#Laurent Dehors
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Knight Owl
La mañana mueve la piedra sin raíz
su reposo de árbol en flor.
Cualquier astro es menos que el reposo
de una piedra en flor.
Daniel Faria
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« La gauche aurait-elle oublié que le rire naît d’une distorsion avec le réel, d’un décalage, d’une mise à distance. Le rire est forcément transgressif, subversif, repoussant toujours plus loin les limites du dicible et de l’indicible. C’est d’ailleurs dans les marges de la contre-culture, loin de l’ORTF gaulliste et de son ministère de l’Information, que le rire soixante-huitard a vu le jour, grinçant, adolescent, désacralisateur. C’étaient les enfants gâtés de la société de consommation qui se révoltaient contre les blagues à papa, le sérieux de papa, la cravate de papa. En sont sortis Hara-Kiri, Charlie Hebdo, L’Écho des savanes, Fluide glacial… Mais aujourd’hui, l’ORTF, c’est France Inter ; et pour retrouver l’esprit d’Hara-Kiri, de L’Écho des savanes, de Fluide glacial, mieux vaut ouvrir La Furia que l’ex-journal de Philippe Val. France Inter a recyclé l’« esprit Canal » et sa grande messe du rire, d’Antoine de Caunes à Charline Vanhoenacker, de Lénine à Lennon, de Marx à Groucho, en affichant ce ton décalé propre à la bourgeoisie-bohème et à la nouvelle sociologie électorale de la gauche. Telle aura été la fonction et l’onction de ce néo-rire, hier de Canal ; aujourd’hui, de France Inter. À l’instar d’un Jean-Michel Ribes, volumineux poussah de la scène, faire passer le « rire de collaboration » pour du « rire de résistance » à l’époque de l’« intégrisme de la rigolade », comme l’avait remarqué François L’Yvonnet dans son Homo comicus (Mille et une nuits, 2012). Ne serait-ce pas la « droite » qui a relevé l’étendard de la contestation ? De Pepe the Frog à « Je partira pas », du compte X de Sardine Ruisseau à « Ausländer raus ! » (« Les étrangers dehors »), de Papacito à Marsault, de Gaspard Proust à OSS 117 (plutôt qu’à Jean Dujardin, qui ne répond pas), du Raptor à Laurent Gerra (« Anar de droite ? C’est plutôt un compliment ! »), l’insolence se porte bien mieux à droite. »
François Bousquet in revue Eléments 209
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Samedi 17 juin 2023, vers 17 heures 30.
Près de Lourmarin, Vaucluse, où se déroule la deuxième édition de la manifestation photographique « Réflexivité(s)»*.
Isabelle Liv, avec qui je partage une exposition**, conduit. Je photographie. C’est une manie. Non, une passion. Il se passe toujours quelque chose sur une route, jour et nuit.
Ce samedi il fait chaud, cette chaleur du sud-est accompagnée d’une lumière un peu trop blafarde à mon goût. Elle s���adoucira dans une bonne heure, peut-être deux. À l’heure de l’apéro. Ce n’est pas un hasard. Une femme à vélo, toute de blanc vêtue longe la route. L’instant sera court, le temps d’une seule image.
Je vous invite, au moins pour ceux qui habitent le sud, à vous rendre à la fruitière numérique, où onze expositions vous attendent. La douzième, celle de Hans Silvester a trouvé refuge à l’espace Albert Camus. Le programme complet se trouve dans le lien qui accompagne ce petit billet
*https://www.reflexivites.com
** ALAIN KELER & ISABELLE LIV - Les vies au-dehors – avec un texte de Sébastien Minaux - Victor Hugo
DOLORÈS MARAT - L’instant passé
Texte de Line Papin
ALAIN KELER & ISABELLE LIV - Les vies au-dehors
Sébastien Minaux - Victor Hugo
HANS SILVESTER - Jouer à l’ombre des arbres
Yvan Audouard
ESTELLE LAGARDE - Hélène
Brigitte Patient
BETTINA PITTALUGA - intime
Simon Johannin
LAURENT WEYL - President Hotel
Sabrina Rouillé
LOUIS WITTER - Calais London Calling
Halina Cumft-Niementowska Pobog
FÁBIO BOUCINHA - Enfants de nos quartiers
Luna Moriceau
LAËTITIA VANÇON - At the end of the day
Kevin MacNeil
ALINE DESCHAMPS- A life after Kafala
lisa luxx
ALEX KEMMAN - Only the birds still cross
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DVDvision - La Collection Épisode 6
L'histoire de DVDvision vol.1 continue ! Et voici l'épisode 6 de la série, quand un journaliste a chuté à travers une lucarne, et le magazine a failli complètement s'arrêter !
Numéro 6 - Septembre 2000 -
100 pages
Editeur : Seven Sept
Directrice de publication : Véronique Poirier
Rédacteur en chef : David Fakrikian
Rédacteurs principaux : Yannick Dahan, Christophe Lemaire, Stéphane Lacombe, François Jamin, Benjamin Rozovas, Rafik Djoumi, David Martinez, Sandy Gillet, Nicolas Saada, Nicolas Rioult, Luc Vigoureux.
