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#La ville s'endormait
baomano · 21 days
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Maurane - la ville s'endormait + l'instrumental de Thé weekend - Drunk in love remix = great mashup
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yellowgreenie · 3 months
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Histoire Horreur. Titre: Les ombres de la nuit.
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I- Le Défi du Camping
C'était une nuit d'été, les étoiles scintillaient au-dessus du lac tranquille où cinq amis s'étaient aventurés pour une nuit de camping. Emily, Mike, Sarah, Alex et Jess étaient tous des adolescents avides d'aventure et de frissons. Ils avaient monté leur tente près du lac et allumé un feu de camp pour se réchauffer dans la fraicheur de la nuit.
Emily, prenant une bouchée de marshmallow grillé: -"Bon, qui veut commencer avec une histoire de fantôme ?
Cette nuit vas s'appelle "la nuit des histoires effrayantes " telment mon histoire vas vous faire flipper !
Mike, en jetant des branches dans le feu :
-Moi je commence! ll y avait une fois, dans une vieille maison abandonnée...
1-La Maison des Échos
Chapitre 1: L'Héritage Inattendu
Emma reçut un appel un matin gris d'automne, l'informant qu'elle avait hérité de la vieille maison de sa grand-mère, située à l'orée d'une petite ville rurale. Elle se souvenait des visites d'enfance, des contes mystérieux racontés au coin du feu, mais surtout des recoins sombres de cette grande maison victorienne qui l'avaient toujours effrayée
En arrivant sur place, elle ouvrit la porte grinçante de la vieille maison victorienne. la maison semblait encore plus imposante et austère qu'elle ne l'avait imaginée.
Les murs étaient couverts de papier peint fané, et une épaisse couche de poussière recouvrait les meubles anciens. Les fenêtres poussiéreuses, les volets grinçants, tout semblait avoir été figé dans le temps. Malgré son état délabré, la maison avait un charme particulier que seule une bâtisse centenaire pouvait posséder.
Emma avait décidé de s'installer ici pour quelques mois afin de remettre la maison en état et de décider de son avenir.
Elle le décida malgré une certaine appréhension, espérant transformer cet endroit en un foyer chaleureux. La première nuit, après une longue journée de nettoyage, elle s'effondra dans le vieux lit à baldaquin de la chambre principale
Chapitre 2: Les Premiers Signes.
À minuit, alors qu'Emma s'endormait difficilement dans une chambre un bruit léger, comme des murmures. Elle se redressa, tendant |'oreille. Le son semblait provenir du couloir.
Pensant que c'était le vent s'infiltrant à travers les fenêtres mal isolées. Elle se retourna dans son lit, tenta de se rendormir. Mais les sons persistèrent semblant se rapprocher.
Incapable d'ignorer les sons, elle se leva pour inspecter la maison. Elle prit une lampe de poche et sortit de la chambre. Le couloir était sombre, les ombres dansaient sur les murs au rythme de la lumière vacillante. Chaque pas qu'elle faisait résonnait dans la maison silencieuse. Elle
suivit les murmures jusqu'à une porte
fermée au bout du couloir.
Emma prit une profonde inspiration et ouvrit la porte. La pièce était vide, sauf pour un vieux rocking-chair placé près de la fenêtre. Alors qu'elle s'approchait, le rocking-chair se mit à bouger doucement, comme si quelqu'un venait de se lever.
Emma recula, terrifiée. Les murmures s'intensifièrent, se transformant en cris étouffés.
Elle retourna précipitamment dans sa chambre et ferma la porte à clé, son cœur battant la chamade. Elle tenta de se convaincre qu'elle avait imaginé les bruits, mais une peur sourde s'installait en elle .
Chaque nuit, les murmures devenaient plus distincts. Emma pouvait presque discerner des mots, des voix d'enfants riant et chuchotant. Parfois, elle entendait des pas légers dans le couloir, comme si quelqu'un courait dans la maison. Ces phénomènes inexplicables la rendaient de plus en plus nerveuse, mais elle attribuait tout cela à son imagination et à la vieille maison qui craquait.
Chapitre 3 : L'Apparition
Chaque nuit, les voix devenaient plus fortes.
Des ombres fugitives traversaient les couloirs, et des objets se déplaçaient d'eux-mêmes. Emma commença à voir les silhouettes des enfants, leurs visages pâles et leurs yeux vides de toute expression apparaître brièvement dans les miroirs et les fenêtres
Chapitre 4: Le Journal de Grand-Mère.
Une nuit, alors qu'elle explorait le grenier,
Emma découvrit un vieux coffre verrouillé couvert de
toiles d'araignée.
En le forçant, elle trouva une collection de journaux intimes et de photographies anciennes, des lettres
jaunies. Les journaux appartenaient à sa grand- mère, relatant une histoire qu'Emma ignorait totalement. Sa grand-mère avait adopté deux enfants orphelins dans les années 1940. Mais les enfants, selon les écrits, niétaient jamais partis, contrairement à ce que l'on avait toujours cru. lls étaient morts dans des circonstances mystérieuses, et les journaux s'achevaient abruptement avec des pages tachées de larmes et de sang. Emma découvrit que sa grand-mère avait souvent écrit sur des phénomènes étranges dans la maison.
Les entrées parlaient de chuchotements nocturnes, de portes qui s'ouvraient et se fermaient toutes seules, et d'ombres mouvantes. Une page en particulier attira son attention : "Je les entends encore. Les enfants. lls ne me laissent pas en paix.
Le cœur d'Emma se serra. Sa grand-mère avait-elle été hantée par les mêmes voix qu'elle entendait maintenant ?
Sa grand-mère avait tenté de communiquer avec eux, sans
succès.
Emma devint obsédée par la maison cherchant des réponses dans chaque recoin.
Les voisins, lorsqu'elle les interrogea, devinrent étrangement silencieux à la mention de la maison. Une vieille femme lui confia finalement que les enfants avaient été retrouvés morts enfermés dans le sous-sol apparemment par leur propre mère qui avait perdu la raison. Leurs esprits n'avaient jamais trouvé le repos.
Chapitre 5: Les Échos du Passé.
Chaque nuit, les voix devenaient plus fortes.
Des ombres fugitives traversaient les couloirs, et des objets se déplaçaient d'eux-mêmes. Emma commença à voir les silhouettes des enfants,leurs visages pâles et leurs yeux vides de toute expression, apparaître brièvement dans les miroirs et les fenêtres.
Un soir, en se regardant dans le miroir de la salle de bain, Emma vit derrière elle un garçon et une fille, les mêmes qu'elle avait
vus dans les photos anciennes. Leurs visages étaient figés dans une expression de terreur. Lorsqu'elle se retourna, ils avaient disparu, mais elle sentit une main glaciale agripper son épaule.
Chapitre 6: La Descente dans la Folie
Un soir, après une longue journée de nettoyage et de rangement, Emma s'installa dans le salon avec un livre. Alors qu'elle lisait, elle sentit un courant d'air glacé.
Levant les yeux, elle aperçut une silhouette fugitive dans le miroir du salon. Une petite fille en robe blanche, les yeux vides, la fixait.
Emma se retourna brusquement, mais il n'y
avait personne. Son cœur battait la chamade. Elle décida de consulter les anciens journaux intimes de sa grand-mère qu'elle avait trouvés dans le grenier.
Chapitre 7 : La Terreur Nocturne
Cette nuit-là, les murmures reprirent de plus belle. Emma, déterminée à comprendre ce qui se passait, installa des enregistreurs dans toute la maison. Les sons capturés étaient effrayants: des voix enfantines suppliant de l'aide, des rires sinistres, et des bruits de pas rapides courant dans les couloirs.
Vers minuit, alors qu'elle réécoutait les enregistrements, un hurlement perçant retentit dans la maison. Emma se précipita hors de sa chambre, suivant le cri jusqu'à la salle de séjour. Là, elle vit une silhouette floue d'un enfant, ses yeux brillants de désespoir, fixant quelque chose derrière elle.
Emma se retourna lentement et vit une ombre noire, grandissant et se tordant
comme si elle cherchait à l'engloutir. Prise de panique, elle courut vers la porte d'entrée, mais celle-ci ne s'ouvrait pas. Les cris des enfants résonnaient tout autour d'elle, la harcelant.
Rêve :
.....un ancien autel, couvert de symboles occultes. Des bougies éteintes entouraient une photo des enfants. En observant l'autel, Emma sentit une présence derrière elle. Elle se retourna et vit les enfants fantomatiques, leurs visages marqués par la douleur et la peur. Soudain, une voix caverneuse retentit : "Ils veulent être libérés."La voix semblait provenir de l'ombre qui la hantait depuis le début. Comprenant qu'elle devait aider les enfants à trouver la paix, Emma s'avança vers eux, mais tout à coup, les murs de la pièce commencèrent à onduler comme des vagues.
Les symboles sur l'autel se mirent à briller d'une lueur étrange et les enfants disparurent dans une brume évanescente.
Emma se sentit aspirée vers le sol, et la scène autour d'elle se dissipa, laissant place à une lumière blanche éclatante.
Elle se réveilla en sursaut, le cœur battant, dans son lit.
La chambre était plongée dans I'obscurité. Elle se demanda si tout cela nétait qu'un rêve, mais quelque chose en elle refusait de le croire. Cela semblait bien trop réel...
Alors qu'elle tentait de calmer sa respiration, des cris lointains et désespérés retentirent, semblant venir de l'extérieur de sa chambre. Emma frissonna. Les enfants
étaient-ils toujours là, quelque part attendant d'être libérés ? Elle se leva doucement, décidée à découvrir la vérité, les voix devinrent des cris perçants, résonnant à travers toute la maison. Emma descendit au sous-sol, une lampe torche à la main. .Elle découvrit une porte qu'elle n'avait jamais vue auparavant, scellée par des chaînes rouillées. Le sous-sol était froid et humide, et une odeur de moisi envahissait l'air Forçant la porte, elle entra dans une petite pièce où deux petits lits étaient encore dressés, comme un sanctuaire morbide. Au centre de la pièce, une silhouette sombre se tenait immobile.
Chapitre 8 : Le Face-à-Face Final
La silhouette se tourna lentement vers Emma, révélant le visage défiguré de sa grand-mère. "Tu ne devrais pas être ici" murmura la silhouette avec une voix rauque .
Les enfants apparurent de chaque côté, leurs yeux brûlant de haine et de douleur.
Emma se sentit paralysée par la peur. La silhouette de sa grand-mère avança lentement vers elle, tendant une main squelettique. Les enfants commencèrent à murmurer en même temps, leurs voix se mélangeant en une cacophonie de douleur et de terreur. La pièce se mit à tourner, et Emma sentit un froid glacial l'envahir.
Alors que la main squelettique effleurait son
visage, Emma sentit une douleur intense dans sa poitrine. Les murmures devinrent des hurlements, et tout devint noir.
Le lendemain, les voisins trouvèrent la maison déserte. Emma avait disparu sans laisser de trace. Les rumeurs coururent que la maison avait toujours été maudit, et que les esprits des enfants cherchaient à attirer les vivants pour les rejoindre dans leur souffrance éternelle.
Certaines personnes prétendirent avoir vu des lumières étranges et entendu des cris provenant de la maison pendant la nuit.
D'autres affirmèrent que la silhouette d'une jeune fille pouvait parfois être aperçue à la fenêtre, observant silencieusement les passants avec des yeux remplis de terreur.
Malgré les recherches intensives, Emma ne fut jamais retrouvée. Sa disparition devint une légende locale, et la maison resta inhabitée, hantée par les souvenirs de ceux qui avaient été piégés par les ombres. Les murmures des enfants résonnaient toujours dans les rêves des rares courageux qui osaient s'en approcher, leur rappelant que certaines portes ne devraient jamais être ouvertes.
