lèle, n’avez plus à craindre la migraine. Je n’ai pas besoin d'être renseigné, davantage sur les capacités du candidat; je vais aller chercher le bonnet que la docte Académie lui a voté et que j’aurai l’honneur de déposer sur son chef, en remerciant mes confrères de la marque de haute estime qu’ils m’ont donnée lorsqu'ils me chargèrent de cette tâche. (Elle se lève et se dirige vers la porte.)
CASSANDRE. — Un instant, un instant, docteur Purgibus! Permettez-moi d’aller chercher ma fille. Je voudrais que cette pauvre Clorinda assistàt au triomphe du docteur Pierrot Blancminois car..
PIERRETTE. — J’attendrai, cher monsieur Cassandre; j’attendrai. Amenez-nous votre charmante fille.
CASSANDRE. — Merci, illustration docteur.
(Il sort.)
SCÈNE V
PIERRETTE, PIERROT
PIERRETTE, enlevant son chapeau et sa perruque. — Ouf! j’ai besoin de respirer un peu! Eh bien, Pierrot, que dis-tu de mon idée?
PIERROT. — Qu’elle est excellente et que tu es tout à la fois la plus gentille petite sœur et le plus grave docteur qui soit au monde.
PIERRETTE. — J’ai vu que tu désirais tant épouser mademoiselle Cassandre? S’il t'avait fallu passer par les conditions que le faisait notre voisin, tu aurais eu peut-être un peu longtemps à attendre. — Maintenant, parle-moi de rua future belle-sœur. Elle est donc bien jolie?
PIERROT, avec embarras. — Oh! jolie… On ne peut pas dire positivement qu’elle soit jolie… ses yeux laissent un peu à désirer. Ils… (Il croise ses deux index devant ses yeux pour indiquer une personne qui louche.)
PIERRETTE. — Ah! j’y suis… Il paraît qu’il y a ses personnes qui aiment cela; tous les goûts sont dans la nature.
PIERROT. — Et puis… (Il marche en boitillant.)
PIERRETTE. — Comment?
PIERROT. — Oui, elle est un peu… (Même jeu.)
PIERRETTE. — Bancale?
PIERROT, avec un signe affirmatif. — Un peu.
PIERRETTE. — Bah! (Se reprenant.) Au fait! Mademoiselle de La Vallière boitait bien!
PIERROT. — Et puis, elle est encore… (Il soulève son épaule.)
PIERRETTE. — Que veux-tu dire?
PIERROT. — Un peu… (Même jeu.)
PIERRETTE. — Bossue?
(Pierrot fait signe que oui.)
PIERRETTE. — Ah! bah! Alors elle doit avoir beaucoup d’esprit; on dit que les bossus en ont plus que les autres; c’est ce qui t’aura charmé en elle.
PIERROT, avec embarras. — Pas absolument; je ne l'ai jamais entendue dire qu’une phrase.
PIERRETTE. — Laquelle?
PIERROT. — Je frappais à la porte de son père; c’est elle qui est venue m’ouvrir, et elle m’a dit: «Mon père n'est pas-i-à la maison. Allez-vous-en, imbécile!»
PIERRETTE, stupéfaite. — Pas possible!
PIERROT. — Je l’ai encore entendue au travers de la porte se mettre en colère après sa servante de ce qu’elle n’était pas descendue assez vite, et je crois bien qu’elle la battait, car l’autre criait comme un beau diable.
PIERRETTE. — Ah çà! je ne peux pas en croire mes oreilles! Est-il possible que ce soit là la personne que tu veux épouser?
PIERROT. — Pourquoi pas?
PIERRETTE. — Une femme louche, bossue, bancale…
PIERROT, sentencieusement. — La beauté passe; la laideur reste.
PIERRETTE. — Une femme ignorante: «Pas-I-à la maison! »
PIERROT. — Je me soucie bien qu’elle sache ou non la grammaire!
PIERRETTE. — Une femme méchante! qui t'injuriera, qui te battra!
PIERROT. — Qui me battra! qui me battra! Elle ne me battra pas longtemps; je saurai bien le lui rendre.
PIERRETTE. — Ça fera un gentil petit ménage! Mais enfin qu’est-ce qui te plait en elle et pourquoi la demandes-tu à son père?
PIERROT. — Ce qui me plait! je te l’ai déjà dit, c’est sa fortune, donc! Sais-tu bien que mademoiselle Clorinda a deux cent mille écus de dot.
PIERRETTE. — Comment! c’est là la raison! Tu n’es pas honteux!
PIERROT. — Deux cent mille écus! ce n’est pas à dédaigner. Sais-tu qu’il faut en faire pas mal de visites à quarante sous pour arriver à deux cent mille écus! Mais j’entends le seigneur Cassandre; remets bien vite ton bonnet et ta perruque et sauve-toi.
PIERRETTE, à part. — Ah! c’est ainsi!
(Pierrette sort en emportant son bonnet et sa perruque.)
SCÈNE VI
CASSANDRE, entrant. — Ma fille va venir; elle m’a seulement demandé un petit quart d’heure pour faire sa toilette. La pauvre enfant! un petit quart d’heure pour elle, c’est bien peu, car elle a fort à faire pour se rendre présentable; n’importe! elle va se dépêcher. (A Pierrot.) Je lui ai dit ce dont il s’agit et elle est on ne peut mieux disposée pour vous. Ainsi, soyez tranquille; tout marchera à merveille. Qu’elle joie pour moi de pouvoir appeler mon gendre le savant Pierrot Blancminois! la lumière de la science! Le…
(On entend une marche solennelle. La porte s'ouvre; paraît Pierrette portant sur un coussin de velours un énorme bonnet d’due. Pierrot, qui s'était avancé empressement, recule de deux pas.)
PIERROT, avec colère. — Un bonnet d’âne!
CASSANDRE, en même temps et avec stupéfaction. — Un bonnet d’âne!
PIERRETTE. — C’est celui que la docte Académie, dont j’ai l’honneur d'être membre, m’a chargé de présenter au sieur Pierrot Blancminois. C’est le bonnet qui convient aux savants de son espèce!
CASSANDRE. — Mais je croyais, seigneur Purgibus, que vous aviez reconnu vous-même…
PIERRETTE. — Que ledit sieur Pierrot est le plus grand ignorant de la terre.
PIERROT, a port. — Elle se moque de moi; elle me le payera.
CASSANDRE. — Vraiment! que m’apprenez-vous là? Moi qui comptais lui donner ma fille en mariage!…
PIERRETTE. — Vous réserverez la main de la belle Clorinda pour un époux plus digne d’elle.
CASSANDRE, a Pierrot. — Ce n’est pas ma faute, voisin; mais la Faculté s’est prononcée; je retire ma parole. (À port.) Encore un mariage de manqué! Je vais prévenir cette pauvre Clorinda qu’elle n’a pas besoin de se presser. (Il sort.)
SCÈNE DERNIÈRE
PIERROT, à Pierrette, avec colère. — M’expliqueras-tu, au moins?…
[PIERRETTE]. — Pourquoi j’ai fait manquer ton mariage? Parce que je ne me souciais pas d’avoir une belle-soeur housse, bancale, sotte, ignorante, et, par-dessus tout, méchante… (Le caressant.) une femme qui aurait rendu mon frére; mon cher petit Pierrot, malheureux toute sa vie. Va, crois-moi, étudie sérieusement; passe tes examens pour de bon, et alors je te trouverai une petite femme, qui n’aura peut-ètre pas auiant d’écus que madamoiselle Clorinda, mais qui ne sera ni bossue, ni louche, ni bancale, qui ne fera pas de pataquès, et avec laquelle tu ne seras pas exposé à échanger des souffiets.
EUDOXIE DUPUIS
8 notes
·
View notes
Text
Iladys Jedusor: L’enfant de Lord Voldemort:
Le Chemin de Traverse:
Le lendemain matin, Iladys fut réveillée par des ronronnements, et de légers coups de têtes poilues. Elle ouvrit faiblement les yeux, pour voir les yeux verts de Mio grands ouverts. Le chaton, constatant que sa maîtresse était enfin réveillée, ronronna de plus belle, et se frotta contre son visage, avant de se mettre à la lécher. Iladys daigna sortir sa main de sous sa couverture pour caresser l'animal, qui se mit à lui lécher les doigts de sa langue râpeuse. La porte s'ouvrit, et la stature imposante d'Hagrid apparut. N'ayant pas vu qu'Iladys était réveillée, il alla directement ouvrir les volées. La jeune sorcière émit un grognement lorsque la lumière du soleil pénétra dans la pièce, et se recouvrit entièrement de son épaisse couverture. Ce geste provoqua les miaulements plaintifs de Mio, en manque de câlins et affamé. "Oh! Mais je vois que quelqu'un est venu te réveiller avant moi !", ricana le géant. Lentement, Iladys laissa apparaitre son visage, et le chaton revint instantanément s'y frotter. "Bonjour Hagrid.", dit-elle en se mettant sur son séant. "J'ai préparé le petit déjeuner. Je t'attend en bas." Sur ces mots, il quitta la pièce. Iladys contempla sa chambre quelques instants, en caressant son animal, qui ronronnait de plus en plus fort. Puis elle se décida enfin à se lever, dans un léger bâillement. Elle dévala les escaliers, suivit de son chaton. Elle ne se dirigea pas vers la table, où son bol de chocolat chaud fumant l'attendait, comme à l'accoutumée, mais plutôt vers les placards, où elle s'empara d'une poche de croquette pour Mio, et lui en versa dans sa gamelle. Le chaton se frotta contre ses jambes avant de se jeter sur sa pitance. Iladys, accroupie, le visage sur ses mains, l'observa quelques instants. C'était son premier animal, si on ne comptait pas les serpents avec qui elle parlait. Elle se demandait d'ailleurs si elle pourrait parler avec Mio. En tout les cas, elle tenait à bien s'en occuper. Elle allait probablement être son unique amie à Poudlard. "A ton tour de manger !" Elle se releva, et vit Hagrid, assis à la table, lui souriant. De sa grosse main, il lui indiqua son bol. Avec un dernier regard pour Mio, elle alla s'asseoir pour prendre son petit-déjeuner. "Tu as ta liste de fournitures? - Oui. Elle est dans ma chambre. - Bien. Dès que tu seras prête, nous partirons pour le Chemin de Traverse." Il n'en fallut pas plus à Iladys pour engloutir son petit-déjeuner et se précipiter dans la salle de bain. Jamais elle ne fut aussi rapide pour se préparer. Elle pesta même contre ses cheveux, agacée qu’ils soient si long. Elle mit un temps fou à faire une tresse correcte. Une fois prête, elle alla s'emparer de sa liste dans sa chambre, puis dévala de nouveau les escaliers. Hagrid l'attendait bien sagement dans le salon, une Mio ronronnante sur les genoux. "Je suis prête !", déclara-t-elle un peu essoufflée. Hagrid lui sourit, et se leva, le chaton dégringolant jusqu'au sol, un peu mécontent d'être ainsi chasser. "Allons-y alors !" Le garde-chasse se dirigea vers la porte d'entrée, mais Iladys restait plantée dans le salon, fixant le chaton qui la regardait de ses grands yeux verts, en poussant de faibles miaulements. "Qui y a t-il?", demanda Hagrid en faisant demi-tour. "On ne peut pas l’emmener?" Hagrid, fixant à son tour l'animal, sembla réfléchir quelques instants. "Il n'est pas dressé, il pourrait s'enfuir. - Mais on ne va pas le laisser seul !" Les londoniens n'avaient probablement jamais vu une scène aussi atypique. Un véritable géant, tenant dans sa grosse main celle d'une enfant, elle-même tenant dans son autre main, une laisse, au bout de laquelle un chaton marchait fièrement, la tête haute. De nombreux visages se tournaient vers eux, un peu effrayés par le géant, mais véritablement amusés par l'animal qui semblait très fier de se promener ainsi. C'était l'unique solution qu'Hagrid avait trouvé. Iladys ne semblait plus vouloir faire un pas sans son animal, et le chaton s'était mis à pousser des miaulements plaintifs, comme s'il était outré qu'on puisse le laisser en arrière. Ces trois individus arrivèrent donc au Chaudron Baveur. Iladys n'y avait jamais mis les pieds, et son regard parcourut chaque recoin. Mio tirait vainement sur sa laisse, embêté que sa maitresse n'avance plus. Cette dernière avait ralentit le pas, tout en suivant Hagrid, intriguée et apeurée à la fois. Tous les regards s'étaient tournés vers elle. "Bien le bonjour Hagrid ! La même chose que d’habitude ?" Iladys se tourna vers le barman, et le fixa quelques instants, avant de replonger dans la contemplation du bar. "Non, non. J'accompagne Iladys sur le Chemin de Traverse aujourd'hui, c'est tout." A l'entente de son prénom, le silence s'était fait. Iladys sentit tous les regards la scruter, et ne sut plus où se mettre. Plusieurs la regardaient avec insistance, certains avec curiosité, d'autres avec dégout, puis des murmures commencèrent à se propager dans la pièce. Iladys rougit fortement, honteuse d'être ce qu'elle était. Hagrid, réalisant son erreur, la poussa à l'extérieur. Elle ne vit même pas qu'ils étaient dans une impasse, tellement elle était bouleversée. Dans le monde moldu, au pire, les gens l'insultaient, au mieux, ils l'ignoraient. Mais elle n'avait jamais eu à subir de tels regards meurtriers. Hagrid toussota, et elle releva la tête pour le regarder. Il lui sourit, et tapota le mur face à eux avec son parapluie. Iladys oublia instantanément ce qui venait de se passer. Elle était face au Chemin de Traverse. Elle ne savait absolument plus où donner de la tête. Le monde de la sorcellerie s'étalait face à elle. Elle allait se faire un torticolis à force de tourner la tête de tous les côtés. "Nous allons d'abord chez Gringotts. Dumbledore a ouvert un compte pour toi, lorsqu'il t'a adoptée." Iladys acquiesça silencieusement. Elle était surprise, n'étant pas du tout au courant, mais elle avait tellement de choses à voir, qu'elle avait du mal à capter les informations qu'on lui procurait. Iladys vit des gobelins pour la première fois de sa vie. Elle ne les trouvait pas très beau, ils avaient un air méchant. Elle avait la sensation qu'elle ne pourrait jamais faire confiance à l'une de ces créatures. Hagrid s'approcha d'un comptoir, et parla avec l'un des gobelins. Iladys n'écouta pas vraiment. Elle regardait autour d'elle, à droite, à gauche, le plafond ; mais elle n'osait jamais poser ses yeux trop longtemps sur l'un des gobelins. Elle finit même par prendre Mio dans ses bras, malgré les protestations du chaton, qui aimait explorer. Elle suivit ensuite Hagrid et un autre gobelin, jusqu'à leur moyen de transport. Hagrid s'installa, et elle fit de même, les yeux de plus en plus écarquillé. Lorsque le véhicule démarra, Mio poussa un cri plaintif. Surprise par la vitesse, Iladys avait resserré son étreinte. Mais une fois habituée, elle pouvait dire qu'elle aimait ça. Sa tresse volait au vent, alors qu'Hagrid passait par toutes les couleurs. Ils s'arrêtèrent brusquement devant un coffre, et le gobelin l'ouvrit. Iladys resta figée de stupéfaction. "Voilà. On va prendre juste ça, ça devrait suffire pour ta première année." Le géant s'empara de quelques pièces, les mis dans une bourse, puis la donna à Iladys. Consciencieusement, sans lâcher Mio, elle mit la bourse dans une poche intérieure. Elle n'aurait jamais cru que Dumbledore avait mis autant d'argent de côté pour elle. Elle en aurait largement assez pour ses sept années à Poudlard. Au grand désespoir de Hagrid, ils remontèrent dans leur véhicule. A la grande surprise d'Iladys, ils ne se stoppèrent pas à la sortie, mais devant une autre porte. "Une petite affaire pour Poudlard. Attend là.", déclara Hagrid en descendant. Obéissante, quoique curieuse, Iladys ne bougea pas, se contentant de jeter un coup d'œil. Mais avec la masse d'Hagrid, impossible de voir quoique ce soit. Revenir à la lumière fut un plaisir, quoique ses yeux mirent un peu de temps à s'y réhabituer. Ils s'étaient d'ailleurs éclaircis, ils étaient passés du noir au marron. Les yeux d'Iladys changeaient régulièrement de couleur sans que cela n'étonne plus personne, et surtout pas elle-même. Elle ne se rendait de toute façon pas compte de ces changements. Ses yeux pouvaient être noirs, marron ou verts. Leur teinte naturelle semblant être le noir, avec de légers reflets verts. Sagement, elle suivit Hagrid de boutique en boutique. Chez Fleury et Bott, elle flâna quelques instants, parcourant les ouvrages du bout des doigts. C'est ainsi qu'elle bouscula un jeune garçon. "Pardon ! Je suis désolée!", balbutia t-elle. "Ce n'est pas grave.", répondit le jeune homme. Il avait un visage très rond, et semblait avoir son âge. Il lui sourit aimablement, et elle fit de même. C'était la première fois de sa vie qu'elle rencontrait un jeune sorcier. "Neville!" Le sang d'Iladys se glaça instantanément. Le jeune garçon se retourna à l'entente de son prénom, et Iladys put voir une vieille femme arriver vers eux. Paniquée, elle fit volte-face, et courut le plus vite possible à l'opposé. Elle s'arrêta auprès de Hagrid, qui tenait ses livres à la main. "Tu as fini? - Oui, oui.", répondit-elle, tout en sortant frénétiquement sa bourse. Elle sortit aussi vite que possible de la boutique, alors qu'Hagrid la suivait en portant ses livres. Mio n'avait pas trop apprécié la course folle de sa maîtresse, et elle dut tirer plusieurs fois sur sa laisse, pour que le chaton daigne de nouveau avancer. Ils se dirigèrent chez Mr Ollivander. De nouveau subjuguée, et préférant effacer le souvenir de sa rencontre avec Neville, Iladys entra dans la boutique, suivie d'Hagrid. La bouche grande ouverte, son regard parcourut la pièce. Un paradis de baguette. Il y en avait partout, dans des boites, empilés les unes sur les autres, et l'une d'entre elles allait lui appartenir. "Bien le bonjour Hagrid, et vous êtes...Iladys Jedusor je présume ?" Cette dernière sursauta, alors qu'elle s'apercevait enfin de la présence du vieil homme. "Enchanté mademoiselle.", dit-il en lui tendant la main."J'attend votre visite depuis bien longtemps !" Iladys acquiesça silencieusement, en serrant la main tendue. Puis l'homme disparut sous le fouillis des étagères, sous le regard bienveillant de Hagrid. Il revint avec une baguette, qu'il tendit à Iladys. Elle a prit. Rien ne se passa, et Mr Ollivander sembla grimacer. Il lui reprit la baguette des mains, et repartit. Ce manège dura une bonne heure. Iladys qui n'avait jamais vu de baguettes, ne pensait pas en voir autant d'un coup. Elle réalisait qu'il y en avait des milliers, de formes différentes, de couleurs différentes. Finalement, Mr Ollivander s'arrêta quelques instants, et sembla réfléchir. "C'est étrange...Et pourtant...Il y a un lien de parenté après tout. C'est fort probable." Iladys baissa la tête, alors qu'Hagrid fronça les sourcils. Mais Mr Ollivander ne s'en aperçut pas, il était déjà reparti à la recherche d'une nouvelle baguette. Il réapparut rapidement, et la donna de nouveau à Iladys. Cette fois, à peine ses doigts frôlèrent l'objet, son cœur fit un bond dans sa poitrine, alors qu'elle se sentait remplie d'un puissant bien-être. "Extraordinaire. - Qu'y a t-il ?", interrogea Hagrid. "Figurez-vous que cette baguette contient une plume de phénix. Et le phénix en question a fourni une autre plume, pour une autre baguette. Cette dernière n'étant autre que celle de votre père mademoiselle." Iladys frissonna, alors qu'Hagrid semblait de plus en plus contrarié. La jeune sorcière tendit la baguette au vendeur. "Je n'en veux pas. - Oh! Mais sachez que c'est la baguette qui choisit le sorcier, et non pas l’inverse ! Cette baguette vous veut !" Têtue, et malgré le sourire de Mr Ollivander, Iladys lui tendait obstinément la baguette, en faisant la moue. Hagrid lui tapota sur l'épaule, au point de la faire fléchir. "Allons, ce n'est pas grave. Ce n'est qu'un hasard." Vaincue, Iladys abaissa sa main, y gardant la baguette. "Je pense que vous ferez d'aussi grande chose que votre père.", affirma Ollivander. Totalement consterné, Hagrid paya, et ils prirent quasiment la fuite. Iladys n'était plus du tout émerveillée. Elle marchait désormais la tête basse. Le monde de la sorcellerie était merveilleux, mais il lui rappelait constamment qui elle était.
1 note
·
View note
Text
Le BAC !
Bonjour/Bonsoir à tous !
Aujourd’hui je vais traiter un sujet que tout le monde appréhende pour la plupart: Le Baccalauréat ! Ça va être un peu long.