Sommaire : Spielberg en DVD, Le 13e guerrier version intégrale ?, Dario Argento, Laurent Bouzereau, Chapeau Melon et Bottes de Cuir.
DVD : Le court métrage Daena.
Notes : Droit dans le mur ! Ce numéro a bien failli être le dernier. Pendant sa conception nous perdons le maquettiste Philippe Lambert, qui craque et décide de partir faire de la presse ailleurs, mais au dernier moment, quand il n'est quasiment plus possible de le remplacer ! Alors que reprend le cercle infernal des candidats à la direction artistique, le temps passe, et passe, et passe encore... jusqu'à ce qu'il ne reste plus que 4 jours avant de rendre le produit fini, sous peine de rater la date de parution. Ce qui n'est pas envisageable, puisque le DVD, qui est un spécial Clint Eastwood, et qui comprend un court-métrage en 5.1, Daena, est déjà pressé !
La jaquette du DVD spécial Clint !
En l'absence de tout candidat sérieux à la maquette, nous décidons donc de nous adresser à une agence intérimaire, qui relève le défi de réaliser l'intégralité de la maquette en 3 jours, secrétariat de rédaction compris. Je vous laisse imaginer l'enfer et la pression...
Tout ça en est trop pour le pauvre Leonard Haddad, qui au cours d'une pause-cigarette, tombe par inadvertance à travers une lucarne en verre, et va s'écraser trois mètres plus bas, détruisant une partie du matériel informatique et mobilier de la société qui a accepté de nous aider ! Un accident qui déclenche la fureur du dirigeant, qui entretenait un espoir de travailler régulièrement sur le magazine, espoir qu'il voit réduit en autant de miettes que les débris de la vitre à travers Leonard est passé. Heureusement, l'aventureux et indestructible journaliste n'en tirera que quelques contusions et égratignures...
Cette série d'événements, et le stress qu'ils entrainent, (même si en y repensant des années après, c'est très drôle !), m'emmènent au bord du découragement. Il faut dire que l'année a été (trop) riche en rebondissements côté coulisses. L'éditorial parait arrogant, mais ce n'est que du flan. En dehors des ventes, plutôt bonnes, le manque de structure du magazine en fait une revue en perpétuel sursis, surtout sans personne de stable à la maquette, et ceci au bout d'un an d'existence !
Pourtant, à y regarder de près, le numéro n'a pas a rougir des précédents, bien au contraire : il marque le premier gros papier de Benjamin Rozovas qui, même s'il collaborait au magazine depuis le début, n'avait pas eu l'occasion de se faire la plume sur un dossier aussi intéressant que celui qu'il livre sur la version initiale du 13e Guerrier de John Mc Tiernan. Un dossier qui remportera l'adhésion des lecteurs, et justifiera son embauche à temps plein dans le journal plus tard. Rafik Djoumi s'éclate dans un dossier Spielberg en béton (Le Seigneur des anneaux n'était pas encore sorti). Stéphane Lacombe commence de son côté à vraiment poser les bases de la rubrique Zone Interdite, qui deviendra rapidement l'une des meilleures du magazine, avec un parti pris des cinématographies bis et cultes poussé à l'extrême.
News du site DVDfurax sur notre stand au Mondial 2000. On peut voir sur la photo derrière le stand à gauche Catherine Lucet, la monteuse du mag, et à droite, Christelle Gibout, la responsable éditoriale du DVD.
Suite au bouclage, vu les difficultés, je songe à tout arrêter, mais plusieurs événements vont me faire changer d'avis. Tout d'abord lors de notre séjour au Salon du Son et de l'Image 2000, en septembre, notre stand est littéralement assailli par une horde de fans déchainés, qui nous arrachent des rayons tous les anciens numéros, et nous demandent de continuer sans rien changer. Ensuite, une grande partie des rédacteurs des autres journaux ayant un stand au Salon, qui passent à un moment ou à un autre, (discrètement) nous demander si on embauche ! Et puis finalement la direction de Seven Sept, qui à l'heure du bilan, me convoque. Vu tout ce qui s'est passé, je m'attend à ce qu'ils m'annoncent qu'ils arrêtent tout. Mais ils vont me dire... non pas qu'ils ont décidé d'arrêter, mais au contraire, que nous allons quitter notre couloir avec trois bureaux, déménager d'un étage, pour des locaux à nous tous seuls, et embaucher de nouveaux collaborateurs !
Et enfin je ne le sait pas encore, mais j'ai déjà rencontré LA future directrice artistique du magazine, Sandra Abreu, qui m'a été présentée par Karine Poirier. Embauchée au départ pour travailler sur l'habillage graphique et les menus du DVD, elle va très rapidement se retrouver aux commandes de la section maquette du magazine, et jusqu'au bout de l'aventure. Mais ceci est une autre histoire, celle du prochain numéro...