.................................................
-Emily : pas mal, pas mal
- Alex, en roulant des yeux : "C'est sûr, tu ferais mieux de laisser ça aux experts."
Les histoires continuaient ainsi, chacun des amis tentant de surpasser l'autre avec des contes de fantômes plus extravagants et effrayants. La nuit avançait, et lambiance changea progressivement. Ce qui avait commencé comme une soirée amusante prit une tournure plus sombre.
Alors que les flammes du feu de camp vacillaient, et que les ombres dansaient autour d'eux, Alex repris la parole : "D'accord, à mon tour. Écoutez bien.
Histoire à suivre.....
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yoyoyoseph · 11 months
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Rundfahrt durch die herbstliche, morgendliche Stadt, wie sagte Brel noch: la ville s'endormait oder umgekehrt, jedenfalls steht der Winterschlaf bevor. Liegewiesen XXL auf ex- Parkplätzen, ein Haus, das abgerissen wird, macht Karriere in der Lokalpresse. Blumen lassen sich nicht so schnell entfärben...und Einstein, genau wie der alte Mann mit Hund auf der Hammer Straße (oder Weseler🤔) verschwindet zugunsten von neuen Gebäuden, hier noch schnell vorher aus dem Auto und Scheiße geknipst
Münster im November 2023
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unjourdemai · 11 months
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Symphonie de Couleurs et de Rêves 🌹
Chapitre 1 : Les Couleurs de l'Avenir
Le soleil couchant baignait les rues animées de Séoul d'une douce lueur orangée. Min-Jun, un jeune Coréen de dix-sept ans, marchait d'un pas vif, emportant son carnet à dessin comme s'il s'agissait de son bien le plus précieux. Ses doigts effleuraient les pages épaisses, caressant les esquisses qui donnaient vie à ses rêves.
Min-Jun avait toujours été fasciné par le monde des arts. Chaque coup de pinceau, chaque mélange de couleurs, était pour lui une aventure dans un royaume de possibilités infinies. Son appartement était un véritable atelier, où toiles et croquis s'entassaient dans un joyeux désordre. Parmi tout ce tumulte créatif, son fidèle compagnon à quatre pattes, Mochi, un Chihuahua à poils longs, observait avec curiosité.
La vie de Min-Jun n'était cependant pas seulement faite de pinceaux et de toiles. Malgré son jeune âge, il avait atteint la taille remarquable d'1m79. Cela n'avait pas échappé à l'œil attentif d'un agent de mannequins qui, un jour, avait repéré le jeune artiste dessinant sur le trottoir d'une rue achalandée.
C'était un moment clé dans la vie de Min-Jun. L'agent l'avait convaincu de tenter sa chance dans le monde de la mode, et les séances photos et défilés s'étaient rapidement enchaînés. Il était devenu l'incarnation d'une élégance naturelle, sa grâce déployée sous les projecteurs rivalisant avec la beauté des chefs-d'œuvre qu'il créait sur toile.
Pourtant, derrière le glamour des apparences, Min-Jun nourrissait un rêve secret. Chaque nuit, lorsque la ville s'endormait, il se glissait dans un studio de danse désert, s'entraînant en secret aux mouvements complexes de la K-pop. Il avait l'ambition de devenir une idole, de charmer le monde avec sa voix et sa présence magnétique.
Les jours passaient, entre les poses figées devant l'objectif et les pas de danse répétés à l'abri des regards. Min-Jun jonglait habilement entre ces deux mondes, chacun nourrissant sa passion et sa détermination.
Le soir suivant, alors que la lune se levait timidement dans le ciel de Séoul, Min-Jun s'installa devant son carnet, laissant les idées flotter sur le papier. Son esprit était un tourbillon d'émotions, une toile vierge prête à accueillir les rêves qui ne demandaient qu'à prendre forme.
Ainsi commença la quête de Min-Jun, un voyage où la toile blanche de sa vie se remplirait de couleurs vibrantes, mêlant la grâce du mannequinat à la passion de la K-pop, avec pour toile de fond la ville électrique de Séoul.
Chapitre 2 : Harmonie en Couleurs
Les semaines s'écoulaient, rythmées par les pas cadencés des répétitions et les flashes des séances photos. Min-Jun jonglait entre deux mondes, chacun exigeant sa propre dose d'engagement et de créativité. Pourtant, il savait que sa véritable passion résidait dans l'art de créer.
Un jour, alors qu'il se promenait dans les rues animées de Hongdae, Min-Jun fit une découverte qui allait changer sa vie. Un petit atelier d'arts ouvrait ses portes, animé par un maître de la peinture traditionnelle coréenne. Là, les pinceaux caressaient la soie, donnant vie à des paysages empreints de poésie.
Min-Jun entra, absorbé par l'atmosphère sereine qui régnait dans ce lieu. Le maître, un homme aux traits sages et aux yeux rieurs, leva les yeux de son œuvre en cours et accueillit Min-Jun d'un sourire chaleureux. Une connexion instantanée sembla se tisser entre les deux âmes créatives.
Au fil des semaines qui suivirent, Min-Jun se plongea dans l'apprentissage de cette forme d'art ancestrale. Il apprit à manier les pigments avec délicatesse, à laisser l'encre glisser avec grâce sur la toile, à capturer l'essence même de la nature.
Chaque instant passé dans l'atelier était une bouffée d'inspiration. Les pigments vibrants se mêlaient aux couleurs de ses rêves, créant des tableaux qui semblaient respirer. Min-Jun découvrit une nouvelle dimension de sa créativité, un mariage parfait entre tradition et innovation.
Pourtant, dans le secret de la nuit, il continuait à danser. Les mélodies enivrantes de la K-pop résonnaient dans l'obscurité, ses mouvements devenant plus fluides, plus assurés. Il ressentait la musique dans chaque fibre de son être, laissant son corps s'exprimer dans une symphonie de mouvements gracieux.
Les mois passèrent, et Min-Jun devint un artiste accompli dans chaque facettes de son être. Le mannequinat le propulsait sous les projecteurs, la peinture traditionnelle le ramenait à ses racines, et la danse le laissait libre d'exprimer l'émotion qui brûlait en lui.
Chaque jour était une toile blanche, prête à accueillir les couleurs de son imagination. Min-Jun savait que son chemin était unique, que sa destinée se dessinait dans une palette infinie d'opportunités. Et il était prêt à les saisir, à faire vibrer le monde de son art, à laisser son âme s'épanouir en une symphonie de couleurs et de mouvements.
Chapitre 3 : Éclats de Scène
Alors que l'automne peignait les rues de Séoul d'une palette de rouges et d'or, Min-Jun se trouvait à un tournant de sa vie. Son talent éclatait dans chaque toile et se révélait sur chaque scène. Le jeune homme avait conquis les cœurs par sa grâce et sa créativité, devenant une étoile montante dans le monde du mannequinat et de l'art.
Cependant, son rêve ultime, celui de devenir une idole de la K-pop, restait enfoui dans les replis de son âme. Chaque nuit, les mélodies résonnaient dans sa tête, l'appelant à un destin qu'il n'avait pas encore saisi.
Un soir, alors que les lumières de la ville étincelaient comme des étoiles lointaines, Min-Jun reçut un message qui allait tout changer. C'était une invitation à participer à une audition pour une agence de divertissement réputée. Son cœur s'emballa, l'excitation mêlée à une pointe d'appréhension.
Dans l'intimité de sa chambre, il s'entraîna avec ferveur, perfectionnant chaque mouvement, chaque note. Il savait que cette audition était l'opportunité qu'il avait attendue toute sa vie.
Le jour J arriva, une brise légère portant l'effervescence de l'occasion. Min-Jun se tenait devant les portes de l'agence, son cœur tambourinant dans sa poitrine. À l'intérieur, il découvrit un univers effervescent, où la musique résonnait dans chaque recoin.
Quand vint son tour, il monta sur scène, les projecteurs illuminant son visage déterminé. Chaque pas, chaque note était une offrande de son âme, une promesse faite à lui-même.
Lorsque la dernière note s'éteignit, une pause suspendue dans le temps, l'audience resta silencieuse, suspendue à l'émotion qui flottait dans l'air. Puis, un tonnerre d'applaudissements éclata, accompagné de sourires bienveillants et de regards émerveillés.
Min-Jun avait conquis la scène, il avait prouvé au monde, et à lui-même, qu'il était capable de briller dans chaque aspect de son art.
La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre, et bientôt, Min-Jun devint une sensation, mêlant mannequinat et K-pop avec une grâce inégalée. Il était devenu la preuve vivante qu'on pouvait réaliser ses rêves les plus fous, que la persévérance et la passion pouvaient ouvrir les portes de l'inimaginable.
Ainsi, sous les feux des projecteurs et les étoiles de Séoul, Min-Jun dansait au rythme de sa propre symphonie, éclairant le monde de son talent et de sa détermination. Chaque chapitre de sa vie était une promesse d'éclats et d'émerveillements, une ode à la puissance des rêves qui brûlent dans le cœur d'un artiste.
Chapitre 4 : Harmonie en Scène
La vie de Min-Jun était devenue une danse incessante entre les plateaux de tournage, les studios d'enregistrement et les galeries d'art. Chaque jour apportait son lot d'émerveillements et de défis, et pourtant, Min-Jun n'avait jamais été aussi épanoui.
Son appartement était devenu un sanctuaire de créativité, où les pinceaux s'entrechoquaient avec les partitions, et où les toiles dévoilaient des mondes de plus en plus vibrants. Mochi, son fidèle Chihuahua à poils longs, était toujours à ses côtés, un témoin silencieux de cette symphonie de vie.
Au fil des saisons, Min-Jun avait conquis le cœur du public, devenant une icône de l'expression artistique sous toutes ses formes. Sa peinture, oscillant entre tradition et modernité, était exposée dans des galeries prestigieuses à travers le monde. Ses performances scéniques, fusion de grâce et de puissance, électrisaient les foules.
Pourtant, au plus profond de lui, un rêve persistait. Min-Jun avait toujours voulu créer sa propre musique, composer les mélodies qui résonnaient dans son cœur. Chaque nuit, il se retirait dans son studio, les notes s'élevant doucement dans l'obscurité.
Un jour, alors qu'il travaillait sur une toile inspirée par les couleurs d'un coucher de soleil, Min-Jun reçut un appel qui allait bouleverser son univers. C'était l'agence de divertissement qui l'avait découvert, proposant de produire sa première chanson en tant qu'artiste solo.
L'excitation et l'appréhension se mêlèrent à nouveau dans son cœur. C'était le défi ultime, la chance de donner vie à une autre facette de son âme artistique. Il se lança tête baissée dans cette nouvelle aventure, entouré d'une équipe de talents qui partageaient sa vision.
Les semaines passèrent dans une fièvre créative, les mélodies prenant forme sous ses doigts agiles. Chaque note était une émotion, chaque refrain une promesse de liberté. Lorsque la chanson fut enfin prête, Min-Jun se retrouva en studio, le cœur battant la chamade.
La première fois qu'il entendit sa voix s'élever dans l'obscurité du studio, ce fut comme une révélation. Il réalisa que cette chanson était bien plus qu'une simple mélodie. C'était son âme mise en musique, une partie de lui-même offerte au monde.
Lorsque la chanson fut finalement partagée avec le public, l'accueil fut incroyable. Les fans découvraient une nouvelle facette de Min-Jun, une harmonie qui venait compléter la symphonie de son art.
