#Les petits nouveaux dans ma PAL
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Salut les pâtits grammes ! JâespĂšre que vous avez la pĂȘche! Aujourdâhui, je vous montre trois petits nouveaux dans ma #pal #aminmaalouf #ledereglementdumonde #pierrebordage #langedelabime #arturoperezreverte #lareinedusud Connaissez-vous ces #auteurs ? Avez-vous dĂ©jĂ lu ces #romans ? Dites-moi tout! Ciao! #bookstagramfrance #bookstagram #instalivre #lecture https://www.instagram.com/p/CoN179PKMbaFVTUGjjps5jdJ0n9fqoXZQMr_m80/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Les petits nouveaux dans Ma PAL#19
Coucou, ma PAL s'allonge et des auto-édités s'invitent dans ma PAL. :D Bonne lecture !
Cher.e.s voyageur.e.s, Oui, jâai encore craquĂ© lors de la petite opĂ©ration mais il y a certains craquages rĂ©flĂ©chis promis. Jâai comme lâimpression que Northanger Abbey de Jane Austen sera sympa Ă lire. Steven mâa donnĂ© envie de le dĂ©couvrir, il semblerait quâil ait ses faiblesses mais malgrĂ© tout, les points positifs prennent du temps. Je lâai achetĂ© surtout pour ma mĂšre, je lâai dĂ©jĂ lu etâŠ
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#Ă©ditions bookelis#Ă©ditions Bragelonne#Ă©ditions casterman#Ă©ditions Dupuis#Ă©ditions hauteville#Ă©ditions Milady#Isabel Komorebi#Jane Austen#Les petits nouveaux dans ma PAL#Lily Haime#Ninon Amey#PAL
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Pumpkin Autumn Challenge
J'ai entamé un de mes romans jamais lus pour le PAC (que je commence pour la premiÚre fois) et j'ai deux à quatre nouveaux livres qui vont arriver bientÎt ou qui sont déjà là . Deux que je regrette un peu, je pense les lire plus tard, et deux que j'ai commandé tout à l'heure, dont un manga. Je n'aime pas les mangas donc j'espÚre que celui-ci passera bien, je l'ai pris avec des animaux, j'espÚre que les personnages seront tous des animaux, ça me plairait plus. Sinon je posterai ma PAL (pire à lire) quand j'aurai un peu les livres pour faire le challenge. Je vais checker à la médiathÚque cette semaine voir ce que j'y trouve de beau, histoire de pas claquer tout mon fric dans les bouquins. Je posterai des photos sur le tumblr je pense quand je terminerai les bouquins, pour faire une petite review :)
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In my Mailbox ! #9
C'est Lire ou Mourir qui sâoccupait de la gestion des In My Mailbox français đ. Ma PAL est dĂ©jĂ grande mais rien ne me freine. Surtout qu'il me restait deux petits jours pour faire des folies, aprĂšs Je mets ma PAL au rĂ©gime #1.
Cher(e)s voyageur(e)s, Jâai dĂ©cidĂ© de regrouper mes articles les petits nouveaux dans ma PAL avec Les services presses qui rejoignent ma PAL. Cela fait un peu trop dâarticles publiĂ©s. Câest cool de pouvoir rĂ©unir les deux car cela fera moins de publications. Et elles seront un peu plus rempli. Câest Lire ou Mourir qui sâoccupait de la gestion des In My Mailbox français đ. Ma PAL est dĂ©jĂ grandeâŠ
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Nouveaux livres du mois #Septembre21
Nouveaux livres du mois #Septembre21
Jâai une PAL dĂ©jĂ beaucoup trop haute mais je ne peux pas mâempĂȘcher dâacheter encore des livres. Pour certains je vais les lire rapidement voir immĂ©diatement, pour dâautres ils risquent de rester dans ma PAL pendant de nombreux mois. Mais cela nâa aucun espĂšce dâimportance car ils sont lĂ Ă mâattendre bien sagement. Alors voici un petit tour dâhorizon des acquisitions du mois. Dernier romanâŠ
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Le challenge de lâĂ©tĂ© 2020 est dĂ©finitivement lancĂ© ! Depuis le 21 juin, jâai dĂ©jĂ pu inscrire 3 titres dans ma liste de livres lus dans le cadre du challenge et je suis Ă la moitiĂ© de ma quatriĂšme lecture de lâĂ©tĂ©. Je suis donc bien partie !Â
Jâai pris un peu de retard avec mes derniĂšres chroniques suite Ă des petits soucis dâordi mais tout va bien maintenant. Vous aurez donc plein dâarticles Ă lire dans la semaine pour vous Ă©viter de vous ennuyer (vu que certains sont sĂ»rement en congĂ©).
Le mois de juin fut le mois du CRAQUAGE oĂč jâai recommencĂ© Ă acheter des livres et jâen ai reçu pas mal par la poste⊠ce qui veut donc dire que ma PAL ne sâest pas dĂ©semplie et que plusieurs nouveautĂ©s mâattendent.
Voici les nouveaux arrivages que je compte bien lire en juillet :
La SphĂšre dâAlexiane de Lys
La Soeur du Soleil de Lucinda Riley
Jâai dĂ©jĂ pu dĂ©vorer La fiancĂ©e de Kiera Cass et je suis en cours de lecture du nouveau Virginie Grimaldi.
 Par ailleurs, voici quelques titres qui me font de lâoeil⊠Nous verrons bien vers quoi mon coeur me porte durant les prochaines semaines.
Le secret dâHelena de Lucinda Riley (avec sa couverture qui sent lâĂ©tĂ© Ă plein nez)
Fairy Nymis dâOcĂ©ane Pierre (qui attend dans ma pal depuis le salon de Paris 2019)
La sage-femme des Appalaches (vu que je suis enceinte, le thĂšme me parle ^^)
Le tome 3 de lâassassin royal que jâaimerais vraiment reprendre
#gallery-0-5 { margin: auto; } #gallery-0-5 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 25%; } #gallery-0-5 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-5 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
⊠et idĂ©alement, jâaimerais aussi attaquer une lecture en anglais⊠Mais je verrai bien quand je le sentirai si je me lance dans une brique ou un petit roman. Allez, je vous laisse avec un petit aperçu de ma PAL đ Il y en a toujours plus de 70, oui oui !
[Challenge de lâĂ©tĂ©] â Coup dâoeil sur mes prochaines lectures Le challenge de l'Ă©tĂ© 2020 est dĂ©finitivement lancĂ© ! Depuis le 21 juin, j'ai dĂ©jĂ pu inscrire 3 titres dans ma liste de livres lus dans le cadre du challenge et je suis Ă la moitiĂ© de ma quatriĂšme lecture de l'Ă©tĂ©.
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All in all, my study abroad experience was one of the best and most rewarding decisions I have ever made. The experience, of course, helped me become more fluent in French and made me more passionate about language and culture. However, I also grew in other ways that I never would have thought possible. Today, I am more confident, more outgoing, and more adventurous than I was a year ago and that is due in large part to my study abroad experience.
One unexpected way in which my study abroad experience improved my life was the friendships I made along the way. The trip was made up of a small group of girls, so we naturally became very close. I had anticipated getting along with them, but I had not anticipated becoming as good of friends as we are now. We all come from very different backgrounds and therefore we were all able to learn from one another throughout the trip. Furthermore, I met people while I was in Paris who are now âpen palsâ of sorts. I still communicate with them today, which has been very valuable to me in multiple ways. It is of course nice to be able to practice my French with a native speaker, but communicating with someone from another continent has made me a much more globally aware person.
By talking with people in France and observing their way of life, my perspective of the world has changed. There are certain aspects of life in the United States that I took for granted before that I now appreciate more (such as air conditioning!). In contrast, there are aspects of life here that I accepted as normal before but now question, such as our tendency to rush through everything that we do. I feel that we, as Americans, are less mindful than Europeans. If we slowed down, stopped multi-tasking, and really took the time to appreciate things, such as a good meal or the beauty in nature, we would get much more pleasure out of life. This is one aspect of European life that I have tried to take home with me.
Above all, my study abroad experience helped me to come out of my shell and be a better, more confident version of myself. When I first started college and the honors program in particular, I was told that I had the option to either complete a thesis or study abroad. Both seemed absolutely terrifying, but I assumed I would complete a thesis because although it would be challenging, it would at least be in my comfort zone. I never even considered studying abroad as an option. However, mid-way through my junior year of college, I went through a bad breakup and I was convinced that my life was over. This is when I decided I needed to do something not only to move on with my life, but also to push myself out of my comfort zone and grow as a person. On a whim, I decided that the answer was to study abroad. I now look back on that breakup as the best thing that ever happened to me because it led to the best growth opportunity of my life. After returning from my trip, my newfound confidence and independence empowered me to accept new challenges, which in turn has earned me multiple promotions at my job and acceptance into graduate school. Four years ago, I never would have imagined being who and where I am now - I know my freshman-year self would be both amazed and proud.
ââââââââââââââââ
Mon expérience d'études à l'étranger a été l'une des décisions les meilleures et les plus enrichissantes que j'ai pris. Bien sûr, l'expérience m'a aidé à améliorer mon français et m'a rendu plus passionné par la langue et la culture. Cependant, j'ai grandi aussi d'une autre maniÚre que je n'aurais jamais cru possible. Aujourd'hui, je suis plus confiant, plus sociable, et plus aventureux qu'il y a un an et cela est dû en grande partie à mon expérience d'études à l'étranger.
Une façon inattendue dont mon expérience d'études à l'étranger a changé ma vie a été les amitiés que j'ai nouées pendant le voyage. Le voyage était composé d'un petit groupe de filles, donc nous sommes naturellement devenues trÚs proches. J'avais prévu de m'entendre avec eux, mais je n'avais pas prévu de devenir aussi bon ami que nous le sommes maintenant. Nous venons d'horizons trÚs divers et nous avons donc tous pu apprendre les uns des autres tout au long du voyage. De plus, j'ai rencontré des gens pendant mon séjour à Paris qui sont maintenant des correspondants. Je communique avec eux aujourd'hui, ce qui m'a été trÚs utile de multiples façons. C'est bien de pouvoir pratiquer mon français avec un locuteur natif bien sûr, mais communiquer avec quelqu'un d'un autre continent a fait de moi une personne beaucoup plus consciente du monde.
