#J'ai dont été ...
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#mikan#gakuen alice#la façon dont j'ai été émotionnellement INVESTIE fut un temps#no fanart no life#dessin#artists on tumblr#trait pigma micron#couleurs photoshop#vieux gribouillis
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situations rpgiques;
vous avez envie de lier votre personnage avec celui de quelqu'un d'autre mais vous n'avez pas d'idée? i gotchu baby ♡♡♡ + ces situations concernent plutôt des personnages qui ne se connaissent pas (encore).
COURRIER; suite à des cafouillages à la poste, X reçoit toujours le courrier de Y à sa place, et même si iel fait l'effort de lui rendre ses lettres, X en ouvre une par mégarde un jour et apprend un secret inattendu sur Y.
FLEURS; à la bourre pour un rencard, X décide de piquer incognito des fleurs dans les allées d'un jardin public, mais Y, qui aime particulièrement ce parc, met X encore plus à la bourre en l'engueulant copieusement et en empêchant X de rejoindre son rendez-vous.
CANAPÉ; l'unique escalier de l'immeuble est bloqué par X, qui pensait pouvoir déménager son énorme canapé sans assistance, si bien qu'Y, en retard et de mauvaise humeur, est dans la contrainte de l'aider à dégager la sortie et se bloque le dos par la même occasion.
CINÉMA; le film qu'X a décidé d'aller voir est particulièrement mauvais et assis·e à quelques places d'iel, Y est très visiblement du même avis: les deux passent leur séance côte à côte à se plaindre de la médiocrité du film si fort qu'iels finissent par se faire jeter de la salle.
CIMETIÈRE; lors d'une visite du joli et historique cimetière local, X se cache pour faire peur à son ami·e mais se trompe et fait peur à Y, si bien qu'iel, dans un moment de panique absolue, asperge copieusement X de bombe au poivre.
TAXI; Y se glisse dans la voiture de X en méprenant le véhicule pour un taxi, mais X a tellement besoin de discuter avec une autre personne qu'iel accepte de conduire Y à sa destination.
SAINT VALENTIN; X a préparé une jolie carte pour son crush mais se trompe et dépose la missive rose chargée en cœurs dans la boîte aux lettres de Y.
MONDANITÉ; à un évènement mondain auquel ni X ni Y n'avaient envie d'assister, les deux décident de partir faire les quatre cents coups.
VOGUE; dans un magasin de vêtements, les choix de X sont tellement désastreux qu'Y se sent obligé·e d'intervenir.
CLUB; X décide de créer un club pour un de ses hobby extrêmement niche et méconnu, et Y est la seule personne à s'y pointer.
SAM; X et Y sont désigné·e·s par leurs groupes d'ami·e·s respectifs comme celleux qui ne boivent pas pour pouvoir les raccompagner en voiture, si bien qu'iels passent la soirée en étant les deux seules personnes sobres au milieu des plus extravagantes festivités.
LABYRINTHE; X et Y se perdent dans le Palais des miroirs de la fête forraine du coin et plutôt que de céder à la panique, décident de s'entraider à se sortir de là.
APPARTEMENT; à cause de la façon dont son appartement est placé, X peut voir par sa fenêtre l'intégralité du domicile de Y, si bien qu'iel est témoin tous les jours de son quotidien – le jour où X s'aperçoit qu'Y n'a pas l'air d'être sorti·e de son lit depuis plusieurs jours, iel décide d'aller voir si tout va bien.
#funfact mais#celui du perso qui pique des fleurs dans le parc au lieu d'en acheter#c'est un truc dont j'ai été témoin irl mdr#encore un truc que je ne sais tagger#je vais juste mettre mes tags persos#rp prompts#blabla
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Vinland Saga et son traitement des personnages féminins : tentative d'analyse du cas d'Arnéis
Attention, billet qui spoile tout le manga jusqu'au tome 14 / saison 2 de l'anime sans vergogne. C'est normalement assez détaillé pour que tout le monde comprenne même sans avoir lu ou vu les chapitres mais, si vous ne voulez pas vous faire divulgacher l'histoire, je vous conseille de passer votre chemin.
Bon ! J'ai pas mal hésité avant de faire ce billet mais, son cas me gratte le crâne depuis que j'ai lu la conclusion de l'arc à la ferme et surtout le tome 13 alors, vu que j'ai un bureau des plaintes personnel avec mon blog, aller, autant en parler une bonne fois pour toute vu que je trouve que le traitement de ce personnage est... peut-être pas pourri et mal fait mais, surtout très frustrant et taché de grosses ficelles usés jusqu'à la corde avec pas mal de relent sexiste qui entache son personnage et cet arc, tout en détonnant à côté de la qualité de ceux des autres personnages (tous masculins), et je pense que ce serait bien d'en parler.
Par contre, attention, même si je m'apprête à critiquer une partie de son histoire, ce manga est excellent, même si tout n'est pas parfait. Vous voulez une excellente introduction à l'univers des norrois avec des représentations extrêmement solides de leur mode de vie matériel ? Foncez sur ce manga, le niveau de recherche et de détails fourré partout est juste dingue. On voie que l'auteur a fait ses recherches et même s'il y a l'air d'avoir des choses qui ont vieilli un peu, c'est surtout dans les premiers tomes (le manga a débuté en 2005). Là, ceux dont je vais parler (dernier chapitre du tome 8 jusqu'au tome 14) ont été écrit de 2010 à 2014 et c'est très correct, surtout qu'on a surtout des scènes de vie quotidienne qui sont très réalistes.
Bon, l'auteur a brodé sur les motivations des personnages comme pour le personnage de Knut qui veut "sauver les vikings" au sens chrétien du terme mais, étant donné qu'on a assez peu d'information sur sa personnalité (même si n'étant pas une spécialiste du vrai Knut le Grand, je ne peux pas décrire en détail tous les problèmes de son personnage vis à vis de la réalité historique alors, je n'en parlerait pas trop), c'était un peu un passage obligatoire pour les personnages ayant réellement existé qui apparaisse dans l'histoire mais dont on ne sait pas grand-chose. On a aussi des trucs plus foufous lors des combats comme Askeladd qui porte une cuirasse musclée romaine et qui débarque à un moment en toge mais, c'est justifié par son histoire où il se pense descendant du général romain Artorius qui serait le seul souverain légitime de son pays, le Pays de Galle, et de Grande-Bretagne et il est fasciné par le monde romain tout en détestant les norrois (la série reprend la vraie théorie que le roi Arthur était en réalité un général romain, comme la série Kamelott). On a aussi Thorkell le géant qui se bat avec des troncs d'arbre, un gars qui a une ouïe surdéveloppée, la troupe semi-légendaire des Jomsvikings (qui existe vraiment dans le manga) ont un uniforme alors que ça n'existe pas encore... mais ça reste soft et ça se rapproche de l'écriture d'une saga : les auteurs de ces récits font des scènes de vie quotidienne très réaliste étant donné qu'ils la connaissent très bien, c'est la leur après tout mais, quand il s'agit de voyage et de combat, on voie qu'ils brodent quand ils ne savent pas tout ou pour rendre l'histoire plus grandiose. Honnêtement, pour en avoir parlé avec un ami prof, ce ne serait pas aussi violent, on pourrait utiliser les planches de ce manga comme support dans un cours sur la vie quotidienne des norrois / normands.
Ce manga est excellent mais, il a mis la barre tellement haut que quand je le lis, j'ai des attentes plutôt élevé et là, il s'est pris les pieds dans le tapis, surtout que le cas d'Arnéis est assez commun à toutes les femmes dans ce manga et que comme toujours dans les séries historiques, même quand on essaye de faire réaliste, on retrouve les mêmes écueils qui tombent toujours sur le traitement des femmes qui est empreints de sexisme très actuel.
Je précise également que je n'en suis qu'au tome 14 et je n'ai pas vu l'anime (même s'il est également à la fin du tome 14 / début du tome 15). Je sais ce qui s'y passe grâce à ma meilleure amie qui m'en avait parlé, et elle m'a notamment parlé du sort d'Arnéis (même si elle ne m'avait pas parlé en détail des évènements du tome 12) avant que je ne lise cet arc alors, j'étais préparé à son sort mais, malgré tout, son traitement m'a quand même déçu. Je sais que la femme de Thorfinn arrivera dans les prochains tomes et elle sera bien plus forte mais, ça n'efface pas le traitement du reste des personnages féminins des tomes précédents. Ylva est un personnage extrêmement fort et intéressant mais, elle apparait peu et ça reste deux femmes sur toutes les autres de la série. D'accord, y en a pas beaucoup mais quand même.
Point de méthode :
Je vais essayer de citer le manga quand je peux alors, les citations seront entre guillemets ( "..." ), noté en italique avec le chapitre entre parenthèses classiques et quand je la modifie pour l'intégrer au texte, je soulignerait les changements en utilisant des crochets ( [...] ).
J'utiliserai également le terme de "norrois" pour décrire les peuples scandinaves du Danemark, de la Norvège et de la Suède en général. Le manga fait parfois la faute d'utiliser le terme "viking" pour désigner les norrois comme étant un peuple, alors que c'est un terme qui désigne un métier (c'est toute personne qui va en mer pour gagner sa vie, que ce soit par le commerce, l'exploration ou la guerre pêle-mêle). Il y a également le mot "normand" qui est bien utilisé en français mais, ça désigne souvent plus spécifiquement les habitants de la Normandie (colonie norroise) alors, le terme norrois me semble le plus juste.
Aussi, on parle de Vinland Saga, un manga très violent qui utilise sa violence au service d'un propos contre cette même violence extrême et dont la conclusion qu'il tire que plutôt que de s'entretuer tout le temps, vous feriez mieux de prendre votre bèche, cultiver votre champ et vivre heureux et tranquille plutôt que d'aller mourir bêtement pour un honneur bafoué ou par cupidité mais, il reste très violent quand même. Alors, liste d'avertissement / trigger warning : violence physique extrême, violence sexuelle extrême, viol, menace de viol, esclavage, esclavage sexuel, enlèvement, sexisme, mépris de classe avec des libres qui méprises les esclaves et les affranchis, humains considéré comme des objets par d'autres humains, sévisse physique, mort en général, mort de figurant, mort de personnage principal, représentation de folie, représentation de la guerre, massacre, mise à mort.
Je crois qu'on a tout, on peut y aller, suite sous la coupe :
Donc, pour commencer, qui est Arnéis ? Et bien, c'est elle quand on la rencontre :
Quand on la rencontre à la fin du tome 8 (chapitre 56), c'est via le regard d'Einar, esclave à peine acheté par le maitre de la ferme Ketil qui va travailler avec Thorfinn également esclave et deutéragoniste de cet arc qui permet de servir de point de vue frais et de justifier les explications qu'on donne aux lecteurs : Einar est un anglais qui a été vendu au Danemark alors, il connait mal la société norroise (même s'il parle leur langue car, il y avait beaucoup de norrois dans son village) alors, on lui explique pour expliquer au lecteur au passage.
Quand il la voie pour la première fois, Arnéis est dans une charrette derrière le maitre et même s'il a haït tout ce qui lui est arrivé depuis qu'il est à la ferme de Ketil car il est méprisé pour son statut d'esclave et par les valets de ferme qui leur volent leur nourriture (bref, réaction normale, surtout qu'il a toujours été libre), dès qu'il la voie, il déclare qu'en fait, "cet endroit [lui] plait beaucoup" (chapitre 56). Elle a rien dit, on ne sait rien d'elle, même pas son prénom, il l'a juste vu et il a été ébloui par sa beauté. Dès le départ, le personnage d'Arnéis est défini par sa beauté physique, au point qu'elle peut rendre agréable un endroit par sa simple présence.
On commence à en apprendre plus dans le tome 9 au chapitre 58. On est toujours du point de vue d'Einar qui est tout gêné en sa présence et qui a un béguin évident pour elle alors qu'il discute avec elle autour du puits le matin. Cependant, il pense qu'elle est la "jeune maitresse" (chapitre 58) et vu que Ketil, le très riche maitre de ferme qui possède Thorfinn et Einar, est un homme d'âge mûr (voir l'image ci-dessous et Einar le décrit comme un "vieil homme" dans le chapitre 55), qu'il la balade dans une charrette derrière lui, qu'elle est bien habillée, propre et semble bien nourrie contrairement aux autres esclaves qu'on a vu jusqu'à présent, et le manga ayant présenté Ketil comme un homme bon et raisonnable depuis qu'on l'a introduit (même s'il achète des esclaves en vérifiant l'état de leurs dents comme pour les chevaux, il a les valeurs et le mode de fonctionnement de son temps, et on peut souligner qu'il les traite bien tout en promettant la liberté à Thorfinn et Einar quand ils auront fini de défricher une forêt et de la transformer en champs, même si c'est une stratégie commerciale évidente : s'ils sont motivés pour gagner leur liberté, ils travailleront mieux, technique vieille comme le IVe siècle de notre ère), on peut légitimement penser qu'Arnéis est sa fille, à la manière d'Einar qui le pense également.
Sauf que non, elle apprend à Einar qu'elle n'est pas sa fille. Pour la citer, toujours au chapitre 58 : "Je suis une esclave, tout comme toi. Je suis la suivante personnelle du maître." ce qu'elle dit avec un air sombre alors qu'elle avait des expressions plutôt lumineuses dans tout le reste du chapitre.
On saute le reste du chapitre vu que ça ne sert pas à grand-chose pour son histoire, à part à introduire / rappeler que quand on est esclave, un maitre peut vous tuer n'importe quand (même si la menace plane sur Thorfinn et Einar à ce moment-là), à renforcer le fait qu'Arnéis est un personnage très positif et gentil car, dès que les milicens emmènent les deux esclaves qu'elle connait à peine (Einar venant d'arriver et Thorfinn étant trop enfoncé dans sa dépression pour parler à qui que ce soit) elle fonce chercher Patel, l'affranchi en charge des esclaves du domaine. Ce dernier déclare même qu' "elle a couru les champs pendant un moment pour [le] prévenir" (chapitre 60), pour qu'il vienne les tirer de ce bourbier, ainsi qu'à introduire un des thèmes de cet arc autour de la vie et comment rebondir après qu'on ait tout perdu : Einar a tout perdu et s'accroche à l'idée de redevenir libre un jour tout en ne se laissant pas faire et en rejetant son rang d'esclave en gardant sa volonté, Thorfinn a perdu sa motivation à vivre (venger son père en tuant lui-même son assassin Askeladd qu'il n'a pas pu tuer) alors, il est devenu complètement apathique vu qu'il a perdu son envie de vivre tout en se laissant porter par les décisions des autres, subit ce qui lui arrive sans se plaindre même si c'est injuste ou met sa vie en danger (même si on voie aussi que malgré tout, comme le dirait le chef des milicien, Serpent, "[son] corps [lui] dit qu'il veut vivre" au chapitre 59 car il esquive par réflexe un coup qu'il identifie comme vraiment dangereux) tout en devant apprendre à vivre comme un homme ordinaire alors qu'il a vécu comme un guerrier depuis qu'il a 6 ans (le labeur mis dans le travail aux champs est très important dans cet arc, Einar dit même à la fin de l'arc à Knut que s'il créait lui-même un champ de ses propres mains comme eux l'ont fait, "[il] sentirai[t] au plus profond de [lui] à quel point c'est mal de voler le bien des autres" au chapitre 97, même si ce n'est pas très important pour l'arc d'Arnéis), et pour Arnéis, on le saura plus tard mais, elle est également dans ce trio, même si on ne le sait pas encore.
On revoit Arnéis dans le chapitre 66 où on voie où elle et Einar sont assez proche, tout en étant celle qui rappelle à Einar que normalement, on ne doit rien aux esclaves en échange de leur travail (ce qui permet de souligner qu'un autre personnage, Sverker, le père de Ketil, présenté comme très bougon et grincheux est en fait un vrai personnage positif, ce qui le mettra en opposition avec son fils Ketil qui est un personnage positif en apparence mais, est une vraie ordure dans le fond). Donc, un personnage gentil mais, très terre à terre et réaliste avec leur situation, on note pour plus tard.
On introduit aussi le troisième personnage féminin de cet arc (Arnéis est la première femme introduit dans cet arc, et la deuxième est une fille de fermier avec qui le fils cadet bouffon de Ketil, Ormar, couche afin de pouvoir devenir sa femme en lui faisant un gosse et améliorer la vie de sa famille en rentrant dans la famille du maitre vu qu'ils ont des dettes envers lui, même si elle est ultra secondaire et n'apparait que dans littéralement 2 chapitres), la femme officiel de maitre Ketil, qui n'a pas de nom mais, un visage... mais encore, y a aussi une douille.
Bon, déjà, faisons un petit point quantitatif : si on a eu une demi-douzaine de personnage masculins présent dans l'arc (Thorfinn, Einar, le Serpent, Ketil, Patel, maitre Sverker, Ormar, les hommes de serpent, en particulier Renard et Blaireau, et on sait que Ormar a un frère ainé, Thorgeir, qui aura son importance dans la suite, un autre personnage masculin important sera introduit plus tard, et les personnage de Knut, Leif et Floki qui reviennent de l'arc précédent), on est à max 3 personnages féminins, avec la soeur de Knut Estrith qui complètera le cast féminins de cet arc au chapitre 72 et aura un rôle très mineur. Si je compte les personnages féminins de l'arc précédent (la soeur de Thorfinn Ylva ; leur mère Helga ; la mère d'Askeladd Lydia ; une esclave de l'oncle d'Askeladd du nom d'Hordaland [je met la traduction anglaise de son nom, j'ai prêté mon tome 1 et je ne peux pas vérifier directement pour l'instant] qui était une noble qui a fini esclave après la défaire de son père ; une jeune fille sans nom victime d'un raid et seul survivante ; la femme d'âge mûre qui recueille et soigne Thorfinn blessé tout en projetant son fils mort sur lui, sans nom aussi, qui a certes un caractère fort et affirmé mais se fait tuer tout de suite dans un raid ; et sa fille sans nom également qui a également du caractère pour le seul chapitre où elles apparaissent et se fait surement tuer aussi), on arrive péniblement à autant de personnages féminins avec un rôle plus ou moins important dans 14 tomes que de personnages masculins dans ce seul arc de l'esclavage qui nous intéresse, et plus de la moitié n'a pas de nom ou n'apparait que dans quelques chapitres par-ci par-là avant de disparaitre, et elles servent surtout de motivation ou de dispositif d'intrigue. Elles sont également en général la voix des civils et celles étant contre la violence des hommes car, c'est les premières à se faire détruire par la violence masculine, choses relativement réaliste vu que dans tout conflit à travers l'histoire, les premières victimes sont les femmes.
Hordaland sert surtout à mettre en place des points relativement important de la société norroise vu qu'elle n'apparait qu'au chapitre 2, le futur propos sur la liberté et le futur voyage vers le Vinland pour créer un pays sans esclave pour tout ceux voulant fuir la guerre, tout en montrant le sort injuste des civils qui finissent asservis à cause des guerres avant de disparaitre complètement. Les trois femmes sans nom de l'arc précédent (que je vais appeler l'arc de la vengeance vu que c'est le thème de cet arc) ne servent que dans un ou deux chapitres avant d'être tué, avec la mère et la fille qui pourraient être une porte de sortie de la violence pour Thorfinn mais qui choisit de continuer le plan d'Askeladd même s'il voulait qu'elles s'enfuient vu qu'il s'est attaché à elle, et même s'il y a une survivante dans le trio, elle sert surtout à montrer l'horreur des raids du points de vue des civils. Dans l'arc de l'esclavage, la copine d'Ormar sert surtout à montrer que tout le monde le prend pour un idiot (ce qui est le cas avant qu'il ne murisse, il est complètement stupide et vaniteux, il ne pense qu'à se battre et méprise le travail aux champs car il trouve que ce n'est pas un travail digne d'un norrois comme lui) puis à lui montrer la vraie horreur du champ de bataille à la fin de l'arc vu qu'au chapitre 94, après la bataille contre Knut pour voler les terres de Ketil, son père s'est fait trancher les deux bras et même si Ormar lui a mal parlé, elle continue de s'en faire pour lui vu que c'est le jeune maitre des terres que sa famille cultive.
Côté personnage nommées et vraiment importantes (pour le niveau des personnages féminins de cette histoire) : La mère d'Askeladd Lydia est surtout une ombre dans le fond (on voie toujours son visage dans l'ombre ou déformer par la folie) pour ancrer Askeladd dans le décor gallois, introduire l'histoire d'Artorius qui servira à la fin de l'arc, et elle est devenu folle après avoir été rejeté par le père de son fils dont elle était la maitresse, ce qui a poussé son fils à s'occuper d'elle dès son plus jeune âge et développe sa haine des norrois, vu que son père les a abandonnés, tout en voulant protéger le Pays de Galles natal de sa mère des invasions norrois.