Je vais vous parler de tout ce qui s’est passé depuis le début de l’année scolaire de terminale. Tout d’abord, vu que je suis en STi2D, eh bien, je passe le Bac Technologique. En STi2D, y’a des matières beaucoup plus importantes que d’autres. Il y a le projet de spécialité qui est de coefficient 12. Il est divisé en deux parties, un coefficient 6 au fil de l’année en faisant des oraux avec le professeur de spécialité. Et il y a l’autre coefficient 6 qui est aussi un oral mais devant des professeurs que tu ne connais pas. Mon projet à moi était de réaliser une gare de Grand Paris Express vu que j’étais en spécialité Architecture et Construction. On était 4. On pouvait faire ce que l’on voulait avec cette gare mais il y avait quand même quelques conditions à respecter. On devait faire une maquette à la fin du projet que je vous montrerais à la fin héhé ! (c’est un peu enfantin ce qu’on a fait) Ensuite l’un des plus gros coefficients de notre filière est l’ETT (Enseignement Technologique Transversales), elle a un coefficient de 8 ! Et à vrai dire, je suis vraiment nul dans cette matière. Ou plutôt, je suis pas hyper intéressé par cette matière, je me donne pas la peine d’écouter ou d’apprendre les cours. J’arrive pas. J’ai beau me forcer, je sais pas, c’est pas mon truc j’pense. Même si la matière est intéressante, elle regroupe les 4 spécialités (AC, ITEC, SIN, EE). Après, y’a les matières scientifiques, la Physique Chimie et les Mathématiques, les deux valent à un coefficient de 4. Donc faut pas se rater aussi sur ces matières. Nos mathématiques ressemblent un peu à celle du programme de S mais moins approfondi. Et enfin y’a les petites matières comme l’Anglais, l’Espagnol (ou Allemand, Chinois, Arabe, Portugais dans notre lycée lol), Sport, Philosophie qui ont tous un coefficient de 2. (Y’a aussi Français et Histoire-Géo mais je les ai passés l’année dernière)
Boon, commençons par les épreuves que j’ai passé en premier ! Je vais pas parler des bac blanc ou épreuves communes, tout d’abord parce que, le bac blanc j’ai raté la quasi totalité des épreuves (j’avais la gastro lol) et les épreuves communes et bien, j’en ai fait qu’une. Bon ok, je vais quand même dire mes notes de ce que j’ai passé du bac blanc, j’ai eu 7/20 en Maths et 10/20 en ETT ayay, donc c’est pas ouf quoi.
COMPRÉHENSION ORAL ANGLAIS ET ESPAGNOL
La compréhension orale en anglais n’était pas hyper dur, c’est juste que, j’avais l’impression que le temps passait trop vite. On avait 3 écoutes et 10 min pour écrire tout ce que l’on avait compris. Le prof avait mis les 10 min sur le projecteur, trop marrant, ça nous mettait la pression. Après les 3 écoutes, pendant les 10 min, je me suis pas arrêté d’écrire, j’écrivais tout dans les détails (alors qu’il fallait pas). Résultat à la fin de l’épreuve, je sais même plus si j’avais eu le temps de tout écrire. Mais je pense quand même avoir réussi. J’aurais la moyenne à mon avis.
Ensuite la compréhension orale en espagnol. Alors, c’est le même principe que pour l’anglais. Au début de l’épreuve, l’ordinateur ne marchait pas. Les profs n’arrivait pas à mettre l’audio. Pendant qu’ils essayaient de mettre l’audio, c’était un peu le bazar dans la classe. Y’avait du bruit de partout. Puis quand les profs sont arrivés à mettre l’audio, personne n’était prêt. La 1ère écoute, on a tous raté un bout du début de l’audio et j’ai commencé à m’inquiéter parce que, je comprenais tellement rien ptdrrrr ! Après la 2ème écoute, ça commence à venir, je comprend quelques bouts de phrases. Et enfin, la 3ème écoute, j’ai pu comprendre de quel thème l’audio traitait. Je pense que ça s’est bien passé aussi pour cette épreuve, j’espère ne pas avoir fait de hors-sujet lolol.
ORAL D’ARCHITECTURE (AVEC PROF)
Alors, comme j’ai dit précédemment, on a 3 oraux pour cette matière. Notre prof notent surtout le dernier oral car ils évaluent l’évolution à laquelle avance les parties individuelles et collectives. Donc, les 2 premiers oraux, c’était en groupe. Le premier oral, ce n’était que des hypothèses, on disait ce que l’on prévoyait de faire pour notre gare, ce que l’on allait mettre, à quoi elle allait peut-être ressembler etc... Ce n’était pas très important. Il nous donnait juste des conseils après cet oral. Pour le deuxième oral, on passait à la phase de conception, donc on devait déjà confirmé ce que l’on allait mettre pour la gare, affirmé les hypothèses donnés durant le dernier oral. Cet oral n’a pas été très réussi pour tout notre groupe car, j’avoue, on avait vraiment pas travaillé, on regardait Total Wipeout en plein cours ou d’autres vidéos. On était vraiment pas concentré dans notre projet. Donc, pour le troisième et dernier oral avec le prof, on devait tout donner parce qu’on avait pris beaucoup beaucoup de retard. Le dernier oral, il est individuel. Cet oral est l’équivalent de ce que l’on va présenter au jury pour l’oral final. Cela dure 10 min comme pour l’oral final. Eh bien, pour ma part, cet oral, était le moins réussi. Il m’a dit que mes résultats sont nulles, que le jury ne va pas du tout accepter cela. Fin bon, j’étais un peu énervé contre le prof parce que durant toute l’année, il nous aidait à peine. On devait tout faire nous-même. Je sais qu’on doit être autonome et qu’on ne doit pas toujours s’appuyer sur le prof mais quand même... Même une petite aide nous ferait plaisir mais lui non, il nous aide pas du touuut. Bref, je pense avoir la moyenne quand même mais bon. Le projet je visais une note vraiment haute genre un 15 minimum, parce que je visais la mention TB (bon vous verrez par la suite que c’est mort lol). Il nous a mis une note sur PRONOTE de notre revue de projet, cette note se rapproche, je pense, de la note qu’il donnera pour le bac. Il m’a mis 13. Ok. C’est pas grave. C’est déjà bien.
Bref, passons à autre chose ! En fait, pendant tout le mois de Mai, il n’y avait que des oraux. Donc là je vais vous parler que d’oraux.
ORAL LVTECH (1ÈRE PARTIE)
Parlons tout d’abord de l’oral d’anglais technique 1ère partie (j’ai oublié qu’il y avait cette matière), le premier que j’ai passé. Cette matière est de coefficient 2, c’est un bonus, c’est pas super important mais c’est toujours bien de réussir dans les bonus pour rajouter des points lol. La matière consiste à faire son oral de projet mais en anglais. Alors, comme vous avez pu le lire, y’a écrit 1ère partie, parce que y’a deux oraux pour cette matière, la 1ère partie on devait juste résumer où on en était dans notre projet de spécialité, cela devait durer 3 min seulement. On avait pas besoin de diaporama. La 1ère partie, ça va je l’ai bien réussi et les questions, j’ai presque pu répondre à tout sauf une j’crois. Je parlerais de la 2ème partie après.
ORAUX DE LANGUES ANGLAIS ET ESPAGNOL
Pour l’oral d’anglais et d’espagnol, il fallait apprendre 4 notions qui sont:
- Mythes et Héros - Lieux et formes de pouvoirs - Idée de progrès - Espaces et échanges
On doit parler 5 min à l’oral et il y a 5 min d’entretien.
L’oral d’anglais, la prof nous a dit qu’on pouvait enlever une notion de notre choix lorsque l’on allait passer l’oral. J’étais bien content. La flemme d’apprendre 4 notions. Bon, en anglais, je me débrouille. Donc pour l’oral, je m’inquiétais pas trop. Le jour de l’oral, on devait choisir 1 feuille au hasard des 3 feuilles posés sur une table. Elle les mélange et là on choisit. Je suis tomber sur Mythes et Héros. Une notion que j’avais bien apprise. J’ai bien tenu les 5 min. J’ai pu parlé des Avengers héhé. Les questions qu’elle me posait m’ont pris un peu au dépourvu mais ça va sinon. Je suis satisfait de cet oral, je pense avoir une bonne note. Heureusement on pouvait enlever une notion, je voulais tellement pas Espaces et échanges. Les 3 autres je les avais bien apprises pour passer à l’oral. Bref, j’ai rien à redire sur cet oral.
L’oral d’espagnol, là fallait apprendre les 4 notions par contre. Mais durant toute l’année, on a RIEN fait en espagnol. Genre vraiment rien. Du coup, on devait un peu se débrouiller tout seul pour nos révisions. Le prof était gentil mais bon. Le jour de l’oral, je suis tombé sur Lieux et formes de pouvoirs, une notion que j’avais aussi bien apprise. En plus, pendant l’oral, le prof nous aidait beaucoup. Je n’ai parlé que 3 min mais en soit mon oral était pas mal je trouve. J’ai cru que j’allais beaucoup bégayé parce que ça faisait longtemps que j’avais pas parlé espagnol mais au final ça allait. Je suis un peu moins satisfait que pour l’anglais mais j’pense avoir la moyenne.
ORAL D’ARCHITECTURE (JURY)
Passons à l’oral le plus important de l’année. Pour cet oral, j’étais assez bien préparé car je m’étais entraîné devant des amis avant de passer l’oral pour tenir les 10 min et ne pas les dépasser. Donc le jour de l’oral, j’arrive dans la salle, il y a deux professeurs. Un professeur qui s’y connaît un architecture et un autre non. Je devais bien présenter le projet pour faire en sorte que celui qui ne s’y connaît pas en architecture comprenne. Pendant l’oral, les profs étaient un peu fatigué, ils étaient en train de bâiller et ils ne me regardaient pas tout le temps. Après je peux les comprendre parce que je passais dans les derniers de la journée. Écouter des oraux toute la journée doit être fatiguant. Malgré tout, je suis rester concentré, je parle sans m’arrêter et petit à petit, ils deviennent captivés. Ça m’a motivé à continuer mon oral. À la fin de l’oral, ils ne m’ont pas posé beaucoup de questions. Surtout celui qui s’y connaissait en architecture. Il me donnait plus des conseils sur ce que je devais améliorer sur la gare, ce qu’il fallait faire et ne pas faire. L’autre prof, me posait des questions d’ETT, omg, j’étais tellement pas prêt. Je savais même plus ce qu’était une chaîne d’information. Il m’a aussi posé la question sur les 3 piliers du développement durable. Wooh, c’est ma filière, tu me prends pour qui lol. Bon j’avoue j’ai bugué quand il m’a posé la question. Sinon cet oral en général s’est très bien passé, les profs me disaient que l’oral c’est très important dans la vie, plus stressant que l’écrit et que faut être à l’aise à l’oral pour les entretiens. Bref, ils étaient cools en vrai, après je ne me fie pas à leur attitude, ça s’trouve ils vont me mettre une mauvaise note. Mais j’étais fier de mon oral, moi qui est pas très doué de base à l’oral.
ORAL DE LVTECH (2ÈME PARTIE)
L’oral d’anglais technique partie 2. Là, il s’est passé des choses non pas pour l’oral mais pour passer cet oral ! Olala... Ça m’a marqué ça. Bon, je vous explique vite fait en quoi consiste cet oral. Faut juste faire comme l’oral de projet mais en anglais et en résumé. Il doit durer pas plus de 5 min. Voilà. Aloors, les profs en début de mois nous avait dit que on allait passer l’oral de LVTech soit en fin de mois de Mai, soit au début du mois de Juin. Et moi, j’avais pris un billet de train pour aller en Allemagne en fin de mai (j’crois c’était le 28 mai). Je voulais absolument aller en Allemagne pour voir Elevation Worship en concert ! J’aime beaucoup leurs musiques, je voulais pas rater ça. Mais c’était un risque à prendre d’acheter le billet sans connaître la date de mon oral, parce que oui, je l’avais acheté avant qu’ils nous donnent les convocations. Puis en mi-mai, une camarade de ma classe me dit qu’on passe entre le 4 et le 7 juin. Là, je suis soulaagé ! Je me dis, je vais pouvoir aller en Allemagne serein et tout... Eh bien, quelques jours plus tard, on nous affirme que on passe l’oral, la semaine du pont ! C’est-à-dire entre le 27 et le 29 mai. Du coup, je commence à m’inquiéter. Et làààà... On nous dit que les SIN passent le 29 mai et les AC le 28 mai ! Devinez je suis en quoi... Vous savez très bien... EN AC ! Et là je me dis, oh mince... Bon mon train part à 12h donc je me dis, si je passe le matin avant 11h, je peux encore le faire parce que c’est qu’un oral de 5 min là qui est en bonus. Mais bon, je devais quand même pas louper cet oral, il rajoute des points au Bac quoi. Eh bah devinez quoi encore, ils me donnent la convocation et je passe à 14h30. Alalaaaaaaa... Dès qu’ils me l’ont donné, je suis rester dégoûté toute la journée. J’avais plus envie de parler. Trop énervé. Mais bon, je me dis que c’est ma faute, je vais perdre 70€ et je vais pas voir Elevation Worship en concert tant pis.
Mais j’allais pas en rester là quand même ! Il fallait que je négocie avec les profs qui allaient me faire passer l’oral. Alors c’est ce que j’ai fait. J’ai dit clairement la vérité, que j’ai pris un billet pour aller en Allemagne, qui d’ailleurs, est non remboursable et que je voulais passer l’oral un autre jour ! Soit avant la semaine du pont soit après ! Du coup, ils ont dit qu’ils allaient faire de leur mieux pour déplacer mon oral. Je m’attendais pas du tout à ce qu’ils essaient de déplacer mon oral en vrai. Pour qui je me prend pour déplacer un oral du bac ? lol. Ils m’ont dit d’envoyer les jours où je serais disponible par mail. J’ai donc envoyé ça directement. Et là un ou deux jours plus tard, le prof m’envoie qu’ils peuvent me faire passer l’oral le 22 mai ! OMG, j’étais trop conteeeent ! Vous savez pas à quel point ! Je les remercie vraiment d’avoir fait cela même si mon prof je l’aimais pas trop mais c’est pas grave ! Pour une fois il m’a aidé dans l’année (je précise que c’est le prof d’Architecture qui a fait ça). Olala, franchement, le stress est redescendu waw. Parlons quand même de l’oral ! Eh bien, en vrai, c’était pas fou. Je l’ai pas raté mais pas réussi non plus. L’oral était moyen, lorsque je parlais, c’était pas fluide. Je bégayais beaucoup. Et les questions j’ai répondu qu’à la moitié. P’tête j’étais un peu trop excité à l’idée de partir en Allemagne lol. Bon, tant pis hein. Bon c’était une sacré histoire hein ? Des montagnes russes d’émotions lol. (j’exagère un peu)
C’était la fin des oraux passons maintenant à une grosse partie, l’écrit !
LES ÉPREUVES ÉCRITES
Je vais d’abord commencer par raconter comment j’ai révisé pour les écrits.
Alors au début de l’année je me suis dit que j’allais faire des fiches de révisions pour chaque contrôle afin de les garder pour les révisions du Bac.J’ai commencé à faire des fiches au début de l’année puis, après en 2ème mi-trimestre, j’ai complètement arrêté ay. À vrai dire, j’ai pas beaucoup bossé cette année, même pour le projet d’ailleurs.
Puis 2 semaines avant le bac, je commence mes révisions. Fin, j’ai commencé vite fait à réviser pendant le trajet du train pour aller en Allemagne mais bon. Pendant ces 2 semaines je me dis: “je révise 1 semaine les maths et 1 semaine ETT et Physique Chimie” ; Donc pendant une semaine, c’est ce que j’ai fait, j’ai bien révisé les maths, avec Yvan Monka d’ailleurs (merci à lui). Et la deuxième semaine, je révise encore les maths bien sûr. Pourquoi ? Premièrement j’étais en retard dans mes révisions. Deuxièmement, je faisais que regarder Victorious lolol. Et dernièrement, j’avais grave la flemme. J’étais trop fatigué de réviser. Donc la deuxième semaine, j’ai pas du tout réviser ETT et Physique Chimie.
Le week-end avant que la semaine du bac débute, j’ai regardé des vidéos de l’Antisèche, pour réviser Philo (je le remercie lui aussi) car le lundi, on commençait par Philosophie.
Philosophie (4h)
1er jour de cette semaine ! J’arrive avec un peu de pression mais ça va, j’étais pas trop stressé. En plus c’était une matière pas très importante. Mais vu que je visais la mention, fallait que je fasse mon maximum.
J’arrive dans ma salle, y’a tout les AC lol et des personnes que je connais, qui était dans ma classe ou qui sont juste amis avec moi. On devait remplir les feuilles d’examens là, bien compliqué à remplir avec les numéros de matricules et le repère de l’épreuve. Bon, on nous donne les sujets, et là, c’est parti pour 4h. Dans les 3 sujets, le premier m’inspirait pas trop et on l’avait à peine étudier en classe, la question c’était: “Seul ce qui peut s’échanger a-t-il de la valeur ?”, ensuite, le troisième sujet c’était de la compréhension de texte avec des questions. Un texte de Montaigne. Je comprenais pas le texte donc j’ai pris le sujet qui m’intéressait le plus, le sujet 2 qui était: “Les lois peuvent-elles faire notre bonheur ?”. Le thème du Bonheur, j’avais vu la vidéo de l’Antisèche la veille donc ça va. Et les lois, je me débrouille on va dire. Je sais pas si j’ai réussi, on verra bien le jour des résultats.
Mathématiques (4h)
2ème jour de cette semaine ! C’était l’épreuve que je voulais pas rater parce que je l’avais beaucoup révisé ! Là, contrairement à philo, je stressais beaucoup plus !
Comme d’hab, j’arrive dans la salle, on s’installe, tout le monde avait un peu la pression je pense parce qu’on avait tous révisé les maths. On nous donne le sujet. En regardant en revue le sujet, je me dis ça va je peux le faire.
Mais au fur et à mesure, je commence à galérer. En soit, notre sujet n’était pas très dur, c’est juste que j’avais pas assez réviser un chapitre qui était quand même important (Probabilités) et j’ai loupé quelques questions. Je pense avoir la moyenne mais je suis pas très satisfait de ce que j’ai fait, j’aurais pu faire mieux. Et en plus j’avais les programmes dans ma calculatrice, je les ai un peu utilisés. (on avait le droit d’avoir des programmes)
Anglais (2h)
3ème jour ! L’Anglais ! Bon, l’anglais j’avais pas du tout révisé, je suis aller au talent ! Je m’installe à ma place, on nous donne le sujet, je lis les textes. Ils étaient pas dur à comprendre. Par contre, les questions étaient un peu longue à répondre, on devait mettre des citations à chaque réponse et c’était long à écrire. On avait que 2h en plus, du coup fallait faire vite. Mais sinon, les questions n’était pas dur non plus même si ça m’a pris 1h20 quasiment.
Ensuite l’expression écrite, je l’ai faite en 10/15 min seulement. J’étais inspiré par le sujet et comme je me débrouille en anglais ça aide. Je suis sorti en premier de ma salle en plus. Bon ça veut pas dire que je l’ai mieux réussi que les autres. Mais je pense voir une bonne note là ! Ah oui, ils ont dit que il y avait une erreur dans le sujet mais bon c’était rien. (ils ont mis letters au lieu de numbers ou l’inverse je sais plus, super)
Enseignement Technologique Transversale (4h)
4ème jour ! ETT ! C’était l’épreuve que tout le monde appréhendait le plus, on savait pas quoi réviser exactement, on était quasiment tous dans la moyenne en Techno mais personne a vraiment de bonnes notes dans cette matière. Pourtant c’est l’une des matières les plus importantes. Gros stress pour tout le monde. J’ai révisé cette matière la veille.
On nous donne donc le sujet, et là... 30 pages déjà. Bon en vrai, c’est normal, vu que il y a les documents réponses et les annexes. Je commence à lire le sujet, ça parle du Futuroscope. Je trouve ça cool. Je voulais m’inspirer de leur gare dans mon projet en plus. Bref, ensuite, je commence les questions, les premières questions elles sont simples, faut juste lire les documents. Puis j’arrive à la fameuse question 1.5. C’est la question qui m’a fait perdre 30 min ! C’est un tableau où il y a des valeurs et on doit remplir le tableau avec les valeurs qui manquent. Je vais pas préciser y’a quoi dedans. Je reste donc bloquer sur cette question. Puis un prof arrive dans notre salle et nous dit “Qui est à la question 1.5 ?”, certains lèvent la main et là il nous dit, si vous trouvez ça dur ne la faites pas car un autre prof n’arrive pas à le faire. Puis une autre personne revient dans notre salle un peu après pour nous dire qu’il y avait en fait une ERREUR dans le tableau. Oh my gaaaaa... J’étais grave saoulééé ! Je suis rester 30 min sur cette question pour qu’au final ils nous disent qu’il y avait une erreur. Sachant qu’on devait faire la première partie en 1h normalement et j’ai fait cette partie en 2h. Du coup la deuxième partie, il me restait 2h. Elle était pas si dur en vrai, c’est juste que j’avais pas apprises quelques notions qu’il fallait savoir. C’est dommage. J’étais toutefois content d’avoir fini cette épreuve, ça fait un gros poids en moins.
Le sujet d’ETT n’est pas très difficile, faut apprendre quelques formules importantes et quelques cours importants qui tombent souvent. Faut prendre également son temps. J’espère avoir la moyenne cette fois-ci mais je sais que la mention TB est tombé à l’eau voire la mention B ayaya.
