#Les carnets de novembre
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#avis et commentaires#bookinette#littérature#suggestions#livres#lecture#books and libraries#literature#Les carnets de novembre#Marie-Hélène Jarry
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Nation, Base d’une colonne de la barrière de Claude-Nicolas Ledoux, avenue du Trône, côté 11e arrondissement – pierre noire sur bristol, carnet nº 106, 2015.
À la mémoire de mon ami Sylvain Courbon, décédé le 24 novembre 2010.
#2015#nation#barriere du trone#avenue du trone#paris#11e#claude nicolas ledoux#ledoux#armoiries#monument#passants#couple#marche#carnet 106#pierre noire#24 novembre
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Moebius, Chaos, édition originale, Les Humanoides Associés, Dépôt Légal: Novembre 1991, Impression: Septembre 1991, noté première édition, superbe album d'illustrations, avec de nombreux inédits des carnets de Moebius, mais également des illustrations de Parapsychologies, entre autre, pour lecteur averti du maître!
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Écrire comme Susan Sontag
Vous connaissez peut-être ces vidéos Youtube où le ou la vidéaste choisit d'essayer la routine d'écriture d'un•e écrivain•e célèbre : récemment, Dakota Warren a essayé celles de Virginia Woolf et d'Ernest Hemingway. C'est ce concept que j'ai décidé d'adapter pour inaugurer la partie labo d'écriture de ce journal en ligne. Et pour commencer, qui de mieux que Susan Sontag, dont j'ai dévoré Reborn (1947-1963), le premier volume de ses journaux — et à ce jour un de mes livres préférés ?
C'est dans le deuxième volume de ces fameux journaux, As consciousness is hardened to flesh (1964-1980) que Sontag prend, en 1977, une résolution :
Starting tomorrow — if not today: I will get up every morning no later than eight. (Can break this rule once a week.) I will have lunch only with Roger [Straus]. (‘No, I don’t go out for lunch.’ Can break this rule once every two weeks.) I will write in the Notebook every day. (Model: Lichtenberg’s Waste Books.) I will tell people not to call in the morning, or not answer the phone. I will try to confine my reading to the evening. (I read too much — as an escape from writing.) I will answer letters once a week. (Friday? — I have to go to the hospital anyway.)
Pour résumer : se lever avant 8h, cultiver sa solitude matinale, ne pas sortir pour le déjeuner, écrire dans son journal, attendre la fin de journée pour lire.
Concernant l'écriture dans son journal, Sontag identifie comme modèle les Waste Books de Lichtenberg. Ces Waste Books consistent en de petits carnets dans lesquels le philosophe traçait chacune de ses pensées, même les plus brèves, même les inachevées, même les moins intellectuelles. À l'origine, un waste book désigne un cahier de comptes, celui dans lequel les marchands britanniques notaient leurs transactions au cours de la journée pour ensuite les réécrire au propre dans leur livre de comptes. L'idée de Lichtenberg est donc de garder une trace des mouvements de la pensée au cours de la journée, mouvements qui pourront être ensuite abandonnés ou approfondis.
Pour "écrire comme Susan Sontag", telles seront donc les marches à suivre : se lever avant 8h, écrire le matin et en début d'après-midi, garder une trace dans un journal des différentes pensées qui nous traversent (même les plus insignifiantes), puis lire en fin d'après-midi.
une journée dans la peau de Susan Sontag

J'ai commencé ma journée à 8h, à la lueur des bougies : en prenant mon petit-déjeuner, j'ai relu l'idée de nouvelle tracée dans mon carnet pour pouvoir en commencer la rédaction dans la matinée, puis j'ai lu un chapitre de ma lecture en cours (Le Fantôme de l'opéra de Gaston Leroux) le temps de boire mon thé.
À 9h a commencé ma première session d'écriture, pendant laquelle je me suis concentrée sur mon projet du moment, un recueil de nouvelles. J'ai relu les nouvelles déjà écrites puis j'ai écrit le début de la suivante (un peu plus de 400 mots).