La mère de Thorfinn, Helga, est le stéréotype de la mère et de l'épouse parfaite : calme, patiente, belle, de bonne famille, offerte en mariage à Thors en récompense pour ses faits d'arme par son père, suivant son mari jusqu'à littéralement le bout du monde, contre la violence (de mémoire, son oncle Thorkell lui reproche d'avoir trop influencé son mari à ce sujet). Elle se met en colère qu'une seule fois quand son mari Thors refuse de nommer leur fille en prétextant qu'il n'a pas le temps car, il doit retourner au combat, et Thors dit lui-même qu' "en 15 ans de vie commune, c'est la seule et unique fois qu'Helga s'est mise en colère" (chapitre 10) alors qu'elle ressort d'un accouchement difficile. Elle sert ensuite de motivation à Thors avec sa fille nouvellement née pour qu'il change son point de vue sur la guerre car, à partir du moment où Ylva est née et qu'il s'est attaché à elle en lui donnant un nom, il a commencé "à avoir peur de la guerre" (chapitre 10) et que c'est pour ça qu'il a "fui" son ancien groupe pour aller se cacher en Islande afin d'élever tranquillement sa famille.
Enfin, leur fille Ylva est la plus caractérielle de toutes les femmes de ce manga avec un caractère bien trempé, très fort et qui a les raisonnements raisonnables dans la famille, tout en contrant les pensées plus idéalistes pour l'époque de son père avec des arguments qui tiennent dans son contexte historique (elle demande par exemple dans le tome 1 [désolé, je n'ai pas le chapitre vu que je n'ai pas mon tome à la maison, je fais tout de tête ici --'] pourquoi ils n'achètent pas un esclave comme leur voisin pour les aider à la maison car ça fait beaucoup à supporter pour une famille de 3 adultes [bien qu'on dirait que l'idée d'embaucher quelqu'un ne lui vient pas à l'idée, même s'ils font partie des riches de son village d'après les annexes des premiers tomes], et elle est furieuse contre son père quand il échange la liberté d'un esclave mourant contre une grosse partie de leurs moutons [et donc appauvri leur famille car c'est sûr que l'esclave va mourir] à son maitre véreux qui le maltraitait car, il pense que tous les hommes devraient être libre, contrairement à sa fille qui pense surtout à leurs finances), ce qui permet d'avoir les pensées d'un personnage moyen de l'époque vu qu'elle est montré comme très rationnelle. Comme dit précédemment, elle est également la motivation pour Thors pour devenir pacifique.
Ylva et Helga sont également les deux personnages raisonnables à l'annonce de la guerre en plus de Thors car, elles sont les seules du village à ne pas se réjouir, ce qui est justifié dans le texte qu'elles connaissent le coup de la guerre contrairement aux autres habitants de leur village qui a vécu isolé du monde et des gros conflits. Elles disparaissent toute les deux de la série passé le tome 2, sauf pour un interlude à la fin du tome 4 où on voie Ylva s'occuper de tout à la maison sans leurs hommes vu que sa mère a été couché par le chagrin d'avoir perdu son mari et son fils, et chasser la baleine (ce à quoi Helga réagit en disant "Mais tu es une fille ?!" pour souligner que ce n'est pas habituel d'avoir des femmes allant chasser, alors qu'on emmenait des femmes à la chasse aux phoques car ça portait chances) tout en ne s'arrêtant jamais pour ne pas penser au chagrin d'avoir perdu son père et son petit frère, et le flashback expliquant les origines de Thors du tome 6 (chapitre 39 et 40) jusqu'au début du l'arc de l'expédition à l'Ouest à la fin du tome 14, au chapitre 100 où on voie qu'Ylva s'est mariée (elle en parlait déjà dans l'Interlude pour avoir plus d'aide à la maison et pour des raisons économiques) et a conservé son caractère bien trempée. Enfin bon, c'est pas des personnages très important aussi. Elles constituent surtout la famille que Thorfinn a abandonné en préférant poursuivre les assassins de son père puis en ne rentrant pas en Islande quand il en a eu l'occasion dans l'arc de la vengeance et ses regrets.
En fait, le premier personnage féminin important qui apparait dans plusieurs chapitres d'un même tome, c'est Arnéis. Quasi 9 tomes avant qu'on ait un vrai personnage féminin récurrent... et encore, au début, elle sert surtout d'intérêt amoureux pour Einar. Mais pour la femme de Ketil, c'est encore un autre niveau vu que j'ai l'impression qu'elle sert surtout à être en opposition avec Arnéis étant donné que sa première apparition et action au chapitre 66, c'est ça :
(désolé pour la double page en anglais, c'est plus pratique pour moi de prendre des images déjà présente sur internet que les perdre directement sur mes tomes pour des raisons de netteté)
Déjà, physiquement, elle est à l'opposé même d'Arnéis : vieille (si elle a le même âge que Ketil, c'est censée être une vieille femme), sèche, ayant surement perdu sa beauté contrairement à Arnéis qui est encore jeune et belle (dans un futur chapitre, le chapitre 80 après une ellipse de 3 ans dans l'arc, le mari d'origine d'Arnéis la décrit comme ayant "un peu maigri" mais étant "encore plus belle qu'avant" et même s'il est complètement fou, le dessin ne fait pas penser le contraire). Ensuite, on a aussi son attitude : à ce stade, même si on s'en doute un peu (et que cette double page sème quelques indices avec sa phrase "Peuh... un esclave est bien ce qui convient à une esclave. Qui se ressemble, s'assemble comme on dit"), on ne sait pas encore qu'Arnéis est la maitresse de Ketil (ou plutôt que Ketil l'utilise comme esclave sexuel) alors, le comportement de sa femme semble assez injuste envers elle, elle a juste pris deux minutes pour se laver le visage et discuter avec Einar, pas la peine de la frapper et de l'injurier comme ça, même si on peut se dire que ça sert à montrer toute l'injustice de la condition des esclaves.
Après tout, au départ, tous les esclaves qu'on a vu était maltraité par leur maitre (Hordaland était frappé par son maitre car elle était maladroite, l'esclave sauvé par Thors avait été maltraité à coup de chaine et avait perdu tout gout à la vie, Lydia est devenue folle après avoir été abandonné par son maitre et amant, les miliciens ont attrapé Thorfinn et Einar pour qu'Ormar devienne un homme en les tuant...) mais jusqu'à présent, ils ont toujours été condamné par l'histoire et soit vu comme des monstres (le maitre frappant son esclave avec des chaines est décrit comme immonde, même s'il s'en tire à bon compte, et le père d'Askeladd est montré comme un homme froid qui a mérité de se faire tuer par son fils illégitime qui va rafler tout son héritage pour lui en poussant les fils légitimes à s'entretuer grâce à sa ruse), soit comme étant pathétique (l'oncle d'Askeladd est décrit comme un idiot avare qui maltraite l'esclave dans lequel il a investi) ou se sont pris un poing dans la figure (Serpent engueule ses hommes et leur jure qu'ils le paieront cher s'ils recommencent à torturer et intimider des esclaves), et Ketil est montré comme quelqu'un qui traite bien ses esclaves (dans le chapitre 71, il prend même leurs défenses contre ses valets de ferme libre, même si c'est grâce à l'enquête de Patel qui a fait tout le boulot pour lui s'il aide, alors qu'il n'a pas levé le petit doigt plus tôt, ce qui fait partie de son personnage de lâche) alors, voir sa femme être aussi mauvaise avec Arnéis, ça fait bizarre, surtout qu'on ne sait rien de son personnage à part qu'elle est le stéréotype de la femme acariâtre qui est détestable (on ne sait pas par exemple si elle a toujours été acariâtre, si elle ne l'est qu'avec Arnéis par jalousie, ou si elle est devenue comme ça en vieillissant, même si on verra au chapitre 94 qu'elle est mauvaise avec tout ceux sous ses ordres, même le Serpent). Même si on sait qu'Arnéis est la maitresse de Ketil, en tant que spectateur contemporain, on sait qu'elle n'a pas le choix, on verra dans le chapitre suivant qu'elle ne l'est pas volontairement et même si on comprend que c'est difficile à supporter d'être cocufiée avec une femme assez jeune pour être sa propre fille, le comportement de la femme de Ketil semble encore plus injuste que personne du saint personne ne le condamne ouvertement et que tout le monde la laisse faire, surtout qu'elle disparait pendant un moment du manga. C'est juste un dispositif d'intrigue, pas un personnage.
On revoie Arnéis dans le chapitre suivant où Ketil se confie à elle après avoir dû punir deux gamins qui ont volé ses réserves, ce qui est normalement puni par des coups de bâton, même si le frère ainé prend tout pour protéger sa soeur. Etant donné qu'ils sont très jeunes et qu'ils volaient car, leur père a disparu et que leur mère est malade, Ketil voulait leur faire rembourser leur vol par leur travail (là où son fils Thorgeir voulait les faire rembourser en leur coupant un bras, chose complètement abusé, même pour l'époque, pas rentable pour deux sous vu qu'ils ne pourront plus travailler en étant manchot mais, qui colle avec la personnalité hyperviolente de Thorgeir qui est juste assoiffé de sang et de guerre, c'est le pire de la société norroise réuni en un seul personnage) mais, Patel (affranchi, personnage positif) et Serpent (mercenaire exilé pour faute grave, personnage gris moralement à tendance positive pour l'instant) font remarquer que c'est bien trop cruel, mais déclarent malgré tout que la punition normale pour un vol, c'est 10 coups de bâtons chacun, tant pis pour l'âge. Bon, je ne vais pas rentrer dans le détail de la différence entre la loi écrite et la loi appliqué, la politique judiciaire et d'application des peines, les punitions corporelles médiévales... j'en ai pas les compétences et les historiens du droit sont des anges de patience pour arriver à démêler des mille-feuilles législatifs pareils mais, si Patel dit que c'est la punition normal, c'est que c'est le cas, même si on est tous d'accord pour dire que c'est une punition trop cruelle, surtout s'ils vont déjà devoir rembourser leur vol en travaillant pour Ketil pendant des années. De plus, ces deux-là normalement, ils ne pèsent rien face à Ketil : Patel est un affranchi au ban de la société méprisé de tous pour être un affranchi, Serpent est un mercenaire employé par Ketil, et même Thorgeir devrait s'incliner devant la volonté de son père qui reste le patriarche de leur famille. Normalement, c'est le maitre du domaine qui doit décider du sort des délinquants mais, Ketil manque d'autorité et n'arrive pas à imposer sa volonté à ces deux subordonnés, alors qu'il est contre les châtiments corporels et qu'il le fait lui-même car, si c'est Thorgeir qui frappe les gosses, il va juste les tuer.
Après avoir battu le gamin qui a pris les 20 coups pour épargner sa soeur (j'en ai pas parlé plus tôt car, elle est juste une excuse pour rendre son frère plus héroïque car, il protège sa faible petite soeur et elle est quasi une figurante sans dialogue à part pour dire "Grand frère"), il va pleurer entre les cuisses d'Arnéis (littéralement, la mise en scène où ils sont tous les deux nus sous-entends clairement qu'ils ont eu des relations sexuels tous les deux). C'est là qu'on apprend que le surnom qu'on lui donne "Poing de Fer" qui aurait tué un ours seul est un mensonge (on apprend dans le chapitre 90 qu'il a volé sa réputation à un autre guerrier de son âge qui porte le même nom que lui) afin de se faire respecter car, les norrois ne respectent que la force guerrière mais, qu'en réalité, il est terrifié par la violence et la guerre. Pour l'instant, c'est pas illogique vu le reste de l'histoire, ce n'est pas un mauvais comportement d'avoir peur de la guerre : tous les personnages positifs réellement positif sont contre, et se mettre à vouloir la violence et utilisé la violence est montré comme une faillite morale avec Knut. Normalement, quelqu'un de bien dans cette histoire n'aime pas la violence, c'est un fait établi. De plus, Arnéis dit dans ce chapitre 67 qu' "être bon ne peut pas être une mauvaise chose. Je connais votre souffrance" et même si c'est évident qu'elle le dit surtout parce que pas le choix et qu'elle sert de réconfort à Ketil, on voie aussi que Ketil cherche surtout quelqu'un qui comprend son dégout de la violence.
Cependant, entre ça, une discussion avec Sverker plus tôt où Sverker (le vrai perso positif de la famille) le met en garde contre le fait d'avoir trop de terre pour s'en occuper et les défendre soi-même là où en réalité, Ketil n'est pas un bon guerrier qui peut défendre ses terres et achète la paix en donnant un énorme tribut au roi Harald, et où il dit que trop de richesse qui corromps vu qu'on en veut toujours plus, ça commence à faire beaucoup et on peut légitimement commencer à penser que si Ketil ne tient peut-être pas les gens par la violence, il les tient par l'argent. Sverker dit même "Plus on possède de richesses, plus on craint de les perdre. Pour apaiser ses craintes, on dépense de l'argent et on cherche à en gagner plus. Mon idiot de fils ne comprend pas la vanité de tout ceci." au chapitre 65, et vous avez le résumé de la mentalité et de l'arc de Ketil qui est une déconstruction de l'archétype du "bon propriétaire d'esclave" (pour citer ce message Reddit que j'ai lu après avoir écrit cet article et même si je ne suis pas d'accord avec quelques points mineurs, c'est un excellent post pour mieux cerner le personnage de Ketil). Donc, déjà, on sent que ça va mal se passer avec Arnéis vu qu'elle est complètement englué et sous le contrôle de Ketil qui malgré tout, la considère surtout comme sa propriété, même si ce n'est pas encore mis trop en avant comparé à la fin de l'arc mais bon, quand t'utilise quelqu'un comme esclave sexuel, voilà quoi.
Au chapitre 69, on ne voie pas vraiment Arnéis mais, Einar parle d'elle et c'est à ce moment qu'on apprend qu'elle ne sera jamais libérée malgré tout son travail car, elle est la favorite du maitre alors, il vaudra la garder avec lui à jamais et c'est par Einar qu'on apprend qu' "elle a l'air d'avoir renoncé à la liberté", ce qui complète le triptyque des réactions quand on perd tout : Arnéis est devenue esclave, on apprend plus tard qu'elle a tout perdu, et elle a renoncé à tout espoir d'être libre car, elle sait qu'elle ne sera libérée et se raccroche au peu qu'elle arrive à encore avoir... et même si c'est Arnéis qui nous racontera sa propre histoire plus tard, c'est un personnage masculin qui parle de son propre ressenti. Du côté d'Arnéis, on a juste des expressions de visage sombre mais, on est jamais de son point de vue, on a jamais ses pensées, c'est toujours les personnages masculins qui parlent à sa place sans jamais lui laisser la parole, alors qu'on a eu le point de vue d'Ormar par exemple, qui est un personnage plus secondaire qu'elle, qui apparait bien moins, là où Arnéis est pratiquement un personnage principale.
Le tome 11 reprend après une ellipse de 3 ans et rien à changer pour Arnéis, elle est toujours aussi gentille avec tout le monde, est toujours la maitresse de Ketil et aucun espoir de devenir libre, même si la femme de Ketil l'envoie s'occuper de Sverker qui ne peut plus s'occuper de lui-même à cause de son grand âge.
On ne la voie pas plus du tome 11 qui est un tome de set-up qui met en place tous les malheurs qui vont arriver : Ketil tente de gagner les faveurs de Knut, nouveau roi du Danemark après qu'il ait empoisonné son frère Harald par soif de pouvoir, mais Knut veut surtout réquisitionner ses terres car il a besoin d'argent pour contrôler par la force le Danelaw (nom norrois de l'Angleterre) et donc, il les piège en poussant Ormar (le fils idiot qui veut devenir un guerrier pour la gloire mais qui ne sait pas se battre) à assassiner un de ses hommes et son frère Thorgeir tue plusieurs soldats à lui tout seul, ce qui pousse Ketil à fuir avec ces deux fils tout en sachant que Knut va attaquer sa ferme. De plus, on a aussi un chapitre où un esclave devenu complètement fou à cause des mauvais traitements de son maitre tue toute la famille de son maitre, puis brûle sa maison une fois que tous les hommes adultes de la famille son mort en disant juste "ça fait si longtemps... en route... je dois aller les chercher..." (chapitre 74). Tout se résoudra dans le tome 12 et 13.
On découvre dans le tome 12 que cet esclave est en réalité le mari d'Arnéis, Gardar, qui veut la récupérer avec leur fils pour qu'ils puissent de nouveau vivre libre tous les trois malgré tout ce qui s'est passé (ce qu'exprime la couverture pile au-dessus). Elle hésite un peu à le suivre dans le chapitre 80 mais, il est finalement arrêté par le Serpent car, la tête de Gardar est mise à prix (il a quand même tué 4 personnes et un des hommes de serpent) mais, il agit comme s'il était complètement fou (ce qui est le cas) et Arnéis va ensuite se cacher en se bouchant les oreilles pour ne pas l'entendre alors qu'il hurle son nom, avec aucun espoir qu'il soit libéré vu qu'il a tué 4 personnes libres, un des hommes de Serpent, veut tuer le maitre Ketil (il a fait une crise de folie quand il pensait que le Serpent était Ketil alors qu'il sait que Ketil est bien plus vieux) et enlever Arnéis (résumé de ses crimes au chapitre 81).
Et là... j'avoue que je comprends un peu pourquoi les personnages de Thorfinn, Einar (et même Sverker plus tard) veulent libérer Gardar, du moins en théorie. Selon eux et leur point de vue, le seul moyen pour eux qu'Arnéis soit libre (étant donné que Ketil ne la libérera jamais), ce serait en s'enfuyant avec un homme aussi fort que lui qui est en plus son ancien mari. Une fois loin du Danemark (genre s'il retourne en Suède dont ils sont originaires), se serait très difficile pour Ketil de les retrouver (même si bon, même après que tout le monde croyait Thors mort et qu'il a même été enterré, les Jomsvikings sont arrivés à le retrouver on ne sait comment en Islande alors qu'il en a pas bouger depuis plus de dix ans alors, vu ce qu'on verra de Ketil ensuite et toute son obsession pour Arnéis, il serait bien capable de le faire), bien trop cher aussi, surtout que le maitre est absent pour le moment et que c'est le Danemark et la Suède du XIe siècle, c'est encore très boisé et c'est très difficile de pister quelqu'un ou de rechercher des gens, surtout que c'est très difficile de diffuser des portraits des personnes rechercher. Sur le papier, leur chemin de pensée est logique vu qu'il n'y a aucune chance qu'Arnéis soit libérée selon tous les personnages.
Mais d'un autre côté, il est évident que le type est complètement fou et dangereux. Même si c'est son mari et qu'il semble à peu près lucide avec Arnéis, il est persuadé que son fils est encore en vie alors qu'il sait que leur village a été pillé, il oublie qu'on le poursuit quand il la voie... ouais, même si c'est la seule solution à leurs yeux (qu'elle soit sauvée par son mari), ça fait un peu gros, surtout que tout le monde sauf Serpent est pour le laisser filer avec Arnéis : Einar, ça se comprends, il est amoureux d'Arnéis depuis 3 ans et veut qu'elle soit heureuse, même avec un autre, Thorfinn est à peu près raisonnable à ce sujet en disant que c'est un esclave en fuite qui a tué des gens, mais l'aide quand même à s'enfuir plus tard après qu'il ait massacré les hommes de Serpent, et même Sverker (soit la figure sage de cet arc) encourage Arnéis a allé le voir quand il est capturé. ça me semble assez artificiel alors, ça fait qu'en tant que lectrice, je me retrouve du côté de Serpent : d'accord, ce qui est arrivé à Gardar est horrible, d'accord les mauvais traitements l'ont rendu complètement fou, oui je comprends que pour les personnages, c'est peut-être la seule chance pour Arnéis d'être libre mais, Gardar est un homme dangereux qui tuera tous les gens qu'il croise tant qu'il sera libre, surtout que sa tête est mise à prix, et surtout qu'on a vu dans ce manga que tous les personnages violents finissaient mal.
Toujours au chapitre 81, Arnéis tente de garder la tête froide et compare la situation à un "orage" qu'on doit laisser passer sans l'affronter, puis raconte son histoire, qu'elle a "perdu son fils pour des marmites". On apprend alors qu'elle vient d'un village ni pauvre ni aisé qui vivait très bien, jusqu'à ce qu'on découvre de fer dans un marais proche, ce qui fait que tout le monde veut se l'approprier. Les hommes de son village (dont Gardar) votent pour se battre pour avoir le marais après qu'un de leurs alliés aient demandé de l'aide à Gardar pour qu'il participe au combat (et on peut se dire que s'ils l'ont voté tous ensemble, c'est qu'ils pensaient pouvoir gagner. On apprend même par la suite que quand les femmes rester au village voient des navires revenir, elles pensent que c'est leurs hommes qui reviennent victorieux alors que c'est l'ennemi qui vient piller leur village après leur victoire alors, pas de raison de douter que leur choix a été fait sans peser le pour et le contre), ce que les femmes du village ne comprennent pas car, les villageois ne manquent pas de marmite et de lame de faux mais, pour citer Arnéis "les femmes ne peuvent pas aller contre les décisions des hommes", ce qui permet de montrer le sexisme de la société tout en rappelant que si, écouter vos femmes non d'un chien, elles sont raison ! Il y a vraiment une distinction net entre les hommes d'un côté qui désirent le combat et la gloire, et les femmes qui rejettent le combat par nature vu que ce sont toujours des civils. Même dans le chapitre 6 où les femmes islandaises sont aussi enthousiastes à la guerre, c'est des figures dans le fond, on se concentre sur l'enthousiasme des hommes qui ignorent ce qu'est la guerre et pense qu'on peut s'en réjouir, et seuls la famille de Thors voit ça comme une terrible nouvelle (sauf Thorfinn mais, parce qu'il est trop petit, il n'a que six ans, et joue à la guerre avec ses camarades alors, il voie ça comme un jeu).
