#Jean Paul Curtay
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ozkar-krapo · 1 year ago
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"Tellus #7 : The Word I"
(cassette. Tellus. 1985) [US]
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teritelnirbenothing · 5 years ago
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Jean Paul Curtay - Les clés de l'alimentation anti-inflammatoire
Il vaut mieux se mettre en tĂȘte qu'une bonne alimentation est source de bonne santĂ© : "Le Dr Jean-Paul Curtay, de renommĂ©e internationale, est un des pionniers de la nutrithĂ©rapie et a crĂ©Ă© en France la premiĂšre consultation de cette discipline. Il enseigne depuis 1989 dans plus de 20 pays. Il a formĂ© plus de 6 000 mĂ©decins et a Ă©crit 14 ouvrages."
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gdbot · 6 years ago
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GĂ©rard-Philippe Broutin, Jean-Paul Curtay, Jean-Pierre Gillard,... http://bit.ly/2sOzmiC
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actusfrances · 5 years ago
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Le micro-jeûne quotidien : une bonne façon de garder la forme
Envie d'entamer une petite détox pour contrebalancer les excÚs de fin d'année ? Pour le nutrithérapeute Jean-Paul Curtay, le micro-jeûne ou "fasting" aiderait notre organisme à mieux se réparer au quotidien. Une chronique parue dans le numéro 26 de We Demain.
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Retrouvez la chronique du nutrithérapeute Jean-Paul Curtay dans chaque numéro de We Demain.
Ah, les vacances d’été... Après une longue année de tensions usantes, vous allez pouvoir lâcher prise. Et régénérer votre organisme ! D’exceptionnelles percées, résumées en mars dans un article d’Antonio Paoli, directeur de la nutrition et du laboratoire de physiologique de l’exercice de l’université de Padoue, nous apprennent qu’il est possible, en changeant le rythme et la nature de nos repas, de ralentir la vitesse de notre vieillissement et de réduire les risques des maladies dites dégénératives qui lui sont associées : arthrose, presbyacousie, pathologies cardiovasculaires, inflammatoires, cancéreuses, neuro-dégénératives comme Alzheimer... On s’use, on vieillit et on est exposé au risque de ces maladies, pour quelles raisons ? Nos os, nos muscles, notre cƓur, notre cerveau et tous les autres organes et tissus sont à chaque minute irradiés par des molécules corrosives. En produisant de l’énergie avec les calories que nous brûlons, nous engendrons des déchets, les fameux radicaux libres, capables d’endommager l’ADN de nos gènes, nos protéines, nos cellules
 S’ajoute à cette irradiation interne, l’irradiation externe, qui résulte de notre exposition permanente à des polluants : dans l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, les aliments que nous consommons, les transports... Heureusement, nous sommes capables de réparer les dégâts, principalement la nuit. Le jour, nous utilisons notre énergie pour bouger, pour penser
 La nuit, l’énergie est disponible pour les opérations de maintenance : réparation de l’ADN, l’informatique cellulaire contenue dans nos gènes, évacuation des protéines endommagées, etc. Cette batterie d’opérations de réparation s’appelle l’hormésis. Sans elle, nous ne serions pas là. Car non seulement nos ancêtres ont dû s’adapter à de grands stress, comme des situations de famine, mais toutes les espèces dont nous sommes issus ont été exposées à plusieurs extinctions massives. Or si nous sommes ici aujourd’hui, c’est qu’il y a une continuité entre les premiers organismes unicellulaires, qui sont à l’origine de la vie, et nous. L’hormésis comprend la multiplication des centrales énergétiques (mitochondries), la digestion des protéines endommagées (ou autophagie – une équipe du Rochester Medical Center a découvert qu’elle est amplifiée la nuit dans le cerveau qui dilate ses cavités pour le "rincer"), la cruciale réparation des 2 mĂštres d'ADN contenus dans chacune de nos quelques 100 000 milliards de cellules... Si notre dîner est riche en calories et en protéines, il va engendrer une élévation de notre température corporelle, une surchauffe de notre métabolisme, une inflammation, qui s’opposent au bon déroulement de ces opérations de maintenance nocturne. Or pendant l’année, on a peu de temps pour petit-déjeuner, le déjeuner est souvent "sur le pouce" et on se détend le soir autour d’un dîner convivial, le plus gros repas de la journée. Et patatras ! Pire, lorsque nous consommons de la viande, du poisson, du fromage... ces protéines animales, aliments les plus inflammatoires, dégagent encore beaucoup plus de chaleur. À l’inverse, la plupart des végétaux sont riches en polyphénols (en particulier, les baies rouges et noires, la grenade, le chocolat noir, le thé vert, le curcuma...) qui permettent aux plantes de faire face à tout type de stress : manque d’eau, manque de nourriture, pollution, attaque par des microbes... et qui déclenchent chez nous des opérations de réparation tous azimuts.
