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Agenda : Savoie Modélisme 2023 à Chambéry
Agenda : Savoie Modélisme 2023 à Chambéry
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#Actualités#Agenda#AMMAURA (Asso)#Artisans#Auvergne-Rhône-Alpes#détaillants#exposition#fea#Interlude#Loco-Revue#LR Presse#passion#RMF#Savoie#Savoie Modélisme (Expo)#SMCF (Asso)#Sur le Web
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Quickdraw cowboy
#Quickdraw cowboy series#
In the "Fender Bender 500" segment of the 1990s Wake, Rattle, and Roll, Quick Draw McGraw and Baba Looey are the featured racers where they drive a padded wagon-modeled monster truck called the Texas Twister.
He was a main character in Yogi's Treasure Hunt.
Quick Draw McGraw and Baba Looey appeared in The Yogi Bear Show episode "Yogi's Birthday Party".
#Quickdraw cowboy series#
Quick Draw McGraw occasionally appeared in other Hanna-Barbera productions, including 1973's Yogi's Gang, 1977–1978's Laff-A-Lympics, a celebrity roast honoring Fred Flintstone on the TV special Hanna-Barbera's All-Star Comedy Ice Revue (1978) and the 1979 TV special Casper's First Christmas, and in an episode from the short-lived 1978 series Yogi's Space Race.Comedian Kenny Moore received the nickname of "El Kabong" on some websites due to his infamous assault of a heckler with the guitar he played as part of his act. On the cartoon's soundtrack, the "kabong" sound effect was produced by a foley artist striking the detuned open strings of a cheap acoustic guitar. The "guitar" was usually drawn as a four strung cuatro. As El Kabong, Quick Draw would attack his foes by swooping down on a rope with the war cry "OLÉ!" and hitting them on the head with an acoustic guitar (after shouting "KABOOOOOONG!"), which is always referred to as a "kabonger", producing a distinctive kabong sound and usually destroying the guitar in the process. His introduction went as follows – "Of all the heroes in legend and song, there's none as brave as El Kabong". In certain cases, Quick Draw would also assume the identity of the Spanish masked vigilante El Kabong (a spoof of Zorro). This aspect was made light of in the 1980s made-for-television film The Good, the Bad, and Huckleberry Hound, which featured Quick Draw. This did not stop the show's producers from depicting him riding into town on a realistic horse, or as seen in the show's opening credits, driving a stagecoach pulled by a whole team of realistic horses. Quick Draw was himself a horse caricature that walked on two legs like a human (as did Baba Looey), and had "hands" that were hooves with thumbs and could hold objects such as guns. His main catchphrases were "Now hold on there!" and "I'll do the 'thin'in' around here and don't you forget it!" Also if he got hurt he would often say "Ooooh that smarts!" One of the main running gags in the shorts was him accidentally shooting himself with his own six-shooter.Īnother featured character was Snuffles, the bloodhound dog that would point to his mouth and "ah-ah-ah-" when he wanted a biscuit, then hug himself, leap up in the air, and float back down after having eaten one. His character was well-intentioned, but somewhat dim. Quick Draw satirized the westerns that were popular among the American public at the time. In the Brazilian version, Quick Draw speaks in a drawling Portuguese which along with his hispanized name (Pepe Legal) would suggest he was either a Texan-American or Mexican cowboy. In the Spanish American version, Quick Draw (Tiro Loco McGraw) speaks in a very English-influenced accent, and Baba Looey (Pepe Trueno, or Pepe Luis in some episodes) speaks in a very Mexican accent, so it was clear that Quick Draw was the alien, and there was no need to adapt any feature of the story. Quick Draw was often accompanied by his deputy, a Mexican burro called Baba Looey (also voiced by Daws Butler), who spoke English with a Mexican accent and called his partner "Queeks Draw". Quick Draw was usually depicted as a sheriff in a series of short films set in the Old West. The cartoon was nominated for an Emmy Award in 1960. All 45 of his cartoons that originally aired between 19 were written by Michael Maltese, known best for his work at the Warner Bros. He is a white horse, wearing a red cowboy hat, a red holster belt, and a light blue bandana. Quick Draw McGraw is a fictional anthropomorphic horse and the protagonist and title character of The Quick Draw McGraw Show. Maurice LaMarche ( Harvey Birdman: Attorney At Law) Gilbert Mack/ Don Elliot ( Quick Draw McGraw and Huckleberry Hound LP (1959)) Ĭhuck McCann ( Wake Up, America! LP (1965)) Įarl Kress ( Cartoon Network bumpers, Hanna-Barbera Cartoon Sound FX (1994))
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Agenda : Salon du modélisme ferroviaire à Laval
Agenda : Salon du modélisme ferroviaire à Laval
Episode 384 • L’AMFM (Association des Modélistes Ferroviaire de la Mayenne) organise son 4ème salon de modélisme ferroviaire les 30 septembre et 1er octobre 2023 à Laval. Il s’agit de la quatrième édition d’un salon qui se déroule tous les trois à quatre ans. L’AMFM a donc trouvé son rythme de croisière selon le même principe que l’exposition triennale du club RMB de Gennevilliers. Proposé en…
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Torréfaction #166 : Valheim, Capcom Arcade Stadium, les annonces de Nintendo Direct, Dota: Dragon's Blood et Bloomberg vs. Supermicro, le retour !
Torréfaction #166 : Valheim, Capcom Arcade Stadium, les annonces de Nintendo Direct, Dota: Dragon’s Blood et Bloomberg vs. Supermicro, le retour !
Au menu de notre revue hebdomadaire de l’actu, cette semaine : Valheim cartonne Kitty Letter Valorant mode “Escalation” (+ de punitions pour les AFK et ajustements divers) Capcom Arcade Stadium Loco Motive Nintendo Direct : le récap’ de Caf (récaps GK / Kotaku) Trello se paye un lifting Dota: Dragon’s Blood Ré-édition de 4 albums des Jacksons Bloomberg vs. Supermicro – Round 2 En espérant que…
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Queer, techno: entre subversion et normalisation. Une enquête sociologique à Paris. Partie 3: de l’hypothétique passage des soirées ‘’LGBT+’’aux soirées que à une typologie des soirées d’aujourd’hui: genèse, mémoire et héritage
Dans la lignée directe de l’école de Chicago et souhaitant m’inscrire dans une méthodologie propre à l’interactionnisme symbolique, j’ai privilégié, pour ce terrain, une méthode qualitative basée sur des entretiens combinés à des observations participantes et des participations observantes. (Soulé 2007)
Partie III. De l’hypothétique passage des soirées « LGBT+ » aux soirées queer à une typologie des soirées d’aujourd’hui :genèse, mémoire et héritage
Bref rappel sur la genèse des soirées techno en France (à Paris)
Nous avons rapporté, dans un encadré de la revue de littérature une brève histoire de l’avènement de la musique techno. Nous y reviendrons sommairement avec un cadre géographique plus précis : Paris. Cela nous semble pertinent car nous cherchons à comprendre comment et pourquoi le lien entre musique techno et scène queer semble perdurer et comment il paraît s’expliquer justement par cet héritage historique. Ainsi, Guillaume Kosmicki dans « Musiques électroniques : des avant-gardes aux dancefloors » indique que « peu à peu, la France se met aussi au diapason techno. La prise est toutefois assez lente, depuis les quelques soirées marginales organisées par des anglais dans les clubs de la capitale (Pyramid au Palace et Jungle au Rex en 1988, touchant surtout les milieux homosexuels et auxquelles participe alors Laurent Garnier, de passage dans son pays pour y effectuer son service militaire). D’autres clubs parisiens s’y intéressent (comme la Loco ou le Gibus). Casana crée un premier label français en 1990 (Rave Age). Il organise ce qui consacre le début du mouvement rave en France (...) le phénomène grandit en 1992. » Ici donc, ce qui nous paraît intéressant, c’est que les travaux du musicologue Kosmicki pointe une réception particulière d’un « milieu homosexuel » à l’arrivée de la musique techno en France. Cette affirmation possède ces limites propres: de quels «homosexuels» parle-il? d’homosexualité masculine, féminine ? Cette désignation « milieu » pointe-il un groupe social en particulier, une socialisation particulière à un moment donné ou bien la désignation « milieu homosexuel » permet- il seulement de désigner un lieu en particulier fréquenté par des personnes s’identifiants ou étant identifiés comme homosexuelles ? Ce terme permet-il de désigner un espace géographique particulier, par exemple un ou des clubs identifié(s) comme « gay » ?
