#La foudre et la fureur
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Ph . la bouquiniste
George Pichard a repris "étrangement" cette dernière illustration de M. Van Maele pour sa Marie -Gabrielle de sainte-Eutrope(?)...
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"Bien loin que la foudre infernale l' épuisât, la fit languissante, elle se releva redoutable et les yeux étincelants. La lune, qui, chastement, s'était un monent voilée, eut peur en la revoyant. Epouvantablement gonflée de la vapeur infernale, de feu, de fureur et (chose nouvelle) de je ne sais quel désir, elle fut un moment énorme par cet excès de plénitude et d' une beauté horrible. Elle regarda tout autour… Et la nature était changée. Les arbres avaient une langue, contaient les choses passées. Les herbes étaient des simples. Telles plantes qu'hier elle foulait comme du foin, c'étaient maintenant des personnes qui causaient de médecine.
*
L'unique médecin du peuple, pendant mille ans, fut la Sorcière. Les empereurs, les rois, les papes, les plus riches barons, avaient quelques docteurs de Salerne, des Maures, des Juifs, mais la masse de tout état, et l'on peut dire le monde, ne consultait que la Saga ou Sage-femme. Si elle ne guérissait, on l'injuriait, on l'appelait sorcière. Mais généralement, par un respect mêlé de crainte, on la nommait Bonne dame ou Belle dame (bella donna), du nom même qu'on donnait aux fées.
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La femme n’a d’amis que ses songes, ne cause qu’avec ses bêtes ou l’arbre de la forêt. Ils lui parlent ; nous savons de quoi. Ils réveillent en elle les choses que lui disait sa mère, sa grand-mère, choses antiques, qui pendant des siècles ont passé de femme en femme. C’est l’innocent souvenir des vieux esprits de la contrée, touchante religion de famille, qui, dans l’habitation commune et son bruyant pèle-mêle eut peu de force sans doute mais qui revient et hante la cabane solitaire.
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Le grand et puissant docteur de la Renaissance, Paracelse, en brûlant les livres savants de toute l'ancienne médecine, les grecs, les juifs et les arabes, déclare n'avoir rien appris que de la médecine populaire, des "bonnes femmes", des bergers et des bourreaux; ceux-ci étaient souvent d'habiles chirurgiens (rebouteurs d'os cassés, démis) et de bons vétérinaires. Je ne doute pas que son livre admirable et plein de génie sur les "Maladies des femmes", le premier qu'on ait écrit sur ce grand sujet, si profond, si attendrissant, ne soit sorti spécialement de l'expérience des femmes même, de celles à qui les autres demandaient secours : j'entend par là les sorcières qui, partout, étaient sages-femmes. Jamais, dans ces temps, la femme n'eût admis un médecin mâle, ne se fût confiée à lui, ne lui eût dit ses secrets. Les sorcières observaient seules et furent, pour la femme surtout, le seul et unique médecin.
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Leur juge qui les brûle est pourtant charmé d’elles : « Quand on les voit, dit-il, passer, les cheveux au vent et sur leurs épaules, elles vont, dans cette belle chevelure, si parées et si bien armées, que, le soleil y passant comme à travers une nuée, l’éclat en est violent et forme d’ardents éclairs… De là, la fascination de leurs yeux, dangereux en amour, autant qu’en sortilège.
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Nuit d'orage
Personnages : Maglor, Elrond, Maedhros, Elros
Rating : K+, Gen
Chapitre : 1
Mots : 5 501
Série : Des étoiles sur la colline
Résumé : « Tu devrais dormir, Elrond, soupira Maglor. » « Je sais, mais je n’y arrivais pas, avoua le garçon à voix basse. Mon esprit tournait en rond. J’avais besoin de me concentrer sur quelque chose, alors… » Sa main brunie par le soleil désigna le recueil de poésie ouvert sur ses genoux, mais son regard de pluie demeura ancré sur l’orage qui lacérait les cieux.
Extrait :
« Est-ce l'orage qui trouble ton repos ? questionna doucement Maglor. -Non, répondit le garçon, ça ne me dérange pas. J'aime qu'il y ait des orages quand je suis en colère. » Il se mâchonna la lèvre inférieure et ajouta : « Je crois que ça me calme. » Maglor haussa un sourcil inquiet en direction des lourds nuages noirs que la foudre lacérait sans trêve. Il resserra autour de lui les larges pans de son long manteau, maigre bouclier contre la fureur des cieux, et se persuada de fermer ses oreilles aux battements effrénés qui tourmentaient la nuit. « J'avais effectivement remarqué ton irritation, commenta-t-il d'un ton aussi détaché qu'il lui était possible. Je l'aurais volontiers mise sur le compte de la chaleur qui nous accablait tous, mais ce serait manquer l'essentiel, je le crains. » Elrond se crispa, un éclat colérique déchirant ses yeux de pluie. « Maître Ormatar est venu vous voir, n'est-ce pas ? » Maglor confirma d'un hochement de tête silencieux. Il ajouta : « J'ai cru comprendre que l'entraînement ne s'était pas très bien passé, cet après-midi. -Ça ne se passe jamais bien, gronda le semi-elfe en pressant son front contre la vitre comme s'il désirait passer à travers. »
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#tolkien#silmarillion#nat's writing#fanfic#kidnap fam#family#thunderstorm#elrond#maglor#maedhros#elros#des étoiles sur la colline#might delete later
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OS Lukercy
Avertissement
Cet OS se situe à la fin du voleur de foudre où Luke propose à Percy de rejoindre Kronos. Percy est une fille.
🔱 LUKERCY 🔱
Le temps semble s’être figé depuis que j’ai commencé a croisé le fer avec Luke, fils d’Hermes et le voleur de foudre. Aucun de nous arrive à prendre l’ascendant sur l'autre dans ce duel. Nous commençons tous les deux à faiblir et je le voyais bien nos gestes sont moins précis et notre rapidité a diminuée. J'ignore encore combien de temps je vais pouvoir tenir. Je dois gagner coût que coût. Je ne dois pas laisser les titans gagner pour la survie du monde tel que le connais
« Percy, rejoins-moi. Je suis incapable de te nuire et tu le sais, révèle Luke en me regardant dans les yeux. J’ai veillé sur toi tout le long de cette quête même si tu l’ignore. Si les Titans venaient à triompher de cette guerre, tu seras la seule survivante du côté des dieux. Et en parlant d'eux, j'en suis sûre qu'ils ne t'ont pas révélé la grande prophétie. Aussi s'ils tenaient autant à nous, leurs enfants, ils ne nous laisseront pas mourir où ils nous réclameraient peu importe si nous descendons d’un olympiens ou d’un dieu mineur. Ta mère est morte à cause d'eux. Tu le sais aussi bien que moi. Alors rejoins-moi et battons les dieux. Tout en parlant, il s'approche de moi, une fois face à moi, il prend mon visage en coupe et je me perds dans ses magnifiques yeux saphir. Je dois me l’avouer j’ai toujours eu une attirance pour Luke sans réellement savoir pourquoi.
Laisse-moi y réfléchir ? je le supplie des yeux. S'il te plaît ! je pose mes bras pour le repousser doucement, après un moment de silence, il me répond en soupirant tout en se détournant de moi.
Je te laisse une semaine Perséphone pas un jour de plus ou de moins. Pour te montrer ma bonne foi. Je te laisse l'éclair de Zeus. Et une dernière chose les choses ne sont pas ce qu'il paraît. Je t'aime Sephie, il se retourne vers moi sans que je n’aie le, temps de réagir. Il embrasse furtivement ma joue et disparaît en me laissant seule. Je souffle de soulagement, je me laisse tomber et je pose ma tête sur les genoux pour reprendre mes esprits. Quelques minutes plus tard, je me lève et j'appelle Blackjack pour qu'il puisse m'amener rapidement à L'Olympe car je sais qu'il ne me reste plus beaucoup de temps avant le solstice d'été se termine et je n’ai pas envie de subir la fureur de mon oncle. J'arrive à le rendre pile à temps.
