#Jean Paul Curtay
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"Tellus #7 : The Word I"
(cassette. Tellus. 1985) [US]
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Jean Paul Curtay - Les clés de l'alimentation anti-inflammatoire
Il vaut mieux se mettre en tête qu'une bonne alimentation est source de bonne santé : "Le Dr Jean-Paul Curtay, de renommée internationale, est un des pionniers de la nutrithérapie et a créé en France la première consultation de cette discipline. Il enseigne depuis 1989 dans plus de 20 pays. Il a formé plus de 6 000 médecins et a écrit 14 ouvrages."
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Gérard-Philippe Broutin, Jean-Paul Curtay, Jean-Pierre Gillard,... http://bit.ly/2sOzmiC
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Le micro-jeûne quotidien : une bonne façon de garder la forme
Envie d'entamer une petite détox pour contrebalancer les excès de fin d'année ? Pour le nutrithérapeute Jean-Paul Curtay, le micro-jeûne ou "fasting" aiderait notre organisme à mieux se réparer au quotidien. Une chronique parue dans le numéro 26 de We Demain.
Retrouvez la chronique du nutrithérapeute Jean-Paul Curtay dans chaque numéro de We Demain.
Ah, les vacances d’été... Après une longue année de tensions usantes, vous allez pouvoir lâcher prise. Et régénérer votre organisme ! D’exceptionnelles percées, résumées en mars dans un article d’Antonio Paoli, directeur de la nutrition et du laboratoire de physiologique de l’exercice de l’université de Padoue, nous apprennent qu’il est possible, en changeant le rythme et la nature de nos repas, de ralentir la vitesse de notre vieillissement et de réduire les risques des maladies dites dégénératives qui lui sont associées : arthrose, presbyacousie, pathologies cardiovasculaires, inflammatoires, cancéreuses, neuro-dégénératives comme Alzheimer... On s’use, on vieillit et on est exposé au risque de ces maladies, pour quelles raisons ? Nos os, nos muscles, notre cœur, notre cerveau et tous les autres organes et tissus sont à chaque minute irradiés par des molécules corrosives. En produisant de l’énergie avec les calories que nous brûlons, nous engendrons des déchets, les fameux radicaux libres, capables d’endommager l’ADN de nos gènes, nos protéines, nos cellules… S’ajoute à cette irradiation interne, l’irradiation externe, qui résulte de notre exposition permanente à des polluants : dans l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, les aliments que nous consommons, les transports... Heureusement, nous sommes capables de réparer les dégâts, principalement la nuit. Le jour, nous utilisons notre énergie pour bouger, pour penser… La nuit, l’énergie est disponible pour les opérations de maintenance : réparation de l’ADN, l’informatique cellulaire contenue dans nos gènes, évacuation des protéines endommagées, etc. Cette batterie d’opérations de réparation s’appelle l’hormésis. Sans elle, nous ne serions pas là. Car non seulement nos ancêtres ont dû s’adapter à de grands stress, comme des situations de famine, mais toutes les espèces dont nous sommes issus ont été exposées à plusieurs extinctions massives. Or si nous sommes ici aujourd’hui, c’est qu’il y a une continuité entre les premiers organismes unicellulaires, qui sont à l’origine de la vie, et nous. L’hormésis comprend la multiplication des centrales énergétiques (mitochondries), la digestion des protéines endommagées (ou autophagie – une équipe du Rochester Medical Center a découvert qu’elle est amplifiée la nuit dans le cerveau qui dilate ses cavités pour le "rincer"), la cruciale réparation des 2 mètres d'ADN contenus dans chacune de nos quelques 100 000 milliards de cellules... Si notre dîner est riche en calories et en protéines, il va engendrer une élévation de notre température corporelle, une surchauffe de notre métabolisme, une inflammation, qui s’opposent au bon déroulement de ces opérations de maintenance nocturne. Or pendant l’année, on a peu de temps pour petit-déjeuner, le déjeuner est souvent "sur le pouce" et on se détend le soir autour d’un dîner convivial, le plus gros repas de la journée. Et patatras ! Pire, lorsque nous consommons de la viande, du poisson, du fromage... ces protéines animales, aliments les plus inflammatoires, dégagent encore beaucoup plus de chaleur. À l’inverse, la plupart des végétaux sont riches en polyphénols (en particulier, les baies rouges et noires, la grenade, le chocolat noir, le thé vert, le curcuma...) qui permettent aux plantes de faire face à tout type de stress : manque d’eau, manque de nourriture, pollution, attaque par des microbes... et qui déclenchent chez nous des opérations de réparation tous azimuts.
