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#Les carnets de novembre
bookinette · 6 months
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Les carnets de novembre
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entre-image-blog · 2 months
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Moebius, Chaos, édition originale, Les Humanoides Associés, Dépôt Légal: Novembre 1991, Impression: Septembre 1991, noté première édition, superbe album d'illustrations, avec de nombreux inédits des carnets de Moebius, mais également des illustrations de Parapsychologies, entre autre, pour lecteur averti du maître!
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toutplacid · 10 days
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Pluie rue Anatole-France, Le Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis) – encre de Chine (plume), carnet n° 140, 2 janvier 2024.
Ce carnet consultable à l’exposition OBSERVATION, du 19 septembre au 16 novembre, chez ACTUALITÉS 15, rue Gay-Lussac 75005 Paris. VERNISSAGE JEUDI PROCHAIN, 19 SEPTEMBRE, À 18 H.
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Écrire comme Susan Sontag
Vous connaissez peut-être ces vidéos Youtube où le ou la vidéaste choisit d'essayer la routine d'écriture d'un•e écrivain•e célèbre : récemment, Dakota Warren a essayé celles de Virginia Woolf et d'Ernest Hemingway. C'est ce concept que j'ai décidé d'adapter pour inaugurer la partie labo d'écriture de ce journal en ligne. Et pour commencer, qui de mieux que Susan Sontag, dont j'ai dévoré Reborn (1947-1963), le premier volume de ses journaux — et à ce jour un de mes livres préférés ?
C'est dans le deuxième volume de ces fameux journaux, As consciousness is hardened to flesh (1964-1980) que Sontag prend, en 1977, une résolution :
Starting tomorrow — if not today: I will get up every morning no later than eight. (Can break this rule once a week.) I will have lunch only with Roger [Straus]. (‘No, I don’t go out for lunch.’ Can break this rule once every two weeks.) I will write in the Notebook every day. (Model: Lichtenberg’s Waste Books.) I will tell people not to call in the morning, or not answer the phone. I will try to confine my reading to the evening. (I read too much — as an escape from writing.) I will answer letters once a week. (Friday? — I have to go to the hospital anyway.)
Pour résumer : se lever avant 8h, cultiver sa solitude matinale, ne pas sortir pour le déjeuner, écrire dans son journal, attendre la fin de journée pour lire.
Concernant l'écriture dans son journal, Sontag identifie comme modèle les Waste Books de Lichtenberg. Ces Waste Books consistent en de petits carnets dans lesquels le philosophe traçait chacune de ses pensées, même les plus brèves, même les inachevées, même les moins intellectuelles. À l'origine, un waste book désigne un cahier de comptes, celui dans lequel les marchands britanniques notaient leurs transactions au cours de la journée pour ensuite les réécrire au propre dans leur livre de comptes. L'idée de Lichtenberg est donc de garder une trace des mouvements de la pensée au cours de la journée, mouvements qui pourront être ensuite abandonnés ou approfondis.
Pour "écrire comme Susan Sontag", telles seront donc les marches à suivre : se lever avant 8h, écrire le matin et en début d'après-midi, garder une trace dans un journal des différentes pensées qui nous traversent (même les plus insignifiantes), puis lire en fin d'après-midi.
une journée dans la peau de Susan Sontag
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J'ai commencé ma journée à 8h, à la lueur des bougies : en prenant mon petit-déjeuner, j'ai relu l'idée de nouvelle tracée dans mon carnet pour pouvoir en commencer la rédaction dans la matinée, puis j'ai lu un chapitre de ma lecture en cours (Le Fantôme de l'opéra de Gaston Leroux) le temps de boire mon thé.
À 9h a commencé ma première session d'écriture, pendant laquelle je me suis concentrée sur mon projet du moment, un recueil de nouvelles. J'ai relu les nouvelles déjà écrites puis j'ai écrit le début de la suivante (un peu plus de 400 mots).
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Pendant une (courte) pause, je suis tombée sur cette citation d'Éluard que je vous partage aussi :
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Vers 10h, j'ai enchaîné avec une deuxième session d'écriture. Pour changer un peu de sujet, j'ai décidé de faire le dernier atelier d'écriture de Laura Vasquez (je rêve d'en ouvrir un!). Coïncidence pratique pour l'unité de cet article, l'atelier en question était fondé sur une réflexion de Lichtenberg, dans Le Miroir de l'âme. La consigne était de partir d'énoncés tautologiques pour arriver à l'expression d'un "je" en lien avec ces évidences, en se laissant porter par ce qu'elles évoquent. C'est loin d'être l'un de mes meilleurs poèmes (je commence même déjà à le détester), mais voici ce que ça a donné pour moi :
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J'ai profité d'avoir fait cet atelier pour envoyer ce texte et les précédents à la revue des Ateliers d'écriture pour lesquels je devais aussi rédiger ma biographie d'auteur. (Gardez l'œil ouvert — un de mes poèmes y sera publié le 8 novembre !)