Ces limites qui concernent l’identification peuvent donc poser problème dans un essai de compréhension de l’arrivée de la techno à Paris. En tout cas, toujours est-il que dans un récit commun. Je parle ici de « récit » car cette histoire a été souvent racontée par des journalistes ou acteurs de la scène de l’époque dans des journaux, par exemple le magasine Trax qui fait office de référence dans la presse musicale spécialisée, ou
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encore par des musicologues mais qui donc, par définitions, n’usent pas forcement des méthodes sociologiques. Cela nous montre l’utilité, pour un travail plus complet, de réaliser une socio-histoire de la scène techno à Paris. La techno (dans le sens général de musiques électroniques en non pas le sous-style techno) serait arrivée sous la forme de l’acid house45 au Rex à Paris, pour une première soirée en 1988 (Kosmicki, Vix).
Vix46 explique dans son article « Fêtes libres ? une histoire du mouvement techno en France (1989-2004) » que ces soirées étaient fréquentées par un « milieu » homosexuel tout d’abord masculin, même si en réalité, comme nous avons commencé à l’évoquer plus haut, peu de travaux ont été réalisés sur ce fait, et que donc que ce dernier découle plus d’un « récit » ou d’une « mémoire » dont le documentaire « Paris, LGBT& dance music- Uncensored » est le parfait exemple. Ce récit historique n’est pas sans poser de questions : est-ce à cause de l’histoire propre de la house et de la techno de Chicago et de Detroit que l’arrivée en France prit des chemins similaires ?
Dans sa thèse intitulée « Les mondes de la techno à Detroit », Fredéric Trottier souligne justement que même si une « communauté » homosexuelle avait joué un rôle prédominant à Détroit, cette dernière, « établie comme un cultural stigma49dans notre société, dans le cadre des musiques électroniques de danse, est imperceptible car les comportements sexués ne sont pas dissociés dans la plupart des clubs »Néanmoins, le rôle d’une « communauté » gay est plus évidente dans le récit commun à Chicago et à Detroit). Si donc, l’héritage Etats-unien de Chicago et de Detroit sur l’Angleterre et ensuite sur les premières soirées à Paris semble montrer un lien direct entre une émergente scène de techno et une scène gay (constituées majoritairement d’hommes
homosexuels), cette dernière peut-être interrogée : les premiers individus, les acteurs des soirées parisiennes étaient-ils porteurs de connaissance de l’aspect «contre- culturel » de l’émergence de la techno et et de la house de Detroit et Chicago ? Souhaitaient-ils continuer cette part de subversion, ou bien cette musique, et donc cette scène émergente est arrivée dans un « milieu gay » de Paris car les clubs étaient à cette période un lieu propice à une « socialisation » gay ?
La réponse est sans doute à trouver entre ces deux affirmations. Toujours est-il qu’à Paris, le règne des soirées techno/house en club ne durera pas : en 1997, cinq des plus gros clubs de Paris sont fermés pour des histoire de drogue : Le Queen, l’Enfer, lePalace, le Scarp et les Bains. Bien sûr, la plupart survivront sous une nouvelle forme. Nous pouvons cependant retenir que cette période, suite au déclin du club permet l’avènement de la rave et de la free50 (que nous n’avons pas étudié ici) et d’autre part, que le Palace et le Queen, principaux clubs de technos, accueillent une clientèle principalement gay, ce qui exclut une partie de la population LGBTQ+ que nous étudions. Dans les années 90, les raves et les frees (en plus des fermetures liées aux histoires de drogue décrites plus haut) font donc déserter une partie des clubs parisiens. Cela nous amène en 1997, date de naissance du Pulp. Jusqu’en 2007, ce club lesbien est décrit comme un « âge d’or » que ce soit par la presse spécialisée (article de trax51, des Inrocks52 sur les « clubs mythiques ») ou lors de mes entretiens. Cet âge d’or s’appuie sur le fait que nombre d’artistes citent cet endroit comme première influence. Au Pulp, La « rave » la « free » ou la « teuf » sont différentes fêtes de musique techno organisées en dehors d’une structure traditionnelle (hors club), généralement par des sound-systems organisant leurs propres soirées. En France, le mouvement de la free commence au début des années 90, lorsque les clubs, à cause d’une nouvelle loi doivent fermer plus tôt : Les spiral tribe, sound-system anglais arrivent en France et le mouvement de la free prend son essor. La free est différente de la rave : celle-ci est à « prix libre » et en dehors de tout marché. Bien que juridiquement pas illégalle, les divers traités et amendements contre la free en France les rendent très compliqués à organiser dans la légalité. Le label Kill the Dj, Chloé, Ivan Smagghe se réunissaient sous le nom posthume d’Electroclash, terme qui, bien qu’il puisse être remis en cause musicalement, sert souvent à regrouper l’époque du Pulp. Ce qui nous semble particulièrement intéressant dans la décennie Pulp est d’une part l’aspect fédérateur que le club semblait avoir (dans le sens où le public représentait la plupart du temps un même groupes d’habitués) et d’une autre part le rôle dans la mémoire collective que ce dernier a pu jouer dans la construction d’une scène queer de techno (nous verrons cela dans un troisième temps). Pour l’instant, nous pouvons remarquer une prolifération à Paris des soirées se nommant queer depuis la fin du Pulp. Si le Pulp ne se revendiquait pas queer à l’époque, il nous semble qu’il a pu être plus tard et de manière « posthume » caractérisé ainsi. Ainsi, lors d’une conférence consacrée aux nuits parisiennes lesbiennes depuis la fin du Pulp, Fanny Corral évoquait une sorte de queer lesbien, qui plus qu’une identité lesbienne, ou plutôt à partir de celle-ci, pouvait souhaiter passer les frontières du genre et de la sexualité, ce qui est différent d’un queer complètement universel qui peut de fait, à l’image d’un féminisme universel jugé blanc, invisibiliser d’autres oppressions (ici, la place des femmes lesbiennes au sein de la communauté queer).
Après la fermeture du Pulp donc, en 2007, les soirées « types » de mon terrain sont peu à peu apparues: la naissance de la «Flash cocotte», une des premières soirées « queer », est une conséquence directe de la fermeture du Pulp. Pour en revenir à notre typologie des soirées queer de techno aujourd’hui, et pour conclure l’époque du Pulp,nous pouvons dire que le Pulp a eu une influence considérable sur la scène techno queer d’aujourd’hui et apparaît comme le club pionnier. En effet, nous avons remarqué de façon empirique que le Pulp (en excluant peut-être la Mutinerie qui s’avère être plus un bar qu’un club) a été le dernier club queer de musique techno, alors qu’aujourd’hui les soirées ne sont que des soirées et non des lieux, des événements qui circulent de lieux en lieux sans avoir de place particulière, ce qui n’est pas sans poser problème pour la recherche, car un encrage précis dans le territoire de Paris permet une plus facile identification du lieu, de ses objectifs et de ses caractéristiques par les personnes extérieures.