La citation de ce numéro : "Je sais pas ce qui m'a pris, j'ai mis le pied sur la vitre, et je suis passé à travers" (Leonard Haddad - aout 2000)
copyright © David Fakrikian 2006-2008 / DVDvision.fr
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Kiara Goldwlier Wick'Saint Montvolier-Kravtsøv est née dans une pittoresque ville de France le 21 octobre 2002. Fille d'une talentueuse actrice russe et d'un styliste danois de renom, Kiara a grandi entourée d'art et de mode. Dès son plus jeune âge, elle a manifesté un intérêt remarquable pour l'univers de la mode, rêvant un jour de défiler pour Yves Saint Laurent et Victoria's Secret.
Déterminée à réaliser ses rêves, Kiara a travaillé sans relâche, perfectionnant sa posture et son talent de mannequin. Son engagement et sa dévotion lui ont permis de réaliser les objectifs qu'elle désirait tant, défilant sur les prestigieux podiums qu'elle avait toujours admirés.
Une fois ces objectifs atteints, elle a compris que son histoire ne faisait que commencer, car elle abritait dans son cœur le désir de devenir également actrice.
Inspirée par sa mère et motivée par la même passion qui l’a menée au succès sur les podiums, Kiara s'est plongée dans le monde du cinéma.
Dotée d'un talent naturel et d'un charisme unique, elle a décroché des rôles importants dans des films et des séries télévisées, gagnant la reconnaissance du public et de la critique. Sa carrière d'actrice a fleuri, démontrant au monde sa polyvalence et son dévouement aux arts.
En plus de son travail dans le cinéma et la mode, Kiara est une fervente défenseuse de causes sociales. Elle participe fréquemment à des campagnes promouvant l'inclusion et la diversité dans l'industrie de la mode, utilisant sa plateforme pour inspirer les jeunes à s'accepter tels qu'ils sont. Sa voix est devenue un symbole de renforcement personnel, en particulier pour les jeunes filles rêvant de carrières artistiques.
En dehors des projecteurs, Kiara aime mener une vie tranquille. Elle adore les glaces, notamment celles aux fruits exotiques comme le fruit de la passion et la mangue, et s'émerveille devant la délicatesse des tulipes blanches et roses. Chez elle, elle partage des moments de bonheur avec ses deux chiens, Zeus et Simba, qui l’accompagnent dans toutes ses aventures.
Quand elle n'est pas sur les plateaux ou les podiums, Kiara aime passer du temps à regarder sa série préférée ou se perdre dans les pages d'un bon livre — généralement des romans classiques ou des histoires de dépassement personnel.
Kiara est également une musicienne passionnée ; elle joue de la guitare et compose fréquemment des chansons inspirées de ses expériences personnelles. Ce talent artistique supplémentaire enrichit encore plus son expression créative.
Kiara est un exemple éclatant de la manière dont suivre ses rêves peut mener à une vie accomplie et épanouie. Son parcours prouve qu'avec détermination et passion, il est possible de conquérir l'impossible et de trouver toujours de nouveaux rêves à réaliser. Et ainsi, son voyage continue — une véritable étoile montante, aussi bien sur les podiums que sur les écrans.
Kiara Goldwlier, en plus d'être une talentueuse mannequin et actrice, est devenue une figure influente dans l'industrie de la joaillerie en tant que propriétaire actuelle de Swarovski. La marque, profondément enracinée dans sa famille, a été transmise de génération en génération, chaque transition ajoutant une touche unique et personnelle tout en maintenant la tradition d'excellence et de créativité.
Sous la direction de Kiara, Swarovski a connu une transformation significative. Consciente de l'importance d'honorer les racines de la marque, Kiara a continué à valoriser le savoir-faire et la qualité qui ont fait de Swarovski l'une des maisons de joaillerie les plus réputées au monde. Parallèlement, elle a introduit une nouvelle ère d'innovation, en investissant dans des designs durables et en promouvant une approche inclusive qui reflète son engagement pour une mode accessible et porteuse de sens.
Malgré la croissance exponentielle de la marque, Kiara a gardé Swarovski fidèle à sa philosophie : des bijoux qui racontent des histoires personnelles. Avec sa vision, elle a élargi l'offre de la marque en lançant des collections qui parlent non seulement de luxe et de style, mais aussi de valeurs comme l'authenticité, l'émancipation et la diversité.
Sous sa direction, Swarovski est devenu non seulement une marque de joaillerie, mais aussi un symbole de l'autonomisation féminine et une plateforme pour exprimer l'individualité. Ses collections reflètent l'engagement de Kiara à créer des pièces qui peuvent être portées par tous, sans distinction, permettant à chaque individu de raconter son histoire à travers les bijoux.
La vision de Kiara a porté Swarovski à un niveau supérieur, en maintenant vivante la tradition familiale tout en redéfinissant l'idée de luxe et d'accessibilité pour le monde contemporain. Aujourd'hui, chaque bijou Swarovski n'est pas seulement un accessoire, mais une partie d'une histoire plus vaste, où l'art, la culture et l'identité se rencontrent sous la direction créative et innovante de Kiara.