Enfin, j'ai terminé cette matinée d'écriture en me penchant, sur les coups de 11h, sur la rédaction de cet article, écriture beaucoup plus simple pour garder un peu d'énergie créative pour l'après-midi.
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En début d'après-midi, dernière session d'écriture de la journée : j'ai commencé celle-ci par un peu de scrapbooking pour m'inspirer. Pour cette page, je suis partie d'un extrait d'article du magazine Lire sur Paul Valéry et son amour de la mer. On peut y lire que pour lui, la nage, « qui se soutient et se meut en pleine poésie », devient « le jeu le plus pur » qui donne son rythme à l'écriture ; ou encore qu'il décrit la mer Méditerranée comme la « scène d'un théâtre où ne viendrait agir, chanter, mourir parfois, qu'un seul personnage : la lumière ! ». À partir de ce thème assez large, j'ai écrit un court texte en écriture automatique, intitulé La Traque :
Nager c'est donner son corps aux monstres, le leur offrir en pâture, un acte gratuit de générosité pure : prenez ce que j'ai de plus cher et morcelez-le jusqu'à faire disparaître ses mots. C'est l'abandon avant d'être le néant, le don avant la destruction. Comme tout sacrifice, la nage a son rituel : dévêtir le corps de ses artifices quotidiens ; "goûter l'eau", comme la grenouille entrant dans sa marmite ; accepter de laisser son esprit au plongeoir puis partir, vite — partir où ? fuir quoi ? Fuir le carnage des émotions humaines, convaincus que l'eau viendra lécher nos plaies. Fuir l'atrocité sociale en laissant sa langue à la surface. Surtout, se fuir soi, chaque claquement d'un bras contre l'eau turquoise nous obligeant à ressentir, à toucher, à croire. C'est bien de croyance qu'il s'agit : croire que l'on soigne sa tête malade en poussant les membres dans une tension animale ; croire que l'on fuit (pour de bon, cette fois) les mots qui nous hantent, comme s'ils ne nous attendaient pas, sagement, au bout de la ligne ; croire que perfectionner, jour après jour, les techniques les plus complexes nous sauvera, le jour venu, de la noyade. 
Enfin, j'ai terminé ma journée par de la lecture : je suis presque à la moitié du Fantôme de l'opéra qui pour l'instant me plaît beaucoup ; c'est une lecture (très) facile et parfaite pour la période automnale.
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Quant à ma soirée, je l'ai passée à nager dans une piscine à l'eau turquoise...
Littérairement vôtre,
Ève
P.S. : Rendez-vous dimanche prochain pour une autre routine d'autrice...
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mes-envies-de-culture · 4 months
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60 ans d'histoire de la Bande dessinée au Centre Pompidou - Paris
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Une fois n'est pas coutume, direction la capitale française pour découvrir une exposition qui retrace l'histoire de la bande dessinée au Centre Pompidou. Cette exposition "Bande dessinée, 1964 - 2024" est visible au musée jusqu'au 4 novembre 2024, ce qui laisse un peu de temps pour bien préparer sa visite (tarif normal : 17 euros).
Une belle aventure historique du neuvième art qui en un même lieu rassemble la BD franco-belge, le manga, les comics, l'underground (tel que Maus de Art Spiegelman), le dessin de presse, le roman graphique et autres grands talents du monde entier.
Il est possible de s'évader avec une exposition dédiée à Corto Maltese de Hugo Pratt.
De nombreuses planches, carnets, couvertures jalonnent le parcours du visiteurs.
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alain-keler · 7 months
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Madrid, 30 janvier 1976.
Franco est mort le 20 novembre 1975. Un peu partout en Espagne, les forces démocratiques tentent de faire entendre leurs voix. Ici une réunion d'ouvriers grévistes se déroule dans une église. Cette photo n'a jamais vu le jour. Elle est restée sagement sur sa planche contact pendant 48 ans. C'est en regardant mes planches restées dans une de mes nombreuses boîtes que je l'ai trouvé. De temps en temps je retourne sur mon passé de photographe. J'aime bien cette photo, la position de ces deux hommes, le contexte politique. Je n'ai pas trouvé mon carnet de l'époque, seule cette légende laconique au dos de la planche contact "réunion dans une église d'ouvriers grévistes", avec la date. J'avais un copain à l'AFP qui me donnait ces informations. 
J'étais jeune photographe pour l'agence Sygma. Je venais de passer deux mois au Portugal, partageant un appartement avec des journalistes débutants, un cameraman pour Visnews, une révolutionnaire italienne qui, même révolutionnaire, cuisinait des pâtes extraordinaires, à l’italienne ! Mon séjour au Portugal se termina par une tentative de lynchage sur ma personne. Une foule conservatrice me prenant pour un agent cubain. Il faut dire que j'avais une moustache à la sud-américaine, conservée après un long voyage en Amérique latine. *
* Voir le livre America Americas, latina, publié aux éditions de juillet en 2022.