Ainsi, Min-Jun continua son voyage artistique, chaque chapitre de sa vie apportant son lot de découvertes et d'émotions. Il avait compris que l'art était une danse infinie, une exploration constante de soi-même et du monde qui l'entourait. Et dans chaque note, dans chaque coup de pinceau, il trouvait une harmonie qui le comblait.
Chapitre 5 : L'Éclat du Destin
Alors que les années s'écoulaient, Min-Jun avait conquis le monde de l'art sous toutes ses formes. Ses toiles ornaient les murs des plus grandes galeries, ses performances scéniques électrisaient les foules, et ses chansons résonnaient dans les cœurs de millions de fans à travers le globe.
Il avait réalisé son rêve, mais il savait que son parcours était loin d'être terminé. Chaque jour apportait son lot de défis et de nouvelles inspirations. Min-Jun avait appris que l'art était un voyage sans fin, une exploration constante de soi-même et du monde qui l'entourait.
Un matin d'été, alors que le soleil inondait la ville de sa lumière dorée, Min-Jun se tenait sur le balcon de son appartement, contemplant l'horizon qui s'étendait à perte de vue. Il se sentait empli d'une gratitude profonde pour tout ce qu'il avait accompli, mais il savait qu'il y avait encore tellement à découvrir, à créer.
C'est alors qu'une idée germa dans son esprit, comme une graine prête à éclore. Il décida de retourner à ses racines, de se replonger dans l'art de la peinture traditionnelle coréenne. Il avait évolué depuis ses débuts, mais il sentait que cette forme d'art avait encore tant à lui offrir.
Min-Jun se rendit chez son ancien maître, celui qui lui avait enseigné les premiers rudiments de la peinture traditionnelle. Il fut accueilli à bras ouverts, comme un fils prodigue revenu à la maison. Ensemble, ils se plongèrent dans la création, laissant les pinceaux danser sur la soie blanche, donnant vie à des paysages empreints d'émotion.
Les semaines qui suivirent furent une évasion dans un univers de couleurs et de symboles, une réconciliation avec ses origines et une redécouverte de lui-même. Min-Jun sentait que chaque coup de pinceau était une révélation, une fusion de passé et de présent.
Lorsqu'il dévoila sa nouvelle série de peintures lors d'une exposition, la réaction fut unanime. Les œuvres de Min-Jun étaient un témoignage de son évolution en tant qu'artiste, une fusion harmonieuse de tradition et de modernité.
À travers ce retour aux sources, Min-Jun avait trouvé une nouvelle force, une nouvelle perspective. Il comprenait désormais que l'art était un voyage continu, une exploration infinie de soi-même et du monde qui l'entourait.
Ainsi, Min-Jun continua de créer, de danser, de peindre, et de chanter, laissant son âme s'exprimer à travers chaque geste, chaque note, chaque coup de pinceau. Son parcours était devenu une symphonie en constante évolution, une célébration de la vie et de l'art dans toute leur splendeur. Et dans chaque chapitre de son histoire, l'éclat de son destin brillait d'une lumière plus vive encore.
Chapitre 6 : Toiles de l'Avenir
Les années avaient passé, et Min-Jun avait atteint un nouveau sommet dans sa carrière artistique. Ses œuvres étaient désormais convoitées à travers le monde, et son nom était devenu synonyme d'innovation et d'émotion. Pourtant, malgré la renommée, il restait humble et avide de nouvelles découvertes.
Un jour, alors qu'il déambulait dans les ruelles étroites d'un quartier historique de Séoul, Min-Jun tomba sur une petite boutique d'antiquités. Il fut attiré par une vieille boîte en bois richement décorée, qui semblait renfermer des trésors du passé.
En l'ouvrant avec précaution, Min-Jun découvrit une collection de parchemins et de pinceaux d'une époque révolue. L'émotion l'envahit, comme si ces objets anciens lui chuchotaient des secrets oubliés. Il savait qu'il tenait là quelque chose de précieux, une source d'inspiration inestimable.
De retour dans son atelier, Min-Jun déploya les parchemins centenaires, découvrant des paysages et des scènes de vie figées dans le temps. Les pinceaux anciens semblaient vibrer d'une énergie vieille de siècles, prêts à reprendre vie entre ses mains.
Il se mit au travail, mêlant son style contemporain à l'essence même de ces œuvres anciennes. Chaque coup de pinceau était un hommage au passé, une célébration de l'art qui transcende les époques.
Les semaines passèrent dans une frénésie créative, Min-Jun se nourrissant de cette fusion entre hier et aujourd'hui. Les toiles qui prenaient forme sous ses mains étaient des ponts entre les époques, des fenêtres ouvertes sur des mondes oubliés.
Lorsqu'il présenta sa nouvelle collection, l'accueil fut unanime. Les critiques et les amateurs d'art étaient éblouis par cette réinterprétation magistrale du passé. Min-Jun avait réussi à capturer l'âme de ces anciens artistes tout en y insufflant sa propre vision.
À travers cette nouvelle série, Min-Jun avait trouvé une connexion profonde avec les générations d'artistes qui l'avaient précédé. Il avait compris que l'art est un langage universel, transcendant les frontières du temps et de l'espace.
Ainsi, Min-Jun continua d'explorer les infinies possibilités de l'art, chaque toile devenant une invitation au voyage à travers les époques. Son atelier était devenu un sanctuaire où passé et présent se rencontraient dans une danse intemporelle.
Dans chaque coup de pinceau, dans chaque œuvre qui prenait vie sous ses doigts, Min-Jun rendait hommage à ceux qui avaient tracé la voie avant lui, tout en laissant son empreinte unique sur la toile de l'histoire de l'art. Et dans chaque chapitre de cette aventure, les toiles de l'avenir se déployaient avec une promesse d'éternité.
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mellowchouchou · 2 years
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Jacques Brel - La ville s'endormait Les Marquises (1977)
Lyrics & Translation:
La ville s'endormait J'en oublie le nom Sur le fleuve en amont Un coin de ciel brûlait La ville s'endormait J'en oublie le nom Et la nuit peu à peu Et le temps arrêté Et mon cheval boueux Et mon corps fatigué Et la nuit bleu à bleu Et l'eau d'une fontaine Et quelques cris de haine Versés par quelques vieux Sur de plus vieilles qu'eux Dont le corps s'ensommeille
La ville s'endormait J'en oublie le nom Sur le fleuve en amont Un coin de ciel brûlait La ville s'endormait J'en oublie le nom Et mon cheval qui boit Et moi qui le regarde Et ma soif qui prend garde Qu'elle ne se voit pas Et la fontaine chante Et la fatigue plante Son couteau dans mes reins Et je fais celui-là Qui est son souverain On m'attend quelque part Comme on attend le roi Mais on ne m'attend point Je sais, depuis déjà Que l'on meurt de hasard En allongeant le pas
La ville s'endormait J'en oublie le nom Sur le fleuve en amont Un coin de ciel brûlait La ville s'endormait J'en oublie le nom Il est vrai que parfois Près du soir, les oiseaux Ressemblent à des vagues Et les vagues aux oiseaux Et les hommes aux rires Et les rires aux sanglots
Il est vrai que souvent La mer se désenchante Je veux dire en cela Qu'elle chante d'autres chants Que ceux que la mer chante Dans les livres d'enfants Mais les femmes toujours Ne ressemblent qu'aux femmes Et d'entre elles les connes Ne ressemblent qu'aux connes Et je ne suis pas bien sûr Comme chante un certain Qu'elles soient l'avenir de l'homme
La ville s'endormait J'en oublie le nom Sur le fleuve en amont Un coin de ciel brûlait La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Et vous êtes passée Demoiselle inconnue À deux doigts d'être nue Sous le lin Qui dansait
Translation:
The city fell asleep I forget the name On the river upstream A patch of sky was burning The city fell asleep I forget the name And the night little by little And time stopped And my muddy horse And my tired body And the night blue to blue And water from a fountain And some cries of hatred Poured by some old On older than them Whose body falls asleep
The city fell asleep I forget the name On the river upstream A patch of sky was burning The city fell asleep I forget the name And my drinking horse And me looking at him And my thirst that takes care That she doesn't see herself And the fountain sings And fatigue crashes His knife in my loins And I do this Who is its ruler They are waiting for me somewhere As we wait for the king But no one expects me I know, since already That we die of chance By lengthening the step
The city fell asleep I forget the name On the river upstream A patch of sky was burning The city fell asleep I forget the name It is true that sometimes Near the evening, the birds Look like waves And the waves to the birds And the laughing men And the laughter to the sobs
It is true that often The sea is disenchanted I mean in this Let her sing other songs That those whom the sea sings In children's books But women always only look like women And among them the idiots only look like bitches And I'm not sure As a certain sings May they be the future of man
The city fell asleep I forget the name On the river upstream A patch of sky was burning The city fell asleep And I forget the name And you passed Unknown lady Close to being naked under linen who was dancing
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whileiamdying · 5 years
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la ville s'endormait
— Jacquès Brèl
La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Sur le fleuve en amont Un coin de ciel brûlait La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Et la nuit peu à peu Et le temps arrêté Et mon cheval boueux Et mon corps fatigué Et la nuit bleu à bleu Et l'eau d'une fontaine Et quelques cris de haine Versés par quelques vieux Sur de plus vieilles qu'eux Dont le corps s'ensommeille La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Sur le fleuve en amont Un coin de ciel brûlait La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Et mon cheval qui boit Et moi qui le regarde Et ma soif qui prend garde Qu'elle ne se voit pas Et la fontaine chante Et la fatigue plante Son couteau dans mes reins Et je fais celui-là Qui est son souverain On m'attend quelque part Comme on attend le roi Mais on ne m'attend point Je sais depuis déjà Que l'on meurt de hasard En allongeant les pas La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Sur le fleuve en amont Un coin de ciel brûlait La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Il est vrai que parfois près du soir Les oiseaux ressemblent à des vagues Et les vagues aux oiseaux Et les hommes aux rires Et les rires aux sanglots Il est vrai que souvent La mer se désenchante Je veux dire en cela Qu'elle chante D'autres chants Que ceux que la mer chante Dans les livres d'enfants Mais les femmes toujours Ne ressemblent qu'aux femmes Et d'entre elles les connes Ne ressemblent qu'aux connes Et je ne suis pas bien sûr Comme chante un certain Qu'elles soient l'avenir de l'homme La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Sur le fleuve en amont Un coin de ciel brûlait La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Et vous êtes passée Demoiselle inconnue À deux doigts d'être nue Sous le lin qui dansait
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allen-kunekune · 6 years
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La danse des braises et des flammes
Courant le plus loin possible, les deux jeunes filles aux habits déchirés et parfois même brûlés s'éloignaient de la grande ville en feu qui leur volait tous leurs souvenirs et un avenir qu'elles auraient aimé goûter avant que tout cela ne s'écroule.
Elles voyaient plusieurs dragons survoler l'ancienne ville fortifiée, cassant une tour de garde d'un mouvement d'aile. C'est silencieusement qu'elles se promettaient de tous les tuer une fois à l'âge adulte. Leurs brûlures comme preuve, elles deviendraient des chasseuses de dragons et détruiraient cette race qui ne méritait pas de briser tant de vies humaines.
J'achevai ma phrase d'un geste vigoureux, comme si je tenais une épée vers le ciel sous les deux paires d'yeux de mes filles captivées dans leurs lits. Assise sur une chaise entre leurs deux lits, je voyais Loty allongée dans son lit avec son seul jouet dans ses bras, une poupée de chiffon avec des cheveux bruns attachés en chignon comme mes propres cheveux, et deux boutons noirs en guise d'yeux. Une belle robe rose l'habillait et un tablier vert était attaché à sa taille.
