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brice-mantovani · 8 months ago

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Vues de l’exposition à l'étage du Manoir - Centre d’art pour la séquence du printemps 2024.

"Brice Mantovani vit à Dijon. Il privilégie le portrait et le paysage, pratique avec autant de maîtrise le petit et le grand format, réalise des séries impressionnantes.

L’artiste est un peintre prolifique. Il affirme ses références : David Hockney, Alex Katz,… qu’il s’approprie librement.

Le point de départ, ce sont des photographies en noir et blanc des années 50, trouvées dans des brocantes, prêtées par des amis ou puisées dans ses archives familiales.

L’artiste n’utilise jamais les photographies dans leur intégralité. Il sélectionne, choisit, isole des éléments formels et des figures qu’il injecte dans le processus de création de la toile.

Il s’appuie sur cette matière première de l’intime, pour questionner et repositionner les composantes de la peinture, couche après couche, méthodiquement.

Il le fait sans ménagement, à vif, au scalpel.

Par leurs formes simplifiées, parfois sans complaisance, les peintures présentées, telles que « Papa Pierre », « Les Années Mickey », « L’abandon » génèrent un inconfort indéfini, une fascination silencieuse et trouble.

Tantôt les couleurs sourdes et neutres étouffent une tension latente. Tantôt l’intensité colorée est telle, si démesurément étirée, qu’elle mute en acouphènes visuels à la limite du supportable. Tandis que d’autres comme « Jaune poussin », « Au bord du lac avec Alex Katz » etc, se laissent apprivoiser facilement.

Brice Mantovani questionne les limites. Il met à l’épreuve le spectateur, il joue avec lui. Mais il sait arrêter l’expérience juste à temps, juste avant, justement.

La peinture en question, c’est aussi la prise de risque. Celle de l’installation, de la présence dans un lieu donné. De la mise en espace.

Au Manoir, l’artiste porte une réflexion sur le support, brillant ou mat, libre ou tendu, enroulé ou déplié, mais aussi sur le temporaire et le définitif, le volume et le plan, dans le lieu qui lui est dédié."

Christiane Côte Colisson – Avril 2024

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freelance-informatique · 1 year ago

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Frédéric Hébert : De Paris à Lens, allons à la découverte d'un homme de vision

L'histoire de Frédéric Hébert, un nom qui inspire respect dans le milieu du football français, est celle d'un passionné qui a gravi les échelons, du terrain aux coulisses du management des clubs les plus prestigieux. Sa récente nomination au RC Lens témoigne de son ascension méritée et de l'expérience accumulée au fil des ans. Retour sur le parcours exemplaire d'un homme dédié au football. Des pelouses aux salles de réunion: le parcours de Frédéric Hébert Dès ses 16 ans, Frédéric Hébert, appelé affectueusement par ses proches Fred, a embrassé la carrière d'éducateur football tout en jouant en amateur. Un engagement précoce qui a posé les bases d'un parcours riche et diversifié. https://twitter.com/sangetor_mag_/status/1717620930338345218 Entre les clubs d'Ile-de-France et une saison en National, Frédéric Hébert a exploré divers horizons dans le football. Sa carrière de joueur s'est étendue jusqu'en 2020, année où il a fait le choix de privilégier les aspects management du football en intégrant la direction sportive du Paris FC. Lire aussi : Le Mercato d'hiver est lancé à l'OL : on note déjà 2 arrivées ! Dix ans au service du Paris FC Au Paris FC, l'ex-joueur a porté plusieurs casquettes, d'abord à l'école de football, il a terminé entraîneur des U19 nationaux. Un parcours qui a permis à Frédéric Hébert de diversifier son expertise et d'acquérir des diplômes d'entraîneur et en management sportif. Ce n'est pas sans émotion qu'il quitte ce poste en juin, suite à un remaniement dans la direction sportive du club. Mais Frédéric Hébert n'a pas tardé à rebondir. Il a intégré les rangs du Dijon FCO puis du PSG en tant que recruteur. Sa modernité et son innovation ont contribué à moderniser l'approche du scouting, notamment au PSG où il a structuré le département scouting. Cela lui a permi également d'élargir son carnet d'adresse. Les louanges de Thierry Laurey, ex-coach au PFC, et de Romain Stevenon soulignent la compréhension fine du football de Frédéric Hébert, ainsi que son sens de l'innovation en tant que directeur sportif. Un consensus se dégage sur sa vision transversale du football, sa maîtrise des négociations et sa capacité à s'adapter à des niveaux de compétition élevés. Nouveau défi en Ligue 1: l'arrivée au RC Lens L'aventure continue pour Hébert qui a récemment rejoint les rangs du RC Lens, avec pour mission la coordination des effectifs sous Franck Haise. Aux côtés de Romain Peyrusqué, son adjoint, ils forment un duo complémentaire. À Lens, Frédéric Hébert explore la Ligue 1, prêt à relever ce défi avec l'appui de ses pairs qui confirment sa capacité à gérer ce niveau supérieur. Fred est perçu comme un excellent manager, doté d'une empathie remarquable et d'une capacité à déléguer efficacement. Son adaptabilité est également mise en avant, tout comme sa capacité à fédérer autour du projet du club. Voir également : Quel montant la Saoudi Pro League a dépensé au cours du mercato estival ? Collaboration entre Frédéric Hébert et Franck Haise La collaboration entre Frédéric Hébert et Franck Haise est perçue de manière positive, avec un espoir de faire évoluer le projet sportif du club. En succédant à Grégory Thil, après un mercato jugé poussif, dans un contexte de réorganisation, Fred apporte une valeur ajoutée au RC Lens, même si son futur rôle exact reste à préciser. ________ Pour retrouver tous nos pronostics football, rendez-vous aussi sur notre page Facebook ou sur notre page Twitter. Read the full article