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swedesinstockholm · 10 months
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9 novembre
mmh ok j'ai appelé la psy numéro deux j'ai rendez-vous le 21 novembre soit trois jours après mon anniversaire et j'ai décidé que c'était mon cadeau à moi-même cette année. je trouve ça sacrément cool de ma part. you fucking go girl. même si elle est nulle, au moins j'ai lancé le processus. je reste pas "seule dans mon trou" comme a dit r. dans son message tout à l'heure. j'ai dit que j'allais pas bien à m. et je l'ai dit à r. je reste pas seule dans mon trou. il m'a répondu dans la minute par message vocal dans le métro. j'avais un peu mal au ventre en les ouvrant. j'avais plus mal au ventre qu'en appelant la psy. m'ouvrir aux autres me donne mal au ventre. ou alors c'est m'ouvrir à r. qui me donne mal au ventre. ça me donne mal au ventre qu'il se soucie de moi. qu'il s'intéresse. he cares he cares he cares. he cares he cares he cares mais moi ce que je veux c'est m'allonger sur son ventre et qu'il me caresse les cheveux. he cares he cares he cares mais il fait partie du problème. j'ai lu ce matin que les personnes qui se sentaient seules prenaient des douches plus chaudes et plus longues que la moyenne pour pallier au manque de chaleur humaine. ça doit être la même histoire que le chauffage qui marche pas quand on manque d'amour. comme celui de ma chambre par exemple. je sais pas qui invente ces trucs mais, ça se tient. j'espère que je vais arriver à en parler à la psy. elle avait le nez très bouché au téléphone. elle était en arrêt maladie à cause d'une lombalgie. r. m'a dit qu'il avait souvent changé de psy et que même si je mets un peu de temps avant de trouver la bonne, le plus important c'est que j'aie pris la décision de demander de l'aide, et c'est tellement bateau comme truc à dire, mais c'est vrai, j'ai passé les six dernières années sans demander d'aide à personne, et là à neuf jours de mon 33e anniversaire j'ai décidé de m'offrir un futur, c'est pas rien. quand j'ai raccroché j'étais un peu fébrile et je suis montée chercher un nouveau carnet que j'ai entamé pour l'occasion en notant la date de mon rdv et dessous j'ai dessiné le planning de ma nouvelle routine que j'ai décidé de m'offrir en deuxième cadeau.
hier soir après être passée à la bibli je suis allée au mudam et c'était un peu nul comme d'habitude, je suis restée un moment assise devant une vidéo projetée sur trois canaux et c'était que des images de détails très zoomés et parfois y avait du texte et j'ai pas compris de quoi ça parlait mais je lisais le cartel qui disait donation allen & overy, ceux qui sont dans le grand immeuble en verre avec le pli dans la façade, juste en face du musée, et je me demandais ce que ça voulait dire. c'est qui allen & overy, c'est quoi ce nom vaseux de téléfilm et c'est quoi exactement les transactions qui ont eu lieu derrière ça? comment cette vidéo très médiocre, moins bien que mon film en tout cas, s'est retrouvée la propriété d'une firme qui s'appelle allen & overy et qui se trouve juste en face du musée et pourquoi ils l'ont ensuite donnée au musée? le fonctionnement du monde de l'art me mystifie.
11 novembre
r. m'a écrit j'espère que ça va aujourd'hui big up à toi et moi j'en peux plus de play it cool. j'ai envie de m'arracher le coeur. maintenant quand il m'écrit je me dis qu'il le fait par pitié. je suis increvable. hier soir j'étais à une table ronde sur la recherche artistique et à la fin j'ai écrit je me juge je me juge je me juge give yourself a BREAK dans les notes de mon téléphone. je m'étouffe. je juge et je condamne je juge et je condamne, j'ai la guillotine qui me tombe sur le cou au moins cinquante fois par jour. je suis jamais à la hauteur. je me condamne avant même d'avoir essayé. je me laisse zéro chance.
une femme du public a interpellé les artistes en critiquant le mouvement du post/non humain très à la mode depuis quelques années et elle l'a opposé aux sciences politiques qui selon elle devraient autant être une préoccupation que l'écologie, surtout en ce moment, et les deux artistes italiennes lui ont admirablement bien démontré que les deux ne s'excluaient pas mutuellement et je les admirais d'avoir aussi rapidement su articuler une réponse argumentée. une artiste textile canadienne leur a demandé si elles voyaient la recherche dans un contexte académique comme nécessaire à la pratique artistique, nécessaire surtout si on veut être prise au sérieux, obtenir des bourses, des résidences, etc. mais leur réponse était pas très claire. pendant la pause j'écoutais une fille qui discutait avec la fille du catering qui servait des verres de jus sur un plateau, elle disait que c'était cool de travailler sur des évènements comme ça, c'est moins stressant que le service en salle et ça fait découvrir des nouveaux endroits. j'ai envie d'interroger tous les artistes que je connais pour leur demander comment ils gagnent leur vie.