Espagnol (2h)
5ème jour ! Avant dernière épreuve qui est l’espagnol. C’était le dernier jour de la semaine. Donc là, c’est un peu comme l’anglais. Des textes et des questions + une expression écrite. On nous donne le sujet. Il est pas long. Y’a que 8 questions. Y’avait 2 textes et l’image d’une affiche. Les textes n’était pas très dur à comprendre, de même pour les questions. Je commence à faire les questions. Je finis l’expression écrite qui m’a inspiré, j’ai cru que j’allais pas trouvé les mots qu’il fallait pour l’expression mais pas du tout. Les mots viennent tout seul dans ma tête. Après avoir fini l’expression écrite, il était 45/50 min passé. J’avais fini l’épreuve en moins d’une heure. C’était pas normal là. J’ai trouvé le sujet beaucoup trop facile. C’est bizarre. Peut-être qu’ils ont voulu compensé ça avec l’épreuve d’hier, avec la grosse erreur là mais bon je pense pas. Je pense avoir une bonne note ici.
Là il y a un week-end avant de passer l’épreuve de Physique Chimie. Sachez que j’ai écrit tout ça le Samedi du week-end avant cette épreuve. Je voulais écrire tout ce que j’avais ressenti durant cette épreuve pour tout évacuer, j’en avais un peu marre de réviser chaque jour et les épreuves te fatiguent. J’ai pas encore révisé. Mais je mettrais l’épreuve une fois que je l’aurais passé. En plus il y a le SportsFest, faut que j’révise ! Aller !
Physique Chimie (3h)
Dernière épreuve. Cette épreuve était sûrement la plus fatiguante et la plus raté que j’ai passé. À cause du SportsFest bien sûr. J’avais tellement rien fait au SportsFest, juste un match de basketball, sinon j’ai rien fait de la journée. J’ai perdu mon temps, j’aurais pu réviser mais non, je l’ai pas fait. Bref, lorsque j’ai passé l’épreuve, j’arrivais pas du tout à réfléchir, mon cerveau il était pas concentré, il était éteint. J’étais lent dans mes réflexions. En plus, je mangeais mon pain au chocolat, du coup je m’en suis mis plein les doigts et après j’ai tâché ma copie. Cette épreuve, je la sens pas du tout. En vrai, le sujet n’était pas si dur, mais j’ai regretté ne pas avoir assez réviser. J’espère au moins avoir la moyenne.
RÉSULTATS DU BAC !
Vendredi 5 Juillet 2019, le moment que j’attendais et que j’appréhendais le plus (fin pas trop en vrai), les résultats du bac !
Sans mentir, je pensais déjà avoir le bac. Je me dis que c’est vraiment pas possible si je l’ai pas. Si je l’ai pas, c’est que j’ai rien fait. Bon, je me lève, je m’habille vite fait, je vais au lycée Dorian en vélo. Je vois tout le monde. Des S, des STi2D d’autres lycées bref.
Y’avait beaucoup de monde devant le lycée. J’suis arrivé vers 9h40 et les résultats étaient à 10h. Dès 10h, c’était toujours pas ouvert. On attend jusqu’à 10h10 environ pour l’ouverture. Ils font ensuite entrer par petits groupes de lycéens. Bon, arrive mon entrée.
J’entre dans la cour, et là ils disent “STI2D à là et S là”. Je me dirige vers les tableau des STi2D. Je regarde les noms. Je vois d’abord celui de Christian mdrrr ! Je vois il a mention AB, je suis content pour lui déjà ! Mais je lui ai pas dit bien sûr, faut pas spoil. Je cherche, je cherche, je trouve pas mon nom. Je me dis, c’est pas possible là. C’est sûr j’ai mon bac. Je regarde plus attentivement, je vois “MIGUEL”, ensuite je regarde pas le prénom mdrr, je regarde directement la mention: “B”. Olala, c’est ce que je visais (je me suis dis que c’est plus possible d’avoir TB après ce que j’ai fait au bac) mais Bien c’est pas mal du tout quand même. Même si j’avais un pari avec Aron qui d’ailleurs a eu Très Bien. Bon bah il a gagné le pari hein. Je vais devoir lui acheter NBA 2K20.
J’étais content quand même de voir mon nom sur le tableau, même si je savais que j’allais l’avoir. J’étais content mais pas surpris. Je vais ensuite chercher mes relevés de notes que je vais vous mettre maintenant:
EPS: 16 Anglais: 16 Espagnol: 15 Mathématiques: 14 Philosophie: 13 Physique-Chimie: 11 ETT: 14 Projet AC: 16 LVTech: 15
Alors alors, que dire ? C’est vraiment pas les notes que j’attendais oh my ga. EPS, bon j’avais calculé ma moyenne sur l’année, ça faisait 15, là j’ai eu 16. Donc j’ai eu de meilleures notes au épreuve du bac.
Ensuite, Anglais, j’avoue, je pensais avoir 17 ou 18 mais bon 16 c’est déjà bien lol. Après Espagnol, bon je m’en fichais un peu, je visais 13, j’ai eu 15. Après l’épreuve écrite, je pensais quand même avoir mieux que 15. Je pense c’est l’oral que j’ai du raté.
Les Mathématiques, c’est exactement la note maximale que j’avais prédis. Quand j’avais fini l’épreuve, j’avais dis que j’allais avoir entre 12 et 14.
La Philosophie, on nous a dit, lorsque que l’on nous a rendu les résultats, que c’était une note provisoire, donc à voir, mais j’ai quand même eu 13 waw. Je suis fier de moi là. En plus, c’était une des notes que j’attendais le plus, je voulais vraiment savoir si c’était bon ce que j’avais fait ou pas. La Physique Chimie, la plus grosse surprise, moi qui pensais avoir raté l’épreuve, j’ai eu la moyenne ! Oh my ga, je pensais avoir 8 mais noon ! Trop bien. Je me dis que si j’avais révisé encore plus, j’aurais pu avoir plus !
ETT, grosse surprise aussi, j’ai eu 14. Malgré l’erreur du sujet et toutes les questions non faites, j’ai quand même eu 14. Eh ben ! C’est vraiment pas mal du tout ça. Je voulais juste la moyenne et c’est aller au-delà de mes espérances. Le Projet AC, j’ai eu 16. Pas de surprise ici, je me suis dis que si j’avais bien réussi l’oral avec le jury et un peu raté avec mon prof d’AC, j’allais avoir entre 15 et 16. Et enfin LVTech, vu que c’est un bonus, ça m’intéressait pas beaucoup mais c’est toujours important quand même cette note. J’ai eu 15. C’est pas fou, heureusement que je me débrouille en anglais parce que les questions, j’y ai pas très bien répondu. Donc voilà, c’est ici que se termine ma scolarité en tant que lycéen. C’est ici aussi que commence une toute nouvelle aventure pour moi. C’est le moment de devenir un adulte et de prendre mes responsabilités à deux mains. Il faudra maintenant travailler avec plus d’acharnement qu’avant. Ces deux années de STi2D ne m’ont pas énormément intéressé mais j’espère qu’elles m’auront servi pour le futur. 5 années de primaires, 4 années de collèges et 3 années de lycée pour arriver à avoir ce premier diplôme (sans compter le brevet). Je sais que plein de choses m’attendent pour la suite, plein de choses auxquelles je ne m’y attend pas. Ça me rend nerveux mais excité aussi. Je suis vraiment impatient de découvrir cette nouvelle partie de ma vie. J’espère aussi trouver ma vocation et m’épanouir dans tout ce que je vais faire. Je vous le souhaite à tous aussi pour ceux qui ne savent pas encore. Maintenant je suis en BTS ERA (Étude et Réalisation d’Agencement), on se retrouvera pour d’autres aventures dans ce BTS héhé. Merci d’avoir suivi (pour le peu de personnes qui vont lire) et à bientôt.
La Gare du Grand Paris Express (maquette):
- Samedi 6 Juillet
1 note
·
View note
Text
Ce soir ça va pas. Tu sais ce genre de soir où un flot de pensées te submerge tellement que tu dois tout vider pour ne pas finir complètement fou.
Je me souviens que c'étais toi qui m'a donné le goût d'écrire pour me faire du bien, et je t en remercie pour tout le bien que ça m'a fait pour toutes ces fois où je me sentais très mal. J'ai décidé d'arrêter Tumblr après que tu m'ais quitté; cette application était beaucoup trop liée à toi. Mais maintenant je reviens car j'en ai besoin.
J'en ai besoin car je viens de constater quelque chose, que je me sentais mal, mais surtout que je n'avais personne pour en parler. Et au moment où tu te rends compte qu'autour de toi, tu n'as absolument personne pour te confier, dire ce que t as sur le coeur, beh putain ça fait attrocement mal.
Avant je t'avais toi, certes je ne te disais pas tout, j arriverai jamais à me confier à 100% à quelqu'un, mais toi je te fesais confiance, je sentais qu avec toi je pouvais me libérer d'une part de mon fardeau, comme tu l'as faut avec le tien.
Pour revenir à ce qui fait que je viens de me réinscrire, le constat d'être vraiment seul n'étant que la goutte d'eau qui a fait deborder le tonneau, c est encore dû au fait que mon coeur et mon cerveau n'arrivent pas à se coordonner, et moi qui me trouve au milieu je suis devenu qu'un spectateur de cette lutte.
Une des choses qui me troublent le plus ce soir c'est cette fille. On s'est rencontré au nouvel an, on se connaissait vite fait de nom, mais ça a été une rencontre qui m'a débloqué de beaucoup de choses. Elle était avec son copain a la soirée, qu elle avait depuis 3 ans, moi je m'en branlais j'étais déjà content d avoir un endroit où faire un réveillon avec mes amis. La soirée avance, je voyais que son copain en avait rien a fouttre d elle durant la soiree, et je sentais que ca la fesais peter un câble. Jusqu'au moment où elle a craquer et péter un câble contre lui, ses amies et leurs copains se sont emmêlés et ca a fini en grosse embrouille générale, pendant que moi et mes potes on mangeais des chips en les regardant. Au final, les deux se cassent separement dans la rue. Je decide d aller la chercher elle, elle pleurait sur un trottoir, je l ai donc porter jusqu a la maison. Puis j ai chercher son gars, qui etait entrain de marcher dans la rue énervé. Le calme plus ou moins revenu la soiree reprend, les deux se parlant plus. Au fil de la soiree elle et moi on sympathise beaucoup, on delire bien, et tout se passe super. Jusqu a ce qu elle me demande de me parler a part, je la suis, et elle me demande si elle peut m embrasser. Comment elle me plaisait beaucoup, et que l alcool montait un peu j ai dit oui sans reflechir, et on s est embrasser un long moment; malgré que je pouvais apercevoir son mec dans la piece a coté avec tous les autres. Elle me dit qu elle est heureuse de m avoir rencontré, je lui reponds que je le suis aussi. Elle me dit qu'elle lui faudrait vraiment un mec comme moi, je lui réponds qu'elle ne sait pas de qui elle parle. Elle me dit que ce soir elle doit dormir toute seule ici dans une chambre, le message est reçu. Je reste la nuit ici, et le lendemain il ne restait plus qu elle, moi, et des potes communs a elle et aux miens. Malgré que ce qui s est passer hier est grandement du à l alcool, le lendemain matin, on s est rembrasser encore, le courant passait toujours super bien. Puis vient le moment ou je retourne chez mon pote qui n etait pas rester dormir.
Cette soiree a l air banale, un reveillon qui derape un peu et se fini bien pour ma part. Mais cette soiree m a fait ouvrir les yeux sur beaucoup de choses.
Quand tu (je m'adresse à la seule personne qui pourrait lire ce post si jamais elle trouve la page avant que je la supprime encore, et aussi c est plus facile pour moi de m'addresser a toi pour me vider) m'as quitté pour la premiere fois, que t avais dormi avec un autre gars car tu disais que je m etais pas occupé de toi pendant que tu allais mal, sachant que j ai fait une tentative de suicide ce soir là (vive la communication), avec cette soirée j ai pu comprendre comment tu as pu aussi vite partir pour un autre, et en avoir été témoin direct, si ce n est le rôle de batard, ben putain ca fait drôle. Après coup je me dis que je peux pas en vouloir a ce mec, il a bien joué son coup ce fdp, au bon endroit au bon moment.
Un autre truc que cette soirée m'a fait me rendre compte, et c est plus important a mes yeux : c est que je pouvais plaire, et qu une rencontre peut arriver a tout moment.
2018 a été la pire année de ma vie en absolument tous les points, mais a aussi celle qui m a permis de profondément me remettre en question. Ce réveillon avait quelque chose de symbolique pour moi. C etait la fin d un calvaire. La fin d une depression ayant duré toute l année, ayant entraîné entre autre des idées noires et une forte consommation de drogue et d alcool.
Cette rencontre avec cette fille, c etait comme un coup de pouce du destin, histoire de me dire que a tout moment la roue peut tourner, qu un jour je pourrais rencontrer a nouveau une personne avec qui je connaitrais le bonheur.
C est ce qui m a conforter dans l idée de ne pas me remettre avec toi maintenant. J etais pret à céder au desespoir : te voyant enchainer mec sur mec et moi n ayant eu personne d autre cette année a part toi, et avoir couché avec une pote 2 ou 3 fois, je me disais que je devais avoir un problème, que ca allais pas, que j etait pas un mec normal. J etais presque à me dire qu il faudrait que je me remette avec toi, non pas par envie, mais par défaut, mais jamais je l aurais fait car c est totalement irrespectueux envers toi, qui représente une grosse partie de ma vie. Ce qui m a amené a ma deuxieme tentative de suicide quelques temps avant de te revoir a noel.
Cette fille, qui a été la clé pour tout ça, j ai gardé contact avec elle. Et là on commence a arriver a ce que je ressens aujourd hui.
En parlant, on s est découvert énormément de points communs, et sur des trucs où il m etait impossible d imaginer que d autres gens soient dans le meme délire que moi, mais cette fille representait ça. Trop pour etre vrai, ca me fait bizarre. J essayais de prendre du recul sur tout ca, mais mon attirance pour elle je ne pouvais plus la nier.
Sauf qu on se parlait pas si souvent que ça pour des gens qui se tchatche, c etait peut etre 2 ou 3 fois par semaines a peine. Mais il y a la distance, encore, et surtout qu elle bosse a l hopital et moi j ai mes concours tres tres bientot, donc rien d anormal.
Mais il y a des choses bizarres. Sinon ca serait pas drole voyons. Deja j ai appris par un ami a moi qu elle avait embrasser son mecavant qu il parte au reveillon. Sauf qu a ce moment la on s etait deja bien chauffer contre le mur juste avant. Ca ok je m en fiche. Puis elle s est remise avec 1 semaine apres que je sois retourné a Pau. Ca, je l en fichais aussi, je me disais que tant pis je continue ma vie. Un soir on s appelle sur skype, on discute, puis son tel arretait pas de sonner et elle raccrochait direct, je demandais en rigolant si c etait un demarcheur telephonique, elle m a repondu que c etait son mec, qu elle l avait quitté la veille car il lui a encore pris la tete pour rien. J ai proposé de la laisser lui repondre, ce qu elle a accepter. Lorsqu on se parlait par la suite, c etait sur un autre ton. Je sentais quand meme de la drague de son coté, ce qui me fesait plaisir. Mais je pourrais pas dire quand mais a un moment il n y avait plus la meme tonalité lorqu on se parlait, plus froid, discussions plus courtes, assez bizarre. Ce soir, j ai cru voir en la testant un peu (cimer Fabien Olicard) qu elle a un autre gars en vue. Rien de grave encore.
Alors où est le problème ?
Ben je me suis attaché. À qui ? Une fille que j ai choper a une soiree il y a 3 mois.
C est la que ca sonne faux. C est la que je me dis qu il y a un probleme. Je prends du recul : pourquoi cet attachement, outre le fait que ce soit une fille qui me plait beaucoup ? Si effectivement cette fille etait la clé pour me rendre compte que tu n etais pas la seule fille avec qui je pourrais me voir (alors que toute notre relation je te considérais vraiment comme ma femme, quelqu un de ma famille, tu etais ma famille), alors pourquoi le schema se reproduit avec elle ? Bien sur je suis toujours conscient que a tout moment je peux faire une rencontre. Mais pourquoi maintenant je me suis attaché a elle ?
J ai peut etre quelques brides de reponses, mais elle remettent encore d autre problemes en jeu.
Une de ces raison et que j ai rien d autre sous la main. Quand je regarde mes messages, les derniers envoyés sont a elle, les autres conversations datant d'au moins plus de 2 semaines. La solitude refait surface est j ai peur.
Suite a mon concours blanc, je me suis racheté de la beuh. J avais besoin de me vider la tete. De ne plus penser a rien. Ca m a fait du bien, vraiment. Mais je ne veux pas retourner la dedans pour un bonheur illusoire et éphémère.
Peut etre que ce que je recherche en elle, c est qu elle prenne ta place, ou du moins qu elle comble le vide que tu as laissé derriere toi.
Je me souviens que mon meilleur ami me disais : "En gros, toi tu es une fontaine d'amour, qui jaillit en permanance, et il faut que tu le donne a quelqu un. Si tu n as personne a qui le donner, tu te detruis petit a petit."
Cette metaphore est boulversante, car sous de nombreux angles de lectures et d experiances personnelles, elle est bien vrai. J ai de l amour a donner et je cherche desesperement quelqu un a qui le donner. Cette fille, je me suis attaché à elle, mais en attendant rien en retour. Je me rends compte qu elle peut possiblement partir avec quelqu un d autre, et moi j ai mes signaux qui s alertent. Et me voilà là où j en suis.
Je sais pas si j ai parler de tout ce que je voulais dire au depart, ca fait 1h30 que j ecris et je me lève dans 3 heures pour finir un DNS et aller en cours. En tout cas ça m'a fait tellement de bien d ecrire, de raconter ce que j ai sur le coeur, meme si je n ai qu un interlocuteur fictif représenté par mon ex.
Faut que je vois un psy un jour je pense.
4 notes
·
View notes
Text
Cheers | Addison & Dylan
Qui?: Addison Berlinsky et Dylan Richardson.
Où?: Dans un bar, à côté de l’université de Seattle.
Quand?: 21h00.
Notes: Addison a donné rendez-vous à Dylan dans un bar pour une soirée universitaire.
Je suis sûre que j'ai mis trop de maquillage. Je dois avoir l'air ridicule. C'était les mots qui trottaient dans la tête de Dylan, qui passa un doigt sur ses lèvres pour effacer légèrement son rouge à lèvre rouge profond, alors qu'elle traversait la rue pour rejoindre Dylan sur le trottoir d'en face. C'était la première fois qu'elle se mettait autant de pression sur ce qu'elle portait ou comment elle se maquillait pour aller retrouver une fille, une copine. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi elle faisait tant d'effort. Enfin si, un peu pour lui plaire évidemment, parce qu'elle voulait qu'Addison l'apprécie. Pourquoi elle voulait autant que quelqu'un l'apprécie? Ca ne lui ressemblait pas? Croisant regard de la blonde qui l'attendait, elle sortit de sa rêverie, et un sourire timide mais large apparu sur son visage. Arrivant aux côtés d'Addison, elle ne put s'empêcher d'examiner ses vêtements. "Je suis peut-être pas assez habillée." Dit Dylan dans sa tête alors qu'elle reposait ses yeux à nouveau sur sa simple petite robe noire. Ah non, elle l'avait dit à voix haute. Un peu gênée elle reprit ses manières et embrassa la joue de Addison. "Bon, j'espère que je ne vais pas regretter de t'avoir laissé m'entraîner ici." Rajouta Dylan en blaguant légèrement. Malgré que la pression soit un peu redescendue en arrivant sur les lieux, Dylan ressentait toujours une forte appréhension à l'idée de se retrouver dans un bar avec un tas d'inconnu. Si ça avait été Michael ou Noah qui lui avait demandé, elle ne serait jamais venue. Mais pour Addison, pour essayer de comprendre son monde et puis simplement pour passer un moment avec elle, et elle n'avait pas osé refuser. Elle commençait à regretter, quand, pénétrant dans le bar avec la belle blonde, elle ne put que constater sa population très nombreuse, encore plus qu'elle ne l'avait imaginé. Regardant Addison un peu inquiète, elle dit: "Wow. Ca fait un paquet de gens."
Addison était arrivée en avance, elle attendait l'arrivée de Dylan en étant accoudée à la barrière délimitant la terrasse du bar. Elle regardait chaque passant espérant que le prochain serait celui qu'elle attendait. Plus les minutes défilaient, plus elle ressentait une boule prendre place dans son estomac. Addison ressentait ce stress pour la première fois et pour essayer de se calmer elle alluma une cigarette. Elle reconnu la démarche de Dylan et avant que celle-ci la remarque elle avait déjà jeté sa cigarette. Pourquoi j'ai fais ça? Elle va savoir que je fume rien qu'avec l'odeur.. Et si ça ne lui plaisait pas? Je n'aurai pas dû fumer.. se disait-elle avant que la voix de Dylan ne la sorte de sa pensée. Un large sourire se dessina sur le visage d'Addison afin de réconforter la jeune maladroite. "Non tu es parfaite" ajouta Addison. Dylan s'approcha et déposa un baiser sur la joue de la belle blonde, provoquant une réaction dans le ventre d'Addy. Elle ne savait pas ce qu'était cette sensation, mais elle l’appréciait énormément. Elle semble gênée, peut-être même plus que ce que je ne le suis, se dit Addy avant de reprendre avec un sourire: “T’inquiète pas, tu ne le regretteras pas". Elle prit Dylan par la main avant de rentrer dans le bar. Il y avait du monde mais pas autant qu'elle le pensait. Addison regarda Dylan alors qu'elle prenait la parole. Elle semblait mal à l'aise alors la belle blonde serra légèrement la main de celle ci avant de dire "On peut aller plus loin dans le bar, s’asseoir tu ressentiras peut-être moins l'oppression ?". Elle guida alors Dylan à travers la foule, avant de s'asseoir sur une banquette à l'écart. Elle leva la main et la serveuse s'empressa de venir " Tu veux boire quoi ?" demanda Addison à Dylan.
