#Je bois même mon coca dans un beau verre et tout pour faire genre
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superiorkenshi · 2 years ago
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Depression cured je viens de finis de préparer mon repas de noel 😌💖
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amourspointillesblog · 5 years ago
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**Baby Snatcher** - Partie 1 -
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Débarquement à Sydney, Australie, Février 2011. J’ai dû quitter la Nouvelle-Zélande. Plus de visa valide.
Ma pote Jo, vient me récupérer à l’aéroport avec l’un de ses amis. Elle m’avait manqué durant ce dernier mois. Il s’est passé tellement de choses. On a un millier de ‘’meeting café’’ à rattraper. J’ai booké un lit dans une auberge de jeunesse proche de la place ou elle squatte histoire de ne pas être seule. Quartier de Surry Hills. Kangaroo Backpack. J’envisage de rester seulement une semaine. Dans ma tête. Mes plans ne se passent définitivement JAMAIS comme prévu. 
Je vous raconte ? Ok c’est parti !
On arrive au backpacker avec Jo, l’un de ses amis, et mes 30 kilos de bagages. Je suis excitée de retrouver ma Jojo, mais le départ de la NZ a été des plus durs, des plus trashs, des plus intenses. Cette partie-là ira à un autre chapitre… Bref, en gros, je suis écœurée des mecs ! La première chose que je dis à Jo d’ailleurs est la suivante : - C’est bon, plus de mecs, je fais un BREAK, je veux être célibataire, je ne veux PLUS d’histoires de merde pour longtemps ! Je veux qu’on me foute la paix ! je fais une désintoxe !!! - Oh ma Mimi !! ne sois pas pessimiste et mauvaise de même ! t’arrives seulement ! Un break de cons d’accord ! mais un break de sexe et de hot night. Que nenni ! Sydney baby ! c’est la fiesta ! - Ouais ben je t’assure que je ne veux plus entendre parler de mec pour un long moment ! qu’ils aillent tous au diable ! tous les mêmes ! Le premier qui s’aventure à venir me jouer de son violon, j’y casse sur la tête, et lui fais bouffer l’archer et les cordes ! Jo s’esclaffe, et acquiesce pour ne pas me contrarier plus encore. - Bon en tout cas, pose tes bagages, prends la clef de ta chambre, et je t’embarque. On sort !! - Yep, j’arrive ma Jojo. J’arrive !
Ma première soirée de mise en bouche fut des plus arrosées. On ne change pas une équipe qui gagne. Jo et moi, c’est un cocktail explosif. La blonde et la brune. Le Ying et le Yang. Le feu et la Glace. Nous deux ensembles dans un même périmètre, c’est le chaos à coup sûr ! Pour la énième fois, je rentrerai complètement H.S, mon corps remplit de 98 % de vodka…Quelle belle entrée en matière pour ce nouveau départ australien.
Le lendemain matin, j’analyse ma chambre que j’avais rapidement entrevu la veille au soir. Un dortoir de 3 lits superposés, soit 6 personnes. Great !...
La clim tourne à fond, c’est l���été à Sydney, il fait 46 degrés dehors. Je n’exagère pas. C’est la vraie température ambiante, un four à pizza le bordel, t’as l’impression d’être une calzone à chaque seconde de ta vie.
Être hangover en Australie, équivaut à une activité sportive de haut niveau. Avec les conditions climatiques, je ne vous ferai pas un speech sur la difficulté de récupération, je pense que vous êtes assez malins pour vous faire une idée du calvaire. Calvaire que j’endurais tant bien que mal à ce premier réveil. Putain de shooter de vodka et de téquila. Ark.