AU QUOTIDIEN
Autre accélérateur de ces réparations, le jeûne. On en entend souvent parler dans sa version ponctuelle, avec des cures permettant de se "détoxifier". Mais s’endommager et mal se réparer 360 jours par an puis jeûner cinq jours, au bout du compte, cela ne ralentit pas le vieillissement et ne réduit pas les risques de maladies liées à l’âge. En revanche, il est possible d’accroître son potentiel de "réparation" au quotidien. Comment ? En jeûnant quotidiennement, ce qui amplifiera l’efficacité des maintenances nocturnes. En pratique, il s’agit de dîner assez tôt, sans aucune protéine animale, végétalien donc. Le barbecue dans le jardin (électrique ou vertical, avec les braises sur le côté, pour éviter l’enfumage carcinogène) sera donc plus indiqué au déjeuner. L’objectif : se ménager une plage de jeûne d’au moins 13 heures, encore mieux 16 heures, dont le cƓur sera la nuit, soit en prenant le petit-déjeuner plus tard, soit en regroupant petit-déjeuner et déjeuner en un brunch.
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ritaprovidencia · 6 years ago
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Manger moins de viande : "Penser que la meilleure protéine est la viande est une idée-reçue absurde"
Dans son livre Moins de viande, le docteur Jean-Paul Curtay, nutrithĂ©rapeute, appelle Ă  une consommation raisonnĂ©e de protĂ©ines animales. Maladies cardiovasculaires, cancer, Ă©pidĂ©mies, substances toxiques
 Les arguments sanitaires en faveur d’une alimentation moins riche en viande sont nombreux.  
source https://www.e-sante.fr/manger-moins-de-viande-penser-que-la-meilleure-proteine-est-la-viande-est-une-idee-recue-absurde/actualite/615269-0
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rhen-therapie · 7 years ago
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actusfrances · 6 years ago
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Lundi vert "sans viande" : salutaire pour les animaux, le climat et notre santé
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Le "Meatless Monday", lancĂ© en 2003, relancĂ© en 2009 par Paul McCartney, a gagnĂ© 40 pays et arrive ce lundi 7 janvier en France sous l’appellation Lundi Vert. Cette invitation Ă  faire une pause dans la consommation de viandes et poissons le lundi est une façon de lancer un mouvement salutaire, non seulement pour le bien-ĂȘtre animal et le climat – ce qui est devenu une Ă©vidence –, mais aussi, ce qui est moins connu, pour notre propre santĂ©.   Les Ă©levages intensifs sont responsables de plus de 80 % de la dĂ©forestation en AmĂ©rique Latine. Nous importons en effet des millions de tonnes de soja gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©, arrosĂ© de glyphosate pour nourrir ces animaux dont le mode de vie concentrationnaire les rend infirmes, malades, immuno-dĂ©primĂ©s, ce qui oblige Ă  leur administrer des antibiotiques en prĂ©vention.   Cela, non seulement, n’empĂȘche pas les infections – 88,7 % des carcasses analysĂ©es dans les abattoirs sont porteuses de bactĂ©ries pathogĂšnes – mais provoque des rĂ©sistances aux antibiotiques. 61 % des viandes vendues sur le marchĂ© en sont porteuses. Un français sur 15 en hĂ©berge, du coup, dans ses intestins. Si cette personne subit une grande fatigue ou un grand stress, elle peut en mourir. C’est ce qui est arrivĂ© en 2015 Ă  13 600 français.  