En discutant avec des Français et en observant leur mode de vie, ma vision du monde a changĂ©. Il y a certains aspects de la vie aux Ătats-Unis que je tenais pour acquis avant que j'apprĂ©cie maintenant (comme la climatisation!). En revanche, il y a des aspects de la vie ici que j'ai acceptĂ©s comme normaux mais qui sont maintenant en question, comme notre tendance Ă nous prĂ©cipiter dans tout ce que nous faisons. Je pense que les AmĂ©ricains, en gĂ©nĂ©ral, sont moins conscients que les EuropĂ©ens. Si nous ralentissions et prenions le temps d'apprĂ©cier les choses, comme un bon repas ou la beautĂ© de la nature, nous tirerions beaucoup plus de plaisir de la vie. C'est un aspect de la vie europĂ©enne que j'ai essayĂ© de ramener chez moi.
Surtout, mon expĂ©rience d'Ă©tudes Ă l'Ă©tranger m'a aidĂ© Ă sortir de ma coquille et Ă ĂȘtre une version meilleure et plus confiante de moi-mĂȘme. Quand j'ai commencĂ© l'universitĂ© et le programme dâhonneurs en particulier, on m'a dit que j'avais la possibilitĂ© de terminer une thĂšse ou d'Ă©tudier Ă l'Ă©tranger. Les deux semblaient absolument terrifiants, mais je supposais que je terminerais une thĂšse parce que ce serait au moins dans ma zone de confort. Je n'ai mĂȘme jamais envisagĂ© d'Ă©tudier Ă l'Ă©tranger comme option. Cependant, au milieu de ma troisiĂšme annĂ©e d'universitĂ©, j'ai traversĂ© une mauvaise rupture et j'Ă©tais convaincu que ma vie Ă©tait finie. C'est Ă ce moment-lĂ que j'ai dĂ©cidĂ© que je devais faire quelque chose non seulement pour continuer ma vie, mais aussi pour me sortir de ma zone de confort et grandir. Sur un coup de tĂȘte, j'ai dĂ©cidĂ© d'Ă©tudier Ă l'Ă©tranger. Je considĂšre maintenant cette rupture comme la meilleure chose qui me soit arrivĂ©e, parce quâelle a conduit Ă la meilleure opportunitĂ© de croissance de ma vie. AprĂšs mon retour de voyage, ma confiance et mon indĂ©pendance m'ont permis d'accepter de nouveaux dĂ©fis, ce qui m'a valu des promotions dans mon travail et l'acceptation Ă la troisiĂšme cycle universitaire. Il y a quatre ans, je n'aurais jamais imaginĂ© ĂȘtre qui et oĂč je suis maintenant - je sais que mon moi plus jeune serait Ă la fois Ă©tonnĂ© et fier.
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In my mail box : #1 (31/03/2019)
In my mail box : #1Â (31/03/2019)
Bonjour Ă tous et Ă toutes ! JâespĂšre que vous allez bien !Â
Aujourdâhui, je vous poste un article dâun tout autre genre que dâhabitude, les nouveautĂ©s dans ma PAL numĂ©rique, donc dans ma liseuse, car je nâen parle pas souvent ici, mais jâaime beaucoup lire ! jâai donc dĂ©cidĂ© de vous prĂ©senter mes petits nouveaux et de vous parler de mes coups de cĆur sur ce blog !
« In My Mailbox a Ă©tĂ© mis enâŠ
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PoĂštes hongrois : Endre Ady
Le poĂšte hongrois Endre Ady
Le 27 janvier 1919 mourrait prĂ©maturĂ©ment Endre Ady, emportĂ© par la grippe espagnole Ă 41 ans. Câest lâun des poĂštes hongrois les plus connus, il a Ă©crit de nombreux textes engagĂ©s, prenant la dĂ©fense du peuple et luttant pour une amĂ©lioration des conditions socio-Ă©conomiques. Vous trouverez ci-dessous une petite sĂ©lection de poĂšmes traduits en français ( PoĂšmes traduits par Armand Robin en 1946).
Ămes au piquet :
Ils ont attaché mon ùme au piquet,
Car en elle le feu dâun poulain caracolait,
Car en vain je la cravachais,
En vain je la chassais, la pourchassais.
Si sur le Champ hongrois vous voyez attachée
Une pouliche sanglante, Ă©cumeuse,
Ă lâinstant tranchez-lui sa longe,
Car câest une Ăąme, une Ăąme hongroise, sauvage.
Vainement me tentera ta neige de blancheur
Je te souillerai, je te salirai
Par la nuit la plus belle, la plus enneigée :
Vainement me tentera ta neige de blancheur.
Hors mon ùme te forçant à monter,
Face Ă moi je manderai un jour
Ton ombre virginale aux blancs atours.
Vainement elle flottera, peureuse, frileuse :
Je lâĂ©clabousserai toute de sanie,
Dâencre, de sang, de larmes, de lie.
Elle tremblera vainement, vainement :
De soupçons, dâaccusations je la tacherai,
De toxiques orties je la flagellerai.
Tout le temps quâelle flottera, morose, amoureuse,
Sur ton ombre vagabonde mon rire Ă©clatera,
Vers elle je soufflerai : « Va -tâen, je te renvoie. »
PoĂšmes neufs 1905
Jâaimerais quâon mâaime
Ni héritier, ni aïeul fortuné,
Ni souche de famille, ni familier,
Je ne suis Ă aucun,
Je ne suis Ă aucun.
Je suis ce quâest tout homme : majestĂ©,
PÎle nord, énigme, étrangeté,
Feu follet luisant loin,
Feu follet luisant loin.
HĂ©las, je ne sais pas ainsi rester,
Jâai envie que mon ĂȘtre soit manifestĂ©,
Pour que me voie qui voit,
Que me voie qui voit.
Ma torture de moi par moi, mon poĂšme,
Tout vient de lĂ Â : jâaimerais quâon mâaime
Et que quelquâun mâait,
Que quelquâun mâait.
Jâaimerais quâon mâaime 1909
Nouveaux chants des moissonneurs
Sur le chaume, des croix !
Au cimetiÚre, des croix !
Sur lâĂ©paule, sur notre cĆur, des croix !
Loin sur les plaines, des croix !
Et seul le maĂźtre de la Croix nâest nulle part !
Sur la terre entiÚre des croix !
Sur les tours, sur les poitrines, des croix !
Sur les biens de ce monde, des croix !
Et dans le ciel une voix : « Je lâai bien mĂ©ritĂ©Â :
La croix, pourquoi pour eux lâai-je portĂ©e ? »
La fuyante vie 1912
Jours plus longs chaque jour
Seulement pour un seul jour me fait mal tout mal :
Vingt-quatre heures, puis ne vient nul pire mal,
Mais ce jour, unité-jour, chaque jour est plus long mal.
Déjà pal tout pointe est toute heure :
Noirs, des masques de fer, sâabattent, trembleurs,
Enfoncent pal Ă pal le mal dans mon cĆur.
Je sais le destin passager des tortures
Et si court fut chaque jour jusquâĂ ce jour :
Depuis les deuils jusquâaux gaĂźtĂ©s jeu dâun bond trĂšs court.
La Joie, diffĂ©remment aussi, je lâeus pour joie :
En plus coi, plus tapinois, meilleur aloi :
Dans mon sourire larme qui pour demain larmoie.
Troc splendide, avisĂ©, jâai troquĂ©
La CÚne de ma gaßté, le Cana de ma gaßté,
Instants faits de foudre en cette vie dâĂ©trangetĂ©.
Aujourdâhui je sais aussi : câest vingt-quatre heures,
Puis aprĂšs un jour torture pas de jour plus torture.
Oui, oh oui, mais ce jour est plus long chaque jour.
Jâaimerais quâon mâaime 1909
Plaie de braise et dâorties
Plaie de braise et dâorties je suis, et brasier,
Je suis torturé par la clarté, par la rosée,
Il faut que je tâaie, je viens te possĂ©der,
Je veux plus de torture : il faut que je tâaie.
Que ta flamme brandilIe, brasille, blanchoie,
Les baisers supplicient, les désirs supplicient,
Câest toi ma torture, ma gĂ©henne Ă moi,
Mes entrailles vers toi sont un cri, un tel cri.
Le dĂ©sir mâa hachĂ©, le baiser mâa saignĂ©,
Je suis plaie, braise, faim de neuves tortures,
Donne-moi des tortures, Ă moi lâaffamĂ©,
Je suis plaie, baise-moi, brûle-moi, sois brûlure.
PoĂšmes neufs 1905
Tu peux rester, tu pourras mâaimer
Avant elle et son corps féminin si frais
Du parfum pour lâannoncer viendrait,
DerriÚre elle tout délice viendrait,
Pudiquement elle saluerait.
Elle mâignorerait, ne mâaurait vu jamais,
Sâasseyant Ă mes pieds elle regarderait,
Regard dans mes regards, et des heures crouleraient
Et, craignant toute crainte, elle dirait :
« Je suis jeune fille, je suis étrangÚre, je suis pure,
Aucun garçon ne me vit jamais,
Je suis belle, je suis pauvre, je suis sans patrie,
Jâaimerais vous aimer. »
Et moi, regard dans ses regards, je la regarderais,
La prenant pour malade ensauvagée, je lui dirais :
« Jeune fille, que soit faite ta volonté,
Tu peux rester, tu pourras mâaimer. »
Ma fiancée
Que mâimporte quâelle soit le rebut des coins de rues,
Pourvu quâelle me soit jusquâen ma tombe assidue !
Quâelle se plante devant moi dans lâĂ©tĂ© brĂ»lant, bouillant :
« Toi, je tâaime, câest toi celui que jâattends. »
Oui, reniée, chassée à coups de pieds, débauchée !
Seulement, ĂŽ dans son cĆur de temps en temps regarder !