Pendant une (courte) pause, je suis tombée sur cette citation d'Éluard que je vous partage aussi :

Vers 10h, j'ai enchaîné avec une deuxième session d'écriture. Pour changer un peu de sujet, j'ai décidé de faire le dernier atelier d'écriture de Laura Vasquez (je rêve d'en ouvrir un!). Coïncidence pratique pour l'unité de cet article, l'atelier en question était fondé sur une réflexion de Lichtenberg, dans Le Miroir de l'âme. La consigne était de partir d'énoncés tautologiques pour arriver à l'expression d'un "je" en lien avec ces évidences, en se laissant porter par ce qu'elles évoquent. C'est loin d'être l'un de mes meilleurs poèmes (je commence même déjà à le détester), mais voici ce que ça a donné pour moi :

J'ai profité d'avoir fait cet atelier pour envoyer ce texte et les précédents à la revue des Ateliers d'écriture pour lesquels je devais aussi rédiger ma biographie d'auteur. (Gardez l'œil ouvert — un de mes poèmes y sera publié le 8 novembre !)
Enfin, j'ai terminé cette matinée d'écriture en me penchant, sur les coups de 11h, sur la rédaction de cet article, écriture beaucoup plus simple pour garder un peu d'énergie créative pour l'après-midi.

En début d'après-midi, dernière session d'écriture de la journée : j'ai commencé celle-ci par un peu de scrapbooking pour m'inspirer. Pour cette page, je suis partie d'un extrait d'article du magazine Lire sur Paul Valéry et son amour de la mer. On peut y lire que pour lui, la nage, « qui se soutient et se meut en pleine poésie », devient « le jeu le plus pur » qui donne son rythme à l'écriture ; ou encore qu'il décrit la mer Méditerranée comme la « scène d'un théâtre où ne viendrait agir, chanter, mourir parfois, qu'un seul personnage : la lumière ! ». À partir de ce thème assez large, j'ai écrit un court texte en écriture automatique, intitulé La Traque :
Nager c'est donner son corps aux monstres, le leur offrir en pâture, un acte gratuit de générosité pure : prenez ce que j'ai de plus cher et morcelez-le jusqu'à faire disparaître ses mots. C'est l'abandon avant d'être le néant, le don avant la destruction. Comme tout sacrifice, la nage a son rituel : dévêtir le corps de ses artifices quotidiens ; "goûter l'eau", comme la grenouille entrant dans sa marmite ; accepter de laisser son esprit au plongeoir puis partir, vite — partir où ? fuir quoi ? Fuir le carnage des émotions humaines, convaincus que l'eau viendra lécher nos plaies. Fuir l'atrocité sociale en laissant sa langue à la surface. Surtout, se fuir soi, chaque claquement d'un bras contre l'eau turquoise nous obligeant à ressentir, à toucher, à croire. C'est bien de croyance qu'il s'agit : croire que l'on soigne sa tête malade en poussant les membres dans une tension animale ; croire que l'on fuit (pour de bon, cette fois) les mots qui nous hantent, comme s'ils ne nous attendaient pas, sagement, au bout de la ligne ; croire que perfectionner, jour après jour, les techniques les plus complexes nous sauvera, le jour venu, de la noyade.
Enfin, j'ai terminé ma journée par de la lecture : je suis presque à la moitié du Fantôme de l'opéra qui pour l'instant me plaît beaucoup ; c'est une lecture (très) facile et parfaite pour la période automnale.

Quant à ma soirée, je l'ai passée à nager dans une piscine à l'eau turquoise...
Littérairement vôtre,
Ève
P.S. : Rendez-vous dimanche prochain pour une autre routine d'autrice...

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60 ans d'histoire de la Bande dessinée au Centre Pompidou - Paris
Une fois n'est pas coutume, direction la capitale française pour découvrir une exposition qui retrace l'histoire de la bande dessinée au Centre Pompidou. Cette exposition "Bande dessinée, 1964 - 2024" est visible au musée jusqu'au 4 novembre 2024, ce qui laisse un peu de temps pour bien préparer sa visite (tarif normal : 17 euros).