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claudehenrion · 4 years ago

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Racisme ou racismes ? ( II ) : l'affreux racisme des anti-raciste

Tout, presque… et son contraire, a été dit ou écrit, en quelques jours, sur la répétition des drames qui défigurent nos villes. Une seule surprise, inattendue : le virage de nos philosophes autrefois si fiers de se sentir “compagnons de route” des pires élucubrations d’une gauche irresponsable, misérabiliste, rétrograde et dépassée… Quel plaisir (un peu masochiste, malgré tout) de voir les moins pires d'entre eux (tels Luc Ferry ou André Comte-Sponville) être rejoints dans le camp du bon sens par d'anciens trotsko-bobo-coco-gauchos revenus à des pensées un peu plus saines (Michel Onfray, par exemple, et jusqu'à l'inénarrable Bernard-Henri Lévy, dit “BHL” par ceux qui veulent “avoir l'air d'être dans le coup” –lequel ?).

L'assassinat atroce d'un noir américain a ouvert le monde occidental à une marée de contestation qui n'a pas dit son dernier mot. Il faut être conscient que ce n'est là qu'une petite répétition de ce qui ne peut pas ne pas arriver lorsque l'Afrique subsaharienne sera devenue plus peuplée que la Chine et l'Inde réunies (entre 2,5 et 3 milliards d'habitants, que rien ne pourra ni nourrir, ni désaltérer). Alors, déferleront sur l’Occident des vagues de revendications noires, sous couvert de “plus de justice” et de “plus jamais ça” (ce qui peut se comprendre, vu sous certains angles). Mais tout le monde sait que ce mouvement ne s'arrêtera pas à ça : tous les identitaires, indigénistes et indigènes “de la République” (sic !), racialistes, décoloniaux, néocolonisés, communautaristes, antifas, ultra-gauche en tout genre et propagateurs d'une soi-disant “islamophobie” sans le moindre début d'existence… tous ces groupes sans autre doctrine que “foutre le bordel” au nom d'une cause dont ils ignorent les tenants et les aboutissants autres que d'un faux “premier degré”, clament déjà que le racisme (redéfini sans définition, par eux seuls contre tous, selon leur fantasme du jour) est consubstantiel à la couleur de peau des blancs…. ce qui, croient-ils, les dispense de pousser plus loin leur analyse.

Aucun compromis n'est donc possible : pour eux, c'est les uns ou les autres, et pour les pires, c'est les autres sans les uns, puisque les autres (eux) élimineront les uns (nous) ! Peu importent la vérité historique, la responsabilité écrasante de l'esclavage arabe, tellement plus long et plus calamiteux que les esclavages jaunes ou blancs réunis… peu importent le poids et la responsabilité déterminante des esclavagistes noirs… peu importe que l'Occident, et la France plus que les autres, aient été les premiers à le stigmatiser puis à l'interdire, que le christianisme l'ait banni dès le premier jour… On nous expliquait hier sans rire que même les statues de Victor Schelcher, qui a mis l'esclavage hors la Loi, devaient toutes être abattues, car “si un blanc libère les noirs, ce n'est qu’une manifestation de colonialisme !”.