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Lundi 23 septembre 2024
Le gouvernement de Michel Barnier : accouchement difficile
Le gouvernement de Michel Barnier a été constitué et annoncé samedi. Accouchement difficile, tout ça pour ça ? Pour retarder l’issue fatale ?
Les passations de pouvoirs ont eu lieu de telle sorte que le premier conseil des ministres puisse se tenir le lundi 23 septembre avant le départ du président pour les États-Unis.
Le discours de politique générale est prévu le premier octobre juste après la date limite pour la transmission aux assemblées parlementaires du projet de loi de finances 2025.
Je ne retiendrai dans ce texte que le refus de Laurent Wauquiez pour Bercy et la nomination de Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur. Un équilibre subtil pour être à la fois dedans et dehors, même si Laurent Wauquiez assure que le Premier ministre pourra compter sur son soutien… pour le moment.
Je reviendrai par la suite sur l’attitude du MoDem et de François Bayrou, sur d’autres nominations et sur les réactions du Rassemblement national.
Sachant que derrière le président, le Premier ministre, les ministres, les directeurs d’administration centrale se profile l’ombre d’Ursula von der Leyen.
François BAUDILLON *
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5 plateformes vidéos alternatives à Netflix
En deux mois de confinement, vous avez sans doute regardé la plupart des séries, films et documentaires qui vous intéressent sur Netflix. Les cinémas vous manquent et vous ne savez plus quoi regarder en streaming ? Pourtant, Netflix n’est pas la seule plateforme de vidéo en ligne et de nombreux sites proposent des alternatives toutes aussi intéressantes. Souvent moins chères et proposant un type de contenu particulier, ces plateformes n’ont rien à envier à Netflix. Mubi, pour les grands films classiques Mubi c’est LA plateforme idéale pour tous nos cinéphiles exigeants. Originellement appelé "The Auteurs", le site web sorti en 2007 propose des films d’auteurs cultes, indépendants, oubliés ou remarqués dans les festivals. De quoi renforcer votre culture cinématographique, que ce soit avec l’oeuvre de grands réalisateurs ou avec des courts-métrages expérimentaux. En plus de proposer du contenu en streaming, Mubi permet d'interagir avec les autres amateurs de cinéma abonnés. Notez, commentez, créez des listes de recommandation ou débattez sur le dernier film sorti sur la plateforme. Vous ne retrouverez le système de fonctionnement de Mubi nul part ailleurs ! La plateforme dispose d’une sélection de 30 films à regarder en continu. Chaque jour, un nouveau film est ajouté et un autre est enlevé. Une bonne nouvelle pour celles et ceux qui passent plus de temps à choisir un film à qu’à le regarder. Vous pourrez profiter de ces références du cinéma pour 8,99 euros par mois, comme quoi le renforcement de sa culture cinématographique n’est pas si cher ! La Cinetek, suivre les goûts des plus grands réalisateurs Que diriez-vous d’une plateforme qui propose des listes de films uniquement sélectionnés soigneusement par de grands réalisateurs ? La Cinetek a été pensée par trois grands réalisateurs du cinéma français : Cédric Klapisch, Laurent Cantet et Pascale Ferran. Nostalgiques des ciné-clubs d’autrefois, ils ont créé une plateforme qui permet aux cinéastes du monde entier de partager leur cinémathèque idéale. Vous y retrouverez donc des grands chefs d’oeuvre du cinéma, du plus classique au plus personnel. Pour seulement 2,99 euros vous aurez accès à 10 films par mois, soit 120 films par an pour 30 euros ! Tënk, la plateforme de documentaires d'auteurs Tënk, c’est la première plateforme vidéo dédiée aux documentaires d’auteurs uniquement. Selon ses créateurs, le but de Tënk est de « faire découvrir ou redécouvrir des documentaires exceptionnels qui ne rencontraient plus leur public, faute de diffusion en dehors des festivals, des écoles et des cercles d’initiés ». Le contenu que vous y retrouverez est sélectionné par les professionnels du documentaire, variant régulièrement les films disponibles. Vous pourrez regarder le documentaire qui vous chante en filtrant vos recherches selon la durée, la catégorie ou l’année de sortie.L’accès à l'intégralité du contenu de Tënk est disponible avec un abonnement de 6 euros par mois seulement ! A lire : Monter en compétence numérique grâce à Google ImagoTv, la plateforme vidéo dédiée à la transition écologique Si vous voulez toujours en savoir plus sur la transition écologique, rendez-vous sur le site d’ImagoTv ! Les documentaires, les web-séries, émissions, courts-métrages et podcasts ont tous un point commun : la vulgarisation de l’enjeu écologique auquel nous faisons face. Vous y retrouverez aussi bien les documentaires les plus connus comme Home de Yann