Si de brutes bourrasques nous surprennent blasphémants,
Quâensemble nos pieds aillent croulant, sâĂ©crasant.
Si à telle ou telle heure nos ùmes sont des comblées,
Ne trouvons que sur nos lÚvres nos saluts et voluptés.
Si je me vautre dans la poussiĂšre de la rue, lĂ en bas,
Quâelle se penche sur moi, me protĂšge de ses bras.
De part en part si me purifie un saint brasier,
Survolons lâunivers Ă coups dâailes mĂȘlĂ©s.
QuâĂ jamais elle me baise, amante jamais changĂ©e,
Dans les larmes, lâordure, la souffrance, la saletĂ©.
Que tout rĂšgne oĂč mes songes se sont anĂ©antis
Me soit rendu par Elle : que soit Elle la Vie.
Je vois en visage dâange son visage fardĂ©Â :
Mon ùme y gßt, avec mes jours de vivant, de décédé.
Fracassant jusquâau dernier dĂ©calogues, enchaĂźnements,
Mortellement nous raillerions le monde grouillant.
Ensemble nous raillerions en signe dâultime adieu ;
Nous pĂ©ririons ensemble, lâun pour lâautre restant dieu.
Nous péririons avec ce cri :
« Crime et infamie est la vie,
Nous deux nous étions, seuls, propreté, neige blanche. »
Traductions de Margit Molnar
En parenté avec la Mort
Je suis un parent de la Mort,
jâaime lâĂ©vanescence de lâamour,
jâaime adresser mes baisers
à ceux qui seront du passé.
Jâaime les roses qui sont souffrantes,
les femmes fanées quand elles désirent
les temps dâautomne,
rayonnants, mélancoliques.
Jâaime le rappel plein de fantĂŽmes
de tristes heures monotones,
le visage moqueur de la Mort,
de la grande, de la sainte Mort.
Jâaime ceux qui partent en voyage,
ceux en larmes et ceux qui dorment,
les champs sous les pluies givrées
au temps de lâaube glacĂ©e.
Jâaime le renoncement fatiguĂ©,
les pleurs sans larmes et la paix,
le refuge des poĂštes, des sages,
lâhospice des malades.
Jâaime le déçu, lâhandicapĂ©,
celui qui sâest dĂ©jĂ arrĂȘtĂ©,
qui ne croit pas, celui qui est sombre,
ce qui est ainsi : le monde.
Je suis un parent de la Mort,
jâaime lâamour Ă©vanescent,
jâaime adresser mes baisers
à ceux qui seront du passé.
Messies hongrois
Ici, les larmes sont plus salées
et les souffrances différentes
Messies pour mille fois
les Messies hongrois.
Ils meurent pourtant Ă mille reprises
leur croix nâapporte pas de salut
car ils nâont rien pu,
ĂŽ, ils nâont rien pu.
Du sang et de lâor
Il mâest Ă©gal, Ă mes oreilles
si le désir halÚte ou la peine gémit,
si câest du sang qui goutte
ou de lâor qui brille.
Je sais, jâaffirme que câest le Tout
et tout le reste ne vaut rien,
du sang et de lâor,
du sang et de lâor.
La mort prend tout et tout trépasse,
gloire, rang, salaire et chant,
les seuls qui survivent,
le sang et lâor.
Des nations meurent et se réengendrent,
il est saint le brave qui, comme moi, nâa quâune seule foi :
du sang et de lâor.
Vole mon bateau
Ne crains rien, avec toi le héros de Demain,
Quâils se moquent de lâivresse du rameur
Vole mon bateau,
Ne crains rien, avec toi le héros de Demain.
Sâenvoler, sâenvoler, sâenvoler encore
Vers des eaux nouvelles, de grandes eaux vierges,
Vole mon bateau
Sâenvoler, sâenvoler, sâenvoler encore.
Devant toi de nouveaux horizons flottent
Ă chaque instant, la vie se renouvelle, effrayante,
Vole mon bateau
Devant toi de nouveaux horizons flottent.
Je ne veux plus de rĂȘves rĂȘvĂ©s.
Je passe par des eaux des nouveautés.
Vole mon bateau
Je ne veux plus de rĂȘves rĂȘvĂ©s.
Je ne serai pas le violon des gris
Que je sois mu de lâalcool ou du Saint-esprit :
Vole mon bateau
Je ne serai pas le violon des gris.
Pierre lancée en haut
Pierre sans cesse relancée, du haut chutant sur ton sol,
mon petit pays, encore, toujours,
ton fils rentre chez toi.
Il visite de tour en tour les pays lointains,
pris de vertige, savoure le chagrin,
et chute dans la poussiĂšre dont il fut.
Ne cesse de dĂ©sirer le loin et il ne peut sâenfuir,
Avec ses dĂ©sirs hongrois qui sâapaisent et de nouveau ;
Je suis Ă toi dans ma colĂšre faramineuse,
ma grande infidélité, ma peine amoureuse,
mornement magyar.
Pierre sans cesse jetée vers le haut, triste sans volonté,
mon petit pays, je suis Ă ton image,
reflétant une exemplaire identité.
Mais ĂŽ, en vain tout quâil soit de volontĂ©,
si cent fois tu me lançais, je te reviendrais
et cent fois et lâultime fois.
Lutte et noce Ă©ternelles
Ma grande dame, quâil est bien de te faire souffrir :
je me flagelle, me bride, pleure,
je tâattends, je te dĂ©sire.
Ma grande dame, quâil est bien quand tu fais la peste,
dans mon cĆur je te mets Ă mort cent fois, cent fois,
je te chasse, je te déteste.
Ma grande dame, nâest-ce pas, il sera ainsi ?
Notre grande bataille sera Ă©ternelle comme
Ă©ternelle notre noce aussi.
Bénédiction dans le train
Câest maintenant que le Soleil se penche sur la mer,
maintenant que notre train prend de la vitesse,
maintenant que le plus de souvenirs va advenir :
je te bénis.
« Dieu te bénisse
pour ta bonté,
ta longue Ă©coute
et ta méchanceté.
Pour tes nombreux mots blessants,
que tu sois bénie chaudement,
pour ta grande froideur,
rĂ©chauffe-toi sur mon cĆur,
car dĂ©sormais câest fini,
car jâai dĂ©jĂ mille soucis,
au prix de lâignorance,
mon cercueil est dressé.
Alors, je te bénis
et pendant que je te bénis,
fais-moi des baisers, trĂšs fort.
En silence, en paix, bénissant
avec des souvenirs et des baisers
que je veux te quitter.
AprĂšs la chaleur me geler,
seul Ă y rester,
seul Ă sentir,
seul Ă mourir.
Dieu te bénisse. »
Câest maintenant que le Soleil se penche sur la mer,
maintenant que notre train prend de la vitesse,
maintenant que le plus de souvenirs va advenir :
je te bénis.
Aveu de lâamour
Au-delĂ de toute frontiĂšre,
Je nâai pas retrouvĂ© sa pareille :
Jâaime son beau rire,
Malade, qui scintille,
Combien je lâaime.
Jâaime quâelle sâest cachĂ©e
Dans mon grand ĂȘtre, robuste,
Jâaime sa bontĂ©
Mais ses défauts encore plus,
Combien je les aime.
Jâaime mon existence
Dans cette noce exaltée,
Et ma sĂ©curitĂ© dans quelquâun,
Dans une autre, illuminée,
Combien je les aime.
Ayez de la mémoire à mon égard
Montagnes, amis et femmes
Lointains,
Ma vie, mes volontés
Qui vous en allez,
Ayez de la mémoire à mon égard.
Chaudes paroles, baisers trompeurs
Et moments
Qui ont valu la vie vécue,
Tant que je suis
Ayez de la mémoire à mon égard.
Et toi, (maintenant) vie la plus folle,
Mon hasard,
Restez tous Ă mon envol
et avec moi encore,
Ayez de la mémoire à mon égard.
Je veux te garder
Il me rend fou, cette réalité pleine de baisers,
Ce grand accomplissement,
Cet abandon, cette bonté.
Tombant sur tes genoux, en pleurs, en désir,
Je te supplie, ma dame :
Poursuis, chasse-moi dans la nuit.
Lorsque mes lÚvres sont les plus brûlantes,
Que les tiennes deviennent gelées,
Et marche, piétine sur mon corps en riant.
Ils sont bourreaux, les vifs désirs,
Outrage est le plus beau présent :
Je te quitte parce que trÚs fort, je te désire.
Que je puisse voir ton corps enflammé
De plaisir, toujours en conquĂȘte,
Sur les oreillers parfumant du passé.
Comme je veux te garder pour lâĂ©ternitĂ©,
Je choisis comme veille pour toi,
Le lointain qui enveloppe de beauté.
Quâil puisse me rester mon rĂȘve infini
Dâune femme qui mâaime
Et pour qui je vis lâĂ©ternel dĂ©sir.
La Hongrie en hiver
Ă travers la plaine hongroise,
Quand le train file avec moi en grande vitesse,
La nuit dâhiver, profonde, enneigĂ©e,
Dorment, les hameaux hongrois.
La plaine est si blanche et orpheline,
Au dessus, les vents froids
soufflent des chants rĂȘveurs.
De quoi rĂȘve-t-elle, la plaine ?
RĂȘve-t-elle, si des rĂȘves lui en reste ?
Moi, je vais maintenant pour Noël,
Vieil enfant du village, un ancien,
Mais mon Ăąme est sous la neige, couverte.
Et comme je traverse la plaine, lâhiver en courant,
Jâai le sentiment que nous sommes morts
Et sans rĂȘves, nous rĂȘvons.
Moi et les hameaux hongrois.
Noce dâautours sur les feuilles mortes
Nous prenons la route. Nous partons pour lâAutomne
en cri, en pleurs, en cavale,
deux autours aux ailes alanguies.
LâĂ©tĂ© a dĂ©sormais ses nouveaux voleurs,
les ailes nouvelles dâautour battent fort,
des combats de baisers fougueux font rage.