En fait, il n'y en a qu'une qui souhaite le combat, et c'est la femme de Ketil qui, dans le chapitre 94, est trop fière pour se rendre et préfère envoyer ses miliciens et les hommes qui leur doivent de l'argent se faire massacrer plutôt que de se rendre, être exilée et devoir mendier, alors que 100 soldats d'élite de l'armée royale, mené par le roi en personne, viennent d'écraser leur 300 hommes ordinaires ne sachant pas se battre, en ont tué plus d'un tiers, et il leur reste 20 hommes en tout. Je comprends qu'elle ne veuille pas s'exiler alors qu'on tente de leur voler leur ferme vu qu'ils savent tous ce que c'est le vrai objectif de Knut mais là aussi, on voie gros comme le nez au milieu de la figure que c'est surtout pour renforcer pour son opposition avec Arnéis : Arnéis est une femme raisonnable qui ne veut pas de combat, là où la femme de Ketil est la vieille acariâtre qui préfère sacrifier tous les gens en-dessous d'elle pour garder ses biens et son rang (ce qui fait également écho aux mots de Sverker qu'on a vu plus haut, puis au comportement de Ketil mais, on y arrive). Même la soeur de Knut déteste les combats et n'aime pas voir son frère se battre à l'entrainement (elle est choquée de le voir s'entrainer alors que la dernière fois qu'elle l'a vu, il était contre la violence mais bon, ça fait bientôt 4 ans que son frère est en Angleterre et elle devrait savoir qu'il a mené plusieurs batailles et a une manière de gouverner... plutôt musclé on va dire vu qu'on sait que les communications entre le Danemark et l'Angleterre ne sont pas coupé) alors qu'elle est noble, elle est très bien protégé et sait que la guerre pourrait aller dans l'intérêt de sa famille en les rendant encore plus puissant. Ce serait bien plus logique de la montrer comme comprenant l'intérêt de la guerre pour le bien de la puissance danoise et de sa famille mais, regretter qu'on soit obligé d'en arriver là, à la manière de Thorfinn qui regrette que la violence qui devraot normalement être le dernier recours soit en réalité le premier pris dans bien des cas.
Sauf que, ces femmes ont été élevé dans la même société que les hommes, tout le monde chez les norrois pensent que la valeur militaire est très importante, voir même que "l'honneur, c'est plus important que la vie" pour citer Thorgeir (le fils ainé de Ketil assoiffé de sang pour rappel donc, clairement pas un exemple à suivre) qui est un cas extrême mais, techniquement, vu ce qu'on a vu, bah ça devrait être la valeur de base pour beaucoup de monde normalement, le cas de Thorfinn et Thors sont censés être des exceptions.
C'est une bonne chose de montrer que derrière les représentations idéalisés du combat dans les sociétés anciennes, la réalité des civils et des proches de combattants est toujours qu'ils tiennent à leurs proches et qu'en général et dans la très grande majorité des cas, les gens tiennent à la vie, qu'ils veulent rester en vie et ne veulent pas se battre car c'est quand même mieux d'être en vie et de profiter que de mourir bêtement (chose qu'on devrait aussi faire avec l'histoire grecque d'ailleurs, surtout que les études récentes montrent que la conception de la guerre des grecs est en réalité bien plus pragmatique qu'on ne le pensait, histoire de battre en brèche l'idée que les soldats grecs sont LE soldat parfait et viril par excellence qu'adorent l'extrême-droite et les fachistes mais je m'égare), très bien même.
Ce qui me gêne, c'est la répartition très genrée des gens anti-violence et pro-violence. Même Einar qui déteste la guerre et les militaires (avec de très bonnes raisons vu que la guerre a détruit sa vie et l'a fait asservir) n'hésite pas à se battre quand il est en colère et peut avoir des réactions très violentes contre les gens qui lui ont fait du mal, à lui, à ses proches ou ses champs. Thorfinn et Thors sont pacifiques et anti-violence jusqu'au bout mais, c'est le résultat d'une réflexion philosophique assez longue et qui est très détaillé, notamment à cause de leurs expériences militaires et pour Thorfinn, on voie aussi qu'il regrette beaucoup ses actes qu'il veut expier.
Pour les femmes, on a pas ce chemin de pens��e : ce sont des femmes alors, elles sont contre la violence. C'est automatique, et celles qui ne sont pas dans ce schéma de pensée sont des méchantes. En plus, avec la description d'Arnéis, on a l'impression que les femmes sont vraiment la dernière roue des carrosses qui n'ont aucun pouvoir dans leur village et que les hommes n'écoutent jamais (surtout que juste avant, Serpent dit qu'on n'écoute jamais les esclaves alors, ça mets des femmes libres pratiquement au même niveau que des esclaves) et d'accord, la société norroise, c'était pas la paix et les petits oiseaux mais, de mémoire, les femmes norroises avaient quand même plus de liberté qu'on ne le pensait à la base (en général, les femmes ont beaucoup plus de pouvoir d'action au Moyen-Age, même chez les Francs, ce n'est qu'à partir de la Renaissance qu'il y a un recul de leurs libertés et autonomie). Alors que ça aurait été simple de dire que les gens sont divisé dans le village d'Arnéis : une partie veut aller se battre pour récupérer le fer pour mettre du beurre dans les épinards et avoir une nouvelle source de revenue, ce qui serait une bonne chose en cas de coup dur, et de l'autre une partie qui veut rester neutre à cause du risque de représailles en cas de défaite et, pour citer Arnéis dans ce chapitre 81, ne pas "risquer leur vie pour quelque chose dont n'avions pas besoin", surtout que la cupidité fait également partie des thèmes de cet arc mais, sans genrer les camps. J'aurais plus accepter que ce soit une différence entre riches qui veulent encore plus d'argent et savent qu'ils auront la main mise sur le fer (tout en ayant un meilleur équipement qui les protège mieux au combat) et pauvres qui n'ont rien à gagner à se battre, doivent s'occuper de leurs champs et savent qu'ils ne tireront rien de ce marais qui sera accaparé par les nobles et ils n'auront rien à part des tâches supplémentaires (tout en ayant un moins bon équipement qui les fera mourir plus vite). Là, on sent vraiment que pour l'auteur, selon lui, les femmes sont forcément opposés à la violence car, c'est leur nature de femmes et de premières victimes, là où pour les hommes, ils doivent réfléchir avant de se dire que la violence, c'est mal.
On apprend ensuite que le fils d'Arnéis lui a été pris car, on la vendrait plus cher seule sans qu'on la pense mariée, et elle conclut que "si Gardar et les autres n'avaient pas participé à cette guerre... s'ils avaient attendu que l'orage passe... nous n'aurions pas tant souffert." (toujours chapiter 81) Je pourrais chipoter en disant que bon, si les norrois se battent souvent contre les francs et les saxons, ils se battent aussi très souvent entre eux alors, c'était une question de temps avant que la guerre frappe à leur porte mais, je comprends qu'Arnéis ait cette réflexion : elle a tout perdu à cause de cette guerre qui servait à rien, son mari, son fils d'un an, son village et sa liberté, ce qui l'a conduit à être l'esclave sexuel de Ketil, normal qu'elle pense ainsi. Elle décrit également Gardar comme étant "devenu l'orage" et qu'il lui fait peur alors, cette fois, elle "doit protéger [son] enfant de l'orage des hommes".
Car oui, on apprend tout juste là qu'elle est enceinte de Ketil ! Les violence sexuelles continuent ! Je dirais bien que bon, on connait les préservatifs depuis l'Egypte antique mais bon, en 5 ans de relation, j'imagine qu'un accident peut arriver et vu l'état où elle est, ça se comprend qu'elle s'accroche à son gosse pour rester en vie mais bon, vu comment les choses se profilent, vous le sentez la mort ultra tire larme facile qui arrive ? Car moi oui. On coche toutes les cases du stéréotype de la femme fragile à protéger et en détresse : belle, fragile, enceinte, vivant pour son enfant à naitre, et dont la mort est d'autant plus tragique qu'elle attend une nouvelle vie. Elle dit aussi que le maitre sera heureux de l'avoir vu qu'il lui dit qu'il en voulait un d'elle (et elle oublie très vite comment la traite la femme officielle de Ketil alors, quand elle la saura enceinte de son mari, j'ose à peine imaginer comment elle va réagir cette vieille peau). Enfin bon, elle utilise le fait qu'elle soit enceinte pour convaincre Einar de rien tenter pour libérer Gardar, de ne pas faire "empirer l'orage" car les premiers mois sont très importants. Donc, on dirait qu'elle a accepté de ne pas suivre son mari devenu complètement fou et qu'elle l'a accepté même si elle l'aime, et veut rester en sécurité.
Cependant, une fois qu'Einar et Thorfinn sont partis et qu'elle pense que le vieux maitre dort, elle tente de s'en aller pour aller soigner ses blessures sans savoir si elle prend la bonne décision, ce à quoi Sverker répond "Je ne t'accablerai pas. Fais ce que tu juges le mieux !" tout en s'excusant de ne pas pouvoir plus l'aider car tout le monde le croit complètement sénile.
Elle va donc soigner les blessures de Gardar. Elle tombe sur Serpent qui lui dit qu'ils n'ont pas soigné Gardar : "Pourquoi je devrais panser les plaies du gars qui a tué un de mes hommes ?". Serpent est très attaché à ses hommes alors, il se venge de la mort de son homme Blaireau en ne soignant pas Gardar car il lui en veut à mort, ce qui est montré comme très froid de sa part (à raison à mon avis). Cependant, comme la femme de Ketil le convoque chez à la ferme (le bras droit de Serpent qui part avec lui, Renard, pense qu'elle veut sa part de la récompense en échange de la capture de Gardar, soit 3 chevaux, ce qui est présenté comme injuste vu qu'elle n'a pas participé, ce qui suit le fait que ce soit une vieille femme acariâtre et injuste juste obnubilé par l'argent et que ce n'est pas un personnage, c'est juste une fonction et un stéréotype), il ne la ramène pas chez Sverker et confie cette tâche à un de ses hommes. Evidemment, elle arrive à le convaincre en le suppliant (la mise en page montre que c'est à cause de son beau visage qu'il accepte) et elle peut aller voir Gardar pour le soigner.
Quand Gardar la voie, la première chose qu'il lui dit est "coupe mes liens, Arnéis ! Rentrons chez nous !" (chapitre 82). Actuellement, il est dans un camp avec quatre miliciens qui le surveille, on se demande comment il pense s'en sortir mais bon, c'est déjà établi qu'il a complètement sombré dans la folie alors, normal qu'il ne soit plus du tout rationnel. Arnéis demande si on peut le libérer une seconde pour qu'elle puisse le soigner, ce que les miliciens refuse vu que bon, ils ont déjà eu du mal à l'attacher et que le type est dangereux mais, ils font quand même des "blagues" grasses en disant à Arnéis de lui faire "une petite gâterie" et qu'ils n'ont pas "attaché son machin" alors, elle peut le "bander", alors que Gardar lui demande pardon pour tout ce qu'il a fait tout en lui assurant qu'ils peuvent tout recommencer tous les trois (il n'a pas encore intégré que son fils est surement mort).
D'accord, c'est pour montrer que les miliciens sont horribles, on a déjà instauré que la plupart sont des criminels exilés, puis justifier la décision d'Arnéis, d'accord dans le tome 1, on a eu un page avec un viol au calme pendant un raid pour montrer l'horreur de la guerre et l'apathie de Thorfinn (car les femmes ne sont que des outils et des dispositifs d'intrigue dans cet arc... dans une grosse partie du manga même) mais quand même, ça n'avait jamais atteint ce niveau de beauferie et d'obscénité. C'est quoi ce dialogue digne de GoT ?! L'auteur passe son temps dans ce manga à mettre la misère à Martin en montrant comment bien écrire une histoire historique / à inspiration historique et là, il s'abaisse à son niveau ! C'est juste grossier ! En plus, les miliciens viennent de voir un des leurs se faire tuer, ce ne serait pas plus logique qu'ils soient juste ultra froid avec Arnéis car, elle vient soigner l'assassin d'un des leurs et qui aurait pu en tuer d'autre ? ça aurait été bien plus subtile de les faire agir de manière ultra froide tout en soulignant qu'Arnéis ne peut pas comprendre ce qu'ils ressentent car, elle n'est qu'une femme qui ne pense que par son mari comme devrait le faire les femmes. Plus simple et efficace sans tomber dans ce genre de ficelle bien plus grossière... aux noms des dieux, si Arnéis aurait été un homme, c'est évident qu'elle se serait pris un poing dans la figure et dégager à coup de pied ! On tombe dans des ficelles pareilles, c'est uniquement pour enfoncer le clou dans son statut de victime des hommes qui n'est défini que par les hommes.
Ensuite, les miliciens rentrent à l'intérieur malgré l'ordre de Serpent de toujours surveiller Gardar car, il commence à pleuvoir, ce qui colle avec leur personnalité qu'on a vu depuis le début. Le seul qui reste est celui qui a permis à Arnéis de voir Gardar et je précise que ce n'est pas lui qui a fait les "blagues" grasses autour (on ne le voie même pas en rigoler dans le décor), et il demande à Arnéis si elle a fini car, si Serpent voie qu'il lui a désobéi, il va se "prendre une [...] raclée[...]" (toujours chapitre 83) et il approche Arnéis pour la faire partir. Gardar en profite alors pour lui sauter à la gorge et l'égorger avec ces dents en lui arrachant la gorge littéralement, puis hurle à Arnéis de prendre son poignard pour couper ses liens.
Bon, je vais demander l'avis du public à présent : dans cette situation, votre mari - que vous aimez mais que vous n'avez pas vu pendant des années - vient de tuer un homme en l'égorgeant avec ces dents devant vous, vous ordonne de le libérer, il est blessé et donc ne peut pas aller bien loin sans recevoir de soin, vous êtes dans une caserne de miliciens, avec encore 3 miliciens vivants et même si les deux plus forts sont partis, ce sont des gens d'arme de métier qui arrivent, votre mari vous hurle de le libérer car "ils [vous] tueront tous les deux", il est complètement fou, vous savez qu'il a massacré ces maitres en s'enfuyant, vous avez eu peur de lui y a même pas deux heures, vous savez à quel point il est dangereux, et vous êtes enceinte, que faites vous ?
Réponse A : vous hurlez de terreur et vous écartez de lui
Réponse B : vous hurlez de terreur et vous écartez de lui en disant aux miliciens armés ce qui vient de se passer
Réponse C : vous hurlez de terreur et vous écartez de lui en disant aux miliciens armés ce qui vient de se passer, tout en leur disant que vous êtes enceinte du maitre qui les emploie pour assurer vos arrières.
Réponse D : Vous grillez vos neurones et vous le libérer de ses liens
Et la bonne réponse était la réponse D "vous grillez vos neurones et vous le libérer de ses liens" bien sûr ! Avec la mise en page qui vous montre vous tenir le ventre pour bien montrer que vous décider avec votre utérus de femme enceinte ! Et moi, vous me faites lâcher la rampe car, je ne voie pas comment Arnéis (qui a été montré comme un personnage plutôt raisonnable et lucide) peut penser une seule seconde que c'est une bonne idée de libérer Gardar alors que tout lui prouve par A+B depuis le début du tome que Gardar est devenu fou et est dangereux, même dans une situation d'urgence comme celle-ci et qu'elle a dit quelque pages plus tôt qu'elle veut que son bébé vive dans la paix et la tranquillité. ça fait vraiment "elle est amoureuse alors, elle fait n'importe quoi par amour", chose que ne font JAMAIS, les personnages masculins alors qu'en 12 tomes, deux arcs, on aurait eu le temps d'en montrer un qui agit stupidement par amour. Même quand il agisse par amour pour leurs proches (Thors qui s'éloigne de la guerre pour vraiment protéger sa famille, Askeladd qui venge sa mère et son peuple en tuant son père), ils sont en général raisonnables et reste calculateur, sauf Thorfinn pour venger son père mais, il a l'excuse d'avoir 6 ans, d'avoir vu son père mourir criblé de dizaines de flèches, et d'avoir toujours été présenté comme pas bien malin de base. Il peut agir même de manière franchement stupide dans l'arc de la vengeance et Askeladd s'en sert pour le manipuler et le pousser à lui obéir, c'est logique.
Einar aussi agit sur le coup de la colère, veut faire des choses stupides sur le coup de l'émotion comme tuer Ketil pour [on verra ça plus tard] mais, Thorfinn l'arrête presque toujours avant qu'ils ne fassent n'importe quoi pour qu'il ne "s'expose pas à la même malédiction que [lui]" en succombant à la colère et la violence selon le chapitre 93. Pour Arnéis, pas de garde fou, pas de réflexion, non, elle grille juste ses neurones et agit sur un coup de tête en le détachant. Le seul autre cas que je pourrais voir, c'est au chapitre 53 où, après avoir tué le roi Sven et alors qu'il est en train de vaincre Floki, chef des Jomsviking, Askeladd perd sa concentration en ordonnant à Throfinn de ne pas s'approcher, ce qui permet à Knut de tuer le régicide mais d'un autre côté, les actions d'Askeladd étaient suicidaire de base : s'il a tué Sven, c'est parce qu'il menaçait son Pays de Galles natal pour le forcer à trahir Knut et rejoindre sa cause alors, pour empêcher une invasion de son pays qui tuerait tout le monde (c'est le plan de Sven si Askeladd reste avec Knut), Askeladd décide de tuer Sven afin de provoquer un énorme chaos, même s'il savait qu'il allait y rester et en sachant qu'une fois Sven mort, Knut montrait sur le trône et ne menacera pas le Pays de Galles. Pour citer Knut au chapitre 52 qui a parfaitement lu dans son jeu "Le pays de Galles et moi. Il n'a fait que prendre la décision la plus efficace pour nous sauver tous les deux." et s'il prévient Thorfinn de ne pas approcher, c'est pour le protéger car à force, il s'est attaché à lui malgré tout et s'il sait qu'il va mourir, il ne veut pas que Thorfinn meure aussi. Il reste logique et calculateur dans tout ce qu'il fait (ce qui colle à son caractère), et ses actions sont réfléchies, ce qui n'est clairement pas le cas d'Arnéis.
On apprend ses motivations au chapitre 84, après qu'elle ait été rattrapé par les miliciens après avoir caché Gardar dans la maison de Sverker avec son accord, c'est même lui qui lui dit de cacher Gardar. Etant donné que les miliciens ne l'ont pas trouvé (elle l'a caché sous le lit du vieux maitre et d'accord, il faut de la force pour s'occuper d'une personne âgée qui a du mal à bouger, surtout que Sverker ne peut plus marcher et d'accord, sa maison n'est pas très loin de la forteresse des miliciens alors, elle a peut-être pu marcher avec Gardar - gravement blessé à la poitrine - jusqu'à là-bas mais bon, faudra m'expliquer comment Arnéis a pu soulever toute seule le lit en bois de Sverker [qui doit quand même peser son poids, c'est du bois quand même] alors que Gardar était blessé alors, ce n'est surement pas lui qui l'a soulevé dans son état vu qu'il est à présent inconscient. Thorfinn le déplace très facilement mais, il a toujours été présenté comme exceptionnellement fort. Je ne sais pas, l'histoire ne le sait pas et ça ne sera jamais justifier, on va juste dire que l'amour donne la superforce mais bon, c'est du détail, même si ça commence à faire beaucoup en quelques chapitres), Serpent décide d'utiliser Arnéis comme appâts pour attirer Gardar et pouvoir le tuer. Pour préciser, Gardar a massacré quatre miliciens à lui tout seul, et pas proprement évidemment alors, Serpent a encore plus les crocs et veut encore plus se venger de lui, tant pis pour la récompense. Thorfinn et Einar la rejoignent et arrivent à discuter discrètement pour que les miliciens ne les entendent pas et Arnéis déclare en pleurs pour justifier son acte à Einar qui ne comprends pas pourquoi elle a agi ainsi (les lecteurs non plus d'ailleurs) :
"Je... je ne comprends pas trop pourquoi j'ai fait ça... pourquoi je suis allée voir Gardar hier soir... Je crois que je rêvais encore... je rêvais que peut-être... peut-être... Gardar, l'enfant que je porte, l'enfant de maitre Ketil... et moi, tous les trois, nous pourrions recommencer une nouvelle vie... C'était un rêve bien égoïste... je... je suis une mauvaise femme... je ne pense qu'à moi-même...alors que Gardar n'a jamais cessé de penser à nous... il m'a demandé "pardon"... s'il est devenu un esclave en fuite... s'il a tué des gens... s'il a fait tout ça, c'était pour Hilati [leur fils] et moi ! Et pourtant... moi, je... je l'ai rendu responsable de tout... et j'ai... j'ai voulu l'abandonner à son sort..."