AU QUOTIDIEN
Autre accélérateur de ces réparations, le jeûne. On en entend souvent parler dans sa version ponctuelle, avec des cures permettant de se "détoxifier". Mais s’endommager et mal se réparer 360 jours par an puis jeûner cinq jours, au bout du compte, cela ne ralentit pas le vieillissement et ne réduit pas les risques de maladies liées à l’âge. En revanche, il est possible d’accroître son potentiel de "réparation" au quotidien. Comment ? En jeûnant quotidiennement, ce qui amplifiera l’efficacité des maintenances nocturnes. En pratique, il s’agit de dîner assez tôt, sans aucune protéine animale, végétalien donc. Le barbecue dans le jardin (électrique ou vertical, avec les braises sur le côté, pour éviter l’enfumage carcinogène) sera donc plus indiqué au déjeuner. L’objectif : se ménager une plage de jeûne d’au moins 13 heures, encore mieux 16 heures, dont le cœur sera la nuit, soit en prenant le petit-déjeuner plus tard, soit en regroupant petit-déjeuner et déjeuner en un brunch.
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Manger moins de viande : "Penser que la meilleure protéine est la viande est une idée-reçue absurde"
Dans son livre Moins de viande, le docteur Jean-Paul Curtay, nutrithérapeute, appelle à une consommation raisonnée de protéines animales. Maladies cardiovasculaires, cancer, épidémies, substances toxiques… Les arguments sanitaires en faveur d’une alimentation moins riche en viande sont nombreux.
source https://www.e-sante.fr/manger-moins-de-viande-penser-que-la-meilleure-proteine-est-la-viande-est-une-idee-recue-absurde/actualite/615269-0
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Lundi vert "sans viande" : salutaire pour les animaux, le climat et notre santé
Le "Meatless Monday", lancé en 2003, relancé en 2009 par Paul McCartney, a gagné 40 pays et arrive ce lundi 7 janvier en France sous l’appellation Lundi Vert. Cette invitation à faire une pause dans la consommation de viandes et poissons le lundi est une façon de lancer un mouvement salutaire, non seulement pour le bien-être animal et le climat – ce qui est devenu une évidence –, mais aussi, ce qui est moins connu, pour notre propre santé. Les élevages intensifs sont responsables de plus de 80 % de la déforestation en Amérique Latine. Nous importons en effet des millions de tonnes de soja génétiquement modifié, arrosé de glyphosate pour nourrir ces animaux dont le mode de vie concentrationnaire les rend infirmes, malades, immuno-déprimés, ce qui oblige à leur administrer des antibiotiques en prévention. Cela, non seulement, n’empêche pas les infections – 88,7 % des carcasses analysées dans les abattoirs sont porteuses de bactéries pathogènes – mais provoque des résistances aux antibiotiques. 61 % des viandes vendues sur le marché en sont porteuses. Un français sur 15 en héberge, du coup, dans ses intestins. Si cette personne subit une grande fatigue ou un grand stress, elle peut en mourir. C’est ce qui est arrivé en 2015 à 13 600 français.