Le compliment d'Addison avait eu don de redonner à Dylan un brin de confiance, et de lui faire un plaisir plus grand que la plupart des compliments qu'elle avait pu recevoir. Un compliment dit au bon moment par la bonne personne avait toujours un effet différent. Et en l’occurrence c'est à Addison qu'elle voulait plaire ce soir. Sentant la main de la belle blonde se poser sur la sienne, elle eut une réaction inexpliquée de satisfaction, c'était la deuxième fois que ça arrivait, le soir où elles s'étaient rencontrées. Suivant Addison vers la banquette en lui répondant simplement avec un sourire de reconnaissance, elle prit place face à elle. Face à la dernière question de la jeune femme, Dylan se sentit légèrement démunie. Elle aurait été tentée de dire “une bière" ou "une limonade" (Dylan aime les bulles). Puis finalement: "Je prendrais la même chose que toi."
Addison regarda la serveuse et dit: "deux coupes de champagnes". La serveuse repartit et Addy ne regardait maintenant plus que Dylan. Elle n'arrivait pas à décrocher son regard d'elle jusqu'à l'arrivée d'un groupe alcoolisé dans le bar. Ces jeunes faisaient du bruit et Dylan semblait se faire de plus en plus petite sur sa banquette. "Est-ce que ça va ?" s’inquiéta Addison d'une voix douce, avant de sourire délicatement à son interlocutrice. Sentant que Dylan n’appréciait guère l'arrivé de ces jeunes hommes et voyant que certains s'amusaient à les regarder avec insistance, Addison serra les dents, elle savait qu’elle ne devait pas intervenir et tenta de se calmer en vain. Elle prit une profonde inspiration puis déclara: "Ils n'ont pas le droit de te regarder comme ça." Avant que Dylan ne puisse répondre la serveuse arriva et déposa les coupes. Mais la jeune blonde avait besoin de quelque chose de plus fort et lui dit "Deux scotch secs.". La serveuse reparti préparer la nouvelle commande. Sentant le regard de Dylan, Addison fit l'une des choses dans laquelle elle excellait, changer de sujet. Elle saisi donc la coupe de champagne, la leva et dit "À notre rencontre!".
Au mot "champagne" les yeux de la brune s’écarquillèrent un peu. Comment je vais faire pour payer ça... Elle se dit à elle-même. La serveuse repartie, l'attention de Dylan se reporta immédiatement sur le groupe de garçons éméchés qui arrivaient en fanfare. Ses yeux les suivirent avec une certaine appréhension, jusqu'à ce qu'Addison la sorte de sa rêverie. "Oui oui, ne t'inquiètes pas." elle dit tout en ne lâchant pas son regard des garçons qui eux aussi allaient la fixer encore plus. Elle se retourna vers Addy finalement: "c'est pas grave, c'est des garçons, on sait tous que quand ils sont entre eux et ivres, ils perdent une grosse partie de leurs neurones pour les remplacer par de la virilité mal placée." Elle finit avec un sourire, bien que malgré tout la situation lui restait désagréable. A la nouvelle commande, un second haussement de sourcils: "Eh bien, tu y vas fort. Tu sais que je serai ivre dans 5 minutes?" Elle disait ça aussi pour détendre Addison, Dylan avait bien remarqué que ces garçons commençait à lui taper sur le système. Elle se saisit de son verre pour le tinter contre celui de la belle blonde. "A notre rencontre." Elle reprit avec un sourire très large, qui laissait entrevoir ses dents. "Notre rencontre ou le moment depuis lequel ma vie a changé. Puisque maintenant je me retrouve dans un bar avec la fille la plus populaire du camps!"
Addison suivit le regard de Dylan qui se rapportait sur les garçons éméchés. Malgré le sourire de la jeune maladroite, Addison sentait qu'elle n'était pas à l'aise. La réaction de Dylan face à la seconde commande eut le mérite de faire sourire la jeune blonde. "5 minutes ? j'aurais parié sur 4" reprit Addison d'un ton moqueur. Addison essayait tant bien que mal de cacher son agacement, mais lorsque la jeune brune lui sourit elle oublia tout l'instant d'une seconde et se plongea dans son regard. "Est-ce de la fierté que je sens émaner de toi?" dit Addison avec un large sourire. Elle aimait taquiner Dylan, après tout qui aime bien châtie bien.
"Tu exagères." Dylan rit. Finalement le groupe de garçon disparut, pas réellement mais du moins de son esprit quand elle finit par se sentir à l'aise. Addison remplissait tout l'espace, finalement il n'y avait plus qu'elles, et leurs verres de champagne. Qui d'ailleurs commençait déjà à rendre les yeux de Dylan comme vitreux. Elle engloutit la dernière gorgée de son verre de champagne. "Un petit peu." Elle répondit à Dylan avec un petit rire. "Disons que je n'aurais jamais imaginé ça. Mais je suis contente de l'avoir fait. D'être là, juste avec toi." elle confessa le plus naturellement du monde. Le peu d'alcool qu'elle avait bu, bien qu'elle ne soit pas dans un état d'alcoolémie avancé, réussissait à faire s'évaporer le filtre de paroles de Dylan. Peut-être que la suite allait faire s'évaporer encore plus de choses... La serveuse revint, déposant sur la table les deux verres de scotch. Dylan se saisit du sien à peine fut-il arrivé.
Addison voyait les yeux de Dylan changer comme si elle était.. éméchée ? La révélation de Dylan eut pour effet de confirmer les soupçons d'Addy, l'alcool montait à la tête de la jeune maladroite. "Et je suis contente que tu l'aies fait aussi!" dit Addy tout en pensant: l'alcool enlève le filtre de parole je vais savoir qui elle est vraiment. "Ne boit pas trop vite, ça risque de mal finir" fit remarquer Addy à la brune. Elle prit son verre à son tour et elles trinquèrent et burent une gorgée.
Et à nouveau, Dylan sourit pour lui répondre, mais d'un sourire un peu trop large. Ah l'alcool... "Est-ce-qu'on va devenir amies, tu crois?" Trinquant une nouvelle fois avec la blonde en face d'elle, elle n'écouta pas vraiment la remarque d'Addison, et but à grosses gorgées le liquide sucré qui lui brûlait un peu la gorge. C'est que c'était plutôt bon. "Si si, je t'assure. Ca va être drôle! Et puis au moins je te teste. Si tu m'apprécies toujours après m'avoir vu dans l'état qui va suivre, je pourrais dire que notre relation tiendra." Elle gloussa légèrement en disant ça. Ca y était, dans les minutes qui allaient suivre, ça en serait fait de Dylan. Pour dire des choses pareilles et pour vouloir boire encore, elle ne pouvait être qu'ivre.
L'alcool était décidément monté à la tête de Dylan. Addy ne pouvait s’empêcher de lui sourire et répondit "Je l’espère en tout cas". Addison regarda Dylan finir son verre en quelques gorgées et se dit qu'il valait mieux que l'une des deux soit plus sobre alors elle laissa son verre de côté. Addison ne répondit que par un sourire à la phrase de Dylan un léger hochement de tête pour acquiescer. Elle savait que ce qui allait se passer aller déterminer la suite de leur relation. "Tu veux que je commande quelque chose à manger avec un peu d'eau?" demanda Addy dans l'espoir que cela calme la montée d'alcool dans le sang de Dylan.
"Je suis trop contente, vraiment." Dit Dylan, le plus solennellement du monde, éméchée. "Dès que je t'ai vu tu m'as plu." Elle en disait plus qu'il ne fallait le dire, mais bon, elle aurait sûrement oublié d'ici demain, alors autant tout balancer. Le "plaire", il pouvait être interprété dans les deux sens, elle s'en rendait bien compte, mais en même temps les deux étaient vrais, bien qu'elle ne se l'avouerait pas là de suite. Dylan fronça les sourcils, un peu déçue qu'Addison veuille la voir dessaouler. Elle s'amusait bien, pourtant. "Non non c'est bon, je suis très bien." Finissant par remarquer qu'Addy ne touchait plus son verre, elle ajouta: "Mais si tu bois plus par contre je veux bien ton scotch."
“Et je le suis tout autant!" Addison semblait réellement touchée par ce que lui avouait Dylan. Je lui plais? Vraiment? pensa Addison qui était à la fois gênée et à la fois heureuse et souriait à pleine dent. Elle savait pertinemment que d'ici demain Dylan aurait oublié cette soirée et se sentait donc libre de dire la vérité. "Tu me plais aussi ma puce" ajouta la belle blonde avec un tendre sourire. Addison était déroutée, pourquoi lui avoir avoué cela... et si demain Dylan avait un souvenir de cet aveux... Afin d'être certaine que la jeune brune oublie la soirée elle accéda à sa demande et lui tendit son verre de scotch. "Désolée pour la marque de rouge à lèvre tu n'as qu'à boire de l'autre côté si ça te dérange.." ajouta Addy. Addison scrutait la réaction de Dylan, en quête d'informations pour savoir à quel point elle lui plaisait.
Dylan eut l'impression que son cœur était en train de luire pendant un moment. La pensée que ce qu’elle ressentait était réciproque la rendait exaltée, et si elle avait pu elle aurait directement franchi l'autre bout de la table pour saisir Addison et l'embrasser en s'abandonnant. Mais les choses n'étaient pas si simples, et l'alcool, qui avait fait surgir ces mots et rendu les choses faciles, les rendaient aussi plus compliqué. Parce qu'il rendait aussi Dylan perdue. Elle n'était pas vraiment sûre que ce que voulait dire la belle blonde, est-ce-qu'elle lui plaisait vraiment vraiment? Amoureusement? “Ma puce”, c'était quand même vachement amical comme surnom, non? Bourrée comme l'était, les signes étaient flous. Plutôt oublier ce qui venait de se passer, non? Elle prit alors le verre d'Addison pour le porter à sa bouche, ne prêtant pas vraiment d'attention à la marque de rouge à lèvres sur le verre, tout bonnement parce que ça lui était égal, ce n'était qu'une marque de lèvres. Quoi que Dylan trouvait ça quand même un peu attrayant de mettre la sienne par dessus. Elle avala l'intégralité du contenu du verre d'une traite. "Je crois que je vais vomir."
Dylan semblait perturbée par l'annonce d'Addison et celle-ci ne savait plus quoi dire... Elle espérait que l'alcool dissipe les souvenirs de cette révélation, pour qu'elle n'ait pas à en assumer les conséquences. Et ce surnom ridicule: Addison qu'est ce qui te prend? pensa la jeune blonde. La marque de rouge à lèvre n'avait pas empêché Dylan de finir le verre aussi vite qu'Addison lui avait donné. L'idée même que ce verre puisse la rendre malade faisait culpabiliser la belle blonde. "Tu veux un verre d'eau? Ou aller dehors t’aérer peut-être?" s’inquiéta Addison. C'était la première fois qu'une personne ivre l'inquiétait à ce point. Se levant et prenant place à côté d’elle, elle saisit le visage de la jeune brune et dit d'une voix douce: "Dylan? Tu te sens bien?"
Les intestins et l'estomac de Dylan s'étaient visiblement rencontrés pour faire un tango. Elle arrêta de bouger un moment pour que la sensation se dissipe. Elle voyait Addison s'inquiétait et même si elle la trouvait adorable, elle ne se sentait pas trop de parler là de suite pour lui répondre. Quand Addison se retrouva à côté d'elle et qu'elle saisit son visage, un instant elle redevenait un peu moins alcoolisée, et la crampe au ventre qui l'avait frappé tout à l'heure avait disparu. Si près de son visage, Dylan oublia complètement ce qui se passait autour et tout ce qui s'était passé plus tôt. Tout ce qu'elle voyait c'était Addison, son visage... ses lèvres. Et finalement son coeur, son instinct, et son taux élevé d'alcoolémie la poussaient à détruire toutes les barrières et à clore l'espace entre elles et le sceller par un baiser. Quand les lèvres de Dylan se mêlèrent à celles d'Addison, elle pensa directement que ça avait lieu d'être, elle se sentait comme si c'était la bonne chose à faire, comme si c'était quelque chose qui était supposé arriver. Sa bouche dansa avec celle de la belle blonde, et son ventre était parcouru d'une sensation nouvelle, il se retournait à nouveau mais ce n'était pas douloureux cette fois. Quand le baiser prit fin, la brune garda son front collé contre celui de la blonde. Et soudainement... la crampe reprit encore plus forte, et la nausée devint encore plus violente. "Addison, il faut qu'on rentre. Je me sens pas bien du tout." Dit-elle tout en cassant complètement le moment particulièrement romantique qu'elle venaient de partager.
La pression des lèvres de Dylan sur celle d'Addison la rendait fragile. La jeune blonde ne s'était pas préparée à cette éventualité et elle était désemparée. Elle ressentait quelque chose de nouveau à la fois plaisant et terriblement effrayant. Pour elle le temps s'était arrêté, et ce baiser si naturel dura une éternité. Addison retira doucement ses lèvres de celles de la jeune maladroite et elle ne pouvait s’empêcher de sourire à pleine dent. Leurs fronts étaient encore collés quand la belle blonde sentit Dylan se tordre de douleur contre elle. L'angoisse prit place dans l'estomac de la jeune blonde, qui acquiesça à la demande de la jeune brune. Elle sortit un billet afin de régler les commandes et prit fermement par la main Dylan, avant de la guider jusqu'à l’extérieur. Il faisait frais, et Addison serra plus fort la brune contre elle pour qu'elle n'est pas froid durant les minutes qui les séparaient de son appartement. Addison ne vivait pas loin et elle pressait le pas en continuant de parler à Dylan. "On est arrivées." dit Addison avant d'ouvrir la porte de l'immeuble. Les deux jeunes femmes montèrent dans l'ascenseur. Addison ne tenait maintenant plus que la main de Dylan, s’éloignant d'elle pour la laisser respirer. Addison pressa le bouton de l’ascenseur et les portes se refermèrent.
Arrivées dans l'immeuble, l'état de Dylan ne s'améliorait pas vraiment. Elle tenait fermement la main d'Addison qui avait l'air toujours plus inquiètes. Une fois montées à l'étage et arrivées dans l'appartement de la belle blonde, Dylan savait qu'elle allait pouvoir enfin accéder à son besoin ultime pour aller mieux: s'allonger. Récupérant le verre d'eau qu'Addison était allé lui chercher, elle bu son contenu avant de le poser. Elle reprit la main de la blonde pour la rapprocher d'elle. "Est-ce-que je peux dormir avec toi cette nuit?" Elle demanda avec une certaine crainte, et s'empressa de rajouter pour que les choses ne soient pas mal interprétées: "Juste dormir. Je veux juste être allongée contre toi."
"Ne t'inquiètes pas" dis la belle blonde d'une voix apaisante. Elle emmena ensuite Dylan dans sa chambre à coucher. Elle lui enleva ses chaussures, son jean et son t-shirt, avant de lui enfiler un t-shirt over-size qui sentait son parfum et sa lessive. Elle coucha Dylan et s'assit sur le rebord du lit en caressant les cheveux de la belle brune. Addison était heureuse et dévoilait son être, enlevant les barrières qu'elle s'était fixées. Elle se déshabilla et se coucha en sous vêtement à côté de Dylan. Celle-ci tremblait et Addison la serra contre elle pour la réchauffer.
Les habits sentaient bons, les draps étaient doux, et finalement, être allongée sur le côté la faisait se sentir mieux. Les quelques tremblements qu'elle avait commençait à s’apaiser doucement grâce à la chaleur qu'Addison dégageait contre son corps. Mais alors que les minutes passaient et qu'elle allait mieux, le sommeil ne venait pas. Addison, elle, dormait depuis un moment, elle l'entendait au son de sa respiration. Elle se tourna face à elle, et la scruta dans le noir. Hésitant légèrement avant de le faire, Dylan posa sa main sur la joue du magnifique visage endormi en face d'elle. Les yeux d'Addison se réouvrirent doucement sous les caresses de Dylan. Et cette dernière qui avait sa main posée sur le visage d'Addison, ramena celui-ci contre elle. Caressant toujours sa joue, Dylan lia à nouveau ses lèvres à celles d'Addison, dans un baiser qui se faisait plus pressant, plus envieux, un baiser qui disait "tu m'as". Elle pressa un peu plus le corps de la blonde contre elle. Et ses mains vinrent parcourir son dos sous son t-shirt dans un geste doux, et Dylan cala sa tête dans le cou d'Addison. "Je veux pas que ce moment s'arrête." Elle chuchota à son oreille, avant de fermer les yeux pour finalement réussir à trouver le sommeil.
3 notes
·
View notes
Link
C’est l’un des chiffres les plus symboliques de la « 6ème extinction » qui frapperait actuellement la biodiversité : les populations des insectes volants ont diminué de 75% pendant les dernières décennies en Allemagne. Ce constat alarmant a été formulé une première fois en 2017, par une première publication qui portait sur un nombre relativement faible de sites, suivis entre 1989 et 2016. Fin 2019, un article publié par la prestigieuse revue Nature, sur une période plus courte, mais à beaucoup plus grande échelle, a retrouvé le même ordre de grandeur.
Ces publications scientifiques ont été beaucoup commentées par la presse lors de leur publication. Depuis, elles sont depuis régulièrement invoquées, pour justifier une réduction drastique de l’usage des pesticides (1). En deux ans, ces deux publications ont donc généré un consensus scientifique et politique. Cela alors que les publications précédentes sur ce thème observaient certes des diminutions importantes des populations d’insectes, mais beaucoup moins dramatiques. Comment ces chiffres alarmants ont-ils été calculés, quelle est la part de responsabilité de l’agriculture dans ce déclin ? Essayons pour une fois d’aller au-delà des résumés de ces publications…
Une première publication qui demandait confirmation
Nous passerons rapidement sur la 1ère publication (Hallmann et al, 2017 (2)), dont nous avons déjà analysé les graves faiblesses méthodologiques dans un article précédent (3). Pour résumer l’essentiel :
Il ne s’agit pas d’un suivi de long terme sur des sites déterminés, mais d’une compilation de résultats disparates, obtenus sur 63 sites différents, dont 26 seulement ont été suivis 2 années ou plus (et aucun plus de 4 fois) !
Les résultats sont fortement affectés par la répartition très inégale des années de mesure, et en particulier par le fait que les mesures tardives ont pour la plupart été réalisées en 2014, année au climat très défavorable. De plus, les pesées d’insectes, mesurées en poids frais alors que des mesures de poids sec sont plus fiables, semblent avoir été affectées par un changement de protocole de suivi de pièges survenu en 2007 :
Extrait de la Fig. 4a de Hallmann et al 2017 (biomasse moyenne d’insectes capturés quotidiennement). Nous avons retiré la droite de régression pour faciliter la lecture des données. Les couleurs ne sont pas celles du graphe initial. Nous avons mis ici en bleu les années 1989 à 2006 (délai moyen entre relevés des pièges : 1 semaine) ; en orange : années 2007 à 2016 ( délai moyen entre relevés des pièges : 2 semaines). Ces délais moyens de relevés (non indiqués explicitement dans l’article) ont été calculés à partir des données du supplément en ligne S1
Quand on retire du graphique la droite de régression, qui influence inévitablement le lecteur, on constate facilement qu’il n’y a pas une tendance régulière à la décroissance des populations d’insectes, mais deux périodes successives :
De 1990 à 2006 (en bleu), les biomasses moyennes piégées oscillent le plus souvent entre 4 et 5g/jour, sans tendance claire
De 2007 à 2016, les résultats tournent autour de 2 g/jour, là aussi sans aucune tendance
Or ces deux périodes correspondent manifestement à un changement de protocole de suivi, non mentionné par les auteurs, mais qui se détecte facilement à l’examen des données détaillées mises en annexe S1 de l’article : la durée moyenne de séjour des insectes dans le piège est passé d’une à deux semaines entre ces deux périodes, ce qui a très probablement influé fortement sur leur taux de déshydratation… et donc sur leur biomasse fraiche, seule variable considérée dans cet article !
Cette étude a connu un très large écho médiatique, malgré ses faiblesses méthodologiques évidentes. Les esprits les plus sceptiques attendaient une confirmation. Celle-ci est venue fin 2019, avec un article de l’une des revues scientifiques les plus prestigieuses au monde : Nature.
L’étude de Nature : entre données et modèle, il faut choisir !
Cette deuxième étude (Seibold et al, 2019) (4) est de bien meilleure qualité selon les critères scientifiques habituels. En effet, elle porte sur un plus grand nombre de sites (150 dans des prairies, et 140 en forêt), et surtout son protocole expérimental est beaucoup plus rigoureux, puisque cette fois les sites ont bien été observés tous les ans. De plus, les auteurs ont comptabilisé le nombre d’espèces observées, leur abondance (nombre d’individus), et leur biomasse, ce qui permet une analyse beaucoup plus riche des résultats. Or cette étude annonce aussi de très fortes baisses de population : dans les prairies, une chute de 67% pour la biomasse, 78% pour l’abondance (nombre d’insectes piégés), et 34% pour le nombre d’espèces. Cette publication a été saluée comme une confirmation de la précédente, mais en fait ses résultats sont encore beaucoup plus alarmants : il s’agit ici du déclin entre 2008 et 2017, soit 10 ans seulement, alors que l’étude de Hallmann et al portait sur une période de 28 ans (1989 à 2016).
