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Nouvelle saison 2017-2018.

Par Taro Ochiai du Kansenkai  

8 septembre 2017 - 690 mots - temps de lecture : 3 mn

Déjà la nouvelle saison... Comme le temps file !

Nous serons présents :

à la Foire du sport et de la culture à Auch les 9 et 10 septembre

ainsi qu’au Forum des associations de Gimont le samedi 9

  Mazette, mais c’est ce week-end !!!...

↑ Comme l’an dernier, la priorité sera à la pratique devant le stand !

LA JOIE DE CHERCHER, MALGRÉ L’ADVERSITÉ

Le temps file et la dernière saison a filé comme une flèche.

On finit presque par entrer dans une sorte de routine. Pas celle de l’ennui, non, bien au contraire ! Celle où l’on prend le temps d’optimiser son temps pour ses passions ; qu’il s’agisse, pour l’aïkido, de s'adonner à sa propre progression pour chercher, explorer, essayer d’apprivoiser un peu plus tel ou tel aspect d’un principe ou d’un autre qui nous challenge... Ou de se consacrer à ses élèves pour leur apporter le meilleur cadre d’apprentissage possible...

L’année ne s’est malheureusement pas déroulée sans heurts cependant... Des élèves très assidus ont dû quitter les tatamis par la force des choses : accident, faiblesse ou douleur articulaire chronique, opération... Je sais qu’ils vont mieux alors je ne peux que leur souhaiter le plus prompt rétablissement !

Concernant les Ateliers intensifs d’étude de principes, j’avais pris le parti de ne pas en organiser (ça va changer cette année !)... La seule fois a été mon intervention à l’invitation d’Yvan Cam, instructeur systema, dans sa salle au sud de Toulouse.

Ce fut d’ailleurs une journée de 9 h d'exploration plus qu’intéressante : c’est toujours extrêmement intéressant d’avoir des pratiquants de systema pour partenaire. Et ma participation partielle au stage de l’excellent Arend Dubbelboer n’a fait que confirmer encore une fois la proximité de l’aïkido et du systema (courant Ryabko).

A ce propos, Yvan et moi devions nous voir régulièrement pour travailler ensemble mais cela n’a jamais pu se faire... J’espère que cette année nous y arriverons !

La collaboration avec Emmanuel Wildemann du KAT (Kishinkaï Aïkido Toulouse) continuera bien sûr, pour des échanges et des interventions de part et d’autres !

↑ Exercice de sensibilité par contact - Atelier intensif à l’ADDAM Systema Toulouse chez Yvan Cam

LA JOIE D’APPRENDRE

Ayant accessoirement le projet de créer une école alternative, je passe pas mal de temps à étudier des tas de sujets absolument passionnants notamment dans le domaine de l’apprentissage et quoique je me sois toujours intéressé au sujet, j’ai été étonné de voir les avancées de ces dernières décennies en sciences cognitives — tout ce que cela pourrait apporter à nos pratiques corporelles !

Pour ne citer qu’un exemple, les stratégies qui permettent un véritable apprentissage peuvent être parfois complètement contre-intuitives. Il ne faut donc pas forcément se fier à son intuition, encore moins aux méthodes inscrites dans les usages (le bachotage est le meilleur moyen de perdre son temps par exemple)... Mais j’ai également pu avoir la confirmation que l’effort est toujours nécessaire dans tout apprentissage. C’est d’ailleurs pour cela que l’enthousiasme doit être cultivé, notamment parce que l’enthousiasme fait partie des formidables carburants qui favorisent tous les efforts. Le bon point, en tout cas, est que tout ce que j’ai pu voir jusqu’ici n’a fait confirmer mon motto selon lequel il est absurde de penser que le savoir se transmet...

Bref, tout cela a largement contribué à modifier petit à petit ma pédagogie et améliorer ma façon d’aborder les cours d’aïkido...

Heureusement, comme toujours, tout est une affaire de work in progress. Dès que l’on pense avoir trouvé, c’est qu’on s’est figé. Il n’y a pas de limite au savoir. Il n’y a donc pas de temps à perdre, le pire étant d’essayer d’avancer avec de mauvais outils. La pratique est une recherche parce que pratiquer, c’est réveiller et épanouir en nous notre nature ingénieuse !

Cette nouvelle année s’annonce donc des plus intéressantes et je suis impatient de retrouver les anciens et faire connaissance avec les nouvelles personnes qui seront tentées par cette belle aventure !

Bien à vous,

Taro

↑ Photo : Jennifer ; uké : Karil

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Stage d’été Kishinkaï dans le Gers.

Et voici revenue la saison des 暑中稽古 shochû-geiko, l'entraînement dans la chaleur de l’été !!… Le stage aura lieu les 19 et 20 août 2017 au dojo de Gimont.

En voiture, le dojo de Gimont est à 20 mn d’Auch et 35 mn de Toulouse. Gimont est aussi accessible par le train. 

Ce stage d’été de 14 heures proposera, le temps d’un week-end gersois, d’aborder des techniques à mains nues mais aussi la pratique des armes (jo et bokken) autour du thème éternel de l’adaptation.

Quand on est un pratiquant d’aïkido moyen, parfois même pratiquant avancé, on peut avoir du mal à gérer les attaques qui sortent des formes qu’on étudie habituellement et qu’on polit pourtant consciencieusement... On risque alors d’être plus ou moins perturbé dès que les situations nous conduisent hors de ce cadre bien défini : attaques libres, attaques non-conventionnelles, attaques multiples...

Ce stage vous proposera de vous amener très progressivement à apprendre à gérer l’inattendu, complément d’étude indispensable à votre pratique, pour que vous soyez petit à petit plus à l'aise avec toutes les situations.

Il en résultera même une meilleure compréhension de vos techniques. Qui plus est, vous découvrirez une joie et une liberté qui ne pourra que vous combler !

Ce stage est ouvert aux pratiquants de toutes fédérations, toutes disciplines, martiales ou non martiales, quelque soit votre niveau, débutant compris. Et quelque soit votre endurance physique : il sera en effet prévu une sorte de sas de récupération, afin de permettre à tous d’aller, à son rythme, en fonction de ses capacités. Il n’y a bien sûr aucune obligation à suivre la totalité du stage.

Et bien sûr, n’oubliez pas votre bouteille d’eau !

Pour comprendre le cadre de travail proposé, je vous recommande la lecture de quelques articles du trimestriel Dragon Magazine Spécial Aïkido que vous trouverez en suivant ce lien : http://kansenkai.com/articles

Bien à vous,

Taro

PS : Quant aux cours hebdomadaires, ils se poursuivent en août ! Du 7 août à la rentrée, début septembre, aux lieux et horaires habituels : les lundi et mercredi à Auch, les jeudi et samedi à Gimont.

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Le temps passe !!!… :)

Par Taro Ochiai du Kansenkai  

22 avril 2019 - 1000 mots - temps de lecture : 4 mn 20

Voilà fort longtemps que je n’ai pas donné de nouvelles ici ! Dans le monde du web, cela représente une éternité – si ce n’est plus ! Quoiqu’il en soit, tout va très bien et à dire vrai, ce ne sont pas les projets en cours et futurs qui manquent ! Je n’ai même plus le temps d’aller sur Facebook m’informer des dernières infos des amis et des camarades.

Quelques news notables : une côte fêlée par une paluche grosse comme ça, le beau bokken en ébène d’une élève volé en stage (trop pas cool), l’AG du club de Gimont où j’enseigne avec un nouveau bureau et des projets à venir… Et toujours la pratique, la pratique, la pratique ! (et comme diraient les TwoSet Violin, pour être un pratiquant digne de ce nom, il faut pratiquer quarante heures par jour).

Côté écriture, si je suis à la ramasse sur mon propre site web (désolé !), Germain Chamot m’avait demandé si je voulais tenir une rubrique lexicale dans Dragon Spécial Aïkido ce que j’ai accepté avec plaisir. Ma contribution a commencé avec le numéro de janvier consacré au kamae. Le numéro d’avril actuellement dans tous les kiosques est sur les saisies.

Je participe toujours à Yashima, le magazine de Léo Tamaki, même si désormais je ne pourrai plus m’occuper de la relecture, de la réécriture, etc. mais je continuerai bien sûr de faire le lexique du mag. D’ailleurs, j’ai livré aujourd’hui celui du prochain numéro. Et comme le lexique est nécessairement le texte qui vient après tous les autres, cela signifie que Yashima N°4 sera en kiosque très bientôt !