Les cinq premiers jours défilent à la vitesse de la lumière. Visites, plages, terrasses, chilling. Je commence à me détendre et à apprécier mes nouveaux quartiers. Surry-Hills est vraiment chouette, cute et proche de tout. Jo est pas mal occupée à faire du babysitting pour l’une de ses amies. De ce fait, je commence à faire connaissance avec les gens vivants à l’auberge. Il n’y a AUCUN français ! C’est juste INCROYABLE ! Je suis ravie. Enfin dépaysée, c’est tellement rare…
Je m’incruste alors à la table du jardin, ou certains commencent à préparer l’apéro et un BBQ. Ni une ni deux, je rentre dans les conversations, me présente, allume une cigarette histoire de me sentir à l’aise. La soirée est des plus agréables, les gens sont vraiment cools pour la plupart et un petit groupe décide d’aller prendre une bière et de jouer au billard dans un établissement voisin. On me propose de les suivre : Yes ! avec grand plaisir ! enfin de la nouveauté ! J’avoue qu’être française, à l’étranger, ça aide à faciliter les approches ‘’masculines’’. On reste une espèce de fantasme les filles, dans l’esprit coquin de ces jeunes voyageurs. On attise leur curiosité. On a une sacrée force magnétique sans rien faire. 
Croix de bois croix de fer, si je mens…je vais en enfer !
Rentre alors en scène, le deuxième Black-out de ma vie…. Billard….paf Téquila…paf Rires…paf Bagarre….paf Police….paf Insultes..paf Rires…paf Noir complet…paf
Ishhh, ma tête… Bruit de la clim en fond sonore qui tourne à plein régime. J’arrive à attraper mon cell qui juche le sol. 11h30…Fuck… Me faut de l’aspir….oh mon dieu je vais vomir. Je cours aux toilettes, je n’ai pas les idées claires, mon corps vacille. Je me jure de ne plus jamais boire pour la millième fois de ma vie. Je repars me coucher. Je suis dead.
13h30. Je me meurs. Il me faut quelque chose qui décape toutes ces mauvaises choses dans mon estomac. Besoin de boire de quoi de frais et médicamenteux : du Coca-Cola. J’arrive à m’extirper du lit, fonce sous la douche. Ahhhh ! mon reflet dans le miroir est misérable. J’ai le teint vert et blanc. Texto de Jo rentrant : ‘’Coucou, j’espère que tu as passé une belle soirée. On m’a proposé de faire un shift ce soir à l’ancienne place ou je bossais. J’ai besoin de thunes, j’ai accepté. On se capte demain. Brunch ?’’ J’avoue que cela faisait clairement mes affaires. Aucune envie de bouger dans l’état pitoyable que j’étais. ‘’ Parfait ma Jojo, je suis au plus mal, soirée d’alcoolique, besoin de dodo et d’eau…on se voit demain, courage pour le job’’
Je sors de la douche, les cheveux mouillés qui dégoulinent sur mes épaules. J’enfile un sarouel, un t-shirt et boum direction ma survie : le 7/Eleven pour un Coca frais. Il fait 45 degrés dehors, j’ai l’impression de faire une épreuve de survie, digne de Koh-Lanta. J’ai mal au cœur et au foie. J’ai des nausées, j’ai chaud, mes cheveux humides se mettent à friser et gonfler, je ne ressemble strictement à rien…‘’j’ai la tête qui éclateeeee, je voudrais seulement dormirrrrrr, m’étendre sur l’asphalteeeeee, et me laisser mourirrrrrr…je suis STOOOONNNNEEEE !’’ J’arrive tant bien que mal à revenir debout et entière de ma mission commando. Je décide d’aller ingurgiter la boisson remède de tous mes maux devant la télévision, histoire de laisser mon corps la digérer correctement.
Un mec est dans le canapé avachi, fixant l’écran. Je ne l’ai jamais vu celui-là, peut-être un nouveau ? Il me dévisage. Vu la tête que j’ai, j’aurai fait pareil. Je dois faire flipper. Je m’en moque. Je le fixe, lui dis ‘’Hi’’ poliment et me pose à côté de lui. Il est blond-roux vénitien, il a des yeux noisette, il porte un veston orange des gens de la voierie. Il tape nerveusement sur son clavier de cell. On ne se dit pas un mot, on est chacun dans notre bulle. C’est vraiment bizarre, mais en même temps je n’ai tellement pas la force pour faire jasette. Son téléphone se met à sonner. Il décroche. Il parle vite, je ne comprends pas un mot de ce qu’il dit, je mets mon incompréhension sur le dos de ma gueule de bois. Il parle fort, il me tape sur les nerfs, je retourne dans mon lit…en l’insultant de connard dans ma tête. 