À lire aussi : 500 personnalitĂ©s appellent Ă  un "lundi vert" sans viande ni poisson  
Vous me direz : une fois la viande cuite, ces bactĂ©ries sont tuĂ©es. Pas toutes cependant, et le simple fait d’avoir touchĂ© le poulet avant cuisson transmet ces bactĂ©ries aux mains, aux instruments de cuisine, Ă  la table de travail
 Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que des prĂ©cautions dignes d’une salle d’opĂ©ration chirurgicale ne suffisent pas Ă  bloquer la propagation. MĂȘme sans bactĂ©ries (les viandes contiennent aussi des virus dont certains contribuent au surpoids, d’autres Ă  des cancers), les viandes s’avĂšrent ĂȘtre les aliments les plus inflammatoires connus. Qu’elles soient bio ou industrielles, elles sont riches en fer, un puissant catalyseur d’oxydation, ce qui n’est un avantage que pour des population et pĂ©riodes limitĂ©es (grossesse, forte croissance) et devient un dĂ©savantage pour les autres. Elles sont par ailleurs riches en de nombreux autres trĂšs puissants facteurs d’inflammation (et donc de risque de trĂšs nombreuses maladies) : un acide gras appelĂ© acide arachidonique, un acide aminĂ© (briquette des protĂ©ines), la leucine qui active de nombreux gĂšnes dĂ©clencheurs d’inflammation. C’est une des raisons principales pour lesquelles des milliers d’études observent que plus la consommation de viande est Ă©levĂ©e, plus on subit de diabĂšte, de maladies cardiovasculaires, de maladies neuro-dĂ©gĂ©nĂ©ratives comme les maladies d’Alzheimer et de Parkinson.   
À lire aussi : Pour sauver la planùte, diminuons d’un tiers notre consommation de viande
La derniĂšre synthĂšse rĂ©alisĂ©e en 2016 par le Nutrition and Health Research Center de San Francisco, Ă  partir des Ă©tudes rĂ©alisĂ©es dans 10 pays, conclut que la consommation de viande est le facteur le plus puissant associĂ© au risque de maladie d’Alzheimer
 Une synthĂšse de six Ă©tudes, publiĂ©e dans la revue de rĂ©fĂ©rence American Journal of Clinical Nutrition, conclut Ă  une longĂ©vitĂ© moyenne des vĂ©gĂ©tariens (et petits mangeurs de viande) augmentĂ©e de 3,6 ans.
On croyait que manger protĂ©inĂ© aidait Ă  rĂ©duire les risques de surpoids
 Les Ă©tudes montrent le contraire : plus la consommation de viande est Ă©levĂ©e, plus le risque de surpoids augmente. La grande Ă©tude EPIC-PANACEA menĂ©e dans dix pays europĂ©ens associe une hausse de consommation de 250 g de viande par jour Ă  un gain de poids de 2 kg aprĂšs 5 ans. Pourquoi ? Parce que, comme l’a dĂ©couvert en France le Pr Karine ClĂ©ment, le surpoids est une maladie inflammatoire, associĂ©e Ă  une altĂ©ration de la flore digestive. Or, ce rĂ©gime carnĂ© aggrave l’altĂ©ration, qui devient elle aussi inflammatoire. Les bactĂ©ries pathogĂšnes utilisent le fer comme facteur de croissance.   Et, bien sĂ»r, nous avons Ă©tĂ© alertĂ©s par le CIRC, l’organe de recherche de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur les cancers, sur l’augmentation des risques de cancers du colon avec la consommation de viande. Les risques pour tous les cancers sont plus Ă©levĂ©s, si l'on considĂšre l'ensemble des Ă©tudes menĂ©es sur le sujet. Consommer une portion de viande rouge chaque jour augmente de 10% le risque de mortalitĂ© par cancer, et celle d’une viande transformĂ©e (comme les charcuteries) l’augmente de 16 %. La consommation de viande accroĂźt les risques de cancers du sein et de la prostate.   En conclusion, adhĂ©rer au Lundi Vert, mieux choisir aussi pendant la semaine ses protĂ©ines animales, cesser d’acheter de l’industriel, prĂ©fĂ©rer la qualitĂ©, bio ou de terroir, Ă  la quantitĂ©, les consommer Ă  midi plutĂŽt que le soir oĂč elles altĂšrent les capacitĂ©s de rĂ©paration pendant le sommeil, est un des plus beaux cadeaux que nous puissions faire Ă  notre corps, Ă  notre environnement, Ă  nos cousins animaux.