À lire aussi : 500 personnalités appellent à un "lundi vert" sans viande ni poisson
Vous me direz : une fois la viande cuite, ces bactéries sont tuées. Pas toutes cependant, et le simple fait d’avoir touché le poulet avant cuisson transmet ces bactéries aux mains, aux instruments de cuisine, à la table de travail… Il a été démontré que des précautions dignes d’une salle d’opération chirurgicale ne suffisent pas à bloquer la propagation. Même sans bactéries (les viandes contiennent aussi des virus dont certains contribuent au surpoids, d’autres à des cancers), les viandes s’avèrent être les aliments les plus inflammatoires connus. Qu’elles soient bio ou industrielles, elles sont riches en fer, un puissant catalyseur d’oxydation, ce qui n’est un avantage que pour des population et périodes limitées (grossesse, forte croissance) et devient un désavantage pour les autres. Elles sont par ailleurs riches en de nombreux autres très puissants facteurs d’inflammation (et donc de risque de très nombreuses maladies) : un acide gras appelé acide arachidonique, un acide aminé (briquette des protéines), la leucine qui active de nombreux gènes déclencheurs d’inflammation. C’est une des raisons principales pour lesquelles des milliers d’études observent que plus la consommation de viande est élevée, plus on subit de diabète, de maladies cardiovasculaires, de maladies neuro-dégénératives comme les maladies d’Alzheimer et de Parkinson.
À lire aussi : Pour sauver la planète, diminuons d’un tiers notre consommation de viande
La dernière synthèse réalisée en 2016 par le Nutrition and Health Research Center de San Francisco, à partir des études réalisées dans 10 pays, conclut que la consommation de viande est le facteur le plus puissant associé au risque de maladie d’Alzheimer… Une synthèse de six études, publiée dans la revue de référence American Journal of Clinical Nutrition, conclut à une longévité moyenne des végétariens (et petits mangeurs de viande) augmentée de 3,6 ans.
On croyait que manger protéiné aidait à réduire les risques de surpoids… Les études montrent le contraire : plus la consommation de viande est élevée, plus le risque de surpoids augmente. La grande étude EPIC-PANACEA menée dans dix pays européens associe une hausse de consommation de 250 g de viande par jour à un gain de poids de 2 kg après 5 ans. Pourquoi ? Parce que, comme l’a découvert en France le Pr Karine Clément, le surpoids est une maladie inflammatoire, associée à une altération de la flore digestive. Or, ce régime carné aggrave l’altération, qui devient elle aussi inflammatoire. Les bactéries pathogènes utilisent le fer comme facteur de croissance. Et, bien sûr, nous avons été alertés par le CIRC, l’organe de recherche de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur les cancers, sur l’augmentation des risques de cancers du colon avec la consommation de viande. Les risques pour tous les cancers sont plus élevés, si l'on considère l'ensemble des études menées sur le sujet. Consommer une portion de viande rouge chaque jour augmente de 10% le risque de mortalité par cancer, et celle d’une viande transformée (comme les charcuteries) l’augmente de 16 %. La consommation de viande accroît les risques de cancers du sein et de la prostate. En conclusion, adhérer au Lundi Vert, mieux choisir aussi pendant la semaine ses protéines animales, cesser d’acheter de l’industriel, préférer la qualité, bio ou de terroir, à la quantité, les consommer à midi plutôt que le soir où elles altèrent les capacités de réparation pendant le sommeil, est un des plus beaux cadeaux que nous puissions faire à notre corps, à notre environnement, à nos cousins animaux.
Jean-Paul Curtay est nutrithérapeute et auteur de nombreux livres, dont Okinawa, un programme global pour mieux vivre. Il est également rédacteur de www.lanutritherapie.fr, et continue à peindre et à voyager afin de faire l’expérience du monde sous ses aspects les plus divers.
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Spiruline : un superaliment, vraiment ?
Vous avez sûrement déjà aperçu - ou consommé - ces drôles de petits comprimés verts foncés. Utilisée par les Aztèques dès le XVIe siècle, redécouverte au début du millénaire par nos sociétés industrialisées contemporaines, la spiruline a intégré en quelques années seulement le club très sélect des "superaliments" grâce à ses qualités ultra-nutritives, et son action bénéfique sur notre système immunitaire. Vendue sous forme de poudre, pilules, pâte, la micro-algue peut se décliner en gâteaux, smoothie ou cocktail, et suscite un véritable engouement. Sa production mondiale a explosé : rien qu’en Chine, la production a bondi de 19 000 tonnes en 2003 à 62 300 tonnes en 2010 (selon la FAO). En France, les producteurs adhérents à la Fédération des Spiruliniers produisent au total 30 à 35 tonnes par an, sans parvenir à suivre le rythme de la demande nationale.