Après une longue sieste réparatrice, je décide de me sociabiliser un minimum, puis je suis curieuse d’avoir les retours de notre soirée car je n’ai vraiment pas beaucoup de souvenirs. Je me fais deux toasts de pâte à tartiner, histoire de manger quelque chose…et m’en vais tranquillement sur la terrasse de la cour arrière ou il y a déjà du monde en mode apéro. 
La vie en backpacker n’est qu’un vaste gros apéro à plein temps, tout devient une bonne occasion pour boire. Il fait beau, tu bois ! Une nouvelle personne dans ta chambre, tu bois ! Tu as assez de cash pour te payer de la nourriture autre que des noodles, tu bois ! Bon, t’as compris le principe quoi…
Une chaise est libre et me tends les bras. Je m’installe, tourne la tête et qui je retrouve à ma grande surprise ? Mon roux qui parle fort !! Je ne sais pas si c’est la sieste, mais bizarrement, en l’observant de plus près, je le trouve pas mal cute. Un petit air de Prince Harry…mais en mieux ! Qu’est-ce que je dis-moi… ‘’Fini les mecs !! ‘’ Tu te rappelles déjà plus ce que tu as décrété il y a une semaine ? Je suis définitivement irrécupérable. C’est le moment de sortir cette formule qu’on aime à dire pour justifier le fait qu’on ne tient pas ses engagements : ‘’CARPE DIEM’’. Le fameux joker ultime qui te déculpabilise de presque tout ! Bon…je vais juste le regarder sans rien dire. Si c’est lui qui entame la discussion, et bien…CARPE DIEM !
L’esprit d’Horace m’a entendu, et à exaucer ma prière. Le beau roux vénitien, pose son regard sur moi, me fixe et décide de me parler. Ce que j’avais oublié, c’est que l’après-midi même, je n’avais rien compris de ce qu’il avait dit au téléphone, en pensant que c’était la faute de ma gueule de bois et que mon cerveau avait refoulé l’anglais…mais il n’en était rien. En vrai, son accent était juste INCOMPRÉHENSIBLE !! Tous les mots prononcés sont dénués d’articulation, et pour moi petite frenchie qui maintenant se débrouillait pas mal en anglais, j’avais l’impression de rétrograder dans mon bilinguisme. Je ne comprenais rien… Je n’avais donc qu’une seule solution qui s’offrait à moi pour faciliter l’échange cordial entre nous : me servir un verre d’alcool ! Ah oui, j’avais oublié, en backpacker, si tu veux communiquer sans inhibition et sociabiliser dans une autre langue que la tienne : TU BOIS ! tu peux rajouter cela à la liste établie plus haut.
Il s’appelle Zack, il vient d’une petite ville proche de Liverpool au Royaume-Uni. Une pure laine d’anglais celui-là, avec un accent à couper au couteau. Le genre d’accent qui fait que tu sembles parler avec une patate chaude dans la bouche. Mais qui te rend pas mal sexy, et te donne un côté Bad boy…et il ne m’en faut pas plus que cela pour me voir rejouer le film Hooligans avec lui. Imagination quand tu nous tiens !
Au fur et à mesure de notre discussion, il me fait part que je suis la première Française qu’il rencontre de sa vie toute entière. Il me demande si c’est vrai que nous mangeons des cuisses de grenouilles, me dit qu’en UK, on nous surnomme Frogs à cause de cette légende urbaine, il veut savoir comment c’est la France, pourquoi je suis en Australie et au final me demande si je me suis remise de ma soirée d’hier… humm pourquoi ? Comment sait-il que je suis sortie hier ? et que je n’étais pas du tout à mon avantage au réveil ce matin? Je décide de le questionner à mon tour.