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Jean-Paul Curtay est nutrithĂ©rapeute et auteur de nombreux livres, dont Okinawa, un programme global pour mieux vivre. Il est Ă©galement rĂ©dacteur de www.lanutritherapie.fr, et continue Ă  peindre et Ă  voyager afin de faire l’expĂ©rience du monde sous ses aspects les plus divers.
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actusfrances · 6 years ago
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Spiruline : un superaliment, vraiment ?
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Vous avez sĂ»rement dĂ©jĂ  aperçu - ou consommĂ© - ces drĂŽles de petits comprimĂ©s verts foncĂ©s. UtilisĂ©e par les AztĂšques dĂšs le XVIe siĂšcle, redĂ©couverte au dĂ©but du millĂ©naire par nos sociĂ©tĂ©s industrialisĂ©es contemporaines, la spiruline a intĂ©grĂ© en quelques annĂ©es seulement le club trĂšs sĂ©lect des "superaliments" grĂące Ă  ses qualitĂ©s ultra-nutritives, et son action bĂ©nĂ©fique sur notre systĂšme immunitaire. Vendue sous forme de poudre, pilules, pĂąte, la micro-algue peut se dĂ©cliner en gĂąteaux, smoothie ou cocktail, et suscite un vĂ©ritable engouement. Sa production mondiale a explosĂ© : rien qu’en Chine, la production a bondi de 19 000 tonnes en 2003 Ă  62 300 tonnes en 2010 (selon la FAO). En France, les producteurs adhĂ©rents Ă  la FĂ©dĂ©ration des Spiruliniers produisent au total 30 Ă  35 tonnes par an, sans parvenir Ă  suivre le rythme de la demande nationale.  
Pour aller plus loin, dĂ©couvrez notre article sur Georges Garcia, "Parmentier" des algues comestibles : Georges Garcia, le Parmentier des algues Ă  la conquĂȘte de nos assiettes
Une championne des protéines
Les raisons d'un tel succĂšs ? Sa haute teneur en protĂ©ines (de 60 Ă  70% de sa matiĂšre sĂšche) et en acides aminĂ©s indispensables (47%), mais aussi en minĂ©raux, antioxydants (carotĂ©noĂŻdes) et vitamines (bĂȘta-carotĂšne), qui en fait un complĂ©ment alimentaire redoutablement efficace, notamment pour les enfants souffrant de malnutrition dans les pays en dĂ©veloppement. Selon la FAO, 15 grammes de spiruline correspondent Ă  100 grammes de viande de bƓuf.  En revanche, la vitamine B12 qu’elle contient n’est pas trĂšs bien mĂ©tabolisĂ©e par notre organisme : “La vitamine B12 de la spiruline est constituĂ©e d’au moins deux analogues dont le majoritaire (80%) est de la pseudo-vitamine B12 qui (...) est donc inactive” souligne l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES)  dans un rapport publiĂ© en novembre 2017. “La spiruline ne constitue pas une source fiable de vitamine B12 pour les populations vĂ©gĂ©tarienne et vĂ©gĂ©talienne”, conclut-elle.
Son fer est Ă©galement trĂšs peu absorbable, avertit le nutrithĂ©rapeute Jean-Paul Curtay. L'expert met en garde contre les effets indĂ©sirables que peuvent entraĂźner une consommation intensive de spiruline, comme l'augmentation du taux d'acide urique. "On a voulu l'utiliser comme source de protĂ©ines pour les enfants dans les rĂ©gions de famine, mais on a Ă©tĂ© obligĂ© de n'en mettre qu'un peu Ă  cause de ce problĂšme.” L'ANSES conseille donc de n'en consommer qu'Ă  faible dose, c'est-Ă -dire pas plus de 10 grammes par jour chez l’adulte.
Attention aux métaux lourds !