Donc, beaucoup de choses dans cette tirade :
1 - Arnéis elle-même admet que contrairement à ce qu'on pensait d'elle, qu'elle a renoncé à vouloir être libre, elle voulait encore l'être malgré tout (ligne 2 à 5)
2 - qu'elle se considère comme quelqu'un d'égoïste (ligne 5 et 6) car Gardar n'a jamais arrêté de penser à elle (ligne 6), pendant qu'elle a tenté de l'oublier et de l'abandonner (ligne 10)
3 - elle justifie toutes les actions de Gardar, même les plus horribles (genre égorger un mec qui a été relativement sympa avec Arnéis en lui arrachant la gorge avec les dents) par son amour pour leur famille (ligne 7 et 8)
4 - qu'elle a changé d'avis sur ce qu'elle disait au départ dans le chapitre 81 où elle pensait que c'était les hommes ayant choisi la guerre et les actions de Gardar (donc, un parti prenante dans l'histoire qui avait le pouvoir de décider, et qui est même celui qui a entrainé leur village dans ce bourbier vu que c'est lui qu'on est venu chercher à la base) en ne mettant plus la responsabilité de ce qu'il est arrivé sur son dos à lui, alors qu'elle même disait y a deux chapitres que si Gardar "voulait le protéger [leur fils], il aurait mieux fait de rester avec lui." selon le chapitre 81 mais, maintenant, c'est sa faute à elle.
Bon. Par où je commence ?
D'un côté, je comprends pourquoi Arnéis est dans cet état, elle a subi une série de choc très violent alors, normal qu'elle soit chamboulée mais là, elle a fait un 180° complet comparé à ce qu'elle pensait auparavant et rejette toute la faute sur elle, alors qu'on sait que dans son village, les hommes n'écoutaient pas les femmes et qu'elles n'avaient donc aucun pouvoir d'action. Si on suit le récit, elle ne pouvait rien faire à part subir alors, elle n'a aucune raison de s'en vouloir à mort, et le fait qu'elle s'en veuille d'abandonner Gardar alors qu'il est visiblement fou et dangereux n'améliore rien, c'est juste une relation ultra toxique qui la détruit comme le représente bien la couverture du tome 12, elle est prisonnière de son emprise et de leurs chaines d'esclave qui a ruiné leur vie. Avec ça, vu comment Gardar haït Ketil et est instable mentalement, j'ose à peine imaginer sa réaction quand il apprendra que sa femme est enceinte de son maitre et même si elle arrive à lui faire croire que le bébé est le sien, ça risque de faire mal si le bébé ressemble à Ketil plutôt qu'à Arnéis.
Elle s'en veut de l'avoir abandonné à son sort au lieu de l'aider mais, qu'est-ce qu'elle pouvait faire ? Son mari a tué des gens, dont des miliciens ce qui lui a mis leur chef très fort à dos. Arnéis n'est pas une soldate, elle ne sait pas se battre, jamais elle n'aurait pu faire face à tous les miliciens seule, et elle ne pouvait pas s'enfuir non plus vu qu'elle n'avait nulle part où aller, surtout qu'elle risquait sa vie étant donné qu'un esclave qui fuit est battu (ce qu'on a vu dans le chapitre 55 du tome 8 : Einar tente de s'enfuir plusieurs fois avant d'être vendu, ce qui fait qu'il a été battu pour le punir) et les chapitres suivant confirment que le maitre peut condamner à mort un esclave fugitif alors, pour une femme seule, pas habituée au combat et qui - de ce qu'on en sait - ne sait pas survivre en milieu hostile, elle risque juste de se faire rattraper par les miliciens ou par un autre marchand d'esclave qui la revendra ailleurs ou la ramènera à Ketil pour toucher une récompense, et montrer les esclaves se liguer ensemble contre Ketil serait incohérent vu qu'ils ne sont pas assez nombreux et bien traité justement pour éviter les révoltes ou qu'ils prennent le maquis dans les épaisses forêts danoises. Honnêtement, je ne voie pas comment elle aurait pu mieux agir qu'elle ne l'a déjà fait avec les cartes qu'elle avait.
Les personnages peuvent faire des choix irrationnels, faire des sauts de logique et autre mais, leurs sauts de logique doivent rester cohérents avec ce qu'on sait de leur personnalité et surtout, il ne doit pas en avoir trop. Là, avec l'histoire d'Arnéis, on enchaine des sauts de logique qui ne font pas sens avec son personnage qui certes, se rattachent à ce qu'elle peut pour continuer à s'accrocher à la vie malgré toutes les horreurs qui lui sont arrivées mais, restait quand même censée et intelligent, encore plus dans une série où tous les personnages restent quasi toujours censé à part les personnages aveuglés par leur haine et décrit comme stupide comme Thorfinn dans l'arc de la vengeance et un peu Einar. Comme le dit Sverker à Serpent pour la défendre dans ce même chapitre 84 "les esclaves n'ont pas eu de chance, c'est tout. Si nous n'avions pas eu de chance, toi ou moi aurions très bien pu finir esclaves aussi.". Arnéis n'a pas eu de chance et dans son monde, quand tu n'as pas de chance, tu perds tout et tu te fais capturer comme esclave si tu ne meurs pas, ça aurait pu arriver à n'importe qui. Encore une fois, ce n'est pas à elle de prendre la responsabilité de tout ça mais, rien dans la narration, ni Thorfinn, ni Einar ne lui disent "c'est pas ta faute si tu as été capturée, vendue comme esclave et ait été transformé en esclave sexuel par Ketil, c'est Gardar et les hommes de ton village qui ont fait n'importe quoi, puis c'est la faute de son maitre à lui pour l'avoir tellement maltraité qu'il est devenu fou, puis c'est sa faute à lui s'il a tué des gens" alors, dans une histoire où on nous dit clairement ce qui est bien ou mal, ça signifie surement qu'elle a raison de se reprocher tout ça.
La seule chose qu'elle a à se reprocher, c'est d'avoir libérer quelqu'un d'aussi dangereux que Gardar car, le scénariste lui a fait perdre ses neurones et ça, c'est pas bon quand on écrit un personnage, et c'est des sauts de logique qu'on ne voie pas chez les personnages masculins pourtant bien plus nombreux. Même ceux qui font des 180° et changent complètement de point de vue ont plus de justification comme Knut qui passe d'un jeune prince frêle et timoré à un roi froid et calculateur après la mort de son tuteur.
Knut fait ce changement radicale car, il est furieux contre Dieu qui laisse ses enfants s'entretuer et ne sauve personne alors qu'il est censé être un Dieu d'amour, c'est clairement dit et exposer et on comprend qu'après avoir vécu la mort de son père de substitution et tout ce qu'il a vécu en tant que fils cadet du roi qui tente de l'éliminer pour éviter une guerre de succession entre ses fils ou de diviser son Royaume en deux, tu m'étonnes qu'il soit en colère contre Dieu, surtout avec le moine qui lui sort que "la mort rend les humains parfait" vu qu'ils ne sont plus violent et que les hommes ne peuvent connaitre l'amour tant qu'ils vivent alors que Dieu leur ordonne de le chercher (avec l'illustration du chapitre 37 qui appui encore plus le lien avec le péché originel, surtout avec Knut qui se rebelle contre Dieu en voulant créer son paradis terrestre pour sauver son peuple et en étant en colère contre Dieu, ayant été élevé dans la foi chrétienne), et on met bien 2 gros chapitres (chapitre 37 et 38) pour justifier son changement radical. Il sombre alors dans l'extrémisme dans l'autre sens en devenant très froid et calculateur, jusqu'au-boutiste même, et déterminer à créer son paradis quitte à écraser tout le monde et faire des sacrifices "nécessaire" (et je crois que vous avez compris ce que destine la série aux personnes qui écrase les autres par la violence), ce qualifiant même "d'empereur" au chapitre 97 avec ce genre d'imagerie :
(tient, ça me rappelle quelqu'un en bien moins assumé par les scénaristes et ses fans mais je m'égare encore)
Son chemin est également clairement montré comme mortifère et damné, avec la tête de son père qui agit comme la voix de ses pires aspects de sa personnalité et le guidant du mauvais côté de la route avec ce genre de visuel :
Il finit par remettre à nouveau de l'eau dans son vin après deux chapitres (97 et 98) de discussion avec Thorfinn avec qui il a une relation privilégié. Deux chapitres complets et entièrement centré sur le sujet. Là où pour Arnéis, sa seule justification sont les dix petites lignes que je vous ait recopié... ouais, c'est léger comparé aux restes, et ça aide encore moins quand c'est le seul personnage féminin important qui a ce genre de traitement, ça renforce juste l'impression que ce n'est pas important ou que son comportement n'a pas besoin de justification alors que SI ! On a besoin de comprendre pourquoi Arnéis agit ainsi comme tu l'as fait avec Knut manga ! Je ne demande pas un tome entier de description mais, au moins plus de justification et qu'elle comprenne que non, ce n'est pas sa faute si Gardar est devenu ainsi et qu'elle avait de bonnes raisons de vouloir l'abandonner à son sort car Gardar est dangereux ! Je veux bien que son mariage avec Gardar ait été très heureux mais, ça fait 5 ans maintenant qu'ils ont été séparés, et de ce qu'on a vu, même si elle le décrit comme un bon mari et un bon père, c'est lui qui a emmené son village dans la guerre, et c'est pas les images mignonne de leur mariage qui va changé ça ! (voir l'image d'ouverture du chapitre 85 ci-dessous)
Bon, pour en revenir à l'histoire chapitre 85, Thorfinn et Einar arrivent à éloigner Serpent et son acolyte de la maison de Sverker pour faire sortir Gardar avec Sverker qui donne son chariot et un cheval à Arnéis pour qu'ils puissent s'enfuir malgré la blessure de Gardar. Je précise aussi qu'on sent bien que sa blessure est trop grave pour être soigné, il a été frappé profondément en pleine poitrine et même si Arnéis l'a bien soigné, Gardar est décrit comme froid alors, cette fuite est sans doute sans espoir mais bon, on est dans une saga, les miracles peuvent arriver. Cependant, Serpent flaire la douille vu que Gardar ne devrait pas pouvoir courir avec sa blessure et comprends que c'est surement Einar ou Thorfinn, revient sur ces pas et surprends Thorfinn et Arnéis en train de mettre un Gardar inconscient dans le chariot.
Serpent et Thorfinn s'affrontent sans qu'Arnéis intervienne jusqu'à ce que Serpent arrive à être à côté de la charrette avec Gardar à portée de sabre où elle le supplie de le laisser partir, Sverker lui propose de "payer une compensation pour la vie de ses hommes en vendant ses champs" (chapitre 86), ce qui est un énorme sacrifice pour lui vu qu'il tient beaucoup à sa terre et de mémoire, je crois qu'on peut payer parfois une compensation financière contre la paix (ça se faisait en tout cas chez les francs et vu le niveau de recherche de ce manga, ça ne m'étonnerait pas que ce soit aussi possible chez les norrois) mais, ce n'est pas une question d'argent pour Serpent car, pour le citer quand ils parlent de lui et ces hommes :
"Je reconnais que mes hommes et moi, nous sommes des ramassis d'imbéciles et d'ordures... Nous sommes tous des vagabonds qui avons tellement merdé ailleurs que nous ne pouvons même plus porter nos vrais noms. Alors pour vous, ça ne compte pas qu'on crève... hein ?! Gardar a beaucoup plus de valeurs alors, il a le droit de vivre ?! Plus que les vies de 5 de mes hommes ?! Allez, Thorfinn et Arnéis, parlez-moi de cette différence de valeur !"
Et... il n'a pas tord. On a bien vu les miliciens être les pires ordures (Renard qui livre Thorfinn et Einar pour qu'Ormar puisse les tuer afin de devenir un homme, ou le gars qui poussait à faire une "gâterie" à Gardar devant eux) mais, c'est pas les pires ordures qu'on ait vu dans cette série, très loin de là (le fils ainé de Ketil Thorgeir collectionne quand même les oreilles des ennemis qu'il a tué et les garde avec lui comme trophée tout en adorant combattre et voir les gens souffrir, pour dire le niveau), Serpent reste quelqu'un de plutôt sympa qui fait en sorte de remettre ses homme sur le droit chemin tout en étant un de ceux qui les traitent le mieux alors qu'il est libre et n'a jamais été esclave. Il se met même au même niveau qu'Arnéis et Thorfinn car, il sait très bien que même s'il était tué, ça n'aurait pas d'importance car, c'est un milicien qu'on a condamné à l'exil et mis au ban de la société, d'où sa question si la vie de Gardar vaut plus que celle de 5 personnes car Arnéis tient à lui, alors que lui aussi tenait à ses hommes. C'est un peu le seul à avoir le réflexe raisonnable de se dire "ce type est clairement dangereux, même pour nos standards, faut l'arrêter avant qu'il ne fait encore plus de dégâts". Il comprend d'où vient la folie de Gardar vu que pour le citer quand il apprend qu'il a assassiné son maitre, "Aaah, le fameux Kjallak ? Il a toujours maltraité ses esclaves. C'est bien fait pour sa gueule" (chapitre 74, tome 11), tout en prenant les mesures nécessaires pour le capturer et assurer la protection du domaine quand il apprend que Gardar a aussi tué les trois fils de Kjallak, a brûlé sa maison et sait se battre, tout en disant à ses hommes d'être très prudent car "quand un homme est acculé, il est capable de tout" et précise même avant "sans même parler des trois chevaux [de récompense]... vaudrait quand même mieux être prudent...", c'est assez clair qu'il se soucie surtout que Gardar ne tue pas quelqu'un d'autre. Il comprend pourquoi Gardar est comme ça mais, il ne l'excuse pas de ces actes contrairement à tous les autres personnages qui passent largement l'éponge sur ce qu'il a fait. D'accord, le propos de la série, c'est que la violence c'est mal et qu'il faut faire cesser les cycles de violence, ceux de vengeance compris mais, jamais au point d'excuser complètement un personnage pour ses actes. Elle tient toujours ses personnages responsables de leurs actes et ne les oublient pas.
C'est ça aussi qui est frustrant avec le traitement d'Arnéis : elle est complètement collé au personnage de Gardar à la fin qui est chouchouté par la narration alors que bon sang, le gars a tué des gens, dont son maitre qui a bien mérité son sort mais de ce qu'on en sait, ses fils n'avaient rien demandé (d'accord, ils ont aussi des esclaves mais, c'est un peu la norme dans ce monde), a brûlé sa maison volontairement après qu'ils soient tous mort alors qu'il a laissé la femme de Kjallak et son bébé en vie et donc, a aussi ruiné leur vie comme l'ennemi a ruiné la vie de sa famille à lui et après, même si le premier meurtre de miliciens peut être considéré comme de la légitime défense, il a quand même massacré les quatre autres au fort et encore une fois, arraché la gorge d'un mec qui a rendu service à sa femme en la laissant le voir et lui parlait bien. Ce mec est un danger public ! Et tout lui est pardonné car c'est le mari d'Arnéis et que l'histoire le considère comme la seule bonne solution pour qu'Arnéis soit libre vu que Ketil ne la laissera jamais partir, sans que les personnages n'envisagent d'autres solutions ou se disent deux secondes que même si elle arrivait à fuir avec son mari, Arnéis serait quand même en danger avec Gardar qui est complètement fou et violent tout en étant pas loin de mourir.
Chercher. La. Logique.
Enfin bon, toujours chapitre 86, en voyant Thorfinn et Arnéis ne pas répondre à sa question vu que bon, même l'histoire arrive à se souvenir qu'ils ne peuvent pas justifier les actes de Gardar, Serpent lui transperce la poitrine avec son sabre et veut arrêter Arnéis pour l'avoir libéré mais, comme on est dans une saga nordique, Gardar arrive à se relever malgré sa blessure mortel et étrangle le Serpent jusqu'à le faire tomber dans les pommes, même s'il continue de serrer pour le tuer (je dirais bien que c'est une preuve de plus que le type est dangereux mais, c'est le gars qui vient de le poignarder, je peux comprendre qu'il veuille sa peau) et la seule chose qui le fait lâcher le Serpent, c'est quand Arnéis lui dit qu'ils doivent rentrer chez eux et qu'Hialti est chez son frère en sécurité histoire de le faire partir avant qu'il ne fasse plus de dégâts (soit tue Serpent dont Arnéis est aussi proche) même s'il va mourir et Gardar semble retrouver sa personnalité de base (enfin, celle qu'on imagine si on se fie aux flashback) en disant qu'il doit remercier son frère et il remercie aussi Sverker platement quand il lui prête son chariot pour qu'ils puissent partir ensemble une dernière fois. On a ensuite une dernière scène de discussion - qui pourrait être mignonne si on n'avait pas vu Gardar être un monstre assoiffé de sang complètement fou pendant tout le tome - où les deux époux parlent de leur ancienne vie ensemble et de leur futur avec Hialti avant que Gardar ne meure dans les bras d'Arnéis qui le pleure, le tout en jurant de ne plus jamais les abandonner, elle et leur fils, alors que les hommes de Serpent les rattrapent. Fin du tome 12.
C'était long et comme moi, vous avez eu l'impression que ce n'était pas très bien écrit, avec les persos qui perdent leurs neurones pour le bien du scénario rempli de très grosses ficelles qu'on ne retrouve que sur le personnage féminin principale et pas du tout sur les autres personnages masculins, et qui a donc l'arc le plus mal écrit de ces 12 bouquins bien épais ?
Mes pauvres amis, vous n'êtes pas prêts pour le tome 13 qui est le pinacle de la mort des grosses ficelles bien sexiste, vu qu'on découvre quel était le but de la présence d'Arnéis depuis le début dans cette histoire : être une femme dans le frigo. Non, je ne plaisante pas et n'exagère pas mais bon, je vais vous expliquer ça, j'en suis plus à quelques pavés près.
D'abord, petit rappel de la dernière fois qu'on a vu Ketil dans le tome 11 : il vient de perdre la protection royal, ses fils ont tué des hommes du roi, il est en fuite de manière illégale avec Leif (un perso récurrent de la série qui cherche Thorfinn pour le ramener en Islande, également un personnage extrêmement positif et lui, ça ne se dément jamais de toute l'oeuvre, un peu l'équivalent de Sverker mais, pour l'arc de la vengeance), et le roi approche de chez lui pour saisir ses terres, ce qui le laissera ruiner alors, il est complètement au fond du trou. Rappelons que d'après Sverker (la voix de la sagesse malgré ses quelques excès de connerie dans le tome 12), avoir trop de richesse corromps, en particulier quand on a peur de les perdre, et que Ketil est obsédée par Arnéis qui est son esclave sexuel qui lui sert de coussin humain pour sangloter sur son sort tout en l'utilisant comme exécutoire sexuel pour avoir un peu de réconfort.
Et quand on le retrouve au chapitre 87, on voie qu'il a passé le voyage entier en boule dans un tonneau (donc plusieurs jours de trajets en pleine mer) et quand on leur en sort enfin, il a cette tête là en appelant Arnéis pour qu'elle vienne le réconforter :
(désolé pour la qualité, j'ai pas eu le courage d'aller chercher des scans, et je ne trouvais pas la page que je voulais sur google alors, c'est de la photo au portable avec mon téléphone qui n'a pas le meilleur appareil qui soit)
Ensuite, il rentre chez lui, ne trouve pas Arnéis qu'il appelle toujours pour qu'elle le réconforte en étant dessiner de manière pathétique et tombe sur sa femme (première réapparition physique depuis son introduction et non, elle n'a toujours pas de nom) qui lui apprend qu'elle a tenté de s'enfuir avec son mari avec l'aide de "deux de leurs esclaves males" histoire de bien rappeler que les esclaves sont du bétail et donc, de l'abandonner, tout en la traitant "d'ingrate" et dit d'elle qu'elle est une "petite garce" qui "ensorcelle tous les hommes", même si elle s'arrête en voyant que son mari a cette tête là en disant qu'Arnéis "a osé" tenter de s'enfuir :
Oui, ça craint pour Arnéis, et la couverture du chapitre suivant, "Chapitre 88 : Le châtiment" n'arrange rien à ce sentiment, on sent qu'Arnéis va souffrir encore plus que les autres :
On ne la retrouve pas tout de suite, on a d'abord une scène où Serpent refuse de racheter la marchandise de Leif comme Ketil lui a promis (en échange de l'aider à fuir la capitale de Knut) car Ketil ne lui a rien dit alors, ils vont le chercher pour qu'il confirme mais, sur le chemin, quand Patel apprend que Leif veut racheter la liberté de Thorfinn, il lui demande aussi de racheter celle d'Einar (logique, c'est son ami) et celle d'Arnéis, ce qui fait encore monter la tension, surtout qu'on retrouve juste après Arnéis attachée dans la grange, surveillée par un milicien de Serpent qui lui dit qu'elle devrait être rassuré que ce soit Ketil qui la punira car, il sera bon avec elle étant donné qu'il est "complètement gaga" d'elle car, ça aurait été les miliciens, ils l'auraient tous violés jusqu'à ce que mort s'en suive et torturé, tout en la maintenant en vie le plus longtemps possible pour qu'elle souffre le plus possible.
Alors, on a vu des hommes jouer avec la tête du cadavre d'un autre être humain en tirant dessus avec un arc et des flèches mais, ils ont attendu de l'avoir tué pour le faire mort, et d'autres gars complètement saoul jouer à lancer des haches sur des prêtres chrétiens mais, les menaces de violence sexuels pareilles, c'est une première, et même si Serpent est très énervé, maintenant qu'il a eu sa vengeance, ça n'a pas l'air d'être le genre à torturer quelqu'un. Pour Gardar, il voulait sa mort, il l'a tué d'un coup d'épée sans plus le faire souffrir, point, et on l'a vu punir ses gars pour avoir torturé Thorfinn dans le tome 9. Mais bon, c'est une femme alors, le viol est un passage obligé j'imagine, surtout qu'il commence à la toucher pour la violer mais, il ne va pas jusqu'au bout car, Ketil l'interromps. Soupir de soulagement ? Non, toujours pas, il a cette tête là et est armé d'un gourdin (celui qu'il a utilisé pour punir le frère et la soeur voleurs plus tôt)
Arnéis est fichue. Même sans avoir lu la suite, on le sait dès maintenant, et même dès qu'on a su qu'elle était enceinte, comment elle est écrite en suivant à la lettre de grosses ficelles sexistes, on savait déjà que c'était la fin pour elle.