Pour aller plus loin, découvrez notre article sur Georges Garcia, "Parmentier" des algues comestibles : Georges Garcia, le Parmentier des algues à la conquête de nos assiettes
Une championne des protéines
Les raisons d'un tel succès ? Sa haute teneur en protéines (de 60 à 70% de sa matière sèche) et en acides aminés indispensables (47%), mais aussi en minéraux, antioxydants (caroténoïdes) et vitamines (bêta-carotène), qui en fait un complément alimentaire redoutablement efficace, notamment pour les enfants souffrant de malnutrition dans les pays en développement. Selon la FAO, 15 grammes de spiruline correspondent à 100 grammes de viande de bœuf. En revanche, la vitamine B12 qu’elle contient n’est pas très bien métabolisée par notre organisme : “La vitamine B12 de la spiruline est constituée d’au moins deux analogues dont le majoritaire (80%) est de la pseudo-vitamine B12 qui (...) est donc inactive” souligne l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) dans un rapport publié en novembre 2017. “La spiruline ne constitue pas une source fiable de vitamine B12 pour les populations végétarienne et végétalienne”, conclut-elle.
Son fer est également très peu absorbable, avertit le nutrithérapeute Jean-Paul Curtay. L'expert met en garde contre les effets indésirables que peuvent entraîner une consommation intensive de spiruline, comme l'augmentation du taux d'acide urique. "On a voulu l'utiliser comme source de protéines pour les enfants dans les régions de famine, mais on a été obligé de n'en mettre qu'un peu à cause de ce problème.” L'ANSES conseille donc de n'en consommer qu'à faible dose, c'est-à-dire pas plus de 10 grammes par jour chez l’adulte.
Attention aux métaux lourds !
Enfin, mieux vaut être vigilant sur la provenance de votre poudre ou vos comprimés car ils peuvent contenir des métaux lourds comme le plomb, le mercure ou l'arsenic. “Les compléments alimentaires (...) en vente sur Internet peuvent contenir des toxines, des bactéries et des traces de métaux”, met en garde l'ANSES. Lorsqu’elle est produite hors de l’Union Européenne, la spiruline peut être contaminée par l’eau dans laquelle elle est cultivée. Privilégiez donc les circuits d’approvisionnement conformes à la réglementation française, qui permettent facilement leur traçabilité et l'identification du fabricant. Ou bien, fabriquez la vous-mêmes !
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Pour sauver la planète, diminuons d’un tiers notre consommation de viande
Alors que le GIEC publiait son rapport début octobre, le docteur Jean Paul Curtay donne une première solution pour limiter le réchauffement : un tiers de viande en moins dans nos assiettes. Cela soulagerait la planète et notre santé.
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D'Henri VIII à Mariah Carey, ces régimes de stars restés dans l'histoire
À table avec Mariah Carey, Kate Moss, Bill Clinton, Jackie Kennedy, Lord Byron, Henri VIII… Le photographe Dan Bannino s’est inspiré des régimes de célébrités pour réaliser sa série "still diets". De drôles de façons de manger que nous décrypte le docteur Jean Paul Curtay.
Article paru dans le numéro 21 de le revue We Demain en mars 2018
À mon arrivée à l’université de Californie à San Diego, en 1980, je reçois un appel de Tom Pfeiffer, chirurgien cardiovasculaire que j’avais connu à Paris, alors qu’il suivait l’enseignement du Pr Carpentier. "Retrouvons-nous au restaurant White." En y arrivant, je découvre que c’est un restaurant suédois, tout blanc��: murs, moquette, couverts, serveurs… et le menu, de l’entrée (du caviar blanc) jusqu’au dessert (un sorbet coco)… Mariah Carey, elle, pour se débarrasser des quelques kilos gardés après sa grossesse, s’est jetée dans Diet Purple, un régime violet. Trois jours par semaine, du violet, et seulement du violet : aubergines, choux, choux-fleurs, oignons, carottes, endives, myrtilles, pruneaux, raisins… Bravo Mariah ! Pour une fois, un régime qui se trouve en résonance avec les publications scientifiques ! En effet, les aliments violets contiennent une famille de polyphénols, les anthocyanes, qui ont aussi acquis un statut de stars… dans les revues scientifiques : antioxydantes, anti-inflammatoires, protectrices du cœur, des vaisseaux, du cerveau, de la rétine… Et ce n’est pas le seul principe actif intéressant de ces aliments. Toute la famille des crucifères, comme le chou et le chou-fleur, apporte des détoxifiants, dont le célèbre sulforaphane. Les alliacés, comme l’oignon, ont acquis une très fondée réputation d’aliments anticancer. Les pruneaux sont connus pour être riches en fibre et favoriser le transit intestinal… Un palmarès impressionnant !