Enfin, mieux vaut ĂȘtre vigilant sur la provenance de votre poudre ou vos comprimĂ©s car ils peuvent contenir des mĂ©taux lourds comme le plomb, le mercure ou l'arsenic. “Les complĂ©ments alimentaires (...) en vente sur Internet peuvent contenir des toxines, des bactĂ©ries et des traces de mĂ©taux”, met en garde l'ANSES. Lorsqu’elle est produite hors de l’Union EuropĂ©enne, la spiruline peut ĂȘtre contaminĂ©e par l’eau dans laquelle elle est cultivĂ©e. PrivilĂ©giez donc les circuits d’approvisionnement conformes Ă  la rĂ©glementation française,  qui permettent facilement leur traçabilitĂ© et l'identification du fabricant. Ou bien, fabriquez la vous-mĂȘmes !
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zehub · 6 years ago
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Pour sauver la planùte, diminuons d’un tiers notre consommation de viande
Alors que le GIEC publiait son rapport début octobre, le docteur Jean Paul Curtay donne une premiÚre solution pour limiter le réchauffement : un tiers de viande en moins dans nos assiettes. Cela soulagerait la planÚte et notre santé.
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actusfrances · 6 years ago
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D'Henri VIII à Mariah Carey, ces régimes de stars restés dans l'histoire
À table avec Mariah Carey, Kate Moss, Bill Clinton, Jackie Kennedy, Lord Byron, Henri VIII
 Le photographe Dan Bannino s’est inspirĂ© des rĂ©gimes de cĂ©lĂ©britĂ©s pour rĂ©aliser sa sĂ©rie "still diets". De drĂŽles de façons de manger que nous dĂ©crypte le docteur Jean Paul Curtay.
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Article paru dans le numéro 21 de le revue We Demain en mars 2018
À mon arrivĂ©e Ă  l’universitĂ© de Californie Ă  San Diego, en 1980, je reçois un appel de Tom Pfeiffer, chirurgien cardiovasculaire que j’avais connu Ă  Paris, alors qu’il suivait l’enseignement du Pr Carpentier.   "Retrouvons-nous au restaurant White." En y arrivant, je dĂ©couvre que c’est un restaurant suĂ©dois, tout blanc : murs, moquette, couverts, serveurs
 et le menu, de l’entrĂ©e (du caviar blanc) jusqu’au dessert (un sorbet coco)
   Mariah Carey, elle, pour se dĂ©barrasser des quelques kilos gardĂ©s aprĂšs sa grossesse, s’est jetĂ©e dans Diet Purple, un rĂ©gime violet. Trois jours par semaine, du violet, et seulement du violet : aubergines, choux, choux-fleurs, oignons, carottes, endives, myrtilles, pruneaux, raisins
 Bravo Mariah !   Pour une fois, un rĂ©gime qui se trouve en rĂ©sonance avec les publications scientifiques ! En effet, les aliments violets contiennent une famille de polyphĂ©nols, les anthocyanes, qui ont aussi acquis un statut de stars
 dans les revues scientifiques : antioxydantes, anti-inflammatoires, protectrices du cƓur, des vaisseaux, du cerveau, de la rĂ©tine
   Et ce n’est pas le seul principe actif intĂ©ressant de ces aliments. Toute la famille des crucifĂšres, comme le chou et le chou-fleur, apporte des dĂ©toxifiants, dont le cĂ©lĂšbre sulforaphane. Les alliacĂ©s, comme l’oignon, ont acquis une trĂšs fondĂ©e rĂ©putation d’aliments anticancer. Les pruneaux sont connus pour ĂȘtre riches en fibre et favoriser le transit intestinal
 Un palmarĂšs impressionnant !