Notes:
-Kosmicki Guillaume. Musiques électroniques, des avant-gardes aux dance-floors, le mot et les restes, 2016 -Voir par exemple ici l’ouvrage de référence dans le domaine journalistique : dir par Deniaud Jean-Paul, 20 ans de musiques électroniques par trax. Hachette, 2017
-Acid house : sous-style de house, ce style se caractérise par une basse réalisée grâce au synthétiseur Roland TB-303. Les bases de l’acid house sont principalement construites dans les citées industrielles d’Angleterre, après avoir reçu l’héritage de la house initiale de Chicago. ( à la fin des années 1980)
- Vix, Christophe. «Fêtes libres? Une histoire du mouvement techno en France (1989- 2004) »Vacarme, vol. 28,no.3, 2004, pp.30-34. 47 Clubbing tv. Paris LGBT et dance musique- uncensored, 2018https://www.clubbingtv.com/video/play/2897/paris-lgbt-dance-music-uncensored/
- Trottier, Frédéric. Les mondes de la techno à Detroit, thèse soutenue le 14/12/2018 à l’EHESS, sous la direction de Denis Laborde. - Goffman, Erving. Stigma : notes on the management of the spoiled identity. New-York, Prentice- Hall, 1963
- Voir par exemple ici l’ouvrage de référence dans le domaine journalistique dirigé par Deniaud Jean-Paul, 20 ans de musiques électroniques par trax. Hachette, 2017 - Sarratia Géraldine « Les clubs mythiques (3/7) : le Pulp, une nouvelle identité lesbienne » les inrockuptibles, le 17 juillet 2011
- Dont il sera question d’analyser lors la sous-partie consacrée à la mémoire, les entretiens sont également disponibles en annexe.
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Loco-Revue Опубликовано: 20 сент. 2017 г.
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CORRÈZE IN BLUE
José Ruiz / Thomas de Pourquery © Edward Perraud et Thomas de Pourquery
DU BLEU EN HIVER
Avec 26 concerts, toute la diversité du jazz et des musiques improvisées se déploie entre Tulle et Brive pour la 14e édition du festival.
Porté par la nouvelle scène nationale qui inaugure ainsi sa première saison, Du Bleu en hiver initie cette année un partenariat renforcé qui dépasse les limites de la Corrèze, pour vibrer jusqu’à Boulazac et son Agora. Et les découvertes possibles inscrites dans la programmation contiennent autant d’hommages (Charlie Parker, Leonard Bernstein, le jazz New Orleans des années 1930...) que de concerts performances et de spectacles à l’heure de la soupe avec « Midi en musiques ».
Le projet artistique convoque d’ailleurs les arts de la scène et le jeune public avec Ikui Doki qui réunira, autour du saxophoniste Thomas de Pourquery, une formation s’adressant aux enfants dès 6 ans, à travers une création « entre jazz et impressionnisme », intitulée Tapanu Taka. Une fantaisie insolite et cocasse revisitant un répertoire de musique française du début du xxe siècle fricotant avec le free jazz.
Difficile à imaginer, et inscrit dans la ligne artistique du festival qui s’ouvrira sur l’orchestre de musiciens-chanteurs de l’Organik Orkeztra et le spectacle Ritual. Douze interprètes pour une création alliant chants basques traditionnels, jazz et même des textures plus classiques.
La revue de détail de la programmation pourrait ainsi s’étaler sur plusieurs colonnes. Retenons ici la prestation de la jeune scène jazz et improvisée de Lyon, qui, à travers le collectif The Very Big Experimental Toubifri Orchestra, imprimera la marque de la folie douce. Les dix-huit musiciennes et musiciens s’avèrent des artistes complets fusionnant joyeusement musiques et disciplines. Comprenez que les acrobaties ici ne sont pas que musicales.
Plus tard, le trio du violoncelliste Vincent Courtois réunit, autour de celui qui côtoya Portal, Kühn et Greaves, les saxophones de Daniel Erdmann et Robin Fincker dans Love of Life, et une musique inspirée par l’oeuvre de Jack London. À signaler aussi ce clin d’oeil au travail de Bird avec Ornithologie par le trio Un Poco Loco qui dans Feelin Pretty improvise également un coup de chapeau à West Side Story. Le saxophoniste Émile Parisien, pour sa part, saisit l’occasion des dix ans de son quartet pour tirer un feu d’artifice autour de ses 3 Victoires du Jazz (2009, 2014 et 2017).
Sons of Love est le titre du dernier album, publié en 2017, du saxophoniste chanteur Thomas de Pourquery ainsi que celui de sa dernière création. Dans la trajectoire libre de cet inclassable, on pointe sa quête de transcendance entamée avec son groupe Supersonic autour de Sun Ra.
Signalons encore le trio Three Days of Forest, lauréat jazz migration 2019, et le répertoire de protest songs électriques portées par la voix d’Angela Flahault. Ou la création de la pianiste Ève Risser, à la lisière de la musique de chambre et de l’orchestre jazz, ainsi que le finale avec l’inclassable quatuor Chromb, et cette énergie grouillante pas loin des ambiances de Soft Machine et The Residents. Ou enfin le charme trouble et puissant du trio Garibaldi Pop. De quoi donner des couleurs à l’hiver. Pour le coup, ce sera le bleu.
Du Bleu en hiver, du jeudi 24 janvier au samedi 2 février, Brive (19100) et Tulle (19000). dubleuenhiver.fr
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Latin America
Ganz durch sind wir ja noch nicht. Aber nach 2 Monaten wollen wir mal was dazu sagen. Zu diesem Halbkontinent. Angekommen waren wir ja in Buenos Aires, wie ihr wisst. Und mehr von Argentinien, als noch die Wasserfälle von Iguazu und den Nordwesten haben wir nicht gesehen. Aber das macht nichts. Denn wir waren schon etwas erschrocken, was alles kostet. Und wirklich europäischen Standard bekommt man ja dann doch nicht. Sorry für alle Argentinier und Argentinienfans, aber uns hat’s nicht so gefallen. Von Uruguay hatten wir uns so viel versprochen. Aber auch da konnten wir die Begeisterung nicht teilen. Aber hey, ist ja auch okay. Es kann nicht alles gefallen. Colonia del Sacramento grad vis-à-vis über dem Rio de la Plata von Buenos Aires hat uns gefallen. Ein kleines hübsches Städtchen mit altem, erhaltenen Kern. Richtig cool wurde es hunderte von Kilometern nordwestlich, als wir (schon recht hoch in den Anden) die Grenze zu Bolivien überquerten. Wir hatten zwar etwas zu kämpfen mit der Höhe und einem unglücklichen Magen. Dafür empfingen uns die Bolivianer herzlich und wir waren in dem Südamerika angekommen, das wir uns vorgestellt hatten. Chaotisch, bunt, billig, mit Verkaufsständen und Märkten mit bunten Sachen an jeder Ecke und voller alter Traditionen. Die Gegend des ‘Alto Plano’, an der Grenze zu Argentinien und Chile hatte es uns sehr angetan. Wie auf einem anderen Planeten zum Teil, Berge in allen Farben, karge Hochwüste, wo doch noch einiges wächst. Dann doch wieder supergrüne (ich kann es nicht anders beschreiben 😀) Flächen, wo Lamaherden mit farbigen Zotteln weideten. Schwer zu beschreiben, man muss es gesehen haben. Ah ja, und die Lagunen. So viele und in allen Farben: blaue, grüne, rote, schwarze. Und zum Schluss dieser 4-tägigen Tour die Salzwüste von Uyuni. So gross, dass man in der Mitte echt nur noch weiss sieht. Da konnten wir die 'photos locos’ machen 😊 Diese Tour war ganz klar das Highlight des Südamerikaabschnittes. In Bolivien haben wir dann noch die Städte Potosí, die Stadt vom Silver, Sucre, die Hauptstadt, und La Paz, die verrückte Stadt gesehen. Alles sehr interessant und mit zT schön erhaltenen, kolonialen Stadtkernen. Der Titicacasee, ein weiteres Highlight, ist leider buchstäblich ins Wasser gefallen. Weder auf der bolivianischen, noch auf der peruanischen Seite konnten wir viel machen, es hat so viel geregnet. Auch das ok, es ist schliesslich Regenzeit. Nun sitzen wir grad in nem Café in Cuzco, geniessen die schöne Stadt und lassen die tolle Besichtigung von Machu Picchu von gestern Revue passieren. Ein sehr spezieller Ort, die ganze Gegend. Kein Wunder waren die Inkas so angetan und schufen so viele eindrückliche Stätte und Orte. Bald fliegen wir etwas weiter nördlich, wo wir in Ecuador, Kolumbien und Costa Rica den Abschluss von Südamerika und unsere Reise insgesamt verbringen werden. Wie schnell 1.5 Jahre vergehen!!