Mon père après m’avoir exprimé sa fierté, il me dépose au camp et je m'écroule dans mon lit. Et repensant au combat et au dilemme que Luke m'a imposé. Une semaine pour décider de mon destin. Une toute petite semaine pour faire un choix
La semaine est passée et maintenant, je dois prendre ma décision. Durant toute cette semaine, je me suis posée la question si je devais abandonner les dieux pour être avec lui et découvrir ce qu'ils me cachaient ou si je devais rester dans le brouillard le plus flou et que j'attends jusqu'à ce qu'ils me la révèlent qui sera sûrement avant la grande bataille. Je n'ai toujours pas choisi ce que je veux faire.
Je marche laissant mes pieds me guider. Sans le vouloir, j'arrive devant l'arbre de Talia et je le vois lui, Luke la seule personne qui fait battre mon cœur. Plus aucun doute ne fait surface en moi et une seule réponse me vient en tête. C'est non. Même si cela me fait mal je ne peux pas les trahir. Mais de l'autre côté. J'aime Luke et je sais que c'est un traître. D'un autre côté, je sais qu'il a raison que les dieux ne se préoccupent pas de nous du moins pour la plupart, mais je sens que si les Titans venaient à gagner le monde plongera dans le chaos le plus total et cela sera que destruction.
Alors Sephie ta réponse.
Je refuse. Même si, moi aussi, je t'aime, je ne peux pas les trahir. Même si au fond tu as raison pour la majorité des choses que la plupart se moque de nous et qu'ils se servent de nous. Il reste tout de même ma famille et je ne peux pas les trahir malgré mes sentiments car même si j’ai un désaccord avec eux, nous serons toujours liés et que si mes sentiments disparaissent pour toi ou inversement j'aurai plus aucun point d'encrage donc c'est eux que je choisie. Je suis désolé Luke. Je ne laisserai jamais la terre aux Titans. Au revoir Luke. Dis-je en me retournant direction le camp. Au dernier moment, il saisit mon poignet et me retourne et m'embrasse sur mes lèvres. Trop choquée sur le coup, je le laisse faire. Une fois que j’ai repris mes esprits je le repousse.
Au revoir Perséphone Jackson.
J'entends l’écho la corne d'attaque sonnée, je me hâte de retourner aux prés des miens déterminer à les aider à défendre ma maison et ma famille plus que jamais. Je ne laisserai pas les titans triompher, je ne leur accorderai pas le contrôle du monde. Aujourd’hui plus que jamais je suis prête affronter mon destin.
Après le combat, je retourne dans ma cabine. Un message m'attend sur mon lit.
Perséphone, c'est Hermès, je dois te dire quelque chose rejoins moi sur la plage dès que tu as fini de lire ce message qui se détruira et qui m'avertit que tu l'as bien reçu et lu.
H.
Je me rends sur la page et vois qu'Hermès m'y attend déjà assis sur le sable en admirant le coucher de soleil se refléter sur l'eau.
Seigneur Hermès. Salue-je en m'inclinant légèrement en signe de respect
Bonjour Perséphone, viens assis toi près de moi, il tape la place à côté de lui. Durant le conseil, nous avons vu l'échange que tu as eu avec mon fils. Aphrodite à vue que vous avez un lien puissant qui vous lie mon fils et toi. Je sais très bien que s'il ne l'avait pas rejoint, tu seras ma belle-fille. Même si tu as accompli qu'une quête, tu as prouvé que tu ne trahiras jamais et ce sont deux raisons que je t'accorde ma bénédiction. Il me souffle dans l'oreille. Tu verras que dans peu de temps, tu auras la visite de deux autres dieux, mais je ne te dis pas lesquels tu le verras le temps voulu. Je te laisse, j'ai des livraisons à faire. Et appelle-moi juste Hermès et ne t'incline plus devant moi.
Alors appelle moi Sephie. Au revoir Hermès. Je dis et le dieu messager me sourit et disparaît. Je retourne dans mon bungalow le cœur un peu plus léger que quand je l’ai quitté et je vais me coucher.
Un an que je n'ai pas vu Luke et maintenant me voilà sur le yatch Andromède. D'un côté je suis heureuse de le revoir puisqu'il m'a terriblement manqué et d'un autre côté je suis en colère contre lui de m'avoir enfermé dans les cachots malgré le fait que nous avons discuté après que Tyson et Annabeth furent emmenés. Il me redemande d'abandonner les dieux et de le rejoindre une nouvelle fois mais j'ai de nouveau refusé sa demande. Avant qu'il ne m'emmène rejoindre les autres nous avons échangé un baisé plus que passionné. Ses lèvres épouse parfaitement les miennes.
Ayant marre d'être coincé derrières ses barreaux, je me concentre sur mes pouvoir de l'eau pour déclencher une mini tempête et pouvoir récupérer l'objet de mes convoitises. Grâce à l'effaceur de particules qu'Hermès nous a passé nous avons réussi à nous enfuir
Je l'ai revu une dernière fois sur l'île de Prométhée où nous combattions pour la toison d'or. Tous mes amis étaient mortellement blessé après que Luke est réussi à ressusciter Kronos.
Je le savais cela allait être le début de la fin, et que les dieux ne pourraient le battre.
Les Titans ont pris le contrôle du monde. Tous les demi dieux qui étaient du côté des dieux sont morts. Je suis la seule survivante. Et je sais aussi que Kronos a lancé des équipes de recherche à ma recherche et j'ai peur de ce qui pourrait m'arriver s'ils me mettent la main dessus. Je fais de mon mieux pour rester cacher et essayer de trouver une solution pour arreter ce chaos. Juste trois dieux sont vivants Apollon et Artémis pour pas que les mortels se doute de quelque chose avec le soleil et la lune et Hestia d'après ce que j'ai entendu dire elle est l'enfant préféré de Kronos et elle lui rappelle Rhéa et donc il n'était pas près de la tuer.
J'ai perdu la notion du temps. Juste avant que les dieux ne disparaissent pour toujours ils me sont apparus en rêve et ils m'ont tous béni. Même si certains d'entre eux étaient retissant à le faire tel qu'Héra ou Ares avec tous ses pouvoirs j’essaye de maintenir l’équilibre du monde, chose compliwué à faire quand tu dois bouger constamment et être sur tes gardes à longueur de journée.
J'entends des bruits de pas se rapprocher de ma cachette et parmi elles je reconnais celle de Luke. J'appelle silencieusement un des trois dieux en aide mais aucun ne me répond, ils sont sûrement surveillés par les sbires de Kronos. J'essaie de réfléchir à une solution. Au bout de quelques secondes une idée me vient. Je sais que grâce au pouvoir d'Aphrodite je peux changer d'apparence. Donc je me transforme en une petite fille qui ressemble à un enfant d'Apollon qui est perdu et effrayé et j'entreprends de m'éloigner le plus possible du groupe de recherche sans faire trop de bruit pour éviter de me faire repérer et de faire tomber mon plan à l'eau.
Une fois que je suis sûr d'être assez éloigné du groupe je me mets à courir dans la direction opposée. Durant ma course je ne regarde pas où je vais et je fonce dans quelqu'un. Dû à l'impact je tombe sur mon postérieure. L'inconnu me tend sa main, je la prends et quelques secondes plus tard je suis de nouveau sur mes deux pieds. En relevant la tête je vois que l'inconnu est Luke. Je lui bafouille des remerciements et part sans demander mon reste.
Une fois en sécurité je reprends ma véritable apparence et souffle de soulagement.
Quelques secondes plus tard je sens une aiguille se planter au niveau de mon avant-bras et tout devient noir j'entends juste
Dors bien princesse, nous nous reverrons bientôt, je reconnais la voix étant celle du fils d’Hermes qui fait battre mon cœur.
Je me suis réveillée depuis plus d'une semaine et je ne suis jamais seule. Il y a toujours quelqu'un qui surveille ma porte pour pas que je fasse de fugue et Luke viens m'apporter tous mes repas. Il essaie de me parler mais en vain, je l'ignore royalement. De temps à autre j'ai la visite des jumeaux Artémis et Apollon, ils essayent de me remonter le moral car je suis au bord du gouffre.