Une belle aventure historique du neuvième art qui en un même lieu rassemble la BD franco-belge, le manga, les comics, l'underground (tel que Maus de Art Spiegelman), le dessin de presse, le roman graphique et autres grands talents du monde entier.
Il est possible de s'évader avec une exposition dédiée à Corto Maltese de Hugo Pratt.
De nombreuses planches, carnets, couvertures jalonnent le parcours du visiteurs.
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Madrid, 30 janvier 1976.
Franco est mort le 20 novembre 1975. Un peu partout en Espagne, les forces démocratiques tentent de faire entendre leurs voix. Ici une réunion d'ouvriers grévistes se déroule dans une église. Cette photo n'a jamais vu le jour. Elle est restée sagement sur sa planche contact pendant 48 ans. C'est en regardant mes planches restées dans une de mes nombreuses boîtes que je l'ai trouvé. De temps en temps je retourne sur mon passé de photographe. J'aime bien cette photo, la position de ces deux hommes, le contexte politique. Je n'ai pas trouvé mon carnet de l'époque, seule cette légende laconique au dos de la planche contact "réunion dans une église d'ouvriers grévistes", avec la date. J'avais un copain à l'AFP qui me donnait ces informations.
J'étais jeune photographe pour l'agence Sygma. Je venais de passer deux mois au Portugal, partageant un appartement avec des journalistes débutants, un cameraman pour Visnews, une révolutionnaire italienne qui, même révolutionnaire, cuisinait des pâtes extraordinaires, à l’italienne ! Mon séjour au Portugal se termina par une tentative de lynchage sur ma personne. Une foule conservatrice me prenant pour un agent cubain. Il faut dire que j'avais une moustache à la sud-américaine, conservée après un long voyage en Amérique latine. *
* Voir le livre America Americas, latina, publié aux éditions de juillet en 2022.
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9 novembre
mmh ok j'ai appelé la psy numéro deux j'ai rendez-vous le 21 novembre soit trois jours après mon anniversaire et j'ai décidé que c'était mon cadeau à moi-même cette année. je trouve ça sacrément cool de ma part. you fucking go girl. même si elle est nulle, au moins j'ai lancé le processus. je reste pas "seule dans mon trou" comme a dit r. dans son message tout à l'heure. j'ai dit que j'allais pas bien à m. et je l'ai dit à r. je reste pas seule dans mon trou. il m'a répondu dans la minute par message vocal dans le métro. j'avais un peu mal au ventre en les ouvrant. j'avais plus mal au ventre qu'en appelant la psy. m'ouvrir aux autres me donne mal au ventre. ou alors c'est m'ouvrir à r. qui me donne mal au ventre. ça me donne mal au ventre qu'il se soucie de moi. qu'il s'intéresse. he cares he cares he cares. he cares he cares he cares mais moi ce que je veux c'est m'allonger sur son ventre et qu'il me caresse les cheveux. he cares he cares he cares mais il fait partie du problème. j'ai lu ce matin que les personnes qui se sentaient seules prenaient des douches plus chaudes et plus longues que la moyenne pour pallier au manque de chaleur humaine. ça doit être la même histoire que le chauffage qui marche pas quand on manque d'amour. comme celui de ma chambre par exemple. je sais pas qui invente ces trucs mais, ça se tient. j'espère que je vais arriver à en parler à la psy. elle avait le nez très bouché au téléphone. elle était en arrêt maladie à cause d'une lombalgie. r. m'a dit qu'il avait souvent changé de psy et que même si je mets un peu de temps avant de trouver la bonne, le plus important c'est que j'aie pris la décision de demander de l'aide, et c'est tellement bateau comme truc à dire, mais c'est vrai, j'ai passé les six dernières années sans demander d'aide à personne, et là à neuf jours de mon 33e anniversaire j'ai décidé de m'offrir un futur, c'est pas rien. quand j'ai raccroché j'étais un peu fébrile et je suis montée chercher un nouveau carnet que j'ai entamé pour l'occasion en notant la date de mon rdv et dessous j'ai dessiné le planning de ma nouvelle routine que j'ai décidé de m'offrir en deuxième cadeau.