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ericmie · 2 years
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Bientôt (courant 2023) sortira le premier tome de mes carnets aux éditions La Belle Plume réunissant les pages (poème + pomme) extraites du 7, 8, 9 et 10ème carnet; Sachant que j'en suis au 12ème... Explication : depuis 2004, j’ai toujours sur moi un carnet dans lequel j’écris et je dessine. Au début, c’était comme un journal intime sous forme de bande dessinée. Le 7ème carnet se termine avec un poème, qui deviendra une chanson, et une illustration qui date de novembre 2015. Il servira d’avant-propos. A partir du huitième carnet, datant de 2016, je commence alors à écrire dedans, de temps à autre, des ébauches de mes futures chansons et des poèmes illustrés à chaque fois par Pomme, mon héroïne ronde en bas rayés (créée pour la première fois, toujours dans ces mêmes carnets, en novembre 2014). C’est donc à partir de ce carnet que commence ce premier volume qui couvre la période entre fin 2016 et début 2020… à partir de 2020, pandémie oblige, j’écris et je dessine de manière quotidienne mais ça, ça fera l’objet de quelques autres tomes… Donc à suivre…
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L'Histoire de Plaisant Asian Lifestyle
Bienvenue sur le blog de Plaisant Asian Lifestyle, votre destination de choix pour tout ce qui touche à la papeterie asiatique et aux accessoires créatifs. Aujourd'hui marque le lancement de notre blog, une nouvelle aventure que nous sommes ravies de partager avec vous. Ensemble, nous allons explorer l'histoire derrière notre boutique, les trésors uniques que nous proposons, et notre passion pour les rencontres communautaires.
L'Inspiration Derrière Plaisant Asian Lifestyle
L'idée de Plaisant Asian Lifestyle est née d'une passion profonde pour l'art du journaling, le scrapbooking, et la culture asiatique, en particulier tout ce qui touche au monde "kawaii" et aux traditions asiatiques. Personnellement, j'ai toujours été captivée par les stickers, les washi tapes, et les papiers dotés de designs originaux qui incarnent l'esprit joyeux et l'élégance traditionnelle de l'Asie. Ces petits trésors ne sont pas seulement des fournitures; ils sont une source d'inspiration, permettant à chacun de nous d'exprimer notre créativité de manière unique.
Cependant, en France, trouver ces produits spécifiques peut s'avérer être un véritable défi. Les articles véritablement kawaii ou ceux qui reflètent avec authenticité l'art traditionnel asiatique sont souvent rares et dispersés. Confrontée à cette difficulté et poussée par une envie de partager cette passion avec d'autres, j'ai décidé de créer un espace où ces collections uniques seraient facilement accessibles à tous les amateurs d'art et de culture asiatique. Ainsi est né Plaisant Asian Lifestyle, une boutique dédiée à la célébration de la beauté, de la finesse, et de la joie que la papeterie et les accessoires asiatiques peuvent apporter dans nos vies.
Ce Que Nous Proposons
Plaisant Asian Lifestyle est plus qu'une simple boutique en ligne ;  c'est un univers entier dédié aux amateurs de papeterie et à tous ceux qui cherchent à enrichir leur quotidien avec des touches de créativité asiatique. Notre sélection méticuleuse englobe une variété de produits, notamment :
Papeterie Asiatique : Explorez notre vaste collection de produits de papeterie asiatique, allant des carnets et stickers à une sélection enrichie d'agendas, masking tape (washi tape), clips, tampons, papiers décoratifs, papiers origami, et bien plus, tous importés directement d'Asie. Chaque produit, qu'il arbore des designs japonais, chinois, ou coréens, est soigneusement sélectionné pour sa qualité supérieure, son caractère unique, et sa capacité à inspirer et raviver votre créativité.  
Accessoires Lifestyle Asiatique : Des pin's à thème asiatique aux porte-clés et boucles d'oreille artisanaux, chaque accessoire est soigneusement conçu pour égayer votre quotidien. Nos porte-clés et boucles d'oreille sont faites à la main par une artiste japonaise, incarnant l'esprit de l'artisanat japonais traditionnel et la finesse de son savoir-faire. Ces pièces uniques ajoutent une touche de joie et d'inspiration à toute collection.  
Prochainement dans notre collection : Gardez l'œil ouvert ! Nous sommes en pleine préparation pour enrichir notre sélection avec de nouveaux tote bags et autres merveilles inattendues ^^ !
Pour découvrir l'intégralité de notre collection, je vous invite à visiter notre boutique en ligne. Cliquez sur le lien https://www.plaisant-asianlifestyle.com/ pour explorer nos produits et trouver votre prochaine source d'inspiration. 
Rencontres et Partages
Participer à des événements est un de nos moments favoris, car cela nous donne l'occasion de rencontrer notre communauté en personne. Voici les prochains événements auxquels nous sommes ravies de participer :
Japan Addict STRASBOURG : 1-2 juin 2024
Japan Expo PARIS : 11- 14 juillet 2024
Créativa NANTES : 31 octobre - 3 novembre 2024
Création & Savoir Faire PARIS : 27 novembre - 1 décembre 2024
Ne manquez pas l'opportunité de nous rejoindre ! Pour les dernières actualités et peut-être des places gratuites, suivez-nous sur Instagram et Facebook : plaisant_asianlifestyle. Nous adorons partager ces moments avec vous et découvrir ensemble les nouveautés de notre univers asiatique.