Ketil lui demande à qui elle appartient et quand elle répond "à vous, maitre Ketil...", il répond en la frappant violemment avec son gourdin en plein dans les côtes afin de la faire souffrir, et confirmant que oui, elle est à lui alors, pourquoi elle a essayé de s'enfuir si elle le savait. Ketil considère Arnéis comme sa propriété exclusive alors, comme il le dira dans ce chapitre alors qu'il la bat, "[il] ne permet à personne de voler ce qui [lui] appartient, pas même à [elle]... [sa] jolie Arnéis..."
Si les gens n'ont pas encore compris que Ketil n'était pas une bonne personne, là, on est sûr que tout le monde a compris.
On le voie aussi surtout viser son ventre alors qu'il ne sait pas qu'elle est enceinte. Pas son visage alors qu'il veut la faire souffrir, pas ses jambes pour l'empêcher de s'enfuir à nouveau, non, il appuie avec le bout de son baton sur son ventre spécifiquement, ce qui est surement plus pour le spectateur que pour la cohérence. Nous, on sait qu'elle est enceinte et que donc, viser son ventre est particulièrement dangereux vu que bon, déjà qu'on sait qu'elle va se faire tabasser à mort, ça va être encore pire si en plus, elle doit affronter une fausse couche là maintenant tout de suite, elle va perdre trop de sang d'un coup.
Quand elle lui dit qu'elle est enceinte de lui et le supplie de la croire, ça le calme deux secondes avant de reprendre encore plus furieux alors qu'il déclare : "Te croire ? Tu veux que je te croie ? Moi qui ai été trahi par la personne en qui j'avais le plus confiance ?" Autre point qui montre à quel point leur relation était tordue : si Ketil voie ça comme une vraie histoire, aimait surement sincèrement Arnéis (ou du moins ce qu'il l'obligeait à être), Arnéis n'a jamais été consentante pour ça. Elle n'a jamais choisi d'être avec lui, c'est son maitre qui l'a acheté et maintenant, lui ordonne de coucher avec lui et si elle ne voulait pas que les coups de bâtons arrivent plus tôt, elle devait lui dire ce que lui voulait entendre, à savoir qu'elle l'aime aussi, le comprends, et lui servir de doudou humain. La relation est complètement déséquilibrée et ça ne pouvait que finir mal vu que Ketil n'est pas quelqu'un de bien, loin de là, il veut juste posséder tout ce qui l'entoure et tout contrôler, ce qui a déjà été souligné dans sa conversation avec Sverker et qui est encore plus souligné ici vu qu'ils déclarent que tout le monde est un voleur qui veut tout lui prendre mais qu'il "punir[a] tous les voleurs !".
Comme toujours, Arnéis n'a pas le choix, elle ne fait que subir les décisions des autres personnages MASCULINS. Le seul choix important qu'elle a fait, c'est de décider de libérer Gardar de ses liens, ce qui a mené à cette situation et encore, c'est son échange avec Sverker qui finit de la convaincre d'aller le voir (même son choix d'aller chercher Patel n'a servi à rien quand les miliciens ont emmené Einar et Thorfinn vu que c'est le Serpent qui les sauve). Sinon, dans tout le reste de son histoire, les hommes lui ont toujours imposé leur choix et décidé à sa place (Ketil, Gardar), ou elle a besoin de l'aide des hommes pour faire ce qu'elle veut (Einar, Thorfinn, Sverker) ou la protéger (Einar, Thorfinn, Serpent lors des retrouvailles avec Gardar, Patel qui demande à Leif de la racheter avant qu'elle ne subisse la colère de Ketil et la soigne) et les rares fois où elle interagit avec un personnage féminin, elle est dans une relation d'antagonisme et se fait maltraité, vu qu'elle ne parle qu'à la femme de Ketil vu que... bah y a pas d'autres personnages féminins dans cette ferme à part la petite voleuse, sa mère veuve malade qui n'apparait même pas, la fille de métayer qui couche avec Ormar et sa mère. Pas de solidarité féminine, pas de discussion entre femme avec une figure plus âgée qui aurait pu lui dire "Arnéis, arrête de t'accrocher à Gardar, on va trouver une autre solution pour te tirer de là", rien. La seule relation entre femme qui n'est pas une relation familiale en TREIZE tomes sur pratiquement 15 ans de publication est une relation d'antagonistes où l'une jalouse l'autre et est une vraie mégère avec en face une femme victime de tout et innocente de tout. Montrer des norrois apprendre que la violence, c'est mal et décider de fonder un pays à eux tout seul pour les personnes fuyant l'esclavage et la guerre, c'était plus réaliste à mettre en scène que montrer deux femmes se soutenir ou un personnage féminin être maitresse de son destin on dirait... (cette dernière phrase est du sarcasme évidemment)
Qu'est-ce que le scénariste a fumé pour penser que c'était une bonne idée ?!
C'est Serpent qui sauve Arnéis en arrêtant le bâton de Ketil (évidemment que c'est un homme, ça aurait été incohérent que ce soit la femme de Ketil qui l'arrête vu à quel point elle hait Arnéis, même si ça aurait été très fort aussi de voir une autre femme la sauver. D'après les bonus du tome 9, Ketil a une fille qu'on ne voie jamais en plus de Thorgeir et Ormar car, elle est partie vivre avec son mari alors, elle aurait pu revenir pour une raison x à la ferme et en voyant comment son père traite son esclave, s'interposer car c'est juste inhumain et aurait de l'empathie pour elle car, elle a aussi été vendu dans un mariage arrangé pour que son père gagne plus d'argent. ça aurait fait un personnage féminin supplémentaire et on aurait pu voir de la solidarité féminine !), et en lui disant que oui, le bâton est un châtiment adapté pour le crime d'Arnéis (avoir tenté de s'enfuir) mais, que s'il continue, il la "condamn[e] à mort", tout disant qu'il a le droit de le faire vu que c'est son esclave mais, il lui demande si c'est bien ce qu'il veut, ce à quoi Ketil répond en lâchant le bâton et en ordonnant à Patel de la soigner, ce à quoi Serpent soupire de soulagement (ce qui renforce mon hypothèse que si c'était lui qui avait dû la punir en tant que chef des miliciens, il ne l'aurait pas fait violer comme le disait le milicien de tout à l'heure car, ce n'est pas dans les règles ou la loi de violer quelqu'un en punition d'un crime). En voyant ce qui vient de se passer, Leif lui demande s'il peut acheter Arnéis en plus d'Einar et Thorfinn, et si Ketil accepte de vendre les deux amis, "[il] ne vendr[a] jamais Arnéis. Cette femme [lui] appartient" puis finit de péter un câble en allant chercher ses armes pour empêcher Knut de lui prendre sa ferme (il recrute les paysans du coin en leur promettant d'effacer leurs dettes s'ils l'aident et sans leur dire qu'ils vont affronter l'armée royale, toujours pour continuer le fait que Ketil contrôle les gens via l'argent et n'est pas du tout une bonne personne) mais ça, ce n'est plus très important pour l'arc d'Arnéis à part pour dire qu'une bataille va avoir lieu littéralement demain ou après-demain et qu'ils doivent tous filer en vitesse
Là, Einar et Thorfinn découvrent surtout dans quel état Ketil l'a mis avec Patel qui ne sait pas si elle va s'en sortir. Einar se met à le haïr dans le chapitre 89, ne voulant pas que Thorfinn l'appelle "maitre" et en le traitant de "porc", ce qui est plutôt justifier vu qu'à part ce qu'il a fait à Arnéis, Einar n'a pas de raison d'haïr Ketil qui a été bon avec eux pendant toutes ses années mais, ça renforce l'impression que le seul rôle d'Arnéis est de donner une raison à Einar de se faire consumer par la haine pour permettre à Thorfinn de le sauver en lui éviter dans finir maudit comme lui par la violence (voir citation plus haut). Et là, elle sert aussi à retarder le départ du groupe vu qu'elle est trop blessé pour pouvoir être bouger, tout en ayant une dose d'inquiétude en plus à cause de son bébé avec tout le monde qui pense qu'il a survécu mais de peu, même si après ce qu'elle s'est pris, il devrait être mort le premier en fait. Mais bon, on dit qu'il est encore vivant pour faire grimper la tension autour d'Arnéis d'encore un cran, c'est facile et pas cher avec une méthode pareille car, la savoir en danger de mort imminente ne suffit pas voyons, il FAUT qu'un bébé soit dans la balance pour que qui que ce soit en ait quelque chose à faire de la survie d'une femme, même si Einar est amoureux d'elle, Thorfinn l'aime bien et que Patel s'inquiète pour elle aussi au point de demander à Leif de la racheter avant que Ketil ne lui fasse quoi que ce soit (c'est du sarcasme, évidemment, ça devrait être suffisant que la vie d'un personnage aussi gentil qu'Arnéis suffise à faire s'inquiéter le lecteur et avoir peur pour elle malgré sa crise de saut de logique dans le tome 12, pas la peine de lui rajouter un gosse issu des viols à répétition de Ketil pour qu'on s'inquiète pour elle. C'est juste là pour la valeur choc [pas si rare que ça dans la série même si c'est souvent justifié] et le pathos facile vu qu'une femme, c'est fragile et à protéger de base mais, c'est doublement plus le cas quand elle est enceinte vu qu'elle est particulièrement vulnérable [et j'ai toutes les femmes de l'histoire qui ont mené des campagnes militaires et ont été sur le champ de bataille tout en étant enceinte qui appellent d'un coup, elles ont deux mots à dire sur la "faiblesse intrinsèque et absolue" des femmes enceintes]).
Allez, avance rapide, j'ai écrit tout ça en un dimanche, je commence à fatiguer mais hors de question d'abandonner maintenant ! Alors... chapitre 90 "Le prix d'un repas" : préparatif de bataille des deux côtés, le Serpent qui confirme que Ketil est un imposteur qui a volé le surnom et la réputation d'un autre, les miliciens qui vont quand même se battre pour ne pas avoir de dettes envers un type aussi pitoyable que Ketil, Ketil qui continue de péter des plombs en emmenant les gens de sa ferme et dont il a besoin pour faire tourner sa ferme à la mort, eux qui l'ont suivi pour payer leurs dettes puis n'ont pas reculé par fierté en voyant que c'était le roi en face, les archers royaux qui massacre les paysans pas équipé et peu armé avec leurs flèches... ah ! On retrouve Thorfinn qui dit qu'ils peuvent filer avec Arnéis vu que là, les gens de la ferme ont d'autre chose à penser que surveiller que Leif ne vole pas ce qui reste d'Arnéis (mais vu qu'il est réglo, même s'il n'a plus aucun respect pour Ketil, il paye quand même le prix d'Arnéis sinon, ce serait du vol mais comme il le dit "si Arnéis reste ici, [Ketil] finira par la tuer" quand son fils lui fait remarquer que c'est un peu du vol quand même) et Thorfinn et Einar qui regrettent juste de ne pas avoir dit au revoir à Sverker qui ne sera pas épargné par la punition royale malgré son âge.
Arnéis dans tout ça, elle est dans le coma : elle rêve d'être avec un Gardar normal dans une charrette, en compagnie de deux enfants qui dorment, leur fils Hialti bien sûr mais, aussi un bébé qu'on se doute être le bébé qu'elle attendait (vu qu'elle s'y accroche pour rester en vie selon le tome 12, aller, on accepte qu'elle s'y soit attaché malgré le fait que ce soit un enfant du viol et après ce que Ketil lui a fait subir), dans des prairies verdoyante avec Gardar qui déclare qu'ils "seron[t] bientôt arriver à la maison. ç'aura été un long voyage plein de souffrance mais... la douleur va bientôt disparaitre" avec Arnéis qui sourit, avant qu'il n'arrête la charrette car, il doit rappeler à Arnéis qu'elle doit encore dit adieu à ce qui l'ont aidé alors, elle dit qu'elle va remercier Einar et Thorfinn. Plus de doute maintenant, la scène est très belle mais, on sait qu'elle va mourir. C'est juste l'évidence encore plus qu'après tout ce qui lui ait arrivé et ça termine les dernières personnes qui s'accrochent à l'espoir qu'elle s'en tire.
Début du chapitre 92 et après un tour du côté de la bataille où l'armée royal de 100 hommes expérimentés écrasent les 300 paysans inexpérimenté plus la vingtaine de miliciens sans difficulté (ce que la femme de Ketil ne comprendra pas dans le tome 14 vu que selon elle, étant donné qu'ils sont 3 fois plus nombreux, ils auraient dû gagner sur les hommes du roi par supériorité numérique, sans tenir compte que les Jomsvikings sont quand même la troupe royale d'élite habituée à se battre et très bien équipée, là où les paysans en face n'ont quasi jamais combattu de leur vie, ont peur, ne sont pas organisé et la plupart n'est même pas armée avec une arme conventionnelle mais, plutôt avec des outils et des objets du quotidien [y en a carrément un dans le décor avec une casserole sur la tête pour remplacer un casque vu que bah, il en a pas car ça coute cher et que ça ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval ce genre de chose] mais bon, je vais pas trop tapé sur elle pour cette raison, tous les personnages riches de la ferme ont le même raisonnement qu'elle car, ils ne connaissent pas la guerre, la vraie, et Thorgeir est trop heureux d'aller combattre l'armée du roi à lui tout seul ou presque pour se faire un nom), on retrouve Arnéis qui se réveille avec les bruits de la bataille car, c'est les mêmes que ceux du jour où sont village a été détruit (elle le décrit comme "le bruit d'un monde qui se brise"), au grand soulagement de leur groupe, même si on sait qu'elle n'en a plus pour longtemps.
Quand Leif lui dit qu'il l'emmène en Islande car on y vit bien mais, qu'il lui dit qu'il y a des esclaves et la guerre quand elle lui pose la question, elle dit qu'elle n'y ira pas et qu'elle ira "dans un endroit différent" où est sa "maison qui avait brûlée" et dit que "Gardar et les enfants [l']attendent" mais, qu'elle "voulai[t] les remercier [...] d'avoir été si bons envers [elle]", ce qui est évidemment la mort et l'au-delà. Einar la supplie de ne pas partir car elle est enfin libre et Thorfinn ne sait pas quoi lui dire pour "retenir son âme dans ce monde".
Dans le chapitre 93, après un nouveau tour sur le champ de bataille où Ketil s'est fait ma-ssa-cré par les soldats royaux et est bien blessé en ne devant sa peau qu'à Serpent qui ne veut pas qu'il fuie ses responsabilité de ce désastre en mourant, on retourne à la charrette avec Einar qui tente de la supplier de survivre pour son enfant à naitre mais, comme elle sait qu'il est mort, elle doit "vite le rejoindre", et Thorfinn ne sait toujours pas quoi faire pour la retenir jusqu'à ce qu'elle demande "à quoi [lui] servirait[-il]... de vivre plus longtemps ? Pourquoi devrai[t-elle] vivre ? Alors que la vie n'est que souffrance... pourquoi devrai[t-elle] vivre ?". Honnêtement, vu ce qu'elle s'est pris dans la figure et le fait qu'on ait introduit qu'elle survivait que pour son enfant à présent, c'est logique qu'elle soit ainsi et même si Thorfinn lui fait un massagee cardiaque (ce genre de pratique a été introduit dès le premier tome vu que Thors en fait un à l'esclave maltraité à coup de chaine alors, ça ne sort pas de nulle part) et qu'Einar lui dit de ne pas partir et de vivre avec lui et pour lui, Thorfinn finit par lui parler d'un pays sans guerre ni esclave, le Vinland, afin de faire un parallèle avec son père qui tente de garder l'esclave maltraité en vie mais, qui lui parle du Vinland pour qu'il puisse partir l'esprit en paix, que ce soit l'esclave islandais avec Thors ou Arnéis avec Thorfinn qui demande à Arnéis de partir là-bas avec eux pour "créer une terre de paix au Vinland" (toujours chapitre 93).
Et vous savez quoi ? Ouais, faites survivre Arnéis et faites la partir au Vinland avec Thorfinn et Einar ! Elle complète leur trio de réaction face à l'esclavage et aurait ajouter un autre profil à l'expédition : ceux qui ont tout perdu, même l'envie de vivre et de se battre après trop de tragédies et de trop longues années d'esclavage mais, qui réapprennent à vivre petit à petit et retrouve gout à la vie. Arnéis est au fond du trou, elle pense qu'elle a tout perdu, qu'elle ne pourra jamais rebondir maintenant que Gardar et ses enfants sont morts alors, ça aurait été tellement fort de la voir guérir et aller de l'avant au Vinland ! Elle aurait pu développer plus de compétences, rencontrer d'autres gens, se faire des amis (pourquoi pas se lier d'amitié avec la femme de Thorfinn, ça aurait pu faire un bon duo), retrouver un sens à sa vie... bref, elle aurait pu grandir au lieu de rester bloquer éternellement dans la destruction de son village en étant enchainé mentalement à Gardar après 5 ans de servitude ! Quand un personnage est autant au fond du trou, c'est d'autant plus fort de le voir remonter et retrouver gout à la vie, comme l'a fait Thorfinn dans cet arc grâce à l'aide d'Einar !
Mais non !
Elle meurt, ce qui crée une grosse crise de haine en Einar qui veut tuer Ketil pour venger avec Thorfinn qui l'empêche de sombrer dans la violence comme lui autrefois, et ce qui motive encore plus Thorfinn à créer son pays de paix avec Einar qui le rejoint dans cette quête, et ils le feront "pour Arnéis" en se le jurant devant sa tombe car, tout ce qu'il a vécu depuis le début du manga ne suffisait pas à se dire que la violence, c'est mal et qu'il faudrait penser à créer autre chose d'un peu moins violent et qui empêche vraiment les hommes de s'entretuer. Il fallait évidemment qu'Arnéis meure pour motiver encore plus les hommes. En en parlant IRL, on m'a dit que sa mort sert à montrer que le monde est de la merde et injuste mais, tout le reste du manga le montre déjà très bien, pas la peine d'en rajouter, ça fait juste trop et ça fait lâcher les lecteurs à force, surtout quand sa mort ne sert que de motivation.
Elle n'est pas importante dans le tome 14 alors, je vais aller vite. Elle est juste évoquée en passant avec Patel qui jure à Thorfinn et Einar qui partent pour l'Islande puis le Vinland qu'il veillera sur sa tombe, et que dans l'épilogue, Ketil a survécu mais, est complètement apathique et ne pense qu'à Arnéis... encore. D'accord pour qu'il ne fuie pas la honte et les responsabilités de ses actes dans la mort mais, le voir survivre lui après toutes les horreurs qu'il a fait, en particulier à Arnéis qui meurt elle... comment dire que ça laisse un gros gout amer dans la bouche et que j'aurais préféré que l'épilogue dise juste qu'il est mort haït de tous alors qu'Ormar reprend la main sur le domaine et que c'est le fait de voir Ormar vendre une grosse partie de leurs terres pour dédommager les familles des victimes de la bataille qui l'achève car, il a vu ce qu'il a tenté de défendre à tout prix être démentelé par son fils pour réparer ses propres erreurs, tout en confirmant ce que dit Sverker lors de leur conversation, ce qu'il complète dans le chapitre 94 en déclarant que "l'excès de fortune apporte le malheur" comme il avait prévenu son fils.
C'est pour ça que je la qualifie de "femme dans le frigo" malgré le fait qu'elle soit un peu développé : une fois qu'on sait comment elle meurt, vu à quel point tout son personnage bouge en suivant des ficelles intrinsèquement sexiste où la femme est un simple outil du scénario à protéger ou qui sert de motivation en mourant, ça devient évident que son seul rôle est de mourir. Je crois que j'ai assez expliqué pourquoi le tome 12 n'est pas très bien écrit à mon avis vu que ça repose entièrement sur des décisions stupides d'Arnéis et le fait que tout le monde excuse Gardar de ses actes par magie du scénario mais, ça va même limite plus loin que ça : vous supprimer Arnéis (et par conséquence tout le sous scénario de Gardar), l'histoire se tient toujours très bien debout.
Einar qui déteste être esclave et finit par apprécié sa vie à la ferme à cause de son béguin sur elle ? On remplace son béguin qui commence "parce qu'elle est kro belle" par son amitié naissante avec Thorfinn, ça change quasi rien.
Le fait que Ketil est un connard ? Pareil, même sans l'énorme craquage avec Arnéis qui le "trahit", de base, ce n'était pas un personnage si recommandable dans le fond et si vous voulez qu'Einar ait une raison de le haïr et de vouloir sa mort pour avoir sa crise de rage dont Thorfinn le sauve, vous faites en sorte que Ketil soit un maitre gentil en apparence mais, véreux qui leur réclame toujours plus de travaux pour qu'ils gagnent leur liberté (par exemple, ils doivent juste défricher et créer un champ sur une petite parcelle, puis sur une autre, puis encore une autre plus grande, avec de moins en moins d'outil) et qui ne les aide jamais contre les valets de ferme sauf si Patel insiste comme c'est déjà le cas dans le manga, on garderait l'aspect "enchaine les gens par l'argent et les obligations morales" du personnage avec Arnéis et les violences sexuelles en moins.