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Mr. Willie Brown Without Woody Source: https://bit.ly/3jhlXbV WILLIE BROWN & Woody Bio You don’t know how funny Willie Brown and Woody are until you see them live. They’re not just your average comedian/ventriloquist team. Brown takes a different approach to the age old craft by making it fresh, new, and hip for today’s more savvy comedy audiences. It’s not just about seeing him not moving his lips, and hearing Woody speak. “It’s about the jokes”, says Brown. After watching this act for a few moments you forget that Willie is there and it seems as if Woody transcends into a standup comedian on his own. Willie does the set up and Woody gives the punch! Willie Brown is a nationally known ventriloquist who has appeared several times on BET Comic View, HBO DEF Comedy Jam, Loco Comedy Jam, Phaturdays, The Jenny Jones Show, and most recently in a recurring role on the Showtime Network series “Barbershop”. From topics such as the family, church, how to deal with the homeless, to current events, Willie Brown and Woody bring it home. Brown was born in New Haven, Connecticut where his show business interest began with magic. He later became interested in the art of ventriloquism and thus combined it with standup comedy. His early motivation was to fool his friends. “If I could fool my friends then it was on”, says Brown. He was inspired by legendary ventriloquist Willie Tyler and Lester from the Motown Revue along with Jay Johnson who played the team of Chuck and Bob on the hit tv sitcom “Soap”. Brown credits Tyler as being a mentor and a friend. “He use to talk to me for hours in the back of the World Famous Comedy Store giving me history about the great comedians who passed through the doors, and some of the big music acts that he would tour with like Marvin Gaye, Diana Ross and The Supremes, and the Temptations. I loved it. I would just sit there and take it all in”, says Brown.
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17. Retour aux sources
Hola amigos !
Ici Cassandre, de retour pour vous donner quelques nouvelles de ma vie au pays des kiwis. L’article de ce jour retracera mes deux semaines et demie de vacances dans ma fameuse ville de cœur, j’ai nommé Queenstown. Comme je l’avais expliqué dans le précédent article, j’avais dû annuler ma venue ici au moins de juin suite à mon accident, et c’est donc dans un état d’euphorie général que j’ai réservé mes vols sur internet 10 jours avant le départ pour un séjour chez Aline du 19 août au 4 septembre.
J’étais certes très excitée de retourner enfin dans cet endroit si cher à mon cœur mais j’avais malgré tout quelques appréhensions, car je craignais un peu d’avoir des attentes trop élevées. Je sais bien qu’avoir des attentes finit bien souvent en déception car dans la vie, rien ne se passe jamais comme prévu. J’essayais donc de me calmer et de ne pas m’imaginer des plans sur la comète (à savoir, me trouver rapidement un groupe d’amis, faire la fête régulièrement sans responsabilités le lendemain, replonger dans cet état de bonheur dans lequel je baignais lors de ma première venue à Queenstown). Certes, j’adorais la ville et le potentiel qu’elle pouvait m’apporter, mais les personnes qui avaient contribué à rendre ma première expérience si magique n’étaient plus là (excepté Aline) et je n’avais aucune assurance que j’allais rencontrer un nouveau groupe de personnes qui pourraient me faire revivre ce que je cherchais. Néanmoins, j’avais toujours Aline et je savais qu’elle allait me faire rencontrer de très chouettes personnes, ainsi que Benjamin, mon ancien pote de Christchurch rencontré fin février juste avant l’arrivée de maman. Je n’avais passé que quelques jours avec lui et le groupe de francophones à ce moment-là, mais j’avais eu un très bon feeling avec lui et les autres. Il m’avait paru être un peu plus réservé mais généreux, avec le cœur sur la main, et j’étais donc très contente que nos chemins puissent se recroiser à Queenstown. Je dis souvent qu’en voyage, ce qui me rend heureuse, ce n’est pas de me faire de nouveaux amis, mais plutôt d’en revoir des anciens ! Pour l’occasion, ça m’a vraiment fait un bien fou de le revoir après exactement 6 mois. Nous avions autant de mal l’un que l’autre à nous faire à l’idée qu’on s’était vus il y a autant de temps, pour nous ça semblait être à peine 2 mois, ou 3 grand max. Les journées que l’on vit en voyage sont tellement remplies que le temps passe à une vitesse folle, c’en est presque effrayant.
Quoi qu’il en soit, je suis arrivée tard le soir à l’aéroport et directement, ça m’a fait très bizarre d’être là. J’ai revu le hangar où j’avais travaillé à nettoyer des voitures en été, et ça m’a réactivé des souvenirs auxquels je ne pensais même plus. C’était un mélange de nostalgie, de bonheur, et d’excitation de me dire qu’après tout ce temps, ça y était, j’étais enfin de retour ! J’ai donc pris le bus et suis arrivée chez Aline que j’étais super contente de revoir, et on a discuté pendant 2h jusqu’à minuit alors que la pauvre devait se lever à 4h du mat’ pour aller bosser (elle s’occupe des petits-déjeuners à l’hôtel Hilton et commence son service à 5h30 à Frankton).
Le lendemain, j’ai donc passé la journée à me trimballer seule en ville et flâner dans les coins et recoins de cette petite bourgade (qui est seulement composée de 5 rues verticales et 4 rues horizontales en réalité !). Je suis évidemment allée manger tous les trucs qui m’avaient manqué (mince and cheese pie du Fergbaker, cookies et ice cream de Cookie Time) tout en m’extasiant de la beauté de la ville, du lac, et de ces montagnes qui m’avaient tant manqué. C’était un sentiment très étrange que d’être là, j’étais comme sur un petit nuage et j’avais du mal à y croire, sachant que la veille encore j’étais à Papamoa dans mon camping !
Parmi toute cette détente, j’en ai quand même profité pour être un minimum productive en me rendant chez Addstaff, la boîte d’intérim pour laquelle j’avais pas mal bossé en été, ainsi que Onestaff, une seconde boîte où beaucoup de mes amis avaient bossé mais où je ne m’étais encore jamais inscrite. Mon objectif en venant à Queenstown était certes de profiter et de faire la fête, mais je m’étais fixé pour objectif de travailler tout de même 3-4 jours sur mes 14jours sur place histoire de gagner 3/400 dollars et ne pas tuer directement mes économies durement acquises dans les kiwis ! Heureusement, je ne devais pas payer de loyer vu qu’Aline m’hébergeait bien généreusement chez elle, mais j’avais prévu un budget journalier de 70$ pour me faire plaisir (c’était vraiment des vacances pour profiter, sans regarder à mes sous) et un peu de beurre dans les épinards n’allait pas faire de mal. Sitôt après avoir été aux agences, j’ai d’ailleurs eu un message pour une première mission le lendemain : retour au car grooming à l’aéroport pour aller nettoyer des voitures de location toute la journée. Le moins que l’on puisse dire c’est que ma recherche d’emploi aura été plutôt efficace :).