Vers l'Avenir
Notre voyage ne fait que commencer, et nous sommes impatientes de vous embarquer avec nous. Plaisant Asian Lifestyle est plus qu'une boutique ; c'est une communauté de passionnés, d'artistes, et de rêveurs. Ensemble, explorons les possibilités infinies que la papeterie et les accessoires créatifs peuvent offrir.
Merci de faire partie de notre histoire. Restez à l'écoute pour de futures mises à jour, histoires inspirantes, et bien sûr, notre sélection unique de produits qui, nous l'espérons, apporteront une touche de plaisir et d'inspiration dans votre vie quotidienne !
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blossomfromthevoid · 6 months
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↟ Carnet de Santé Foireuse by Pozla "Les tripes cérébrales se tordent, sous les draps, Un manège détraqué d'une nuit de novembre."
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Octobre/Novembre 2023
Dessins dans le cadre d'une mini anim centrée sur Spider-verse; La particularité est que chaque frame, plus ou moins, est une page de carnet. Malheureusement, j'ai rapidement abandonné face à un projet de telle envergure, mais je compte bien conserver l'idée de l'animation faite dans le carnet!!
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En gros, l'anim serait globalement composée d'impact frames directement dessinées sur les pages comme au-dessus. Cependant, certains éléments, comme ces araignées, auraient dus être animés à part, puis découpés et enfin placés sur un décor dans le carnet. C'est entre l'anim 2D traditionnelle et le stop-motion.
Voilà le storyboard. J'ai essayé du mieux que possible de me caler sur la musique, en variant les poses et couleurs, etc... les indications en vert au début correspondent au numéros des post-it qui auraient dus être utilisés lors de l'intro.
En faisant bien attention, on peut remarquer pendant un bref instant les 5 frames présentes juste au dessus!
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ditesdonc · 10 months
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Le Plumier
Nouvelle de Pascale-Esther (Siccieu, novembre 2023)
Une femme. Assise. Seule. Devant elle, sur un bureau, un tas de feuilles blanches comme un linceul. Sa main droite repose inerte, à côté d’un étui en bois ouvragé, ouvert sur un stylo à plume ancien, un cadeau de son grand-père.
Elle l’a si souvent admiré ce bel objet dans la main ridée de son aïeul, tandis qu’il écrivait de courts poèmes, à propos de tout et de rien. C’était sa façon à lui de raconter la vie, les petits moments de joie comme les grands bonheurs, d’adoucir un chagrin ou de laisser s’atténuer un coup de colère. Perchée sur les genoux du vieil homme elle suivait, fascinée, le sillage bleu indigo de la plume dorée. Elle aimait cette belle écriture penchée, se laissait envoûter par la magie de ces courbes, ces traits, qu’elle n’avait pas encore appris à décrypter. Son grand-père, en souvenir de ces heureux moments de partage, lui a offert le stylo dans son beau boîtier le jour de son entrée au collège. Elle ne s’en est jamais séparée.
*****
Elle se souvient de leur conversation, un jour où elle lui a demandé pourquoi il écrivait souvent. Il a posé son stylo plume, l’a assise face à lui sur le bord de son bureau et lui a tapoté le front du bout de son index :
– Tu vois, ça c’est ton crâne, c’est comme une boîte qui contient plein de choses. Si on n’ouvre pas la boîte, comment savoir ce qu’il y a dedans ? C’est peut-être un trésor ?
– Un trésor, Papi ?
– Mais oui, ma chérie. Les pensées, les images que tu as dans ta tête, tu peux les partager en parlant, avec tes parents, ton frère et tes amis, par exemple.
C’est ça le trésor. Mais les paroles sont comme le vent, éphémères, elles s’envolent sitôt sorties de ta bouche, pour ne pas revenir. Alors que l’écriture, elle, reste, et ainsi, peut être lue et relue, par plein de personnes différentes. Tu vois tous ces carnets, là, bien alignés ? Et bien, quand je serai mort, tout ce que j’y ai noté me survivra. Et tu pourras les lire à volonté. Mais tu auras sûrement d’autres occupations plus intéressantes, a t-il conclu en riant.
*****
Elle regarde l’étagère où sont rangés les carnets du grand-père. Elle n’a jamais pu s’en séparer. C’est comme un porte-bonheur, le sésame de sa créativité d’écrivaine débutante. Mais aujourd’hui, la magie n’opère pas.