Le fait qu'il craque complètement et va affronter Knut la fleur au fusil après avoir été en PLS dans un tonneau durant tout le voyage retour ? Il se réveille en rentrant chez lui, et en voyant toutes les richesses qui lui appartiennent et qu'il a gagné à la sueur de son front selon lui, ce qui lui fait péter une durite comme l'avait prédit Sverker car, plus on a de chose, plus on a peur de les perdre, ce qui mène à la situation du chapitre 90.
Les esclaves qui ont tout perdu et donc, ont renoncé à être libre un jour et d'avoir leur propre vie en main ? Thorfinn a exactement ce comportement au début de cet arc et est complètement dépressif.
Si on veut absolument casé Gardar pour aborder le cas des esclaves maltraités qui pètent une durite, on pourrait le garder mais, sans Arnéis qui l'obsède : ce serait toujours un esclave en fuite après avoir tué ses maitres en mettant le feu à leur maison après des années de souffrance, il se retrouve à échouer sur les terres de Ketil et il est trouvé par Einar et Thorfinn qui d'abord le prennent pour un vagabond du même genre que Serpent et ses hommes avant d'entrer au service de Ketil, puis apprenne que c'est un esclave très dangereux mais, quand ils sont avec lui, ils semblent être une personne normal et saine d'esprit qui leur donne un coup de main pour les remercier de leur aide le temps de trouver un moyen de quitter le Danemark discrètement. Sauf qu'une fois que les miliciens le retrouve, ils montrent son vrai visage de machine à tuer prêt à tout pour rester libre qui est aussi extrême car, il refuse de revivre un enfer pareil après avoir caressé l'espoir d'être libre d'aussi près, ce qui lui fait perdre le peu d'esprit qui lui restait après ces années de calvaire. Thorfinn et Einar hésiteraient à aider Serpent quand Gardar s'enfuit une première fois en tuant des miliciens mais, en voyant qu'à présent, il s'en prend à tout ceux qu'il croise sans distinction, ils aident Serpent à le capturer avant qu'ils s'en prennent au vieux Sverker. Etant donné qu'il insiste beaucoup sur le fait que des fermiers comme sa famille ne devrait posséder que les terres qu'ils sont capables de cultiver par eux-mêmes et considère les esclaves comme des personnes qui n'ont pas eu de chance, ce serait assez logique de dire qu'il n'a jamais eu d'esclave car, il s'est toujours occupé lui-même de tous ses champs mais, comme c'est un homme libre et le père de Ketil qui est réputé pour ne jamais libérer ses esclaves après leur avoir fait miroiter leur affranchissement toute leur vie sauf rares exceptions (Patel), il le pense aussi pourri que son fils et veut le tuer lui aussi, même si c'est un vieillard qui ne peut plus se défendre à son grand âge. Il finirait par se faire arrêter par Thorfinn qui le maitrise grâce à ces techniques non létal de combat à main nue pour maitriser ses adversaires hérités de son père, puis Serpent accepte de le remettre aux autorités pour que Gardar soit jugé et condamné malgré sa soif de vengeance car, sur le coup, il est surtout rassuré que le "vieux" va bien vu que dans le manga, Sverker et Serpent sont très proches et s'apprécient (avec Arnéis qui s'ajoute à la maisonnée de Sverker en plus de Thorfinn et Einar, il y a une vraie atmosphère familiale chez lui alors, on pourrait continuer sur ça).
Voilà, un sous scénario corrigé sans mettre de ficelle sexiste, sans excuser un assassin, et en montrant que l'esclavage, c'est mal, que maltraiter d'autres êtres vivants, c'est mal, et que c'est mal de tuer des gens, c'est quoi l'excuse du mangaka ? On peut supprimer entièrement un des personnages principaux sans souci et sans trop modifier l'histoire, avec juste des changements mineurs ou alors, des modifications qui améliorent le sous-scénario concerné, y a un problème ! Arnéis est juste inutile ou un poids, c'est tout ce que ça dit ce genre de constat !
Après, je suis consciente que le système de production du manga n'aide pas à avoir beaucoup de recul vu qu'il faut tout boucler pour chaque parution de magazine, ce qui crée souvent des trous dans le scénario car, le mangaka n'a pas eu le temps de bien réfléchir à son histoire, surtout quand il fait le dessin et le scénario comme Makoto Yukimura, et encore plus pour un manga historique comme Vinland Saga qui est aussi juste et renseigné (même si on dirait qu'il n'a pas été publié de manière hebdomadaire vu que le mangaka n'arrivait pas à suivre ce rythme [tu m'étonnes vu la demi tonne de travail sur chaque planche !] et maintenant, il est publié dans un magazine mensuel, tant mieux pour la santé de l'auteur). Mais quand même, que l'arc le moins bien écrit de tous les personnages importants soit pile celui du seul personnage féminin important en 14 tome, qu'on retrouve beaucoup de ficelles d'écritures intrinsèquement sexiste qui ne sont là que parce qu'elle est une femme, dont le traitement diverge autant de celui des personnages masculins, qui ne sert qu'à mourir pour donner des motivations aux personnages masculins... admettez que c'est un peu gros. Thors aussi est destiné à mourir et sert de modèle à son fils après avoir été sa motivation pour se venger mais, il est un personnage plus complexe et développer qu'Arnéis alors qu'il n'apparait qu'en flashback, là où Arnéis est surtout une demoiselle en détresse définit par sa beauté, sa gentillesse et sa faiblesse.
Je ne sais pas ce qui s'est passé, j'étais pas dans le bureau de Yukimura quand il a écrit mais, on dirait presque que soit il s'est dit que ce n'était pas la peine d'autant fouiller son personnage car, elle était la fille à protéger, ou alors que c'était complètement acceptable de réutiliser ces vieilles ficelles usées jusqu'à la corde dans le cas d'Arnéis alors qu'il est assez original avec les autres personnages principaux et sort souvent des sentiers battus, et la seule raison que je peux voir comme origine de cette différence, j'en suis désolée, c'est qu'elle soit un personnage féminin et que les personnages féminins sont encore et toujours considérés comme des personnages de seconde zone qu'on soigne et peaufine moins car, elles ne peuvent pas être d'aussi bon personnage que leur équivalent masculin, ou alors que les femmes réagiront forcément différemment des hommes, ce qui est un peu le cas ici vu que les femmes ne semblent pas avoir grandi dans la même société que les hommes en étant forcément contre la violence, là où tous les hommes ou presque l'adorent par nature et doivent réfléchir pour comprendre que la violence, c'est pas bien. Je ne voie pas autre chose.
Et c'est juste désolant comme constat. On ne devrait pas encore trouver des personnages féminins principaux qui ne sert à rien dans les années 2010. Elles méritent bien mieux, Arnéis méritait bien mieux et en la faisant juste survivre et partir pour le Vinland, on aurait pu avoir un personnage qui guérit et se relève malgré tout grâce aux soins de ses proches et en trouvant de quoi s'accrocher à la vie malgré tout, tout en se sortant de ses regrets. On aurait même pu la faire retrouver Hialti et être heureuse avec lui par magie du scénario. On est dans une saga, ça peut arriver ce genre de chose alors, go ! Laissez Arnéis être heureuse et à se relever nom des dieux !
Je sais pas trop comment finir ce billet... je vais juste dire que son traitement m'a vraiment déçu et j'espère vraiment que la femme de Thorfinn sera aussi bien écrite qu'on le dit car bon, quand une histoire arrive à faire l'exploit de respecter autant que possible la réalité historique, c'est dommage qu'elle se prenne les pieds dans l'écriture d'une moitié de l'humanité, surtout quand elles sont censé avoir une meilleure condition que celle qu'on imagine à l'époque décrite... et que c'est usant à force que ce soit toujours elles qui perdent toute leur force d'action historiquement documenté et prouvée pour faire plus "réaliste" selon des stéréotypes complètement faux et pas perdre le lecteur qui pour lui, c'est plus difficile de croire en une femme libre et contrôlant sa vie en 1018 plutôt que croire à un homme géant se battant avec des troncs d'arbre parce que c'est classe... vu la rigueur de Vinland Saga et la qualité de ce manga, c'est encore plus usant vu que la moitié de l'humanité est réduit à la troisième roue du carrosse... enfin, la moitié de l'humanité... après tout, si on suit ce genre d'histoire, l'humanité est composé à 90% d'homme et de 10% de femmes alors... voilà quoi...
Enfin, merci beaucoup pour avoir tout lu et supporté mon petit coup de calcaire, fallait que j'en parle pour me le sortir de la tête et mieux mettre des mots sur ce que je ressentais sur la fin de cet arc...
Merci encore pour votre gentillesse et votre courage d'avoir tout lu.
#Vinland Saga criticism#une curieuse qui s'énerve un peu et dit des trucs qui lui passe par la tête#c'était du travail de longue haleine et j'ai pas l'habitude de faire des analyses sur un manga sur un aussi long arc...#j'espère que ça reste compréhensible pour un maximum de monde...#ça reste une critique assez acerbe de tout un pan de l'écriture j'évite de le mettre dans le tag principal tant pis pour la visibilité#cet arc aurait pu être très bon et c'était osé de mettre aussi peu d'action après le 1er mais il se prend largement les pieds dans le tapis#et c'est dans le même tapis que tout le monde se prend les pieds alors qu'en général la série n'a pas ce genre de défauts#en règle général j'ai tendance à être relativement tolérante vis à vis de l'esclavage dans la fiction et des personnages qui le pratique#'c'était comme ça à l'époque' tout ça... mais ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas le critiquer#après tout même à l'époque les gens étaient contre avec les esclaves eux-mêmes en première ligne comme Spartacus#C'est un sujet avec une réponse simple -c'est mal l'esclavage- mais dont le traitement est compliqué#surtout à des périodes anciennes vu qu'on a tendance à plaquer l'esclavage négrier du 18-19e sur des pratiques différentes#l'esclavage grec- romain- norrois- ottoman... chaque système a ces particularités et sa propre manière de broyer les esclaves#mais ça n'empêche pas de les critiquer ou de laisser une autonomie de pensée aux esclaves -comme Einar-#Ketil était une très bonne déconstruction de l'archétype du 'gentil maitre' vu qu'on voie que dans le fond il veut que tout lui appartienne#ça aurait pu être un excellent arc si le traitement d'Arnéis avait suivi et qu'elle n'était pas réduite à une demoiselle en détresse#son traitement est pas loin de saboter entièrement la conclusion de l'arc au point qu'après coup je me demande s'il n'a pas été raccourci#vu que pas mal de gens n'ont pas aimé la tournure plus lente de la série et ont critiqué l'absence de combats 'épiques'#C'est peut-être pour ça que Serpent-Roald est mon personnage préféré de cet arc il reste lui-même dans le tome 12#j'aurais bien aimé savoir quel crime il a commis pour avoir été banni vu qu'on ne le dit jamais clairement#Il est gris moralement mais il agit quand même de manière compréhensible dans son contexte#honnêtement à part le meurtre de Gardar il prend souvent des décisions assez bonnes et tient comme il peut ses hommes#ça faisait plaisir de le voir devenir un honnête homme cultivant son champ avec Sverker#même Ormar qui commence comme un personnage purement comique grandi et a un arc très intéressant#alors pourquoi c'est pile Arnéis et les persos féminins qui n'ont pas ce niveau d'écriture ?!#ça me dépasse...#sinon point méta pour moi apparemment en anglais Thorgeir s'appelle Thorgil...#merci au trad français d'avoir mis un autre nom pour lui ça m'évite d'entacher ma propre Thorgil en portant le même nom que cette brute ^^
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Question random qui pop comme ça sans raisons particulières.
#Moi c'est une fois#Mon toooouuut premier pseudo#c'était quand je découvrais le RPG et que je commençais à graph#et que j'ai réalisé que tout le monde en avait un#À l'époque je savais pas quoi prendre#J'ai dont été ...#roulement de tambour#From hell#So emo#Mais ça a duré quelques mois et ça fait donc 15 piges que mon pseudo#c'est Swan#Pas Swann#Je sais pas pourquoi y a pleins de gens qui veulent absolument mettre deux N mais ça me fait marrer#Et non c'est pas une réf à Twilight#pitié#je sais que ça fait beaucoup de tag oké
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Je te souhaite assez....! 🙏✨
Récemment, j'ai entendu une mère et sa fille converser dans leurs derniers moments ensemble à l'aéroport alors que le départ de la fille avait été annoncé.
Debout près de la porte de sécurité, elles se sont embrassées et la Mère a dit :
"Je t'aime et je te souhaite assez. "
La fille a répondu : "Maman, notre vie ensemble a été plus que suffisante. Ton amour est tout ce dont j'ai toujours eu besoin. Je te souhaite assez aussi, maman." Elles se sont embrassées et la fille est partie.
La mère s'est approchée de la fenêtre où je m'étais assise. Debout là, je pouvais voir qu'elle voulait et avait besoin de pleurer.
J'ai essayé de ne pas m'immiscer dans sa vie privée, mais elle m'a approchée en me demandant : « Avez-vous déjà dit au revoir à quelqu'un sachant que ce serait pour toujours ?
"Oui, je l'ai fait", répondis-je. "Pardonnez-moi de demander, mais pourquoi est-ce un au revoir pour toujours ? "
"Je suis vieille et elle vit si loin. J'ai des défis à relever et la réalité est que le prochain retour sera pour mes funérailles », a-t-elle déclaré.
Quand vous lui disiez au revoir, je vous ai entendu dire : "Je te souhaite assez. " Puis-je demander ce que cela signifie ? "
Elle commença à sourire. « C'est un vœu qui a été transmis par d'autres générations. Mes parents le disaient à tout le monde. "
Elle s'est arrêtée un moment et a levé les yeux comme si elle essayait de s'en souvenir en détail et elle a souri encore plus.
« Quand nous avons dit « Je te souhaite assez », nous voulions que l'autre personne ait une vie remplie de juste assez de bonnes choses pour la soutenir ». Puis se tournant vers moi, elle a partagé ce qui suit, en le récitant de mémoire,
« Je vous souhaite assez de soleil pour garder votre attitude lumineuse.
Je vous souhaite assez de pluie pour apprécier davantage le soleil.
Je te souhaite assez de bonheur pour garder ton esprit vivant.
Je vous souhaite assez de douleur pour que les plus petites joies de la vie paraissent beaucoup plus grandes.
Je vous souhaite assez de gains pour satisfaire votre désir.
Je vous souhaite assez de perte pour apprécier tout ce que vous possédez.
Je vous souhaite assez de bonjour pour vous faire passer le dernier au revoir. "
Elle s'est alors mise à pleurer et s'est éloignée.
Ils disent qu'il faut une minute pour trouver une personne spéciale. Une heure pour l'apprécier, Une journée pour l'aimer et toute une vie pour l'oublier. ✨🌟💝
Bob Perks
La Numérologie de Maud
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saga : Soumission & Domination 379
Dernier trimestre à Berkeley - Mexique Cancun + Grégoire
De retour en Californie, la vie reprend son cours. Mes américains se font questionner sur la façon qu'on les Français de fêter la fin d'année. Ils restent discrets même Duke avec ses potes de sexe. Ils restent sur le registre gastronomique et expliquent ce qu'ils ont mangés de spécial.
Quand les parents de Max arrivent avec mes beaux-parents, avec Dan je leur fait visiter tout San Francisco. Ils apprécient l'origine de la ville avec le monastère mais aussi Castro le cartier gay et ses maisons victorienne de toutes les couleurs. On ne s'affranchi pas des Pink Ladies pas plus que du quai aux phoques. Ils hallucinent devant la carte de chez Dotties. Nous les lâchons après 3 jours en leur répétant de bien respecter le code de la route local alors qu'ils vont faire quelques parcs nationaux. Ils repartent ravis de leur séjour. J'ai encore marqué quelques points avec ce cadeau de Noël.
Pendant ce temps l'exploitation était aux mains de Côme aidé d'un première année de son école d'ingénieur agro. Appel de Côme avant la fin du séjour de ses parents aux USA, il voulait savoir s'il pouvait présenter sa recrue de première année à Jona pour un recrutement parmi mes escorts. Il m'envoie les tofs du jeune mec. Ok, il a tout pour lui. Grand brun aux yeux bleus avec des épaules larges, bassin étroit mais cul très rond, deux jambes musclées mais le tout un peu trop poilu. Côme me dit qu'il lui avait déjà parlé de ce détail et que c'était pas un problème pour lui de passer à l'épilation.
Il m'explique comment il en est arrivé là.
Quand il a pris l'exploitation de ses parents en charge alors que ces derniers étaient avec moi, il s'est vite aperçu que le gamin n'était pas farouche et qu'il tombait facilement la cote et le t-shirt quand il travaillait dans les bâtiments.
Comme il sait que j'ai besoin régulièrement de " nouveauté " pour ma société, il avait tâté le terrain (littéralement parlant) en prenant une douche à ses côtés dans le studio dédié aux stagiaires. Là, le gamin s'est montré très entreprenant puisque c'est lui qui n'a pas hésité à proposer ses services pour laver le dos de Côme. De son dos il a glissé entre ses jambes et lui a savonné l'entrejambe jusqu'à ce qu'il bande ferme. Côme le laissant faire, il s'est agenouillé pour rendre hommage à la saine réaction de mon beau-frère par une pipe bien menée.
Côme le voyant se mettre des doigts dans le cul lui a proposé de le dépanner par une bonne saillie. Pas de refus du gamin qui s'est aussitôt retourné et plié en deux. Le temps de prendre une kpote, de l'enfiler et mon Côme lui remplissait le boyau. Prise de plaisir conjointe et cela s'est répété tous les jours et parfois 2, 3 fois. Grégoire (le gamin, 18 ans quand même) lui a expliqué qu'il se savait attiré par les mecs depuis quelques années et qu'il ne s'était pas privé de tester ce penchant. Qu'il était sain même s'il n'était pas puceau car il faisait attention avec qui il sortait et que la kpote était obligatoire pour entrer dans son cul et de même en situation inverse.
À la question sur l'utilisation de sa généreuse bite (20x5), sa réponse a été qu'il s'en servait sans problème sur les culs plus jeunes que le sien mais avait du mal avec les mecs plus âgés. Avec eux il se sentait mieux en position passive. Probablement une conséquence de son dépucelage par un stagiaire de son père (exploitant agricole aussi) de 4 ans son ainé.
En attendant, avec un tel parcours et physique je donne mon accord pour qu'il aille voir Jona et j'envoie à ce dernier les instructions le concernant.
Une semaine plus tard, nouvelles photos dont l'officielle en maillot Aussiebum, bien ! L'épilation laisse ressortir sa masse musculaire qui ne demande qu'à prendre encore un peu de développement avec nos séances sportives, une coupe de cheveux plus dans l'ère du temps et il rejoint les canons de ma boite (après analyses médicales bien sûr).
En Californie, mes amis ont décidé de fêter ma réussite à l'examen que j'ai passé par une semaine à Cancun (Mexique). Nous faisons une première étape chez les parents d'un des participants à Los Angeles puis en avion nous traversons le Mexique.
0n pourrait croire que nous sommes encore aux USA vu la population si cette dernière n'était pas aussi alcoolisée.
On se pose dans un grand hôtel avec piscines et nous prenons 4 suites contigües. Pour faire notre " marché ", entre la plage et les terrasses de bars ou de piscines d'hôtels (et pas que le nôtre), ce n'est pas le choix qui manque. Toutes les teintes de cheveux et de peau sont présentes.
On se challenge à qui ramènera la plus belle " salope " à baiser. Le top sera celui qui se fera baiser par tous les trous et par tout notre groupe. Les deux premiers jours, passent entre baiser à couilles rabattues et repérage de cette perle. La plus part sont hétéro mais, avec un coup dans l'aile, ils se laissent persuader assez facilement de tester le rapport gay.
Je trouve ce que j'espère être le choix du roi dans l'hôtel d'à côté du notre.
Le mec : blanc mais bronzé, dans les 1m80 musclé mais moins que nous, blond imberbe avec un visage d'ange et des yeux bleus à se noyer dedans. Le maillot qu'il porte lacet desserré semble tiré vers le bas par un outillage de bonnes dimensions ses fesses bien rondes l'empêchant de glisser à ses genoux. C'est décidé c'est lui que je ramène !
Il est avec un groupe de pote de 2/3 ans de moins que nous. Je demande à Dan de m'aider. Je suis à son hôtel et quand on le repère près de la piscine, je me hâte de grimper au 2ème étage. Trouver une chambre ouverte me permettant d'accéder à un balcon est chose facile. De là, je plonge dans le bassin au plus près du groupe. Dan se charge d'ameuter sur ma prestation. C'est lui aussi qui encourage ma proie à m'aider à sortir de l'eau.