Nous voici retombés dans l'obscurantisme des années 750 - 850, quand les iconoclastes causaient des ravages irrattrapables en Cappadoce, en Grèce et dans tout l'Empire byzantin… ou quand nos révolutionnaires et les robespierristes se comportaient en barbares qu'ils étaient… ou quand les Khmers rouges ou les furieux de Daesh ravageaient leurs propres cultures, de Banyan à Tombouctou) … ou quand ont eu lieu des épurations ethniques, historiques, religieuses ou raciales, juste parce que des “diversitaires” nouveaux-venus refusaient de partager une civilisation, comme Toutmosis III faisait marteler les cartouches portant le nom de Hatchepsout. On voit tout de suite l'immensité du progrès accompli à travers les siècles, et la qualité de ceux qui prônent aujourd’hui le retour à la sauvagerie et à la haine, au nom d'un soi-disant “nettoyage” dont le vrai nom est “vengeance” !

Tétanisés par l'avalanche d'accusations lancées contre la France (imméritées à 95 % au moins), nos dirigeants se couchent, se soumettent, s'auto-flagellent et mettent genou à terre pour montrer la sincérité de leur repentir… Savent-ils que, comme tous les “idiots-utiles” de tous les temps, ils seront les premiers à être éliminés ? Les faux justiciers du racisme inversé se foutent de leurs simagrées. Ils sont blancs… donc ils sont coupables, comme les autres ! Un ministre de l'Intérieur ou une Garde des Sceaux dignes de ce nom ont pour mission de servir la Nation, pas d'ajouter leur grain de sel de sensiblerie déplacée ni “d'en rajouter une couche” lorsqu'on la couvre d'opprobres. Toutes ces énormes fautes de comportement ne peuvent qu'attiser l'incendie qui couve… (et qui couve d’ailleurs de moins en moins). Mais qu'il ouvrent les yeux, nom de Dieu ! Triste époque, que la nôtre !

Après la mort d’Adama Traoré -et on comprend la douleur éprouvée par sa famille : ce sont deux sujets séparés- on voit la fabrication d’une véritable mythologie, reposant sur une réécriture de ce qui s'est passé qui est bien loin de la vérité –et même de l'acceptable… mais qui serait apparemment utile à un communautarisme acharné marqué par un désir obsessionnel de s'en prendre aux forces de l'ordre et de se doter, par reconstruction, d'une réalité qui se situe pourtant aux antipodes, nous inondant de récits dont les motivations ne sont pas très limpides.. Un exemple ? Quels liens peut-il y avoir entre la mort de George Floyd, celle de Adama Traoré et le fait de pourrir une manif’ bon enfant sur l'esplanade des Invalides, en cassant à peu près tout ce qui peut être cassé ?

Au lieu d 'expliquer aux français que leurs ancêtres n’auraient tous été que des bandes de salopards, impardonnables par définition, il faudrait mieux expliquer à ceux qui, venus chez nous, refusent, sans les connaître vraiment, notre histoire et notre civilisation, éléments qui sont pourtant le socle, le garde-fous et le garant de la pérennité et de la solidité de notre volonté et de notre engagement à ne jamais être ce qu'ils disent que nous sommes (à en croire les pires d'entre eux)… Avec la disparition éventuelle de notre “avoir été”, rempli du bon et du mauvais inhérents à toute aventure humaine, c'est leur destin à eux qui tomberait, sous des maux tellement pires que les histoires fantasmées dont ils entendent nous punir.