Mariah aurait pu ajouter les betteraves, qui, en plus des anthocyanes, contribuent à améliorer la circulation via les nitrates, et à favoriser une flore digestive anti-inflammatoire. Le photographe Dan Bannino ajoute dans le tableau du thé et du chocolat, également grands pourvoyeurs de polyphénols (mais, attention, sans lait qui bloque leur absorption. Optez plutôt pour le chocolat noir à plus de 74 % de cacao). Pour donner encore un meilleur exemple, Mariah aurait pu envisager les autres couleurs qui jouent des rôles complémentaires : le vert de la chlorophylle, aussi antioxydante et riche en magnésium, l’orange du bêta-carotène (carotte, potiron, abricot…) qui protège les membranes des cellules en profondeur, de la peau au cœur, le rouge du lycopène (tomate, piment, pastèque…) qui combat les dégâts faits sur la peau par les rayons ultraviolets et renforce les défenses immunitaires, le jaune de la lutéine (poivron, maïs), qui protège, elle, la rétine des dommages de la lumière et du risque de dégénérescence maculaire. Donc, la palette complète de l’arc-en-ciel remplacerait avantageusement la monochromie. Vérifier d’ailleurs, chaque jour, dans sa salade du midi et dans sa soupe du soir, la présence de toutes ces couleurs, est un guide ludique très fructueux sur le long terme. Évidemment, un régime comme le Diet Purple reste déséquilibré et ne peut pas être conseillé autrement qu’à très court terme, car très déficient en protéines, en oméga 3… Mais en y intégrant des légumineuses, du soja, des céréales complètes, de l’huile de colza et de l’huile d’olive vierge, du curcuma…, on aboutirait à une alimentation non seulement antisurpoids, mais santé durable.
Clinton sauvé par les légumes
Bill Clintonavait la réputation d’être un dévoreur de burgers-frites et d’enchiladas au poulet… Malgré les tentatives d’Hillary de changer les habitudes alimentaires de son mari, en faisant conseiller les chefs de la Maison Blanche par le Dr Dean Ornish, fervent promoteur de la santé par une alimentation centrée sur les végétaux, Bill Clinton se retrouve en 1999 avec 10 kg de plus.
Puis, quatre ans après avoir quitté la présidence, à 58 ans, il ressent une douleur dans la poitrine. Après un quadruple pontage coronarien, déterminé à ne plus risquer sa vie, il se penche sur les publications de Dean Ornish et découvre qu’avec un régime végétarien, une réduction importante des graisses saturées et trans (graisses déformées que l’on trouve dans les margarines et la plupart des produits agro-industriels), l’arrêt du tabac, une activité physique modérée et un programme de gestion du stress pendant un an, chez des personnes d’atteintes d’une maladie coronariennes, on observe une régression des sténoses des coronaires (rétrécissement de l’artère du même nom) de 16,5 à 16,9 %, alors que celles des témoins n’ayant pas changé de régime ont progressé de 15,5 à 18,5 %. Clinton décide de ne plus consommer ni viandes ni produits laitiers, de ne plus manger que des aliments végétaux et, parfois, du poisson. Résultat : il a perdu 12 kg, n’a jamais subi de nouveau problème cardiaque et est devenu un ardent promoteur de l’alimentation végétarienne. Le Cardiac Rehabilitation Programde Dean Ornish est maintenant remboursé par l’une des principales assurances de santé aux États-Unis.