Les deux dieux m'ont appris que je pouvais me téléporter grâce à leur pouvoir mais que cela risquait de me fatiguer vu que je n'ai pas l'habitude d'utiliser mes pouvoirs. Et aussi il y aura sûrement une alarme si je disparais subitement. Pour l'instant je n'ai aucun plan de secourt pour fuir cet endroit. Et je suis obligé de rester enfermé entre ces quatre murs qui me servent de chambre. Je ne devrais pas me plaindre car je sais que certains sont enfermés dans les cachots et qui sont torturés et qui n'ont pas spécialement le droit d'avoir à manger et de prendre une bonne douche.
Luke rentre dans ma chambre pour m'apporter le dîner.
« Sephie, je sais que tu ne veux pas me parler ni m'écouter. Je veux juste que tu saches que je t'aime et je t'aimerai toujours, je m'en veux du mal que je t'ai fait et t'avoir ramené à ton père qui est Cronos et non Poséidon mais je n'ai pas eu le choix. Je t'ai toujours surveillé pour être sûr qu'il te n'arrive rien et que tu sois toujours en sécurité. Je te promets que j'ai fait tout mon possible pour que soit la plus heureuse possible. Même si au fond de moi je sais que je t'ai blessé. Je m'en veux. Pardonne-moi Sephie s'il te plaît. »
Ce qu'il venait de me dire m'a toute retournée. Je ne sais pas si je peux de nouveau lui faire confiance ou si c'est un stratagème pour que je les rejoigne et que je prends la place qui me revient par le lien de sang que je partage avec lui. Au fond de mon cœur je n'ai jamais cessé de l'aimer mais me kidnappé et tué les personnes qui me sont chères, cela m'a fait souffrir et ceci à briser sa promesse qui été de toujours me protéger et de ne jamais me faire souffrir sur tous les plans. « Juste laisse-moi le temps de mettre mes idées et mes sentiments au claire. Je plaide
D'accord, je te laisse le temps qu'il te faut et n'importe soit ta décision je la respecterai. Et ce n'est pas un piège pour que tu acceptes le règne des titans je le jure sur le fleuve du Stix.
Le tonnerre gronde et rien ne se passe donc je le crois.
Bonne nuit Sephie et à demain.
Bonne nuit Luke.
Il ferme la porte de la chambre et je réfléchis à tout ce qu'il vient de me dire. Je m'endors sans m'en rendre compte et je fais un rêve où Luke et moi sommes heureux ensemble. Grâce à ce rêve je sais quelle décision prendre
Il rentre dans ma chambre pour m'apporter mon petit déjeuner au moment où il s'apprête à ressortir je l'arête
« Attends, Luke, s'il te plaît. Depuis ta déclaration d'hier, j'ai bien réfléchi et je te laisse une dernière chance mais au moindre faux pas de ta part c'est fini tu pourras mettre une croix sur moi. Tu m'as bien comprise.
Oui merci Sephie. » Il s'approche de moi et m'embrasse quelques secondes plus tard je réponds au baisé. Il se couche dans mon lit et je me cale dans ses bras son odeur m'a manqué.
Tu m'as tellement manqué Sephie à un point inimaginable. Me murmure Luke au creux de mon oreille. Il me mord doucement le lobe, je gémi.
Toi aussi tu m'a vraiment manqué.
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A qui la faute ?
Tu viens d'incendier la Bibliothèque ?
- Oui.
J'ai mis le feu là.
- Mais c'est un crime inouï !
Crime commis par toi contre toi-même, infâme !
Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme !
C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler !
Ce que ta rage impie et folle ose brûler.
C'est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage.
Le livre, hostile au maître, est à ton avantage.
Le livre a toujours pris fait et cause pour toi.
Une bibliothèque est un acte de foi
Des générations ténébreuses encore
Qui rendent dans la nuit témoignage à l'aurore.
Quoi! dans ce vénérable amas des vérités,
Dans ces chefs-d'oeuvre pleins de foudre et de clartés,
Dans ce tombeau des temps devenu répertoire,
Dans les siècles, dans l'homme antique, dans l'histoire,
Dans le passé, leçon qu'épelle l'avenir,
Dans ce qui commença pour ne jamais finir,
Dans les poètes! quoi, dans ce gouffre des bibles,
Dans le divin monceau des Eschyles terribles,
Des Homères, des jobs, debout sur l'horizon,
Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison,
Tu jettes, misérable, une torche enflammée !
De tout l'esprit humain tu fais de la fumée !
As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? Le livre est là sur la hauteur;
Il luit; parce qu'il brille et qu'il les illumine,
Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine
Il parle, plus d'esclave et plus de paria.
Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria.
Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille
L'âme immense qu'ils ont en eux, en toi s'éveille ;
Ébloui, tu te sens le même homme qu'eux tous ;
Tu deviens en lisant grave, pensif et doux ;
Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître,
Ils t'enseignent ainsi que l'aube éclaire un cloître
À mesure qu'il plonge en ton coeur plus avant,
Leur chaud rayon t'apaise et te fait plus vivant ;
Ton âme interrogée est prête à leur répondre ;
Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu sens fondre,
Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs,
Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs !
Car la science en l'homme arrive la première.
Puis vient la liberté.
Toute cette lumière,
c'est à toi comprends donc, et c'est toi qui l'éteins !
Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints.
Le livre en ta pensée entre, il défait en elle
Les liens que l'erreur à la vérité mêle,
Car toute conscience est un noeud gordien.
Il est ton médecin, ton guide, ton gardien.
Ta haine, il la guérit ; ta démence, il te l'ôte.
Voilà ce que tu perds, hélas, et par ta faute !
Le livre est ta richesse à toi ! c'est le savoir,
Le droit, la vérité, la vertu, le devoir,
Le progrès, la raison dissipant tout délire.
Et tu détruis cela, toi !
- Je ne sais pas lire.
Victor Hugo
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Le méchant fait une œuvre qui le trompe, mais celui qui sème la justice reçoit un salaire sûr. La justice mène à la vie, mais celui qui poursuit le mal court à la mort. L’Éternel a horreur de ceux qui ont le cœur tortueux, mais il aime ceux qui se conduisent de façon intègre. C’est absolument certain ! Le méchant n’échappera pas au châtiment alors que les justes seront épargnés (Proverbes 11:18-21).
Ces versets contrastent les conséquences de deux styles de vie opposés : le juste et le mécréant. Ces maximes furent composées sous le régime de la Loi. Pour nous, les choses sont différentes. Selon le Nouveau Testament, personne n’est juste et tout le monde est coupable d’une manière ou d’une autre devant Dieu. C’est pour cette raison que Jésus n’a pas seulement été fait sagesse pour nous, mais aussi justice. Je lis le passage :
Or, c’est grâce à Dieu que vous êtes en Christ-Jésus qui, par Dieu, a été fait pour nous sagesse, et aussi justice, sanctification et rédemption (1Corinthiens 1:30).
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Une femme belle et dépourvue de bon sens, est comme un anneau d’or dans le groin d’un porc (Proverbes 11:22).
En Orient, les femmes portaient souvent un anneau d’or à la narine droite (Genèse 24:47) et on mettait un morceau de métal au groin des porcs pour les empêcher de ronger. Mais s’il avait été en or, il n’aurait pas changé la nature de l’animal qui était considéré comme impur. Ainsi, la beauté ne suffit pas à rendre une femme honorable.
Ce proverbe choque par son contraste, mais aussi parce qu’il se compose d’une simple juxtaposition de deux phrases sans particule comparative.
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Toutes les aspirations des justes tendent vers le bien, mais tout ce que les méchants espèrent, c’est la fureur (Proverbes 11:23).
Les artisans du mal déclenchent la foudre des gens de bien, mais aussi celle de Dieu.
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Tel donne libéralement et ses richesses s’accroissent, tel autre épargne à l’excès et se trouve dans la pauvreté. Celui qui est généreux connaîtra l’abondance ; qui donne à boire aux autres sera lui-même désaltéré (Proverbes 11:24-25).