Loty était adorable du haut de ses sept ans. Une tête de poupée, avec les mêmes cheveux roux bouclé que son père, mais le même yeux que les miens d'un rose adorable. Ses cheveux disparaissaient dans son dos et je pouvais voir, malgré le drap blanc, qu'elle portait une chemise de nuit brune pareille à celle que je portais à son âge, qui maintenant l'habillait et qui, je l'espérais, habillerait ses futurs enfants.
Je ris de moi-même, ma petite Loty était encore jeune et elle avait de belles années d'enfance devant elle avant de se marier comme elle le rêvait. Le contraire de ma deuxième petite princesse. Olga commençait à s'endormir dans le lit de l'autre côté, une épée en bois posée sur le sol et un soldat de bois près de son oreiller. Elle était ma guerrière, et je savais qu'elle serait comme son père. Un soldat défendant notre belle ville. Elle avait deux beaux yeux vert émeraude comme ceux qu'avait ma mère et des cheveux bruns courts. Elle portait sa propre chemise de nuit noire, et je voyais ses petit yeux se fermer lentement.
“Il est tard, mes princesses. Je vous lirai la suite demain matin avant le travail.”
Aussitôt, mes deux filles étaient assises sur le lit, bien réveillées.
“Non ! S'il te plaît, Maman, encore un chapitre !”
“Juste un petit peu plus, je veux découvrir la suite !”
Je souris et continuai à lire, un doux sourire sur mes lèvres alors que mes filles s'endormaient paisiblement sous le regard complice de mon mari qui rentrait tout juste, son armure encore sur le dos tandis qu'il regardait ses deux enfants, accoudé contre la porte.
“Pourrais-je avoir ma petite femme pour moi maintenant que nos deux déesses dorment à poings fermés ?”
Il s'était approché, déposant un baiser sur mes lèvres avant de descendre vers mon cou et ma poitrine dans une trainée de baisers papillons. Je ris en caressant ses longs cheveux roux, me relevant pour déposer notre seul livre sur la chaise et le guider dans notre chambre à coucher.
“Mon preux chevalier va s'occuper de moi une fois que je serai dans ses puissant bras ?”
Ses yeux devenaient d'un beau bleu marine désireux alors qu'il me couchait sur notre lit, ouvrant le haut de ma robe verte en jetant sur le sol ma chemise blanche et mon tablier. Je l'embrassai calmement, retirant son armure en même temps que ma jupe et mes bas étaient retirés.
Il ne nous en fallut pas plus pour qu'on soit tous deux nus, les yeux noirs de désir et quelques suçons chacun sur notre peau. Sa bouche me suçait les seins, m'arrachant quelques gémissements alors que je caressais son membre en même temps. La tête sur nos oreillers, je lui léchai le cou avant d'y déposer un suçon et de descendre plus bas, vers son torse. Je le sentais être dur et je poussai un gémissement quand sa langue vint taquiner mon téton. Pour me venger, je laissai ma main caresser son membre, ce qui le fit se cambrer sous la caresse fourbe.
Les préliminaires durèrent quelques longues minutes de plaisir avant que son membre ne soit niché dans le mien mouillé sous les attentions. Nous gémissions tout deux en même temps avant qu'Eric ne bouge en moi, d'abord lentement avant d'aller de plus en plus vite sous la luxure qui nous habitait.
Les joues rouges, je regardais mon mari être dans le même état, alors que je sentais mes entrailles bouillir de plaisir tout comme Eric était dur de plaisir entre mes cuisses.
“Annie... Ma belle Annie.”
Je gémis quand sa bouche taquina une nouvelle fois ma poitrine, la rendant dure et désireuse.
“Eric...”
Mes mains s'accrochaient à son dos, griffant celui-ci sous le plaisir. Je laissai ensuite mes doigts glisser sur son cou avant de rapprocher son visage du mien pour que je puisse l'embrasser. Nos deux langues dansèrent ensemble un moment, nos mains accrochées au drap et à mes hanches. On se séparait, reprenant notre souffle malgré nos corps brûlants de passion.
J'aurais espéré pouvoir taquiner davantage Eric, peut-être même jouer un peu tour à tour avant de passer aux choses sérieuses, mais rapidement je vit mon époux s'arquer de plaisir et je me sentis soudainement remplie avant que mon esprit ne flashe en blanc dans un mélange d'étoiles et de gémissements.
En sueur et épuisé, Eric s'écroula près de moi. Je déposai un baiser dans ses cheveux, ne prenant même pas la peine de sortir de moi, alors que je tirais le drap pour nous couvrir tout deux, si jamais Olga ou Loty sortaient de leurs chambres trop tôt. Épuisé, tout comme moi, on s'endormait sur ses derniers mots.
“Bonne nuit mon amour.”
***
 Un tablier blanc sur une vieille robe brune que je me souvenais avoir faite moi-même et recousue un tel nombre de fois que j'en avais oublié le nombre. Je nettoyais la vaisselle en sifflotant une vieille berceuse tandis que je voyais mes deux filles prendre les plats du bar avant d'aller servir les clients. On n'était pas des plus riches, mais en dix ans j'avais pu ouvrir cette petite auberge au centre de la ville, qui nous permettait de gagner assez d'argent pour habiller nos trois enfants et d'avoir à notre table tous les jours de la viande, et des légumes au moins une fois par jour même en temps dur grâce à notre devise. Ne rien jeter et toujours réparer si possible.
J'avais vieilli, comme mon doux Eric qui continuait d'être un fier soldat défendant nos murs. Loty avait presque dix-huit ans et était une femme magnifique. Une poitrine généreuse, de belles hanches et un visage d'ange. Sa robe rose avait un peu de dentelle au bout de ses manches et sur sa chemise, ce qui lui donnait l'allure d'une petite bourgeoise. Elle avait un tablier où j'avais cousu un pommier fleuri en son centre. Son sourire pouvait transformer n'importe quelle ivrogne en le plus doux des hommes, qui se tiendrait bien juste pour rendre heureuse l'ange qu'il voyait.
Olga avait elle aussi prit des formes féminines malgré elle. Une poitrine plus modeste, mais qui j'en étais sûr était déjà bien suffisante pour une femme, et un visage malheureusement frappé par une cicatrice sur la joue quand un monstre l'avait attaqué. Je sourit en repensant à cette histoire. Sa deuxième sortie avec son père et elle avait déjà été attaquée. Après la peur de ma vie, j'avais réalisé que ma fille qui venait de tuer un être trois fois plus grand qu'elle. Et elle était la première d'une liste qui lui donnait un poste de capitaine après quelques années dans l'armée, où elle attendait de recevoir l'armure. Je ne pouvais qu'être fière. Et en même temps inquiète pour elle comme je l'étais pour mon Eric.
Habillée comme un homme ou presque, une chemise noire couvrait sa poitrine et un pantalon brun couvrait ses longues jambes. Pour elle aussi j'avais cousu sur son tablier un casque d'armure, qui le différenciait de celui de sa sœur.
Mon regard se portait sur mon dernier enfant, mon petit garçon qui m'aidait en cuisine malgré son jeune âge. Il avait neuf ans maintenant, mais il était déterminé à aider la famille du mieux possible.
“Ethan, mon cœur, peux-tu aller dans ta chambre ? Nous allons être en heure creuse, et tu dois faire ta sieste.”
Mon petit bout de chou sembla hésiter avant d'hocher la tête et de partir.
“Oui maman.”
Mon sourire fut de retour quand je le vis courir, ses cheveux bruns remuant sous ses pas avant de disparaître dans la cour extérieure qui menait à notre petite maison trois pièces à côté de l'auberge.
Mon cœur fondit alors que je saluai un nouveau client et me concentrai à lui servir son repas en repensant à la bouille adorable de mon petit dernier. Quelle mère ne craquerait pas sous les yeux bleus d'un petit garçon aussi adorable qu'innocent ?
Une bonne heure passa avant de voir une jeune fille entrer, courant dans les bras de ma benjamine qui arrivait à la porter et à la faire tourner sur elle-même dans un éclat de rire.
“Olga, relâche-moi voyons.”
La blonde riait encore quand ma fille la déposa sur la table, assise, lui baisant la main comme un chevalier.
“Bien sûr, Princesse Maria.”
La jeune femme rit et passa une mains dans ses cheveux blonds coiffés à l'anglaise, sa main gantée sur ses lèvres roses pulpeuses. La princesse était la jeune fille la plus élégante de la région et notre ville était heureuse d'accueillir celle-ci en son sein. Elle serait un jour la reine de notre cité, gouvernant une puissante ville et ses terres alentours. Et elle s'était fiancée à ma fille, qui pourrait l'épouser quand elle serait capitaine de la garde royale. J'étais la mère la plus fière de voir une de mes filles aussi heureuse.
Les clients encore présents regardaient surpris mais attendris la jeune femme à la soigneuse robe blanche avec des bouts de tissu rouge qui lui donnait une robe magnifique sans pour autant être aussi riche que celle d'une princesse. Ses beaux yeux de la couleur du plus cher des argents regardaient amoureusement ma fille et celle-ci avait les mêmes yeux qu'elle. Le monde aurait pu s'écrouler que les deux jeunes femmes seraient restées là à s'aimer.
Cela me rappelait mon propre amour, mon chéri et la beauté de notre rencontre. Ah la jeunesse qu'on avait, presque aux mêmes âges que nos enfants maintenant. Cependant, j'avais attendu d'avoir dix-neuf ans pour donner naissance à ma petite Loty.
Je caressais mon ventre pensivement, voyant mon prochain enfant se développer en moi pour de nouvelles joies et sources de stress. L'instinct maternel sans doute, mais j'avais hâte de mettre au monde ce nouveau venu dans notre famille. Cela risquait d'être un peu difficile quelques nuits, mais comme pour mes trois enfants, il grandira et je serai face à lui et fière de le voir s'épanouir.
Le temps passait et c'était merveilleux de voir tant de choses s'épanouir et vivre à leurs tour après les avoir accompagné tant de temps.
“Maman ?”
Je me retournai, et je vis Loty déposer un plateau vide sur le bar alors qu'elle me regardait pensivement.
“Tu as mal ? Il commence à bouger ?”
Je ris et m'approchai de mon aînée, toujours une main sur mon ventre qui n'était qu'à un mois seulement de grossesse.
“Pas encore, mais cela ne saurait tarder s'il est aussi précoce que ta sœur.”
Loty rit à ma remarque et regarda sa sœur qui discutait joyeusement avec sa fiancée.
“J'espère qu'elles auront un heureux mariage. Comme dans ceux des livres que je lis.” dit-elle pensivement, un sourire profondément rêveur et sincère sur ses lèvres. Ses yeux étaient brillants de larmes contenues, des larmes de joie de voir sa petite sœur heureuse, et je ne pouvais qu'être d'accord avec elle.
“Je l'espère aussi mon ange.”
Le reste de la journée passa dans une douce habitude, sans rien qui aurait pu nous faire croire que cette agréable routine pouvait être brisée d'un coup puissant dans nos convictions.
Dans le creux de l'après-midi, Olga et Maria étaient parties ensemble, se promenant sans doute dans un des parcs de la ville ou peut-être regardant un spectacle de rue. Loty était elle aussi partie il y a une petite heure, emmenant Ethan voir des jongleurs et marionnettistes qui étaient souvent en ville et jouaient pour une petite pièce des spectacles incroyables.
La chaleur de cette journée me faisait profiter tranquillement de la fraîcheur derrière mon bar. Quelques soldats s'étaient arrêtés pour boire une chope ou deux avant de continuer leurs routines de leurs côtés, quelques visiteurs venaient et entraient pour réserver une chambre ou boire un coup, ce qui suffisait à remplir une journée et un peu nos bourses.