Que nous nagions dans la folie est presque devenu tolérable, par habitude. C'est quand cette la folie bascule dans le délire que ça devient inquiétant. Nous y sommes ! Aujourd’hui-même (ce sera ‘’hier’’ pour vous, quand vous lirez ces mots), Le Parisien cite une note confidentielle de la Police Judiciaire (PJ) qui s'inquiète de “l'expansion et la menace” des groupes criminels tchétchènes en France ‘’dont les actions évoluent vers des violences sans précédent". Le laisser faire, le laisser aller, et le laisser pourrir chers à nos gouvernants, depuis Hollande et sous Macron, ont totalement désarmé la France, moralement. Or la nature a horreur du vide, et plus encore du néant ! Et pour souligner à quel tournant de civilisation nous sommes, le chef d'Etat-Major de l'armée de Terre a présenté aujourd'hui le Plan Stratégique de la Nation, dans lequel il estime que “l’Europe est actuellement cernée par une militarisation sans complexe du monde” et que la France doit donc ‘’se préparer à des affrontements symétriques, Etat contre Etat". Quand nous ne savons même pas maîtriser une 60 aine de Tchétchènes en plein centre de Dijon ou à Nice, ni 300 antifas (de la mouvance ‘’Adama Traoré’’, d’après leurs tee-shirts’’) en plein cœur de Paris… on est en droit de se faire du souci !

H-Cl.

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reseau-actu · 6 years ago

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Un nouveau dispositif publicitaire est testé dans différentes villes françaises à des fins de mesure d’audience. Mais le procédé surprend et inquiète.

La mise en garde a été jugée trop discrète. Sur Twitter, plusieurs utilisateurs ont découvert qu’une petite étiquette avait été collée sur des écrans d’affichage publicitaire du métro parisien pour avertir de la présence de capteurs d’audience.

«Ce mobilier est équipé d’une mesure de l’audience opérée par Retency pour le compte de Metrobus», indique-t-elle. «Si vous ne souhaitez pas faire partie de cette mesure d’audience, rendez-vous sur retency.com/stats»

C’est Thomas Bourgenot, militant de l’association «Résistance à l’agression publicitaire», qui a lancé l’alerte contre ces pratiques dont il dénonce la propension à faire des usagers du métro des «cobayes à publicitaires». Il s’agit en effet d’une expérimentation menée par la régie publicitaire de la RATP, Metrobus, depuis février dernier. On la retrouve également du côté de la gare de Dijon et de son parvis, de Toulouse et de certaines grandes enseignes. Elle pose légitimement de nombreuses questions sur la collecte et l’utilisation des données de nos smartphones.

Comment cela fonctionne-t-il?

Une trentaine de boîtiers sont installés dans des mobiliers publicitaires et collectent, sur une portée maximale de dix mètres, les adresses MAC des smartphones qui ont leur connectivité WiFi activée. Cette adresse MAC est une sorte de plaque d’immatriculation de chaque appareil électronique, composée de 12 caractères alphanumériques (de 0 à 9 et de A à F) dont certains indiquent par exemple le fabricant de l’appareil (Apple, Samsung...).

Les adresses MAC ne sont toutefois pas conservées telles quelles, car elles permettent sinon d’identifier les propriétaires des appareils. Elles sont donc anonymisées, c’est-à-dire qu’on les traite techniquement pour qu’il soit impossible d’identifier un individu en particulier ou de faire le lien entre ces données et d’autres informations. Dans le cas des boîtiers installés par Retency, «ce processus est très court (5 minutes au maximum). Les données [des adresses MAC, ndlr] sont anonymisées au niveau de chaque boîtier de détection puis conservées pour une durée de quinze jours afin d’alimenter le graphe de flux de passage. Celui-ci ne comprend que des informations de comptage indiquant de façon agrégée au cours des quinze jours combien de personnes sont passées d’un endroit à un autre.» indique la Cnil dans sa délibération autorisant Retency à installer ce dispositif à Dijon.

À quoi cela sert-il?

Cette collecte doit mesurer le nombre de visiteurs passés devant les publicités afin que l’entreprise qui vend ces panneaux publicitaires (la régie Métrobus) puisse établir des tarifs adaptés.

Si l’on simplifie grossièrement, les acheteurs d’espace publicitaire ont surtout les yeux rivés sur deux critères avant de signer leur chèque:

● le taux d’exposition, c’est-à-dire le nombre de visiteurs qui peuvent voir les publicités,

● le taux de conversion, c’est-à-dire le nombre de visiteurs dont on peut attester que l’exposition à la publicité a influencé leur comportement. Si ces deux taux sont élevés, l’espace publicitaire est vendu très cher.