L’ensemble des Écritures enseigne que prendre soin de ceux qui ont un besoin physique est un acte de justice morale. La façon dont on utilise ses richesses produit un effet paradoxal. L’avare est véritablement un pauvre type, tandis que celui qui se montre généreux envers les autres prospère. C’est pour cela que dans la sagesse populaire on a :
Ce que l’on garde pourrit, ce que l’on donne fleurit.
Des fois, on entend quelqu’un dire que pour lui c’est les vaches maigres ou plus rarement les vaches grasses. Cela signifie qu’il est dans la dèche ou au contraire, dans l’abondance. Mais peu de gens savent que ces expressions proviennent du rêve d’un pharaon, dans lequel 7 vaches décharnées et laides dévoraient sept vaches grasses. C’est Joseph, l’un des fils de Jacob, qui avait alors donné l’interprétation de cette vision annonciatrice d’une terrible famine.
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Ángel Vidal - Asesino [OS#1]
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The sky breaks Orage. Toner mental gronde. Bruits de métaux qui s’entrechoquent, clef dans serrure alerte chien de garde dans l’attente du maître. Loyauté détecte Aura volcanique. Ressent ressentiment. Ne quémande point attention et observe Titan entrer et passer.
Light reaches for me Fureur trace et ne s’arrête guère. Veste costard bon marché délesté sur divan. Duo d’armes trouve marbre du plan de travail. Assassin fend appartement en ligne droite. Le Feu dans les yeux, la rage dans les tempes. Allume chambrée, trouve placard, ouvre porte.
I'm awake for the first time Bordel d’un temps lointain, reliques d’une vie plus douce. Reniée. Carton cible entre les pognes, pulsations s’intensifient. Jugulaire sous pression. Môme endeuillé mis à mal ce soir, ressort à nouveau de ses abysses.
It's too late I’m on the other side Pattes trouvent ourson offert par James C. Souvenirs et images ressurgissent dans caboche. Mâchoire verrouillée. Funérailles revécues par gosse interne. Événement donne naissance d’atrabile poison. Les larmes glissent pour la dernière fois ce jour-là. Tristesse aride depuis. Sensibilité anémique. Seul hargne d’antan subsiste et amplifie.
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My Genesis Mimines trouvent cachette secrète à l'arrière de peluche. Phalanges prudentes s'immiscent. Ressortent enveloppe avec soin. Cœur s'arrête. Respiration en suspens. Le papier se déchire et dévoile lettre prédite par monstre plus tôt menacé.
This is where it all begins Vérité au bord des doigts. Déplie papelard préservé. Reconnaît alors courbes d'une calligraphie familière. Maman... Mirettes parcourent lettre. Apnée. Mots encrés dévorés. Ventricules orchestrent réminiscence. Axiome incise homme qu'aujourd'hui vertu familiale défini...
"Bonjour mon grand. Je profite d'un petit moment de calme pour t'écrire une nouvelle lettre. Je sais que ce n'est pas facile pour toi en ce moment. Les voyages te pèsent un peu et je m'en excuse. Je pense que tu es assez grand maintenant pour comprendre pourquoi nous avons décidé de vivre éloigné de la famille."
My Genesis Voix résonne au fur et à mesure des lignes. Comme si mélodie estampillée. Môme du passé entend paroles inscrites comme si mère récitait palabres.
"NY, c'est pour nous une ville de promesses où vos choix d'avenir et d'épanouissement sont possibles. Nous ne pouvions pas vous faire naître et vous laisser grandir dans cette haine démesurée contre les mutants. Certains d'entre eux sont bons et ne méritent pas d'être traqué comme nous le faisons. Seuls nos actes définissent qui nous sommes. Notre clan ayant embrassé l'extrémisme, notre famille est continuellement menacée. Évoluer dans la violence, la peur, les trafics, ce n'était plus vivable pour nous deux."
This is where it all begins Tradition aura protégé et forgé orphelin. Dessein différent calculé par géniteurs qui n'auront pu que succomber à la haine qu'ils fuyaient. Tragédie que de mourir sous le joug de Discorde.
"J'espère que notre choix de vie saura nous être profitable à tous les quatre. Papa aime ce qu'il fait ici et ce travail me plaît vraiment beaucoup. Je t'ai confectionné une peluche, tu verras. J'aspire à un avenir tout aussi prospère pour vous deux. Et en te voyant avec grand-mère, je reste persuadée que tu es fait pour la cuisine. Comme tu me l'as dit l'autre jour, j'espère que tu deviendras un grand chef cuisinier ! Poursuis ton rêve, tu as le talent mon grand !"
This is where it all begins Gamins à l'avenir radieux, attrapent main tendue du Terrorisme. Fatalité dont ils ne peuvent se soustraire. Chemin déviant tracé se voit détourné...
The sky breaks Colère rugit dans viscères. Thorax implose sous lourdeur d'une évidence écrite par sainte main idolâtrée. Ne peut décemment pas accepter pareille révélation.
Light reaches for me Foudre intérieur se déchaine. Les dents grincent. Mère au sacrifice ruiné par animosité. S'il avait su...
"Prends soin de toi et de ta petite sœur surtout. Je t'aime mon petit ange. Maman."
The future waits Esprit n'ose imaginer vie si lettre eut été lue plus tôt. Résurrection des fantasmes enfantins depuis lors enfuis dans abimes. Promesse qu'il avait faite, aujourd'hui pourrait renaitre...
Oh it’s calling ... Mais trop tard. Vengeance embrassée plutôt que Passion. Même si palpitant aspire à Vendetta en marche. Représailles doivent être accomplies. Point d'honneur familial en jeu, point d'éducation militaire derrière décision mais, bel et bien simple Justice rancunière en Dominatrice.
My Genesis - This is where it all begins Parce que les vies prises vont être payées. Serment scellé par dernière goutte salée ayant ruisselé sur pommette de chiard délaissé.
My Genesis - This is where it all begins Mirettes noires abandonnent papelard. Fusillent droit devant. Phalanges se crispent sous la fureur et froissent ultime relique maternelle. Balance vestige contre mur pour gésir au sol. Se détourne d'impitoyable preuve.
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My Genesis - This is where it all begin Pattes redresse carcasse imbibée d'un nouvel Ether. Essence propre, carnassière, forgée à tuer, aurait dû embrasser énergie autre. Armes aux poings, perturbé, soldat évoluera vers salut propre. Idées changeantes, néanmoins ne s'écartera guère du droit chemin d’ores-et-déjà tracé.
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My Genesis Repense à elle. Prunelle d’antan. Sœur de chair et de sang. Revit révélation de mutation. Ressent à nouveau déflagrations tendre muscles. Détonations qui jamais ne touchèrent carcasse. Intention propre. Secret hautement gardé. Dernière preuve d'humanité inavouée. À jamais...
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Marie Angélique de Scorailles
La vie amoureuse de Louis XIV
Marie Angélique de Scorailles was a French noblewoman and one of the many mistresses of Louis XIV. A lady-in-waiting to his sister-in-law Elizabeth Charlotte, Princess Palatine, the Duchess of Orléans, she caught the attention of the Sun King and began an affair with him in 1679.
Born: July 27, 1661, Auvergne
Died: June 28, 1681, Port-Royal Abbey, Paris
« Belle Beauté et Port-Royal
Mademoiselle de Fontanges a passé comme une comète dans la vie amoureuse de Louis XIV. Patrick Daguenet, dans une biographie confrontant pour la première fois la quasi-totalité des sources disponibles, évoque avec sensibilité le destin tragique et méconnu de la dernière passion du Roi-Soleil.
Le 17 octobre 1678, la princesse Palatine, belle-sœur de Louis XIV, reçoit au château de Saint-Cloud une nouvelle fille d’honneur : Marie-Angélique de Scorailles de Roussille, dite Mlle de Fontanges. Sa famille, d’extraction chevaleresque, est originaire de Haute-Auvergne. Pendant la Fronde, son père, Jean-Rigaud de Scorailles, s’est illustré en 1651 au siège de Montrond. Mais il n’est pas un courtisanet c’est dans ses châteaux auvergnats de Cropières et de Roussille que le guerrier prend son repos auprès d’une épouse réputée pieuse à laquelle il fait neuf enfants.