Arthus-Bertrand que les podcasts les plus indépendants comme Vrac. Pour visionner ou écouter le contenu de la plateforme, c’est gratuit ! Et oui, les créateurs de la plateforme prônent l’importance de l’information. Vous n’avez plus d’excuses pour ne pas être au courant des alternatives écologiques possibles. Cultivons Nous, pour découvrir le mode de vie des agriculteurs Fraîchement créée, la chaîne de télévision en ligne Cultivons Nous donne de la visibilité sur les conditions de travail des agriculteurs. Créée par le réalisateur de Au nom de la Terre, la plateforme suit les traces du film à succès. Ayant pour parrain Guillaume Canet, le site web propose un contenu pédagogique pour les petits et pour les grands. Tout les sujets sont portés sur le chemin de ce que nous consommons, de la terre à l’assiette. Cultivons Nous transmet un message qui demande une meilleure considération du métier d’agriculteur, de consommer local et d'agir éco responsablement. Pour avoir accès au contenu il faudra débourser la modeste somme de 4,99 euros. Pour chaque abonnement, 1 euro est reversé à l’association Solidarité Paysans. C’est une bonne nouvelle, vous ne serez pas contraints de regarder pour la énième fois la célèbre série Friends sur Netflix ! Rendez-vous sur ces plateformes pour découvrir de nouveaux films, documentaires et courts-métrages. N'hésitez pas à nous faire un retour sur vos plateformes vidéos préférée sur Twitter. Read the full article
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Mercredi 20 décembre 2023 à 19H, nouvelle émission de la Petite Boutique Fantasque avec une nouvelle chronique de Marius Pinel, la quarante-deuxième. Que le temps passe vite ! Cette émission a été enregistrée et montée au studio de RadioRadioToulouse et diffusée en hertzien, Toulouse : 106.8 Mhz ou en streaming https://www.radioradiotoulouse.net/ et pour tout le reste du temps sur les podcasts de mixcloud.
Programmation musicale :
1) C'est la vie (Samarabalouf) 2) Encore une journée d'foutue (Jacques Higelin) 3) Santa's workshop (John Zorn) 4) Sur mon épaule (Les cowboys fringants) 5) Polka (Laurent Dehors) 6) Allegria (La foire aux chapeaux) 7) Iroise I Ar Mor (Benoît Menut) Emmanuelle Bertrand
8) Le secret (Arthur H.) 9) Reflex (Edouard Ferlet) 10) Malédiction (Alain Bashung)
+ Chronique de l'univers place Pinel n°42 :Le parapluie du réel inverséPour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/le-parapluie-du-réel-inversé-la-petite-boutique-fantasque/
Sus aux Philistins !
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31 octobre
journée mi-figue mi-raisin à paris avec un pivot à la librairie violette & co vers midi quand j'ai feuilleté le dernier numéro de censored et que je suis tombée sur un article dans lequel une fille parle de son coming out d'handicapée et son handicap c'est l'endométriose et une neuroatypie. elle parle de la norme définie par la productivité capitaliste et d'une loi de 1957 qui définissait une personne handicapée comme une personne ayant des difficultés à acquérir et à conserver un emploi à cause d'une insuffisance ou d'une diminution physique ou mentale, et j'ai pensé à ma conversation avec f. dans l'escalier l'autre jour, elle disait qu'elle aimerait faire un diagnostic d'autisme pour pouvoir être considérée comme handicapée et donc incapable de travailler à plein-temps, pour recevoir des indemnités. et tout d'un coup dans la librairie je me suis dit lara arrête de t'en vouloir de pas avoir réussi à te décider d'aller voir l'expo sophie calle au musée picasso, c'est pas grave, c'est pas ma faute si mon cerveau défectueux m'a minée toute la matinée et que ça m'a rendue incapable de prendre une décision et que donc au lieu d'aller voir l'expo sophie calle j'ai erré dans le marais derrière m. et maman à me sentir moche et grosse parce que je suis en train de reprendre mon corps d'avant le miracle de 2020, je grossis je grossis et je sais pas comment l'arrêter. j'ai peur que ça s'arrête jamais. et en même temps mon oeil est archi gonflé et les gens me regardent dans la rue encore plus que d'habitude, j'ai essayé des jolies lunettes transparentes qui m'allaient trop bien mais mon oeil gâchait tout parce que les montures transparentes le rendaient plus visible. et puis m. m'a dit qu'un inconnu sur internet, sans doute un de ses onlyfans ou de ses patreons, lui avait payé son trajet en bus pour rentrer à bruxelles vendredi, et ça a été la goutte d'eau. j'ai pas pleuré ni rien mais je me suis enfoncée dans une vase poisseuse qui m'aspirait vers le bas, tout était alourdi par la vase qui s'engouffrait dans chaque interstice, alourdi et laborieux, y compris la prise de décision, beaucoup trop lourd, est-ce que je veux vraiment dépenser quatorze euros pour aller voir une expo? et si j'aime pas? alors j'y suis pas allée.