Nous prenons vol dans lâĂtĂ©, sâenvolons, chassĂ©s,
quelque part dans lâAutomne nous nous posons,
les plumes ébouriffés, en amoureux.
Câest notre derniĂšre Ă©treinte, Ă nous deux,
Ă coup de bec, nous nous arrachons la chaire
et notre chute sâachĂšve sur le lit de feuilles mortes.
En friche hongroise
Je marche avec peine dans un pays sauvage :
sur la terre ancestrale, luxuriante, herbes folles, adventice.
Je connais ce champs sauvage,
câest la Friche hongroise.
Je me penche vers lâhumus sacrĂ©Â :
cette terre vierge est rongée.
Dites donc, les herbes folles dressant au ciel,
il nây a ici aucune plante qui fleurisse ?
Autour de moi serpentent des tiges sauvages
tant que je scrute lâĂąme endormie de la terre,
le parfum des fleurs du passé
mâenivre amoureusement.
Câest calme. Lâherbe folle, adventice
me retiennent, mâendorment, me blindent
et un vent rieur passe, léger,
au-dessus de la Friche infinie.
Ceux qui arrivent toujours en retard
Nous arrivons toujours partout en retard,
Nous venons sûrement de quelque part loin,
De nos pas de chagrin, de lassitude.
Nous arrivons toujours partout en retard.
MĂȘme pas Ă mourir, nous nâarrivons en paix.
Lorsque la Mort vient déjà ,
Notre Ăąme sâenflamme rougeoyant.
MĂȘme pas Ă mourir, nous nâarrivons en paix.
Nous arrivons toujours partout en retard,
Pour nous, câest en retard, le rĂȘve, le succĂšs,
Le rivage, lâĂ©treinte et la paix.
Nous arrivons toujours partout en retard.
1907
2- Adaptations personnelles Ă partir de traductions allemandes de Julius Detrich
Parce que tu mâaimes
tes yeux sont miroirs
de merveilles bénies
parce quâils mâont vu ;
tu es la maĂźtresse
la femme rusée
des caresses.
mille fois bénie
tu lâes en tant que femme
car tu mâas vu
et tu mâas regardĂ©.
Parce que tu mâaimes
je tâaime aussi
Parce que tu mâaimes
tu es la femme
tu es la belle
(nouveaux vers 1906)
Garde mes trésors mon amour
Garde mes trésors mon amour,
ils valent encore bien moins quâun sou biblique,
vois le sort dâune vie sincĂšre et droite,
regarde mes cheveux gris disparus.
Je ne suis pas allé me perdre au loin
tristement jâĂ©tais si fier dâĂȘtre hongrois
et je nâai connu quâun malheur misĂ©rable, un grand malheur
et je nâai moissonnĂ© en abondance que
désillusions.
Pour faire lâamour jâĂ©tais vraiment bon
mĂȘme un Dieu ne pouvait mâĂ©galer
comme un gosse je lâadmettais
Regarde-moi maintenant, dans la souillure de la douleur, du sang et de la fiĂšvre.
Si tu nâĂ©tais point venu Ă ma rencontre
ma bouche pleine de lamentations nâaurait rien Ă profĂ©rer
vois les moqueurs de lâintĂ©gritĂ©
qui mâenvoie au tombeau.
ProtÚge-moi avec ton amour, ma chérie
câest toi que jâai trouvĂ© dans ma fuite
et si un sourire reste dans ce monde détestable
tu es ce sourire de mon cĆur.
Garde mes trésors mon amour,
ils valent encore bien moins quâun sou biblique,
Laisse-les pour toi devenirs sombres et pleins de jeunesse
regarde mes cheveux gris disparus.
Je garde tes yeux
Avec mes mains tordues de vieillard,
avec mes yeux qui louchent de vieillard,
laisse-moi tenir tes mains adorées
laisse-moi garder tes yeux adorés.
les mots sont délabrés, car ils tombent
comme bĂȘte sauvage pourchassĂ©e par la peur
je vins, et jâattends avec toi en moi
toi qui fus tant effrayé par moi.
Avec mes mains tordues de vieillard,
avec mes yeux qui louchent de vieillard,
laisse-moi tenir tes mains adorées
laisse-moi garder tes yeux adorés.
Je ne sais pourquoi, comment et combien
je pourrais ainsi rester pour toi-
mais je tiens tes mains adorées
et je garde tes yeux adorés
(1916)
La jachĂšre hongroise
je marche sur des prairies courant vers les mauvaises herbes
sur des champs de bardanes et de mauves,
je connais si bien ce vieux sol, ces Ă©tagements
câest une jachĂšre hongroise.
Je me suis incliné vers ce sol sacré:
je crains que ce sol vierge ne soit rongé
hé, toutes ces mauvaises herbes grimpant misérablement vers le ciel,
il nây a donc ici aucune fleur ?
Pendant que je contemplais la terre ensommeillée
les vignes les vignes entortillĂ©es mâont cernĂ©
et amoureusement
mâenveloppĂšrent de lâexhalaison dâune grande fleur morte;
Silence. Je suis entraßné par le fond et recouvert
et bercé de bardanes et de mauves,
un vent moqueur survole en fouettant
le dessus de la rude jachĂšre.
1905
je pensais, je pensais, je pensais
JâĂ©coute les murmures des rayons du soleil,
dans ma bouche ton nom a si bon goût,
Mes yeux regardent de saints fracas des cieux.
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu,
étoilée est mon ùme de tous ses aveux:
Tu es pour moi Ă jamais tout ce qui peut advenir,
Dans mes saints reniflements,
dans mes tendres caresses,
Et aussi dans mes regards aigus et tristes.
Aujourdâhui je pense, que tu fus lĂ -bas,
lĂ oĂč je sentais la vie,
LĂ oĂč furent dĂ©truits et Ă©rigĂ©s les autels.
Je te remercie pour la couche, préparé pour moi,
Je te remercie pour ma premiĂšre larme,
je te remercie pour ma mĂšre cardiaque,
Pour ma jeunesse et tous mes péchés.
Je te remercie pour mes doutes et mes certitudes,
Pour les baisers et les maladies.
Je te remercie, pour nâavoir nulle faute en moi,
Ă part toi, que toi tout pour tout.
JâĂ©coute les murmures des rayons du soleil,
dans ma bouche ton nom a si bon goût,
Mes yeux regardent de saints fracas des cieux.
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu !
Maintenant mon ùme est plus légÚre, elle a avoué,
Puisque tu fus vie, chagrin, baiser, joie,
et tu seras la mort aussi. Merci.
(1911)
Jâai tant peur de vivre
En vain me déchirent les cygnes éblouissants
Dans la grande eau,
Les jacasseries des oies sobres je les entends.
Rien maintenant ne reste
De ce qui demeure.
DĂ©jĂ jâentends mes longs, sauvages sanglots,
Dont je me gaussais jadis,
Dans les croassements des corbeaux de mon Ăąme
se mĂȘle le sifflement des moineaux jolis.
Jâai peur de la nostalgie, lâaccomplissement
Arrive et me fait grande honte.
Aucun de repos ne veut, derriĂšre moi galope
Le cheval fou de la peur,
la peur de vivre.
(1905)
Le tout dernier sourire
Ah, jâai vĂ©cu minablement,
Ah, jâai vĂ©cu minablement :
Ah quel beau cadavre je ferais,
Ah quel beau cadavre je ferais.
Mon visage de satyre devient encore plus beau,
Mon visage de satyre devient encore plus beau :
Sourires sur mes lĂšvres,
Sourires sur mes lĂšvres.
Dans mes grands yeux fixes,
Dans mes grands yeux fixes :
Nul ne se reflĂšte plus,
Nul ne se reflĂšte plus.
Mes souriantes lĂšvres froides,
Mes souriantes lĂšvres froides.
Te remercie pour ton baiser,
te remercie pour ton baiser.
(1905)
le baiser à moitié donné
le baiser à moitié donné nous brûle
de part en part.
Froid et le soir. De temps en temps nous courons,
nous courons en pleurant :
le but jamais ne se rapproche.
Souvent nous restons debout, souvent nous nous Ă©treignons,
brĂ»lant et grelottant en mĂȘme temps.
Tu me pousses hors de toi : Moi et aussi toi
plein de sang sur les lÚvres :
Pas de noce aujourdâhui.
AprÚs un baiser pleinement accompli il aurait été si bon
de mourir réconciliés.
De toute façon ce baiser aura lieu; la braise lâexige.
nous chuchotons emplis de nostalgie :
Demain. Demain sans doute.
(1905)
Sur les sommets sauvages des montagnes
Sur les sommets sauvages des montagnes tous deux
Nous nous tenons pétrifiés et orphelins,
liĂ©s lâun Ă lâautre.
Pas un mot, pas une larme, des gémissements :
une hésitation et nous tombons.
Des hameçons de viande sont posés,
aussi longtemps que nous nous cramponnons lâun Ă lâautre :
pour cela les lĂšvres tremblent bleu-pĂąle.
Embrasse-moi ! Muet est le baiser ;
Dis un seul mot et nous tombons.
(1905)
Les incendies peu Ă peu sâĂ©teignent
Les incendies peu Ă peu sâĂ©teignent :
Ces yeux gris et vieux
ne voient plus lâautre.
Léda, ne me chasse pas :
Ces yeux de chien fidÚle si usés
tu ne peux y Ă©chapper.
Lâincendie du dĂ©sir
pourrait encore te réchauffer le sang :
En vain, tout en fait en vain.
Viennent les peursïżœïżœ:
Ces yeux fidÚles et usés
Ne te laisseront pas en paix. Ils voient.
(1905)
Je suis venu trop tĂŽt
Trop tard cette femme Ă ma rencontre,
Qui me dévisagea, que je béni.
Car me tue ces vastes déserts,
oĂč jâappelle en vain, je crie.
Ah, cette Puszta hongroise,
Ah, cette immense contrée désertique !
O combien souvent ai-je chargé mes ailes de merde ;
Plus lourde que plomb !
Je me taraude et rien ne trouve,
qui puisse rouvrir le barrage des larmes ;
Je suis venu trop tĂŽt,
et trop tard cette femme Ă ma rencontre.