KANSENKAI

C’est un vrai bonheur de voir une bonne dynamique se mettre en place au dōjō de Gimont avec un petit groupe de travail particulièrement enthousiaste. À Auch, la dynamique sera toujours plus limitée étant donné la petite surface d’étude. Ceci étant, nous avons six inscrits à Auch dont trois enfants et une adolescente. Avec les onze inscrits de Gimont, on en est donc à dix-huit inscriptions cette année. Comme partout, il y a hélas des têtes que l’on ne revoit plus par manque de motivation ou qui ne peuvent plus venir pour des raisons de changement de planning professionnel ou autres, mais le petit noyau dur des pratiquants est toujours là, fidèle au poste, et chaque cours est un vrai plaisir !

Vous me direz, il n’y a pas de quoi se vanter, tout cela reste bien modeste comparé à toutes ces structures comprenant plusieurs dizaines de membres mais je n’en suis pas moins heureux de voir la mayonnaise qui prend ici. Peut-être est-ce dû à la présence féminine qui a cette année dépassé la parité, en tout cas sur Gimont. C’est aussi un plaisir de voir les progrès de chacun, qu’ils soient dans leur première année de pratique ou qu’ils me suivent depuis trois ans, ce que je leur propose n’étant parfois pas évident en matière de modification de l’utilisation du corps (étonnamment, la plupart s’en sortent plutôt bien ;) )…

Pour ce qui est de l’enseignement, j'apprécie toujours autant de relever à chaque cours le challenge d’adapter toujours un peu plus la méthodologie. Ce développement permanent apporte son lot de casse-tête parfois mais il est certain qu’elle est bénéfique. Je fus même très agréablement surpris de voir l’autre fois une élève débutante s’en sortir à merveille dans un travail libre avec un élève avancé !

Me concernant, ce n’est pas toujours facile d’avancer en matière de modification de l’utilisation du corps et tous ces principes fondamentaux… Comme les murs paraissent parfois insurmontables ! Heureusement nos maîtres sont autant de phares… Il faut juste continuer de réfléchir intelligemment, chercher, envisager la question sous les meilleurs angles, et surtout ne pas lâcher l’affaire, en n’oubliant pas d’aller se ressourcer, se mettre à l’épreuve, et puis bien sûr … pratiquer (quarante heures !)…

NEW SCHOOL

Ah oui, un mot sur le week-end de stage Systema de Vladimir Zaykovsky invité par Yvan Cam à Toulouse l’automne dernier. Il fut marquant à plus d’un titre. Certes, on m’y a fêlé une côte dès la première matinée (!) — non, ce n’était pas à cause d’une de ces fameuses frappes Systema — mais ce n’est évidemment pas cela le plus intéressant. Ce stage m’a surtout permis de voir sous d’autres angles un certain nombre de problématiques classiques étudiées depuis longtemps avec Kuroda sensei, Hino sensei et bien sûr au Kishinkaï ainsi que d’autres explorés en Ateliers Intensifs. Des systèmes comme la Savate sont passionnants pour se mesurer à soi-même — un jour, je saurai faire irimi face à un tireur de savate expérimenté !!! — mais le Systema est décidément un système très intéressant quand il s’agit d’élargir les perspectives sur un certain nombre de principes fondamentaux…

Je ne fus pas surpris d’entendre des propos identiques à ceux de Hino sensei puisque Zaykovsky est un enseignant issu de la New School développée par Mikhail Ryabko ; mais également d’autres considérations m’ont paru éminemment éclairantes et pertinentes. Par exemple j’introduis désormais la vitesse constante par… l’accélération constante ! Quant à la côte, ça va, elle s’est aujourd’hui parfaitement consolidée … en l’état. :)

Et dire qu’avec tout ça, il n’y a même pas eu de stage d’hiver !… Pour le coup, il est bien possible que j’avance la date du stage d’été ! Mais j’en reparlerai.

Bien à vous,

Taro

PS : Hino sensei revient en France en mai et il ira pour la première fois à Metz à l’invitation de mes deux inénarrables et irremplaçables senpai, David Rizzo et Christian Varrese, qui font indubitablement partie des élèves français de Hino sensei les plus anciens, les plus assidus et les plus avancés en Hino budō ! Voilà une première qu’il ne faudra pas manquer !

PPS : Samedi 18 mai, un stage important à Toulouse : Celui d'Issei Tamaki chez Emmanuel Wildemann. Impossible à rater !

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Stage Léo Tamaki à l’ADDAM Systema Toulouse les 17 et 18 juin 2017

Par Taro Ochiai du Kansenkai   

31 mai 2017 - 500 mots - temps de lecture : 2 m

En février dernier, Yvan Cam, maître des lieux de l’ADDAM Systema Toulouse m’avait convié à animer dans son dojo un Ateliers Intensifs d’étude des principes du budô. Ce fut une bonne journée de 3 x 3 heures en compagnie de ses élèves du Systema. Il y avait aussi Emmanuel Wildemann qui vient d’ouvrir le KAT (Kishinkaï Aïkido Toulouse) et Thierry, mon élève d’Auch ; et même un pratiquant de kali venu tout exprès de Paris pour l’occasion !

Les moments hors tatami ont été également très riches, car évidemment, Yvan et moi avons discuté et pratiqué, échangeant autour de nos pratiques, là où elles se rejoignent, là où elles s’éloignent... Yvan est un pratiquant doué, ouvert, pragmatique, avec un véritable esprit critique, c’est un authentique chercheur qui n’hésite pas à essayer et aller jusqu’au bout d’une démarche corporelle pour voir si cela produit des résultats. C’est particulièrement appréciable de pouvoir croiser des adeptes avec ce genre de disposition d’esprit. Il n’y a pas à dire, ce fut un week-end vraiment riche et intéressant.

Quand Yvan évoqua son souhait d’inviter Léo Tamaki à Toulouse, je lui répliquai aussitôt que je voulais quant à moi le faire venir à Auch (je l’avais déjà fait descendre jusqu’à Bordeaux en 2011 quand j’y habitais, il était naturel que j’entretienne l’idée de renouveler le coup ! ;-) )... D’abord, on pensa au dojo de Gimont mais la réflexion s’affina et de recherche de salle en discussions sur le nombre de pratiquants à accueillir, c’est en toute logique que le choix se porta sur le stage ‘intimiste’ dans un cadre ‘non aïkido’ — afin de profiter au mieux de l’enseignement de Léo.

Le Kansenkaï en sera bien sûr, même si je ne pourrai venir qu’avec trois ou quatre élèves. Et j’ai particulièrement hâte que ce stage arrive ! À plus d‘un titre : pour voir ce que Léo proposera — s’il adaptera (ou non !) sa proposition à un groupe qui sera vraisemblablement composée en grande partie de pratiquants de Systema — ; mais aussi parce que les proximités et distances propres aux deux systèmes martiaux font que pratiquer avec un adepte de Systema quand on fait du Kishinkaï est une expérience des plus enrichissantes...

En cela, c’est clairement un week-end à ne pas rater !

Vivement le 17 juin !

Bien à vous,

Taro

PS : Ah oui ! Comme je l’ai déjà dit, le dojo du KAT Emmanuel Wildemann récemment inauguré et les deux dojo du Kansenkaï forment une ligne droite Auch/Gimont/Colomiers et il suffit d’à peine une demie-heure de route pour les relier. Le samedi 20 mai dernier, le Kansenkaï s’était donc déplacé au KAT pour suivre l’enseignement d’Emmanuel. Et ce fut une matinée bien sympa. Le samedi 10 juin, ce sera cette fois le KAT qui fera le déplacement au Kansenkaï au dojo de Gimont ! Mini-rassemblement en guise de mise en bouche du grand stage qui arrivera le week-end suivant ! ;)

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Stage d’hiver Kishinkaï dans le Gers - 17-18 décembre 2016.

Après le stage d’été de juillet dernier, voici donc venu le temps du 寒稽古 kangeiko, l’étude dans la rudesse glacée du plein hiver !

Le froid... Ah ! Froid revigorant... Paraît-il. Certains même affirment : le froid est ton ami chaleureux... Au cours de ce stage, nous n’irons pourtant pas méditer sous la cascade (si tant est qu’il y en ait à Gimont !) pas plus que nous irons faire trempette dans le plan d’eau de Cahuzac (d’autant que la baignade y est interdite). Éprouver notre capacité de résistance au grand froid ne sera pas vraiment l’objectif du stage...

