#KeskiPenikkaMountain
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Mardi 12 mars : J'ai bien rattrapé mon sommeil et j'ai dormi comme un bébé.
Je prends le petit déjeuner avec Samuel et je goûte le met local par excellence, le porridge aux myrtilles, en nombre ici, que Sam a ramassé l'été dernier.
La matinée se passe à son aise, Sam ayant un peu de boulot et une réunion. J'en profite pour écrire le Blog, bouquiner un peu et préparer mon sac pour ce soir.
On mange bien avec de la soupe de potiron maison et des pâtes puis on file.
D'abord on s'arrête au grand supermarché acheter ce qu'il nous manque pour nos repas à la cabine. J'en profite pour m'acheter le couteau local, pour l'extérieur, de la marque Marttiini, fabriqués à Rovaniemi.
On prend ensuite la route vers le nord est pour prendre ensuite une piste et s'arrêter dans un virage. Sam me fait essayer les skis de rando larges avec la peau de phoque dessous.
C'est pas très naturel pour moi et j'ai toujours mal à la hanche de la veille. J'opte donc pour les raquettes.
On laisse la voiture ici et on marche en forêt sur une trace prévue pour les skis et les raquettes.
Il y a 1,7 km jusqu'au sommet de cette petite montagne, nommée Keski Penikka, qui culmine à 185m d'altitude, un record dans ces contrées.
Elle est flanquée d'une tour d'observation (littéralement Nakoalatorni) où l'on peut grimper au deuxième étage, le dernier ayant été condamné.
Il y a aussi une réserve de bois, une toilette sèche et un refuge équipé d'un poêle à bois de deux couchettes et d'une table et deux bancs.
On fait un brin de ménage car les petits jeunes qui nous ont précédé sont partis sans faire le ménage.
On monte un coup sur la tour puis Sam s'en va faire un peu plus de ski avant qu'il ne fasse trop sombre.
Moi je m'occupe de faire du petit bois et d'allumer le poêle. On attaque ensuite de grignoter un peu de saucisse sèche de Nathalie, avec un bon vin rouge italien amené par Sam.
On joue ensuite à un jeu de société qu'il avait amené, Schotten totten, un genre de poker simplifié, vraiment prenant.
On en fait plusieurs parties tout en mangeant le pâté que j'avais amené. Sam avait aussi amené un fond de Calvados.
Avant de se coucher je pars faire quelques photos nocturnes avec le déclenchement à distance de mon 6D, sur le trépied. Pas d'aurores malheureusement pour moi, le ciel est vraiment trop couvert.
Le poêle à carburé et il fait super chaud dans le refuge. On se couche vers 22h dans le calme de la forêt et le noir complet des endroits isolés.
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