Les ravages du régime Byron
La vie de Byron, impulsif, excessif, donne le tournis : amours folles, alcool, boxe, équitation, nage, engagement armé pour la libération de la Grèce sous domination ottomane, où il meurt à 36 ans, heureusement après avoir laissé à la postérité des chefs-d’œuvre littéraires aussi intenses que sa propre vie…
Mais une autre facette de Byron est moins connue. Il était obsédé par son poids et était de toute évidence victime de ce qu’on appelle aujourd’hui des troubles du comportement alimentaire, des alternances de boulimie et d’anorexie. Du fait qu’il se pesait chez les marchands de vin Berry Brothers, on sait qu’en 1806 il pesait 88 kg et en 1811… 57. Il a donc perdu 31 kg ! Comment est-il arrivé à ce poids ? Son petit-déjeuner : une tasse de thé et une fine tranche de pain. Son souper : quelques légumes et de l’eau gazeuse teintée de vin. S’il sortait le soir dîner, il demandait toujours "quelques biscuits". Et si le restaurateur n’en avait pas, ils étaient remplacés par des pommes de terre arrosées de vinaigre. En 1821, il dit ne plus pouvoir manger qu’une fois par jour, boit du vinaigre pour calmer sa faim et déglutit des sels de magnésium qui font descendre à toute allure le peut qu’il a mangé dans les toilettes. Sa visibilité sociale et littéraire en fait, à l’époque, un modèle et de nombreuses jeunes femmes suivent son exemple. Byron est considéré comme l’inventeur des celebrity dietsqui occupent encore aujourd’hui une part substantielle des magazines. Ses héritières vont de l’impératrice Sissi aux jeunes top models dont des dizaines sont décédées d’anorexie ces dernières années. En avril 2017, des pêcheurs trouvent dans la mer Adriatique une valise qui flotte. À l’intérieur, le corps d’une jeune femme décharnée. C’est Katerina Laktionova, 27 ans, mannequin russe. Elle s’est éteinte seule, dans le noir, dans son lit. Restée devant le corps de sa fille pendant des jours, sa mère, sous le choc, a mis le corps de sa fille dans cette valise. Mais le message de cette macabre bouteille à la mer sera-t-il entendu ?
D’Henri VIII à Jackie Kennedy
Jackie Kennedy, elle, subissait un régime permanent, bien que moins sévère que celui de Byron. On découvre, par son ex-gouvernante, Marta Sgubin, qui a écrit Cooking for Madam, ses menus : œuf dur et thé le matin, fromage blanc accompagné d’un fruit ou fruits de mer accompagnés de riz et d’épinards, de tomates au cottage cheese et pêche vapeur en dessert pour le déjeuner, blanc de poulet bouilli à l’eau ou poisson avec de la salade et des légumes à la vapeur pour le dîner. Quand elle craquait, elle s’offrait… une pomme de terre garnie de caviar Beluga de la mer Caspienne. Kate Mossa la même obsession de garder la ligne. Le problème est que notre vedette consomme plus d’alcool, de cigarettes, de soleil et de nuits blanches dans les boîtes d’Ibiza que d’aliments… Et malgré son louable programme d’exercices (jogging, saut à la corde, méthode Pilates quatre fois par semaine), les journalistes people ne manquent pas de remarquer son vieillissement accéléré.
À l’extrême opposé, Henry VIIId’Angleterre était un gouffre. Deux cent cuisiniers officiaient au château. Le premier plat d’un repas servi en 1526 à Henry VIII et Catherine d’Aragon consistait en soupe, harengs, morues, lamproies, brochet, saumon, truites, haddock, sole, carpe, phoque, crabes, homards, fritures, tartes, fruits… La suite comprenait 13 autres plats. Au total, Henry VIII consommait autour de 5 000 calories par jour, majoritairement constituées de protéines animales. Les légumes étaient considérés comme des aliments de paysan, donc absents de la table royale. Le résultat : il est devenu quasiment aussi large que haut, avec un tour de taille d’1,40 m.
La Sagesse vénitienne
Bien loin des gloutonneries et privations extrêmes, Luigi Cornaro, issu d’une grande famille vénitienne de la Renaissance, après s’êtr...
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