hier soir après être passée à la bibli je suis allée au mudam et c'était un peu nul comme d'habitude, je suis restée un moment assise devant une vidéo projetée sur trois canaux et c'était que des images de détails très zoomés et parfois y avait du texte et j'ai pas compris de quoi ça parlait mais je lisais le cartel qui disait donation allen & overy, ceux qui sont dans le grand immeuble en verre avec le pli dans la façade, juste en face du musée, et je me demandais ce que ça voulait dire. c'est qui allen & overy, c'est quoi ce nom vaseux de téléfilm et c'est quoi exactement les transactions qui ont eu lieu derrière ça? comment cette vidéo très médiocre, moins bien que mon film en tout cas, s'est retrouvée la propriété d'une firme qui s'appelle allen & overy et qui se trouve juste en face du musée et pourquoi ils l'ont ensuite donnée au musée? le fonctionnement du monde de l'art me mystifie.
11 novembre
r. m'a écrit j'espère que ça va aujourd'hui big up à toi et moi j'en peux plus de play it cool. j'ai envie de m'arracher le coeur. maintenant quand il m'écrit je me dis qu'il le fait par pitié. je suis increvable. hier soir j'étais à une table ronde sur la recherche artistique et à la fin j'ai écrit je me juge je me juge je me juge give yourself a BREAK dans les notes de mon téléphone. je m'étouffe. je juge et je condamne je juge et je condamne, j'ai la guillotine qui me tombe sur le cou au moins cinquante fois par jour. je suis jamais à la hauteur. je me condamne avant même d'avoir essayé. je me laisse zéro chance.
une femme du public a interpellé les artistes en critiquant le mouvement du post/non humain très à la mode depuis quelques années et elle l'a opposé aux sciences politiques qui selon elle devraient autant être une préoccupation que l'écologie, surtout en ce moment, et les deux artistes italiennes lui ont admirablement bien démontré que les deux ne s'excluaient pas mutuellement et je les admirais d'avoir aussi rapidement su articuler une réponse argumentée. une artiste textile canadienne leur a demandé si elles voyaient la recherche dans un contexte académique comme nécessaire à la pratique artistique, nécessaire surtout si on veut être prise au sérieux, obtenir des bourses, des résidences, etc. mais leur réponse était pas très claire. pendant la pause j'écoutais une fille qui discutait avec la fille du catering qui servait des verres de jus sur un plateau, elle disait que c'était cool de travailler sur des évènements comme ça, c'est moins stressant que le service en salle et ça fait découvrir des nouveaux endroits. j'ai envie d'interroger tous les artistes que je connais pour leur demander comment ils gagnent leur vie.
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youtube
flipthrough du carnet
Novembre 2024
Projet d’arts appliqués : création d’un carnet par groupe de deux représentant ce qu’est la Méditerranée pour nous. Ici le feuilletage du carnet symbolise une sortie sur la Côte d’Azur: une balade en bord de mer se dirigeant vers la plage avant de s’arrêter dans un marché provençal pour ensuite continuer dans les rues d’Antibes. La couverture en jean représente la marche et les souvenirs que l’on garde dans nos poches.
L’optique était de casser la vision luxueuse qu’on a l’habitude de se faire du lieu et de se rapprocher d’une façon de vivre plus humble tout en montrant la fragilité de la vie humaine et des souvenirs par le maximalisme utilisé.
Il était également demandé une création à part du carnet. Ma partenaire et moi avons décidé de fabriquer un “carrousel de souvenir” afin de rendre le même chemin présent dans le carnet plus immersif pour que les personnes le feuilletant d’identifient davantage. Le carnet est également accompagné d’une playlist afin de continuer cette notion d’immersion.
Carmet : poches de jean collées entre elles (couverture), collage de différents éléments (contenu)
Carousel : papier, pour représenter la fragilité
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22 FEVRIER 2k25
Qui l'eut cru que j'écrirais encore en 2025? On est allés en Guyane avec la petite forme, et avec Nama...! C'était en novembre 2024, et c'était exceptionnel! L'Amazonie, je ne pensais pas la tâter du pied de mon vivant.