Zack se met à rire, et m’explique calmement le sens de sa question. En effet, la veille, lorsque je suis rentrée ‘’mal en point’’, il était dans le salon de l’Auberge avec une coupe d’amis. Apparemment, je suis arrivée avec deux autres filles, en riant très fort et en simulant ce que j’aurai fait aux policiers s’ils avaient décidé de ne pas nous laisser passer au coin de la rue…bref une belle aventure de pocharde ! Mon Dieu ce que je me sens stupide… et Zack me déblaie cela avec le sourire au coin des lèvres en me confiant qu’il n’aurait jamais miser un sou sur le fait que je sois française. Il ne devait pas penser que les françaises pouvaient être de vraies sauvages. Il croyait certainement qu’on était toutes des petites parisiennes Bobos chics hautaines et coincées. Une légende de plus que je viens de briser !
Cette belle représentation théâtrale de la veille, me vaut donc une invitation à sortir après le 5 à 7 qui se déroule dans la cour de l’auberge. Plusieurs personnes vont se rendre dans le centre de Sydney pour aller dans un bar de nuit faire la fête, et Zack suggère de me joindre à eux. Il insiste sur le fait qu’il aimerait vraiment que je fasse don de ma présence : à cet instant, je ne sais pas si c’est pour amuser la galerie, ou si c’est simplement parce que je commence à lui plaire. Mon état physique étant plus proche de ‘’Feel as shit’’ que de ‘’I’m a fucking bomb’’…je décline gentiment l’invitation en prétextant la fatigue et la nausée persistante. Une moue boudeuse apparaît sur sa baby face, et vient me faire culpabiliser. Ce n’est pas vrai qu’il va réussir à me faire sentir mal celui-là, au bout de quoi… 40 minutes de conversation ! Je ne le connaissais même pas encore ce matin. Non, non et non, Marine tu t’étais juré de faire un break de mec, c’est le moment de te prouver que tu n’as définitivement pas besoin de ce genre d’histoires pour être bien ! 
Du balai, Jeune Rosbeef, Froggie reste au calme ce soir et c’est tout !
Nous continuons donc à papoter de tout et de rien jusqu’à l’appel final des troupes pour la suite de la bataille. Je finis ma cigarette et mon verre tranquillement en me délectant de ma soirée cocooning qui s’en vient, au calme le plus total puisque presque toute ma chambrée s’encanaille ce soir en ville. Une autre chose à savoir sur la vie en backpacker, c’est que lorsque tu dois partager ton espace intime avec 5 autres personnes qui t’étaient encore inconnues il y a peu, tu sais apprécier à sa juste valeur les moments de solitude rarissimes lorsque la vie t’en octroie un ! Seulement, ce ne sera encore pas pour moi ce soir, puisqu’au moment où je rentre dans ma chambre dans l’optique de mater un épisode de ‘’How i met your Mother’’, tranquille posée, on m’attrape par la taille, me tire en dehors, me jette sur une épaule et me porte jusque dans la rue comme un vulgaire sac de patates. Je me fais embarquer dans un taxi, sans avoir le temps de dire ‘’ouf’’, en pyjama / claquettes, les cheveux en vrac sans mon sac à main...donc sans le sou ! PUTAIN!! JE ME SENS COMME UNE VOITURE QU’ON VIENT DE CAR-JACKER, JE N’AI RIEN COMPRIS !
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lepostde9h20 · 7 years ago
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Les gens au festival de la cité
L’heure est au bilan de la 46ème édition de la grand messe de l’art contemporain et de la biture en vieille ville de Lausanne. Trop élitiste, trop nouveau, trop caca ? Je ne saurais dire.
Mais je sais qu’il y avait du monde. Notamment la RTS, représentée par Jonas Schneiter. Fraichement écolo, il serait certainement venu en bus solaire s’il ne faisait pas déjà nuit. A la place, il a dû prendre la Porsche : la vie est dure, des fois.