Toutefois, un examen attentif des résultats montre des différences sensibles entre les deux études… et surtout que leurs points communs ne vont pas vraiment dans le sens qu’ont cru voir la plupart des observateurs !
Pour Hallmann et al, nous avons vu que les droites de régression superposées aux données avaient une fâcheuse tendance à orienter le regard du lecteur. Malgré la caution hautement scientifique de Nature, nous nous permettrons donc de procéder de même, c’est-à-dire commencer par un petit nettoyage des graphiques, pour ne regarder dans un premier temps que les données elles-mêmes. Prenons l’exemple de l’abondance des arthropodes piégés dans les prairies (les tendances observées sont les mêmes pour la biomasse et le nombre d’espèces) :
1er extrait de la Fig. 1c de Seibold et al 2019 : Abondance des arthropodes piégés dans les prairies en fonction de l’année. Les barres horizontales noires représentent la médiane, les « boîtes » bleues représentent les limites des 25ème et 75ème percentiles (ce qui signifie que 50% des données sont encore plus éloignées de la médiane que les limites de ces boites).
La tendance observée sur les données brutes est encore plus surprenante que celle de Hallmann et al : cette fois, il y aurait eu un effondrement total des populations en seulement 2 ans (de 2008 à 2010), suivi d’une grande stabilité de 2010 à 2017. Cela si on considère les données comme représentatives, car le résultat de 2008, la seule année qui se détache vraiment des autres, est affligée d’un écart-type énorme, qui aurait dû empêcher toute comparaison avec les années suivantes, tant que les raisons de cette anomalie n’ont pas été identifiées. Les auteurs ne donnent pas de résultats d’analyse statistique pour comparer les années entre elles, mais au vu du graphique, il parait évident qu’aucune année n’est significativement différente des autres, sauf peut-être 2008. Et même si l’on suppose que la différence entre 2008 et les autres années est statistiquement significative, il est permis de s’interroger sur sa significativité pratique : comme il s’agissait de la 1ère année de piégeage, on peut supposer que l’énorme écart-type des résultats de cette année était l’effet d’un problème d’homogénéité des mesures sur les différents sites, qui aurait été corrigé par la suite.
Bien sûr, comme nous sommes dans Nature, on ne se contente pas de résultats non significatifs. Si les résultats bruts ne montrent aucune tendance régulière, les auteurs ont tout de même trouvé un modèle qui décèle une tendance significative sur l’ensemble de la période :
2ème extrait de la Fig. 1c de Seibold et al 2019 : Modèle statistique simulant l’abondance des arthropodes piégés dans les prairies en fonction de l’année (ligne bleue), avec intervalle de confiance à 95% (aire bleu clair)
Voilà qui a bien meilleure allure : une belle courbe régulière, qui décroit inexorablement vers le zéro absolu de l’extinction des insectes, avec cette fois un intervalle de confiance très raisonnable, dont la largeur tend même vers zéro à mesure que le temps avance… C’est aussi beau qu’effrayant, mais n’oublions pas quand même que ce modèle a été calculé à partir des données quelque peu suspectes vues à la figure précédente. On aurait donc bien aimé savoir si cette courbe de tendance reste significative, quand on retire l’année 2008… On constate en tout cas qu’elle modifie complètement la perception des résultats : elle transforme la brutale et peu crédible chute de population entre 2008 et 2010, suivie d’un « faux-plat » de 2010 à 2017, en une décroissance régulière tout au long de la décennie.
Bien sûr, il s’agit cette fois d’un modèle multivarié, qui prend en compte le climat et l’occupation du sol aux environs du site de piégeage. Il n’est donc pas forcément aberrant que son comportement puisse différer sensiblement de celui des données brutes, et il peut avoir décelé des tendances qui n’apparaissent pas à l’examen des données brutes. Mais dans ce cas on aurait aimé que les auteurs nous expliquent quelles évolutions de ses variables d’entrée expliquent la régularité de la tendance observée, alors que ces entrées sont des variables climatiques (qui varient fortement et de façon aléatoire d’une année à l’autre) et l’occupation des sols (qui varie beaucoup moins vite, et dont les auteurs reconnaissent d’ailleurs qu’elle n’a pas d’effet très clair sur les populations observées).
En tout cas, si on compare dans le détail les deux études, il est très optimiste de dire qu’elles se confirment mutuellement. Nous l’avons déjà remarqué : elles annoncent certes des réductions de biomasse assez voisines (-76 % pour Hallmann, – 67% pour Seibold)… mais il s’agit de de la baisse sur 28 ans pour la 1ère, et sur 10 ans seulement pour la seconde ! De plus, pour Seibold et al, cette chute de la biomasse vient presque uniquement de la différence entre 2008 (avec des populations d’insectes très abondantes) et l’ensembles des années suivantes (avec des populations beaucoup plus basses). Or, contrairement à ce qu’affirme une remarque de Seibold et al (page 672, bas de la 1ère colonne), on n’observe pas du tout les mêmes tendances chez Hallmann et al, où 2008 est au contraire une année très ordinaire, et ne se distingue en rien des années 2009 à 2016. De même, il y a une forte remontée des populations en 2011 chez Hallmann et al, alors que l’on n’observe rien de tel chez Seibold et al. Mais il est vrai que cette divergence de 2011 n’a aucune signification, puisque cette année-là il n’y avait qu’un site de piégeage chez Hallmann et al : c’est une simple illustration des biais évidents dus à la mauvaise répartition spatiale et temporelle des sites de piégeage dans cet article.
Si on s’en tient aux données, les deux points sur lesquelles les études convergent ne sont donc pas ceux mis en avant par les commentateurs :
Dans les deux cas, il n’y a aucune tendance claire sur l’ensemble de la période couverte, mais plutôt des ruptures entre deux périodes : 1989-2006 contre 2007-2016 chez Hallmann et al, 2008 seule contre 2009-2017 chez Seibold et al. Dans le 1er cas, cela coïncide malencontreusement avec un changement de fréquence de relevé de pièges ; dans le second cas, on peut aussi soupçonner une amélioration du protocole de piégeage, après la 1ère année marquée par un écart-type des mesures très supérieur à celui des années suivantes.
Le seul point sur lequel les deux publications se confirment mutuellement est le fait qu’aucune des deux n’a détecté d’évolution significative des populations d’insectes entre 2009 et 2016.
Quel effet de l’agriculture dans ce déclin ?
Même s’il est probable que le déclin annoncé dans ces articles est très surestimé, il reste vrai que toutes les références sérieuses sur ce sujet observent une diminution sensible des populations d’insectes pendant les trois dernières décennies. Il reste donc intéressant d’examiner l’effet que ces publications attribuent à la proximité des parcelles agricoles dans ce déclin.
L’article de Nature annonce dès son titre que le déclin des arthropodes est lié à des facteurs agissant à l’échelle du paysage, mais la publication reste très évasive sur la nature de ces facteurs. Les auteurs indiquent que l’ampleur du déclin n’est pas associée à l’intensification locale de l’usage des sols, mais qu’il est par contre plus élevé sur les sites localisés dans des paysages à forte couverture agricole. Cette constatation reste difficile à expliquer, mais en tout cas ne suggère guère un effet dû aux pesticides, dont on peut supposer a priori qu’il serait plus fort à proximité des parcelles agricoles qu’à plus longue distance.
Les auteurs de Hallmann et al se sont également penchés sur la question des causes environnementales possibles du déclin des insectes. Curieusement, cette partie de l’article n’est pratiquement jamais citée. Il faut dire qu’elle a de quoi surprendre : en effet, d’après le modèle développé par les auteurs, la proximité des parcelles cultivées serait corrélée négativement à la population d’insectes, ce qui en soit n’a rien de surprenant : une parcelle de grandes cultures est par définition un espace où la biodiversité végétale est réduite, ce qui du même coup réduit fortement la biodiversité des insectes, même s’il s’agit d’une parcelle bio, et peut du même coup retentir sur la biodiversité des espaces naturels voisins. Mais l’évolution dans le temps de l’effet des parcelles agricoles est plus inattendue : d’après le modèle statistique, ce serait l’un des rares facteurs dont l’évolution aurait freiné le déclin des insectes (Figure 5 de Hallmann et al )! Si ce modèle est juste, cela démontrerait que la proximité des parcelles agricoles ne peut pas être le moteur essentiel du déclin des insectes. Bien entendu, ce résultat nous parait aussi douteux que le reste de la publication, et nous n’y attacherons pas plus d’importance. Mais il est révélateur que les nombreux commentateurs, qui s’appuient sur cet article pour dénoncer les méfaits de l’agriculture, omettent toujours de citer ce résultat dérangeant.
Où l’on retrouve la « presse scientifique d’opinion »
Dans un article précédent sur l’épidémiologie nutritionnelle (5), nous avions noté la dérive de certaines publications scientifiques, même dans des revues prestigieuses, vers des procédés relevant plutôt de la presse d’opinion politique : dans une situation où les données se prêtent à des interprétations diverses, elles se contentent de montrer que l’opinion professée par les auteurs est compatible avec les faits observés, sans vérifier si d’autres interprétations le sont aussi. Nous sommes clairement dans ce cas pour l’article de Nature :
Une analyse basée sur les statistiques descriptives montre clairement qu’il n’y a aucune évolution significative entre 2009 et 2017, et suggère que les résultats divergents de 2008 pourraient être dus à un problème d’homogénéisation des mesures entre les sites
L’analyse basée sur les statistiques explicatives suggère au contraire une décroissance régulière sur l’ensemble de la période.
Or la seconde hypothèse est la seule qui soit mise en avant dans la publication.
Même si c’est moins flagrant dans Hallmann et al, on note que, là-aussi, les résultats des régressions statistiques ont été superposés aux statistiques descriptives des données, ce qui oriente leur lecture, et occulte des anomalies de distribution de ces données. De plus, un changement de protocole susceptible d’affecter les résultats n’a pas été annoncé par les auteurs.
On ne peut pas incriminer les auteurs ni les revues spécifiquement concernées. Il est probable qu’aucun de ces articles n’aurait été accepté tel quel il y a 30 ans, mais entre temps les critères de validité d’une publication scientifique ont largement évolué. Il est inutile de rappeler que Nature fait référence au niveau mondial. L’article Hallmann et al est paru dans la revue en ligne Plos One, moins prestigieuse mais très influente, et n’a soulevé aucune critique ouverte des milieux scientifiques. Au contraire, le Directeur Scientifique de l’INRAE, C. Huyghe, l’a qualifié d’« excellent », dans un article de la revue de l’AFIS (6), association qui se donne pour but « de promouvoir la science et d’en défendre l’intégrité contre ceux qui, à des fins lucratives ou idéologiques, déforment ses résultats, lui attribuent une signification qu’elle n’a pas, ou se servent de son nom pour couvrir des entreprises charlatanesques».
Il y a donc bien eu un changement de paradigme dans l’évaluation des publications et de l’intégrité scientifique, un changement implicite mais largement partagé par la majorité des autorités scientifiques. Le danger est justement dans son caractère implicite, alors que le grand public est resté sur l’idée ancienne qu’une publication scientifique est l’expression d’un fait objectif et indiscutable, ce qui lui confère une autorité particulière quand elle a des implications politiques.
Les risques liés à cette « science d’opinion » ne sont pas encore apparents dans le domaine de l’écologie, faute de controverses : le consensus de la recherche publique sur ces sujets est très fort, et les objections qui peuvent venir de la recherche privée sont facilement écartées au motif de conflits d’intérêt. Mais les ravages commencent à être sensibles dans les domaines où il existe des querelles d’école entre des chercheurs reconnus, comme la médecine. On l’a bien vu à propos des querelles lamentables sur l’efficacité de la chloroquine contre le covid-19. Le Lancet, une des revues médicales les plus réputées, a dû rétracter piteusement un article dont le fond était probablement juste, mais discrédité par des données non intègres et des erreurs factuelles grossières, non détectées par les reviewers (7). Des errements qui au bout du compte ont profité aux partisans de ce médicament, dont le discours ne brillait pourtant pas par la rigueur scientifique… A terme, ces exemples affligeants ne peuvent que discréditer les sciences en général, et conforter le discrédit de toute forme d’expertise scientifique.
Rendez-vous en 2021 !
Contrairement à l’exploitation politique qui en a été faite, aucune de ces publications ne démontre un effet direct des pesticides sur les populations d’insectes. De plus, leurs données brutes ne montrent aucune évolution significative de ces populations depuis 2009 au moins.
Seul le modèle statistique de Nature indique une tendance significative au déclin des insectes sur la décennie passée. A ce jour il n’est pas encore possible de savoir s’il a réellement détecté une tendance que les données brutes ne permettaient pas d’observer, ou s’il s’agit d’un artefact généré par l’hétérogénéité des données en début d’expérimentation. Mais l’avantage des prévisions apocalyptiques, c’est qu’au bout du compte on finit toujours par savoir si elles étaient justifiées ou non. Parfois c’est un peu long à vérifier, comme ce fut le cas pour la prédiction du calendrier Maya : il a fallu attendre décembre 2012, pour constater qu’elle recélait manifestement une erreur de calcul, malgré l’excellence des astrologues mayas. Dans le cas de l’article de Nature, nous serons heureusement fixés plus vite :
Extrapolation du modèle de Seibold et al. Le trait continu bleu représente le modèle tel qu’il figure dans l’article Fig 1c, la partie en tirets est la prolongation de la tendance 2010-2017.
Si on prolonge la courbe tracée par le modèle, on voit que les insectes auront disparu des prairies allemandes dès 2021. Rendez-vous donc à l’année prochaine, pour savoir s’il valait mieux croire les données ou le modèle statistique !
(1) http://www.journaldelenvironnement.net/article/pac-les-naturalistes-rappellent-les-enjeux-pour-la-biodiversite,100786
(2) https://doi.org/10.1371/journal.pone.0185809
(3) https://www.agriculture-environnement.fr/2018/08/23/au-sujet-du-declin-des-insectes-volants
(4)https://www.researchgate.net/publication/336902909_Arthropod_decline_in_grasslands_and_forests_is_associated_with_landscape-level_drivers
(5) https://www.academie-agriculture.fr/system/files_force/publications/notes/2020/17/2/2020-n3af-2020-1-sante-et-alimentation-attention-aux-faux-semblants-statistiques-par-philippe-stoop/n3afmaquettestoopcorrigee1mar20.pdf?download=1
(6) https://www.afis.org/Production-agricole-et-preservation-de-l-environnement-est-ce-possible#ref2
(7) https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)31180-6/fulltext
0 notes
Text
Ma grossesse
Par avance ce texte est long, mais ça y est j'ai enfin la force de l'écrire. Car tous ces témoignages m'ont donné le courage. Merci à ceux qui le lieront, car c'est long et laborieux comme récit!
A 24 ans, parce que j'étais amoureuse, que je savais qu'il était le bon. Nous avons eu la folie de décider de faire un enfant. J'étais encore étudiante, il était enseignant.
Je tombe donc enceinte, je suis excitée, j'ai peur… Et si je me trompais… Non non non, je ne me trompe pas. Cet enfant on va l'aimer, on va le chérir il sera la preuve de notre engagement…
C'est donc parti, il faut pour la première fois que je trouve un médecin généraliste. Je commence, petite, j'ai jamais été fan de la médecine, depuis qu'à 10 ans un pédiatre ait baissé ma culotte sans me demander mon reste… (Première maltraitance gravée en moi). Cet évènement est le point de départ, je suis dans la confrontation avec les médecins, je ne les aime pas (j'essaie d'apprendre depuis quelques mois), ils ne me comprennent pas, ils ne m'écoutent pas, je ne me sens jamais à l'aise avec eux. Je retourne donc à mes moutons. Un médecin qui me prescrit une échographie à faire avant le 3e mois. Je ne comprends pas tout (désolée, je suis novice en grossesse…et on ne m'explique pas). Je fais donc mon échographie. Je choisis un peu au hasard, mais le critère une femme… Évidemment le jour du RDV la femme n'est pas là, c'est un homme. Je ne dis rien, j'accepte, je me sens prise au piège… Le premier. Il me dit me dit qu'il faut que j'enlève le bas pour faire une Échographie endovaginale. Bref, je ne savais pas… gênée… Quelques minutes passe, il décide que cela sera plus simple avec une échographie sur le ventre. Tout le temps de cette consultation je suis nue… Je n’apprécie pas cette première rencontre…
Je vis sur Paris, mais je ne suis pas d'ici. Je ne sais pas qu'ici l'inscription en maternité est à faire dès les premiers mois. Un peu en panique, je me laisse guider. Mon dossier est acceptée. (Mais de ça j'en reparlerai après). Je dois aussi faire une prise de sang pour la trisomie 21, je n'avais pas bien compris le principe d'une limite de date. Au laboratoire je me ramène avec mon ordonnance et elle me dit que j'aurais pu venir plus tôt… “Mais bon c'est quand même possible”. Elle n'est pas agréable… quand elle me pique, je lui dis gentiment qu'elle me fait mal… “Mais non allez arrêter de faire votre chochotte”… Je sors de là, des radiations dans tout le membre… Le lendemain stupeur, mon bras est bleu sur 25 cm de long. Durant 1 mois, la nuit mon bras me réveille… (Je ne suis jamais retournée au laboratoire me plaindre). La pharmacienne a été sidérée par ce bleu. Je suis enceinte de presque 3 mois et je décide de ne plus faire de suivi mensuel… Fin, c'est ce que j'avais décidé… Car trop en colère…
Quand au 5ème mois alors en stage, loin de Paris, je perds un peu de sang (en vrai c'est quelque chose qui arrive de temps à autre et ça ne veut strictement rien dire), je panique. La sage-femme me dira qu'il faudrait que je calme le jeu, car je cite “Dans la vie on ne peut pas tout faire…”. Je ne savais pas que la grossesse était une maladie… D'autant que moi je me sens pleine d'énergie, détendue, en osmose avec ce choix. J'attends les résultats aux urgences, jamais on ne me dira que je peux partir. Je suis restée à attendre des résultats que l'on m'enverra par la post (une petite déconvenue de plus)...
Je rentre dans ma famille passer des vacances et j'en profite pour voir mon médecin généraliste de famille. Il me fait un peu la morale, me prescrit une prise de sang qui sera faite en douceur…
A mon retour de vacances, je prends donc contact avec un gynéco de la maternité, et je commence les cours de préparation à l'accouchement. Au de-là du décalage avec ces femmes toutes plus âgés que moi, je m'étais renseignée, avais écrit un projet de naissance. Et lors du troisième cours, j'évoque mon envie d'accoucher sur le coté… Que n'ai-je pas dis… “Mais mademoiselle ça n'est pas vous qui décidez”… Ah excusez-moi je ne savais pas que ça n'était pas MON accouchement. Bref je décide de ne plus aller au cours…
La gynécologue est cordiale, rien ne se crée avec elle. Mais y a presque rien à redire… Sauf peut-être cette manie d’ausculter à chaque rendez-vous. J'ai le malheur de dire que mon arrière-grand-mère a déclaré du diabète… Me voilà donc bonne pour ce TEST HGPO… De la torture… ça n'a pas fonctionné, j'ai tout renvoyé. Une simple prise de sang sera faite et visiblement ça a suffi. Ma grossesse suit son cours, je continue mes cours, je vais bien, je suis sereine. Puis le jour du RDV avant la naissance je fissure ma poche des eaux. Ils décident de me garder… J'accepte, je me retrouve dans une chambre double (car il n'y a plus de chambre seule). Mais bon, une fissure ça n'est pas grand chose, donc j'attends, rien ne se passe. On me donne met un tampon, que je perdrais 5h après… “ça n'est pas grave, c'est pour dans la nuit”. Non, ça n'est pas pour dans la nuit… le lendemain on me descend en salle d'accouchement pour provoquer l'accouchement… On me fait la péridurale… Je m'en voudrais toujours de ne pas avoir su dire non ! Je suis donc immobilisée, c'est un jour férié. Je ne m'ouvre pas assez vite… En 7h seulement 3cm. Le gynéco de garde décidera que ça n'est pas assez rapide. Qu'il faut faire une césarienne.
Et là, le calvaire commence… Comme s'il y avait danger de mort. Alors que tout roule pour mon fils et pour moi. Avec mon fils on n'est pas pressé… j'aurais aimé qu'on nous laisse plus de temps. Mais dans ces moments-là, il en faut de la force pour oser dire non, oser se confronter à la puissance du médecin… donc va pour la césarienne, on me dit que mon compagnon ne pourra pas être là. Est-ce notre jeunesse qui interdira l'entrée de mon compagnon dans le bloc… Car j'ai eu le temps d'observer, je sais que d'autres papa ont joui de ce droit… (une autre injustice). Je sens que je vais perdre pied. Je me retrouve seule dans cette salle où 7 personnes s’affairent autour de moi. Je suis nue, je suis toute petite face à ces gens. On m'attache les bras, on me désinfecte le corps… Et là je craque, je hurle de tout mon cœur meurtri. “Arrêtez de me toucher”… “Mais mademoiselle vous connaissez les infections nosocomiales”… L'anesthésiste essaiera de me calmer, sans y parvenir, je dis que je voudrais seulement que mon compagnon soit là. Les médecins testent que je suis insensible… Je ne sais plus ce que je ressens, mais je cris, je hurle, je pleure, je suis assujettie et personne ne m'écoute ! On m'endort totalement…
Je me réveille en pleurant, je ne comprends plus bien ce qu'il m'arrive. On me dit “madame arrêtez de pleurer, votre bébé on va vous l'emmener”… Tout ce moment est flou, la rencontre avec mon fils est floue… On m'a volé ce moment. Le médecin ne sera jamais venu me voir, c'est à mon compagnon qu'il se sera adressé.