Elle connaît les règles d’écriture, les consignes. Et c’est justement ça qui la bloque. La peur de mal faire, de sortir des chemins tracés, de n’être pas légitime dans son désir d’écrire (Qui suis-je pour prétendre que…?), la peur de ne pas plaire. Empêtrée dans la glu résiduelle de quelques croyances limitantes qu’elle pensait définitivement effacées. De désir, l’écriture est devenue carcan, avec cette impression de devoir rentrer dans une case pour séduire un public, pour que les mots tracés plaisent aux autres. Bridée, serrée de près par les « il faut », « on doit », les injonctions du politiquement et artistiquement correct, elle n’a soudain plus goût à écrire, ne ressent plus cet élan originel, essentiel.
Alors elle décide de se poser. De se foutre la paix, enfin ! Elle ouvre la fenêtre, inspire longuement. Son vague-à-l’âme s’envole dans l’air frais et odorant de ce début de printemps, porté par les trilles des merles amoureux, la joie volubile des mésanges.
Inspire, expire. Elle fait le vide dans sa tête. Tranquillement. Les remous de son indécision s’apaisent, disparaissent.
Et le voici, elle l’entend. Son coeur. Il a toujours été là, mais elle ne l’écoutait pas souvent, trop attentive à l’extérieur, aux autres, à ce qui n’était pas elle. Envie soudaine de tremper sa plume à l’encre de son coeur, de puiser dans ses rêves.
Elle prend son stylo, l’incline sur la feuille blanche. Et la plume s’anime, petit à petit, joyeuse, libérée. Et les mots viennent, sans l’entrave des a priori. Spontanés. Ils s’élancent sur la neige du papier, y laissent la trace des doutes et de la peur, de la joie et de la colère, de l’amour et de la vie. Les mots se mêlent, se répondent, forment petit à petit une trame vivante et riche.
Elle écrit, légère, libre enfin de tout jugement, pour dire ce qui la touche, pour témoigner, transmettre : ses mots sont une offrande à celles et ceux qui voudront bien la lire, qui y trouveront peut-être, sait-on jamais ? du réconfort, de l’inspiration, un nouveau départ ? Un mot, une phrase, résonneront peut-être au plus profond de leur coeur. Magie du langage qui transmet des émotions, en tout temps, en tout lieu : comme les images et la musique, la chaîne invisible des mots relie les humains. Universelles, les émotions traversent les âges, se moquent des frontières, ignorent les codes et les modes.
Fileuse de mots, passeuse d’émotions, elle est un maillon de cette chaîne infinie. Un seul maillon, petit mais indispensable, comme tous les autres, car unique.
Elle repose son stylo. Sereine.
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bgugliel · 10 months
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Mon Carnet du 24 nov 2023
Mon Carnet, le podcast · Mon Carnet du 24 novembre 2023 Au sommaire : Débrief Transatlantique avec Jérôme Colombain (2:12)Le bilan de la saga OpenIA Entrevues :Needle pour rencontrer des gens de mêmes intérêts (12:31)Quand le CRM carbure à l’IA en 2024 (24:50)Carrefour Cyber : un lieu de cybersécurité et cyberrésilience (37:18)Génération IA : quand l’homme crée avec la machine (48:21)Une…
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toutplacid · 2 years
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Salasc (Hérault), place des Comédiens – mine de carbone, carnet nª 134, 11 novembre 2022. À la mémoire de Sylvain Courbon, décédé le 24 novembre 2010.
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yes-bernie-stuff · 10 months
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Mercredi 22 novembre 2023 Vous avez toujours le choix !
“Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir…” Jos 24.15
Notre vie ressemble à un iceberg. Les 15% visibles par tous correspondent à notre réputation, le reste, caché aux yeux des autres, mais visible par Dieu, correspond à notre caractère. C’est ce que nous pensons vraiment sans jamais l’avouer aux autres, c’est ce que nous faisons lorsque personne ne nous regarde, c’est notre réaction intérieure face aux difficultés de la vie, c’est notre manière de gérer le succès et l’échec. Et tout dépend des choix que nous avons faits jusqu’à aujourd’hui. A la fin d’une carrière couronnée de succès, Josué jeta un ultime défi au peuple d’Israël : “Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir… Quant à ma famille et à moi, nous servirons le Seigneur Dieu”. Le choix vous appartient, à vous aussi ! La Rochefoucauld a écrit : “Presque toutes nos fautes sont plus aisément pardonnables que les méthodes que nous employons pour les cacher !” Les gens au caractère faible et mou ont tendance à attribuer aux circonstances de leur vie la cause de leurs échecs. Ils ne cessent d’évoquer leur enfance ingrate, les difficultés financières de leur famille, le manque de bonté de leurs voisins ou toute autre excuse susceptible d’avoir fait d’eux des victimes de la vie. Les circonstances de votre vie échappent certes à votre contrôle, mais votre caractère est la conséquence de vos choix personnels. Vous ne pouvez rendre les circonstances responsables de votre caractère, pas plus que vous ne pouvez blâmer votre miroir pour l’image qu’il renvoie de vous-même ! Le développement de votre caractère dépendra toujours des choix que vous ferez. Et votre croissance spirituelle dépend des décisions que vous prendrez, en fonction de votre caractère. Prenez quelques minutes pour consigner sur un carnet les occasions où vous avez dû faire face à la tentation ou affronter l’adversité, puis à côté de chacune, inscrivez votre choix : fuite, excuse, capitulation, persévérance ou victoire. Analysez vos réponses. Dans quels domaines devez-vous vous améliorer ? Comment allez-vous vous y prendre pour mieux réagir à l’avenir ? Si la plupart de ces occasions sont la conséquence de circonstances indépendantes de votre volonté, décidez aujourd’hui de mieux contrôler votre vie !