j'ai quand même réussi à m'arracher de maman et de m. et j'ai marché en direction de violette & co parce que les librairies sont mes phares dans la vase, jusqu'à ce que je tombe sur la galerie perrotin au fond d'une cour, flanquée d'un double escalier très imposant, j'y suis rentrée par curiosité, je me suis dit que ça compenserait pour l'expo sophie calle, et après deux artistes bof j'ai découvert laurent grasso dans la dépendance, de l'autre côté de la cour, dans une salle bleue ciel en forme de maison plongée dans l'obscurité. j'ai vu son film, des images de paysages sauvages en noir et blanc, magnifiques magnifiques images de nature et puis soudain un grand rectangle noir et plat plane dans le ciel et survole les paysages en projetant une ombre gigantesque sur les arbres, les feuilles, la roche, la mer, et la musique devient un peu menaçante. ça m'a complètement sortie de moi-même. et puis je suis ressortie dehors et j'ai retrouvé la réalité de mon corps et de ma vie dans la rue de turenne.
j'ai recommencé à marcher la mort dans l'âme jusqu'à violette & co. mais la librairie est encore trop neuve et j'y ai pas retrouvé le charme de l'ancienne. j'écoutais un mec qui expliquait à la libraire le projet de son livre de photos d'un mec trans, lui était photographe et cis (il l'a dit d'un ton un peu autodépréciatif) et la libraire lui demandait combien il prenait en pourcentage et il a dit que son éditrice lui avait dit entre 30 et 40% et elle a dit oui nous aussi on propose ça généralement et ils se sont mis d'accord sur 35% et j'étais fascinée par la fluidité de leur conversation. en partant il a dit qu'il serait très fier et honoré d'avoir son livre en vente chez violette & co. en ressortant de la librairie j'ai marché comme une fusée pour retourner dans le marais rejoindre maman et m. et je leur ai raconté l'expo de laurent grasso et j'ai repris du poil de la bête. même si j'ai continué à me sentir monstrueuse toute la journée. paris a le don de me faire sentir moche grosse et mal habillée comme aucune autre.
hier j'étais censée aller voir l'expo sur les quatre artistes américains dont mike kelley et lee lozano à la bourse de commerce mais j'ai été prise de dégoût par la mention de françois pinault dans le nom du musée et j'ai décidé que de toute façon le meilleur musée c'était la rue et j'ai continué à marcher jusqu'à la point de l'île de la cité. j'avais surtout envie de m'assoir dans un café et d'écrire dans mon journal mais je l'avais pas avec moi. on a encore parlé d'emploi et de cv hier pendant qu'on buvait un truc en terrasse près du palais royal à côté d'un type anglais qui portait un pull et un béret blancs crème et qui buvait du vin rouge avec ses deux amis français qui lui disaient de lire molière parce que c'était comique et le mec répétait french it up man! you gotta french it up! m. a pris ma défense en disant que les gens de la génération de maman pensaient qu'il suffisait d'envoyer des cv pour trouver quelque chose mais que ça marchait plus comme ça maintenant et elle parlait de tous les gens qu'elle connaissait qui arrivaient pas à trouver de travail parce que c'est dur et je me suis dit que je trouverais jamais, ça va jamais arriver et j'arriverai jamais à quitter maman et je verrai jamais le soleil. je m'en fous si je suis négative puisqu'être positive ne sert absolument à rien et en plus ça entraîne des sérieux cas de delulu.
2 novembre
j'ai l'impression d'avoir atteint une espèce de mur. tout ce que j'ai accompli depuis l'année dernière est toujours là, mais j'ai l'impression d'avoir atteint la fin du palier et le prochain me semble impossible à atteindre. j'ai envie de m'allonger par terre et d'abandonner. hier soir j'ai vu sur ig que c. b. qui gravite dans le cercle d'et caetera laissait sa chambre et une de ses deux colocs me suit sur ig et adore ma reprise de sexy sushi. le loyer c'est 700 euros charges comprises. comment je peux être sûre que je vais trouver un travail pour payer 700 euros par mois et surtout, est-ce que je suis mentalement assez stable? elle est libre à partir du 1er décembre. le copain d'a. cherchait du travail aussi après avoir laissé tomber le conservatoire et en ce moment il est facteur. je lui ai demandé des précisions mais il faut le permis.
je parcours les offres d'emploi à bruxelles et je vois vraiment pas ce que je pourrais faire à part le truc de formatrice de français dans une société ferroviaire mais ce matin j'ai refusé une offre de cours de français parce que je me suis dit que j'avais aucune idée de comment enseigner le français à quelqu'un from scratch? c'était un homme de 53 ans et j'avais trop peur qu'il me dénonce pour incompétence. je sais même pas si je peux travailler là-bas sans être inscrite comme résidente en plus et apparemment ça prend des mois et des mois et des mois et plus ça va moins ça me semble faisable cette histoire. y a des murs partout. ce matin j'ai épluché toute la liste des psys pratiquant l'emdr au luxembourg et j'en ai retenu quatre dont une qui prenait plus de nouveaux patients non plus et j'ai peur que trouver une psy s'avère aussi laborieux que de trouver un travail.
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Laurent Blanc dehors en attendant mieux ? Le Dauphiné
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En formation : objectif 1, tout le monde dehors, c’est fait
Après l’introduction assez classique, nous avons fait de la géométrie dans l’herbe. Voilà une salle de formation qui vit : tout le monde est parti faire des maths dans la nature. Je vous présente aussi Laurent le rayon de cercle… Et le centre du cercle, en petits bâtons.