Sur Internet, il est très facile de mesurer les taux d’exposition et de conversion grâce à de nombreux outils techniques (pixel publicitaire, cookies...). Dans l’espace physique, en revanche, il est plus compliqué de mesurer ces informations, et les régies publicitaires ont accumulé un certain retard par rapport à Google ou Facebook qui offrent aux annonceurs beaucoup plus de «métriques» sur l’efficacité des campagnes lancées sur leurs supports. Beaucoup de régies d’espaces physiques se plaignent de ce retard et cherchent à le rattraper avec des solutions du domaine du «phygital» (croisement peu heureux des termes physique et digital, avec lequel on désigne les technologies qui aident à tracer les comportements physiques aussi bien que sur Internet). Dans cette ambition, les smartphones jouent un rôle central: ils permettent en effet de voir qui passe devant une publicité et qui, ensuite, va dans le magasin vanté sur la réclame.

»LIRE AUSSI: Le BHV aspire les données de ses clients, mais il est loin d’être le seul

Est-ce légal?

Oui. La Commission Nationale Informatique et Liberté a donné son autorisation à Retency pour mettre en place ces installations. Selon l’objectif pour lequel ces données sont collectées et traitées, l’entreprise n’est même pas forcément obligée de demander l’autorisation des consommateurs. En l’occurrence, lorsqu’une entreprise collecte des données à des fins statistiques et qu’elle les anonymise, elle doit simplement signaler qu’elle procède à une collecte et préciser la finalité du traitement, d’où le sticker installé sur les écrans. Les utilisateurs doivent aussi avoir le droit de s’opposer à cette collecte et au traitement de leurs informations. Là encore, la start-up Retency répond bien aux exigences légales.

Comment faire si je refuse que mes données soient collectées et exploitées?

Il faut se rendre sur la page dédiée de Retency, ici. Dans le formulaire dédié, il faut d’abord indiquer l’adresse Wi-Fi de son appareil (sur Android, l’adresse MAC est indiquée dans Paramètres > Système > à propos du téléphone), indiquer l’adresse Bluetooth de l’appareil (sur Android, l’adresse MAC est indiquée dans Paramètres > Système > à propos du téléphone) et enfin, valider le formulaire.

Attention: désactiver le wi-fi ou le Bluetooth de vos appareils ne vous rend pas forcément intraçable! Appuyer sur la petite icône WiFi vous déconnecte du réseau wifi auquel votre appareil est relié, mais ne désactive pas la connectivité WiFi générale de l’appareil: il faut retourner dans les paramètres de votre téléphone pour le désenclencher.

Pourquoi ce dispositif choque-t-il autant?

Beaucoup s’inquiètent d’abord du respect de la vie privée. En soi, si les start-up se conforment à la loi et appliquent bien les règles élémentaires de protection des données, le risque pour le consommateur d’être «pisté» individuellement semble d’abord relativement modéré. Certains affirment même que grâce à ces technologies, la publicité devient moins ennuyeuse: avec de meilleures données, on peut en effet proposer des publicités mieux adaptées aux goûts des consommateurs.

Le problème, c’est que l’univers de la publicité «phygitale» et digitale reste encore assez opaque et que des pratiques peu scrupuleuses s’y développent. Ainsi la Cnil avait mis en demeure quatre des principales start-up françaises spécialistes du data-marketing mobile au cours de l’année 2018. Celles-ci ont été obligées d’effacer toutes les données qu’elles avaient recueillies illégalement et surtout, qu’elles n’avaient pas assez bien protégées contre d’éventuelles intrusions ou utilisations malveillantes. Dans le cas de la start-up Teemo, il était par exemple possible de suivre en temps réel la localisation de plusieurs millions de Français.

En outre, les données des consommateurs n’ont que peu de valeurs quand elles sont prises isolément, mais croisées avec leurs habitudes en ligne, leurs déplacements, leur exposition à des panneaux publicitaires, elles ont le pouvoir de dresser des profils extrêmement précis. Ces tractations pour combiner les données et créer des profils publicitaires les plus complets possible, se font le plus souvent en coulisses et sans même que l’on en ait conscience. Elles alimentent un juteux business d’agrégateurs de données, où il devient quasi impossible de tracer qui a quelle information sur vous. En ce sens, la captation d’audience de Retency n’a rien de dangereux. Mais elle vient s’ajouter à un écosystème aussi incontrôlable pour le consommateur que le régulateur. Ce qui choque aussi, c’est que le principe de la publicité personnalisé sur Internet est déjà intégré comme étant banale, à laquelle on ne peut plus se soustraire et qu’on ne peut plus maîtriser. Voir se développer dans le monde physique les mêmes dispositifs de traçage est une nouvelle étape qui inquiète certains défenseurs de la vie privée.