Ensuite on a repris le spectacle ce mois-ci avec Maloue, nouvelle recrue sur scène avec moi. Très physique mais satisfaisant a l'extreme de retrouver le spectacle comme il y a deux ans...
Je me suis trouvée une nouvelle passion: fabriquer des carnets avec les chutes de papiers du spectacle !
Rendez vous en avril pour (peut-être les dernières) représentations ! On ne sais jamais hein, mieux vaut pas trop s'avancer en prédictions!
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Illustration faite à l'acrylique dans le style de Francisco Fonseca. J'ai d'abord fait un croquis dans mon carnet pour avoir une vision sur mon résultat final.
-NOVEMBRE 2024
#56
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Pont-Marie, Paris 4e – pierre noire sur bristol, carnet nº 106, 2015.
Dessin utilisé dans le livre Le Jour, éditions Alain Beaulet, 2016. Tous les dessins originaux de ce livre seront en vente à 50 euros pièce le jeudi 14 novembre à la librairie-galerie Actualités, 15, rue Gay-Lussac, Paris 5e, lors de la soirée de finissage de mon exposition OBSERVATION, à partir de 17 h, soirée qui accueillera la revue Mon Lapin Quotidien, pour la sortie du n° 31.
#2015#pont marie#passante#pont#paris#4e#seine#pierre noire#carnet 106#fleuve#bec#jauge#niche#le jour
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VIVRE EN POÉSIE AVEC METAHODOS : LES VOYAGES FICTIFS DE HENRI MICHAUX
ÉMISSION – Voyage poétique avec les Émanglons d’Henri Michaux, textes lus par Michel Aumont Publié le dimanche 17 novembre 2024 Le plus important des peuples qui vit en Grande Garabagne est celui des Émanglons. Tel l’a inventé le poète de l’imaginaire Henri Michaux dans un de ces carnets de voyages fictifs publié en 1936. Des morceaux choisis de ce poème ethnographique sont lus par Michel…
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n°74
Novembre 2024
Observations (+ exagération de proportions pour les deux dessins d'en bas) au lycée.
Carnet de croquis format A5, fluos et feutre noir.
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Mercredi 24 janvier 1979.
Marrakech, Maroc.
Le Shah et la Shabanou au Maroc.
Poursuivant leur voyage hors d'Iran, les souverains iraniens sont arrivés à Marrakech où ils séjourneront dans le palais d'hiver du Roi Hassan II pour une durée indéterminée (Légende Sygma). Un exil en remplace un autre.
Étrange pays où le Shah se rend après un court séjour en Égypte. Pour se faire pardonner l’impossibilité pour les journalistes de couvrir l’arrivée du Shah deux jours auparavant, une séance photo est organisée, puis un repas dans le somptueux palais du prince Moulay Ali. En repartant dans la nuit de ce palais pour retourner à Marrakech, nous traversons des quartiers d’une grande pauvreté. Intrépide dans mes pensées, je me disais que le prochain Iran serait le Maroc, tant la différence entre les classes de dirigeants et le peuple étaient grandes. J’ai eu tort.
Le Maroc a toujours aujourd’hui un régime autoritaire, même si des avancées démocratiques ont été données à l’occident bailleur de fonds du Royaume. L’autoritarisme a sans doute repoussé l’avancée de tous les dangers.
Un petit retour sur les dates :
Lundi 6 novembre 1978 : Paris Téhéran. Jeudi 19 décembre : Téhéran Paris.
Samedi 30 décembre : Paris Téhéran. Nouvel an au Park Hôtel. Mardi 9 janvier 1979 : Téhéran Paris.
Jeudi 11, 16,17 janvier 1979 : Neauphle le château, résidence de l'ayatollah Khomeiny en exil.
Jeudi 18 janvier : Paris Marrakech. Je note sur mon carnet : Rencontré François Lochon à Orly. Nous avons voyagé ensemble avec Randy Taylor (A.P), et Alexandre Aufort comme Stewart ! Alexandre a ensuite travaillé comme cameraman pendant de nombreuses années à Capa. Il m'a notamment filmé pour la série d'Arte* "les cent photos du siècle" à propos de ma photo sur la confession publique à Gdansk pendant la grande grève de Solidarnosc.