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blog-bishop · 11 months
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Il lui dit quelque chose de doux
Huguette Bachelart, épouse Descornes. 18.08.1936 - 26.03.2022 « Il lui dit quelque chose de doux. »
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Quand je pense à toi, ce qui me revient ce sont des souvenirs, bien sûr, des images, le son de ta voix. Mais avant tout, des mots.
En 2011, au moment où ta santé cognitive a commencé à se dégrader, tu parlais tout le temps. Tu passais tes journées assise devant la fenêtre à décrire tout ce que tu voyais. Les gens qui passaient dans la rue, avec des chiens ou des poussettes ; les bourdons ; les chats ; les nuages ; les avions. Ça durait des heures. Une vraie logorrhée. A cette époque, tu vivais dans un état d'angoisse quasi permanent. Dans la peur de manquer de pain, de devoir déménager sur le champ, effrayée par un camion de travaux au bout de la rue. Au fil du temps, l'angoisse est partie. Mais avec elle, les mots aussi. Te laissant dans un état de plus en plus végétatif. Si tes mots à une époque m'épuisaient, leur disparition progressive était encore pire.
Après ton départ, petite mère, j'ai ouvert tes carnets. Des agendas à couvertures de chats, les chats que tu aimais tant. (Les chats mais aussi les hiboux ; les bêtes ; les romans policiers.) Les encres des carnets sont diverses, les années se mélangent. Les dates sont parfois précises, le plus souvent floues. Ça coure de 2002 à 2010. En parcourant ces pages, j'ai retrouvé tes angoisses. Beaucoup de notes brèves concernant ta santé. Des coups de fil à ta sœur, présente ou absente. Des choses vues. Tu notais les petits faits du quotidien, de peur de les oublier. Comme si tu pressentais ce qui allait se passer.
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J'y ai retrouvé les inquiétudes pour ta santé :
26 avril, le kiste sur le doigt. Tension 14,8 3 aout : douleurs samedi 14 juillet : mal aux gencives lundi 11 août : colique 4 septembre : Mal au cou 31 septembre : Douleurs dans les os de la tête 10 juillet : mal au talon 16 février, plaque rouge sur la cheville Plaque rouge revenue au mois de mars 2006 Avril, 25e jour de la plaque sur la cheville. Malaises commencés cette semaine, lundi 17 janvier. Vertige. Perte de l'équilibre. Vertige. Lundi 14, la perte d'équilibre continue. 3 décembre 2004, Mal sur le côté de la langue 2 octobre : 23e jour de la chute. 17 janvier 2005 Étourdissement vers 9h20, matin
Une note concernant Michel. Pas la plus gaie :
Oct 2002, Michel malade, 4h du matin, pompiers, les urgences, hôpital Villejuif.
Des notes inquiétantes :
3 novembre : Drôle de type sur le banc de bus vers Massy 7 avril : Quelle histoire !!! Christophe et Marie, Docteur à 19h00
Une invasion de furets, seuls ou en couples :
Juillet 2003 : 2 furets dans la rue 7 mars : un furet dans la rue 7 avril 2004 : furet dans la rue 24 août : deux furets dans la rue
Des déceptions :
27 Juillet, descendu jusqu'au parc Bourdeau. Fermé. 19 février, le pigeon a disparu.
Des coups de fil à ta sœur, absente :
4 juillet : personne téléphoné le 8 septembre 2007 : personne
D'autres fois, le contact a eu lieu :
Téléphoné à ma sœur 4 janvier 2004, 25 Mai 2004, 19 Juillet 2004, 3 septembre 2004, 29 janvier 2005 : Malade !!!
Des messages me concernant :
Sophie de chez Nathan a téléphoné à 16h20.
Mes départs à des salons du livre qui t'angoissaient tellement :
Départ Stéphane à Autin, samedi, dimanche Voyage à Is sur Tille. 8 octobre Stéphane, retour du Mans, 19h15 arrivée Montparnasse. Vendredi 6.12.2002, signatures, retour dimanche 8
Mon numéro de portable écrit des dizaines de fois dans tous tes carnets.
Des informations capitales :
Lavage cheveux, 21 janvier Le 27 aout 2009, décongelé le réfrigérateur 8 décembre 2009, le chat a vomi La date du jour c'est sur LCI
Parfois, du positif :
Mercredi 9 mai, trouvé 50€ à inter marché
Un resto, ensemble : 11.10.2001 Léon de Bruxelles, Châtelet
Le souvenir de longues promenades solitaires : 22 avril : Marché jusqu'à Massy.