↑ Quand rude est l’hiver, le macaque japonais sait s’adapter à son environnement (cc by sa)

ADAPTATION

Il y a de toute façon bien peu de risque que l’hiver gersois nous réserve des températures sibériennes. Mais il reste que nous ne sommes plus en été, il nous faudra bien nous adapter à la rigueur (relative) de la saison...

Et cela tombe bien, la thématique centrale sur laquelle porteront l’étude et la recherche sera justement (toujours et encore) la capacité d’adaptation.

Et comme je le disais pour le stage d’été :

La capacité d’adaptation est une compétence fondamentale des arts martiaux en général. Il arrive pourtant qu’en aïkido la pratique quotidienne au dojo se contente d'un apprentissage et d'une répétition de formes techniques et l'accent est rarement mis sur le développement des capacités d'adaptation. Le danger est bien sûr celui de se retrouver enfermé dans la forme... Comment dès lors s'en sortir ? Nous aborderons cette question sous divers angles : attaques académiques ou non, armes (tanto, kata de bokken ou jo), armes cachées, kaéshi-waza, assaillants multiples...

Pour bien comprendre le cadre de travail proposé, je ne peux que recommander la lecture de ces articles : http://kansenkai.com/articles

Ces 14 heures de stage suivront une certaine progression mais il n’y a évidemment aucun problème à ne faire qu’une partie du stage. Ce stage est ouvert à tous, quelque soit la fédération et la discipline pratiquée, martiale ou non, et bien sûr, quelque soit le niveau, débutant compris. Comme toujours,  l’exploration de l’efficacité martiale couplée à la “bienveillance implacable” se fera dans la joie et la bienveillance.

HASARD DES CALENDRIERS...

« Hasard des calendriers » — expression bien pratique pour habilement dissimuler un stupide manque d’attention de ma part au moment de choisir mes dates (!) —, le stage annuel qui réunit Léo Tamaki et Issei Tamaki en Région Parisienne aura lieu exactement le même week-end !!!... Et là on ne peut que s’en prendre à soi-même... ou se mettre à rêver d’un don d’ubiquité... (’ °_°) Mais qu’à cela ne tienne, ce sera un argument de plus pour donner le maximum de moi-même afin que ce stage soit, en toute humilité, digne de ces enseignants qui inspirent en profondeur ma pratique et ma pédagogie.

LE DOJO

Des personnes ayant eu des difficultés à trouver la salle, voici quelques explications pour vous éviter de tourner en rond...

Quand vous êtes “chemin de l’Arteton” à Gimont, le portail se situe pile au niveau du STOP. Vous pourrez vous garer à l’intérieur s’il y a de la place. Le dojo se trouve au dernier étage du vieux bâtiment, le tout premier que vous voyez en passant le portail. Pour trouver la petite porte d’entrée qui est bien cachée, il faut s’avancer sous le porche du bâtiment... De là, vous pourrez accéder à l’escalier qui vous mènera au dernier étage.

Bien à vous,

Taro

↑ Stage Léo Tamaki à Mussidan — kata semi libre au bokken : une pédagogie progressive de la capacité d’adaptation.

   STAGE D’HIVER KISHINKAÏ DANS LE GERS

DATES : 17 et 18 décembre 2016. DOJO : Ancien Collège, Chemin de l’Arteton 32200 GIMONT https://goo.gl/maps/sCrD2Zr5ySE2 HORAIRES DES COURS : > Samedi : 10h-13h ; 14h-17h ; 19h-21h > Dimanche : 10h-13h ; 14h-17h TARIFS : > 20€ le cours > +5€ par cours supplémentaire > 35€ le stage complet > tarif adhérents : 30€

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C’est la rentrée 2016 !!

Et il n’y a pas à dire, cette année s’annonce riche en rencontres et en pratique !

Mais voici sans plus attendre la présentation des activités du Kansenkaï qui auront lieu à Auch mais aussi à Gimont (qui se trouve à 25 mn d’Auch et à 35 mn de Toulouse) :

> Kishinkaï Aïkido à Auch :

Le cours au Kansenkaï Petit Dojo (en Haute Ville) aura lieu désormais lundi et mercredi soir.

***Le cours découverte a déjà eu lieu lundi 12 mais n’hésitez pas à nous contacter pour venir faire un cours d’essai n’importe quel soir.

> Kishinkaï Aïkido à Gimont :

Le Kansenkaï sera également à Gimont, à l’invitation de l’association Gimont Aïkido :

Le cours à Gimont aura lieu jeudi soir et samedi matin.

Le Dojo de Gimont est situé à l’ancien collège, chemin de l’Arteton.

***Le “cours découverte” au dojo de Gimont aura lieu demain, samedi 17 septembre de 10h à 12h.

↑ Nous avons eu la chance de faire partie des associations choisies pour être à la Foire du Sport et de la Culture d’Auch qui a eu lieu le week-end dernier. 

> Quelques autres activités à Auch :

GYMNASTIQUE DE LA PERCEPTION

Le cours de Gymnastique de la Perception se mettra en place en fonction de la demande. Le cours découverte sera annoncé prochainement.

COURS DE JAPONAIS

Le cours de japonais oral se fait par petit groupe et les jours et heures seront fixées d’un commun accord.

CALLIGRAPHIE JAPONAISE

Le jour, l’heure, le rythme des ateliers seront fixés d’un commun accord avec les personnes intéressées.

***”L’atelier découverte” de calligraphie japonaise aura lieu à la Maneta, 18 rue Dessoles, le samedi 1er octobre à partir de 16h. 

***L’ATELIER CALLIGRAPHIE À LA MANETA EST ANNULÉ***

> Pour le reste :

D’autres activités seront annoncées sur le site de l’association. Il y aura notamment un atelier de réalisation de dessin animé.

N’hésitez pas à nous écrire pour tout renseignement ou pour venir faire un cours d’essai.

Bien à vous,

Et bonne rentrée !!

Taro

↑ A la foire du sport et de la culture, notre stand présentait le Kishinkaï Aïkido mais aussi différentes activités culturelles et artistiques de notre association FRLacoustics. 

↑ Nous avons (presque) pratiqué toute la journée, entre nous, mais aussi avec les visiteurs, petits et grands, qui venaient nous voir.

↑ Moment de méditation profonde (au milieu du vacarme de divers univers musicaux se bousculant à nos oreilles depuis les hauts-parleurs et autres sonos alentour :) )

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Stage d’été Kishinkaï dans le Gers

Voici venue la période estivale, la saison des 暑中稽古 shochû-geiko, l'entraînement dans la chaleur du plein été !…  Le moment idéal pour le Kansenkaï Auch de proposer un stage consacré au Kishinkaï Aïkido développé par Léo Tamaki.

Ce stage d’été de 14 heures proposera, le temps d’un week-end gersois, d’aborder des techniques à mains nues mais aussi la pratique des armes (jo et bokken) autour du thème de l’adaptation.

En voiture, le dojo de Gimont est à 20 mn d’Auch et 35 mn de Toulouse. Gimont est aussi accessible par le train. 

La capacité d’adaptation est une compétence fondamentale des arts martiaux en général. Pourtant, il arrive souvent en aïkido que la pratique quotidienne au dojo se limite à un apprentissage et une répétition de formes techniques et l'accent n'est jamais assez mis sur le développement des capacités à s'adapter. Le danger est bien sûr celui de se retrouver enfermé dans la forme… Comment dès lors s'en sortir ? Ce sera le début de l’exploration de cette problématique essentielle. Nous l’aborderons sous divers angles : attaques académiques ou non, armes (tanto, kata de bokken ou jo), armes cachées, kaéshi-waza, assaillants multiples...

Ce stage est ouvert aux pratiquants de toutes fédérations, toutes disciplines, martiales ou non martiales, quelque soit votre niveau, débutant compris. Et quelque soit votre endurance physique : il sera en effet prévu une sorte de sas de récupération, afin de permettre à tous d’aller, à son rythme, en fonction de ses capacités. Il n’y a bien sûr aucune obligation à suivre la totalité du stage.