Loty fut de retour pour m'aider à nettoyer un peu avant le service du soir qui allait être dur à cause de la presque totalité de nos chambres prises et l'été qui amenait plus de voyageurs qui pour la plupart jouaient dans la rue. Cela nous garantissait quelque pièces alors je ne m'en plaignais absolument pas.
Olga fut de retour peu après, visiblement attristée par un sujet, ce qui me fit mal au cœur.
“Quelque chose ne va pas, mon cœur ?”
Je laissai mon torchon sur le bar, prenant ma petite fille dans mes bras.
“Maria est partie, une réunion importante, et elle ne pense pas revenir avant quelques jours.”
“Oh , ma pauvre chérie...”
Je lui caressai la tête, embrassant sa joue alors que Loty arrivait et câlinait à son tour sa sœur qui connaissait une longue séparation amoureuse pour la première fois après plusieurs mois et presque un an de relation.
C'était difficile parfois, mais je savais que ma fille pourrait surmonter cette épreuve sans y perdre son amour.
Olga était véritablement amoureuse, et si je pouvais attendre chaque soir que mon Eric revienne, quelques jours ne feront que faire briller davantage son amour et demain elle sera excitée de revoir sa fiancée en oubliant la distance.
Et je ne m'étais pas trompée puisque alors que tous travaillaient entre des tables remplies à ras bord, Olga sautait de joie en travaillant avec le sourire, une lettre cachée dans la poche de son tablier. Je souris malicieusement à la vue de la trace de rouge à lèvre rose qui ne me laissait que peu de doutes sur l'auteure de la lettre.
Et c'est sur cette bonne note que je donnai trois plateaux à Loty tandis qu'Olga remportait plusieurs chopes et assiettes vides d'une main. Mon petit Ethan aidait aussi, assis derrière le bar quand il ne s'amusait pas à laver la vaisselle.
C'était encore une belle soirée, me disais-je à moi-même. Dans quelque heures, Eric serait de retour et après une bonne nuit de sommeil une nouvelle journée radieuse recommencerait. J'avais une petite lessive à faire , et s'il faisait aussi chaud je me voyais bien tout étendre dans la cour. Le matin, le tissu serait sec et je pourrais installer quelque tables dehors pour servir sous le soleil. Oui, cela semblait parfait.
Mon sourire semblait gravé sur mon visage alors que je sifflotais en travaillant, passant les prochaines heures à cuisiner et à remplir des choppes plus que de raison sans pour autant de débordement. La nuit tombait lentement et bientôt je pris une petite pause, mon petit Ethan somnolant dans mes bras.
“Il va être temps d'aller te coucher, trésor.” chuchotai-je doucement, la tête de mon petit garçon contre ma poitrine alors que je traversais la cour sans lumière. J'étais bien heureuse d'avoir une bougie à la main pour m'éclairer, le silence de la cour était apaisant par rapport aux discutions et actions dans l'auberge. J'entrais dans notre petite maison. La cuisine m'accueillit, un morceau de pain au centre de la table en bois, mais malgré une petite faim je continuai à droite pour m'arrêter dans la chambre de mes enfants.
À gauche, deux lits avec une petite table entre les deux, la tête du lit contre le vieux mur alors qu'un petit lit était seul, pour le moment, de l'autre côté. Ethan se changea rapidement, échangeant son pantalon et sa tunique pour une chemise rose pâle pour se plonger sous le drap et me regarder avec ses yeux de chien battu comme ses deux sœurs plus jeunes.
“Maman, je peux avoir une histoire avant de dormir ?” demanda t-il timidement.
Ma main s'attardait dans ses cheveux alors que je lui souriais et lui promettais une belle histoire. Prenant place sur la chaise près de son lit, je sortis un vieux livre de son coffre et commençai la lecture. Les yeux pleins d'étoiles, j'agitai mes mains en mimant les actions, le livre sur les genoux tandis qu'Ethan s'endormait sur la vieille histoire d'aventure.
Épée et bouclier à la main, elle courait vers le dernier des dragons. Il était son ultime ennemi et aussitôt qu'elle aurait planté sa fidèle amie dans le cœur de glace de la créature elle permettrait à la mort de la prendre sans y opposer de résistance. Bandant ses muscles meurtris, elle se releva malgré sa jambe manquante et ferma les yeux un bref instant avant que le dragon ne fonce sur elle et que son épée transperce sa gueule. Le cadavre encore chaud, Virgine s'écroula de fatigue sur son dernier champ de bataille. Des années de vengeance, et maintenant la fière guerrière était morte au combat, sa vengeance accomplie.
Ethan bailla une dernière fois avant de s'endormir, son petit corps pressé contre les tissus chauds qui le préservaient de la froideur de la nuit. Je voyais un cheval en tissu se cacher dans les plis du drap, lâché après le premier chapitre et que je replaçai près de lui pour qu'il puisse le serrer dans ses bras sans paniquer quand il se réveillera.
Il était si mignon. Je souris en remettant une de ses mèches derrière son oreille. Il avait besoin de longues heures de sommeil pour grandir et devenir un bon jeune homme aux yeux noirs qui seront capable de faire tourner les têtes de bien des dames.
Je sursautai en sentant deux bras s'enrouler autour de moi avant de me laisser fondre dans l'étreinte en voyant les deux yeux noir onyx d'Eric. Mon mari souriant déposa un baiser sur mes lèvres comme bonjour.
“On devrait aller dans notre chambre, les filles s'occupent très bien des clients en bas, et j'ai vu la majorité partir en rentrant.”
“Je ne voudrais pas les laisser seules avec des clients ivres.” laissai-je échapper sans pour autant quitter les bras chauds et confortables de mon mari.
“Nous avons une future reine et capitaine militaire qui va s'engager officiellement à la fin de la semaine. Loty est entre de bonnes mains, même si je suis sûr de l'avoir vue se défendre toute seule sans problème.”
Sa main passant dans mes cheveux venait de retirer mon chignon lors de sa tirade.
“Il faudrait aussi passer un coup de balai Eric.” tentai-je avant d'être brutalement soulevée et portée en mariée vers notre chambre. Eric tentait de taire son rire mais une fois loin de notre fils endormi je le rejoins à rire à pleins poumons alors qu'il me déposait sur le lit. On finit tout de même par se mettre au lit, et sans aucun geste je me blottit contre lui dans un soupir satisfait.
Caressant mes cheveux tressés, mon bras lui couvrait son torse alors que nos regards se perdaient dans les murs sales et vieux.
“Tu lui lisais le conte des derniers dragons ?”
Je souriai, ma tête cachée sur ses muscles toujours aussi confortables après tant d'années de mariage.
“Ils l'adorent, même en sachant que la mort attend les deux camps, qu'importe leurs raisons ou leurs efforts.”
“Je crois que tous ceux qui ont lu l'histoire l'aiment. Mais il y a une autre fin.”
“Ah bon ?”
“Les deux camps font la paix et oublient les pertes et les erreurs pour qu'elles survivent même au-delà de la mort.”
Je levai les yeux vers lui, souriant à cet aspect de mon mari que j'aimais tellement.
“Oui, mais qui aurait fait le premier pas ? Tu aurais aimé une fin pacifique et sans arme. N'est-ce pas mon chéri ?”
Mon oreiller musclé trembla sous ce propos, sa main se stoppant dans mes cheveux quelques secondes.
“Je le dirai toujours, parler règle plus de choses qu'une lance bien ajustée ou une armure.”
Je ne pouvais qu'être d'accord avec mon rêveur de mari, mais le monde ne pouvait pas être si simple.
“Oui mon cœur.”
Je me calai davantage contre Eric, embrassant ses lèvres avant de me laisser envahir par la fatigue dans les bras musclés de mon homme, mon beau roux qui chaque jour me faisait tomber un peu plus amoureuse de mon mari.
Une lumière éclaira mon visage, chaude et désagréable, alors que je me retournais vers mon mari. J'ouvris un œil faiblard pour voir des lumières dehors ramper partout sur les murs et meubles. J'ouvris la bouche dans un cri silencieux quand une vouivre s'écroula sur notre auberge en face de notre chambre.
Le feu dévorait la rue et notre maison, et mon cœur s'arrêta en voyant les ombres dans le ciel et la fumée que je voyais dans le couloir. La nuit n'était que feu et fumée, réveillant Eric qui eut une seconde de surprise tout comme moi avant d'appeler nos enfants dans une panique pleinement visible après la vue de notre boutique en feu sous le cadavre de dragon que plusieurs chiens géants se disputaient dans les flammes.
“Loty ! Olga ! Ethan !”
Il se leva d'un bond, seulement vêtu de son pantalon pour se saisir de son épée et de son bouclier. Je le suivis, portant un t-shirt sans manches blanc et un pantalon crème qui me servaient de pyjama à cause de notre auberge qui m'obligeait parfois à me lever rapidement.
Je dépassai rapidement Eric, arrivant dans la cuisine en fumée d'où je pouvais voir quelques flammes sur le plafond de la chambre de mes enfants. Mon sang ne fit qu'un tour, mes enfants étaient dans une chambre en feu, tout comme la ville qui malgré la nuit brillant comme la pire journée.
Je criai et hurlai. Mon mari et moi étions dans la chambre en feu en un instant et je pris rapidement Loty par les bras et je la traînai vers la cuisine pour la sauver des meubles en feu et de la fumée. Des larmes coulaient sur mes joues et je laissai tomber ma fille contre le sol. La tête sur son torse, je soupirai de soulagement en la voyant respirer difficilement et reprendre connaissance. Ouvrant les yeux, Loty toussa et j'étais soulagée de ne voir qu'une brûlure superficielle sur sa main. Je la serrai dans mes bras, caressant ses cheveux avant de tourner la tête vers Eric.
“Maman ? Il y a le feu ?”
“Oui mon cœur, lève-toi, ton père va arriver avec ta sœur et ton frère.”
Loty se releva suite à ça, sa chemise de nuit brûlée en bas couvrant à peine ses jambes. Sa cuisse d'ailleurs avait une autre petite brûlure que je soignerais le plus rapidement possible une fois à l'abri. Si on arrivait à sortir de cet enfer.
On regardait toutes les deux la chambre en feu, Olga sortant habillée seulement d'un pantalon, sa poitrine bandée par un tissu noirci par la cendre et son épée à la main alors qu'Eric portait Ethan dans ses bras. Mon soulagement disparut quand je vis les larmes dans les yeux de ma fille et de mon mari.
Déposant le corps de mon fils sur le sol, je vis avec horreur sa poitrine immobile pendant que mon mari tentait de le ranimer avec du bouche à bouche et un massage cardiaque.
Mes mains sur la bouche, l'horreur grandissait en moi alors que Loty me prenait dans ses bras. Cachée contre sa poitrine, mes larmes tombaient en masse et je tremblais. Un cri m'échappa et c'est seulement quand une poutre tomba sur le reste de ma chambre qui avait commencé à bruler qu'on dût fuir la maison, sans Ethan.
Olga et mon mari pleuraient sans un mot, avant de voir les dragons voler dans le ciel rouge et noir. Loty pleurait maintenant dans mes bras en voyant les habitants courant et fuyant, leurs maisons en feu ou détruites alors qu'on voyait des ombres de géants dans certaines rues. Un véritable enfer. Nous étions tombés dans un enfer de cris et de flammes. Les corps jonchaient le sol, brûlés ou déchirés.