La duchesse de Fontanges lance une mode qui fait fureur… après sa mort
Marie-Angélique de Scorailles de Roussille, qui devient duchesse de Fontanges en 1680, est célèbre pour avoir été la dernière favorite officielle et éphémère (1679 – 1680) d’un Louis XIV vieillissant qui épousera ensuite en secret Madame de Maintenon. Malgré la beauté (remarquée par tous les contemporains) de sa nouvelle conquête de dix-sept ans, malgré sa douceur et sa bonté, le monarque quadragénaire se lasse rapidement de son manque d’esprit et de culture. Lorsque la duchesse de Fontanges décède prématurément à l’abbaye de Chelles en 1681, elle laisse en héritage une mode tenace qui affole les dames : la coiffure « à la Fontange » ! Plongée dans les recherches nécessaires à la thématique du mois de septembre dans l’espace membre du Cabinet Secret intitulée « À vos cheveux, prêtes… coiffez ! », je déborde de trouvailles
École française du XVIIe siècle – Portrait de Marie Angélique de Scorailles, duchesse de Fontanges, vers 1680. Château d’Aulteribe © Philippe Berthé / Centre des monuments nationaux (elle ne porte pas de coiffure à la fontange !)
CABINET DIT « DE LA DUCHESSE DE FONTANGES »
Pierre Gole (1620 - 1685)
Vers 1680, bois d’ébène et de palissandre, marqueterie de cuivre et d’étain, 186 x 114 x 60 cm
L’histoire de ce meuble est royale. Il avait en effet été commandé par Louis XIV pour l’une de ses maîtresses, Mademoiselle de Fontanges.
La beauté de Mademoiselle de Fontanges était fortement commentée à la Cour du Roi-Soleil.
« Les portraits faits de Marie-Angélique s’accordent avec les discours locaux à propos de sa grande beauté, témoignage unanime de ses contemporains. Sa chevelure claire, blonde, un peu rousse, de la couleur du miel et bouclée soulignant son teint éclatant.
Marie-Angélique de Scoraille de Roussille, duchesse de Fontanges est née en 1661. Elle entre à la cour en 1679 en tant que fille d’honneur de la Princesse Palatine, qui la décrivait ainsi « Belle comme un ange, avec un cœur excellent ». Elle devient favorite du Roi à l’âge de 17 ans, s’attirant ainsi les foudres de Madame de Montespan, alors prête à tout pour l’écarter de Louis XIV. Le doute planera sur les circonstances de sa mort, en pleine affaire des poisons. Elle laissera à la postérité la célèbre coiffure « à la Fontanges ».
Généalogie de Marie Angélique DE SCORAILLES
Favorite du roi Louis XIV
Né(e) le 27 juillet 1661 à Auvergne , France
Décédé(e) le 28 juin 1681 à Paris , France
Son arbre généalogique
Marie Angélique de Scorraille de Roussille, duchesse de Fontanges, née en juillet 1661 et décédée le 28 juin 1681, était une favorite de Louis XIV. En 1679, elle tomba dans les bras du roi, lui-même alors âgé de 41 ans. Elle fut la dernière à ce titre dans la vie de Louis XIV, dans la mesure où la relation du roi avec Mme de Montespan était alors finissante et où Mme de Maintenon ne fut pas à proprement parler une favorite puisque le roi l'épousa.
On pense que Mlle de Fontanges naquit au château de Cropières, dans le Cantal. Elle décéda à l'Abbaye de Port-Royal de Paris.
women in history [8/?] Marie Angélique de Scorailles, Duchesse de Fontanges
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Si j’étais dans Diablo
Nom Ronin de Riv
Classe Croisé
Armure du commandement armure légendaire.
Arme DISCIPLINE D’OR Fléau légendaire, COLÈRE DE FRYDEHR Bouclier de croisé légendaire,
Resources Colère
Caractéristiques
FAROUCHE DÉFENSEUR, Plus que tout autre combattant de Sanctuaire, le croisé est fait pour rester marmoréen face aux plus furieuses attaques. Il peut protéger ses alliés (et attiser sa propre colère) en forçant ses ennemis à se concentrer sur lui. Et lorsqu’il est encerclé, il devient encore plus difficile à tuer. Il soigne ses blessures, pare les attaques et renvoie les dégâts aux assaillants qui viennent se briser sur sa défense d’acier. FUREUR DES CIEUX, Les Cieux eux-mêmes viennent punir les ennemis du croisé. Sa colère peut anéantir les serviteurs des Enfers à distance en les foudroyant, en les plongeant dans des flammes rédemptrices ou en invoquant des armes célestes pour les exécuter. LOIS, Le croisé irradie de vaillance et de dévotion, au point d’influer sur la réalité qui l’entoure. Lorsqu’un croisé proclame une loi, il bénéficie d’un bref afflux d’énergie et d’autres faveurs plus durables (comme une vitesse de frappe plus élevée, une meilleure résistance aux éléments ou une régénération accrue) qui persistent tant que dure la croisade. IMPLACABLE, La fuite est un ressort naturel du mal face au croisé. Naturel, mais futile. Grâce à ses montures invoquées, à ses attaques bondissantes et à ses charges guerrières, le croisé pourchasse ses ennemis de manière implacable. Il peut aussi facilement les aveugler ou les immobiliser pour les empêcher de se soustraire à sa justice.
Histoire Ronin vivait tranquillement dans un village qui un jour fut attaqué par des démons et tous le village fut massacre et quand Ronin allait mourrir qu’un croisé le sauva et massacra tous les démons.Ronin fût recueillis par église qui le soigna et Ronin decida devenir un croisé à son tour pour sauver des gens comme lui qui serait attaqué par des démons.
Pouvoir Justice Vous abattez le marteau de la justice sur vos ennemis et leur infligez un montant de dégâts égal à 245% des dégâts de votre arme. Poing des Cieux Vous faites s’abattre du ciel un éclair qui explose et inflige un montant de dégâts de foudre égal à 545% des dégâts de votre arme à tous les ennemis dans les 8 mètres. En explosant, l’éclair se fractionne en 6 éclairs perforants qui rayonnent et infligent un montant de dégâts de foudre égal à 255% des dégâts de votre arme. Galvanisation Votre peau devient aussi dure que le fer et absorbe 50% de tous les dégâts subis pendant 4 secondes. Charge de destrier Vous enfourchez un destrier magique qui vous permet de traverser sans encombre les lignes ennemies pendant 2 secondes. Lois de la justice Compétence active : vous renforcez la loi, qui augmente alors la résistance à tous les éléments de vos alliés et la vôtre de 490 pendant 5 secondes. Compétence passive : vous récitez la loi, ce qui augmente de 140 la résistance à tous les éléments de vos alliés et de vous-même. Fureur des cieux Vous déclenchez à distance une grêle de 5 projectiles de pierre et de poix brûlante qui s’abat sur les ennemis situés dans les 12 mètres de la zone d’impact et leur inflige un montant total de dégâts égal à 2850% des dégâts de votre arme.
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La foudre et la fureur T01 de Jennifer L. Armentrout
🦋 #AVIS #LECTURE 🦋 J'ai lu La foudre et la fureur T01 de Jennifer L. Armentrout/ @Jailupourelle - @Editions_Jailu ⭐Si j’ai eu du mal avec le début, j’ai lu la suite avec beaucoup de plaisir et d’enthousiasme. Je suis impatiente de découvrir la suite.
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#Dark Elements#J&039;ai Lu Pour Elle#Jennifer L. Armentrout#La foudre et la fureur#Spin-off#Urban Fantasy#Young Adults
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10. Jour de tonnerre
Je muselle la fureur, je contiens la tourmente, je retiens le poison pétrifiant, étreignant mes ardeurs courroucées alors que j’ai juste envie de déposer des parpaings sur têtes et tempêtes. Envers et contre tous les humains dépourvus de savoir-vivre, de savoir-être, qui ne savent que proférer des insanités, portant aux nues la médiocrité. Les impurs, les trouble-paix, les excréments de ce monde. Adieu, retournez au Tartare. De mes yeux la foudre harponnant leurs fesses pour les rapatrier sur le flot du bien.