Pour comprendre le cadre de travail proposé, je vous recommande la lecture de quelques articles du bimestriel Dragon Magazine Spécial Aïkido que vous trouverez en suivant ce lien : http://kansenkai.com/articles

Bien à vous,

Taro

↑ Aïnuké, la victoire mutuelle sans vaincus... verbiage théorique ou compétence réalisable ?... C’est une des problématiques qui sera au coeur de ce stage d’été. (Photos : Jennifer, uké : Karil)

STAGE D’ÉTÉ KISHINKAÏ DANS LE GERS

DATES : 30 et 31 juillet 2016. DOJO : Ancien Collège, Chemin de l’Arteton 32200 Gimont https://goo.gl/maps/bwWtDJnVN2U2 HORAIRES : > Samedi : 10h-13h ; 14h-17h ; 20h-22h > Dimanche : 10h-13h ; 14h-17h TARIFS : > 20€ le cours > +5€ par cours supplémentaire > 35€ le stage complet

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Kishinkaï Aïkido dans le Gers tout l’été !

Et voilà déjà les vacances qui approchent... Mais pas de pause estivale pour autant. En effet les cours d’aïkido à Auch se poursuivront  tout l’été, tous les lundi et jeudi de 18h30 à 20h30. Les pratiquants de passage ou ceux dont les dojos sont fermés pendant les vacances scolaires seront les bienvenus. N’hésitez pas à me contacter.

J’animerai en outre un Stage d’été les 30 et 31 juillet à Gimont (à 20 mn d’Auch et à 35 mn de Toulouse). Ce seront quatorze heures consacrées à l'étude des techniques et des armes du Kishinkaï Aïkido. Le stage est bien sûr ouvert aux pratiquants de tous niveaux, débutants compris, de toutes disciplines, martiales ou non martiales. Le thème général du stage sera l'adaptation. Je ferai une annonce détaillée très bientôt.

Mais avant cela, deux autres rendez-vous : le 8 juillet avec dernier atelier calligraphie de la saison (ces ateliers d’initiation reprendront à la rentrée à un rythme plus soutenu) et le 9 juillet avec 23e Atelier Intensif mensuel (les Atelier Intensifs continueront eux sur un rythme mensuel).

FOIRE DU SPORT ET DE LA CULTURE D’AUCH

Notre association est arrivée à Auch en août dernier. S’il faut faire un bilan de cette première année, on peut dire qu’il est positif, même s’il est indéniable que nous sommes encore très loin de la vitesse de croisière. Mais les rencontres sont prometteuses... L’aventure continue donc plus que jamais.

Pour le moment, l’accent a été mis sur les activités qui se rapportent au Japon (nous avons même fait une soirée films japonais (An et Tampopo) au cinéma d’Auch avec des dorayaki de notre fabrication !) mais il y a aussi les autres aspects de notre association.

Fort heureusement, nous serons présent les 10 et 11 septembre à la Foire du Sport et de la Culture d’Auch. Ce qui nous permettra de présenter plusieurs de nos activités : Kishinkaï Aïkido, Gymnastique de la perception, calligraphie, cours de japonais etc. pour les activités du Kansenkaï, mais aussi les autres activités de l’association autour de la musique et du son, des arts graphiques, du film d’animation etc. 

Que d’activités et de rencontres en perspective !!

En résumé : dans deux semaines, Atelier Calligraphie puis Atelier Intensif, puis fin juillet, Stage d’été, et, bien sûr, cours d’aïkido tout l’été !...

Bien à vous,

Taro

↑ Auch : vue sur la Haute-Ville et sa Cathédrale (cc by Renaud Camus)

23e Atelier Intensif mensuel

DATE : samedi 9 juillet 2016

LIEU : Kansenkaï Petit Dojo en Haute-Ville à Auch

HORAIRES : 10h-13h et 14h-18h

TARIF : 20€ demi-journée, 25€ journée

INSCRIPTION (Nombre de places limité) : - E-mail : taro [arobase] kansenkai [point] com - Répondeur téléphonique : 09.72.41.59.41  - https://www.facebook.com/events/478286629039533/

Seront notamment abordés les principes exposés dans mes articles parus dans Dragon Magazine Spécial Aïkido N°6 et N°7 : - Awasé / Musubi : http://kansenkai.com/post/107234804825/ - Irimi / Atémi : http://kansenkai.com/post/117080052562/

> PRINCIPES CORPORELS : la modification de l'utilisation du corps, le relâchement, le mouvement global et le mouvement dissocié, ne pas pousser dans le sol, l'axe central etc. > PRINCIPES INTERACTIONNELS : effacement des appels, lecture de l'intention, développement de la sensibilité, influence de l’état intérieur, awasé/musubi, irimi/atémi etc. > ARMES (jo ou bokken) : étude suburi, de kihon, de kata.

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20e Atelier Intensif mensuel du Kansenkaï

Par Taro Ochiai du Kansenkai  

13 mai 2016 - 1600 mots - temps de lecture : 7 mn

Hino sensei est venu pour la première fois à Albi et Bordeaux. La pratique qu’il propose a constitué, je l’espère, une véritable révélation pour celles et ceux qui ne le connaissaient pas.

RETRAIT DE LA FORME

Les arts martiaux sont des pratiques corporelles et dans cette immense diversité de pratiques, on pourrait distinguer deux tendances : celles qui ajoutent de la forme et celles qui retirent de la forme.

Mais cette distinction s’applique sans doute moins à des styles ou à des courants qu’à des manières de pratiquer et donc d’apprendre. Et si l’on considère l’aïkido, il y a des approches qui se bornent à enfermer dans la forme et d’autres qui utilisent les formes pour libérer le corps.

↑  Exercice de mobilité corporelle au Kodomo-en Asanomi à Ayakawa sur l’île de Shikoku.

Il n’y a pas de pratique martiale sans apprentissage et qui dit apprentissage dit pédagogie. On dit souvent qu’O sensei n’était pas pédagogue. Mais ce n’est pas parce que la pédagogie d’O sensei n’entre pas dans le cadre d’une conception cartésienne de la pédagogie qu’elle n’existait pas.

Les deux tendances — ajouter de la forme, retirer la forme — ont à voir avec la pédagogie. Et si elles ont leur légitimité, tout dépend des objectifs que l’on se donne. Il importe ainsi de se poser la question : « qu’apprenons-nous ? »

Apprendre des mouvements chorégraphiées en agitant des sabres ou les bras et les jambes n’est en soi ni bon ni mauvais. Il est légitime qu’une pratique donnée ne fasse rien d’autre que cela. Et s’il y a des pratiques qui se passent volontairement des formes, il y en a d’autres qui utilisent les formes mais elles ne sont que des moyens pédagogiques pour atteindre autre chose...

Les problèmes surviennent quand il y a décalage entre les mots et les actes : le beau discours promet l’apprentissage de la liberté mais en pratique, tout est fait pour enfermer dans la forme...

C’est Hino sensei qui, lors d’une conversation sur l’apprentissage des arts martiaux, avait pointé du doigt cette différence fondamentale de conception entre ces pratiques qui ajoutent des connaissances et celles qui cherchent à élaguer ce que l’on sait déjà.

↑ Atelier Intensif de janvier 2016 au dojo Kaizen de Hubert Maillard. L’étude en conscience des formes aux armes, notamment au jo, permet plus facilement d’explorer certains principes corporels et interactionnels.

On parle toujours de la tasse qu’il faut vider quand on apprend quelque chose de nouveau. Cela tient pour de l’évidence : si la tasse est déjà pleine, elle ne peut que déborder. Le problème de cette métaphore est qu’elle ne tient pas compte de la réalité qu’implique la pratique et en ce sens n’a pas valeur universelle.

Mais quand on y réfléchit, comment passe-t-on de la métaphore de la tasse déjà pleine et qui ne peut donc contenir plus, à celle de la tasse qu’il faut vider pour apprendre une nouvelle chose ? sinon par une simple pirouette intellectuelle de la raison jouant avec elle-même ? L’image est si belle et si forte que la construction intellectuelle l’emporte sur la réalité : il est tellement facile de vider une tasse, beaucoup moins de se vider soi-même de ce que nous sommes... La métaphore nous a fait oublier que le corps ne fonctionne pas comme un contenant (tasse) dans lequel il y aurait des contenus (thé) que l’on pourrait verser etc.