Retour dans cette chambre double, je suis éprouvée, je n’apprécie rien ici, je veux seulement rentrer chez moi, retrouver mon cocon. Dans les jours qui viennent, je dirai à plusieurs reprises que je n'arrive pas à allaiter mon fils. On me met la pression du poids de mon fils si je veux sortir, on m'engueule parce que je ne mets pas de bas de contention… (Évidemment si on me le dit pas). Je finis par accepter le lait pour pouvoir fuir… La pédiatre viendra me voir me disant que je n'ai toujours pas donner le bain à mon fils… “mais je sais donner le bain à un nouveau né”… “Oui mais pas à votre fils”…Ils notent tous nos gestes. Je me sens en prison… comme une maman en probation. On ne m'apprendra le jour de ma sortie que le jour même ! Super pour l'organisation, d'un papa super présent à la maternité!
J'accepte qu'une sage femme vienne à la maison. Elle est pleine d’énergie, elle parle haut et dit les choses… Elle conviendra que mon fils n'a pas pris le pli pour l'allaitement, que si je veux que ça fonctionne, il faudra des bouts de seins… J'accepte à regret. Mais on ne me volera pas non plus l'allaitement de mon fils…
Les 10 premiers jours, je tiens le coup, je dis que je vais bien. Puis je craque, je suis en colère… C'est injuste on m'a volé les premiers instants de mon bébé avec moi. On n'a pas proposé de peau à peau à mon compagnon. J'apprendrais plus tard que mon fils a eu besoin d'un peu d'aide pour respirer… Personne ne me l'a dit, et ça n'est pas écris sur le carnet de santé.
Je rends hommage à mon compagnon, car il a été un merveilleux papa, ultra présent. Un soutien sans faille quand je vascillais. Deux mois pour apprivoiser mon fils… Deux mois de colère pure… Deux moi avant de profiter pleinement de mon bébé.
Mon fils a bientôt 3 ans. Il n'y a pas un jour où je ne pense pas à cet instant volé. En écrivant enfin se récit j'ai des larmes qui coulent sur mes joues. Je voudrais faire la paix mais c'est un long processus… Car je sais aussi que les soignants sont débordés…
42 notes
·
View notes
Text
Berlin 18.11.17
Réveil à 3h30 ?!? What ? Sorry ? C'est pas comme si c'était le 3ème samedi de suite que je me levais à l'aube x)
Direction l'aéroport...Pourquoi lorsque je décide de dépenser un smic faut que j'y aille toujours en avion ? ^^
Aprés un week cata made in Turin pas d'encombres à l'horizon pour Berlin. Magnifique vue sur la ville en arrivant. Juste excitée d'y être.
Il y avait une chose dont j'étais pas prête mais que je savais : le froid glacial de Berlin. Je suis frigorifiée pour les 2 prochaines semaines xD
Direction notre super bon plan pour la nuit, dépôt des bagages et en route pour profiter un peu la ville. Même si le froid nous a vite invité à nous enfermer dans un resto.
C'était un début au top :)
Finalement on repart pour récupérer enfin notre chambre. On la choppe un peu en avance donc même à 4 nickel pour se préparer.
Là mon stress était au max! Même si j'essayais de le contrôler c'était pas facile.
Il faut finalement bien partir - malgré cette fichue pluie - #stormyweather #DDM toutes les chansons étaient au rendez-vous xD J'ai dû être la plus chiante du monde à avoir peur d'arriver en retard donc je m'en excuse 🙈
Aprés des ptits coups de stress on arrive dans ce coin paumé où se trouve cette fameuse salle.
En passant je laisse mes gants dans le taxi ou bien ils sont tombés je pense que je ne saurais jamais OSEF. Je le regretterai le lendemain x)
Là je stressais grave x1000!
A peine le temps de se mettre dans la file qu'ils appellent les kos donc je laisse les filles et j'y go.
Il y avait déjà pas mal de fans d'arriver donc je me suis fais accueillir par de beaux sourrires stressés d'un ensemble de francophones (on zappera direct les emmerdeuses) et let's go to enjoyer *.*
Bon au final 12 dont 7 franchophones, on pouvait pas faire mieux pour la majorité juste en virer 3 🙃
Finalement le stress est vite retombé car le fait de discuter tous ensemble d'apprendre à un peu se connaitre etc... on passait le temps et je pense qu'on était juste tous trés heureux d'être là. Qui ne l'aurait pas été ?
On attend pas tant que ça puisque on est vite diriger vers les backstages pour la première partie de M&G. (Beaucoup trop courte mais bon le bonheur d'y être surplombe le reste) Bill était trop fier de nous montrer sa magnifique tenue pour le dernier show! Les gars étaient fatigués mais avaient l'air en tout cas super contents de la tournée donc on était dans une ambiance détente (où le stress était revenu un peu quand même ^^)
Bon black en acoustique sorry mais ça passera jamais donc j'ai pas trop retenu le moment mdr.
Viens le "quizz" donc nous avons bu comme Tom nous l'a si bien explicité que nous sommes les pires fans 😂😂 On a quand même deviner quelques unes ein! Mais pas suffisamment pour éviter quelques shots ^^
Qui soit dit en passant n'a pas eu vraiment d'effet sur moi soit c'était du fake whiscky soit c'est moi qu'à besoin de plus pour être pompette soit Gus les remplissait pas assez xD
Bref ce moment était cool même s'il était beaucoup trop court à mon goût.
On retourne donc pour attendre le soundcheck.
Bon ensuite c'était pas le meilleur Ober et Lux étaient beaucoup plus au top. Mais bon tant qu'on me laisse l'espace pour danser je kiffe moi 🙊😁 Maybe un jour je me mettrais à la barriere en soundcheck mais c'est pas prévu pour demain ^^
Ensuite....on a commencé à comprendre avec quels types de fans on était tombé...malheureusement. Donc je zappe le moment de la photo en groupe car elle va être dégueulasse x) Puis avec leur fucking drapeau là 🙄 Bref we keep the best ❤️
Donc toujours au taquet on ressort même pas on attend dans la salle. Tout s'est enchainé vraiment vite à partir de ce moment. Assise étalée par terre (car je suis une vieille mémé qu'assume pas ses talons ^^) Sauf qu'au fur et à mesure que les fans rentraient on arrivait à se décaler 🤔 Donc on a fini par se relever parce que sinon on allait se prendre un truc sur la gueule x) Mais on avait pas anticipé assez de marge. Parce qu'en arrivant à la barrière je m'étais installée pour être en face de Georg quand il débarquerai sur scène et on a fini en plein milieu devant le micro de Bill. Aaaaaaaaah la théorie de la gravité des mouvements de people tout un questionnement 🤣
Puis en accord avec leur nouveau mode le concert commence approximativement à l'heure. Et là place au show 😍 Je dirais pas que c'était mon meilleur concert mais il était high high level quand même. Les gars étaient crevés mais donnaient tout ❤️Que des merveilleux souvenirs. Les seuls moments que j'ai pas pu m'empêcher de filmer c'est l'intro de we found us et Gustav à sa batterie *.*
Bon parlons peu parlons bien la scène j'ai rien capté à ce qui s'est passé avec les 3 zozotes tarées moi j'ai fais ma vie entre Gustav et les filles au 1er rang et quand j'y arrivais accesoirement avec Bill. Mais je crois que j'aime trop la sensation d'être sur scène donc merci Chloé de m'y avoir poussé :) ça passe toujours trop vite *.*
Et je crois que j'ai encore plus kiffé le aprés. Car on était pas si éloigné on voyait super bien et j'avais tellement pas envie que ça se finisse que j'étais juste là encore à fond dedans avec ma bouteille en l'air et je m'en foutais du reste. C'était vraiment fabuleux *.*
A chaque concert j'ai l'impression de redécouvrir un bout que j'avais pas remarqué du show. Je m'en lasserai jamais.
Et la cerise sur le gateau on en parle ?
Déjà les gars qui saluent je m'y attendais pas car dans ma tete pour pas déprimer je me disais pas que c'était le dernier (la meuf dans le déni xD)
Mais la OLA de Gustav ! COEUR COEUR COEUR SUR LUI 😍❤️
Je suis sortie du concert mais tellement HEUREUSE 💗💗
Ensuite j'ai pas vraiment vu le temps passé alors qu'en fait vachement de temps s'est déroulé entre. Mais entre l'attente pour récupérer nos affaires et se refaire une beauté (même si ça n'empêchera rien à ma mocheté 🙊) c'est passé archi vite!
Le temps qu'on se réunisse entre team franco-allemande en attendant qu'on nous dise de bouger pour ensuite rebouger pour finalement rerebouger (ouais toujours 0 niveau organisation THT on kiffe 👍🏻) j'ai pas trop capter qu'on était déjà de nouveau en backstage pour la 2ème partie 😱
Bien évidemment les "chieuses" ont pris tout un canapé alors qu'ils sont censés être pour les gars. L'ambiance était grave chelou à ce moment 🤣Enfin bref le meilleur restait à venir *.*
Les gars sont arrivés. Directement Georg a servi des bières Gustav a fait le tour si on voulait autre chose. Pendant que les twins eux s'allument une clope NOOORMAL xD
J'ai pas trop capté là car Bill s'est fait alpaguer par une des folles pour lui parler que déjà Natasha nous disait que c'était bon on passe aux photos... attendez on vient d'arriver et on a même pas encore bu mdrr x)
Donc on passe aux photos 🙃 J'ai manqué de temps mais globalement j'ai quand même pu leur dire ce que je voulais. Mais avoir le même temps qu'à d'autres dates voire moins alors qu'on était 12... baaaah voilà quoi 😅 ça va que les gars sont au top et qu'ils rendent tous ça parfait 😍❤️
Parce qu'il y a des petits moments qui sont que dans la mémoire et ce sont les meilleurs 💕
Et même si on manquait de temps je peux vous garantir que les gars nous ont pas jeté. Parce que tous ceux qui faisaient signer leur truc en dernier minute alors que j'avais même pas encore eu le temps de passer un moment avec Bill et ben il a pris pas 15 ans (ce qui est normal) mais le temps minimum avec moi.
Je le résume comme ça mais ça définit vraiment mon ressenti c'était court - intense - parfait.
Venant en à la partie de l'humanoid qui fait tant parler 😂 Les questions étaient pas top. Mais Bill est pas devin et ne sait pas ce que va dire les fans quand il va les choisir so calmez-vous. Moi je l'ai trouvé quand même chouette ce M&G surtout que Bill traduisait en anglais so 🤗Puis les moments torg qui me fragilisent à chaque fois ça me suffit 🤣J'ai juste vite abandonné pour essayer de poser une questions trop de bras levés et pas envie d'attendre la fin pour qu'il décide de me choisir #tootired
Et c'était pas tant expéditif que ça j'étais juste déjà tellement sur un nuage que j'ai zappé de les faire changer de place pour la photo pro mais on verra bien le résultat ❤️En soit je pense que j'étais autant crevée qu'eux xD Donc je pense j'aurais pas pu rêver mieux puis aprés c'est à chacun de savoir enjoyer son moment. ☺️
Juste merci à notre fabuleuse team vous êtes vraiment de belles rencontres merci aux copines de m'avoir supporter et merci aux gars même si je leur répèterai jamais assez ♥️♥️♥️
0 notes
Photo
#balancetonporc dans la gueule à #MeToo
C’est pas l’tout, pô?
Va ben falloir que les choses se fassent si on veut qu’ce soit fait, nom de d’zy, non mais alors, c’te bande de feignasses là, que je te mettrais ça au boulot fissa fissa, moi, à coup de panards dans l’arrière à ces traînassons toujours à glandouiller sur ce Ternet de malheur qui rend les gens tout fol-dingos à s’envoyer des oiseaux sociaux alors qui sont l’un d’vant l’aut’, non mais dis, c’est t’y pas juste bon pour les docteurs d’la tête, les psikiôtr là, c’t’affaire? Tous des fous que j’te dis!
Comme avec c’te Hacheutague, comme y disent, mais si là, pour dénoncer l’cochon, l’pourri, la crevure, la raclure de merde pas fraîche, eul’ tordu qui coince les filles tout l’temps partout en envoyant les mains pour de bon quand il les laisse pas au bout d’ses yeux! #balancetonporc oui, c’est ça leur truc d’ach’tag, là!
Y’en a plein les journaux sociaux tellement qui vont faire une loi y parait! C’est bien les journaux sociaux pour ça, avant y’avait pas ça, c’était du journal normal quoi, en papier, que tu ramenais avec le pain pi les courses et qu’tu lisais en épluchant les légumes au d’ssus et qui te faisait de l’encre plein les doigts après. Mais on savait pas grand’chos’ d’dans, hein, c’était plus pour te dire c’qui s’passait à côté d’chez toi, à la ville pi à Paris et pi c’était tout, on n’avait pas trop dans nos habitudes de penser trop aux choses qui fâchent, sauf si c’était politique, alors là, ça y allait, hein, mais pas de risque que ça te bouscule les choses dans l’ordre à la maison, c’était l’adulte qu’a raison: -«pi tais toi don’ au lieu d’inventer encore tes histoires, pi files don’ faire tes d’voirs qu’on t’as pas vu d’la journée, et t’étais où encore? AH réponds pas, hein!»
J’exagère un poil mais c’était pas la fête aux confidences tous les jours et quand ça partait des fois en explication ça tournait vite en générale, l’explication, donc on essayait plutôt d’éviter, vu que de toutes façons on peut pas dire que ça faisait beaucoup avancer le Schmilblick ( https://www.youtube.com/watch?v=7AcXTBmqAYQ&feature=youtu.be)(*), bouger les choses, avancer le truc, tu vois?
Moi j’aime bien tous les trucs qui font bouger les choses qui sont graves pour de vrai, sinon ça sert à quoi de causer d’un truc où tu peux rien faire dans la vraie vie? Faut faire dans la concretitude, quoi, l’efficace, qu’après ça peut plus jamais être pareil. J’suis trop content quand ça fait du mouvement dans les habitudes…certitudes, lassitudes, solitudes, y’a plein d’mots comme ça! ( https://www.youtube.com/watch?v=8tPMmqtxThM )(*2)
Mais bon, faut se méfier, hein, parce que des fois le truc tu sais pas pourquoi il te revient dans ta gueule à toi alors que toi, tu passes par là, tranquille et tout réjouis que ça bouge dans un tabou de 1ère classe que t’as toujours trouvé dégueulasse, t’as rien demandé, pi là, missile sol-tronche dans tes souvenirs rien qu’à toi, bien cachés au fond, de ceux qu’t’avais bien enterrés, c’est sûr ça bouscule tellement d’un coup que t’as la gorge serrée comme un torchon mouillé pi t’es pas fier tu sais même pas pourquoi, comme honte de te rappeler d’un truc que tu sais bien qu’t’y étais mais qu’ça vibre alerte partout dans ton corps quand t’y pense et là tu te rappelles aussi pourquoi tu voulais pas te rappeler mais c’est trop tard la lumière elle est allumée et elle éclaire vachement bien dis donc, ça c’est ballot!
Boum, dans ma gueule! Ah tu voulais participer, ça t’intéressait, ça te passionnait, tu savais pas pourquoi, ben maintenant tu sais! Ça y est, ça te revient ma pomme? C’est du frais, c’est du lourd, c’est du qui a bien mariné pendant 40 ans à attendre patiemment son heure, ça mature au chaud bien planqué à se bonifier depuis un bail, là, c’est sûr c’est d’la bonne!
Putain, #MeToo, merde, chié, crotte, flûte!
(Hommage élégant et personnel à notre bon président si friand de saperlipopetesques expressions inusitées mais si charmantes finalement, tellement hors d’âge et poétiques -fin de parenthèse-)
J’vais pas vous développer trop le côté sexy gore du p’tit garçon habillé en fille avec les sous vêtements de la grande fille de la maison pour le plaisir de ses messieurs, sinon je suis pas sûr que la suite soit très «safe» pour tout le monde, donc pour les ballets bleus cherchez sur YouPorn, au rayon nettoyage ou dans ton cul, connard! -2 secondes…ça va, ça va, ça va aller, on respire, on se calme, on n’est pas dans «American Sniper»( http://www.premiere.fr/film/American-Sniper )(*3) Tout va bien, chutttt, doucement, voilà…
-Bon.
Ben voilà, ça, c’est fait, c’est bizarre comme impression, comme un vide amer et profond dans lequel tu sens bien dans tes antennes qui tremblent qu’il vaudrait mieux pas glisser dedans parce que ça pourrait vite se changer en sables mouvants.
De l’utile avantage mais formidablement bouleversifiant des réseaux sociaux qui, non content de soumettre à vox populi comme à un tribunal universel les questions morales fondamentales, en profitent pour te faire exploser le fondement à toi aussi en direct chez toi et dans ta tête, merde, on n’est plus tranquille nulle part! (et pas en tout bien tout honneur, justement, il est là, le truc…)
(pause salutaire, roulante et bien méritée)
Quand t’as séché tes larmes tu te dis…et puis tu penses…et tu tritures…et tu te demandes si tu vas pas te transformer en psychopatate assoiffé de justice tel un guerrier intemporel à la poursuite du mal à travers l’univers et le temps…puis tu redescends, heureusement rappelé à la raison par quelques évidences basiques du genre évidemment évidentes qui en passant te coulent un bloc de béton à chaque pied pour bien t’ancrer à la réelle réalité de la vie qui est là: «Coucou!je suis là, je continue! Bouge ton cul!»
Parce que si c’est pour organiser des pogroms de salauds en taguant les façades des coupables pour les dénoncer à la vindicte populaire, en les offrant ainsi en pâture aux vengeances irraisonnées et forcément injustes de voisins ou d’inconnus hypnotisés et galvanisés par une cause justement si juste, il va falloir réquisitionner des stades et les transformer en jeux du cirque et comme je fais pas parie de la bande de rasés de l’intérieur de la tête, je préfère m’asseoir au bord de la rivière et chantonner doucement, à voix basse, juste pour moi, comme une comptine, un mantra, la devise de Bernard Werber: (*4)
«L’amour pour épée, l’humour pour bouclier».
Bon, c’est pas l’tout, je m’en vais te noyer le bazar façon grandes occasions, moi, à la manière sous-marinier de la guerre froide, va y avoir du tangage dans le roulis et de la torpille dans le souvenir que si y r’monte à la surface avant d’main matin, à grand coup de bouteilles dans la gueule qu’on l’baptisera «Nautilus»…
Et en ce moment, les rimes en «us»…
*le Scmilblick est une expression devenue très populaire à la fin du 20 ième siècle à l’occasion d’un sketch mémorable d’un comique amuseur public agitateur d’idées qu’on appelait Coluche :https://www.youtube.com/watch?v=7AcXTBmqAYQ&feature=youtu.be)
(*2)Jean-Patrick Capdevielle - Solitude - 1978
https://www.youtube.com/watch?v=8tPMmqtxThM
(*3)American Sniper est un film de Clint Eastwood suivant les missions successives d’ un tireur d’élite des Navy SEAL en Irak … http://www.premiere.fr/film/American-Sniper
(*4) Bernard Werber, auteur, acteur et scénariste français, connu pour Les Fourmis.
http://www.bernardwerber.com/
Retrouvez wouam et mes bêtises sur
http://dans-la-tete-a-toto.over-blog.com/
0 notes
Text
New Post on Actualités
Nouveau post sur http://www.blogpresso.com/invite-special-la-marathon-race-dannecy-de-marc-2/
[invité spécial] La Marathon Race d'Annecy de Marc
Quand un ami prend le temps de raconter par mail sa première expérience en « trail de montagne », c’est difficile de laisser le texte se perdre dans une boite aux lettres ou parmi les méandres de Facebook…
J’en profite donc pour inaugurer la catégorie « invité spécial » et partager un nouveau récit de course ! Je suis persuadé qu’il vous plaira et que vous prendrez bien soin de noter les petites erreurs qui s’accumulent et finissent par couter cher. J’en ai fait certaines, et d’autres sont « presque faciles » à corriger. Mais il ne faudra quand même pas oublier le principal : terminer un premier trail alpin !
Marathon Race d’Annecy … sans carburant…
Fin 2016, j’ai décidé que 2017 serait une année trail, pour changer un peu de la route, et pour retenter la montagne, à laquelle je ne me suis essayé qu’une fois, fin 2013, au Belfortrail : 54 kms, 2800D+, dans des conditions météo épouvantables, les trois quarts de la course sous des trombes d’eau, de l’eau jusqu’aux chevilles dans les monotraces. L’expression « mais qu’est ce que je fous là » avait occupé ma journée mais j’avais fini en 8h20. J’ai aussi fait l’Ecotrail de Paris 80km en 2015 et le 45km cette année, mais mon expérience Trail se résume à cela. J’avais envie de montagne à nouveau, dans un cadre superbe et en espérant le soleil. D’où le choix pour la Marathon Race autour du lac d’Annecy, 42kms (plutôt 40,7 en fait), 2800D+. C’est le demi tour du lac, le plus joli paraît-il. La maxi-race fait le tour complet mais trop long, trop de D+, je débute…
Marathon Race : tracé
Marathon Race : profil
En arrivant vendredi soir à Annecy, je suis vraiment content, j’ai vraiment envie de faire cette course, il va faire beau, top! Là c’est dimanche soir, je suis dans le TGV retour et je fais le bilan… à chaud. Du soleil il y en a eu c’est sûr, trop même et il a fait très très chaud (29° vers midi), mais c’est mieux que la pluie… À noter que l’essentiel du parcours est ombragé, et sans cela je pense que la course d’aujourd’hui n’aurait pas pu se courir. Des paysages superbes, j’en ai eu aussi, avec une mention spéciale pour la partie haute de la montée vers le 1er sommet, le pas de l’Aulp, et la vue sur le lac depuis le second sommet, le mont Baron. A noter aussi un passage sous un névé qui résistait au printemps, marrant…
Passage « dans » le névé (photo Organisation)
Mais j’ai aussi pas mal souffert, plus que je le pensais clairement… et ce pour trois raisons.