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Mariah aurait pu ajouter les betteraves, qui, en plus des anthocyanes, contribuent Ă  amĂ©liorer la circulation via les nitrates, et Ă  favoriser une flore digestive anti-inflammatoire. Le photographe Dan Bannino ajoute dans le tableau du thĂ© et du chocolat, Ă©galement grands pourvoyeurs de polyphĂ©nols (mais, attention, sans lait qui bloque leur absorption. Optez plutĂŽt pour le chocolat noir Ă  plus de 74  % de cacao).   Pour donner encore un meilleur exemple, Mariah aurait pu envisager les autres couleurs qui jouent des rĂŽles complĂ©mentaires : le vert de la chlorophylle, aussi antioxydante et riche en magnĂ©sium, l’orange du bĂȘta-carotĂšne (carotte, potiron, abricot
) qui protĂšge les membranes des cellules en profondeur, de la peau au cƓur, le rouge du lycopĂšne (tomate, piment, pastĂšque
) qui combat les dĂ©gĂąts faits sur la peau par les rayons ultraviolets et renforce les dĂ©fenses immunitaires, le jaune de la lutĂ©ine (poivron, maĂŻs), qui protĂšge, elle, la rĂ©tine des dommages de la lumiĂšre et du risque de dĂ©gĂ©nĂ©rescence maculaire.   Donc, la palette complĂšte de lïżœïżœarc-en-ciel remplacerait avantageusement la monochromie. VĂ©rifier d’ailleurs, chaque jour, dans sa salade du midi et dans sa soupe du soir, la prĂ©sence de toutes ces couleurs, est un guide ludique trĂšs fructueux sur le long terme.   Évidemment, un rĂ©gime comme le Diet Purple reste dĂ©sĂ©quilibrĂ© et ne peut pas ĂȘtre conseillĂ© autrement qu’à trĂšs court terme, car trĂšs dĂ©ficient en protĂ©ines, en omĂ©ga 3
 Mais en y intĂ©grant des lĂ©gumineuses, du soja, des cĂ©rĂ©ales complĂštes, de l’huile de colza et de l’huile d’olive vierge, du curcuma
, on aboutirait Ă  une alimentation non seulement antisurpoids, mais santĂ© durable.
Clinton sauvé par les légumes
Bill Clintonavait la rĂ©putation d’ĂȘtre un dĂ©voreur de burgers-frites et d’enchiladas au poulet
 MalgrĂ© les tentatives d’Hillary de changer les habitudes alimentaires de son mari, en faisant conseiller les chefs de la Maison Blanche par le Dr Dean Ornish, fervent promoteur de la santĂ© par une alimentation centrĂ©e sur les vĂ©gĂ©taux, Bill Clinton se retrouve en 1999 avec 10  kg de plus.
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Puis, quatre ans aprĂšs avoir quittĂ© la prĂ©sidence, Ă  58 ans, il ressent une douleur dans la poitrine. AprĂšs un quadruple pontage coronarien, dĂ©terminĂ© Ă  ne plus risquer sa vie, il se penche sur les publications de Dean Ornish et dĂ©couvre qu’avec un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien, une rĂ©duction importante des graisses saturĂ©es et trans (graisses dĂ©formĂ©es que l’on trouve dans les margarines et la plupart des produits agro-industriels), l’arrĂȘt du tabac, une activitĂ© physique modĂ©rĂ©e et un programme de gestion du stress pendant un an, chez des personnes d’atteintes d’une maladie coronariennes, on observe une rĂ©gression des stĂ©noses des coronaires (rĂ©trĂ©cissement de l’artĂšre du mĂȘme nom) de 16,5 Ă  16,9 %, alors que celles des tĂ©moins n’ayant pas changĂ© de rĂ©gime ont progressĂ© de 15,5 Ă  18,5 %.   Clinton dĂ©cide de ne plus consommer ni viandes ni produits laitiers, de ne plus manger que des aliments vĂ©gĂ©taux et, parfois, du poisson. RĂ©sultat : il a perdu 12 kg, n’a jamais subi de nouveau problĂšme cardiaque et est devenu un ardent promoteur de l’alimentation vĂ©gĂ©tarienne. Le Cardiac Rehabilitation Programde Dean Ornish est maintenant remboursĂ© par l’une des principales assurances de santĂ© aux États-Unis.