Mais s’il faut rester sur cette image, alors il serait sans doute plus juste de dire qu’apprendre, c’est s’ingénier à changer la forme de la tasse…

Et de là, on pourrait en arriver à la considération suivante : ceux qui sont dans l’ajout sont en quelque sorte condamnés à ne  faire que cela, car cela provient de leur conception (cartésienne) du monde qui envisage le corps comme un simple contenant, capable par conséquent de contenir n’importe quel contenu. Car bien sûr, la conception que l’on a du monde détermine la nature de la pédagogie.

A l’inverse, ceux qui ont adopté le retrait sont dans une telle démarche car ils ont compris combien la forme de la tasse est déterminante et, pour rester dans la métaphore, combien elle détermine le goût du thé…

Pour pouvoir apprécier le thé et en tirer tous les bienfaits, c’est donc sur la tasse qu’il faut travailler. Notamment en en retirant toutes les mauvaises habitudes ancrées en elle, et qui donnent de biens mauvais saveurs au thé...

La voie qui permet d’atteindre la liberté commence sans aucun doute par cette prise de conscience. Mais, puisqu’il n’y a ni contenant ni contenu, peut-être faut-il tout simplement réaliser que la tasse est faite de thé ? voire que le thé, c’est la tasse ?…

↑ We are such tea as cups are made on... (photo de Christian Kaden, licence Creative Commons by nc nd)

Hino sensei répète à longueur de stage que nous avons tous des corps de génie, mais que notre tête empêche le corps de se réaliser. Il nous apprend combien il est vain d’apprendre des formes vides, a fortiori si c’est pour s’y enfermer. Même les pratiques anciennes basées sur l’étude du kata comme c’est le cas au Shinbukan de Kuroda sensei est un apprentissage des principes fondamentaux et de ce fait celui de la liberté. La forme n’est qu’un support, un moyen pédagogique, en aucun cas une fin.

C’est ainsi que l’étude des principes par le biais des techniques d’aïkido peut trouver tout son sens et c’est en cela que le Kishinkaï Aïkido développé par Léo Tamaki est une formidable porte vers la liberté et l’autonomie.

↑ Léo Tamaki sera à Libourne les 21 et 22 mai 2016.

20e ATELIER INTENSIF À AUCH

Il y a deux semaines, j’ai eu l’occasion d’animer mon premier Atelier Intensif au Japon. Les six participants de ce petit Atelier Intensif n’avaient aucune expérience en arts martiaux mais il se trouvaient que trois d’entre eux souhaitaient pratiquer l’aïkido depuis longtemps et furent subjugués par la présentation des différents principes de bienveillance et d’efficacité.

Cela s’est déroulé dans le cadre magnifique d’une nature school — forme d’école qui n’existe guère en France — perdue au milieu de la campagne japonaise. La dynamique qui porte ces personnes était telle qu’au-delà de l’enthousiasme de la découverte, il y avait cette sincère volonté d’apprendre pour devenir meilleurs ; à l’image de ce très beau projet de nature school dans laquelle ces personnes sont investies : une recherche pour rendre les êtres meilleurs, en tant que personne individuelle, et au sein de la communauté...

↑ À Ayakawa, préfecture de Kagawa, loin des mégalopoles, travaux des champs et contribution au développement d’une école alternative...

Il y avait quelque chose qui dépassait la simple recherche personnelle : l’environnement propice à une dynamique collective de recherche et de progrès était fortement présente. Or, quand on sait que l’environnement détermine la qualité de la recherche personnelle, on comprend combien il est indispensable de poser les conditions de possibilité pour la mise en place d’un tel environnement.

Cette fin d’après-midi studieuse dans ce lieu perdu au milieu de la nature et des champs fut donc particulièrement inspirant à bien des égards...

Le Gers est également un territoire agricole. Puisse ce 20e Atelier Intensif à Auch être à nouveau l’occasion d’approfondir les fondamentaux et permettre à ceux qui souhaitent sortir d’une pratique trop conventionnelle de découvrir et explorer des principes certes exigeants, mais tellement valorisant sur le long terme...

Devenir meilleur, non pas que les autres, mais que ce nous sommes déjà.

Bien à vous,

Taro

↑ Moi, le pauvre citadin, passant pour la première fois de ma vie la débrouissailleuse dans un champ en friche !...Mais ce fut très intéressant de pouvoir appliquer des principes du budo pour rendre le travail plus efficient : sans aucune dépense d’énergie supplémentaire, grâce aux mouvements en ligne droite, j’ai pu, moi qui suis plus maigre qu’un clou et sans aucune force dans les bras, aller plus vite que les autres qui étaient dans un mouvement de balancier...  Kono sensei a bien raison, la modification de l’utilisation du corps a des usages qui dépassent largement le cadre martial.

20e Atelier Intensif Mensuel

DATE : samedi 14 mai 2016

LIEU : Kansenkaï Petit Dojo, à Auch, en Haute-Ville

HORAIRES : 10h-13h et 14h-18h

TARIF : 20€ demi-journée, 25€ journée

INSCRIPTION (Nombre de places limité) : - E-mail : taro [arobase] kansenkai [point] com - Répondeur téléphonique : 09.72.41.59.41 - https://www.facebook.com/events/608848115932643/

Seront notamment abordés les principes exposés dans mes articles parus dans Dragon Magazine Spécial Aïkido N°6 et N°7 : - Awasé / Musubi : http://kansenkai.com/post/107234804825/ - Irimi / Atémi : http://kansenkai.com/post/117080052562/

> PRINCIPES CORPORELS : la modification de l'utilisation du corps, le relâchement, le mouvement global et le mouvement dissocié, ne pas pousser dans le sol, l'axe central etc. > PRINCIPES INTERACTIONNELS : effacement des appels, lecture de l'intention, développement de la sensibilité, influence de l’état intérieur, awasé/musubi, irimi/atémi etc. Introduction au taninzûgaké. > ARMES (jo ou bokken) : étude suburi, de kihon, de kata.

Le prochain Atelier Intensif à Auch aura lieu le samedi 4 juin 2016 à Villenave-d’Ornon (33) !

↑ Exercice d’awasé à Asanomi : deux personnes face à face, l’une en mode “émission” d’intention, l’autre en mode “réceptivité”. Si la connexion est faite, les deux bougeront en même temps... Isoler ainsi un principe pour l’explorer et se familiariser avec sa “sensation” afin de mieux pouvoir le reconnaître quand il surviendra “en situation”.   Cet après-midi-là, les participants se sont retrouvés très vite sur la “même longueur d’awasé” — ici, on voit que les quatre personnes se sont naturellement connectées !

[kansenkai]

19e Atelier Intensif mensuel à Auch

Ce qu’il y a de passionnant avec l’étude des principes, c’est qu’elle nous permet d’enrichir notre pratique, quelle qu’elle soit. La pratique de l’aïkido bien sûr, mais aussi de bien d’autres formes de pratiques martiales, ou non martiales. 

Ainsi cela peut même avoir des influences positives sur des activités de base. Les différents exercices pratiqués au cours de cette journée pourront peut-être par exemple nous aider à réapprendre à respirer, marcher, courir, écrire, regarder, sentir... Ou voir les choses autrement, avoir un autre point de vue sur soi, sur les autres et les rapports humains.

 La voie de la modification de l’utilisation du corps, c’est un remaniement de l’usage de soi, pour tenter d’optimiser son corps à soi-même et réciproquement : une recherche de l’amélioration, en pleine conscience, de soi et de son rapport à l’autre.

Au fond, ce que les samouraï ont découverts en maniant le katana, ce sabre tranchant comme une lame de rasoir et qui coupe vite, beaucoup trop vite, c’est qu’il importe surtout de tout faire pour ne pas se retrouver là où la lame va passer sans qu’on ait eu le temps de la voir venir.

Nous faisons naître des tensions, parfois sans le vouloir et il devient souvent difficile de s’en débarrasser, a fortiori quand on ajoute un surcroît de tension pour espérer s’en défaire... Tensions, source de bien des maux — dans le corps, dans la tête, entre les personnes...

La lame d’un katana entre des mains expertes, ce n’est pas quelque chose que l’on peut éviter ou parer. Une des leçons du sabre japonais pourrait être celui-ci : les tensions n’arrêtent pas les tensions, c’est l’absence de tension qui efface les tensions. Quand il n’y a plus de support pour l’entretenir, la tension disparaît d’elle-même, 

Le relâchement peut ainsi devenir le maître des tensions ; et les contrôler pour que ces tensions ne se retrouvent qu’aux endroits où elles ont leur rôle à jouer (déployer l'intégrité structurelle). C’est aussi cela, la proposition des Ateliers Intensifs.