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Clitoris (en toute innocence)
"Fenêtre de la mer pour la tempête et ses vagues.
Soleil de l’amande pour le dard et ses trompettes.
Lune du crépuscule pour l’obscénité et ses envies.
Chair de l’impudeur pour le désir et ses tumultes.
Concubine du pubis pour le mâle et ses maux.
Poivrière de la fusion pour l’alcôve et ses tigresses.
Harmonie de la verticalité pour le carnivore et ses succions.
Estampille de foutre pour le créateur et ses hallucinations.
Joyau de l’orgasme pour la flûte et ses doigts.
Plein de l’existence pour l’intimité et ses rites.
Atelier de l’amour pour le martyre et ses braises.
Cœur du spasme pour l’éjaculation et ses babines.
Fleur de la fureur pour le sadique et ses morsures.
Moulin de délices pour le pistolet et ses tirs.
Marguerite d’Eros pour le lascif et ses ferveurs.
Niche d’énigme pour le coup et ses foudres.
Cyprine d’adoration pour la tige et ses kermesses.
Bouton d’attachement pour le priape et ses engouements.
Rose de baisers pour l’adorateur et ses cigares.
Callibristis de folie pour le frétillant et ses dilections.
Coquillage de séduction pour le précieux et ses hymens.
Ecu de délire pour le rossignol et ses caprices.
Houppe d’ardeur pour la fantaisie et ses nœuds.
Mandoline de chaleur pour la flèche et ses intrigues.
Fraise du déluge pour le delirium et ses tremens.
Nid de culte pour le marquis et ses liaisons.
Tiroir de l’érection pour l’épinette et ses passions.
Touffe d’envoûtement pour la dague et ses touches.
Trésor de fièvre pour le phallus et ses brûlures.
Sceptre de la flamme pour la cérémonie et ses frénésies."
~ Fernando Arrabal
Nature ...
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Borborygmes célestes
Le ciel surplombant ma pauvre tête était couleur de cendre, Emplie de la colère divine tournée contre ceux qui se plaisaient à prendre le pouvoir des Dieux Un nuage de feu, s'embrasant de Haine, rugit de toute sa voix grave, Imposant sa puissance naturelle. Un grondement s'étendant, tel le galop d'une cavalerie furieuse, fit trembler la Terre.
"Ecoutez donc ! Ecoutez la colère des Cieux ! Et les pleurs des êtres ailés qui les peuplent... Ecoutez leur Chant Glorieux, un hymne à la Force. Voyez les éclairs déstructeurs, Voyez les Foudres brûlantes, embrasser l'étendu céleste, déchirer les Cieux. Voyez ce qui s'abbat sur nos têtes !"
Je sentais vibrer en ma poitrine les rugissements de ce qui fut quelques instants plus tôt une étendu-
-calme d'encre bleu, Une lumière évanescente m'aveuglait soudainement, et en un bruit de coup de feu, un arbre abandonné-
-de toute vie tomba sous l'écrasante foudre blanche.
Peu à peu, la fureur du ciel s'apaisa, laissant à ceux de la terre un calme absolut. Et les tremblements de la peur,
du choc, l'impuissance considérée.
(...)
Le ciel plut, se purgeant de sa peine en de fines larmes grises.
Texte © Ayanna
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☁️ Le Nuage
Levez les yeux ! C’est moi qui passe sur vos têtes
Diaphane et léger, libre dans le ciel pur L’aile ouverte, attendant le souffle des tempêtes Je plonge et nage en plein azur
Comme un mirage errant, je flotte et je voyage Coloré par l’aurore et le soir tour à tour Miroir aérien, je reflète au passage Les sourires changeants du jour
Le soleil me rencontre au bout de sa carrière Couché sur l’horizon dont j’enflamme le bord Dans mes flancs transparents le roi de la lumière Lance en fuyant ses flèches d’or
Quand la lune, écartant son cortège d’étoiles Jette un regard pensif sur le monde endormi Devant son front glacé je fais courir mes voiles Ou je les soulève à demi
On croirait voir au loin une flotte qui sombre Quand, d’un bond furieux fendant l’air ébranlé L’ouragan sur ma proue inaccessible et sombre S’assied comme un pilote ailé
Dans les champs de l’éther je livre des batailles La ruine et la mort ne sont pour moi qu’un jeu Je me charge de grêle, et porte en mes entrailles La foudre et ses hydres de feu
Sur le sol altéré je m’épanche en ondées La terre rit ; je tiens sa vie entre mes mains C’est moi qui gonfle, au sein des terres fécondées L’épi qui nourrit les humains
Où j’ai passé, soudain tout verdit, tout pullule Le sillon que j’enivre enfante avec ardeur Je suis onde et je cours, je suis sève et circule Caché dans la source ou la fleur
Un fleuve me recueille, il m’emporte, et je coule Comme une veine au coeur des continents profonds Sur les longs pays plats ma nappe se déroule Ou s’engouffre à travers les monts
Rien ne m’arrête plus ; dans mon élan rapide J’obéis au courant, par le désir poussé Et je vole à mon but comme un grand trait liquide Qu’un bras invisible a lancé
Océan, ô mon père ! Ouvre ton sein, j’arrive Tes flots tumultueux m’ont déjà répondu Ils accourent ; mon onde a reculé, craintive Devant leur accueil éperdu
En ton lit mugissant ton amour nous rassemble Autour des noirs écueils ou sur le sable fin Nous allons, confondus, recommencer ensemble Nos fureurs et nos jeux sans fin
Mais le soleil, baissant vers toi son oeil splendide M’a découvert bientôt dans tes gouffres amers Son rayon tout puissant baise mon front limpide J’ai repris le chemin des airs
Ainsi, jamais d’arrêt. L’immortelle matière Un seul instant encore n’a pu se reposer La Nature ne fait, patiente ouvrière Que dissoudre et recomposer
Tout se métamorphose entre ses mains actives Partout le mouvement incessant et divers Dans le cercle éternel des formes fugitives Agitant l’immense univers.
_Louise Ackermann
Nice, 1871
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Boules de neige chapitre 30
Cactuar tequila on the rocks
AO3 | FF.net
Résumé : Gast a tout perdu. Son emploi, sa maison, ses amis, le peu de famille qu’il lui restait. Il ne lui reste que la vie, et pour la conserver, il devra la vivre caché de Shinra, Hojo et des Turks. Heureusement, Canyon Cosmo est prêt à l’accueillir, il y sera le bienvenu. S’il arrive à survivre à la fureur d’une petite jeune fille vêtue de rouge et prompte à la bataille de boue.
Personnages : Gast Falmis, Ifalna Crescent, Professeur Bugenhagen (Carl de son petit nom, c’est cadeau, c’est fanon), Seto, Nanaki (FF7), Nina (mère de Nanaki-OC)
Chronologie : Se déroule en 2951-2952. Pour référence, à ce moment-là, Vincent est sous le Manoir depuis six, sept ans, Jénova est rangée dans le réacteur du Mont Nibel, l’expérience Jénova est arrêtée et l’expérience SOLDAT commence juste.
Tags spécifiques au chapitre : Chabadabada, coup de foudre mais pas au premier regard, consommation non raisonnable d’alcool, Ifalna a une sacrée descente, Gast n’était pas prêt, mention de meurtre et tentative de, mention d’expérimentation humaine, différence d’âge importante.
#fanfic#ff7#ffvii#final fantasy 7#final fantasy VII#gast faremis#Ifalna#chabadabada ou pas#tw : age gap
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Que ta bouche ne chante pas tes louanges, laisse aux autres le soin de le faire. Oui, que ce ne soit pas toi, mais quelqu’un d’autre, qui fasse ton éloge (Proverbes 27:2).