J’ai retrouvé Aline vers 15h quand elle a eu terminé son service et nous avons été prendre le thé chez Patagonia, le salon de thé haut de gamme donnant la meilleure vue sur le waterfront avec le lac. On a pu se tenir au courant de nos aventures des dernières semaines et j’ai passé un super moment avec elle. Le soir-même, on est rentrées manger chez elle, ce qui m’a permis de faire la connaissance de ses collocs latinos chiliennes -Navi, Macarena et Bernie- et de Casandra, la mexicaine (première Casandra hispanophone que je rencontre, haaa !). Elles ont toutes été adorables avec moi et m’ont bien dit de me sentir comme à la maison, de faire ce que je voulais etc. C’était un super accueil et j’étais enchantée de rencontrer ces personnes et aussi de repratiquer un peu mon espagnol qui s’est malheureusement pas mal oxydé depuis quelques mois où je ne pratique plus, il faudra que je fasse quelque chose à ce propos à mon retour. D’ailleurs, c’était assez curieux car Aline, brésilienne ayant donc le portugais comme langue maternelle, parle toujours avec ses collocs en espagnol qu’elle maîtrise très bien, et je parle aussi en espagnol avec ses collocs, mais dès qu’on se parle l’une et l’autre, on passe systématiquement par l’anglais car ça nous fait bizarre à toutes les deux de parler en espagnol. C’est un peu comme quand on est plusieurs français et qu’une personne du groupe ne le parle pas : c’est assez perturbant et dérangeant de parler anglais avec une personne francophone, ça manque beaucoup de naturel, et bien pour Aline et moi, c’est la même chose mais avec l’espagnol ^^.
Après le repas, je l’ai laissée pour la soirée afin qu’elle puisse aller dormir tôt et je suis partie en ville rejoindre Ben pour aller boire un verre et se retrouver après tout ce temps. Evidemment, mon premier choix de bar a été le World Bar, mon bar préféré de la ville, mais j’ai été assez surprise de voir à quel point c’était calme en ce mardi soir de fin août alors qu’en été, il y avait toujours du monde peu importe le jour de la semaine. On a malgré tout passé un très chouette moment même si je n’ai pas pu danser comme je l’avais espéré, et Ben m’a un peu parlé du groupe de français avec qui il passait son temps depuis qu’il était à Queenstown. C’était d’ailleurs assez marrant (une fois de plus, le monde est vraiment petit !) puisque Aline m’avait dit qu’elle avait un ami français du nom de Stan qu’elle pourrait me présenter pour que je rencontre des français et que je sorte avec -histoire de ne pas toujours être avec les latinos. Et bien, devinez de qui Stan était aussi l’ami ? Oui, Ben, bien sûr ! Haha ! Il se trouve qu’il y avait aussi un couple de français peu de temps avant dans la colloc d’Aline et que Ben, Stan et les autres étaient souvent invités pour y faire des pré-soirées, c’est comme ça qu’Aline connaissait tout le groupe de gens que Ben allait ensuite me présenter dans les prochains jours. Une belle coïncidence !
Le lendemain, mercredi 21 août, j’ai donc passé ma journée à bosser dans les voitures puis j’ai retrouvé Aline et ses collocs pour faire ma première soirée à Queenstown et tester un nouveau concept dont je n’avais jamais entendu parler : la Silent Disco au Loco. Il s’agit d’une boîte de nuit où il n’y a aucune musique (d’où le nom « Silent ») mais où on reçoit un casque à l’entrée sur lequel on peut choisir entre trois chaînes, bleu pour drum’n’bass, vert pour commercial et rouge pour électro. Le casque s’illumine selon la chaîne que l’on a choisie et on peut évidemment régler le volume du casque afin de pouvoir discuter avec les gens sans devoir l’enlever tout le temps. Je n’avais jamais entendu parler d’un tel concept donc inutile de dire que j’étais super excitée en arrivant sur place et en testant ça moi-même pour la première fois ! J’ai trouvé ça vraiment particulier de danser avec des gens qui n’écoutaient pas la même musique que moi, puisque le rythme est aussi différent donc on ne danse pas de la même manière. Néanmoins, s’apercevoir visuellement du poste que telle ou telle personne est en train d’écouter était assez chouette et cela permettait d’aller plus facilement aborder des gens, on a tendance à aller vers les gens qui écoutent la même musique que nous (dnb <3 !). C’était aussi assez plutôt particulier d’enlever le casque et d’entendre simplement un bruit de fond de conversations, le tout alterné par quelques chansons beuglées en cœur par les adeptes de la station verte. Ça m’a beaucoup rappelé la Casa ou les divers cercles à Louvain où on entend tout le monde parler et/ou chanter en fin de soirée quand ils coupent la musique.
J’ai pu retrouver Ben à la soirée et il m’a présentée aux autres français du groupe : Stéphane, Stan et Elsa, mais aucun d’entre nous n’étant très frais, je n’ai pas eu de grandes conversations avec eux ce soir-là, haha ! J’ai d’ailleurs plutôt fini hors du club, perdue dans une rue à me rendre compte que j’avais perdu ma veste et à avoir une discussion de bourrée avec le videur qui refusait de me laisser re-rentrer pour que j’aille la chercher. Haha, ce fail.
Le lendemain, je me suis remise de la veille et j’ai fini par aller me balader en ville avec Aline pour retrouver ma veste -échec- et en racheter une nouvelle, puis on a été manger un Fergburger avec Ben. Haaa, quel bonheur ce burger ! Ca m’avait vraiment manqué depuis 6 mois ! On a ensuite retrouvé Elsa (qui ne se rappelait même pas de moi de la veille :p) et on a été boire des verres ensemble en ville avant que Ben ne parte et que je ne sorte avec Elsa au Rhino’s (un autre bar favori de l’été !). C’était une super soirée où j’ai pu rencontrer et faire connaissance avec elle, et on a d’ailleurs bien accroché. Je n’ai malheureusement pas pu rester très longtemps car le lendemain, je bossais à nouveau mais en tant que housekeeper cette fois-ci. Je repartais bosser pour les villas où j’avais déjà bossé chaque vendredi pendant deux mois, le Ridge Resort. J’étais vraiment contente d’aller y travailler car j’allais revoir toute l’équipe des « permanent staff », c’est-à-dire Reena, l’indienne qui gère la réception et les équipes de nettoyage ainsi que tous les 3x20 (et plus) qui nettoient les villas avec l’aide d’un intérimaire chaque vendredi depuis 10ans. Ayant bossé là à maintes reprises, j’avais à chaque fois travaillé avec une personne différente donc je connaissais toute l’équipe, et j’étais contente d’aller les retrouver aussi longtemps après :). D’ailleurs, c’était très chouette de débarquer là car Reena et Nico, l’homme à tout faire latino, m’ont immédiatement reconnue et étaient très contents de me revoir – avec le turnover de malade de Queenstown, ça doit leur faire plaisir de revoir des visages familiers ! J’ai pu apprécier de rebosser là après tout ce temps, et j’ai surtout pu savourer à quel point ce job était chill (deux villas en 6h de boulot !) comparé à ce que j’avais fait entre-temps.
Le soir-même, j’avais rendez-vous avec Elsa et un autre français, Alban, pour aller à un évènement à la station de ski de Coronet Peak, à 15 minutes en dehors de la ville. Il s’agissait des Winter Games NZ, une grosse compétition de ski dont c’était le premier jour, et pour l’occasion, il y avait une soirée de night skiing et une première compétition avec des professionnels. Il y avait également de la musique et un feu d’artifice de prévu, donc on s’est dit que ça pourrait être chouette d’y passer deux heures. Aline nous a rejoints et on est donc partis ensemble à la station. Malheureusement le temps n’était pas terrible pour voir les pros skier car il faisait vraiment très brumeux, mais l’ambiance était malgré tout fort chouette et j’étais assez excitée car c’était la première fois de ma vie que je voyais une station de ski pour de vrai, n’ayant jamais été au ski avant ! C’était assez excitant et ça m’a clairement donné envie d’apprendre et de m’y mettre. J’avais déjà comme objectif d’apprendre à skier en arrivant en NZ -j’en avais marre que chaque année mes amis ou Nico m’invitent à skier mais de devoir refuser car je ne me voyais pas payer autant pour rester sur des pistes de bébés et être un fardeau pendant une semaine- mais avec l’histoire de mon coude et de mes vacances à QT annulées, l’idée du ski s’était peu à peu effacée de mon esprit. Mais voir une station en vrai m’a tout d’un coup redonné envie d’apprendre – et surtout, j’avais encore mes amis des kiwis Marion et Alex qui travaillaient à la montagne sur l’île du nord … !