Mais en faisant cela, on est déjà dans un processus d’élaboration d’un édifice théorique, c’est-à-dire établissement d’une cartographie. Alors que ce qui nous intéresse, c’est le territoire. La carte ne reste jamais qu’une carte et si elle nous sert parfois de repère, il n’est pas bon de s’y fier...

Retournons aussitôt à nos bases, à nos fondamentaux : le mouvement, l’interaction. Voilà la proposition des Ateliers Intensifs.

↑ déployer l'intégrité structurelle...  (licence CC0)

19e Atelier Intensif Mensuel

DATE : samedi 9 avril 2016

LIEU : Kansenkaï Petit Dojo, à Auch, en Haute-Ville

HORAIRES : 10h-13h et 14h-18h

TARIF : 20€ demi-journée, 25€ journée

INSCRIPTION (Nombre de places limité) : - E-mail : taro [arobase] kansenkai [point] com - Répondeur téléphonique : 09.72.41.59.41 - Facebook : https://www.facebook.com/events/1125781110789439/

Au cours de cet Atelier Intensif, nous poursuivrons l’étude de l’axe central.

Seront notamment abordés les principes exposés dans mes articles parus dans Dragon Magazine Spécial Aïkido N°6 et N°7 : - Awasé / Musubi : http://kansenkai.com/post/107234804825/ - Irimi / Atémi : http://kansenkai.com/post/117080052562/

> PRINCIPES CORPORELS : la modification de l'utilisation du corps, le relâchement, le mouvement global et le mouvement dissocié, ne pas pousser dans le sol, l'axe central etc. > PRINCIPES INTERACTIONNELS : effacement des appels, lecture de l'intention, développement de la sensibilité, influence de l’état intérieur, awasé/musubi, irimi/atémi etc. Introduction au taninzûgaké. > ARMES (jo ou bokken) : étude suburi, de kihon, de kata.

L'Atelier Intensif suivant aura lieu le samedi 14 mai 2016 !

[kansenkai]

Atelier Intensif mensuel à Auch le 12 mars 2016.

Ce 18e Atelier Intensif poursuivra toujours et encore l’étude des principes du budô en général et de l’Aïkido Kishinkaï en particulier. Cet aïkido développé par Léo Tamaki est un aïkido ouvert et vivant qui se nourrit de la recherche et la pratique de grands maîtres tels que Hino Akira sensei, Kuroda Tetsuzan Sensei ou encore feu Tamura Nobuyoshi.

Les principes étudiés ne sont pas exclusifs aux arts martiaux et leur étude pourra être profitables à quiconque est dans une démarche de recherche et d’approfondissement : le corps humain et les interactions humaines sont d’une richesse formidable et leur exploration est passionnante.

Les Ateliers sont ouverts à tous : aux pratiquants de toutes disciplines martiales bien sûr, du débutant complet au pratiquant avancé, mais aussi à toutes personnes s'intéressant à l'utilisation du corps ou à l'interaction entre êtres humains (danseurs, comédiens, enseignants, travailleurs sociaux, praticiens etc.)

Les éducatifs et exercices qui ponctuent la session d’Atelier Intensif mensuel sont variés, accessibles, bienveillants, et leur progression au cours de la journée permet petit à petit d’aiguiser sa sensibilité, assez parfois pour expérimenter des capacités  insoupçonnées...

Car s’il est plaisant de faire des choses que l’on sait déjà faire, cela présente tout de même un intérêt limité quand l’enjeu est de continuer à s’émerveiller face au monde et à sa richesse, continuer à évoluer et progresser à tout âge, vivre mieux et plus intensément pour mieux être au monde. 

Bien sûr, cela peut être ingrat parfois car on ne se défait pas aisément de ses mauvaises habitudes... On parle souvent de “vider sa tasse”, mais “vider sa tasse” n’est-il pas une des opérations les plus difficiles qui soit ?... Chaque tout petit progrès est donc d’autant plus gratifiant, et c’est ainsi que cette recherche, cette exploration, cette quête peut devenir source de grands moments de bonheur.

Les Ateliers Intensifs mensuels sont en ce sens une proposition de défrichage, une invitation au voyage pour sortir des sentiers battus, à la découverte de soi-même.

Bien à vous,

Taro

↑ Explorer, c’est découvrir (photo CC BY SA)

18e Atelier Intensif du Samedi

DATE : samedi 12 mars 2016

LIEU : Kansenkaï Petit Dojo, à Auch, en Haute-Ville

HORAIRES : 10h-13h et 14h-18h

TARIF : 20€ demi-journée, 25€ journée

INSCRIPTION (Nombre de places limité) : - E-mail : taro [arobase] kansenkai [point] com   - Répondeur téléphonique : 09.72.41.59.41  - Facebook : https://www.facebook.com/events/237937333215976/

Au cours de cet Atelier Intensif, nous poursuivrons l’étude de l’axe central.

Seront notamment abordés les principes exposés dans mes articles parus dans Dragon Magazine Spécial Aïkido N°6 et N°7 : - Awasé / Musubi : http://kansenkai.com/post/107234804825/ - Irimi / Atémi : http://kansenkai.com/post/117080052562/

> PRINCIPES CORPORELS : la modification de l'utilisation du corps, le relâchement, le mouvement global et le mouvement dissocié, ne pas pousser dans le sol, l'axe central etc. > PRINCIPES INTERACTIONNELS : effacement des appels, lecture de l'intention, développement de la sensibilité, influence de l’état intérieur, awasé/musubi, irimi/atémi etc. Introduction au taninzûgaké. > ARMES (jo ou bokken) : étude suburi, de kihon, de kata.

Le prochain Atelier Intensif aura lieu le 9 avril 2016 !

[kansenkai]

Atelier mensuel de calligraphie japonaise à Auch.

Les trois sessions d'initiation à la calligraphie japonaise de février dernier en partenariat avec l’association Auchine s’étant bien passée avec un petit groupe de personnes studieuses et motivées, nous poursuivons l’aventure au rythme d’un atelier par mois jusqu’aux vacances d’été, dans un format un peu plus long qui conviendra mieux à la méthodologie utilisée.

Pour en savoir plus, je vous invite à lire ou relire la présentation des sessions de février : http://kansenkai.com/post/138187772687/

Bien à vous,

Taro

Dates : les vendredis 18 mars, 8 avril, 13 mai, 10 juin, 8 juillet 2016 Horaires : 16h30-19h Tarifs : 25€ le cours, 85€ les 5 cours   Lieu : Kansenkaï Petit Dojo en Haute-Ville à Auch Inscription : e-mail : taro [arobase] kansenkai [point] com - répondeur téléphonique : 09.72.41.59.41 

[kansenkai]

Atelier Intensif mensuel à Auch le 13 février 2016.

L’Atelier à Villenave-d’Ornon fut un vrai succès ! Ce fut même une première puisqu’il a réuni 16 participants (aïkido, systema, yoseikan...) et le dojo de Hubert Maillard (que je ne remercierai jamais assez !) est toujours aussi agréable !

Je reviendrai plus longuement sur cet Atelier qui fut particulièrement intéressant notamment dans l’exploration que nous avons faite des situations de groupes avec assaillants multiples. Cela a ouvert des perspectives de recherche passionnantes !

L’Atelier Intensif du 13 février à Auch se déroulera au Kansenkaï Petit Dojo donc le nombre de place sera limité à 10. Par ailleurs, si le soleil est avec nous, nous irons sûrement pratiquer le jo et le bokken en extérieur.

Comme toujours, le propos de ces Ateliers est une exploration de la modification de l’utilisation du corps et un développement de la sensibilité pour tendre vers un meilleur usage de soi et une interaction optimisée à l’autre, sur le plan martial bien sûr, mais aussi dans la vie de tous les jours.

Les Ateliers sont ouvert à tous, débutants complets ou pratiquants avancés, de toutes disciplines, martiales ou non. 