Nul ne devrait se vanter de ce qu’il va faire, ni de ce qu’il a accompli. Se faire mousser est une démonstration d’orgueil à éviter à tout prix. Goliath était un géant philistin qui se croyait invincible. Jour après jour de bonne heure, il gonflait la poitrine et paradait devant les Israélites en les traitant de poules mouillées parce qu’aucun d’entre eux n’osait venir l’affronter en combat singulier. Ce manège dura un certain temps jusqu’à ce qu’un jeune homme du nom de David releva le défi, le tua et lui coupa la tête.
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La pierre est lourde et le sable pesant, mais l’irritation causée par l’insensé est plus lourde que ces deux ensemble (Proverbes 27:3).
Littéralement, le texte dit :
Lourdeur de la pierre, pesanteur du sable … mauvaise humeur de l’insensé plus lourde que tous deux !
Si une sombre brute en a après vous, vous avez de sérieux problèmes parce que dans son entêtement stupide, il ne lâchera pas prise. Il dira et fera n’importe quoi et il est impossible de le raisonner. Quand il est en crise, mieux vaut l’éviter (comparez Proverbes 26:4).
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Cruelle est la colère et impétueuse la fureur, mais qui tiendra devant la jalousie ? (Proverbes 27:4).
(Comparez Proverbes 6:34-35)
Une explosion de colère est comme un lâcher de barrage ; un flot impétueux dangereux c’est vrai, mais qui passe puis le calme revient. Par contre, la jalousie est sourde, sournoise et cachée. Elle ne désarme pas et trame sans pitié la ruine de son adversaire. Dans un autre livre, Salomon écrit :
L’amour est fort comme la mort, la jalousie est inflexible comme le séjour des morts ; ses flammes sont des flammes ardentes : un coup de foudre sacré (Cantique 8:6).
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Une réprimande franche vaut mieux qu’un amour caché (Proverbes 27:5).
Un amour qui se dérobe à ses responsabilités en se réfugiant dans une réserve prudente, c’est de l’indifférence. Je me souviens que quand ma mère me réprimandait, elle expliquait :
Ça t’apprendra à vivre.
À l’époque, je croyais que c’était une façon de parler pour ne rien dire, mais maintenant que j’ai eu mes propres enfants, je me rends compte que la correction a pour but de leur apprendre à bien se comporter afin qu’ils prospèrent le jour où ils se lanceront dans la vie.
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Un ami qui vous blesse vous prouve par là sa fidélité, mais un ennemi multiplie les embrassades (Proverbes 27:6).
(Matthieu 26:47-50)
Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute, c’est très connu. Il faut se méfier des marques d’amitié trop expansives qui n’ont pas lieu d’être, car il se peut fort qu’il y ait anguille sous roche. Celui qui a de mauvaises intentions à mon égard essaiera d’endormir ma prudence, alors qu’un ami me montrera où j’ai fait fausse route, autrement ce n’est pas un véritable ami.
Lorsque l’apôtre Pierre qui déjeunait avec des païens a vu arriver des Juifs, il s’est esquivé en douce. Voyant cela, l’apôtre Paul n’a pas hésité à le reprendre publiquement pour son comportement hypocrite (Galates 2:11-14). Malgré cet incident, il n’y a pas eu d’amertume entre ces deux géants de la foi et ils ont continué à coopérer.
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Souvent confondus avec les Vendéens, les Chouans hantent l’œuvre des plus grands romanciers, de Balzac à La Varende. Mais leur histoire dépasse, en grandeur, les meilleures œuvres d’imagination. C’est ce que démontre, avec un beau talent, Anne Bernet.
Une historienne nous est née Voilà la bonne nouvelle apportée aux lecteurs des Grandes Heures de la Chouannerie. Des lecteurs dont certains, jusqu’alors appréciaient - et j’en suis - la finesse des analyses littéraires d’Anne Bernet Sans se douter que le démon de l’Histoire allait, pour notre plus grand bonheur, la saisir. Car c’est bien d’Histoire qu’il s’agit, et de la meilleure : celle qui sait faire revivre avec force les émotions, les enthousiasmes, les passions, les drames d’hommes engagés à la vie à la mort dans un grand combat, tout en peignant avec une claire érudition la toile de fond sur laquelle se déroulent ces tragiques destins.
Terrible paysage : pendant quinze ans, de 1789 à 1804, la France est plongée dans la fureur, les larmes - et le sang, le sang partout, le sang toujours ! Tandis qu’à Paris vont s’échelonner les scènes les plus atroces de notre histoire, les provinces subissent, par contrecoup, les soubresauts de la folie parisienne.
Les terres de l’Ouest vont payer un très lourd tribut. La Vendée bien sûr. Mais aussi l’Anjou, le Maine, la Normandie, la Bretagne. Terres d’élection de la chouannerie, née comme une réaction de survie face à la folie meurtrière des sectateurs de la sainte Egalité, nouvelle religion au culte sanglant desservie par des prêtres fous. A vrai dire, l’Ouest a connu, dans les premiers temps de 1789, la tentation des idées à la mode. Des insensés ont joué avec le feu : certains nobles, amusés par les nouveautés dont se gargarisaient des bavards, ont contribué à saper l’édifice sous les ruines duquel ils devaient se retrouver ensevelis… Et, surtout, il y a ce sacré tempérament breton qu’Anne Bernet croque à merveille en quelques mots : “les vingt-cinq mille gentilshommes bretons étaient souvent plus gueux que leurs manants et plus à l’aise en sabots qu’en escarpins. Leur orgueil était donc chatouilleux, leur épée prompte à sortir du fourreau et ils regardaient volontiers les initiatives du pouvoir central comme des affronts faits à l’antiquité de leur sang bleu.” Il était donc tentant, en 1789, d’affirmer l’identité bretonne face à Versailles. Mais, très vite, l’aristocratie bretonne a compris que la terrible mécanique enclenchée par les émeutes parisiennes conduisait tout droit au précipice.
Armand de la Rouërie a été de ceux qui n’entendaient pas subir. Ayant gardé de sa participation aux guerres des Amériques le sens de la guérilla, il entreprit d’organiser à travers toute la Bretagne de vastes réseaux destinés à se mobiliser pour défendre la Croix et les Lis. Car la menace se précisait, au fil de 1790, 1791, 1792… D’abord la constitution civile du clergé, peu appréciée dans les provinces de l’Ouest ; puis les humiliations successives infligées au Roi et à sa famille ; puis les exigences de plus en plus insupportables de ce pouvoir fou qui siégeait à Paris… Quand on apprit l’assassinat du Roi, stupeur et consternation semblèrent assommer l'Ouest, le plonger dans une léthargie comateuse. Il en sortit, rouge de colère, en mars 1793.
Lorsque la République avait fait appel à des volontaires pour meubler les rangs de ses armées, elle n’avait pas eu beaucoup de succès… En décidant la levée en masse, par conscription obligatoire, la Convention mit le feu aux poudres. Rennes, Vannes, Pontivy, La Roche-Bernard : de jeunes citadins trouvent quelques pétoires, les paysans ont des faux emmanchées à rebours, ou tout simplement le bon vieux couteau à tout faire, qui vous saigne proprement un goret. Ou un gabelou, comme le savait bien Jean Cottereau, grand faux-saunier devant l’éternel et connaissant comme sa poche, grâce à cet art, les confins de Bretagne et du Maine. Et qui avait hérité d’un aïeul le surnom de Chouan (le hululement du chat-huant étant le cri de ralliement, le signal convenu des bandes faisant le trafic, les nuits sans lune, du sel de contrebande).
Au printemps 1793, les foyers d’insurrection se multiplièrent. La République était défiée, ridiculisée : le chevalier de Boishardy s’emparait de la berline de poste chargée d’assignats destinés à Paris. L’argent républicain finançait la Contre-Révolution ! A Saint-Pol de Léon, les Bleus entendaient monter des rangs de leurs adversaires de rauques chants issus de la longue mémoire celtique : “Si c’est querelle et bataille qu’ils cherchent, avant qu’il soit jour ils seront satisfaits ! Avant le jour, ils auront querelle et bataille ! Nous le jurons par la mer et la foudre ! Nous le jurons par la lune et les astres ! Nous le jurons par le ciel et la terre !”