Je mordis ma lèvre en voyant d'horribles licornes noires courir devant nous, piétinant quelques personnes avant de nous remarquer et nous charger. Olga se plaça devant nous et nous hurla de courir. Aussitôt Loty partit avec moi, Eric fermant la marche alors qu'Olga faisait passer son épée à travers quelques licornes dans la rue.
Allions-nous tous mourir ce soir ? Entre les flammes et les monstres ?
Non ! Je ferai tout pour que mes enfants vivent ! Mon pauvre petit Ethan, ils me l'avaient déjà pris, mais je ferai tout pour qu'Olga et Loty puissent partir.
Eric me serra la main et d'un regard nous avions fait notre choix. Nos enfants, et nous si on le pouvait, sortiront d'ici.
Tout se passa si vite. Je vis une maison s'écrouler et un ogre en sortir. Pour la seconde fois de cette nuit horrible, je crus mourir quand la main géante saisit mon aînée. Mon mari dût me tenir alors que je tentais de saisir la main de ma douce petite fille qui hurlait, et je crus même entendre une côte se briser sous la force de la difformité.
“Fuyez ! S'il vous plaît, juste partez !”
Une mère n'aurait jamais dû entendre son enfant lui crier de partir, pas pour lui sauver la vie. C'est Olga qui me tira le bras, hurlant à son tour.
“Je te promets de revenir Lot' ! Même si je dois te chercher en enfer !”
Mes larmes tombaient en masse alors que je tournai le dos à ma fille, mon mari me tirant à la place d'Olga vers la forêt qui même de nuit serait plus sûre que cette ville remplie de monstres. Je ne souhaitais que mourir et sauver ma famille. Pour la première fois de ma vie, le monde si beau que j'aimais voir sombrait dans une nuit rouge de sang et de flammes.
Je voyait l'horreur sur le visage de ma fille, et mes yeux se fermèrent pour oublier quelques instants l'horreur. Je crus courir pendant des heures, parfois tombant ou roulant sur le sol. J'avais mal aux jambes après une chute. J'étais sûre de saigner quelque part, mais tirée vers l'avant je n'avais pas d'autre choix que de courir loin du moindre danger apparaissant.
Je vis une vouivre voler bas et lâcher une mer de flammes sur la rue, sur nous et d'autres survivants. Eric me poussa aussitôt contre une ruine avec Olga. Je m'écrasai contre le sol et a travers un trou, ou une fenêtre ? Je criai et mes larmes coulaient de plus belle quand mon mari me cria qu'il m'aimait.
Olga était là et ses yeux étaient figés, tout son corps était figé quand les flammes dévorèrent la rue dans une chaleur horrible et rapide. Je ne me rendis même pas compte que j'hurlai, dans l'indifférence du dragon quittant la rue maintenant brûlante aux flammes mourantes sur les pierres stériles et cendrées. Un mélange de cendres humaines et de choses brûlait. Mon mari était là, dans un mélange de cendre.
“Eric.”
Je fis une pause, avant de recommencer plus fort.
“ERIC !”
J'hurlai, et si je n'étais pas déjà sur le sol je me serais écroulée. Mon fils, ma fille et maintenant mon mari.
Je voyais le reste carbonisé de plusieurs corps, n'arrivant même pas à savoir lequel était mon mari. Où était mon époux ? Celui avec qui j'avais partagé la plus grande partie de ma vie. L'homme que j'aimais.
“Eric...” dis-je dans un gémissement.
Brisée, comment pouvais-je me sentir autrement ? Mes bras repliés contre moi, hurlant silencieusement devant les yeux de la dernière membre de ma famille vivante. Olga osait à peine bouger, mais les bruits de pas la poussèrent à agir.
Elle m'agrippa le bras, tirant pour que je me relève, mais je ne pouvais pas. C'était trop pour moi, mon mari, mon Eric. Je ne pourrais même pas voir son corps, le reconnaître dans le cimetière qu'était devenu notre ville paisible. Il lui fallut plusieurs tentative et j'étais debout, mes mains sur mon ventre ou reposait le dernier souvenir d'Eric. De mon mari.
J'ai oublié depuis combien de temps on courait, maintenant toujours seules dans des rues détruites et en feu. La rue était en flammes, bouchée par plusieurs maisons. Je cherchai une autre sortie, voyant une maison encore debout sur le côté. Une maison était presque entièrement brûlée, le toit encore au proie aux flammes tenait par miracle, mais je pouvais voir à travers elle la forêt.
“Vite, Olga, passons par ici !”
Une petite dizaine de mètres, mes pieds n'en pouvaient plus. La forêt était à portée de mains. On avait juste à courir, nous cacher et on serait à l'abri. On grimperait à un arbre et on se réveillerait le matin, observant une ville ruinée à la recherche de survivants, le cœur en deuil.
On devait être dans une cuisine, je marchais à travers le reste d'une table quand un hurlement résonna dans la rue. On n'avait plus le temps, et prenant la main d'Olga je courus vers un trou dans le mur qui fut vite comblé par une planche. Ma bouche s'ouvrit pour laisser échapper un cri de surprise, mais ma voix resta bloquée quand un second hurlement fit trembler la maison.
Mes yeux se refermèrent automatiquement quand un écran de cendre et de fumée me tomba dessus, comme le reste du bâtiment. Non, non, non !
Ma main se ressera sur celle de ma fille quand je sentais tout trembler et chuter. On était si proche ! Je courus une dernière fois, tirant ma petite Olga avec moi vers l'escalier encore solide. Si on devait sauter par une fenêtre pour survivre, je n'hésiterais pas à me jeter dans le vide pour sauver Olga. Elle allait survivre ! Je ferais tout pour qu'elle survive et qu'elle puisse profiter d'une vie heureuse qu'Eric et moi étions fiers de lui offrir ! Une vie que Loty encourageait et qu'Ethan était curieux de voir.
Les marches semblaient immenses, Olga et moi étions étouffées et aveuglées par la fumée de nouvelles flammes jetées contre la rue et les ruines d'autres maisons. Olga sacrifia son épée pour tenir un mur écroulé dans le couloir quand un jet de flamme détruisit l'escalier à travers le trou par où on était rentrées.
Un autre rugissement retentit dans cette enfer alors qu'Olga me poussa à passer en première. Un nouveau tremblement me fit chuter au sol, une nouvelle vague de chaleur m'assommant alors que le mur s'écroulait. Je resserrai la main de ma fille, cherchant à la tirer vers moi pour la protéger de mon corps malgré la peur qui faisait battre mon cœur à un rythme fou. Un dernier rugissement retentit et la maison s'écroula, et tout ce que je pouvais faire était prier que ma fille s'en sorte avant de sombrer avec le reste de la ville.
Mes yeux s'ouvrirent faiblement, la douleur pulsant à travers tout mon corps. Comment j'avais survécu ? Ou alors j'étais bien morte et l'air frais sur mon visage n'était que le souffle de la mort elle-même. Mes yeux s'adaptaient enfin à la lumière, voyant avec surprise la forêt à quelques mètres de moi, fière malgré quelques arbre brûlés. La rosée du matin était encore sur leurs branches, brillant comme des pierres précieuses.
Peu à peu la douleur devenait plus forte et mon corps entier semblait se réveiller avec mon esprit. J'étais allongée sur un mélange de mur brisé, de bois et de cendre. La maison s'était écroulée et mon corps était sur les ruines d'un étage. Plusieurs poutres étaient sur moi, m'empêchant de me relever et tenaient à peine les ruines du dernier étage.
Mon visage me faisait mal et les sensations revenaient lentement. Mes cheveux bruns étaient arrachés pour quelques-uns, le reste libre sur mon dos malgré plusieurs mèches brûlées. J'avais si mal, ma tête ayant visiblement rencontré une poutre en feu qui m'avait défiguré tout le côté droit de la tête, du crâne au menton. La douleur était horrible. Mon œil arrivait à peine à rester ouvert mais le reste n'était pas bien mieux. Ma main droite était cassée, comme le reste de mon bras piégé par tellement de bois et de pierre.
Un cri sortit de ma bouche en voyant mon bras gauche en sang mais surtout une partie du bras d'Olga toujours tenu par ma main.
“Olga, non ! Non ! Non !”
Je criai, serrant contre moi le vestige de ma fille avec l'espoir fou qu'elle s'en soit sortie avec juste un bras en moins. Ma poitrine me faisait mal, brûlée et déchirée alors qu'un membre froid et mort était contre elle mais je m'en moquais. Cette main et une partie d'un bras brisé était tout ce qu'il me restait, coincée sous une maison encore brûlante dans une matinée naissante.
Les larmes n'arrivaient même plus à tomber sur mes joues sales de suie, le reste de mon corps terminait de se réveiller alors que j'étouffai un cri de douleur.
Quelque chose était sur moi, je le sentais ramper sur mes jambes brisées. Il appuya un coup sec sur mon dos et je ne sentis plus rien au dessous de ma poitrine. Je rampai loin d'elle, hurlant quand un second coup me brisa l'épaule.
La panique fusait en moi et je ne pus rien faire quand une main énorme m'attrapa. Mon bras brisé fut arraché de mon corps, coincé sous les décombres alors que mon corps volait. Jetée sur le sol, j'étais si désarticulée que je me sentais comme si je n'étais qu'une poupée, et je serrai davantage le bras d'Olga contre ma poitrine de mon seul bras restant.
Je n'osais pas regarder mes jambes tordues dans un angle impossible, si les genoux ne s'était pas cassés sous la chute. Je voyais du coin de l'œil l'épée qui me traversait le dos, l'épée d'Olga qui avait soutenu le mur avant que la terre ne tremble.
Je n'eus pas le temps de voir plus que j'étais de nouveau soulevée et tenue par la jambe. Je voyais deux immenses yeux jaunes observer mon corps à peine caché par des vêtements brulés et déchirés. Je le vis juste sourire avant que mon corps ne vole une dernière fois au dessus des arbres quelques longues secondes presque agréables avant que je ne chute, ma jambe toujours dans la main de l'ogre tandis que le reste se brisait sur le sol.
Dans un dernier soupir, je fermais les yeux, mon dos détruit par la chute et l'épée complètement dans mon corps, à tel point que je pouvais voir la garde de celle-ci sortir de mon ventre. Mon ventre qui venait de perdre pour toujours le bébé.
Ma tête était si lourde, saignant abondamment sur l'herbe. Cette fois-ci, j'étais certaine que le souffle glacial dans mon cou était la mort, me guidant vers ma famille par cette main douce et féminine.
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bluejevergade · 6 years
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Jour 18 : Witch / Magic
Dans un monde où les gens pouvait naître avec de grandes capacitées et de grand pouvoir, certains choisissait d'user de leur capacité pour faire le mal, comme la Mort Rouge, Drago Point Sanglant ou Pitchinier Black. D'autre comme Furie Nocturne, Dragon Vipère ou le Cossak Joyeux avait choisi de combattre le mal et protéger les innocents. Et d'autre, comme Poulet Enragé et sa sœur la Hideuse Enragée ou Cryo Freeze s'en servait pour s'amuser. Et Hiccup Haddock, dans son costume de Fury Nocturne, passait encore une fois, sa soirée à chasser Cryo Freeze à travers toute la ville parce qu'il avait gelé toutes les canalisations d'eau de la ville.
Problème vite réglé, mais la ville devait se passer d'eau pour la journée. Et il le poursuivait dans le vain espoir de l'attraper. Il le chassait de toit en toit et finalement lui lança un tir plasma qui le cloua au sol. Il se posa à côté de lui.
-Ça suffit, Cryo Freeze. Tu m'as m'accompagner au poste.
Mais Freeze ne bougeait pas. Il restait allongé sur le toit de l'immeuble.