Bien à vous,

Taro

↑ Photo Magaly Ruzafa

17e Atelier Intensif du Samedi

DATE : samedi 13 février 2016. LIEU : Kansenkaï Petit Dojo, à Auch, en Haute-Ville. HORAIRES : 10h-13h et 14h-18h. TARIF : 20€ demi-journée, 25€ journée. INSCRIPTION : E-mail : taro@kansenkai.com ; Répondeur téléphonique : 09.72.41.59.41 ;

[kansenkai]

Atelier d’étude de la calligraphie japonaise.

Par Taro Ochiai du Kansenkai  

28 janvier 2016 - 1130 mots - temps de lecture : 5 mn

Les 5, 12 et 19 février 2016 de 16 à 18 heures à Auch, à la Brasserie Daroles, en partenariat avec l’association Auchine — amitié et culture Gers/Chine.

Mon arrière-grand-père était calligraphe. Le kakémono qui orne le kamiza du Kansenkaï Petit Dojo est de sa main. Il a écrit le kanji 寿 kotobuki de soixante-dix-huit manières différentes.

寿 kotobuki est utilisé dans le sens de “félicitations !” sur les enveloppes contenant un don monétaire qu’on offre à l’occasion d’un événement heureux tel un mariage. Il ne s’agit rien d’autre que souhaiter “longue vie” aux mariés puisque 寿 kotobuki est le kanji de la longévité. Le grand public occidental est, sans le savoir, très familier avec ce kanji puisque sushi s’écrit : 寿司, et signifie littéralement : qui administre votre longévité !

Kansenkaï est la contraction de ���覚洗錬会 Kankaku Senren Kaï, groupe où l’on affine la sensibilité. La sensibilité est une qualité essentielle à cultiver car voilà bien une qualité humaine qui “administre la longévité” ! Son développement, enrichissement, approfondissement tout au long de notre vie et jusqu’à l’âge le plus avancé, nourriront l’esprit et le corps, le coeur et l’âme, la curiosité, la joie, la lumière, l’enthousiasme d’être… Je n’ai pas eu la chance de connaître mon arrière-grand-père mais ce kakémono est une source d’inspiration et d’encouragement quotidienne.

J’ai appris la calligraphie par ma mère qui a été… styliste de mode ! Cela peut sembler anodin et incongru mais imaginez une jeune femme qui veut devenir créatrice de mode dans un Japon des années 50-60 bien plus à cheval sur les conventions et la hiérarchie patriarcale que le Japon d’aujourd’hui (et vous savez combien même le Japon actuel a encore une idée assez arrêtée sur la place que chacun se doit d’occuper dans la société). Mais il y a des personnes pour qui la phrase “il faut vivre sa passion” a un véritable sens. Après 10 ans de combats que l’on n’imagine pas, elle s’est fait une place dans le métier et de grands stylistes de mode aujourd’hui mondialement connu l’ont appelée sempaï…

L’usage du corps

Dans les arts mariaux, les grands maîtres, tels que Hino sensei ou Kuroda sensei pour citer ceux que je suis, ont consacré leur vie à la maîtrise du corps et de l’interaction avec l’autre ; ils en ont développé un waza, autrement dit une technique, un art, au sens de la haute maîtrise des choses. Le waza est une compétence de haut niveau qui est propre à la personne et qui ne peut pas se transmettre et qu’on ne peut imiter. L’élève n’a pas d’autre choix que de développer, affiner, polir son propre waza : dans le processus de ce qu’on appelle communément la “transmission”, le rapport maître/élève n’a pas d’autre finalité.

De grands maîtres d’arts martiaux sont aussi de grands calligraphes. Bien sûr, historiquement, le samouraï avait pour mission de cultiver la pratique des armes mais aussi la pratique des lettres. La calligraphie en faisait évidemment partie. L’écriture au pinceau ne présentait d’ailleurs aucune forme de solennité particulière puisque c’était là la manière la plus ordinaire de mettre les choses par écrit. Mais le samouraï cultivait également la poésie. Il devait connaître la littérature mais il se devait aussi d’être un homme de lettre complet capable composer un poème. Le samouraï était d’abord un administrateur des affaires du fief. C’était donc avant tout un bureaucrate. On peut comprendre que tous les samouraïs n’étaient pas des experts du sabre, de même qu’ils n’étaient certainement pas tous de grands poètes. Mais ce double apprentissage faisait partie de leur cursus.

Mais la maîtrise du pinceau de certains maîtres japonais est si l’on peut dire naturelle, provenant de la qualité transversale de leur waza. Il est étonnant de voir comment de tels maîtres arrivent à égaler voire dépasser les meilleurs dans leurs domaines, qu’il s’agisse de sportifs, de praticiens… de calligraphes.

↑ Extraordinaire calligraphie du fondateur de l’aïkido : masakatsu akatsu katsuhayabi — vaincre sans vaincre, c’est la victoire indubitable et instantanée sur soi-même (source : http://www.chie-project.jp/002/no01.html)

Pour ma part, je suis encore loin d’avoir le niveau d’un maître. J’ai débuté l’aïkido il y a 30 ans mais cela ne fait que 5 ans que j’emprunte une voie spécifique, celle qui appelle à une modification de l’utilisation du corps, proposée par Léo Tamaki, Hino sensei, Kuroda sensei… Et mon usage du corps se modifiant, je constate des effets appréciables. Notamment dans la calligraphie.

La calligraphie était pour moi une activité de fond sur laquelle je venais me poser de temps à autres. Mais je l’ai proposée comme complément aux cours de japonais que nous avons lancé en arrivant à Auch. Nous avons alors été contacté par Joëlle Reynaud de l’association Auchine qui nous a parlé d’un groupe de personnes intéressé par la pratique de la calligraphie. C’est ainsi que ce projet est né.

L’atelier d’étude de la calligraphie du Kansenkaï

L’étude passe généralement par la reproduction de calligraphies de référence qui servent de moule — 型 kata — à notre geste. Mais avant cela, un des objets de ce premier atelier en trois parties consistera à comprendre et à apprécier le fait que ce ne sont pas tant des graphies à recopier au pinceau mais qu’il faut littéralement faire une danse où le corps est sollicité dans sa globalité — même si c’est de manière parfois infime — pour tenter d’habiter la graphie. Et c’est cette recherche qui permettra d'approcher la petite musique du geste et son ressenti.

Des éducatifs parsèmerons les séances afin de connecter le corps et le pinceau, sentir la feuille, sentir l’espace, sentir le rythme du geste… L’exploration de la contrainte des formes est une passerelle. La calligraphie n’est pas tant l’art de la belle écriture que celui d’une recherche du geste qui saura habiter une “atmosphère”.

Ma mère n’était en rien un maître de calligraphie mais elle m’a fait entrevoir la richesse de la calligraphie, celle qui forme l’esprit mais aussi le coeur. Car le propos de la calligraphie comme de tout art n’est pas seulement d’établir une connexion technique avec le réel d’objets extérieurs — ici : papier, pinceau, encre, graphies… — mais aussi avec soi-même.

Telle est la modeste proposition d'exploration proposée par cet atelier.

Bien à vous,

Taro

PS : Pour répondre à la demande, un atelier de calligraphie mensuel a été mis en place : http://kansenkai.com/post/140690521147/atelier-mensuel-de-calligraphie-japonaise-à-auch

Atelier d’étude de la calligraphie japonaise

En partenariat avec l’association Auchine — amitié et culture Gers/Chine.

DATES : 5, 12 et 19 février HORAIRES : 16H - 18H LIEU : Brasserie Daroles, Place de la Libération 32000 Auch TARIFS : 45€ les trois sessions, 20€ une session Atelier ouvert à tous - Nombre de place limité Matériel fourni, mais vous pouvez venir avec votre matériel

[kansenkai]

Atelier Intensif Mensuel à Auch le 9 janvier 2016.

Par Taro Ochiai du Kansenkai

29 décembre 2015 - 780 mots - temps de lecture : 3 mn 15

Après les fêtes, l’année 2016 commencera fort pour le Kansenkaï avec deux Ateliers Intensifs successifs ! D’abord le premier le 9 janvier à Auch suivi d’un autre le 16 janvier à Bordeaux (Villenave-d’Ornon) !

Comme je le disais en présentant l’Atelier de décembre, la modification de l’utilisation du corps est un chemin long et sinueux. Tous les arts martiaux ne nécessitent pas de modifier l’utilisation que l’on a du corps. Mais c’est le cas pour la pratique qui nous intéresse.