Autre journaliste présent sur place, Michel Zendali, le beau parleur à la voix de Serge Marlboro Garousbourg. Dans la cour du Gymnase de la cité, il était attablé à une bouteille avec des amis, la chemise fièrement vacancière (coucou les manches courtes) et le teint bronzé par quelques jours de vacances qui entrecoupent on ne sait pas vraiment quel pourcentage de travail.
Michel est toujours de très bon conseil, surtout en fin de soirée. Me suggérant  de devenir journaliste et de rejoindre l’équipe de Bon Pour La Tête. Sur le plan professionnel, devenir journaliste indocile en 2017 me semble une être une aussi bonne idée que d’aller écouter un concert des Eagles Of Death Metal sur le Titanic un 13 novembre 1912, avec un mentos dans la bouche et un verre de coca light à la main :
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Il était un peu joyeux et il se faisait tard. Du coup, j’ai ramené Michel au bar, récupéré les deux francs de consigne (c’est pratique pour se faire un peu d’argent ; il a toujours un verre à la main) et je suis allé retrouver le Phare, une bouteille de rouge et un ostéopathe génial, disparaissant dans le samedi matin naissant.
Dimanche soir, dernier jour de festival, Silent Party et anniversaire du seul humoriste romand qui a une plante à son nom, depuis que mon autre plante rigolote “Nathanael Rochat” est morte de soif : j’ai nommé Thomas Wiesel.
Débriefons dans l’ordre : Tout d’abord le concept de Silent Party que je n’arrive pas à situer dans une jauge flippant VS. génial. Voir 100 personnes danser, un casque sur les oreilles, est assez inhabituel.
Le nom est d’ailleurs un peu usurpé. Entre deux : “C’EST MA CHANSON PRÉFÉRÉE”, et trois “mmmhmhmh THE SHAPE OF YOU mmhmmhmh” on repassera pour le silence. Ces phrases sont d’ailleurs à la Silent Disco ce que le “tu me passes le beurre” et le “vous parlez de quoi ?” sont au brunch en groupe : des incontournables. Mais il faut reconnaitre que le concept marche bien, à tel point que le copain Olivier Meylan paiera certainement sa retraite avec ça. Assez logique puisque ces casques colorés comblent le gros désir de notre époque : être un narcissique individualiste, mais en groupe.
On était donc devant un attroupement de gens qui ressemblent un peu à des fous, entrain de faire le tour de nos foies du dimanche soir (et c’est toujours Robin qui gagne à ce petit jeu), quand tout à coup, surgit Pierre-Antoine Hildbrand.
Se balader au Festival de la Cité quand on est un élu PLR est aussi dangereux que d’amener son rhinocéros de compagnie à l’amicale des braconniers de Johannesburg. Du coup, pour brouiller les pistes, Pierre-Antoine avait mis un short. Et ça marche : tout le monde a l’air de gauche avec un short, à moins de sortir la panoplie complète.
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On notera tout de même qu’il avait l’air moins à l’aise qu’Hadrien Buclin (également en short, mais le mercredi soir) mais je suis sûr que d’ici Paléo, notre municipal se fondra parfaitement dans le décor.
Il y avait aussi celui qu’on surnomme le Belmondo de la publicité, le Gérard Depardieu de la communication, l’Alec Baldwin du logo : Jean-Luc Duvoisin. Je ne sais pas si c’est le poivre du Sichuan qu’il a glissé dans mon gin tonic, mais plus je bois des coups avec lui, plus je le trouve sympa.
Même Genève était venu baronner, puisque Jérémy Seydoux était là, certainement en échauffement de sa  propre fête, qui tombe aujourd’hui. Allez lui souhaiter sur son mur Facebook un joyeux anniversaire et un avenir radieux à la RTS, ça lui fera plaisir.
Bref, l’anniversaire de Thomas était parfait pour clore un festival. Le genre de soirée que l’on finit tard et qui nous prouve – le lundi matin, courant après notre retard sous la pluie – que de la gueule de bois mouillée à la tête de gland humide, il n’y a qu’un pas.
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