(1905)
Offre-moi tes yeux sâil te plaĂźt
Offre-moi tes yeux sâil te plaĂźt
que je les ensevelisse dans mon vieux visage
et que je puisse me voir en majesté.
Offre-moi tes yeux sâil te plaĂźt,
Ton bleu regard, qui tant mâa dĂ©plorĂ©,
qui toujours mâa raffermi et tout le temps mâembellit.
Offre-moi tes yeux sâil te plaĂźt,
Ceux qui tuent, consolent, brûlent, désirent
et toujours ne voit que le beau en moi.
Offre-moi tes yeux sâil te plaĂźt !
Quand je tâaime, je mâaime aussi
Je suis jaloux de tes yeux.
(1907)
Mes deux femmes
Quand je mourrai il ne se passera rien,
peut-ĂȘtre quâil y aura deux femmes,
qui le remarqueront.
Lâune sera ma mĂšre,
la seconde une autre, â qui
pleurera sur moi.
Cela sera trÚs beau : sur une tombe étrangÚre
deux femmes porteront des fleurs,
Diront des malédictions.
(1907)
Sur les rives des noires eaux stagnantes
JâĂ©tais assis sur les rives de Babylone,
au bord des fleuves, qui sont emplis de chagrin.
Je voyais dĂ©jĂ dâinfimes dĂ©sirs
et voyais des longs, et trĂšs malades amours.
LâĂąme pleine de combats rongĂ©s
et jâĂ©tais un fou dans un rĂȘve Ă©troit.
Parfois je nâaurais pu quâĂ peine le croire,
parfois Dieu lui mĂȘme mâest apparu.
Ma harpe je lâai raccrochĂ©,
ma harpe je lâai Ă nouveau dĂ©crochĂ©.
Dieu, doutes, vin, femelle, maladie
me frottent et me blessent jusquâau sang Ăąme et corps.
JâĂ©tais un troubadour, jâĂ©tais un hĂ©ros.
Ma pauvre colonne malade cent fois sâest courbĂ©e.
Tout jâai laissĂ©, tout ce que jâavais,
jusquâĂ ce que je puisse ĂȘtre si joliment fatiguĂ©Â !
JâĂ©tais assis, lĂ ou les flots et le vent me fouaillent,
Sur les rives des noires eaux stagnantes.
(1907)
Dieu est mon rĂȘve
Mon baluchon de voyageur : le plus lourd « il nây a rien »,
mon chemin : le nihilisme le plus grand, le rien.
Mon destin : aller, aller, allerâŠ
Et mon rĂȘve : le Dieu, sâil existe.
Lui, jâaimerais bien le rencontrer,
Mon rĂȘve, une foi naĂŻve, immense ;
et ne pouvoir dire quâun seul mot : Dieu, mon Dieu !
Et Ă nouveau pouvoir prier encore une fois.
je ne peux pas lutter contre lui,
Je suis à cÎté, tout entier amoureux de Dieu :
On se pardonne beaucoup trop,
et lâon se met en Ă©tat de mourir.
(1907)
Quand bien mĂȘme
Je pensais : ma petite moitié
nous tachons de survivre
Par les temps meurtriers et dévastés.
LĂ oĂč tout disparaĂźt, tout pĂ©rit,
tu me retiens encore comme le jadis,
comme témoin, miracle, qui ne peut passer.
Quand tous sâenfuient, tous tombent,
tu me retiens encore, ma chÚre moitié,
Ă qui jâai promis, tout ce qui disparaĂźt.
Retiens-moi encore, jusquâĂ ce que dans le cĆur
je puisse crucifier le sang figé,
Comme un humain venant du jadis.
Encore tu mâĂ©treins, moitiĂ© de vie ?
O malheur Ă moi dans cette impuissance,
dans cette fin terrifiante.
Pourtant jâavance encore, prend mon destin,
Ă toi la tempĂȘte lâa confiĂ©,
Dans tes mains, fidĂšle et patiente.
(1918)
Et sâentrouvre le miroir
Et sâentrouvre le miroir
quand je mây plonge lĂąchement,
câest un adieu et des
instants hésitants.
Nous nous ennuyons déjà et ennemis nous sommes.
Et sâentrouvre le miroir :
jadis avec toute la flagrance de lâamitiĂ©
Nous nous Ă©merveillions grandement lâun lâautre ?
Puis vint la malédiction,
Maintenant tout sâest glacĂ© entre nous.
Et sâentrouvre le miroir :
Comme si nous avions tout oubliĂ© lâun de lâautre ?
que câest Ă©trange quand une vieille connaissance ne vous reconnaĂźt plus.
(1915)
Moi Ă©tranger
Sur un pont, indescriptible,
poussĂ©e de lâautre cĂŽtĂ©, demeurĂ©e toujours Ă©trangĂšre
Telle est ma vie. Une Ă©toile fondue,
disséminant ses rayons. Bloc de glace je deviens
ou jeté au loin dans la nuit hautaine.
Las de mes victoires
et si fatigué du fardeau des éternels rayons
et de la connaissance. Certes ma vie est riche,
au moins par ici, mais triste
et solitaire aussi. Une vie dâĂ©toile,
Qui a fondu terriblement, elle ne mâest plus que douleur.
Je ne peux disperser intelligemment mes rayons,
chacun de mes dieux est jaloux
et si avare en bénédictions.
Sans joie et se retournant contre moi lâivresse,
Si pesant pour les pieds, la tĂȘte ou le cĆur.
Aussi on ne peut concevoir, sâil est digne de mâaimer.
poussĂ©e de lâautre cĂŽtĂ©,, Ă©trangĂšre, vouĂ©e au nĂ©ant,
est ma vie, tu ne peux, comme jadis,
mâĂ©blouir avec tes yeux fidĂšles,
et moi, un parent du monde entier,
son amant, dont il se rappelle et désire encore,
Maintenant je cours mort et étranger ;
(1914)
PriĂšre pour le festin
Mon Dieu
donne-moi cette hérésie
qui puisse permettre de voir vraiment un hongrois,
Avec des yeux libres, fĂȘter la libre sagesse.
Donne-moi cette hérésie,
mon Dieu,
qui permettre de ne pas boire jusquâĂ la lie,
Et que dans ton calice une seule gorgée
suffise: Amen.
Donne-moi une foi ferme,
mon Dieu,
Pour que je puisse au moins jusquâau matin, pas plus, o non,
supporter bravement ma vie.
Amen. Amen.
(1909)
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INTERVIEW - Rencontre avec PĂ„l Waaktaar (a-ha) au festival de Carcassonne
Le groupe des annĂ©es 80 aux tubes planĂ©taires, a-ha, a fait escale au festival de Carcassonne. Dans le cadre magique du thĂ©Ăątre Jean-Deschamps, le trio norvĂ©gien a offert, Ă un public de fans venus parfois de trĂšs loin pour les applaudir, un condensĂ© de leurs plus grands succĂšs dans une ambiance Ă©lectrique et festive. Lâoccasion de retrouver le guitariste et compositeur du groupe, PĂ„l Waaktaar pour parler de la tournĂ©e mais aussi de ses nouveaux projets
Comment se passe la tournée Electric Summer Tour avec a-ha?
Dans le passĂ©, nous avions peu jouĂ© en extĂ©rieur, du coup cela rend cette tournĂ©e intĂ©ressante pour moi. Jâai toujours enviĂ© des groupes tels quâArcade Fire qui ont de nombreux musiciens sur scĂšne. Cette fois, avec a-ha, nous avons une grande Ă©quipe et mĂȘme une section cordes, on peut tester de nouvelles choses et je suis content de la façon dont notre show est rĂ©alisĂ©.
© Alma ROTA â Rolling Stone France
Quâest-ce qui te plaĂźt le plus dans cette tournĂ©e ?
Les dĂ©placements (rires)⊠Plus sĂ©rieusement, câest bon de sentir que tes chansons sont toujours apprĂ©ciĂ©es par le public. Tu sens que tu signifies quelque chose pour les gens, tu te sens connectĂ© Ă eux.
Qui a lancĂ© lâidĂ©e de rĂ©unir a-ha pour cette tournĂ©e et un album acoustique ?
On nous lâa demandĂ© tellement de fois que je crois que jâai juste fini par dire oui cette fois-ci ! Ă une certaine Ă©poque, tous les groupes faisaient des sessions Unplugged, mais nous Ă©tions toujours trop occupĂ©s Ă travailler sur un nouvel album. On prĂ©fĂ©rait crĂ©er de nouvelles chansons que de revisiter nos vieux tubes.
La derniĂšre fois que nous avons Ă©changĂ©, vous alliez commencer les rĂ©pĂ©titions de lâalbum acoustique. Quelle chanson est la plus rĂ©ussie selon toi ?
Câest difficile Ă dire car quand un album est fini, je le mets de cĂŽtĂ©, parce que je suis trop dedans, et je le rĂ©Ă©coute peut ĂȘtre cinq ans aprĂšs, avec de la distance. Mais, câĂ©tait une belle expĂ©rience de se retrouver tous dans la mĂȘme piĂšce et de rĂ©pĂ©ter les morceaux. La façon dont sont enregistrĂ©s les albums Ă lâheure actuelle est tellement diffĂ©rente. Les musiciens peuvent ĂȘtre dans des studios Ă des milliers de kilomĂštres les uns des autres et bosser sur les mĂȘmes chansons Ă distance. Pour cet album acoustique, jâai vraiment aimĂ© travailler façon âold school.â
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Tu apprécies toujours de jouer tes vieux classiques ?
Certains oui (rires). Câest aussi bon pour un groupe de jouer des morceaux qui sont moins jouĂ©s habituellement. Tu dois trouver un Ă©quilibre entre tes tubes et les autres titres.
Les voyages tâinspirent. Est-ce que tu Ă©cris de nouveaux titres en ce moment ?