Or, la modification de l’utilisation du corps implique qu’il faut avoir du goût pour la recherche. Comme le disent des maîtres comme Hino sensei, il n’y a rien de plus inutile que de s’entraîner des dizaines d’heures par semaines et pendant des années si c’est pour répéter des formes vides. C’est peut-être satisfaisant pour l’intellect pour le plaisir que cela procure ou pour l’illusion que cela entretient, mais cela fait-il progresser ?…

↑ Gymnastique de la perception : mouvement pour mobiliser l’ensemble du corps (avec Pascal Renault, photo Magaly Ruzafa)

La conséquence de notre entraînement devrait être un changement de paradigme de notre usage du corps et de l’esprit et non simplement l’amélioration des performances : il ne s’agit pas d’améliorer la vitesse de ses mouvements mais de modifier la façon de bouger pour que la vitesse change drastiquement... Il ne s’agit pas de conditionner son corps en s’enfermant dans des formes mais d’utiliser les formes et les exercices pour apprendre à déconditionner son corps et développer sa sensibilité pour optimiser la plus grande capacité d’adaptation…

Cela implique de passer par un cheminement qui non seulement nous sort de notre zone de confort mais nous sort aussi des limites actuelles du carcan de notre conception intellectuelle et corporelle du monde. C’est en cela qu’un maître est un formidable outil de transformation.

Et ce ne sont pas forcément les explications, les démonstrations de Léo Tamaki, Hino Akira sensei, Kuroda Tetsuzan sensei — pour citer ceux que je suis — qui sont déterminants, mais plutôt ce qu’ils sont, leur waza, qui nous montre concrètement et physiquement à la fois les limites de notre vision actuelle et nous en ouvre l’horizon des possibles. On se disait : un homme est sans doute capable d’aller jusque là… Et voilà un maître qui nous montre que l’on peut aller bien au-delà.

Sachant qu’il n’y a pas que l’inimaginable maîtrise d’un expert de haut niveau ou de très haut niveau qui joue ce rôle de maître ; cela peut être tout autre chose : l’innocence d’un enfant, d’un débutant, un événement inattendu, une situation ordinaire vue sous un autre angle… — ou pourquoi pas l’observation du mouvement des poissons rouges dans un bocal ?… En matière de recherche, le monde est riche et ne se compartimente pas. Il importe donc d’être attentif à ce qui se passe autour de nous.

↑ La bienveillance au coeur de la martialité (avec Karil, photo Jennifer)

On avance souvent l’excuse qu’il faut “avoir le niveau” pour pouvoir travailler certaines compétences et qu’il faut donc attendre 10 ans, 20 ans avant de s’autoriser à commencer... C’est une erreur de raisonnement qu’on rencontre trop souvent. Autant dire que c’est le meilleur mode de pensée pour ne jamais progresser. Car l’être humain, comme le dit Hino sensei, n’est pas un animal qui développe spontanément ses compétences.

Pour trouver les grands et petits maîtres qui nous font progresser, il nous faut être ouvert, à l’écoute du monde, attentif, sensible, curieux, chercheur, testeur, questionneur, voleur visuel et voleur de sensations, aimer aller au fond des choses, ne jamais être satisfait, ne pas se contenter, ne pas avoir peur de faire fausse route mais sans se précipiter, chercher toujours à se remettre en question, chercher à bien réfléchir pour pouvoir se poser les bonnes questions et toujours se remettre à l’ouvrage…

C’est toute cette exploration ingénieuse de soi-même et de notre rapport au monde qui peut nous mettre dans cet état du chercheur insatiable. Il faut cultiver cet enthousiasme et côtoyer des personnes habitées du même enthousiasme...

Les Ateliers Intensifs d’Auch sont une modeste proposition d’un tel cadre d’étude pour réunir chaque mois des pratiquants du Gers et des départements alentours, quel que soit leur niveau, quelle que soit leur discipline.

Bien à vous,

Taro

↑ Le travail des armes permet de mieux appréhender les principes (avec Jean-Luc, photo Magaly Ruzafa)

15e Atelier Intensif du Samedi

DATE : samedi 9 janvier 2016. LIEU : Kansenkaï Petit Dojo, à Auch, en Haute-Ville. HORAIRES : 10h-13h et 14h-18h. TARIF : 20€ demi-journée, 25€ journée. INSCRIPTION : E-mail : taro@kansenkai.com ; Répondeur téléphonique : 09.72.41.59.41 ; https://www.facebook.com/events/1674645136122198/

[kansenkai]

Atelier Intensif Mensuel à Auch le 12 décembre 2015.

Par Taro Ochiai du Kansenkai

1er décembre 2015 - 590 mots - temps de lecture : 2 mn 30

L’exploration des principes du budô est passionnante. Les Ateliers Intensifs proposent un cadre d’étude mensuel où l’on prend le temps de cette exploration... La modification de l’utilisation du corps est un chemin long et sinueux. Mais quelle aventure !

Bien sûr, le budô est multiple et plusieurs conceptions cohabitent. Même au sein de l’aïkido, les principes ne sont pas universels, certains sont parfois incompatibles entre eux : telle école demande de s’ancrer dans le sol, l’autre demande d’être léger comme une plume... Et une approche de l’apprentissage qui passe par des formes dures aura du mal à s’accorder avec une pratique où la pédagogie fait appel à de la douceur, de la souplesse, du relâchement...

Les objectifs à termes sont peut-être semblables, mais les chemins pour y parvenir, différents. Et c’est tout à fait légitime. Diversité et foisonnement devraient être le propre d’un art vivant — et en ce sens, il n’y a pas d’art supérieur ou inférieur à un autre.

Pourtant tout ne se vaut pas. Dans une même pratique prétendant au relâchement, il peut y avoir une grande disparité d’appréciation : ce qui passera pour un travail en relâchement chez les uns sera considéré comme étant un travail encore trop dur chez d’autres. Autant la force trouve ses limites, avec le physique, avec l’âge, autant l’affinement du relâchement est sans limite : on peut toujours aller plus loin, progresser dans la maîtrise du relâchement !

“Relâchement” en soi ne voulant rien dire, il importe de savoir de quoi l’on parle quand on emploie ce genre de terme. Puisqu’il peut aussi y avoir des approches bien trop “molles” pour servir de “relâchement”...

Mais quand on a goûté au travail de relâchement de Léo Tamaki, Hino sensei ou Kuroda sensei, on réalise le fossé qu’il peut exister entre les mots et la réalité, entre ce qu’on imagine être le relâchement et le waza en acte…

14e ATELIER INTENSIF MENSUEL AU KANSENKAÏ PETIT DOJO

Les principes que nous explorons lors des Ateliers Intensifs sont ceux du Kishinkaï Aïkido développé par Léo Tamaki et la proposition du Kishinkaï Aïkido est sans doute d’être accessible à tous, tout en amenant la pratique à un très haut niveau d’exigence.

La proposition des Ateliers Intensifs, c’est de prendre le temps de nous adonner à l’étude des principes pour mieux élever notre niveau d’exigence : travail sur le corps (mobilité, respiration, structure...), sur l’interaction avec le ou les partenaires (avec contact, sans contact), et sur les armes de l’aïkido.

En décembre, à Auch, nous continuerons ce travail de fond si important. La nouveauté est que j’introduirai pour la première fois une étude du jo.

Si le soleil est avec nous, nous pourrons aussi aller pratiquer dans un parc. Et chemin faisant, nous en profiterons pour pratiquer la marche et la course namba sur les bord du Gers !

Bien sûr, tout le monde est le bienvenu au Kansenkaï Petit Dojo, quelque soit votre niveau, quelque soit votre pratique martiale ou corporelle.

↑ Une journée pour progresser ! (photo Magaly Ruzafa)

…ET BORDEAUX ?

L’Atelier bordelais de janvier s’organise ! Si vous êtes intéressés pour vous joindre à nous, faites un tour sur le Doodle : http://doodle.com/poll/2iq9xg78fzz8fk46

Bien à vous,

Taro

14e Atelier Intensif du Samedi

DATE : samedi 14 novembre 2015.

LIEU : Kansenkaï Petit Dojo, à Auch, en Haute-Ville.

HORAIRES : 10h-13h et 14h-18h.

TARIF : 20€ demi-journée, 25€ journée.

INSCRIPTION : E-mail : taro@kansenkai.com ; Répondeur téléphonique : 09.72.41.59.41 ; FB :  https://www.facebook.com/events/945116082238326/