''Merde, je l'ai pas tué, quand même ?''
Hiccup s'approcha de lui et le retourna. Freeze avait les yeux ouverts mais ne bougeait pas. Comme s'il s’était endormi les yeux ouvert.
-Hey, hey, faut se réveiller… Bon sang, ne me dit pas que j'ai encore envoyé quelqu'un dans le coma…
Soudain, Freeze remua et colla ses lèvre sur les siennes. Hiccup mis quelque seconde à réagir et quand il voulut se dégager, Freeze l'entoura de ses bras. Il caressa tendrement la commissure de ses lèvres et le héros, oubliant complètement qui ils étaient respectivement, se laissa faire. Depuis combien de temps n'avait-il pas goutté la compagnie de quelqu'un ? Son job de super héros lui prenait toutes ses soirées et ses journées, ils les passaient à travailler dans la boutique de fleurs de sa mère. Depuis combien de temps n'avait-il pas profité de la présence de quelqu'un de la satisfaction de sentir un corps chaud contre le sien quand il s'endormait ? Ça lui faisait tellement…
Froid.
Freeze s'écarta et Fury Nocturne réalisa qu'il avait les mains prises dans la glace.
-Sale fils de…
-Tatata, fit Freeze en mettant son doigt devant sa bouche. Ne gâche pas ce moment en étant grossier.
-Tu as triché !
-C'est le but, trésor. Faut bien utiliser les atouts qu'on a. Oh, le prend pas mal, mon mignon, t'es le premier à t'être autant approcher de moi. Mais malheureusement… Je ne peux pas te laisser t'approcher davantage. Alors voilà, je pourrais te dire que j'ai juste usé de l'effet de surprise pour prendre l'avantage, et c'est vrai, ça marche à tous les coups. Mais je dois avouer que je préfère quand c'est toi qui me pourchasses, parce que t'es carrément le plus sexy. Beaucoup plus que ce Russe psychopathe. Enfin quoi qu'il en soit, à la prochaine, mon mignon.
Il lui vola un autre baiser et s’enfuit en courant du toit.
Hiccup se rappela qu'il pouvait jeter des tirs plasma avec ses mains et se défit rapidement de ses liens glacés. Quand il redescendit il inventa une excuse autre que la simple réalité pour expliquer pourquoi Cryo Freeze s'était échappé aux policier. Puis quand il eut fini de raconter, il s'envola et atterrit dans une ruelle sombre où il enleva son costume et le fourra dans son sac avant de rentrer chez lui. Il passa la porte de son appartement à 23h37 et soupira en allant se coucher. Mais malgré la fatigue, impossible de s'endormir. Cryo Freeze avait sans le vouloir toucher un point sensible. À quand remontait sa dernière relation ? Avec Astrid au lycée. Puis il était devenu Fury Nocturne, elle Dragon Vipère et ça les avait éloigné. Et en huit ans, il n'avait pas eut de relation. Même pas de coup d'un soir, même pas de flirt avec une jolie caissière ou un joli barman. Rien.
''Faudrait peut-être que je me case, il serait temps''
Immédiatement, la vue de Jackson Overland, le sexy binoclard qui venait prendre des fleurs pour sa mère trois fois par semaine s'afficha dans son esprit. Jackson était gentil, mignon, discret, et s'il n'avait pas eut un emploi du temps aussi chargé, peut-être qu'Hiccup l'aurait invité à dîner un soir. Mais impossible de planifier sa vie quand un appel des force de l'ordre pouvait arriver n'importe quand. Dieux merci, il travaillait pour sa mère et sa mère savait quel activité il pratiquait. Il avait hérité du don de son père qui à sa grande époque, se faisait appeler Thornado. Puis il avait voulu fonder une famille et quand ils y avaient eu d'autres super-héros que lui, il s'était retiré. Pour se faire tuer six ans plus tard quand Hiccup essayait d'apprendre à maîtriser ses pouvoirs et que…
-Non... Non, pense pas à ça… Murmura-t-il en fermant les yeux et en plaquant ses mains dessus.
Mais trop tard. Il revoyait cet scène avec une perfection effroyable seize ans plus tard. Il se recroquevilla et comme souvent quand il y pensait, il s'endormit en pleurant.
Le lendemain matin fut plus que pénible pour Hiccup qui n'avait dormi que quatre heures. Sa mère lui fit remarquer qu'il avait une sale tête et les regards inquiets que lui jetaient les clients. Et ce fut ce jour là, comme par hasard, que Jackson Overland vint prendre les fleurs pour sa mère.
-Vous… Avez eu une courte nuit ?
-On va dire ça, dit Hiccup en se forçant à sourire.
-C'est… C'est votre petite amie qui a du être contente.
-Nan, juste la télé.
-Oh.
Jackson remonta ses lunettes et cacha mal la rougeur de ses joues.
-Et j'ai pas de petite amie.
-Ah.
Jackson essaya de tousser pour se redonner contenance. Hiccup lui tendit ses fleurs et s'accouda au comptoir. Il n'y avait aucun autre client et sa mère était dans l'arrière boutique. Il pouvait bien s'accorder une pause…
-Et vous ? Demanda Hiccup.
-J'ai… J'ai personne. J'ai trop de boulot… Enfin vous savez ce que c'est…
-Malheureusement oui.
Jack lui fit un signe de la main pour lui dire au revoir et s'en alla. Finalement, au moment de passer la porte, il fit demi tour et demanda :
-Ça vous dirait de prendre un verre ? Disons... Vendredi soir ?
-Euh écoutez, j'en sais rien.
-Ah, d'accord… Je veux dire, c''est pas grave, enfin... J'espère que j'ai pas tout gâché…
-Non, non bien sûr… C'est juste… C'est pas que vous me plaisez pas. C'est le cas, mais… Je suis bénévole dans un refuge pour animaux, et quand ils reçoivent des appels pour des chiens errants ou des animaux en fuite le soir, ils ne sont que deux et la procédure veut qu'ils partent ensemble pour le capturer, alors je les remplace…
-Oh. D'accord. Ok. Donc. Jamais le soir, en faite.
-Ouais, le soir généralement ça tombe mal.
-Écoutez, je vais vous donner mon numéro. Comme ça, quand vous êtes libre, vous m’appelez, okay ?
-D'accord, fit Hiccup en souriant. Pas de soucis.
Jackson lui fit un petit sourire timide avant de partir. Hiccup le regarda faire en souriant et soupira de contentement en regardant le numéro.
Il pouvait bien se permettre un peu de détente, non ?
Et le sort en décida autrement. Deux soir après, quand arriva 22h et qu'il pensait qu'on ne l’appellerait plus pour la nuit, il essaya d'appeler Jackson mais tomba sur le répondeur. ''Bonjour, la personne que vous essayez de joindre n'est pas disponible. Merci de laisser un message après le bip.''
-Bonsoir, Jackson, c'est Hiccup, du magasin de fleurs. Écoutez, voilà, j'ai ma soirée de libre, visiblement, et je voulais savoir si vous voudriez prendre un verre avec moi. Enfin si vous pouvez. Euh… Bonne soirée.
Il soupira en raccrochant et regarda sa série sur sa toute petite télé. Et cinq minute plus tard, elle fut interrompu par un flash infos. Cryo Freeze avait décidé de faire geler en plein mois de juillet.
Hiccup soupira, sa soirée définitivement en l'air et alla chercher son costume de Fury Nocturne avant de s'envoler par la fenêtre.
La couse poursuite dura moins longtemps, cette fois et il finit par le piéger dans un entrepôt désaffecté à la sortie de la ville.
-Rend toi, Freeze, soupira Hiccup, désabusé.
-Eh bien, tu pourrais mettre un peu plus d’enthousiasme.
-Désolé mais j'aurais pu avoir un rencart, ce soir et… Ne change pas de sujet !
-Tiens, en parlant de rencart…
Freeze jeta une giclée de glace sur l'une de ses ailes et Hiccup cria de douleur. Mais Freeze, pas le moins du monde accablé de regret, sortit son téléphone.
-Voyons s'il m'a appelé, ce soir.
-Hein ?
Freeze lui gela une de ses jambes contre le mur.
-Le mec trop mignon sur qui j'ai craqué. Ah, il m'a appelé ?
Il écouta le message, et Hiccup, grâce à son ouïe bien développé, n'eut pas de mal à reconnaître sa propre voix.
-C’est pas possible…
-De quoi ?
-Jackson ?
Malgré le masque, Hiccup vit qu'il pâlit.
-Comment tu m'as appelé ?
-Jackson c'est toi ? Mais tu es Cryo… Mais c'est pas vrai?!
Freeze s'approcha de lui et lui retira son masque ;
-Hiccup ?
-Mais tu es… Tu es complètement différent !
-Et toi alors ? Tu es tellement mignon et sexy avec ton tablier… Pourquoi faut-il que tu sois…
Hiccup fit fondre la glace de son ail avec un tire plasma en essayant de ne pas se l’abîmer. Et d'un coup de pied, il en leva celle de la jambe. Jackson s'écarta de lui et leva les mains en position de défense.
-Nan, attend recule… Et tu m'a mentis ! Tu ne bosses pas dans un refuge pour animaux !
-Et tu croyais que j'allais te dire que je suis un super héros ? Et toi alors, la comptabilité ?
-Tu croyais peut-être que j'allais t'avouer être un clochard !
Ils se contemplèrent en arrêtant de hurler. Puis soudain, comme frappé par la foudre, ils se jetèrent l'un sur l'autre et s'embrassèrent à pleine bouche. Ils essayèrent de s'arracher mutuellement leur combinaison et quand les sirène de police se firent entendre, ils s'écartèrent.
-Putain, qu'est-ce qu'on est en train de faire ?
-Une grosse connerie, répondit Jackson.
Ils ramassèrent mutuellement leur morceaux d'armure et leur masque et se regardèrent. Ils entendirent les policiers essayer de forcer l'entrée et Jackson demanda :
-On fait quoi ?
Hiccup ne savait pas si c'était à cause du retrait du masques mais il lui sembla que la personne qu’il avait en face de lui n'était plus Cryo Freeze, simplement Jackson Overland, qui venait chercher des fleurs pour sa mère trois fois par semaine.
Avant même de s'en empêcher, il l'attrapa par le bras et le serra contre lui.
-Accroche toi à moi.
Jackson ne se fit pas prier et s’agrippa à lui comme à une bouée de sauvetage. Hiccup décolla et une fois loin, il vit que les forces de l'ordre réussirent à rentrer dans l’entrepôt.
D'habitude, quand il rentrait chez lui, il se posait plus loin et se changeait en rentrant par le bus. Mais ce soir là, il rentra directement par la fenêtre et posa Jackson en plein milieu de son petit salon.
Ils n'échangèrent pas un mot et continua ce qu'ils avaient commencé dans l’entrepôt. Et ce soir là, Hiccup comprit à quel point il avait cruellement manqué d'un corps à ses côtés, à enlacer dans le noir. À aimer dans la nuit. Pour la première fois depuis longtemps, il ne cacha pas ses ailes. C'était tellement agréable de se sentir désiré avec tant d’ardeur. Mais malgré tout, Jackson semblait émettre des réserves. À chaque fois qu'Hiccup voulait attraper ses mains, il les écartait. Il évitait soigneusement de le toucher.
-Qu'est-ce qui se passe ?
-Je peux pas te toucher.
-Ça risque d'être compliqué tu crois pas, rigola Hiccup en dévorant son cou alors qu'il allait et venait dans son corps.
Il essaya de lui prendre la main, mais Jackson l'enleva et Hiccup s’arrêta de bouger.