Dans chaque ville oĂč nous passons, jâessaie de sortir mon carnet de notes et ma guitare mais câest difficile de trouver le moment de calme nĂ©cessaire Ă la crĂ©ation oĂč tu peux vraiment te concentrer. DĂšs que tu te poses, on te dit quâil faut ranger tes affaires et bouger. Mais jâarrive toujours Ă faire quelques Ă©bauches, prendre quelques notes, bidouiller une chanson que jâai en stock pour un autre projet. Jâai plein de choses sur le feu.
Tu as annoncĂ© la sortie en vinyle, mi-aoĂ»t, du deuxiĂšme album de ton premier groupe, The Bridges, un album qui nâĂ©tait jamais sorti. Tu peux nous en dire un peu plus sur cet album, Poem ? Pourquoi le sortir maintenant ?
Parce câest un trĂšs bon album (rires). The Bridges Ă©taient composĂ©s de quatre membres : Magne et moi, Viggo Ă la batterie et Erik Ă la basse. Depuis que nous avons enregistrĂ© cet album, Viggo me demande chaque annĂ©e de le finir et le sortir et jâai dĂ» lui dire oui au moins cinq fois dans les annĂ©es 90. Et puis, un jour, un mec a transfĂ©rĂ© les bandes analogiques dâenviron 8 titres et jâai Ă©tĂ© trĂšs surpris par ce que jâai entendu. On Ă©tait fauchĂ©s Ă lâĂ©poque et je pensais que le travail quâon avait rĂ©alisĂ© en studio Ă©tait un peu pourri mais en rĂ©alitĂ©, câest du bon travail et on dirait que cela a Ă©tĂ© enregistrĂ© hier. Ă lâĂ©poque, on bossait comme des dingues et on Ă©tait trĂšs ambitieux. On rĂ©pĂ©tait pendant des heures et je trouve que les chansons sonnent toujours super bien.
Lâenvie de partir en Angleterre (âŠ) et devenir cĂ©lĂšbres, nous est venue trĂšs jeunes
Cet album nâest jamais sorti car Magne et toi avez rencontrĂ© Morten et montĂ© le groupe a-ha ?
Non, on a rencontrĂ© Morten plus tard. Avec Magne, on voulait partir en Angleterre et devenir des pop stars avec notre groupe The Bridges mais les deux autres membres ne voulaient pas nous suivre. On sâest retrouvĂ©s Ă deux et il nây avait aucun intĂ©rĂȘt Ă finir lâalbum car le groupe nâexistait plus. Je crois quâon a utilisĂ© lâargent quâil nous restait pour partir Ă Londres.
Ă lâĂ©poque, comment as-tu conciliĂ© tes Ă©tudes et le fait de vouloir faire carriĂšre dans la musique ? Est-ce que vous avez eu le soutien de vos proches ?
Magne et moi Ă©tions au lycĂ©e. Plus le groupe devenait bon, plus nos rĂ©sultats Ă lâĂ©cole devenaient mauvais. Lâenvie de partir en Angleterre, comme Jimi Hendrix, et devenir cĂ©lĂšbres, nous est venue trĂšs jeunes, vers 14 ou 15 ans je crois. Aucun groupe nâavait, Ă cette Ă©poque, quittĂ© la NorvĂšge. Pour des norvĂ©giens, cette idĂ©e Ă©tait ridicule alors on ne lâa pas criĂ© sur tous les toits. Mais, plus on travaillait nos chansons et plus le groupe devenait bon, moins on arrivait Ă imaginer que les gens ne puisse pas soutenir notre super projet.
Il paraĂźt que tes profs Ă lâĂ©cole te surnommaient âLâinvitĂ©â ?
Oui, câest vrai. Au lycĂ©e, on pouvait Ă©crire nous-mĂȘmes nos mots dâabsence et jâĂ©tais trĂšs crĂ©atif (rires). Jâavais toujours une bonne excuse pour ne pas aller Ă lâĂ©cole.
Quelles ont Ă©tĂ© tes influences musicales sur lâalbum Poem ? (le premier album, Fakkeltog, Ă©tait fortement influencĂ© par les Doors, ndlr)
On a changĂ© le nom du groupe de The Bridges pour Poem parce que je ne voulais plus quâon nous assimile aux Doors. Jâen avais ras le bol dâentendre les gens dire : « Oh mais câest les Doors ! » Donc, câĂ©tait fini avec les Doors. Jâavais lu pas mal de choses sur les synthĂ©tiseurs et pour moi, il nous en fallait absolument sur ce nouveau projet. Jâai vendu ma belle guitare Gibson pour acheter un des premiers synthĂ©s de Roland. On a achetĂ© des synthĂ©s assez tard mais ils sont bien prĂ©sents sur certaines chansons de lâalbum. Ă lâĂ©poque, on Ă©coutait les premiers groupes punk (ils Ă©taient arrivĂ©s tardivement jusquâen NorvĂšge) et aussi toute la new wave avec des groupes comme Joy Division ou Echo and the Bunnymen.
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Tu es aussi inspiré par la littérature et la poésie ?
Oui. CâĂ©tait bien avant lâarrivĂ©e dâInternet. Je passais mon temps Ă jouer au dĂ©tective, Ă fouiller partout pour trouver des idĂ©es. Pour la musique, jâallais chez les disquaires en Ă©tant persuadĂ© quâil y avait quelque chose pour moi lĂ -bas, quelque chose de trĂšs important quâil me fallait trouver. CâĂ©tait pareil avec les livres. Je lisais quelques pages et je reposais le livre dans la bibliothĂšque. Je cherchais la piĂšce manquante, la source dâinspiration. Par exemple, une chanson comme Living a Boyâs Adventure Tale vient de Lâidiot de Dostojevski. Dans le livre, Ă un moment, un personnage dit Ă un autre : »you are living a boyâs adventure tale » et jâai gardĂ© cette phrase. Pour The Sun Always Shines on TV, jâavais entendu un prĂ©sentateur mĂ©tĂ©o dire cette phrase Ă la tĂ©lĂ©vision. Je recherche des dĂ©clics partout pour me sortir de ma routine personnelle, de ma façon de penser, pour mâemmener ailleurs. Câest ça une influence : Elle doit te mener sur un autre chemin que le tien.
Quels sont les particularités de Poem ?
Le premier album Ă©tait trĂšs introverti. Les chansons pouvaient faire jusquâĂ dix minutes. CâĂ©tait un album concept. Avec Poem, la plupart des chansons sont plus structurĂ©es, concises, sculptĂ©es de façon traditionnelle avec un couplet et un refrain. On ne peut pas dire que nous avons essayĂ© de faire un format âradio editâ car la radio nâexistait pas en NorvĂšge Ă lâĂ©poque, mais on a cherchĂ© Ă rendre les titres plus accrocheurs.
Je recherche des dĂ©clics partout pour me sortir de ma routine personnelle, de ma façon de penser, pour mâemmener ailleurs
Pourquoi sortir cet album en si petite quantité (environ 700 vinyles) ?
Ne vous inquiĂ©tez pas, je crois quâon va en presser beaucoup plus ! Câest un album qui contient des contenus rassemblĂ©s dans un booklet : des coupures de journaux de lâĂ©poque, des photos, des histoires, plein de souvenirs⊠Le gars qui sâen est chargĂ© a fait un super boulot !
Poem renferme des versions embryonnaires de chansons que lâon retrouve sur les deux premiers albums dâa-ha ?
Oui, en quelque sorte. On retrouve notamment Soft Rain of April et Scoundrel Days et quelques bribes de paroles, par-ci par-là . Quand cela a commencé à décoller pour a-ha, on avait de moins moins de temps pour écrire de nouvelles chansons alors on a dû aller voir ce que nous avions en stock, dans nos tiroirs.
Comment un titre comme The Juicy Fruity Song devient le hit Take On Me ?
Jây ai travaillĂ©Â ! On a fait au moins quatre Ă cinq versions de cette chanson. On avait un couplet et un riff mais pas vraiment de chorus. AprĂšs avoir vĂ©cu un bon moment Ă Londres, on avait compris quâil fallait avoir un bon gros refrain. Dans la dĂ©mo finale, câest ce quâon a fait. CâĂ©tait la mĂȘme chose avec Scoundrel Days (qui sâappelle The Leap sur lâalbum Poem). Le couplet et 80% des paroles sont lĂ mais pas le refrain. Jâavais surtout un refrain plutĂŽt instrumental. Puis, avec a-ha, jâai crĂ©Ă© un refrain chantĂ©.
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Si tu devais choisir une chanson de chacun de tes groupes dont tu devrais te souvenir pour toujours, laquelle serait-elle ?
Ce nâest pas facile Ă faire comme exercice ! Mais je suis trĂšs content de la chanson Fakkeltog sur lâalbum Poem. Le concept Ă©tait que la premiĂšre chanson de notre deuxiĂšme album devait rĂ©sumer tout ce que nous avions fait dans le passĂ© et nous devions construire le reste Ă partir de cela. Il y a une autre chanson dans cet album qui correspond totalement Ă qui je suis, Ă tout ce qui mâintĂ©resse au niveau harmonique, câest Need No Doctor. Pour a-ha, il y aurait beaucoup de titres. Dans la setlist du concert de ce soir au festival de Carcassonne, nous jouons la version dĂ©mo de Train of Thoughts que jâaime beaucoup.
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Pour Savoy, je choisirais particuliĂšrement les titres que jâai co-Ă©crits avec ma femme Lauren, Lackluster Me, Whalebone ou Velvet, des titres oĂč je peux nous voir tous les deux dedans. Et sur notre dernier album, jâaime tout particuliĂšrement Falls Park.
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En 2014, tu as sorti un titre solo sous ton nom, Waaktaar, est-ce une expĂ©rience que tu vas renouveler ou bien tu as toujours du mal Ă tâenvisager comme soliste ?