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-Histoire / littéraire Éléments biographiques sur l’auteur:
https://www.linternaute.fr/biographie/litterature/1775538-laurent-gaude-biographie-courte-dates-citations/
http://www.laurent-gaude.com/biographie/
Laurent Gaudé est un écrivain français contemporain, né le 6 juillet 1972 à Paris. Il est connu par ses romans, pièces de théâtre et recueils de poésie. Gaudé remporte des nombreux prix littéraires et il est considéré comme l'un des écrivains les plus talentueux de sa génération.
Sa passion pour l'écriture le conduit a se consacrer à l'écriture littéraire.
Parmi les œuvres les plus célèbres de Laurent Gaudé, on trouve :
"La Mort du roi Tsongor" (2002) : Ce roman a été très acclamé par la critique et a remporté le prix Goncourt des lycéens en 2002.
"Le Soleil des Scorta” (2004) : Ce roman a remporté le prix Goncourt en 2004.
"Eldorado" (2006) : Ce roman, qui est également l'une des œuvres majeures de Gaudé, aborde la question des migrants et des réfugiés en Europe. Il suit le parcours de deux hommes, un écrivain et un jeune migrant, à travers le désert et la mer dans leur quête d'un Eldorado meilleur.
L'écriture de "El Dorado" de Laurent Gaudé est connue pour son style poétique et sa capacité de transmetre l'empathie pour ses personnages. Gaudé explore des thèmes universels tels que la quête de sens1, la justice, la violence et la résilience humaine. Son écriture est aclamée grace à sa beauté lyrique2 et sa capacité à donner vie à des situations et des émotions complexes.
En dehors de ces œuvres, Laurent Gaudé a également écrit d'autres romans tels que "Le Tigre bleu de l'Euphrate" (2002), "Ouragan" (2010) et "Danser les ombres" (2015), ainsi que des pièces de théâtre et des recueils de poésie. Son travail est apprécié tant par le public que par la critique, et il continue d'être une voix importante de la littérature contemporaine en France.
1”Quête=Recherche,Poursuite”
2”Lyrique=Manière d'écriture passionnée, poétique, de sentir, de vivre (but principal d'émouvoir le lecteur ou le spectateur en mettant accent a les émotions et sentiments)”
Joaquin Nuñez, Felipe Sierra
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MARDI 30 MAI 2023 (Billet 1 / 3)
Samedi dernier nous étions invités à un anniversaire et n’avons donc pas pu voir la Cérémonie de clôture du Festival de Cannes… mais nous l’avions enregistrée. Et dimanche matin, au petit déjeuner, nous l’avons regardée.
Nous ne vous parlerons pas du Palmarès qui, déjà depuis des années, à de (trop) rares exceptions près, ne fait que nous décevoir… mais du discours de la lauréate, Justine Triet, qui a reçu la Palme d’Or. Il a beaucoup fait réagir dans le landernau politique, culturel… et au 9 rue Saint-Christophe aussi et pas que !
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Mail reçu hier matin de Françoise (de G.) :
Cet article de Jérôme de Verdière (*) m’a beaucoup plu… Excellente journée à vous. Je vous embrasse. « Qu’a-t-on fait de mal au cinéma pour mériter ça ? L’autre soir, la réalisatrice Justine Triet, pour célébrer son bonheur (sic) de recevoir la Palme d’Or, n’a rien trouvé de mieux que de débiter, visage fermé, comme si on venait de lui annoncer que son épicier bio avait rendu l’âme, une tirade sinistre sur la réforme des retraites, applaudie bien entendu par une foule de comédiens, de metteurs en scène, de scénaristes, de producteurs dont la robe de soirée ou le smoking vaut la moitié du PIB du Bénin. Que s’est-il passé pour que tout ce beau monde oublie qu’on ne lui demande qu’une chose : nous faire rêver. Qu’est devenu ce Festival ? Une réunion de syndic de copropriétaires où l’on parle points retraite... J’ai connu un temps où, même quand ça se passait mal, ça avait de la gueule. Ferreri, Mastroianni et Noiret hurlaient de rire quand ils se faisaient cracher dessus sur la Croisette pour avoir osé faire « La grande bouffe ». Pialat faisait un bras d’honneur à tout le Palais des Festivals qui le lui rendait bien en le huant copieusement. Et quand il n’y avait pas de scandales, il y avait la beauté de Bardot et Delon, il y avait Tarantino, ivre de joie, qui dansait sur scène avec Travolta, il y avait Roberto Benigni, fou de bonheur, qui embrassait les Berluti de Scorsese et, pour faire rire le monde entier, faisait mine de prendre son grand prix pour une palme d’or. Bref ! Ferreri, Pialat, Tarantino, Benigni et les autres ne se prenaient pas pour Laurent Berger ou Philippe Martinez, à qui il ne nous viendrait pas à l’idée de confier une caméra. Qui a vraiment envie qu'une réalisatrice se prenne pour Nicole Notat un soir comme celui-là ? On en vient presque à regretter les années Canal+ à Cannes où l’on confondait la Palme d’Or avec les Hot d’Or. C’était vulgaire mais au moins c’était rigolo. Alors on attendra l’an prochain pour, peut-être, retrouver ce que l’on croyait être le Festival du rêve, de l’émotion, du rire et du glamour. Et pas un meeting de la CFDT. Entre temps, on trouvera bien au Césars et aux Molières quelques artistes engagés (surtout par l’Oréal) pour nous faire rire… jaune. »
(*) Jérôme de Verdière : auteur de théâtre, metteur en scène, auteur et animateur humoristique.