1 – je n’avais pas beaucoup de jus
Je l’ai senti dès le départ, pas de « jambes qui avancent toutes seules » comme généralement quand j’ai bien géré la « régénération » en fin de plan d’entraînement. Mauvais jour ? Peut-être mais surtout de la fatigue accumulé non récupérée. J’ai peut-être fait un peu trop de kilomètres, un peu trop vite, ces dernières semaines : le Marathon de Sénart « sortie longue » en 3h26 à J-4 semaines, deux sorties longues de 36 et 39 km en ~3h 30 les deux semaines suivantes, le Run & Bike 10km de Vaucresson à J-1 semaine, deux sorties VTT de 30 km mercredi soir et jeudi matin juste avant la course, et pas mal de trottinette la veille de la course pour visiter Annecy.
Je ne regrette pas pour autant parce que … c’était bien toutes ces sorties, notamment le marathon de Sénart où je me suis littéralement « baladé » dans une forme exceptionnelle, avec toute ma famille sur le parcours et mon fils sur les 4 derniers kilos; et puis le run & bike, remporté en master mixte avec ma chère et tendre. Mais bon ça n’a pas dû aidé.
2 – Je me suis complètement planté sur mon plan de course
J’avais qu’à pas en faire un me direz vous, c’est un trail plaisir, pas la recherche d’un chrono…
Cette année, les organisateurs avaient mis en place des SAS au départ, sur la base des points ITRA des coureurs. Fort de mes deux Ecotrail, j’étais dans le 1er SAS juste derrière les élites et les « amateurs qui déchirent », et on me pronostiquait une arrivée entre 5h30 et 6h30. Confiant sur ma forme, et ayant fait quelques simulations montées/descentes, j’ai fait un plan 5h30 un poil ambitieux, 6h en temps max (par comparaison aussi avec mon Belfortrail de 2013). Un poil ambitieux, ah ah ah…carrément complètement déconnant, et pas seulement parce que je manquais de jus aujourd’hui, dans l’absolu. C’est moins un manque d’humilité (quoique) qu’une méconnaissance de la réalité du parcours… et de mes capacités sur ledit parcours. J’avais simulé de monter à 5,3km/h et descendre à 11km/h. La montée vers le 1er sommet, le plus haut, je l’ai faite en moyenne à ce rythme… mais un peu en sur régime versus ma forme et le fait qu’il y avait un deuxième sommet ensuite ;)… mais bon je suivais mon idiot de plan de course. Mais la grosse erreur c’est la descente… 11 km/h c’est vraiment trop au regard de la pente, très raide et caillouteuse… une machine à casser les cuisses, zéro repos, qu’on freine ou qu’on lâche les chevaux. Au bout de 500m de la 1ère descente, j’ai vu que c’était mort…, je plafonnais à 10 au début, puis moins, en tirant vraiment sur les cuisses, qui répondaient pas. Et je dois dire que j’aime pas les longues descentes raides, pas de plaisir, c’est trop physique, trop long. Je préfère monter, largement. Mon cœur est plus performant que mes cuisses 🙂
Cette erreur de plan de course, pas grave en soi, a quand même influé pas mal sur ma course car je me suis usé trop vite au départ et cela a impacté mon mental. A Villard Dessus, km 21, à la fin de la 1ère grosse descente, j’ai décidé de ralentir (pas vraiment le choix en fait 😉 et de passer en mode « plaisir / tranquille » uniquement, mais sans jus et sous la chaleur, il ne suffit cependant pas de le « décréter » 😉 On voit quand même bien la transition sur la courbe de mon cardio qui baisse sur la seconde moitié de course.
3 – Je n’avais vraiment « plus de jus » sur les deux dernières heures de course
Je parle pas de mon énergie, je parle d’eau…! J’ai géré comme un pied, refaisant le plein (1,5L) au km21, alors que c’était pas nécessaire pour atteindre le ravito de Menthon au km 27, mais ne le refaisant pas au dit ravito. Et panne sèche à 300m (en dénivelé) du sommet du mont Baron…et plus de ravito sur le parcours. Le con ! J’ai consommé trois fois plus que d’habitude. Court espoir en croisant un bénévole qui nous annonce un ravito non officiel un peu avant le sommet… mais tous les bidons étaient déjà vides quand j’y suis arrivé. Au sommet, un bénévole m’a rempli « une fois » mon gobelet, car il avait peu d’eau et que je n’étais pas le seul boulet. C’était mieux que rien mais bien trop juste. Alors j’ai décidé d’uriner pour remplir ma gourde… Non je déconne, j’ai fait le chameau…mais sans les bosses.
La fin de la montée a été dure, avec des gros passages à vide, obligé de m’arrêter, mais j’ai pas vomi (contrairement à certains concurrents croisés pas en très bon état), mais quelle belle vue en haut. Dans la descente, j’ai couru d’abord, un peu, puis beaucoup marché… pour ne recourir qu’à la toute fin de la descente et sur le dernier km de plat final, parce qu’on finit pas un Trail en marchant quand même ;), même sous le cagnard du bord du lac, nullement ombragé lui, une étuve.
Au final, je termine en 6h55, 403ème sur 1465 finishers, 5.7km/h de moyenne, moins bien qu’au Belfortrail (6.46km/h). J’étais 234ème au 1er sommet, 280ème en bas, 379ème au second sommet. Gestion de course bof donc mais je l’ai fait, et j’étais fier d’arriver. La baignade « décrassage de poussière » qui a suivi dans le lac était top aussi, une fois bu un litre d’eau quasiment d’un coup 🙂
What is next?, je sais pas … J’avais envisagé le Trail de la grande Casse à Pralognan fin août, 65km, 3850D+. Euh là ce soir je suis pas sûr, à moins que ça descende beaucoup plus lentement que ça monte 😉 Je suis sûr que dès demain, je voudrai recommencer, cela reste des épreuves d’endurance incroyables … et j’aime ça. En parlant d’incroyable, je finis en évoquant Caroline Chaverot que j’ai vu arriver samedi en vainqueur de l’ultra race, 110km 7000D+, en 15 heures, 5ème au scratch, 2 grosses heures après l’intouchable François d’Haene. J’étais déjà très impressionné hier, je le suis encore plus après mon périple d’aujourd’hui. Chapeau bas Madame.
Caroline Chaverot Ultra-Race (Photo Cyrille Quintard)
Peloton dans les Bauges et alpages – MaXi-Race (Photo Cyrille Quintard)
François D’Haene Ultra-Race (Photo Cyrille Quintard)
WordPress:
J’aime chargement…
Source link
0 notes
Text
“En Syrie on fait comme ça”
C’est par une matinée ordinaire que débute ce mercredi 8 février. Je déjeune en vitesse avant de débarquer au SFI. nous étudions un peu de vocabulaire, lisons un texte sur les camps de réfugiés en Irak. Je discute avec Mark, le Néerlandais. Le gars doit vraiment faire attention en franchissant les portes qui représentent un réel péril pour lui. Sa femme travaille à l'hôpital d'Oskarshamn. Il trouve que les Suédois parlent peu en face des gens mais qu'ils se lâchent un peu plus une fois le dos tourné, et ça a le don de l'énerver, c'est un peu hypocrite selon lui. En rentrant, je m'effondre dans le canapé et fais une sieste avant de cuisiner. J'ai deux-trois trucs à faire dans l'après-midi, mais comme il n'y a rien de pressé je décide de me faire du café et d'aller à la piscine. Cette fois-ci je décide de snober le sauna extérieur pour privilégier le sauna à poêle électrique, dont la chaleur est la fois plus élevée et moins oppressante. En rentrant je cuisine avant de prendre des nouvelles auprès de Maman. Le lendemain, je me lève tard avant d'aller au SFI où nous rédigeons une lettre pour la police après un cambriolage. Nous rédigeons ensuite une dictée sur le rapport que les Suédois ont avec la nature. C'est un Viktor un peu inquiet que je retrouve à Kristineberg : son père a des ennuis de santé et a dû être emmené à l'hôpital. Je détruis ensuite Denise aux Petits Chevaux avant de profiter d'un moment d'accalmie pour sortir la basse. J'alterne entre les morceaux metal et les morceaux pop avant de manger un morceau sur le coup de 8h. La fin de soirée arrivera vite ensuite.
Vendredi matin, je décide de jeter un œil distrait à l'actualité française avant d'aller au SFI. Nous regardons un documentaire sur une centenaire hyperactive qui publie régulièrement ses aventures sur un blogue. Nous n'échappons pas à un petit contrôle de vocabulaire. Une fois arrivé à Kristineberg, je suis obligé de repartir en arrière après avoir perdu mes gants en route. Ils sont tombés du panier de mon vélo sans que je le voie. La birthday party se déroule sereinement comme d'habitude. Viktor et Abdel commandent des pizzas alors que je me contente de riz avec des petits pois. Le match de foot est agréable, j'alterne entre le but et la défense. Abdel se prend au jeu et décide d'entrer sur le terrain. Les gamins éclipsent rapidement après le match, du coup nous écoutons de la musique, un peu de rock des 60s puis le sax' de John Coltrane. Nous fermons un peu avant 11h, Viktor et moi faisons la route ensemble. Samedi matin, j'avais prévu de faire quelques courses, mais mon lit a décidé de me retenir captif, du coup c'est reporté. Je me prépare tranquillement, reçois un coup de fil de mes grands-mères qui me parlent toutes-deux du temps. Je tue le début d'après-midi en compagnie de ma basse avant d'aller à Stadsparken avec Maria, Ullis, Rasha et les filles du groupe de voyage. Les gamins sont plein d'énergie pendant la birthday party. Rasha et moi allons jeter un œil au gymnase à côté où les filles d'Oskarshamn affrontent une équipe de Malmö en basket. C'est un match de première division, et Oskarshamn se fait latter sévèrement. Après la fin de la birthday party, les lascars habituels arrivent. Ullis se réfugie dans la cuisine lorsque la "musique" se met en route. Je partage un bout de pizza avec Rasha. Alors qu'Ullis part s'occuper du match de foot, je reste au centre avec Maria vu qu'il y a du monde ce soir. J'ai amené ma basse et grattouille quelques lignes avant d'abandonner, n'ayant pas d'ampli à disposition. Une fois rentré à la maison, je traine sur internet avant d'effectuer une balade nocturne. Il ne fait pas trop froid et ça me fait du bien de prendre un peu l'air. Il est passé 2h quand je rentre me coucher.
En conséquence, je ne parviens pas à me lever à l'aurore, je me lave et mange rapidement avant d'aller faire les courses. Sur le chemin du retour, je tombe sur Maria et son mari et m'engage à aller au gymnase pour voir le second match de basket de l'équipe féminine d'Oskarshamn. Après avoir bu un café, j'arrive sur place à 15h30 et c'est déjà la mi-temps. Cette fois Oskarshamn a largement pris l'avantage sur la seconde équipe de Malmö. Certaines filles dans l'équipe sont très jeunes mais Oskarshamn joue férocement et s'impose avec près de trente points d'avance. Un gouffre. Je rentre à la maison et joue un peu de basse, puis Vivien, Maman et moi parlons sur Skype dans la soirée. Vivien a participé à un festival à Arras où il a joué de la basse, c'est sympa. Il a pris ma bonne vieille Squier Precision et mon ampli afin de jammer en ouverture avec des potes. Quelques pages de la Peste m'assomment ensuite et je pars rapidement me coucher. Lundi 13 février, ma semaine commence dans la salle 110, où je raconte à mes camarades comment s’est passé ce weekend sans trop d’histoires. Nizar est allé conduire avec Haytan. Apparemment, en Syrie on apprend à manier le volant avec les copains, c’est plus amusant et moins cher qu’à l’auto école, et personne n’y trouve rien à y redire. “En Syrie on fait comme ça”, lance Haytan alors que ses compères approuvent du chef. Mais pas sûr que ça soit très en rapport avec les normes suédoise. Le prof a l’air de trouver ça déroutant. Nous étudions ensuite un texte ennuyeux, le dictionnaire de français m’est d’un grand secours. Nous regardons ensuite le journal télévisé. Après le dîner et la sieste réglementaire, je file à Stadsparken pour demander conseil à Maria à propos de ma facture de dentiste. Elle me conseille de la poster pour l’envoyer à Kalmar. Je jette ensuite un œil à Intersport pour voir s’ils n’ont pas d’écharpes de foot, mais visiblement rien de ce côté-là. La vendeuse me conseille d’aller à Kalmar si je veux une écharpe de Kalmar, ou sinon Stockholm… Cinq heures de route, ils sont comiques parfois. J’aurais aimé avoir une écharpe de Hammarby ou de l’AIK Solna afin de décorer ma pièce et tenir compagnie à celle du Racing Club de Lens. A Kristineberg, je remporte la victoire aux Petits Chevaux face à Robert, Lasse et Denise. Je suis ensuite sollicité afin de jouer avec les garçons aux tirs aux buts, puis au ping pong. Un peu plus tard, nous décidons de faire un match de foot. Les gamins ne semblent pas être au courant du concept d’équilibre entre les équipes : je me retrouve avec Denise et une autre fille contre quatre garçons. Malgré ce handicap, nous nous défendons bien, je défends avec ardeur et parviens même à marquer quelques buts. Il est ensuite temps de manger un morceau. Robert et moi discutons d’intégration, son sujet favori. Pour lui le sujet est tabou en Suède et il trouve bien dommage que personne ne veuille aborder les sujets qui fâchent. D’après lui, il n’existe pratiquement pas de milieu entre les gens qui ont des opinions racistes et ceux qui font preuve de naïveté et d’optimisme exagéré concernant les capacité d’accueil de la Suède. Au soir, je décide de changer de tirant sur ma basse pour passer sur un accordage plus grave avant de travailler sur un morceau d’Avatarium, un groupe suédois. Jenny-Ann Smith, quelle chanteuse !
Mardi matin, je m’occupe de mes mails et envoie un nouveau courrier afin de m’enquérir des disques que j’ai commandé voici plus d’un mois. Au SFI, nous étudions du vocabulaire avant d’aborder une nouvelle chanson suédoise qui ne semble intéresser l’auditoire que très modérément. Nous regardons un peu les informations. J’ai le sentiment que les Suédois développent assez peu l’actualité internationale, sauf quand il s’agit de parler de Trump et Poutine. Après le café, je me rends au centre en compagnie de Robert et Annika. Je bats à nouveau Denise aux Petits Chevaux. Ils ne se doutent pas en Suède de toute l’expérience que j’ai acquise à ce jeu en France lors de longues soirées sur fond de bière et de coups de Trafalgar. Je fais ensuite quelques exercices pour le SFI avant de discuter avec les gamins. Annika me demande de jouer un truc à la basse, je joue donc quelques morceaux adaptés à mon nouvel accordage mais Annika trouve ça bien trop bourrin. Pourtant Lucifer et Avatarium c’est lent et ce n’est pas agressif, mais du coup cela met fin à mon envolée musicale de la soirée. Le lendemain, nous étudions un texte sur les chiens, et ce qu’ils peuvent nous apprendre avant de parler des buts que chacun doit se fixer dans sa vie. Nous travaillons ensuite sur un nouveau texte avant de regarder un compte-rendu de tribunal sans sous-titrage. C’est loin d’être évident à comprendre, mais peut-être que le prof pense que certains de ses élèves auront à faire face à la justice dans le futur. L’après-midi, je profite du beau soleil pour aérer un peu avancer de consacrer un peu de temps à l’écriture. Je file ensuite à la piscine pour le rituel du sauna. Je croise les mêmes visages, aussi taciturnes que d’habitude. Au soir, Maman, Vivien et moi discutons un peu, du voyage à Amsterdam qui s’est bien passé, et de son futur stage à Carvin.
Jeudi matin, j’écoute un peu de musique avant d’aller en cours. Nous rédigeons une lettre pour prévenir un ami qu’on ne pourra pas se rendre à son anniversaire. Nous discutons ensemble de divers sujets avant de faire une dictée. A Kristineberg, il y a plus de gamins que d’habitude. Je me fais atomiser au babyfoot par Denise avant de prendre ma revanche au billard. Je la laisse ensuite choisir la musique, et elle décide de passer Markus & Martinus, une horreur en provenance de Norvège que tous les gamins écoutent. Après ces quelques errances, je récupère le contrôle de la sono. Des ”anciens” viennent ensuite rendre visite à Viktor et Linda. Ils ont la vingtaine, deux bossent chez Scania, un au McDonald. Pourquoi étudier quand on peut travailler sans réfléchir à côté de chez soi ? Bonne question. Ce n’est pas la première fois que j’entends ce discours, loin de là. J’ai l’impression que pour certains ici, l’horizon se limite définitivement à Oskarshamn. Je passe la matinée de vendredi à écouter les L7, ça déménage bien et ça me prépare éventuellement à supporter les chansons suédoises dont le prof raffole. Toutefois aujourd’hui on fera sans musique nous parlons d’objectifs à se fixer avant de décrire nos qualités et défauts. A 17h30, je retourne au lycée afin d’encadrer une compétition d’Innebandy, le hockey en salle suédois. Je parle avec un type originaire du Kosovo qui bosse au lycée, et tente de prendre quelques images avec la caméra. Je tente ensuite d’expliquer à Devla que ce n’est pas possible d’obtenir des photos de même qualité que le journaliste qui est présent avec un Reflex à gros objectif avec le vieil appareil compact du centre. Viktor et moi partageons ensuite une pizza. Je tente de regarder un peu les matches, mais ça n’est pas très intéressant. La finale se termine vers 10h, puis nous nettoyons. Je me retrouve avec un gros sac de bouteilles consignées, ça pourra rapporter quelques euros. Je décide ensuite de faire une petite escapade nocturne dans Oskarshamn. Il n’y a personne dans les rues, comme d’habitude.
0 notes
Text
L’appareil des dents (1 an)
Bonjour/bonsoir à touus !
Ça faisait un bon moment que j’avais pas écrit un texte sur tumblr ! Il s’est passé tellement de choses ces derniers mois en vrai. Mais bon, comme vous avez pu voir dans le titre, je vais vous raconter mon ressenti de l’appareil dentaire depuis maintenant 1 an ! Olala ! Le temps il passe trooop vite. Je me rappelle encore avoir fait le texte juste après 1 mois mdrrr ! Ça a changé maintenant.
Alors, tout d’abord, il y a quelque chose qui a changé ces derniers mois, et ce qui a changé, eh bien... C’est mon dentiste. Alala... Avant c’était une femme très gentille, qui avait un accent mais elle était tellement sympa. Elle faisait la conversation et durant l’opération, elle faisait même des p’tits blagues par-ci par-là. Ce qui me rendait un peu plus à l’aise parce que moi et le dentiste, c’est pas la belle histoire. J’ai un historique avec le dentiste qui m’a fait ne pas aimer le dentiste. J’avais tellement de caries, c’était horrible. J’ai souffert quand j’étais petit. Puis je suis plus aller chez le dentiste pendant un long moment, des années à vrai dire. Jusqu’à que je décide d’enfin mettre l’appareil. Bref... C’était la petite parenthèse lol.
Maintenant, mon dentiste, c’est un homme. J’ai rien contre les dentistes hommes. Mais il est pas très agréable avec moi on va dire voire qu’il peut même être un peu impatient. Disons que, avant de faire l’opération, tranquille, il parle bien, il dit bonjour tout ça, ça va et tout. Mais lorsque je m’allonge sur le fauteuil du dentiste, là il parle mal. Il dit des trucs genre: “Ouvre la bouche là”, “Ça fait mal ça ? (en mode t’es sérieux ça fait mal)”, “Arrête de faire ça”, “Si t’avais fait ça... etc.” Bon j’suis pas très clair mais en tout cas, j’avais pas trop apprécié qu’il me parle de cette manière. Mais bon, je ne parle pas. Je vais juste écouter, c’est lui le dentiste. C’est vrai que je suis jamais hyper à l’aise chez le dentiste mais lui m’aide pas trop. Fin bon, c’est pas très grave, ce qui m’importe c’est que l’opération se déroule bien et que mes dents s’améliorent le plus rapidement possible.
Après, c’est vrai qu’avec lui, je sens vraiment que ça change, que ça va avancer. Depuis presque 1 an, ça a été très long pour écarter mes dents. Mais maintenant, ça commence à changer.
J’ai pas encore les bagues du bas (je les aurais cette semaine à l’heure où j’écris ce texte), j’espère que ça ne me fera pas trop mal. D’ailleurs, ça me manque un peu de manger sans me faire de soucis pour mes dents alala... Avant je mangeais comme un porc, j’arrachais tout avec mes dents, sandwich, burger, steak tout ça là. Je pouvais manger des pommes tranquille, des chips, cookies, fin plein de truc qui sont galères à manger avec les bagues. Les chips se coincent dans tes bagues, les sandwichs, tu dois les couper en morceaux, les burgers aussi, les steaks j’en mange plus, trop galère à mâcher. Même les pizzas oh my gaa... J’ai pas mal maigri depuis mes bagues (5 kg c’est pas rien quand même) Là je mange de la purée, du riz (bon j’en mangeais déjà souvent), bientôt je vais me contenter de soupe, avec les bagues du bas, pendant un certain temps. Mais bon c’est un mal pour un bien et comme le dirait mon ancienne dentiste.