Bref, on a passé nos deux heures aux Winter Games, avons regardé le feu d’artifice un peu effacé par la brume, puis nous sommes repartis en ville puisque Alban devait bosser (il est videur au Ferg le weekend) et qu’Elsa comptait se reposer ce soir-là. De mon côté, je suis rentrée me préparer avec Aline et j’ai mis le cap vers le centre pour aller rejoindre Stan et un autre français, Jérôme, au Harry’s. On a ensuite rejoint encore d’autres gens dans un autre bar (Jessica et Nicolas entre autres), et c’est ainsi qu’a commencé une tournée des bars où on a enchaîné plus de 8 bars en quelques heures, le tout généreusement arrosé de shots de Jagerbombs et autres tequilas. Mon objectif de ces vacances était de faire la fête et profiter de l’animation de Queenstown, et bien je n’ai pas manqué à l’appel ! Dans les jours qui ont suivi, j’ai d’ailleurs complètement craqué sur les sorties puisque j’ai fait 9 grosses soirées sur les 15nuits que j’allais passer dans la ville. Autant dire que je n’ai pas vécu la plus saine des périodes de ma vie pour mon corps qui a dû cuver pas mal d’alcool avec peu de répit, mais curieusement, pour moi qui mettais toujours deux jours à me remettre d’une grosse soirée en Belgique dû à ma consommation d’alcool habituellement très basse, ici, je n’avais pas de grosses gueules de bois et je pouvais encore quitter mon lit le lendemain – j’avais l’impression d’avoir à nouveau 20 ans hahaha. Bon, heureusement, il s’agissait vraiment d’un craquage exceptionnel de vacances, il va de soi que je ne boirai plus comme ça une fois que je serai de retour à Queenstown pour du plus long terme ^^.
Parmi toutes ces sorties et un peu de travail, je tenais tout de même à réaliser quelques activités que j’avais vraiment envie de faire : aller au marché des Remarkables (levée tôt le samedi matin pour y aller avec Ben mais c’était fermé pour l’hiver, booouh), aller à Glenorchy pour me balader dans cette magnifique région de montagnes, lacs et vallées enneigées, randonner autour de Moke Lake, me faire une petite escapade à Wanaka pour également aller randonner et tenter l’ascension d’une montagne, monter à la Skyline de QT pour avoir une vue sur la ville lors d’un coucher de soleil, faire du patin à glace et inviter Aline au resto. Malgré toutes les soirées, je me suis donc arrangée pour ne devoir renoncer à rien de ce que j’avais prévu – et j’ai donc réalisé tous mes plans, si ce n’est celui de monter à la Skyline pour le coucher de soleil car finalement, j’ai eu du mal à trouver le temps de grimper la montagne de la Skyline une heure à pied à ce moment-là de la journée, et il fallait que ça tombe un jour où le coucher en aurait vraiment valu la peine, ce qui n’était pas toujours le cas. Mais pas grave, puisque j’ai réalisé tous les autres objectifs et que j’ai vraiment profité un max de la région.
Je suis également assez contente d’avoir pu réaliser l’ascension de Isthmus Peak à Wanaka en compagnie de Steph. Je vous en avais déjà parlé il y a quelques mois : Isthmus Peak est une rando d’altitude et de niveau similaire à Roys Peak, la fameuse rando ultra célèbre de Wanaka, mais l’ascension de Isthmus Peak est beaucoup moins touristique que celle de Roys Peak. J’avais réalisé cette dernière en été avec Morgan et c’était un jour mémorable pour moi car j’avais réalisé quelque chose dont je ne me serais jamais crue capable quelques mois plus tôt. Mais j’étais malgré tout curieuse de voir la différence entre Roys Peak et Isthmus Peak, dont j’avais entendu dire que la rando était plus variée, moins ennuyante que Roys qui finalement ne fait que grimper grimper grimper pendant 8km non-stop en zigzaguant sur le même flanc de la montagne. C’est ainsi que j’ai posté un message sur notre conversation des français à QT et que Steph m’a dit qu’il était en congé le lendemain et qu’il était chaud pour qu’on y aille ensemble. On s’est donc levés tôt et on a roulé une heure et demie dans son van pour se rendre à Wanaka et se lancer dans l’ascension du pic.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que je n’étais pas du tout préparée à une épreuve physique pareille, n’ayant plus vraiment fait d’activité physique depuis plusieurs mois étant donné que je bossais dans les kiwis et que je n’avais plus l’occasion de faire des randos. Néanmoins, j’étais moins impressionnée au départ de cette rando que quelques mois plus tôt au départ de Roys Peak, car je savais que j’avais déjà fait quelque chose de similaire et que j’en étais donc capable (ce dont rien n’était moins sûr avec Roys Peak). On a donc commencé la montée en prenant notre temps, et il nous a fallu pas moins de 4h30 pour enfin atteindre le sommet, alors que la rando était supposée prendre 6h aller-retour pour 16km et 1150m de dénivelé positif. Certes, on n’était pas les plus rapides vu mon niveau, mais ce chrono rallongé tenait plutôt de la neige qu’il y avait à partir du troisième tiers de la montagne : il y avait jusqu’à 40 cm au sommet du pic et c’était par endroits très glissant, ce qui nous a forcés à ralentir la cadence pour éviter chutes ou chevilles foulées. Nous sommes finalement arrivés au sommet après une dizaine de faux sommets où tu penses être enfin arrivé et tu te rends compte au dernier moment que non, ça continue à grimper (argh). Une fois en haut (1386m), on a pu profiter d’une magnifique vue sur les deux lacs entourant Wanaka (Lake Hawea et Lake Wanaka) et les sommets enneigés des multiples montagnes de la région et des alpes du Sud. C’était vraiment magnifique ! Malheureusement, il faisait excessivement froid et venteux, on devait être proche d’une température ressentie de -10°, donc après avoir rapidement englouti nos lunchs, on a directement enchaîné sur la descente après à peine 20 minutes au sommet. Il nous aura fallu environ 2h pour tout redescendre, et vite mettre le cap vers le centre ville de Wanaka pour aller prendre une photo du Lonely Tree au coucher de soleil (qui était absolument dingue ce soir-là !). On a ensuite été prendre un vin chaud dans un bar de Wanaka puis Steph nous a reconduit à Queenstown. Je comptais qu’il me dépose dans le centre pour aller chercher un bout à manger et rentrer à pied chez Aline, mais une heure après la fin de l’effort, mes jambes se sont mises à me brûler comme jamais, je n’avais jamais eu aussi mal aux muscles suite à une rando ! Je n’aurais même pas su marcher 10minutes de plus !
Le jour suivant, je me suis reposée puisque de toute manière, j’avais encore bien trop mal aux jambes que pour faire quoi que ce soit. J’ai tout de même trouvé la force de rejoindre Elsa, Steph, Stan et Nico avant de sortir à la Silent Disco, comme la semaine précédente, mais cette fois sans perdre ma veste, haha ! C’était une très chouette soirée à nouveau. Je me suis calmée le jeudi et suis ressortie à nouveau vendredi et samedi (je n’aurai pas perdu la moindre occasion de faire la fête ^^) où, énorme coïncidence, je suis tombée sur Loïc et Guillaume au milieu de la soirée techno du Loco le vendredi soir. Pour rappel, Loïc et Guillaume étaient deux français que j’avais rencontrés 5 mois plus tôt au tout début de mon arrivée dans les kiwis, fin mars. J’avais démissionné de mon premier boss pour les rejoindre sur les vergers, et on avait fait quelques soirées ensemble. Je les aimais beaucoup, mais ils étaient partis aussi soudainement vers Wellington et je les avais perdus de vue depuis tout ce temps. Quelle ne fut donc pas ma surprise de tout à coup les apercevoir au milieu de la boîte à Queenstown, complètement sortis de nulle part !