En ce moment, jâai un grand dĂ©bat avec moi-mĂȘme sur ce que je vais faire aprĂšs cette tournĂ©e. JâĂ©cris et enregistre des chansons tout le temps et je peux les emmener dans tellement de directions diffĂ©rentes, selon mes envies. Jâessaie de trouver le projet sur lequel je vais me lancer. Il y a des choses, si tu es dans un groupe, qui doivent ĂȘtre construites avec le temps, sur la durĂ©e⊠et cela me prendrait bien trop de temps de prendre ce chemin lĂ maintenant. Le train est dĂ©jĂ passĂ© pour moi. Il faut juste que je trouve quoi faire et comment, en sachant que je ne peux pas revenir Ă mes 18 ans, et que jâai envie de continuer Ă produire des chansons.
Viggo Bondi dit quâil attend toujours ton appel pour reformer The Bridges, tu en aurais envie ?
On se parle beaucoup avec Viggo et il est trĂšs excitĂ© Ă lâidĂ©e de sortir Poem. Mais, Ă lâĂ©poque, on rĂ©pĂ©tait avec le groupe cinq fois par semaine, pendant des heures et des heures. On Ă©tait dingues et revenir Ă ce niveau-lĂ , je ne suis pas sĂ»r que cela va arriver.
Et écrire pour les autres ou une BO de cinéma ?
Cela ne mâapporte pas la mĂȘme Ă©nergie. Une BO, pourquoi pas, mais tu dois ĂȘtre en osmose avec le rĂ©alisateur. Ma femme, Lauren, bosse sur plusieurs projets de films alors si je devais composer une BO, je le ferais dâabord pour elle.
Propos recueillis et traduits par Alma ROTA
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Le seul jour oĂč la #sieste me tombe dessus đ en attendant petite vue de mes petits nouveaux venus dans ma #pal ! đżđżđżđżđż (Ă Nantes, France)
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Les petits nouveaux dans Ma PAL#18
Les petits nouveaux dans Ma PAL#18 Et vous des petits nouveaux dans votre PAL ?
Cher.e.s voyageur.e.s, Oui, jâai encore craquĂ©. Londres, la tĂ©nĂ©breuse T1 La fugitive de Whitechapel de Bec Mcmaster Londres, la tĂ©nĂ©breuse T2 La bĂȘte de lâombre de Bec McMaster AprĂšs ces deux premiers tomes de Londres la tĂ©nĂ©breuse, jâavais hĂąte de me lancer dans la suite. Et je les ai dĂ©vorĂ©. Et hop 6 livres de plus dans ma PAL heureusement que deux sont rentrĂ©s et aussitĂŽt ressortis :DâŠâŠ
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#éditions charleston#éditions du Chat Noir#éditions folio junior#éditions j&039;ai lu#Bec McMaster#Clémence Godefroy#Harry Potter#Inari-sama#L&039;année du lion#Les héritiers d&039;Higashi#Les petits nouveaux dans ma PAL#Les sept soeurs#Lucinda Riley#PAL
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LâEneide
16 Août 2017
Voyage initial :
Nantes, 7h06 â Paris Montparnasse, 9h12
Paris Est, 10h48 â Strasbourg, 12h41
Strasbourg, 14h52 â Offenburg, 15h22
Offenburg, 15h27 â Kassel, 18h41
Kassel, 18h57 â Hamburg, 21h28
Le temps se prĂȘtait au voyage. Une lourdeur Ă©lectrisante dans l'atmosphĂšre dĂ©clinait l'intensitĂ© de la journĂ©e, comme un avertissement ou un reproche. Hambourg m'attendait avec impatience.
Il fĂ»t 7h06 quand je mis mon corps dans le premier train. Des frissons me parcoururent, un sourire bĂ©at se dessina sur les 3 heures de ce Nantes-Paris. PassĂ© 9h, je sortis du TGV et l'odeur tapa les sinus, nausĂ©abond, refoulĂ© et humide, une seconde peau gorgĂ©e de CO2 apparut : nous sommes bien Ă Paris Montparnasse. DĂ©fiant mĂȘme la thĂ©orie de l'Ă©volution, je m'engouffra dans les immenses tunnels parisiens. La crĂ©ature la plus Ă©voluĂ©e du monde recrĂ©ait le seul but du ver de terre. Vient enfin la Gare de l'Est et mon train pour Strasbourg. Aucun problĂšme ne fĂ»t Ă dĂ©plorer, le trajet se fit en moins de 2h, et bordel que c'est court. En 5h30, la France fĂ»t traversĂ©e, de part en part, d'extrĂȘme Ă un autre extrĂȘme. Franchement, c'est incroyable. L'excitation ne descendit pas, au contraire Ă l'arrivĂ©e de Strasbourg, je dus attendre 2h pour un train Ă destination de Offenburg.
C'est exactement Ă Strasbourg que les choses se compliquĂšrent.
Cliffhanger.
Je pris un TEX (train rĂ©gional en direction de l'Allemagne) pour cette fameuse gare de frontiĂšre allemande. Ce qui n'Ă©tait pas vraiment Ă©vident, c'est que j'avais 5 minutes pour effectuer le changement. 5 minutes dans une gare allemande que je ne connais pas. Je ne vais pas vous cacher que j'ai transpirĂ© pendant les 30 minutes de trajet. Le nez collĂ©  à la porte, valise Ă la main, tel une vieille ayant peur de rater son arrĂȘt, je descendis alors. Manquant de renverser un T21, je courus vers la sortie, espĂ©rant trouver un panneau d'affichage. Mes yeux roulĂšrent sur tout mon environnement, l'analyse fĂ»t-elle brĂšve mais l'Ăąme du fils du cheminot Ă©tait belle et bien prĂ©sente. Aucune foutue information n'arriva Ă mon cerveau, je ne comprenais absolument rien. Avec un demi souffle au cĆur, j'ai dĂ» demandĂ© mon chemin, personne ne sut me rĂ©pondre. ExceptĂ©e une, qui m'a annoncĂ© que je devais aller sur le quai oĂč je suis arrivĂ©. N'ayant pas le temps de discuter de ma stupiditĂ© et de ma honte avec mon sur-moi, je fis des bonds disgracieux, proches d'une imitation Ă©questre, vers le quai prĂ©cĂ©demment quittĂ©. Et de lĂ , un magnifique retard de 15 minutes vint sauver mon empressement.
Force est de constater que la DB (seule compagnie publique de chemins de fers allemande) a un matériel plutÎt équilibré, spacieux, neuf mais évidemment lent. Ici on ne parle pas de TGV, ou encore de lignes à trÚs grande vitesse, mais de ICE. Ce type d'équipement divise nombre d'utilisateurs, ceux-ci sont propres et presque luxueux, comme tout le reste de l'Allemagne. Le gros point négatif vient de l'organisation, l'imprévu n'est pas toléré par la DB, tout doit se faire selon les rÚgles. Mais dÚs qu'il y a un écart, la fameuse efficacité allemande s'effondre.
Il était 15h45. Alors à bord de mon ICE à destination de Kassel, une vive voix retentit des hauts parleurs. Je ne pris pas la peine de l'écouter mais le monde autour de moi semblait l'avoir comprise. Les passagers se levaient, rangeaient. Un curieux sentiment s'empara de moi. Je demanda ce qui se passait à une jeune allemande : nous devons descendre à Baden Baden pour prendre un bus qui doit nous amener à une autre gare. Putain.
Il Ă©tait 16h30. Environ 600 personnes attendaient les quelques bus dĂ©pannĂ©s par la DB. Nous ne savions toujours pas le pourquoi du comment. Que s'Ă©tait-il passĂ©Â ? Comment allions-nous avoir nos correspondances ? Rien, nada. Aucun personnel de la DB n'Ă©tait sur les bords de la gare routiĂšre. Les bus devaient nous amener dans une petite gare de campagne : Rattat ou quelque chose comme ça, pour ensuite reprendre un train pour aller Ă Karlsruhe. J'Ă©tais complĂštement perdu, je n'avais pas de connexion internet, trĂšs peu de batterie. Essayant de rĂ©flĂ©chir tant bien que mal avec des kinder qui gueulaient comme si on les Ă©gorgeait, j'ai pris la dĂ©cision de dormir Ă Karlsruhe et de reprendre le train demain, quitte Ă payer une nuit pour rien. Le manque de communication, la fatigue, l'Ă©nervement face Ă l'incompĂ©tence flagrante de la DB ont fait que j'ai commencĂ© Ă jurer trĂšs largement. Tous les Allemands ne disaient rien, Ă l'heure actuelle il y aurait eu une deuxiĂšme RĂ©volution en France. Un jeune homme s'avança et me demanda une cigarette. En français. Un regain d'Ă©nergie et de courage revint. Yohann Ă©tait suisse, d'oĂč sa maitrise parfaite de l'allemand et son relativisme exacerbĂ© voir exacerbant. Il Ă©tait parti de GenĂšve d'oĂč il a quittĂ© sa petite amie et devait aller Ă Dortmund oĂč il rĂ©sidait actuellement.
Il était 18h15 lorsque nous venions d'arriver à « Rattat », une petite ville à la frontiÚre franco-allemande, trÚs colorée et curieusement trÚs agréable. Une petite riviÚre coulait tendrement, les maisons collées souriaient, non pas moqueuses mais admiratives. L'architecture y était purement rhénane mais non industrielle, des briques rouges tournant vers le marron, des édifices religieux de saints peu communs. Et cet air, cet air si pur et si sucré que l'on pouvait deviner au nombre de plantations de tournesols. La gare de campagne fût assaillie de centaines de personnes, cassant alors le rythme des oiseaux et des feuilles. Sur le quai, nous avons croisé un couple de retraités allemands parlant parfaitement français. Le pourquoi du comment avait maintenant un sens : un tunnel s'est à moitié effondré paralysant alors toutes les personnes désireuses de remonter vers le Nord de l'Allemagne. D'aprÚs ce retraité, la DB ne pouvait pas affréter de nouveaux trains, car les lignes étaient blindées ou qu'elle ne voulait pas redispatcher les clients. Elle était donc obligée de nous faire passer le tunnel (qui resta bloqué pendant 2 jours) via des bus. Une superbe idée de merde.