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tumbrl6969google · 4 years ago

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rastafari6969 · 4 years ago

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sophie69 · 4 years ago

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googlemybusiness69 · 4 years ago

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bonnes-entreprises · 4 years ago

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freelance-informatique · 1 year ago

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Frédéric Hébert : De Paris à Lens, allons à la découverte d'un homme de vision

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bigman6969 · 4 years ago

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bob-lamdry123123 · 4 years ago

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reseau-actu · 4 years ago

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Selon un bilan de la Direction centrale de la police judiciaire porté à la connaissance du «Figaro», 75 règlements de comptes ainsi que 359 homicides ou tentatives ont été perpétrés en 2020.

Dans une ambiance de «far west», les coups de feu claquent et la France est le théâtre d’un regain de règlements de comptes. À Marseille, deux corps ont été retrouvés calcinés dans une voiture, l’un sur le siège passager, l’autre dans le coffre, selon le mode opératoire dit du «barbecue». À Bordeaux, c’est une expédition punitive qui a coûté, début janvier, la vie à un adolescent de 16 ans et fait quatre blessés par balles. À Grenoble, assimilé à un «Chicago français» par le syndicat Alliance, les fusillades éclatent en plein jour.

» À VOIR AUSSI - Les pompiers mobilisés à Bordeaux après une fusillade qui a fait un mort et plusieurs blessés.

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Selon un bilan de la Direction centrale de la police judiciaire porté à la connaissance du Figaro, pas moins de 75 faits ont été recensés en 2020, soit une douzaine de plus en un an. Ces rivalités sanglantes se sont soldées par un bilan de 108 victimes, dont 42 qui ont trouvé la mort. Fondée sur des critères très précis définis depuis 2016 par la DCPJ (Direction centrale de la police judiciaire), pour ne retenir que les assassinats visant des truands issus du grand banditisme et abattus pour des enjeux liés à la criminalité organisée selon un mode opératoire bien spécifique où se mêlent actes préparatoires, emploi de téléphones cryptés, de voitures volées ou encore d’armes automatiques, cette comptabilité macabre ne représente qu’une partie d’une guerre sourde qui peut éclater à tout moment sous les fenêtres de nos concitoyens et faire des victimes collatérales.

À lire aussi :Chronique de 72 heures de violence ordinaire en France: le document choc

Sans compter la nouvelle rafale d’homicides et de tentatives de meurtres en tout genre qui a clairsemé la faune délinquante l’année dernière. Commis - à la différence de ce que les policiers appellent dans leur jargon des «réglos» - pour des mobiles souvent obscurs et dans le cadre d’affrontements entre bandes rivales où se multiplient les tirs d’intimidation et les coups de couteau, 359 faits ont été recensés en 2020. Ce qui représente juste deux attaques de moins que pendant le «pic» de 2019, mais un bond de 30% si l’on se réfère à 2017. «Même si elle n’est pas exponentielle, cette poussée traduit une augmentation de la violence entre délinquants peu chevronnés et une escalade dans les cités sensibles, observe le commissaire divisionnaire Yann Sourisseau, chef de l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO). Auparavant, ces contentieux se concluaient par des violences physiques et l’emploi des armes semblait plutôt la marque de la criminalité organisée. Aujourd’hui, les homicides et tentatives peuvent être perpétrés par des délinquants qui ne sont ni forcément des braqueurs chevronnés ni des trafiquants de haut vol.»

La métamorphose de la criminalité organisée

Désormais, une nouvelle génération de caïds en herbe dénués de code et de toute boussole s’entre-déchire sans vergogne et, sur le terrain, les experts de la DCPJ ont relevé le rajeunissement des victimes. «Depuis un ou deux ans, la tranche d’âge de 20-24 ans en représente plus du tiers», confie-t-on à l’Office central de lutte contre le crime organisé, où l’on précise que 30 à 40% des «flingages» sont commis entre 8 heures et 20 heures. Autrement dit, là encore, des horaires inhabituels et un changement de méthode par rapport à celles des bandits chevronnés beaucoup plus prudents, plutôt habitués à frapper leur cibles à la nuit tombée, sans témoin, ni circulation automobile.