Le dimanche, je suis encore sortie mais cette fois il n’y avait pas de grosse soirée en ville (dimanche oblige). Il y avait tout de même pas mal de monde dans les bars, entendons-nous, mais ce n’est tout de même pas la même animation qu’un vendredi ou samedi soir. Et pourtant, c’était une de mes meilleures soirées de tout le temps à Queenstown ! J’étais avec Aline, Ben, Elsa et Jess, et cette fois-ci, personne n’avait trop bu (on était juste pompettes) et nous sommes tous restés ensemble sans s’éparpiller, ce qui arrive presque systématiquement lors des autres soirées où chacun part de son côté au fur et à mesure des rencontres. Ici, nous avons commencé par le Rhino’s, puis avons continué avec le World Bar, le Vinyl (où j’ai ENFIN pu danser sur de la drum’n’bass, un de mes grands objectifs de la semaine ^^) puis avons terminé au Bungalow (comme d’hab). Cette soirée était vraiment magique car nous étions tous dans une ambiance très relax et sur la même longueur d’ondes, et comme il s’agissait d’une de mes dernières soirées à Queenstown avant mon départ et que j’avais passé les deux dernières semaines à tous les bassiner avec le Vinyl et le World Bar, mes amis ont proposé d’aller dans ces fameux bars uniquement pour me faire plaisir et même s’il n’y avait pas grand monde, et ainsi recréer ma fameuse routine de soirée de l’été. Le tout accompagné de tournées et de coups offerts mutuellement. J’étais aux anges et ça m’a touchée de voir comme nous nous sentions proches après s’être rencontrés pour certains à peine deux semaines auparavant. Une nouvelle fois, j’ai senti la magie du voyager opérer et je me sens sentie vraiment heureuse d’être à cet endroit à cet instant, accompagnée d’une amie de longue date (en terme de voyageuse, haha) – Aline -, un ami de moyenne date – Ben – et deux nouvelles amies avec qui j’ai très vite accroché – Jess et Elsa. Il y a quelques moments comme ça, sur cette année, où tout d’un coup je prenais conscience de la chance que j’avais et à quel point je me sentais heureuse et reconnaissante de la vie, et bien ce moment en faisait partie. J’étais sur un petit nuage !
Lundi soir était ma dernière grosse soirée à Queenstown, et je suis sortie avec l’équipe habituelle avant de finir au Bungalow. C’était la soirée latino ce soir-là, et j’ai à nouveau passé une bonne soirée, mais ce n’était pas aussi bien que celle de la veille (la barre était trop haute ahah). Et puis il faut dire que c’était ma 4è grosse soirée d’affilée, donc je commençais un peu à fatiguer ! Heureusement, j’ai pu me reposer le mardi, mon dernier jour à Queenstown, et me faire un dernier Ferg dans un parc au soleil avec Aline, Ben et Elsa.
Ca m’a fait très bizarre de réaliser que ça y était, c’était déjà mon dernier jour complet à Queenstown avant de repartir vers le nord retrouver ma titine, Simon et les amis de Papamoa ! J’allais repartir pour mieux redescendre vers Queenstown où je comptais y passer une partie du printemps et l’été, donc ça allait être une très belle période vu que j’allais partir en road trip à travers tout le pays et ainsi visiter les derniers endroits que je n’avais pas encore visités en NZ. Mais malgré tout, j’étais assez affectée de quitter aussi brutalement des personnes auxquelles je m’étais à nouveau très vite attachée. Ces deux semaines auront été très intenses émotionnellement : elles m’ont beaucoup rapprochée d’Aline – avec qui j’étais déjà très proche, bien sûr – vu que je logeais chez elle dans son lit, et que j’étais donc presque tout le temps avec elle, mais j’ai également été très bien acceptée par ses collocs qui m’ont accueillie comme leur propre amie. Je me suis aussi beaucoup rapprochée de Ben avec qui je passais également beaucoup de temps, et j’ai pu découvrir à quel point il était altruiste et faisait toujours tout pour rendre les personnes de son entourage heureuses. J’ai rencontré beaucoup de monde sur une très courte période de temps et j’ai vécu ces vacances à 200 à l’heure, à m’investir comme si je n’allais jamais repartir, bien déterminée à me créer de nouveaux amis avec qui je pourrais rester en contact, et pas juste de simples connaissances avec qui je perdrais contact sitôt repartie. J’ai donc atteint mon objectif, bien consciente de la chance que j’ai eu de tomber sur Ben et tout ses amis qui m’ont accueillie sans barrière dans leur groupe pourtant déjà bien formé depuis plusieurs semaines.
Finalement, j’ai enfin pu réaliser un de mes derniers objectifs de ce voyage, à savoir inviter Aline au restaurant de son choix. Nous étions passées devant un italien haut de gamme alors que nous nous baladions vers le port au tout début de mon séjour et elle m’avait dit comme elle adorait ce resto, donc c’était une belle perche que j’ai saisie en l’invitant pour ma dernière soirée en ville. C’était une superbe manière de couronner la fin de mes vacances, en partageant un moment en tête à tête avec celle que je considère désormais comme une amie proche. Et puis c’était vraiment agréable d’aller dans un bon restaurant et se poser pendant une heure et demie, comme je le faisais régulièrement en Belgique mais que je n’avais plus fait depuis un bon moment depuis que je suis backpackeuse sans salaire régulier. D’ailleurs, je pense qu’une des raisons pour lesquelles j’ai vraiment profité de ces vacances a été que je n’ai absolument pas regardé à mes sous pendant ces 16 jours : j’avais bossé plusieurs mois dans les kiwis pour ça, suivi de la compensation de 1000$ de l’ACC suite à mon accident et enfin, d’un dernier mois de travail intense dans les kiwis. C’était donc le moment de me faire plaisir et de ne plus regarder du tout à mon porte-monnaie. Et puis travailler trois jours (j’avais fait une deuxième journée de nettoyage) via les agences d’intérim m’aura permis de gagner 350$ sans trop m’embêter ni me gâcher mes vacances, soit juste assez pour payer mes soirées sans faire de trou dans mes économies.
Après le resto, nous avons mis le cap sur le Bungalow où on devait prendre un dernier verre (et non, pas de sortie pour une fois) et Ben nous a rejointes, bientôt suivi de Nico que je n’avais plus vu depuis un bout de temps. Finalement nous sommes tout de même restés jusqu’à plus de minuit, emportés par l’ambiance du bar où se déroulait en réalité une soirée dansante à l’occasion de la Winter Pride (équivalent de la Gay Pride avec plein d’évènements en ville et sur les stations de ski) qui venait de commencer à Queenstown. Ce n’était pas prévu mais nous avons finalement bien dansé et discuté tous ensemble, le tout sans alcool (mon corps ne pouvait plus voir de verres en peinture !). Nous sommes finalement rentrées à la maison d’Aline et je lui ai fait mes aurevoirs puisqu’elle travaillait très tôt le lendemain, le tout ponctué de câlins et de larmes ^^.
Le mercredi matin, c’est donc Ben qui est venu me chercher pour m’emmener prendre un dernier petit-déj ensemble à la boulangerie française de Frankton avant de me dépose à l’aéroport. Je me suis même levée une demie-heure plus tôt afin d’avoir le temps de faire un dernier tour en ville, comme un pèlerinage, et m’imprégner une dernière fois des lieux et de ce lac et montagnes que j’aime tant. Une fois arrivés à l’aéroport, je n’ai guère su contenir mon émotion et c’est donc en larmes que je lui ai fait un dernier câlin et que je suis montée dans l’avion, le cœur meurtri de devoir laisser tout ça derrière moi et d’être bien forcée de devoir faire exploser cette bulle dans laquelle je flottais depuis deux semaines. C’est toujours aussi dur pour moi de faire face aux aurevoirs, mais je ne laisse jamais la peur des aurevoirs m’empêcher de m’attacher aux gens et de vivre mon aventure à 100%. Et maintenant, même si c’est toujours douloureux d’être brutalement arrachée à un cadre où je me sens véritablement en harmonie et heureuse, je m’efforce de me réjouir d’avoir vécu si belle aventure plutôt que de me sentir triste que ça soit fini. Ca ne m’empêche pas de pleurer, mais je commence à m’habituer à cette situation (qui est comme un deuil en réalité) et à relativiser, accepter que cela fasse partie intégrante du voyage. Et c’est sûr que pour rien au monde je ne changerais ma relation que j’ai eue aux gens ici, peu importe les larmes versées ou la peine des aurevoirs. Et puis, ce n’est pas un aurevoir mais bien un « à bientôt », puisque je serai de retour très vite à Queenstown dans cette ville qui me comble tant.