Les ravages du régime Byron
La vie de Byron, impulsif, excessif, donne le tournis : amours folles, alcool, boxe, Ă©quitation, nage, engagement armĂ© pour la libĂ©ration de la GrĂšce sous domination ottomane, oĂč il meurt Ă  36 ans, heureusement aprĂšs avoir laissĂ© Ă  la postĂ©ritĂ© des chefs-d’Ɠuvre littĂ©raires aussi intenses que sa propre vie

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Mais une autre facette de Byron est moins connue. Il Ă©tait obsĂ©dĂ© par son poids et Ă©tait de toute Ă©vidence victime de ce qu’on appelle aujourd’hui des troubles du comportement alimentaire, des alternances de boulimie et d’anorexie.   Du fait qu’il se pesait chez les marchands de vin Berry Brothers, on sait qu’en 1806 il pesait 88  kg et en 1811
 57. Il a donc perdu 31  kg ! Comment est-il arrivĂ© Ă  ce poids ? Son petit-dĂ©jeuner : une tasse de thĂ© et une fine tranche de pain. Son souper : quelques lĂ©gumes et de l’eau gazeuse teintĂ©e de vin.   S’il sortait le soir dĂźner, il demandait toujours "quelques biscuits". Et si le restaurateur n’en avait pas, ils Ă©taient remplacĂ©s par des pommes de terre arrosĂ©es de vinaigre. En 1821, il dit ne plus pouvoir manger qu’une fois par jour, boit du vinaigre pour calmer sa faim et dĂ©glutit des sels de magnĂ©sium qui font descendre Ă  toute allure le peut qu’il a mangĂ© dans les toilettes.   Sa visibilitĂ© sociale et littĂ©raire en fait, Ă  l’époque, un modĂšle et de nombreuses jeunes femmes suivent son exemple. Byron est considĂ©rĂ© comme l’inventeur des celebrity dietsqui occupent encore aujourd’hui une part substantielle des magazines. Ses hĂ©ritiĂšres vont de l’impĂ©ratrice Sissi aux jeunes top models dont des dizaines sont dĂ©cĂ©dĂ©es d’anorexie ces derniĂšres annĂ©es.   En avril 2017, des pĂȘcheurs trouvent dans la mer Adriatique une valise qui flotte. À l’intĂ©rieur, le corps d’une jeune femme dĂ©charnĂ©e. C’est Katerina Laktionova, 27 ans, mannequin russe. Elle s’est Ă©teinte seule, dans le noir, dans son lit. RestĂ©e devant le corps de sa fille pendant des jours, sa mĂšre, sous le choc, a mis le corps de sa fille dans cette valise. Mais le message de cette macabre bouteille Ă  la mer sera-t-il entendu ?
D’Henri VIII à Jackie Kennedy
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Jackie Kennedy, elle, subissait un rĂ©gime permanent, bien que moins sĂ©vĂšre que celui de Byron. On dĂ©couvre, par son ex-gouvernante, Marta Sgubin, qui a Ă©crit Cooking for Madam, ses menus : Ɠuf dur et thĂ© le matin, fromage blanc accompagnĂ© d’un fruit ou fruits de mer accompagnĂ©s de riz et d’épinards, de tomates au cottage cheese et pĂȘche vapeur en dessert pour le dĂ©jeuner, blanc de poulet bouilli Ă  l’eau ou poisson avec de la salade et des lĂ©gumes Ă  la vapeur pour le dĂźner. Quand elle craquait, elle s’offrait
 une pomme de terre garnie de caviar Beluga de la mer Caspienne.   Kate Mossa la mĂȘme obsession de garder la ligne. Le problĂšme est que notre vedette consomme plus d’alcool, de cigarettes, de soleil et de nuits blanches dans les boĂźtes d’Ibiza que d’aliments
 Et malgrĂ© son louable programme d’exercices (jogging, saut Ă  la corde, mĂ©thode Pilates quatre fois par semaine), les journalistes people ne manquent pas de remarquer son vieillissement accĂ©lĂ©rĂ©.
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À l’extrĂȘme opposĂ©, Henry VIIId’Angleterre Ă©tait un gouffre. Deux cent cuisiniers officiaient au chĂąteau. Le premier plat d’un repas servi en 1526 Ă  Henry VIII et Catherine d’Aragon consistait en soupe, harengs, morues, lamproies, brochet, saumon, truites, haddock, sole, carpe, phoque, crabes, homards, fritures, tartes, fruits
   La suite comprenait 13 autres plats. Au total, Henry VIII consommait autour de 5 000 calories par jour, majoritairement constituĂ©es de protĂ©ines animales. Les lĂ©gumes Ă©taient considĂ©rĂ©s comme des aliments de paysan, donc absents de la table royale. Le rĂ©sultat : il est devenu quasiment aussi large que haut, avec un tour de taille d’1,40 m.
La Sagesse vénitienne
Bien loin des gloutonneries et privations extrĂȘmes, Luigi Cornaro, issu d’une grande famille vĂ©nitienne de la Renaissance, aprĂšs s’ĂȘtr...
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