L’habileté diplomatique du général républicain Canclaux désamorça la révolte dans le nord du Finistère. Mais, au printemps 1793, toute la Mayenne vibrait au bruit des coups de main de Jean Chouan et de ses compagnons. Grand rêve : que les gens du Maine puissent tendre la main aux Bretons et aux Vendéens, et les jours de la République honnie seraient comptés…
On pouvait y croire : les hommes du prince de Talmont et de Jean Chouan n’ont-ils pas infligé une sévère frottée aux Bleus de Westermann, en octobre 1793, à la Croix-Bataille ? Là se sont déployées les qualités manœuvrières de ces chouans dont les longs cheveux se confondaient au poil de chèvre de leur veste, marquée du sacré-cœur et sur laquelle brinquebalait le rosaire aux grains de plomb. Anne Bernet décrit superbement la tactique de ces partisans : “Les Mainiaux avançaient dans les ténèbres comme des chats : vieille habitude des expéditions nocturnes aux buts pas toujours avouables. Aucun caillou ne roulait sous leurs pas. Ils marchaient à l’oreille, se guidant sur les commandements braillés par les Bleus, trop sûr de surprendre les royaux endormis. Pas de chance, citoyens, à cette heure-ci, les chouettes ne dorment pas.” Familiarité avec le terrain, frappe forte et rapide, embuscades à répétition… Lorsque les Chouans peuvent mettre en pratique ces principes, ils sont intouchables. Mais, sortis de leurs bois, exposés à une campagne plus classique, ils souffraient durement. L’épuisante longue marche que fut la virée de Galerne, pendant sept semaines du terrible automne 1793, marqua l’échec d’une coalition où Bretons, Angevins, Vendéens étaient censés unir leurs forces, en une grande armée catholique et royale. L’héroïsme de beaucoup ne suffit pas à donner de véritable homogénéité à une troupe aussi farouche que disparate, souffrant des tiraillements et dissensions de l’état-major. Après la terrible épreuve - la fin atroce de l’armée catholique et royale, massacrée dans les marais de Savenay - Jean Chouan et ses hommes replongèrent dans la clandestinité des sous-bois, où étaient creusées de véritables tanières, abris souterrains surmontés de trappes recouvertes de mousse. Là était leur domaine.
La fin de Jean Chouan fut, comme celle de beaucoup des siens, héroïque. Cerné par les Bleus, il s’exposa sciemment à leurs balles pour détourner leur attention et permettre, ainsi, à sa belle-sœur enceinte de se sauver. Il rendit l’âme en pensant à ses deux jeunes sœurs, Perrine et Renée, guillotinées à l’âge de dix-huit et quinze ans, mortes en criant : “Vive le Roi ! Vive mon frère Jean Chouan !” Jean Chouan fut placé par ses hommes en un refuge secret, creusé dans cette terre pour laquelle il s’était bien et longtemps battu. “Heureux ceux qui sont morts pour quatre coins de terre…” Mais la mort de Jean Chouan ne fut pas celle de la chouannerie. Il laissait un exemple, un modèle. Ils furent suivis. Tandis que sur la guillotine installée à Laval se succédaient, jour après jour, nobles et gueux, hommes et femmes, jeunes et vieux, religieux et laïcs, les campagnes de la Mayenne, au printemps 1794, bruissaient aux cris de mille chouettes. Kléber était conscient de l’enracinement de la révolte car il était plutôt moins obtus que la moyenne des généraux républicains : “Ces bandes, disséminées sur un grand espace, mendient ou travaillent le jour, la nuit se livrent au brigandage. Elles forment pour ainsi dire, toute la population du territoire. Les hommes qui semblent travailler le jour au labourage se réunissent la nuit aux brigands.”
“Si c’est querelle et bataille qu’ils cherchent, avant qu’il soit jour ils seront satisfaits !”
Les bandes chouannes se groupent autour de chefs improvisés. Certains sont peu expérimentés et du coup l’affaire finit assez mal et assez vite. Mais d’autres sont des solides. Tel ce Jean-Louis Tréton, dit Jambe d’argent à cause d’une terrible claudication, héritée d’une enfance particulièrement misérable. Entouré de gaillards aux noms sonores (“Va-de-bon-cœur”, “Brise-bleus”)… Jambe d’argent entreprend de fédérer les groupes de chouans qui s’agitent aux quatre coins de la Mayenne. Rude tâche. Il y parvient de son mieux et crée mille soucis aux Bleus jusqu’en février 1795.
Dans le Morbihan, Georges Cadoudal s’activait. Il fut de ceux qui ne crurent pas aux folles promesses d’une paix “menteuse” - paix envisagée, souhaitée par deux chefs de bonne volonté, le général républicain Humbert et le chef chouan Jérôme de Boishardy. Certes, elle était belle, l’espérance d’une paix enfin revenue, pour panser les blessures et fermer les cruelles cicatrices de la guerre civile. Mais à quel prix ! Reconnaître la République honnie et s’incliner devant elle ? Renoncer à la fidélité jurée aux Lis ? Mieux valait mille fois la mort ! Cette mort, le trop crédule Boihardy la trouva, au coin d’un champ, le 17 juin 1795. Lui qu’on avait nommé le Sorcier, tant il avait de tours et de ruses de guerre dans son sac, ne trouva ce jour-là d’autre issue que de bien mourir.
Cependant le débarquement d’une armée blanche à Quiberon avait fait lever les plus folles espérances. Las ! Hoche, profitant des hésitations des chefs blancs, sut les enfermer dans la presqu’île “comme des rats dans une ratière”. Et puis il vida la ratière et extermina les rats jusqu’au dernier… Des garçons de seize ans aux vieillards octogénaires, tous y passèrent. Jambe d’argent eut, lui, la bonne fortune de mourir les armes à la main, en combattant une fois de plus un parti de Bleus, le 27 octobre 1795. Le boiteux courait plus vite que tout le monde, ce jour-là, pour aller sus à l’ennemi. En tête, tout seul loin devant ses hommes. Belle cible…
Avec de tels exemples, la chouannerie ne pouvait pas mourir. Au point d’enflammer à son tour la sage Normandie, fin 1795. Derrière Louis de Frotté, qui avait pris pour nom de guerre Blondel. Ce Blondel a la qualité des vrais chouans et applique leurs recettes : “ Se battre tous les jours ; se dérober plus souvent encore ; surprendre pour ne pas être surpris et renoncer à la gloire, du moins à celle que peignent les manuels d’Histoire”.
Mais la fatigue finit par gagner les terres chouannes : au printemps 1796, l’Anjou, le Bas-Maine, la Bretagne, la Normandie acceptèrent de cesser le combat. Pour la plus grande gloire du “pacificateur”, Lazare Hoche…
Pourtant des insoumis, des indomptables restaient tapis au creux des bois. Les événements leur donnèrent raison : malgré les apaisantes promesses de la République, celle-ci s’évertua à pourchasser et à éliminer, en 1797 et 1798, tout ce qui pouvait ressembler à un chouan. Le 12 juillet 1799, le Loi des Otages autorisait à emprisonner les parents, grands-parents, frères et sœurs des chouans à la place des rebelles en fuite. Et à tirer dans le tas, en cas de “tentative d’évasion” (éternel et commode prétexte des policiers assassins)…
Contre le Directoire agonisant, une nouvelle levée de chouannerie se produisit à l’automne 1799. Cette fois-ci, les Lis allaient revenir ! C’était compter sans un certain général Bonaparte. Celui-ci, en apportant l’apaisement religieux, désarmait moralement bien des combattants de la Croix et des Lis. Jusqu’au bout, cependant, un dernier chouan résista, lutta, courut au-devant de la mort. Il s’appelait Georges Cadoudal. Il reste un symbole pour ceux qui savent que vivre dans la fidélité implique de mourir, quand il le faut, pour la fidélité.
Anne Bernet, Les grandes heures de la chouannerie, Perrin.
Pierre Vial, Le Choc du Mois – N°63 – Avril 1993.
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