Lundi 22 janvier, arrivée de l'avion du Shah à l'aéroport de Marrakech. Les journalistes ont été bloqués à l'hôtel El Badia.
Mardi 23 janvier 1979. Journée de tourisme.
Mercredi 24, matin. Tourisme dans la médina. 16.00 heures séance photo très rapide du shah et de la shabanou. Un seul film noir & blanc. La couleur était plus importante. L'agence m'avait appelé pour me dire que j'étais en "assignment" (commande) pour Newsweek.
Jeudi 25 janvier envoi des films par Air France.
Le soir réception offerte par le Comte de Paris.
Vendredi 26 janvier : Dîner offert à la presse par le Prince Moulay Ali, pour faire pardonner les mauvais traitements à l'arrivée de Shah.
Dimanche 28 janvier 1979 : Marrakech Paris.
Mercredi 21 janvier 1979 : Paris Téhéran. Jeudi 1er février, arrivée de l'Ayatollah Khomeiny.
On fait le raccord avec la parution de ce journal le vendredi 9 février 2024.
* série réalisée par Marie Monique Robin.
Réédition en partie du journal du 19 juin 2014.
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Tribunal de Pontoise : « J’ai l’impression de ne plus être sur cette terre »
https://justifiable.fr/?p=2380 https://justifiable.fr/?p=2380 #cette #être #Jai #limpression #Pontoise #sur #terre #Tribunal Un jeune homme incarcéré depuis presque un an est jugé par le tribunal correctionnel de Pontoise pour des faits liés à un trafic de cannabis. Il avait été interpellé le 19 décembre 2023 à l’issue d’une course poursuite avec la police, dans les rues d’Herblay-sur-Seine. Tribunal de Pontoise (Photo : ©J. Mucchielli) Marouane, 23 ans, est presque arrivé à destination. Au volant de son Renault Captur, il peut presque apercevoir l’immeuble où il loue un Airbnb. Il effectue sa dernière manoeuvre, un virage à droite et, déjà, il s’apprête à chercher une place du regard. Dans son dos, il voit et entend les avertisseurs lumineux et sonores d’un véhicule de police qui l’a vu tourner sans clignotants. Pas de chance pour Marouane, qui ralentit, et puis non en fait : il passe la seconde et accélère brusquement ; il transporte 9,8 kilos de cannabis dans son coffre. Les policiers le prennent en chasse. Ils relèvent une vitesse de 90 km/h dans une zone 30, sur une chaussée humide, de nuit, dans un endroit faiblement éclairé. Il brûle un feu rouge à « une vitesse considérable », colle dangereusement une voiture, fait des appels de phare à un autre véhicule qui arrive en sens inverse et se rabat en catastrophe, prend un rond-point à l’envers, se retrouve tôle contre tôle avec ses poursuivants avant de perdre le contrôle et de finir sa course dans un véhicule garé. Légèrement blessé, il est transporté à l’hôpital. Instruction expresse Pas loin de 10 kilos de cannabis, deux téléphones, quatre cartes SIM, une carte bancaire, et un petit cahier qui ressemble beaucoup à un carnet de compte. Dans l’appartement qu’il s’apprêtait à rejoindre, 200 grammes de stupéfiants et le matériel de conditionnement. Alors que Marouane est mis en examen et placé en détention provisoire, le juge d’instruction examine sa téléphonie pour analyser ses déplacements. Il va dans le 77, le 78, surtout dans le 95 et il revient toujours dans le 60, car il vit à Amiens. Le cahier mentionne des quantités, des entrées et des sorties de produit. Le juge note deux écritures différentes. L’enquête ne dure pas très longtemps, puisqu’il est renvoyé devant le tribunal par une ordonnance du 10 juin 2024, et jugé ce 19 novembre 2024, pour transport, détention, offre, cession, acquisition de stupéfiants, refus d’obtempérer et conduite malgré injonction de restituer le permis, une bête histoire de visite médicale que Marouane a oublié de passer, il ne le