À lire aussi :La délinquance gagne la France des campagnes

Sur le terrain, la criminalité organisée poursuit sa métamorphose. Les règlements de comptes, qui, traditionnellement, semaient des cadavres le long d’une colonne vertébrale nord-sud allant de Lille à Marseille et à la Corse en passant par les plaques lyonnaise et grenobloise, se sont émiettés façon puzzle à travers le pays. «Les bénéfices faramineux générés par les trafics de stupéfiants ont conduit des malfaiteurs disposant d’un vrai savoir-faire et d’une certaine crédibilité à l’étranger à organiser leur propre réseau dans des villes de plus moyenne importance, note Yann Sourisseau. Les règlements de comptes, liés dans 80 % des cas à des luttes de territoire, de vols de produits ou d’argent, ont en conséquence suivi cette dispersion géographique.»

Même si la région Paca et Marseille enregistrent un triste record de 26 règlements de comptes en 2020, soit près du double de ce qui est constaté en Île-de-France, le sang a coulé dans des métropoles épargnées. Sur les tableaux de bord, les voyants virent au rouge: quatre règlements de comptes ont été répertoriés dans l’agglomération de Rennes, six à Bordeaux et six autres à Dijon. Le 9 avril, des dealers ont déclenché une fusillade près d’un supermarché à Montargis, secteur longtemps ignoré du crime organisé. Une semaine plus tard, à Castres, trois hommes sont blessés à la machette lors d’un différend sur fond de stupéfiants, tandis qu’à Avignon, c’est un inconnu masqué, perruqué et circulant à trottinette électrique qui a vidé son chargeur sur deux rivaux de 28 et 33 ans. Comme l’a révélé Le Figaro à l’issue du premier confinement, les armes ont aussi parlé à Saran, Saint-Gervais, Angoulême ou encore à Sète, où un homme de 25 ans a été criblé de balles au volant de sa BMW.

«Il y a des différends qui ne se règlent pas devant le tribunal de commerce mais par la force des armes», résume Yann Sourisseau qui observe: «Comme un phénomène ondulatoire, les règlements de comptes répondent à des cycles évoluant au gré des crispations du crime organisé et des sorties de prison de ceux qui entendent remettre la main sur leur territoire sans recourir aux négociations diplomatiques.» Après des séquences dignes des Tontons flingueurs, le marigot des caïds, un temps refroidi par le bilan des figures tombées sous les balles lors de vendettas et des interpellations en cascade qui s’en suivent, s’ébroue et retrouve un équilibre précaire avant une nouvelle flambée.

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Dans ce ballet morbide, la crise sanitaire n’a finalement eu qu’un impact relatif, électrisant les gangs au début du printemps dernier au moment où le business de drogue a hoqueté avec la fermeture des frontières. Puis lors du déconfinement, lorsque des malfaiteurs sont sortis de leur relative torpeur pour mettre un certain nombre de «projets» à exécution qui se sont traduits par 24 règlements de comptes entre juin et juillet. «Pour les basses œuvres, les trafiquants de drogue s’adossent volontiers à des malfaiteurs chevronnés qui maîtrisent l’usage des armes, souffle-t-on à l’OCLCO. Associés aux trafics sur lesquels ils peuvent être intéressés, ces derniers passent à l’action en cas de trahison ou, plus généralement, de fort contentieux.»

Face à ce préoccupant fléau, les groupes de la DCPJ multiplient les enquêtes d’initiatives, émaillées de surveillances techniques et physiques, pour tenter d’interpeller des voyous avant que l’irréparable ne soit commis. Ce fut notamment le cas le 21 juin 2019, quand plusieurs truands du Val-de-Marne, suivis depuis des semaines par l’OCLCO, ont été interpellés par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) nationale après avoir ouvert le feu avec des kalachnikovs sous leurs yeux. En perquisition, les policiers avaient notamment retrouvé des fusils d’assaut, un pistolet-mitrailleur, des gilets pare-balles ou encore des blousons siglés «police». Plus récemment, le 4 janvier dernier, trois truands corses ont été interpellés, au terme d’une filature et en flagrant délit, à Alata (Corse du Sud). Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans la préparation d’un assassinat qui, selon des sources policières, devait avoir lieu dans la région de Cargèse, déjà endeuillée par plusieurs homicides au cours des derniers mois. Dans les Bouches-du-Rhône, plusieurs vies ont aussi été sauvées grâce à la «neutralisation anticipée» de narcocaïds par la Brigade criminelle et la BRI de Marseille.