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La Ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, tout en félicitant Justine Triet, s’est déclarée sur Twitter « estomaquée par son discours si injuste ». « Ce film n’aurait pu voir le jour sans notre modèle français de financement du cinéma, qui permet une diversité unique au monde. Ne l’oublions pas », a-t-elle ajouté.
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Du coup, comment ne pas se souvenir d’un récent éditorial de Guillaume Roquette paru dans Le Figaro Magazine ? Lisez plutôt… et ce sera ensuite à chacun de se faire son opinion. Nous, en dehors de ce qu’elle a dit sur les retraites, nous avons eu l’impression que cette réalisatrice crachait dans la soupe, ce qui est très mal-élevé et surtout très ingrat !
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Une fois de plus, Sylvain Tesson parlait d’or. « La France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer », affirmait l’écrivain voyageur il y a quelques années déjà. Le lamento actuel sur l’état de notre pays démontre une fois de plus combien il avait raison : à en croire les syndicats et les responsables politiques de Gauche, le (modeste) report de l’âge de la retraite nous ramènerait au temps de Germinal, lorsqu’on se tuait littéralement au travail. « On nous vole deux ans de nos vies », crie-t-on dans les cortèges syndicaux entre deux concerts de casseroles. « 86 personnes sont déjà mortes du travail en 2023 », claironne la France Insoumise. Et la catastrophe ne serait pas que sociale : « Nous traversons la crise démocratique la plus grave depuis la fin du conflit algérien », déclare, sans rire, le célèbre historien, Pierre Rosanvallon. Et Jean-Luc Mélenchon de renchérir : « La Ve République est agonisante. »
Pour retrouver un semblant de sérénité, on ne saurait trop conseiller à tous ces prophètes de malheur la lecture de la presse étrangère. Et plus particulièrement britannique. « La France est-elle vraiment parti vers l’enfer ? » s’interrogeait le Guardian la semaine dernière, avant de répondre vigoureusement par la négative. Même après la réforme, rappelle notre confrère, les Français partiront plus tôt en retraite que tous les autres européens. Ils vivent dans un des pays du monde où le taux de pauvreté chez les personnes âgées est le plus bas, le niveau de redistribution le plus élevé, l’espérance de vie la plus longue. « Prenez du recul », réponds en écho The Economist, qui pourfend « le misérabilisme décliniste » de l’opposition et démontre que nous sommes plutôt bien lotis.
Malheureusement, le pessimisme n’est pas l’apanage des opposants à Emmanuel Macron. Il touche près des 3/4 des Français quand on les interroge sur leur avenir et plus encore sur celui de leurs enfants. Comme si les choses ne pouvaient aller que de mal en pis dans le futur. A y regarder de près, c’est bien la transformation du pays qui inquiète nos compatriotes, davantage que leur situation actuelle.
Faut-il leur donner tort ? D’un point de vue social, oui. Même si elle est timide, la réforme des retraites sécurise l’avenir de notre système par répartition. Et le niveau historiquement bas du chômage devrait permettre de maintenir à flot les autres branches de la Sécurité Sociale. En revanche, on peut comprendre l’inquiétude de nos concitoyens sur l’avenir de la société française. La dégradation continue de nos services publics (à commencer par l’école), la non-maîtrise des flux migratoires ou l’explosion de la dette publique sont autant de signaux d’alarme que l’on ne peut ignorer. Plutôt que de dresser des barricades pour défendre la retraite à 60 ans et autres chimères d’un autre temps, ce sont ces défis qu’il faut relever !
(Source : « Editorial de Guillaume Roquette dans le Figaro Magazine du 12 mai 2023 »)
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Il est amusant de constater que le mode de vie américain est, lui, quasiment inconnu en-dehors de l'Amérique. Peu de gens savent réellement que quatre-vingt-dix-neuf pour cent des citoyens américains vivent dans la mort : ayant atteint depuis longtemps le dessein du modèle décrit, ils sont en Enfer désormais. Après avoir quitté leur travail, ils mangent un hamburger dans un des foodcourts émaillant leur cité, puis regardent le match de base-ball du jour sur leur télé ; le week-end, ils se rendent à la fair du coin, assistant à d'interminables rodéos ou à des courses de moissonneuses-batteuses. Allez donc en Caroline du Nord ! vous saurez de quoi je parle. Même Dantec n'a pu franchir le cap. Les Américains sont seuls. Ils n'ont que leurs yeux pour pleurer ; mais ils n'ont jamais eu de larmes.
Laurent James
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