conteste pas. Pour le reste, la présidente demande sans avoir l’air de savoir d’avance quelle sera sa réponse : « Est-ce que vous reconnaissez l’ensemble des faits ? », qu’elle répète rapidement pour être certaine qu’il saisit bien la question. « — Oui. — (Rictus satisfait de la présidente, le procès sera moins long) Alors, le refus d’obtempérer. Vous avez une conduite dangereuse, les policiers disent que vous êtes complètement fou. — Je suis d’accord. Pourquoi ? Sur le moment, j’ai été pris de panique. Je ne m’attendais pas à voir les forces de l’ordre derrière moi et je me suis sauvé sans réfléchir. — Le permis de conduite ? — Honnêtement, je ne savais pas pour la visite médicale. J’avais repassé le permis après son annulation et je conduisais normalement. — Donc vous contestez cette infraction (la juge s’inquiète) ? — Non, je vous dis juste que je n’étais pas au courant. — D’accord, et les stupéfiants, vous pouvez m’expliquer votre rôle ? — Je devais le garder. — Là, vous le transportiez. Où le récupériez-vous ? — À Paris. — Pour le rapporter à Amiens ? — Non, aucun lien. Je devais le déposer à Herblay, là où vous m’avez interpellé. — Donc, vous n’êtes pas uniquement nourrice, vous avez un rôle plus actif. — Tout ce que j’avais à faire, c’était d’aller le chercher et de le mettre en sécurité. Cinq ans requis — Pourquoi vous en venez à faire ça ? — J’avais un mauvais état d’esprit à l’époque, j’avais besoin d’argent. Aujourd’hui, j’ai vu que ce n’était pas la bonne solution. — Comment ça se passe votre détention ? — C’est dur, ça fait presque un an. J’ai fait des démarches pour suivre une formation et des études, malheureusement, je suis sur liste d’attente. Comme pour l’addictologue. J’ai réussi à avoir le sport et le psychologue. Mais je suis loin de ma famille, c’est dur, je le vis mal. — C’est quoi votre projet ? — De travailler pour me réinsérer. J’ai déjà un contrat dans une usine de palettes, à Amiens. » Contre Marouane, 24 ans, quatre condamnations dont trois pour du stupéfiant et une pour un refus d’obtempérer, la procureure pense nécessaire de requérir une peine de cinq ans de prison, car il s’inscrit selon elle dans un trafic (en effet). Elle pense qu’il faisait d’autres trajets et que le trafic avait un lien avec Amiens. « Pardon ? J’ai bien entendu ? » En défense, l’avocate s’étonne. « Pardon ? J’ai bien entendu cinq ans avec mandat de dépôt ? » La procureure répète. « Ah oui d’accord, j’ai bien entendu, alors. » Elle demande au tribunal de ne pas se laisser convaincre par l’imagination débordante de la procureure, car de preuves de ce trafic « fantasmé » il n’y en pas. Elle rappelle qu’il loue le Airbnb à son nom et que la voiture est au nom de son père, ce qui est un manque manifeste de prudence pour un prétendu gros bonnet. Elle demande la relaxe pour l’acquisition et l’offre, cession, puisque selon une jurisprudence constante, il faut caractériser chacune des infractions de l’article 222-37 du Code pénal. Matérialiser le moment où il acquiert, une opération de vente – autant d’éléments qui manquent au dossier. Elle revient sur la peine : « Il n’a jamais été incarcéré et on vient vous demander cinq ans ? J’ai l’impression de ne plus être sur cette terre. Évidemment, la peine doit être diminuée ; je sollicite une peine mixte. » La peine prononcée, 30 mois d’emprisonnement, est moitié inférieure à la peine demandée, mais ne permet pas à Marouane de sortir de prison. Il devra en outre s’acquitter d’une amende de 5 000 euros. https://www.actu-juridique.fr/penal/tribunal-de-pontoise-jai-limpression-de-ne-plus-etre-sur-cette-terre/
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