Allez, gros bisous à vous les amis, et prenez bien soin de vous en ce début d’automne.
A bientôt,
Cass’
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Vidéo : Transport de fret, quand 2 médias se complètent
Vidéo : Transport de fret, quand 2 médias se complètent
Episode 382 • Pour son dernier reportage vidéo de la saison, Thierry Pupier nous invite à bord d’un train de fret sur la Ligne des Cévennes. Un reportage qui complète parfaitement un article paru récemment dans Loco-Revue. Notre ami Thierry Pupier, qui anime le site Aiguillages.eu, nous gratifie, pour son dernier reportage de cette quinzième saison, d’un voyage sur la Ligne des Cévennes à bord…
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Vallancien - Santé : il faut transformer le vieux monde !
CHRONIQUE. Le sauvetage de notre système de santé passe par la redéfinition du rôle de l'État. Les infirmiers pourraient assurer la plupart des diagnostics. Par Guy Vallancien
Les infirmiers devraient pouvoir assurer la majorité des diagnostics au quotidien, aidés par les objets connectés. La crise que traversent les urgences hospitalières tombe à pic pour secouer notre système sanitaire figé dans un carcan administratif et médical qui coûte cher sans plus répondre aux attentes. Il faut accélérer la mise en œuvre du plan Ma santé 2022, conçu pour engager la mutation nécessaire sans laquelle le système s'effondrera, et porter au plus haut ses ambitions, notamment dans une politique volontariste d'amélioration de la répartition des rôles entre professionnels de santé.
La complexité du système de soins, devenu un monstre se dandinant sur place au gré de l'explosion de normes en tout genre, et l'émiettement des syndicats, qui ne représentent qu'une infime partie des acteurs de soins, ne facilitent pas l'émergence de nouvelles formes d'exercice collaboratif. Les modes et le niveau des rémunérations des professionnels sont obsolètes. Ils sont indignes du degré de responsabilité des acteurs, si on les compare aux autres pays de l'OCDE, et non compensés par une course aux actes tant à l'hôpital qu'en ville. Enfin, comble de l'absurdité, les milliards de données colligées dans les ordinateurs des organismes de tutelle sont soigneusement gardées secrètes.
Comment espérer changer quoi que ce soit dans un tel capharnaüm ? Technostructure braquée En examinant le moribond qu'est notre système sanitaire, je constate deux plaies béantes qui en obèrent la guérison. En premier lieu, l'empilement délétère de décrets, d'arrêtés et de circulaires qui se contredisent parfois, signature du précautionnisme abusif d'une technostructure braquée sur le refus de reconnaître les capacités des acteurs à travailler ensemble, librement, inventant leurs collaborations différentes d'un territoire à l'autre.
Deuxième raison, la prééminence du tout-médical pour poser le moindre acte diagnostique ou effectuer le moindre traitement de pathologies bénignes réduit mécaniquement les ressources alors que les infirmiers, les kinésithérapeutes, les orthoptistes et autres professionnels ont les compétences pour répondre à la demande.
Sans une prise en charge holistique des patients, en particulier des personnes âgées et polypathologiques, nous continuerons à gaspiller l'argent sans améliorer les résultats. Il nous faut donc repenser totalement la répartition des tâches et la responsabilité des professionnels, du village à la métropole régionale, de la maison de santé au CHU, selon des schémas locaux mis au point par les acteurs et les patients eux-mêmes sans plus de normes au niveau national qui se transforment presque toujours en réglementations tatillonnes, déconnectées de la réalité du terrain. Le statut d'infirmier de pratique avancée (IPA) va dans le bon sens.
Mais il est beaucoup trop timide dans sa réalisation concrète. Autre frein mortifère, les querelles absurdes entre professionnels publics et libéraux, souvent attisées par des décideurs qui ont une fâcheuse tendance à privilégier l'hôpital aux dépens des cliniques ou des cabinets et centres de santé, comme l'accès aux urgences nous le prouve chaque jour.
Rédifinition du rôle de l'État Finalement, pour sortir du schéma kafkaïen actuel, le rôle de l'État doit être revu : à lui la définition du projet de santé et le contrôle a posteriori des résultats obtenus grâce à l'analyse en temps réel des données sous-utilisées. Pour tout le reste, entre la déclinaison du projet et son évaluation concrète, un seul mot d'ordre : faire confiance aux acteurs.
Promouvons le corps infirmier dans des actions diagnostiques et thérapeutiques en pariant sur l'expérience acquise et en offrant des formations complémentaires d'une à deux années pour celles et ceux qui veulent prendre plus de responsabilités. Une infirmière devrait pouvoir assurer la majorité des diagnostics au quotidien, aidée par les objets connectés comme les otoscopes, les loupes de dermatologie numériques, les échographes portables miniatures, les électrocardiogrammes de poche et autres innovations qui ne cessent d'arriver sur le marché.
Elle pourrait prendre en charge les malades en « première ligne », réalisant au moins 50 % des actes afin de libérer les médecins, qui se consacreront aux cas les plus épineux, aidés par l'intelligence artificielle (IA) dont les capacités diagnostiques s'avèrent chaque jour de plus en plus performantes, détectant bien avant l'homme de l'art le cancer du sein et du poumon ou la maladie neurologique dégénérative.
Moins de médecins Avec 640 000 infirmiers dont 110 000 libéraux, 88 000 kinésithérapeutes, 28 000 sages- femmes, 14 000 puéricultrices, 3 800 orthoptistes et plus de 200 000 médecins pratiquants, ce sont près d'un million d'acteurs pour 67 millions de Français, soit 1 professionnel de santé pour 67 citoyens qui interviennent au quotidien. Pourquoi sommes-nous donc incapables de répondre à la demande ? Parce qu'à miser sur le « tout-médical », on fait fausse route.
C'est en répartissant mieux les rôles, en offrant aux personnels soignants des promotions qui répondent à leur savoir-faire, sans les cantonner dans des positions de subalternes, en favorisant la possibilité d'actions coordonnées que nous pourrons répondre à la demande des patients. À ces acteurs s'ajoutent les 1 200 000 personnels de l'action sociale dont il faudra aussi modifier les parcours et les responsabilités en les intégrant beaucoup plus dans le suivi post-thérapeutique, dans l'accompagnement et la réinsertion.
La crise des urgences doit favoriser la refondation rapide du système sanitaire dans une vision globale à long terme combinée à la fluidité des actions loco-régionales, sans céder aux revendications corporatistes qui coûteront cher sans rien résoudre. C'est un autre mode de pensée et d'agir qu'il faut déployer, combinant la liberté d'entreprendre à l'évaluation des résultats, dans lequel la responsabilité accrue s'accompagnera d'une reconnaissance financière à la hauteur de la tâche accomplie. Mais où trouver l'argent ?
Contrairement à l'opinion ambiante qui en réclame toujours plus, on obtiendra les budgets nécessaires en réduisant le nombre de médecins compte tenu de l'émergence ultra-rapide de l'intelligence artificielle, de la robotique et du transfert accéléré des tâches. Enterrons nos schémas traditionnels dispendieux pour impulser une dynamique de prise en charge adaptée aux souhaits des patients à l'aune des innovations qui fleurissent en facilitant l'action des professionnels de santé. D'autres pays l'ont fait, pourquoi pas nous ? Ce sont 7 milliards qu'il est possible de récupérer pour mieux les allouer à qui de droit. Pourquoi résister ?
Source : Le Point, le 19 juin 2019
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Loco-Revue Опубликовано: 18 сент. 2017 г.
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