Il fĂ»t 19h45 quand nous arrivĂąmes Ă Karlsruhe. Un trĂšs grand dilemme se prĂ©senta Ă moi : soit je prenais un train en direction de Berlin et m'arrĂȘtais Ă Kassel pour essayer de rejoindre Hamburg, soit j'attendais une 1h30 Ă Karlsruhe et prenais un direct pour Hamburg. L'aventure appela l'aventure, et la dĂ©bilitĂ© par consĂ©quent, je dĂ©cida de rejoindre Kassel, quitte Ă y dormir. Je laissa donc Yohann Ă Karlsruhe en lui souhaitant bonne chance et bonne continuation.
Il Ă©tait 21h30 quand j'entendis des cris de joie dans le train. Trop occupĂ© Ă regarder les hĂŽtels les moins chers Ă Kassel, Ă rechercher les plus beaux shitposts d'internet, un arrĂȘt sauvage arriva. Me prĂ©cipitant vers la sortie pour fumer 2-3 taffes (les arrĂȘts sont extrĂȘmement courts, d'environ 30 secondes), je bouscula un gars, qui me dit textuellement : « oh lĂ camarade, fais gaffe ». Il essaya ensuite tant bien que mal de le retranscrire en anglais, et je me mis Ă rire bien trop fort. Charles voyageait avec Baptiste, ils sont partis de Cergy Pontoise, dans la banlieue nord de Paris. Ils avaient une bonne vingtaine, approchant les 30 ans Ă vrai dire. Nous avions tout trois alors les mĂȘmes similitudes de trajet, Ă l'exception qu'ils allaient Ă Berlin, dernier arrĂȘt du train. Ils Ă©taient bien amochĂ©s par les dizaines de biĂšres que des Allemands leur avaient laissĂ©s, et ils me proposĂšrent de m'en payer une. Diable que cette biĂšre allait ĂȘtre libĂ©ratrice, mais aussi dĂ©viante. Les deux banlieusards allaient Ă Berlin pour visiter les vestiges de la RDA et du communisme. Non pas moins heureux et moitiĂ© ivre, le meilleur systĂšme politique venait sur la table. Une annonce vint rĂ©veiller ma torpeur soviĂ©tique. Pour Hamburg, nous devions nous arrĂȘter Ă Fulda, alors Ă mi chemin entre Strasbourg et la Destination Finale. J'abandonna donc mes deux joyeux camarades, je descendis du train, un peu abasourdi et une biĂšre Ă la main.
Pendant ces dix minutes d'intervalle, une jeune femme vint me demander un briquet. Ses longs cheveux blonds Ă©taient attachĂ©s de façon dĂ©cousue, mais restaient sophistiquĂ©s. La justesse de ses yeux bleus impliquaient une certaine connaissance des personnes et du voyage. Des traits fins parcourent un visage extrĂȘmement fĂ©minin, sans que la provocation n'y joue. Et ce sourire, ce sourire Ă dĂ©clencher des guerres. Solveig venait de Milan, s'arrĂȘtait pour une nuit Ă Hamburg avant de repartir pour la NorvĂšge de ses grands parents. Des banalitĂ©s s'Ă©changĂšrent, elle me racontait des histoires honteuses Ă propos de mes compatriotes. (C'est vrai que les Français en groupe Ă l'Ă©tranger, on est vraiment les plus flinguĂ©s. On gueule fort, on boit Ă©normĂ©ment et on tape un bordel pas possible. On est vraiment la Nation qui pue la merde hors de nos frontiĂšres) Deux biĂšres passĂšrent, et l'idĂ©e d'aller danser vint comme une illumination, purificatrice et bienfaisante.
Il Ă©tait 00h40, et ça y est Hamburg Ă©tait sous nos putains de pieds. Pas le temps d'admirer quoi que ce soit, je tĂ©lĂ©chargea l'application VTC du coin et me mit en route pour mon appartement. Dominik, mon hĂŽte, m'attendait gentiment, je dĂ©posa ma valise, me changea rapidement et reparti. Conscient de la fatigue, je me suis dit que je ne ferais pas long feu. Nous nous rendĂźmes alors au PAL sous les bons conseils d'Anna, qui connait bien plus Hamburg. C'Ă©tait une espĂšce de maison, collĂ©e Ă une autre, qui abritait aussi une boite, qui semblait bien plus flinguĂ©e, le Castel des Caves en fait (mĂȘme si les Caves c'est de la merde). La queue n'Ă©tait pas vraiment grande mais les Allemands prennent apparemment leur temps pour faire rentrer les gens, mais pas les potes. Des personnes ne pouvaient pas rentrer puisqu'elles Ă©taient mal fringuĂ©es, voir trĂšs mal. Un mec avait une espĂšce de chemise dragon et une veste de costard mal coupĂ©e en coton. La consĂ©cration pour le beauf allemand. Avant d'ĂȘtre rentrĂ©s, des pastilles ont Ă©tĂ© mises sur nos appareils photos de portable, et ils n'arrĂȘtaient pas de nous dire d'aimer le moment prĂ©sent, blablabla. C'est une putain de bonne idĂ©e ! Le lieu Ă©tait constituĂ© d'une petite terrasse, de plusieurs piĂšces avec deux scĂšnes principales diffĂ©rentes. La techno jouĂ©e Ă©tait furieusement bonne.
Il Ă©tait 5h20 quand ma tĂȘte toucha un oreiller, un coma Ă l'horizon, je dormis, heureux d'y ĂȘtre arrivĂ©.
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In my Mailbox ! #8
In my Mailbox ! #8
Cher(e)s voyageur(e)s, Jâai dĂ©cidĂ© de regrouper mes articles les petits nouveaux dans ma PAL avec Les services presses qui rejoignent ma PAL. Cela fait un peu trop dâarticles publiĂ©s. Câest cool de pouvoir rĂ©unir les deux car cela fera moins de publications. Et elles seront un peu plus rempli. Câest Lire ou Mourir qui sâoccupait de la gestion des In My Mailbox français đ. Ma PAL est dĂ©jĂ grandeâŠ
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đ€đ€đ Toc ... Toc ... Toc !!! đđ€đ€ Bonjour, bonjour ... Voila on est " installĂ© ". 1ere nuit dans notre nouvelle maison, on s'installe tout doucement et le facteur n'a pas oubli de m'apporter quelques zizir cette semaine đđđđđđ Voici ma PAL SP Papier - total ancien et new sp restons correct -. Rdv demain pour la prĂ©sentation des nouveaux amis. ---- La petite blague durant mon dĂ©mĂ©nagement Cousine : Tata Belinda, t'as beaucoup de livres ! Moi : đłđłđłđłđđđđ Cousine : Qu'est-ce que tu fais avec tout ces livres ? Moi : * non je ne vais pas la tuer, elle porte une caisse de livre * Cousine : Pourquoi tu ne les jette pas aprĂšs les avoir lu ? Moi : * arrĂȘt cardiaque * --> No comment, elle a cru qu'elle avait plusieurs vies comme Mario. Je ne l'ai pas trucidĂ©, mais maintenant elle a reçu un pass : No VIP !!!! #SWoB
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Nouvelle annĂ©e = nouvelle banniĂšre ! DĂ©jĂ (enfin!) un mois de terminĂ©. Je ne sais pas si ce fut pareil pour vous mais jâai lâimpression que ce mois de janvier a durĂ© 1000 ans :p Je suis trĂšs contente du nombre de livres que jâai rĂ©ussi Ă lire. Cela me fait une jolie petite pile Ă ranger. Cependant, mes lectures furent assez mitigĂ©es. Il y a eu du trĂšs bon et du bof-bof⊠Câest parti pour le premier bilan de 2020.
JANVIER
Livres lus :Â 8
Pages tournées : 3361
#CLIC
5â â Jâai passĂ© un excellent moment avec âŠ
Le secret de Lomé #2
La chambre des merveilles
#gallery-0-13 { margin: auto; } #gallery-0-13 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-0-13 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-13 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
4â â Jâai beaucoup aimĂ©âŠ
Le crépuscule royal
Le secret de Lomé #3
Un millionaire Ă Lisbonne
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La version que jâai (premiĂšre Ă©dition)
3â â Pas gĂ©nial ni mauvais non plus. A rĂ©server Ă certains lecteurs.
Le sorceleur #0 â La saison des orages
Extincta
#gallery-0-15 { margin: auto; } #gallery-0-15 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-0-15 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-15 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
2â â Il manquait un petit quelque chose pour que jâaccrocheâŠ
Le meilleur des mondes
đđđ Ils ont rejoint ma PAL đđđ
Je vois comme une victoire le fait dâavoir moins de nouveaux livres que de livres lus ce mois-ci.
Iskari #1 â Nouvelle couverture et prix sĂ©duisant Ă 9,90 EUR
Snow Falling â Oui le roman que lâon voit dans Jane the Virgin ! (VO)
Le sorceleur tome #0 et #1 ⊠il y a de fortes chances pour que vous voyez encore rĂ©guliĂšrement des bouquins de cette saga rejoindre ma PAL.Â
Et un SP des Ă©ditions Charleston : LâhĂ©ritage des LangstonÂ
PAUSE CRAYONNAGE
Comme je vous le disais dans cet article, jâai pris la dĂ©cision de dessiner ma pile de livres lus au fil des mois. Ceci pour pouvoir me relaxer aprĂšs ma lecture mais aussi pour pouvoir dĂ©corer et visualiser au fil des mois la hauteur de ma pile annuelle. Voici donc lâavancement de mon crayonnage jusquâĂ prĂ©sent. Si vous souhaitez des updates plus rĂ©guliĂšres, nâhĂ©sitez pas Ă passer sur mon compte instagram đ
Psssssit : mes livres sont dispos chez tous les bons libraires et via le net !
A bientĂŽt les koalas !
[Bilan mensuel] âą Janvier âąÂ 2020/01 Nouvelle annĂ©e = nouvelle banniĂšre ! DĂ©jĂ (enfin!) un mois de terminĂ©. Je ne sais pas si ce fut pareil pour vous mais j'ai l'impression que ce mois de janvier a durĂ© 1000 ans :p Je suis trĂšs contente du nombre de livres que j'ai rĂ©ussi Ă lire.
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