-Jackson…
-Je gèle avec ses mains, Hiccup. Je peux tuer avec ses mains. J'ai déjà tué et… Je ne veux pas… Je ne veux pas que ça t'arrive.
S'il avait été choqué par ce qu'avait dit son amant quand il avait déclaré avoir tué, il sut aussitôt que ça n'avait pas été voulu.
-C'était un accident.
-J'étais tout jeune et avec ma sœur… On jouait… Et sans faire exprès j'ai… Je l'ai touché Elle a gelé aussitôt. Je l'ai pas fait exprès, je… Je l'ai pas fait exprès…
Il mit ses mains devant ses yeux pour cacher ses larmes, mais Hiccup les prit doucement.
-C'était un accident. Tu n'es pas le seul à qui ça arrive…
Il soupira.
-Ça m'est arrivé, aussi.
-Ah… Ah oui ?
-Mon père. Il m'aidait à maîtriser mes pouvoir et on s’entraînait au tir… Et à un moment j'ai commencé à paniquer en voyant que mes mains ne s’arrêtaient plus. Mon père a essayé de me calmer et je lui ai tiré dessus…
Il s'écarta et souffla un bon coup en retenant ses larmes en s'allongeant. Jackson posa son visage contre son torse, les yeux encore humide et Hiccup soupira.
-Écoutes, ce qu'on a fait… Quand on était jeune...C'était des accidents, d'accord ? On a pas besoin que...
-Tout les jours j'y pense, déclara Jackson.
-Moi aussi.
Ils se turent un instant, plongés dans leur passé et Hiccup eut soudain une idée Il attrapa la main de Jack qui essaya de la retirer, mais Hiccup la serrait.
-Hiccup, non…
-Gèle.
-Non, non, non…
Jackson commença à paniquer.
-Non, Hiccup, si je fais ça tu vas perdre ta main.
-Laisses-moi essayer un truc…
-Non,
-S'il te plaît. Juste un peu.
Il relâcha sa main et tendit la sienne, paume vers le haut.
-Mets-y un peu de glace.
-Hiccup…
-Juste un tout petit peu.
Jack soupira et s'y résolu. Grâce à ses pouvoirs, Hiccup la fit fondre. Il en mit un peu plus et Hiccup la fit fondre aussi aisément. Il se concentra pour créer une masse de glace plus forte et Hiccup en profita pour attraper ses mains.
-Non, cria Jack.
En quelque secondes, Hiccup avait les mains complètement gelées. Il sentait le sang à l’intérieur de ses veines refroidir.
-Qu'est-ce que t'as fait…
Hiccup lui attrapa doucement la nuque. Il le força à le regarder pour le calmer.
-Regardes.
Avec ses pouvoir, il fit fondre la glace et retrouva l'usage de sa main.
-Comment…
-Je peux augmenter la chaleur de mon corps. Mes pouvoirs viennent de là. Et des ailes que j'ai dans le dos.
Jackson attrapa sa main, ayant du mal à y croire et serra Hiccup contre lui.
Au petit matin, ce fut une série de coups sur la porte qui réveilla Hiccup. Il s'enroula dans un peignoir et alla ouvrir. Il tomba sur le mari d'Astrid, Eret, qui était commissaire.
-Eret ?
-Salut. Écoutes, les collègues ont dit que tu avais disparu hier soir, après avoir pourchassé Cryo Freeze, alors je voulais être sûr que tout allait bien.
-Ouais, ouais, fit Hiccup, l’esprit encore embrumé par sa nuit d'amour et du manque de sommeil. Je suis juste… C'est la deuxième fois d'affilé qu'il me file entre les doigts.
-Ouais… Mais faut pas te miner tu sais, il échappe à tout le monde. Même Nick et ses méthodes drastiques non rien donnés.
-Ouais… J'ai juste l'habitude de réussir, c'est tout. Écoutes, j'ai pas beaucoup dormi, ça ne t’ennuie pas qu'on remette ça à plus tard ?
-T'inquiètes, pas de soucis. Je voulais être sûr que tu allais bien. C'est tout.
-Merci.
Eret lui fit un signe de main avant de s'en aller et Hiccup referma la porte. Il s'affala dessus et se passa la main sur le visage. Dans quel situation il s'était mis… D'abord, il laissait filer son ennemi parce qu'il se faisait embrasser, ensuite il découvrait que son ennemi était l'homme qui lui plaisait et par-dessus le marché, il couchait avec.
-Il est partit ? Demanda une voix timide.
Jackson apparut caché derrière un coin de couloir.
-Oui.
Jackson vint vers lui et se colla dans ses bras et Hiccup l'enlaça.
-Comment on va faire ? Demanda Jackson.
-Comme tout le reste j'imagine, soupira Hiccup. On va faire avec.
La suite au prochain épisode !
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ladydarkglam · 6 years
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Un homme pressé "Il n'y avait nulle contrée qu'il ne connaissait Nulle lande qu'il n'avait traversée Aucun sentier que ses pas n'aient foulés Aucun chemin ni venelle qu'il n'ignorait De ce monde l'homme pressé tout savait Tellement d'années passées à marcher Tant de pas enfilés et d'empreintes déposés Sur les étendues des champs en été Au-dessus des plages de sables et des forêts Son temps n'avait pour boussole que ses enjambées Labourant la terre de ses foulées déchaînées Retournant le sol creusant moult tranchées De continents en océans il aimait à s'évader Souvent comme un aigle il semblait ses ailes déployées Et dans le ciel nocturne, il volait et tournoyait Un exil peut-être, ou un soupçon d'échappée Voyageur au long cours le jour il fuyait Ne reprenant la route que lorsque soleil s'endormait Combien d'errances ont comblé ses nuits esseulées? Trop de lumières qu'il n'a pas voulu caresser Avançant toujours plus loin, sans jamais ne se retourner Les villes et villages de lui restaient éloignées Seules leurs ombres parfois lui apparaissaient Que cachait cette course effrénée? Que cherchait ce visage à peau tannée? Les vents sur lui toujours s'abattaient À chaque fois plus forts en cette étrange odyssée Aux cimes des arbres il avait grimpé Les monts des collines il avait embrassés À la montagne sacrée on l'avait vu prié Sous la pluie et la neige il n'avait et cesse de continuer Sous les tempêtes et les orages incessamment il errait Une marche que d'aucun ne pourrait lui retirer Mais quelle destination en vain il poursuivait? Quel était ce graal qui infiniment le poussait? Lui-même je crois ne le sut jamais Un matin tombé sur le bord d'un pavé." ©Gisèle-Luce de Christian-James
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pigeonneaux · 4 years
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Im mad that Jacques Brel's only popular song outside of europe is «Ne me quitte pas» yes this song is BEAUTIFUL but have you heard Grand Jaques ?
Or La ville s'endormait ??
ITS-
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HE HAS SUCH BEAUTIFUL AND EMOTIONAL SONGS C O M E O N-
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nonoqu-blog · 7 years
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05.11 - Victoria Station - Mumbai : C'est beaucoup d'un coup. La fatigue n'aide pas. J'ai perdu la bataille de l'espace avec le vieux narcoleptique installé à côté de moi dans l'avion (il s'endormait entre les bouchées de son repas). Le réveil pour Mascate à 3h30 du matin heure française, m'a enfoncé. Le trajet en taxi cahotant depuis l'aéroport semble être le générique d'un film qui déroule devant mes yeux l'absurde immensité de la ville. Les bidonvilles ordonnés, les immenses tours au loin dans le smog, les gens qui dorment dans des abris de fortune (une bache tendue entre le mur et le trotoir), les klaxons, la circulation à tout va. J'ai des hauts-le-coeur à cause de l'odeur de gazole du tacos qui se mèle à celle de la pollution de la voie expresse. Faire une promenade tranquille autour de la gare est illusoire. Partout, les trotoirs sont défoncés et chaque parcelle en est occupée par des vendeurs à la sauvette : fringues, coques de portable, jus de fruit frais, cireurs de pompes, laveurs de pieds coiffeurs, barbiers. Des échoppes brinquebalantes vendent des boissons à la canne à sucre: des types sur le côté épluchent et battent la canne, un moteur reconverti la broie dans un brouhaha crachotant pour en extraire le jus, un stick d'encens gros comme un carotte brûle sur le comptoir pour couvrir l'odeur de gazole. Des gens m'accostent naturellement, posent des questions et me proposent de les suivre visiter des trucs. Je décline, craignant les arnaques. J'aurais peut être dû accepter. Je me repère très mal dans les quelques blocs autour de la gare. Je n'ose pas prendre les ruelles les plus crades. Traverser une rue est une épreuve à laquelle Paris ne m'avait pas préparé. Il y a très peu de feux piétons et ils ne sont jamais verts de toute façon. J'imite les locaux maladroitement, peu assuré. Les klaxons rugissent. Pour m'engueuler moi et mes traversées intempestives ou exprimer leur joie de vivre dans un bordel aussi phénoménal et d'avoir la chance d'y apporter sa contribution, dur à dire. Après deux piteuses sorties, je trouve refuge dans la gare. Elle est gigantesque et remplie. Les indiens s'allongent volontiers par terre, sur des tissus ou à même le sol.
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goatylover · 7 years
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" Chaque seconde, enflée par le poids des souvenirs et de cette douce mélancolie, venait lui susurrer à l'oreille combien l'automne serait amer, et l'hiver solitude. Tout s'endormait autour du veilleur ... À quand le rêve ? À quand les sentiers d'airain menant à Sigil ? À quand les feuillages des oliviers d'Arcadie ? ... Penché auprès de la fenêtre, il regarderait le gris décor prendre vie, et la foule anonyme remplir la routine tristesse, et la banale comédie où il tenait un rôle lui offrait chaque matin la saveur aigre de ses échecs passés, et la piquante impression de ceux à venir... Mélancolique il implore aux souvenirs de rester vivants, et aux vivants il n'accordait qu'un sourire " Brown Book #octobre #gris #grey #satyr #faun #dark #black #furr #sad #mélancolie #tragedie #encre #cornes #goat #amer #souvenir (à Ville de Reims)
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greattyrantcrown · 7 years
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Jacques Brel ~ La ville s'endormait // “ Oublier ces heures qui tuaient parfois . A coups de pourquoi . Le coeur du bonheur “. Jaques Brel 
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hollandersecondo · 7 years
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La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Sur le fleuve en amont Un coin de ciel brûlait La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Et vous êtes passée Demoiselle inconnue À deux doigts d'être nue Sous le lin qui dansait
La Ville S'endormait
Jacques Brel
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onaperduamedee · 7 years
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lilywilde a réagi à votre billet : Tagged by @darknessfactor, thank you. Those are...
I actually looked it up! Although with this caveat…what I’m mostly actually listening to is an Osa album a friend gave me…or a Tom dinner show I just let run in the background for the songs. But in the car? @ 1. Billie Holiday- All of Me 2. Ike and Tina Turner - I Idolize You 3. Edith Piaf - Milord 4. Duke Ellington and John Coltrane - In A Sentimental Mood 5. David Bowie -Blackstar 6. Malouma -Yarab 7. Jacques Brel - La ville s'endormait 8. Kendrick Lamar - Alright 9. Prince - Erotic City  10. Frank Sinatra - Violets For Your Furs. Just the last 10 things that came up. But it feels pretty representative…
Most of it is from before I was born! I guess I don’t keep up….
Some very good choices here! Thank you for sharing. We may have the same problem: I’m not an 80s kid and here I am. I do listen to a lot of Zuka too, although not on usual audio streaming devices for obvious reasons (damn you, silly geographic copyright issues). I would listen to Osa all the time if it was easily accessible... That voice!
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