4 octobre Marché vers le pont du chemin de fer
Mai 2002 Marches dans Paris 22 aout Porte d'Orléans Dimanche 8 septembre Montparnasse, Denfert-Pte d'Orléans à pieds 30 sept Montsouris
La présence de morts inattendus :
Jean François Deniot est mort. 78 ans. Philippe de Broca, décédé, 71 ans
Inquiétude pour le monde comme il va : 200.000 SDF en Angleterre
Un doute sur le titre d'une chanson entendue à la radio : Blues steuff ? Stoff ? Blue Steuf ? Blue Stoph ? Super Blou Steuf ?
Une visite, peut-être importante : Samedi 18 octobre 2008 : visite de l'expert entre 9h et 16h
Expert de quoi ? Où est-il cet expert dans ce monde où toi tu n'es plus ?
Deux citations, Une de Stephen King, presque exacte :
Les mots réduisent les pensées qui semblaient sans limite. Elles ne sont qu'à hauteur d'homme quand on finit par les exprimer.
D'Eminescu (?) :
« La vie est un bien perdu quand on a pas vécu comme on l'aurait voulu. »
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Quand tu as cessé d'écrire dans tes carnets, c'est moi qui me suis mis à capturer tes mots dans les miens. Tandis que ton langage s'amenuisait, que tes mots s'envolaient, (comme dans mon livre Les Mots de Papi s'envolent, où l'enfant essaye de les rattraper avec un filet à papillons), tandis qu'ils étaient remplacés par des balbutiements à base de « patatapatatapata »… parfois surgissaient des phrases claires, et précises. Étincelantes comme des pierres précieuses. Toujours un peu incongrues. Je les aime, ces phrases. De quels tréfonds proviennent-elles ? Certaines sont poétiques, parfois très drôles…
Début 2020 :
Cassez-vous la tête et vous saurez tout Par moments, dans ces endroits-là, y a des petits cercles Une boîte avec des hirondelles, c'est bien
Avril, Mai Juin 2020 :
Dans quel jus tu trempes ? Ils sont gonflés, les papiers
Parfois j'essuyais des insultes, des « connard ! » ou des « abruti ! » Ou bien :
Foutez-moi le camp, bande d'ordures ! Je notais des signes de lassitude : La totalité, c'est la merde C'est vraiment des vieilles conneries C'est fini, je crois plus en rien
Un autre jour, peut-être un compliment :
Ça, c'est du pur magnétisme
Un soir, comme j'arrive devant ton fauteuil un peu rapidement, tu sursautes :
TOI : J'ai eu peur des oiseaux MOI : Il faut pas avoir peur. C'est gentil, les oiseaux. TOI : Ils sont sincères, les oiseaux
Je te parle à l'oreille, pour te dire, peut-être, que c'est l'heure du repas :
TOI (t'adressant à quelqu'un qui n'est pas là) : Il lui dit quelque chose de doux
Août 2020, des phrases drôles, encore :
Les oreilles sont en liberté Qu'est-ce que tu fais avec des genoux ? Tu ramasses tes genoux ?
Au fil des mois, ces phrases se sont faites de plus en plus rares, à ma grande tristesse.
Avril 2021 :
Bientôt je vais raser les coffres forts On doit vous faire cuire J'm'en fous, je me fous de tout
Une phrase que Lise Deharme aurait pu te souffler :
Seul, un gant noir
Une phrase de mauvais augure :
Je me trouve plus du tout sanguine
Une phrase mystique :
Je vous aime, je vous tue, je crée la vie
A nouveau, une phrase lucide et glaciale :
La peau se rétrécie (22.08.2021)
Une phrase qui me ramène en enfance :
Tu es sage, Stéphane ? (28.10.2021)
Une autre qui nous rappelle que le corps est une mécanique :
On est bien réglés (10.11.2021)
Puis, quatre mois ont passé, avec seulement des oui ou des non, cernés de « patatapatata. » Quelques jours avant ton départ, alors qu'une toux te secouait, suite à des mucosités persistantes, au milieu des balbutiements, une phrase intelligible :
TOI - Ah, c'est moche, hein ?
Et puis les derniers mots compréhensibles, alors que je t'apportais un verre d'eau :
TOI - Merci Madame. MOI - C'est Stéphane…
Tu as souris. Ce soir-là, un jeudi, tu as souri durant tout le repas. Le plus souvent, ces derniers temps, lors du repas du soir, tes yeux étaient fermés. Tu mangeais les yeux fermés. Là, tu les avais grands ouverts. Et bleus. Dès que j'apparaissais dans ton champ de vision, tu souriais. C'était un très beau soir. Un soir bleu. J'étais heureux. Quand je t'ai trouvée, le samedi, tes yeux étaient fermés.
Je me suis penché vers toi et je t'ai murmuré quelques mots à l'oreille. Les derniers.
Je t'ai dit quelque chose de doux.
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