À la pointe de la lutte contre une criminalité qu’elle entend éradiquer à la source, la DCPJ a, selon nos informations, résolu 22 règlements de comptes en 2020, avec un taux d’élucidation de 30%. Au total, 92 suspects ont été interpellés dans le cadre d’association de malfaiteurs en vue de commettre un assassinat. C’est autant de personnages potentiellement venimeux retirés du circuit avant que la chronique sanglante ne s’enrichisse d’un nouvel épisode.

#sécurité #règlements de comptes #banditisme #stupéfiants #dcpj

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elierocca · 4 years ago

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Libéré(e)

Ce n'est pas un jour comme les autres. Aujourd'hui, Il reprend le travail. Je vois dans son regard un mélange de satisfaction et de crainte. Sortir de la fusion du confinement. J'ai hâte de me retrouver seule. Ma maîtrise des émotions doit être irréprochable. Il me scrute pour savoir ce que j'ai dans la tête. La tension est insupportable, j'étouffe. Vais-je tenir encore vingt minutes ? Une minute dure une heure. Le silence expulse une pression dans l'air qui devient irrespirable. Je ne suis plus qu'un corps sans énergie vitale, une tête sans raison. La porte claque comme un coup de feu d'une violence extrême. Je reste figée sur ma chaise comme tétanisée. Mon esprit est vide, je n'arrive plus à penser.

Deux mois que je formule cette idée dans ma tête. Il y a mourrir ou partir. Mais sortir est un grand vide rempli de peur et d'inconnue. Ai-je seulement l'endurance pour ce dernier marathon ? Là je ne peux pas abandonner, il faut franchir la ligne d'arrivée... Lentement je me lève en automate, mon sac est prêt, j'abandonne le superflu comme on laisse les corps sur le champ de bataille. Oublier, rester concentrée sur mon objectif, rejoindre ma soeur d'abord.

L'air extérieur a une incroyable odeur de terre et d'espoir. Je cours maintenant pour attraper le car pour Dijon, mais c'est avant tout une fuite fébrile. Il pleut et je pleure nerveusement. Je suis en retard. Si je le rate tout s'écroule. Mais ma progression est lente, saccadée par la douleur. Je me retourne en permanence. Suis-je surveillée ? A l'entrée de la gare routière morne et grise, je m'arrête à bout de souffle. Dans un regard inconscient je vois les portes du bus 31 qui se ferment. Je suis tétanisée. Seule au milieu de ce grand parking sans vie. Seule au monde dans cet océan de larmes. Toute une vie tendue vers ce bus qui démarre. Un dernier influx, mon affolement, mes grands signes au feu rouge, les portes qui s'ouvrent...

Le paysage défile sous mes yeux, ma vie défile dans ma tête. Apesanteur du voyage. Qu'ai-je fais pour en arriver là ? Dijon. Tout le monde descend. Sur le quai contrôle de police.

— Votre attestation, madame, s'il vous plait.

— Mais quelle attestation ?

— Vous venez bien de changer de département, alors votre attestation.

— Je vais vous expliquer...

— Il n'y a rien à expliquer, vous avez votre attestation ou pas

— Non.

— Il faut être un peu plus responsable, madame, nous luttons contre le virus, ce doit être notre seul objectif.

— ...

Je tremble de peur et de haine à la fois. L'amende a un goût d'amertume prononcé. La police a ses priorités. Double injection de violence.

Quand Emeline m'ouvre la porte, je suis de glace, épuisée et trahie.

— Salut soeurette, tu en as mis du temps !

Oui c'est vrai, j'en ai mis du temps à me décider... Puis tout s'enchaine Gendarmerie, expertise médicale. D'un oeil distrait je regarde le rapport du médecin : deux côtes cassées, multiples hématomes, traces anciennes de blessures au visage... telle est ma carte d'identité de femme libérée.

@elieRocca

#textes

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