Un conseil pour ceux qui ont ou auront des bagues. Écouter tout les conseils de votre dentiste, c’est comme ça que le traitement avancera plus vite et que vos dents s’amélioreront. Je l’ai remarqué ce mois dernier. Prenez soin de ces bagues parce que ça coûte cher et même si c’est pris en charge par la sécurité sociale pour certain, faites quand même attention.
C’était tout pour mooi ! J’ai le bac cette semaine sinon donc je mettrais à jour peut-être après une épreuve ou après le bac tout court ! J’ai plein de choses à raconter hohoho !
- 17 Juin 2019
0 notes
Photo
7e séance à Sevran : on a perdu Alaadin... J-8
Il faisait un temps splendide aujourd’hui quand on est sorti du RER à Sevran-Beaudottes… Un régal de printemps ! On arrive en avance pour notre 7e séance qui va consister encore à préparer la séance d’enregistrement. On est à J-8 !! Travail d’interprétation, 2ème round…
J’apprends à la pause clope de Marion, avant qu’on démarre, qu’Alaadin ne viendra plus. Il n’enregistrera pas. Il ne viendra même plus au collège. Du tout. Une sombre histoire de bandes des quartiers de Sevran. La bande d’Alaadin a extrêmement violemment attaqué un membre de la bande rivale. Alaadin a été menacé de mort d’abord à l’extérieur du collège…., puis maintenant à l’intérieur du collège. Il ne peut plus mettre un pied à Evariste Galois, il ne peut plus sortir de chez lui sans mettre sa vie en péril. Marion lui a parlé, il n’a qu’une idée en tête, se procurer une arme pour se défendre. Là on bascule dans une immense violence. Ça me semble surréaliste… mais proche d’un des clips de PNL (Bené), me dit mon fils. En tout cas, on a perdu Alaadin et ça, ça me contrarie énormément. J’aimais bien ce gamin. On sentait qu’il pouvait être violent, qu’il était dur, mais il a écrit des choses franchement magnifiques. Il racontait ce que sa mère lui disait : « Arrête tes blems avec la police, j’ai plus envie de venir te chercher en sang mon fils », « Arrête tes bêtises, marrie-toi, économie pour les vacances », « Sors pas dehors », « Arrive à l’heure », « Travaille à l’école », « Sois pas militaire »… Et il priait sa mère de ne pas s’inquiéter, de ne plus pleurer, il lui parlait de sa vie dans la rue, à « faire la pue », et lui promettait d’arrêter un jour et de la faire vivre dans une villa. Il lui disait qu’il l’aimait parce qu’elle l’avait fait grandir. Il lui avait rappelé un souvenir qui m’avait énormément touché : « La pire peur de ma vie, c’est quand j’ai entendu que tu allais mourir. J’avais que 5 ans. Mais Maman je sais que tu es toujours en vie Hamdoullha, Maman ne t’inquiète pas. Ton fils finira comme un bon garçon ». Bref Alaadin était très conscient du chagrin qu’il faisait à ses parents, et il était bourré d’envie de les rendre fier. Il voulait être militaire (« Je veux sauver les gens », « Tout ce que je veux c’est être militaire pour que mes parents vivent dans le calme »). Lors du dernier atelier d’écriture, il a écrit « ça fait quoi d’être une racaille ? », puis s’est adressé à sa mère en disant « Jamais de la vie j’arrêterai l’école Maman. Ce que j’aime le plus c’est te faire sourire. J’adore quand tu rigoles. J’aime pas quandtu pleures. J’ai peur que tu meures. Je te promets que je vais travailler, promets-moi que tu me soutiendras. » Je lui avais préparé son texte à enregistrer, qui pour moi comptait beaucoup. Donc je suis très triste de savoir qu’il ne viendra pas. Et que sa voix, dynamique et assurée, ne sera pas sur la bande. C’est la vie ! (c’est la classe-relais, dit Marion !!).
Eslem, Oumar, Bilal, Antoine, Jorham, Iliès sont là !! Anissa est absente… Elle n’a pas écrit pendant la semaine, elle n’écrira pas aujourd’hui, je ne sais donc pas ce qu’elle fera le 24 mars… Dire le texte d’Alaadin n’aurait pas sens. Il faut qu’elle parle de ce qui la concerne. J’espère vraiment qu’elle voudra/pourra écrire une ou deux phrases dans les 8 jours et qu’on entendra sa voix dans la chanson.
Iliès démarre ! Il veut expédier son tour le plus vite possible, il est timide Iliès, mais j’admire beaucoup son courage de le faire quand même… J’ai bien dit et répété qu’ils étaient libres, et que rien n’était obligé. Iliès ne parle pas encore assez fort, mais il y a déjà du progrès depuis la semaine dernière. Il participe et c’est vraiment chouette.
Oumar suit : on l’a retrouvé Oumar. Il a le sourire. Il a de nouveau envie. Lui aussi a eu des problèmes de violence en classe dernièrement, il a donc été placé en stage dans les cuisines du collège. Et il bénéficie d’une autorisation spéciale pour rejoindre la classe quand Pierre et moi venons… Ouf. On a croisé la cuisinière dehors avec Marion et elle n’a fait que des compliments sur Oumar….. (« extrêmement poli », « un sourire extraordinaire », « un bonheur de l’avoir en stage » etc.). Comme quoi…. Il peut insulter et frapper un prof un jour, ça n’empêche pas l’ange de se manifester le lendemain… Ces enfants sont en réalité d’extrêmement bonne volonté. Ils sont profondément gentils, conscient, doux au fond. Ils ont juste un passé douloureux, un passif chargé, ils ont grandi dans un contexte qui a fait germer en eux de la violence, une violence qui s’exprime par pics, par a-coups, ils « pètent un cable » comme on dit… Cette semaine, me raconte Marion, c’est une bagarre entre Eslem et Iliès qui a éclaté. Il y a des bagarres régulièrement en classe-relais. De l’énergie, du chagrin, des peurs, des manques mal gérés. Des manques graves. Mais c’est tout ! Ce sont des ados super et je ne viens pas une fois ici sans avoir envie de les embrasser. Ce que j’ai fait à quelques reprises avec Oumar. Et Bilal qui me l’a demandé. Et Eslem qui, aujourd’hui, pleurait (« J’en ai marre des garçons !!! »). Oumar a dit à Marion que ça le gênait que je l’embrasse… Je suis contente qu’il l’ait exprimé. Ca n’arrivera plus. Ils ont tous l’âge d’être mes enfant bien sûr, et je les aime et les touche comme je touche mes propres enfants. Une erreur, concernant certains. Je ferai plus attention. Je ne connais pas leur rapport au corps, ils n’ont certainement pas l’habitude d’être embrassés, câlinés, et je n’avais pas pensé à ça. Je m’étais laissée « être » naturellement. Assez tactile… Et maternelle de surcroît ! Recadrage.
Le coaching en interprétation a été super aujourd’hui. Ils ont tous fait des bonds en avant !!! C’est vraiment sans comparaison avec leur premier essai. On les entend vraiment, leur voix, leur ton, leurs intonations émergent petit à petit. Je ne veux que ça : les entendre, EUX !!!
Pierre s’éclate ! Il les accompagne, s’enregistre sur son looper, puis improvise en fonction de leur texte, répond en musique à leurs phrases, c’est top ! Je ne pense pas qu’on aura le temps le 24 d’enregistrer autant de guitares, d’introduire des petites impros qui font pourtant vivre le texte comme jamais… Ah c’est sûr on manquera de temps… On sera certainement, Pierre et moi, frustrés ! Car on saura ce qui, avec une demi-journée de plus, aurait été possible ; mais il faudra être raisonnable et se contenter du présent ! On fera de notre mieux. Tous. Et ce sera ça le résultat de cette expérience qui enrichit absolument tout le monde, et c’est déjà énorme.
Donc bravo à tous, y compris Marion qui a aussi son texte à dire le 24 !!! Quelle super personne !
Tout en cochant, je les photographiais. J’aime bien ces photos. Elles disent la concentration, l’énergie et l’enthousiasme qui sont au cœur de notre aventure. J’ai hâte d’entendre leur chanson.
La semaine prochaine, dernière répétition à J-1 ! On va les faire chanter tous ensemble la petite mélodie que Pierre a composée pour le refrain, et qu’ils ont déjà dans l’oreille tant elle titille !
Il est 12h15, ils filent à la cantine et nous dans le RER B… À jeudi !
0 notes
Text
“Plus vite, plus haut, plus fort !”
Homélie du dimanche 12 février 2017 (La Trinité, Bruxelles).
Avec les enfants du catéchisme.
Vendredi, j’ai eu la joie de voir l’un de mes filleuls, un filleul de confirmation pour être précis, qui est plus âgé que vous, il a 21 ans. Bref, nous nous sommes retrouvés pour boire un verre et nous avons discuté, entre autres choses, de l’évangile de ce dimanche. On a des discussions sérieuses parfois avec les filleuls !! Et donc mon filleul me demande ce que serait l’évangile, ce dimanche, alors je lui raconte ce que nous venons d’entendre, et il fait cette réflexion pertinente : « c’est quand même exigeant d’être chrétien ! »
Or c’est vrai que c’est exigeant d’être chrétien ! Bien sûr il y a le pardon, la miséricorde. Mais il y a des passages de l’évangile, des passages de l’enseignement de Jésus qui sont exigeants, qui mettent la barre très haut comme on dit dans le sport. Et le texte d’aujourd’hui fait partie de ces enseignements qui mettent la barre très haut.
A propos de sport, est-ce que vous connaissez la devise des Jeux Olympiques ? Cette devise, c’est : « plus vite, plus haut, plus fort ». Et on sait bien que, dans les disciplines olympiques, les athlètes s’entraînent avec beaucoup d’énergie et de persévérance pour courir plus vite, ou pour sauter plus haut, ou encore pour se battre plus fort. Pour surpasser les autres athlètes et se surpasser eux-mêmes, d’une certaine manière.
Eh bien, figurez-vous que cette devise, ça pourrait être le résumé de l’évangile d’aujourd’hui. « Plus vite, plus haut, plus fort ». Evidemment, Jésus le dit avec d’autres mots, mais c’est bien de cela qu’il s’agit quand il dit à ceux qui l’écoutent, quand il nous dit : « Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux ». Vous voyez, Jésus parle de « surpasser », c’est donc une sorte de compétition, sauf que l’enjeu ici n’est pas de courir plus vite ou sauter plus haut, mais d’être plus « juste » – on pourrait dire encore « plus vertueux », ou encore on pourrait dire : être davantage des chrétiens, davantage des amis de Jésus.
Or si on voit les choses comme ça, eh bien cela donne quelque chose d’assez intéressant. Parce qu’en sport, en général on veut tous s’améliorer, progresser. Et dans les études aussi, en principe on s’efforce de progresser. Ou du moins on se dit que ce serait normal de progresser. Même dans les jeux vidéos ou d’autres choses, on essaye d’améliorer ses scores, de passer à un niveau supérieur, bref, de progresser. Et on trouve ça normal, ça fait partie du jeu, ça fait partie de la vie. Mais en revanche, dans la foi, dans la vie chrétienne, bien souvent on ne voit pas l’intérêt de progresser, de s’améliorer. Ça ne nous vient même pas à l’idée ! C’est étonnant, tout de même ! Dans plein de domaines on sent bien qu’il s’agit de progresser, mais dans la foi, pas du tout… On se contente de là où on en est ! Une attitude un peu paresseuse, il faut le reconnaître.
Alors, dans les mots de l’évangile d’aujourd’hui, cette attitude paresseuse ça donnerait : je n’ai tué personne, je n’ai jamais trompé ma femme ou mon mari, et je n’ai jamais renié le Seigneur Dieu, donc ça va, je suis bien en règle, je suis un bon chrétien. Or c’est pour contrer cette attitude paresseuse que Jésus dit : non ! ça ne suffit pas ! si vous en restez là, si vous restez plantés là, vous n’entrerez pas dans le Royaume. Jésus dit : non, vous pouvez progresser, vous pouvez aller plus loin, plus vite, plus fort avec Dieu !!
Voilà donc, chers amis, pourquoi le Seigneur nous donne sa Loi, ses commandements. Ce n’est pas pour nous ennuyer, ce n’est pas pour nous terrifier. Mais c’est pour nous encourager à nous améliorer, à chasser de notre vie ce qui n’est pas beau et ce qui nous rend médiocres. Et qu’est-ce qui nous rend médiocres ? Eh bien, l’évangile d’aujourd’hui nous propose trois exemples. D’abord la colère : ça arrive à tout le monde, de se mettre en colère, de se laisser déborder par ce sentiment, mais en général après coup, on n’est pas fier de soi car on voit bien que la colère n’a rien apporté de bon. Le deuxième exemple, c’est ce que Jésus appelle la « convoitise », c’est-à-dire quand on se laisse complètement fasciner par quelque chose qu’on voudrait avoir ; alors dans ces cas-là on fait ce que les parents appellent un « caprice », ce qui n’est jamais très beau à voir, et ça nous rabaisse en quelque sorte, au lieu d’aller « plus haut » comme les athlètes de Dieu. Et enfin l’évangile donne un troisième exemple, quand on ne sait pas dire un vrai « oui » ou un vrai « non », donc ça rejoint la question du mensonge ; alors bien sûr, c’est parfois bien pratique de mentir, mais si on y réfléchit c’est une attitude qui ne nous fait pas avancer, ce n’est pas une attitude qui aide à entrer dans le Royaume des cieux.
Vous voyez donc, chers amis, comment ces attitudes, ou pour le dire autrement comment ces « péchés » nous entraînent plus bas, nous font avancer moins vite, nous rendent moins forts. C’est donc tout le contraire de la devise olympique et, surtout, tout le contraire de ce que Jésus nous propose : nous perfectionner, nous améliorer : « plus vite, plus haut, plus fort ».
Mais comment pouvons-nous progresser ? À vrai dire, la clef nous sera donnée dans les textes de dimanche prochain, qui parlent de l’amour du prochain et même de l’amour des ennemis. Parce que la clef pour progresser, c’est précisément l’amour. Oui, c’est quand on s’efforce d’aimer les autres, de les aimer réellement, qu’on progresse.
Mais pour l’instant le Seigneur nous pose cette première question : est-ce que tu veux progresser ? C’est ce que disait la première lecture : « Si tu le veux, tu peux observer les commandements, il dépend de ton choix de rester fidèle. » Bien sûr, on a besoin de la grâce de Dieu, de son aide, mais si nous même nous ne voulons pas avancer il ne se passera rien ! Et donc cette question nous est posée : est-ce que tu veux progresser ?
Je reviens un instant à la conversation avec mon filleul. Après avoir constaté que la vie chrétienne, c’est exigeant, il a aussi ajouté : « heureusement il y a le pardon ! » Et c’est vrai, Dieu est toujours prêt à pardonner, mais cela ne doit pas être un prétexte pour être paresseux ! Dans le langage des Jeux Olympiques, ce serait en quelque sorte : « L’essentiel n’est pas de gagner mais de participer ». Donc ce n’est pas grave si on ne gagne pas, si on ne réussit pas à suivre parfaitement la loi du Seigneur ; mais ce qui est essentiel, c’est de participer, c’est de vouloir progresser.
Place à l’entraînement, donc ! Et voici les exercices pour vous entraîner.
Un exercice pour la semaine, à la maison : à la fin de la messe, les servants vous distribueront un petit questionnaire, tout à fait personnel, avec quelques questions posées pour voir où vous en êtes dans votre marche avec le Seigneur, et quelle nouvelle étape vous pourriez franchir pour aller plus vite, plus haut, plus fort. Ce n’est pas pour vous culpabiliser mais, encore une fois, pour vous aider à voir comment progresser.
Et pour s’entraîner dès maintenant, je propose que tous ceux qui veulent progresser, tous ceux qui veulent participer aux Jeux Olympiques de la sainteté se lèvent. Je vous pose trois questions, auxquelles vous répondez « je le veux », et ensuite nous invoquerons l’Esprit-Saint pour demander que Dieu nous aide.
- Voulez-vous courir plus vite sur le chemin de la sainteté ?
- Je le veux !
- Voulez-vous gravir plus haut les sommets de l’amour ?
- Je le veux !
- Voulez-vous êtres plus forts de la force même de Dieu ?
- Je le veux !
Seigneur, vois tes enfants qui désirent marcher plus vite, plus haut et plus fort. Assiste-les de la grâce de ton Esprit. « Viens, Esprit de sainteté… »
0 notes
Text
Mexico, here we go!
06.01.2017 :
Réveil à 6h45 en ce matin du 6 Janvier - décalage horaire oblige - après une bonne nuit de sommeil. Je finis de préparer ma valise que je pèse facilement grâce à mon cadeau de Noël - merci encore à ma Mamie! J’envoie ensuite quelques mails administratifs à mes différentes universités, amis et famille puis je prends la direction de l’aéroport de Toronto (tram puis train) où je m’enregistre, paie un surplus pour ma valise et passe les formalités de douanes car je fais escale à Dallas. Forcément ça prend un peu plus de temps que prévu et je suis bien content d’avoir de la marge. Il faut vraiment qu’ils fassent tout différemment ces Amerloks... Bref, le trajet se passe sans encombres, même si l’escale de 4h était quand même un peu longue et que je me sens un peu solitaire à ce moment, mais j’arrive finalement à Mexico City vers 22h, prends un taxi et me retrouve chez Samuel (un ami de la Fac de Lyon qui fait son échange à l’IBERO, une université du Sud de la ville) à 23h45. Nous discutons un bon moment autour d’une bière, tout en transférant mes affaires de ma valise à mon petit sac à dos que je vais trimbaler pendant une semaine avec moi, car demain je rejoins Alex à la gare routière pour commencer notre road trip, direction Oaxaca, à l’Est de Mexico! Je me couche sur le canapé vers 1h30 du matin pour une courte nuit en perspective.
07.01.2017 :
Réveil à 6h30 après 5h de sommeil pour prendre un Uber direction le terminal de bus où je dois rejoindre Alex à 8h pour prendre ce fameux bus. J’arrive en avance donc je déambule dans une petite gare vetuste mais bondée. Je retrouve finalement Alex qui, fort heureusement, est grand, ce qui me facilite la tache au milieu de la foule haha. Nous montons donc dans le bus pour un trajet de 7h le long d’une route montagneuse qui alterne entre vastes champs de cactus, endroits plus arides et végétation très rare. C’est vraiment très mignon et j’avoue passer un bon moment à regarder à travers les vitres car je ne me lasse pas de la vue.
Voyez par vous même
On arrive finalement au terminal de Oaxaca à 15h30 sous un soleil chaud qui me change du gris froid de Toronto. Première étape : trouver une auberge, ce qui est vite fait grâce au Lonely Planet -merci Parrain! - qui nous mène à la Casa Angel, auberge que nous paierons 7,5€/pers/nuit. On se débarasse de nos sacs et on part visiter la ville, en faisant un stop par la gare pour réserver un bus pour San Cristobal de las Casas que nous pourrons uniquement réserver pour le 09 Janvier. Ceci perturbe un peu les plans d’Alex qui aurait préféré partir le 8, car pour lui, les jours sont comptés et il doit être de retour au Costa Rica (là où il étudie) pour le 20, sachant qu’il veut aussi passer du temps au Salvador, Honduras et Guatemala... C’est pas bien grave, on trouvera de quoi s’occuper ici!
Nous déambulons ensuite au coucher de soleil dans les rues d’une ville paisible aux maisons colorées et remplie de veilles Cox!
On découvre ensuite le Temple San Domingo, bâtisse grandiose et intérieur impressionnant qui, vue de l’extérieur ne nous prépare à une telle impression!
Comme c’est Samedi soir, nous avons la chance d’assister de manière inattendue à un mariage dans la rue où les gens dansent, chantent et jouent de la musique. Tout le monde est invité à danser avec eux et partager ce moment ensemble. J’ai donc un premier aperçu de l’accueil et de la chaleur des Mexicains qui dès le début, me réconcilie un peu avec la nature humaine...
Nous descendons ensuite l’axe principal Nord-Sud de la ville - la calle Alaca - qui est bordée de restaurants, boutiques de vêtements, vendeurs de Mezcal (alccol d’agave que nous dégustons, qui sent le rhum mais qui est beaucoup plus doux au niveau du gout)... Nous débouchons ensuite sur la Zocalo (place principale) où il y a une patinoire (!!!!), un sapin de Noël XL et des marchands de cochonneries en tout genre : friture à gogo, bonbons, boissons, hot dogs... Déjà on comprend un petit peu mieux pourquoi les Mexicains sont obèses, et ce assez jeunes... A noter que le taux d’obésité chez les adultes (33%) est presque aussi élevé qu’aux Etats-Unis.
Cette ambiance particulière de Noël en été est vraiment dépaysante mais très agréable car au moins, il y a de l’activité dans la ville, ce qui rend cette dernière encore plus agréable.
Nous dinons en mangeant des tortas, un sandwich mexicain très bon et très gras avec une escalope à la milanaise et légumes épicés puis nous rentrons pour nous coucher à 22h, car nous sommes KO. Bilan : la ville est très belle, entre ville coloniale de par la forme des maisons et Valparaiso de par les couleurs.
0 notes