Donc le mec me tend le bras. J'hésite entre le faire tomber à l'eau en l'attirant à moi ou une fois sorti, le coller. Je choisi la deuxième option. Quand il me tire de l'eau, je me colle à lui en faisant semblant d'être déséquilibré. Il me prend dans ses bras et je fais de même. Ma bouche se pose comme par hasard sur les siennes. Il ne me repousse pas dans l'eau. Je passe mon bras derrière son cou et ouvre la bouche pour un patin. Il met quelques secondes avant d'ouvrir la sienne en essayant de reculer sa tête pour parler je pense. Ma langue qui pénètre rencontre la sienne. Là ça devient magique. Dans un film, il y aurait eu plein d'effets spéciaux autour de nos deux corps collés.
Là, je ressens juste qu'il ne cherche plus à s'écarter de moi et que son maillot gonfle contre ma cuisse. J'entends les sifflements de ses potes, ce qui semble lui échapper. Il bande franchement et maintenant il hésite à s'écarter, car ce n'est franchement plus très discret !
Je décolle mes lèvres de siennes et lui propose de continuer sa journée avec moi. Il est ok avec cette idée. C'est ça qui est bien dans ce genre de délire, tous les participants sont prêt à tout !!
Je passe mes mains entre nos deux corps et remet sa queue dans son maillot et noue le lacet pour éviter qu'elle sorte à nouveau. Il se tourne à peine vers ses potes et leur dit qu'il les retrouvera plus tard.
On part à 4 de l'hôtel pour rejoindre une fête organisée sur la plage. Dan n'avait pas perdu de temps et s'était trouvé lui aussi un petit mec en attendant que je fasse mon affaire. Mignon mais moins que le mien ! Le fait que je n'ai pas cherché à lui sauter dessus tout de suite a rassuré ma proie. Nous passons quelques heures à danser, boire, se frotter (il y a trop de monde pour ne réussir qu'à se frôler !). Mon petit mec a passé plus de temps la queue raide collé contre moi que mou. Comme avec les potes nous avions décidé de faire un point vers les 18h tous à notre hôtel, nous rentrons. Brad, ma conquête, est rassuré de nous savoir voisins. Par contre quand nous arrivons à nos suites et qu'entre les 4 navigue un véritable ballet de beaux mecs qui ne se gênent pas pour s'embrasser et plus, il me dit qu'il va y aller.
Je l'attrape par la taille et le colle à moi. Une nouvelle pelle bien appuyée où je mets toute ma science du sujet lui ôte cette idée de la tête. Ça plus ma main qui est venu attraper sa bite par-dessus le maillot et qui serre un morceau bien raide et circoncis.
Timidement je sens ses mains parcourir mon corps et se fixer, elles aussi, sur ma bite. Je bande comme un âne et mon gland est sorti de mon trunk Aussiebum. Ma main droite sur sa nuque l'invite à descendre me tailler une pipe. Il résiste, tourne la tête vers moi et me dit ne plus être trop sûr de vouloir aller plus loin. Avant qu'il ne se ravise complètement, je tombe à ses genoux et embouche sa queue jusqu'à la garde. Quand son gland pénètre ma gorge, il a un sursaut mais je l'entends gémir malgré la musique forte qui baigne tout l'hôtel en provenance de la piscine. Ses mains se posent sur ma tête et me maintiennent. J'ai gagné je le sens ! Quand je me redresse, il me rend la pareille à genoux devant moi. Ça commence assez désordonné mais avec quelques conseils il s'améliore rapidement. Pour les gorges profondes, il s'y essaye mais s'étrangle vite. Je le tire par les épaule et collés on se re-roule un patin. Là, plus de retenue du tout, il lance sa langue dans ma bouche à la recherche de la mienne, quand je l'enfonce dans sa bouche, il me la tête, j'adore !
A nos coté ça commence à baiser aussi. Je profite de notre différence de format et de muscles pour l'attraper par les hanches et le basculer tête en bas. Ses mains l'assurent en équilibre du coup j'ai sa rondelle sous mes yeux. Vu sa forme, je suis sûr qu'elle n'as pas dû servir souvent dans le sens inverse de sa fonction. Petite très plissées et ronde, j'en suis même à me demander s'il n'est pas vierge du cul. Comme elle est bien propre je la lui enduis de salive et coinçant son bassin contre mes pecs, use de mes doigts pour la faire pénétrer au-delà du premier sphincter.
Il ne peut se défendre, occupé à garder son équilibre. J'assouplis donc son petit oignon qui gentiment s'ouvre. Ses " no, no " du début laissent place à un silence qui me fait penser qu'il y trouve son compte. Quand je lui mets mes deux index ensemble sans refus exprimé, j'estime qu'il est temps de passer à la vitesse supérieure et d'user de la partie de mon anatomie prévue pour cela. Je le redresse, et lui roule à nouveau une pelle. Ne pas le laisser penser qu'il peut en être autrement que mon désir de l'enculer. Il ne rechigne pas à se mettre à 4 pattes comme quelques-uns autour de nous. Je me kpote, ajoute une couche de gel bien épaisse et autant dans sa fente et je le monte.
Petit coup sec pour faire pénétrer mon gland. Légère douleur, premier gémissement. J'appuis et grâce au gel m'enfonce sans qu'il ne puisse résister. Impression géante, ma bite est compressée sur la totalité de ses 20cm. Pour lui aussi l'impression est spéciale et vu comme il gémit, plutôt pas si mal !
J'y vais doucement, je veux que tous les deux on prenne du plaisir il se cambre et tend sa tête vers moi. Je me penche un peu et nos langues se touchent, se collent, se battent alors que ma bite agit comme un piston dans son cul. Il commence a bien y prendre goût ce petit américain !! Dans la suite, ça bouge, les plans évoluent autour de nous. Moi je reste sur mon plan. Par contre de la levrette, nous passons à une position face à face. Alors que je suis toujours dans son cul, je le regarde. Ses yeux son fermé, il est à l'écoute des sensations que son corps lui remonte. Plus je le lime plus son sourire s'élargit. Ses lèvres pleines m'attirent et je pose les miennes dessus en attendant sa réaction. Il les entrouvre légèrement et sort un petit bout de langue. La mienne vient au contact. Et s'est reparti. Je m'écrase contre lui, ses cuisses s'écartent pour faire place à mon bassin. Je sens une légère grimace mais le contact est plus " intime ". Je m'active à perforer sa rondelle avec toute la science que j'ai pu accumuler. Ses gémissements montent crescendos et sans prévenir je sens couler son jus entres nos abdos collés. Au même moment sa rondelle se contracte spasmodiquement et ce con, il me fait juter aussi.
Comme je me retire avant d'être complètement débandé et de perdre ma kpote dans son cul, je me fais remplacer par un de mes potes. Ma recrue n'as pas le temps de protester que la bite XL de mon remplaçant lui défonce le cul.
Il va pour protester que c'est pour moi qu'il était venu, je lui clous le bec d'une pelle et lui dis que ça me fait plaisir qu'il fasse celui de mes amis. Il accepte mais bien pour me faire plaisir, c'est tout ce que je demande !
Cette touze sera la plus réussie de notre séjour au Mexique. Grâce à mes amis, j'y aurai baisé les 12 mecs que nous avions ramenés. Aucun n'aura eu la saveur de celui que j'avais rapporté moi-même. Quand nous l'avons laissé rejoindre son propre groupe de potes, il m'a dit qu'il ne m'en voulait pas même si je lui avais quand même un peu forcé la main.
Jardinier
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Saint-Just's letter to Camille Desmoulins in (May?) 1790
He mentions the Assemblée de Chauny, which took place in May 1790 according to this site.
ORIGINAL FRENCH
Monsieur,
Si vous étiez moins occupé, j'entrerais dans quelques détails sur l'Assemblée de Chauny, où se sont trouvés des hommes de toutes trempes et de tout calibre. Malgré ma minorité, j'ai été reçu. Le sieur Gellé, notre confrère au bailliage de Vermandois, m'avait dénoncé. On l'a chassé par les épaules. Nous avons vu là vos compatriotes MM. Saulce, Violette et autres, dont j'ai reçu beaucoup de politesse. Il est inutile de vous dire (car vous n'aimez pas la sotte louange) que votre pays s'enorgueillit de vous.
Vous avez su avant moi que le département était définitivement à Laon. Est-ce un bien, est-ce un mal pour l'une ou l'autre ville ? Il me semble que ce n'est qu'un point d'honneur entre les deux villes, et les points d'honneur sont très peu de chose presqu'en tout genre.
Je suis monté à la tribune, j'ai travaillé dans le dessein de porter le jour dans la question du chef-lieu : mais je ne suivis rien ; je suis parti chargé de compliments comme l'âne de reliques, ayant cependant cette confiance qu'à la prochaine législature je pourrai être des vôtres à l'Assemblée nationale.
Vous m'aviez promis de m'écrire, mais je prévois bien que vous n'en aurez pas eu le loisir. Je suis libre à l'heure qu’il est. Retournerai-je auprès de vous ou resterai-je parmi les sots aristocrates de ce pays-ci ?
Les paysans de mon canton étaient venus, alors de mon retour de Chauny, me chercher à Manicamp. Le comte de Lauraguais fut fort étonné de cette cérémonie rusti-patriotique. Je les conduisis tous chez lui pour le visiter. On nous dit qu'il est aux champs et moi cependant je fis comme Tarquin ; j'avais une baguette avec laquelle je coupai la tête à une fougère qui se trouva près de moi, sous les fenêtres du château, et sans mot dire nous fines volte-face.
Adieu, mon cher Desmoulins. Si vous avez besoin de moi, écrivez-moi. Vos derniers numéros sont pleins d'excellentes choses. Apollon et Minerve ne vous ont point encore abandonné, ne vous en déplaise. Si vous avez quelque chose à faire dire à vos gens de Guise, je les reverrai dans les huit jours à Laon où j'irai faire un tour pour affaires particulières.
Adieu encore, gloire, paix, et rage patriotique. Saint-Just.
Je vous lirai ce soir, car je ne vous parle de vos derniers numéros que par ouï-dire.
ENGLISH TRANSLATION
I found a translation here, which I used as a basis for mine, but there are some mistakes I corrected and I made some stylistic changes.
Monsieur,
If you were less busy, I would give you more details about the Assembly of Chauny, where one can find men of considerable calibre and quality. I was received in spite of my minority. Sieur Gellé, our compatriot from the bailliage of Vermandois had denounced me. He was grabbed by the shoulders and thrown out. We saw your compatriots, M. Saulce, M. Violette and others, by whom I was received with great courtesy. There is no point telling you (because you don't like foolish praise) that your region is proud of you.
You have known before I did that the département is definitely fixed at Laon. Is that good or is that bad for one or other of the towns? It seems to me that it is no more than a point of honour between the two towns and points of honour are of little importance.
I took the tribune; I worked with the intention of carrying the [order of the] day on the question of the chef-lieu: but I did not follow on; I left, weighed down with compliments like the donkey burdened with relics (1), having however the confidence that at the next legislature I could be among you at the National Assembly.
You had promised to write to me, but I can well anticipate that you had no such leisure. I am free as of now. Should I return to you or remain amongst the foolish aristocrats in this part of the country?
The peasants from my canton came, when I returned from Chauny, to look for me at Manicamp. The Comte de Lauraguais was greatly astonished by this rustico-patriotic ceremony. I led them all to his home for a visit. They said that he was out in the fields and I, however, did like Tarquin, I had a cane [baguette (2)] with which I cut off the head of a nearby fern, beneath the windows of the castle, and without a word we left and returned.
Farewell, my dear Desmoulins. If you have need of me, write to me. Your latest issues are full of excellent things. Apollo and Minerva have not yet abandoned you, whether you like it or not. If you have anything to say to your people in Guise, I will be seeing them again within the next eight days in Laon where I will be going for particular matters.
Farewell again, glory, peace and patriotic rage.
Saint-Just
I will read you this evening, since I only tell you about your recent issues from hearsay.
(1) This is a reference to a fable by La Fontaine.
(2) The baguette (direct translation: stick - the word existed before the bread style!) was a very thin cane, very fashionable to carry at the time. You can see some examples here. I'm not sure how he managed to cut a plant with it though... I've never tried to do that lol. So I don't know if it implies it was a sword-cane or if it was thin enough to do it on its own.
He compares his gesture to that of Lucius Tarquinius Superbus who, according to Livy, silently cut off the heads of the tallest poppies as a demonstration to what his son had to do.
(This is, by the way, the scene we see reproduced at the beginning of Saint-Just et la force des choses, and why they changed the fern to poppies - so the allusion would be clearer.)
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j'ai eu un rdv à l'hôpital pour mes douleurs de règles et ça faisait une semaine que je stressais comme une folle parce que j'avais peur d'y aller et qu'on me dise encore que les examens ne montraient rien donc que j'étais une grosse menteuse en plus laisse tomber l'hôpital l'endroit le plus anxiogène de la terre je marchais comme une condamnée à mort dans les couloirs mais halléluia la docteure a été adorable et elle m'a donné plusieurs pistes de maladies à suivre dont j'avais jamais entendu parler et surtout elle m'a prescrit une irm pour l'endométriose mais maintenant j'ai peur d'aller faire l'irm lol j'ai pris rendez-vous et j'ai dit à la secrétaire que j'étais claustrophobe et que j'avais peur elle m'a répondu "ah mais moi aussi j'avais peur mais j'ai réussi alors vous aussi ça ira" mdr mais je m'en fiche je voulais une prescription de calmant moi pas votre histoire de vie
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Au regard du dernier gag, je suis d'accord.
Je préfère quand Fantasio est le comique de la situation. Ça fait bizarre de le voir aussi sérieux, voire même pince sans rire, quand on est habitué à le voir comme le "comedic relief" avec Spirou.
Pourquoi un tel changement avec Gaston ?
La réponse évidente, c'est : pour ne pas faire doublon! Ils ne peuvent pas tous les deux être des comic reliefs... Mais j'ai aussi mon avis sur la question (accroche-toi).
Entre sa première apparition et celle de Gaston, on ne peut pas dire que Fantasio n'a pas changé. Gaston rappelle d'ailleurs beaucoup Fantasio à ses débuts, gaffeur comme il est, le pull trop petit et les espadrilles râpées. C'est même expliqué dans les petits textes qui accompagnent les premiers dessins dans le premier album (sauf édition 2018) :
« Qui se souvient du Fantasio des tout débuts ? Le Fantasio hirsute, emporté, l'œil égaré, vêtu d'un peignoir en lambeaux recouvert d'as de pique ? N'est-il pas normal que le Fantasio devenu sage, cravaté, responsable de la rédaction, soit incapable de tolérer des bêtises dont, quinze ans auparavant, c'est lui, Fantasio, qui aurait été le responsable ? »
C'est lui qu'il voit en face! Un jeune Fantasio mal adapté au monde du travail. Fantasio, qui va jusqu'à faire grève plus tard tellement il en a marre d'être vu comme un idiot, soudain mis face à face avec le portrait craché de toutes ses erreurs passées. C'est pour ça que « l'éducation » de Gaston lui tient tant à cœur. Non, je n'invente pas, quand Gaston est renvoyé, il écrit, je cite : « Sous ma patiente direction, il avait fait quelques progrès, mais il m'aurait fallu plusieurs années encore pour parfaire son éducation et remplacer, dans sa pauvre petite tête, les idees saugrenues par un raisonnement acceptable... »
Pour moi, c'est ça la raison de son sérieux au bureau : il veut être un exemple pour Gaston.
#mais il reste fantasio#alors parfois il fait des blagues#et parfois il est maladroit#je suis malade (pas covid) et j'ai passé plusieurs heures à essayer de répondre en consultant mes albums étalés par terre dans ma chambre 😭#courrier des lecteurs
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La journée commençait bof parce qu'on avait prévu de faire "un truc" aujourd'hui mais on ne savait pas trop quoi, et c'est souvent comme ça que ça commence mal parce que moi je veux bien à peu près n'importe quoi pourvu qu'on passe par un magasin de bouquins ou de jeux, mais l'homme veut absolument visiter qqchose et bien manger et l'ado veut absolument faire les magasins sans être accosté par un vendeur, manger en vitesse et être de retour assez vite du coup ce matin je sentais venir la journée de merde au point que l'ado a failli rester seul à la maison et à la dernière seconde il a vu ce qu'il devait réchauffer pour manger à midi du coup il a décidé de venir, je ne sais pas comment je dois le prendre, mais il devait encore se laver alors on a pris le train suivant mais même celui-là on a failli le rater, ensuite j'ai râlé parce que "vous n'êtes pas foutus de prendre un peu sur vous alors soit je suis avec l'un OU l'autre, soit je passe des journées de merde quand vous êtes là tous les deux mais y a jamais moyen de passer une journée normale à trois, vous êtes deux boulets, bordel" bon ça les a fait réfléchir apparemment et la journée s'est bien passée jusqu'à un certain moment.
On a visité Train World à Schaerbeek, c'était énormissime, l'histoire des trains en Belgique depuis les locomotives à vapeur jusqu'aux années 70/80, des vrais vieux trains dans lesquels on pouvait rentrer, des vieux objets, des anciennes affiches, tout ça tout ça bref l'ado a trouvé ça mieux que ce qu'il pensait (il pensait que c'était un vieux musée poussiéreux avec des miniatures de trains), l'homme était content pcq sa proposition avait plu, et puis on a pris le tram vers le centre-ville, il y avait l'air-co donc génial, on a mangé un petit truc et on s'est baladé en faisant des photos, la Rue Neuve n'est plus que l'ombre d'elle-même mais il y a une chouette dynamique à Anspach, Ste Catherine, Les halles et vers la Grand Place. On est en pleine période des plaisirs d'été du coup il y avait des animations de rue et des acrobates sur la Grand Place. Elliott a reconnu un acrobate d'une troupe de cirque dont il suit l'actualité. Il est rentré dans des magasins, a trouvé sa pointure sur les nouvelles Nike mais a eu la flemme de dépenser ses sous alors il est sorti en râlant bah oui la vie est chère que veux-tu, et après ça il a eu faim, il a été fatigué, il a eu mal aux pieds (tu sens venir le truc où je lui dis que ok je mets la moitié sur les Nike parce qu'il se plaint subitement de ses pieds ?) (jamais de la vie mais bel essai) moi j'ai fini mon film de 72 photos, j'en ai entamé un nouveau et cette fois je n'ai pas mis un Kodak, j'ai mis un lomography avec un effet un peu patiné on verra ce que ça donne mais c'est aussi 72 photos, ça va prendre une blinde pour les faire, j'ai trouvé 5 cartes pour ma collection dans Weward malgré que ça les ennuyait de me suivre dans des rues pour trouver ces cartes et on a mangé un mochi près de la grand place, il était délicieux et j'avais envie de parler japonais au gars du mochi mais j'ai pas osé et pourtant je voyais bien qu'il galérait en français et pourtant je sais commander trois mochis en japonais, comprendre un prix, remercier et dire au revoir du coup j'étais un peu déçue de moi-même. Après on a chacun eu fini nos pellicules et ça tombait bien parce que l'ado commençait à saturer de marcher sans autre but que des photos et des cartes Weward (pour ça il était d'accord avec son père) on a déposé les pellicules au labo, je me suis acheté une dragonne colorée pour mon Pentax 17 et on a repris le train vers la maison. L'ado s'est assoupi 5 minutes sur mon épaule et a décrété que "ah finalement ça va j'étais juste un peu fatigué" et vous avez remarqué comme moi qu'on n'est rentrés ni dans un magasin de livres, ni de jeux.
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100 Days of Productivity [Day: 55] || 100 Jours de Productivité [Jour: 55]
this holiday season I am extra thankful for caffeine, as I would not be surviving without it. I don’t think I’ve gotten to bed before 2A.M. for the last week, but somehow I’m still able to wake up for 6 without a problem. I haven’t been stressed; on the contrary, I’ve been quite satisfied & thankful. looking at where I was at the beginning of this year compared to now is almost surreal. & the best part of it all? I vowed to take this year slowly. I told myself I would stop over-working for the sake of the “grind-set”. the truth — or at least my truth — is that you must first get to know who you are & where your limits really are before you can successfully challenge yourself without burnout. could I have gotten more done? sure. we can always get more done. but that’s because there’s always going to be something else. but I’ve accomplished more than I ever have, & I have the results to prove it.
after finishing my first market weekend, I spent today working on custom orders & answering emails. this is probably one of the last days I’ll have this week to get preliminary work out of the way. I’m making the most of it.
currently listening // labour by Paris Paloma
En cette période de fêtes, je suis particulièrement reconnaissante à la caféine, sans laquelle je ne survivrais pas. Je ne pense pas m'être couché avant 2 heures du matin la semaine dernière, mais j'ai réussi à me réveiller pour 6 heures sans problème. Je n'ai pas été stressé ; au contraire, j'ai été très satisfait et reconnaissant. Regarder où j'en étais au début de l'année par rapport à maintenant est presque surréaliste. et le meilleur dans tout ça ? Je me suis promis de prendre cette année au ralenti. Je me suis dit que j'arrêterais de me pousser jusqu'au point de rupture au nom du "grind-set" dont beaucoup de gens disent qu'il est nécessaire pour réussir. La vérité - ou du moins ma vérité - est qu'il faut d'abord apprendre à se connaître et à connaître ses limites avant de pouvoir se lancer des défis sans s'épuiser. Aurais-je pu en faire plus ? Bien sûr, il est toujours possible d'en faire plus. Mais c'est parce qu'il y a toujours quelque chose d'autre à faire. Mais j'en ai fait plus que je n'en ai jamais fait, et j'ai les résultats pour le prouver.
Après avoir terminé le premier week-end de marché, j'ai passé la journée d'aujourd'hui à travailler sur des commandes personnalisées et à répondre à des courriels. C'est probablement l'un des derniers jours que j'aurai cette semaine pour faire du travail préliminaire. Je vais donc en profiter au maximum.
Chanson // labour par Paris Paloma
#100 days of productivity#day 55#100dop#100 jours de productivité#jour 55#100jdp#studyblr#study motivation#studyspo#study aesthetic#study blog#bookish#gradblr#coffee
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i truly promise that im not trying to start anything but i honestly never understood why people dislike omega men specifically on the basis that kyle 'suddenly started speaking spanish.'
i agree that his being characterized as a lapsed catholic who prays at every opportunity contrasts with his earlier views on religion, especially since tom king didn't even really seem to put a lot of work into writing that. but like. a) time passed between meeting his dad and omega men. like did we want tomasi or jordan to write a comic where he goes 'yo... soy... tú... eres...' that woulda been corny. b) he doesn't REALLY speak it. he's not going 'chúpame la pura pinche verga wey' to tigorr. and THAT goes into c) he just says a single prayer. it's not that hard to look up a prayer in another language. look 👉 “Ange de Dieu, qui es mon gardien, et à qui j'ai été confié par la Bonté divine…” “Engel Gottes, mein Schutzengel, Dem Gottes Liebe mich hier anvertraut...” “Angelo di Dio, che sei il mio custode … che ti fui affidato dalla pietà celeste...” easy as fuck actually. if i can do it; kyle can do it. if tom king can do it, kyle can do it
(again, i do get critiques about this specific prayer and this specific characterization; i have a lot of feelings myself about it that another blogger said best like two years ago. but in terms of 'speaking spanish suddenly,' like. he didn't really)
i think his speaking spanish was poorly executed but not unsalvageable. it hasn't influenced his character at all. his steadily being drawner with lighter skin and lighter hair and never having any cool moments stick and being the perennial kid brother whose only notable friendship is with guy is a lot more of a dilution of kyle's character than 'the guy who writes high concept comics that deviates from prior characterization did that again'
(once again plz like. rb or comment if u disagree i dont wanna start shit days after i start kyleposting i just have an inquisitive nature)
#kyle rayner#be nice 2 me please my poor heart cant take it#honestly my biggest gripe is that he was like my uhhh grandma who uhhh was confirmed in uhhh mexico city like 😭#which like. leaving aside the white anglo writer trope of it always being the 'abuelita' and 'mexico city' like#plz bro make it guachochi or something that would be way cooler <- girl who has an agenda
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RPG et anxiété.
Tw : Anxiété généralisée.
Encore un sujet qui va me stresser une fois publié, dont j'avais envie de parler sans trop savoir comment et, ce soir, je tente le coup. Parlons "relations" sur les réseaux/rpg et anxiété ! C'est quelque chose dont je souffre et contre lequel je lutte à peu-près chaque jour. Les pensées intrusives sont terribles, la crainte qu'un quiproquo débile plus encore suite à des évènements passés qui, j'en suis certaine, auraient pu être évités. Je peux me prendre la tête et réfléchir trop vite, trop longuement, sur des petits riens un peu insignifiants tout en craignant que certaines situations passées se reproduisent. Quand c'est comme ça, j'ai tendance à serrer les dents, attendre que mes craintes soient indirectement contredites et respirer de soulagement après en silence, et hop ni vu ni connu ! (Appelez moi la houdini du stress. Bon par contre, les maux de ventre sont un peu moins fun. ) L'objectif n'étant pas de me flageller mais ne pas empiéter sur l'espace des autres. Oui, c'est contraignant, mais mes troubles ne doivent jamais empiéter sur le loisir des autres. C'est mon problème, je suis suivie pour ça.
Néanmoins, tout ce que je peux dire c'est qu'il est plus qu'essentiel de :
Tenter de communiquer en cas de doutes. Et surtout, ne pas faire de suppositions qu'on valide par le biais de nos propres certitudes et rejeter une personne sous prétexte qu'elle n'a pas su communiquer une information selon vos propres critères. (on le rappel, les troubles dys, la neuAtypie, la fatigue etc... existent.) En discutant, on se rend très souvent compte qu'en réalité, ce n'est pas du tout ce qu'on pensait. On s'épargne ainsi un drame inutile - a-t-on vraiment le temps pour ça, btw ? (NON.) - et l’opportunité de, peut-être, renforcer des liens entre Rpgistes tout en mettant à la porte des comportements problématiques qu'on a trop longtemps laissé passer par le passé. (En évitant de mettre de côté des personnes sous prétexte qu'elles sont un peu différentes, au passage.)
Ne pas oublier qu'on ne sait pas tous forcément parler de nos doutes ou qu'on a pas toujours envie de le faire par crainte d'agacer l'autre, qu'on est des êtres humains avec une vie en dehors du RPG, de tumblr, de discord, et qu'on est désormais nombreux-ses à être plus qu'adulte avec une vie IRL franchement déjà assez compliquée. (Et puis bon, les étudiant-es et/ou les plus jeunes aussi ont le droit d'être crevé-e-s, et on connaît ni la vie des autres, ni leurs contraintes ou l'état de leur santé.)
On va pas le répéter - si - mais la bienveillance, vraiment, c'est un banger. À consommer sans modérations.
Pour ma part, je ne peux que conseiller aux personnes de venir me parler si quelque chose a été mal perçu. Et sentir sans avoir de confirmations, tourner en rond sur 'ce truc qui ne va pas mais impossible de savoir quoi', c'est quelque chose de profondément déstabilisant ?
En ce qui concerne la gestion de ma propre anxiété, je ne sais toujours pas totalement comment vraiment vivre avec, mais je le fais au quotidien et je suppose que je chaque jour, je me débrouille un peu mieux. C'est pas mes seules contraintes, néanmoins, les autres sont bien plus privées.
Bref, je sais pas trop si ce poste est bien utile ou sera bien perçu mais voilà.
Des bises sur vous,
Swan qui ne sait pas si elle va laisser ce poste ?
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J'aime bien les Antaam en tant qu'ennemis dans ce jeu. En particulier parce que j'ai choisi la faction qui a un lien de base avec eux, et du coup, ce qui est intéressant, c'est qu'ils sont d'abord pour moi une force des Qunari, une armée d'occupation dans la continuation de la guerre, et ensuite on rencontre Taash et ils se révèlent être une faction rebelle, un organe dissocié qui rejette le Qun. Ça en fait des ennemis intéressants pour Taash, par contraste avec sa mère : ils rejettent le Qun mais au final ils en ont les mêmes velléités conquérantes, ils continuent de poursuivre la même idée de grandeur, alors que Shathaan a sorti son enfant de la société Qunari pour lea protéger de cette société et du rôle qui lui serait assigné dedans, mais continue d'essayer de lui en enseigner les préceptes.
Mais du coup, plutôt que le truc gentillet d'acceptation de son identité sauce feelgood hollywoodienne, j'aurais aimé que ça représente un dilemme plus équilibré. C'est évident que Taash va pas s'allier aux Antaam, ou qu'ils ne vont pas devenir nos alliés, de par la structure du jeu, mais plutôt que de réconcilier immédiatement Taash et sa mère à base de "j'ai toujours soutenu ce que tu devenais", j'avais envie qu'ils restent énervés l'une contre l'autre assez longtemps pour que le gars qui vient dire "on chie sur le Qun, il te limite, tu pourrais devenir bien plus que ce que ta mère veut faire de toi" ait l'air de pouvoir, sinon lea convaincre, au moins faire mouche.
Pas que je fasse confiance à Bioware pour en parler bien, mais en plus ça aurait permis d'aborder même timidement ou naïvement la question de la vulnérabilité à la radicalisation, qui est ! Un truc dont on a envie que ce jeu parle ! Parce que c'est ce qui arrive à tous les alliés des dieux, et la raison même pour laquelle je suis censée m'occuper si assidûment des problèmes personnels de mon équipe c'est pas juste pour la clarté d'esprit pleine de bons sentiments que prône Emmrich mais pour l'avantage stratégique que me promettent Varric et Solas : on essaie de construire une confiance mutuelle qui peut se transformer en loyauté à même de nous protéger des tentations de pouvoir des dieux. Donc avoir un peu de marge narrative, entre l'enlèvement de Shathaan et sa mort, pour une conversation avec Taash où iel admet que le connard mascu avait l'air de lui dire ce qu'iel voulait entendre (comme on peut avoir cette conversation avec Harding après le titan, ou comme on peut voir Bellara refuser de condamner son frère) ça aurait été cool.
Et je suis quand même triste pour Shathaan, le moment est quand même triste, c'est une belle scène, c'est aussi vraiment bien et important dans le contexte de la relation de Taash avec elle, parce qu'elle est une figure omniprésente de sa vie, de lea voir pleurer et échouer à la porter et devoir l'abandonner là, c'est vraiment un délice, c'est juste que ça m'énerve que ça soit arrivé si vite et que ça ait court-circuité la réflexion que j'étais en train d'avoir sur Taash et sa relation à son identité et l'ambivalence entre sa colère et sa fragilité. Iel est un super perso bioware laissez moi passer 36 heures à décortiquer sa complexité svp
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Je gagnerai tellement à prendre les choses à la légère. Sous mes airs inquiets, toujours très alarmée pour tout, je suis en réalité très calme face aux autres. Du moins, j'essaie le plus possible de paraître sereine. Ça fait longtemps que j'ai renoncé à me montrer telle que je suis, à tort peut-être, mais je ne pouvais plus supporter l'inconfort de l'incompréhension d'autrui. C'est dur de reprocher aux gens leur indélicatesse surtout quand je vois qu'ils essaient. Je pense être convaincue qu'on ne me comprendra jamais alors qu'au fond c'est juste une préférence de croyance. Ne pas avoir à m'exposer, ma vulnérabilité avec, ne pas être déçue de l'inconsistance. Des fois, souvent, ça me fait beaucoup souffrir de réprimer, et j'aime imaginer que ce serait quand même pire si je ne le faisais pas. Ce que je retiendrai de mon adolescence et de mon âge adulte c'est l'angoisse. Elle aura tout rythmé, des événements vraiment angoissants aux événements qui ne le sont en réalité pas. J'aurai tellement passé de temps à ressentir des appréhensions pour le futur que je ne serai jamais rentrée profondément dans le présent. Je ne me souviens déjà de rien, j'oublie tout parce que je ne suis pas dedans. Je sais que si ça continue à me ronger comme ça, un jour, je ne saurai vraiment pas quoi dire sur toute la vie. L'impression qu'il ne s'est rien passé vu comme il m'est difficile de récupérer en mémoire. Pourtant, il y aura eu de belles choses. Le tableau n'est jamais vraiment noir. Je le sais. Ce dont j'ai vraiment besoin au-delà d'être seule c'est de me décentrer de mes émotions, arrêter de leur donner une importance démesurée car même quand je pensais être lucide et prête, j'ai toujours subi une pression interne émotionnelle énorme. Je suis capable de me mettre dans des états minables pour tout, tout me procure un sentiment de malaise profond. Il n'y a pas un jour où je n'ai pas la gorge serrée. La sensation de marcher sur des œufs, que la fin du monde se trouve derrière chaque seconde. Qu'il me suffirait d'un instant d'inadvertance pour que tout s'effondre. Il n'y a pas de priorité, tous les sujets sont au même plan et bénéficient de la même attention soutenue mais inutile. Je n'ai jamais réussi à décréter les moments où ce n'était pas nécessaire. Les difficultés à me projeter me donnent la ridicule sensation que si je rate, si je perds, si je ne comprends pas alors ce sera retour à la case départ, qu'il faudra tout recommencer dans une douleur vécue et impossible à imaginer à nouveau. Je m'accomplis avec la crainte déraisonnée, et très certainement maladive, que je joue l'entièreté de ma vie tout le temps. Je crois que le travail va devoir dénouer ce nœud parce que je vais devenir folle un jour à me triturer l'esprit de cette façon. Il faut que j'accorde moins d'importance à tout ce qui m'écorche vive. J'ai laissé tout ça me parasiter, je ne ressens jamais les autres émotions avec pureté et sincérité car l'angoisse accompagne chacune de mes réactions comme si tout était tellement grave que je ne pouvais juste pas vivre sans elle. Je me tue à essayer de prévoir sans jamais me retourner sur ce que j'ai prévu et qui s'est passé.
C'est sûrement un problème de contrôle, tout a toujours été un problème de contrôle dans ma vie. La nourriture, la douleur, les relations, m'exprimer, l'amour, la sensibilité, prévoir, savoir, connaître, retenir. Je ne fais confiance à personne, je n'ai aucun moyen de déléguer certaines choses. J'infantilise beaucoup mon entourage parce qu'ils savent se montrer particulièrement incapable et parce que ça me tue si je n'y pense pas aussi. Pourtant, je ne sais pas mieux que les autres, je sais que je peux avoir une tendance moralisatrice particulièrement pénible. Sans pour autant que ce soit une excuse valable, c'est par bienveillance, par méfiance mais pas par mépris. Personne ne me paraît fiable et aligné alors cette charge grossit et me comprime la tête. Comme une grosse tumeur. Ça me soulagerait tellement d'arrêter de m'inquiéter pour chaque infime chose banale que je n'ai pas pu prévoir et qui rentre en collision avec mes planifications, mon humeur, mon quotidien, les autres. Ça me paraît si puéril que je le verbalise pas souvent, par égo j'imagine. Je ne me suis jamais pensé parfaite peu importe la suffisance que je renvoie. Je sais que j'ai un nombre de défauts importants et contraignants. Je me sens juste vaincue.
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saga: Soumission & Domination 381
Dernier trimestre à Berkeley - Marines/2
Je me réveille cette fois ci le premier et avec une belle gaule. Pendant la nuit, nos positions se sont inversées et c'est Chad qui est entre mes bras, les siens entourent Don. J'attrape vite une kpote et du gel sur la table de nuit, enfile le bout de plastique et l'enduit d'une bonne couche de lubrifiant. Je glisse mon gland entre les fesses musclées de Chad et dès que je le sens sur sa rondelle, je donne le coup de rein qui va bien. Contrairement à moi, ça le réveille de suite. J'entends un " bastard " mais il ne se dérobe pas et cambre même les reins pour me faciliter la pénétration.
Pour me faire pardonner, je lui passe une kpote. Il comprend où je veux en venir et s'équipe avant de faire son affaire au dernier occupant du lit. Là, c'est une autre chanson. Le dépucelage a été brutal même si la résistance n'est apparue qu'après la pénétration. Détendue pendant le sommeil, sa rondelle s'était laissée prendre par surprise. Chad bloqué dans Don, j'ai tout le loisir de lui défonce la rondelle.
Même si lui a l'habitude de se faire enculer, j'y suis bien serré. Quand enfin Don se décrispe et accepte la situation, je n'ai plus qu'à laisser faire le jambon (on est en sandwich pour ceux qui ne suivraient pas). Chad fait tout le travail pas toujours pour le plaisir de Don mais ça vient et quand on termine notre " réveil ", Don jute dans les draps sans avoir beaucoup à se branler.
Évidemment on se fait traiter d'obsédés sexuels, de violeur de pauvre petit garçon !! À d'autre ! Avec sa carrure il aurait pu nous éjecter s'il l'avait vraiment voulu. C'est d'ailleurs l'argument que je lui sors, approuvé par Chad qui en rajoute une couche en lui disant que s'il dormait entre ses bras à lui, c'est que lui, Don, espérait bien ce genre de mésaventure au matin.
Ça se règle par un petit combat ou Chad gagne par 3 mises à terre à 2. Don d'expliquer que c'est bien sûr la sodomie dont il avait été victime qui lui avait sapé les forces. Je lui rappelle alors qu'il avait quand même juté sans quasiment se toucher par l'effet ravageur des 23cm de Chad qui pilonnaient sa prostate. Ça finit en franche rigolade.
Petit déjeuner et les 2 militaires m'entrainent dans un footing de 15Km. Je tiens le rythme mais en sort plus fatigué qu'eux, habitués à le faire avec une charge de 20 à 30Kg sur le dos !
Quand nous rentrons, nous trouvons Robert ravi de sa soirée et de sa nuit. Quand il nous dit avoir honoré la dame 3 fois, nous éclatons de rire et lui disons que c'est 1 fois de moins que nous. On se douche puis retour dans l'espace de sport pour un entrainement au combat. Robert nous rejoint en short, enfin jusqu'à ce que nous l'attrapions et le lui ôtions. Tous en Jock, on s'échauffe puis on passe au sérieux.
Pendant 2h1/2 je me prends branlées sur branlées. J'arrive quand même à prendre le dessus sur Robert et arrive exceptionnellement à mettre un des " Navy " au sol. Mais c'est jamais bien longtemps ! Il n'empêche que je progresse quand même.
Déjeuner tardif mais bourré de protéines. L'après-midi est plus calme. On sort boire un coup en ville. Le bar est loin d'être gayfriendly ! On se prend deux bières chacun puis on rentre. Robert reste avec nous. La soirée commence par un BBQ où Don fait griller autant de côte de boeuf que nous sommes. Quelques patates dans les braise et on se gave chacun d'un morceau de viande d'environ 300g.
Sans faire attention, je passe la soirée, où nous discutons, au creux des bras de Chad. Faut dire que c'est pas souvent que je trouve un mec capable de me tenir comme ça. Je me sens bien, en sécurité. D'habitude c'est plutôt moi qui m'occupe des autres.
La nuit qui suit ressemble à celle de la veille. Sauf que Don échappe à la sodo. Il nous remercie de lui avoir fait connaitre ça mais nous dit préférer la position active de ce type de relation. Du coup Chad et moi nous nous dévouons pour le plaisir de notre hôte. Pas de double pour moi, non plus. Mais les deux " Navy " me font quand même mon affaire successivement et aussi en alternance j'aime assez la différence de style qu'ils ont à limer un cul. Entre la saillie un peu désordonnée de Don et celle plus méthodique et aussi plus efficace de Chad, je prends encore une fois un pied monstre sous leur domination. J'arrive quand même à sauter Chad qui est franchement recto/verso.
Alors que nous récupérons, couchés sur le dos à regarder le plafond, je demande à Chad comment il vit sa sexualité dans l'armée. Il nous dit ne pas avoir été un des premiers en couple dans leur unité même s'il savait que certains de ses collègues l'était (en couple). Lui, jusqu'au passage de mes deux escorts, faisait plutôt ses " petites affaires " quand il était en permission ce qui parfois entrainait de longues périodes de branlette. Mais il s'était laisser prendre par mes deux experts ce qui l'avait un peu désinhibé et surtout lui avait fait prendre conscience qu'un mec de son unité avait tout : canon, BM, a/p et qu'en plus il en pinçait pour lui. Les touzes déclenchées par Jona et François les avaient rapprochés et surtout lui avait ouvert les yeux sur ce collègue amoureux.
Il est évident que même si le " don't ask, don't tell " est aboli, un minimum de discrétion reste d'actualité et il ne s'en était pas rendu compte !
Comme ils sont permissionnaires pour une semaine, je reste alors que Robert retourne à Berkeley. Je fais bien car Chad appelle son mec et un autre couple gay de son unité, eux aussi en perm.
Ils arrivent directement de LAX et apprécient le climat comme la piscine que nous n'avions pas encore utilisé nous non plus. Ils s'y détendent de leur vol en classe économique et du trajet en voiture. Je fais donc la connaissance du mec de Chad. Quasiment un clone, tout comme le couple de collègues. Taille identique, musculature idem, je ne parle pas de la coupe de cheveux réglementaire qui gomme tout risque de différenciation par le système pileux, d'autant que pour le reste c'est aussi rasage ou épilation. En attendant son mec est cool et quand Chad lui dit qu'il ne va pas s'ennuyer avec moi, il m'avoue directement être jaloux, mais seulement de son mec qui a pu baiser avec moi.
Ok je ne rougis pas facilement mais là, il me gêne un peu. Il ajoute que Chad lui avait donné un aperçu de mes talents et qu'il était impatient de se faire sa propre opinion.
Les deux autres, en couple depuis plus longtemps lèvent les yeux au ciel en nous disant qu'eux avaient dépassé ce stade de baiser de tous les côtés ! J'espère bien les faire changer d'avais avant leur départ de Californie.
En attendant nous sommes encore en maillot de bain. Ça dure jusqu'au déjeuner BBQ pour changer. Moi, ça me va ! Les 3 nouveaux arrivés me demandent eux aussi de nouvelles de Jona et François. Ils sont surpris mais pas étonnés de leur dernière " aventure ". C'est Chad qui leur explique que je viens de lui apprendre quelques truc du " camp d'en face ". Là ils veullent connaitre tout de suite les clés. On attend un peu que la digestion soit plus avancée et on envahit le garage transformé. Les uns après les autres je les étale grâce à mes dernières connaissances. Comme Chad et Don, ils décortiquent les mouvements qui les ont mis par terre. Ils ne me laissent tranquille que quand ils ont totalement intégré la cinématique des mouvements qui les ont mis au sol. Et là malgré les parades enseignées par Jona, c'est moi qui qui finit le dos. Avant que je me sois relevé, le copain de Chad me couvre de son corps. Il déborde un peu !! Mais sa bouche est au bon niveau et on se roule une méga pelle. Il se décolle de moi pour, la tête tourné vers Chad, lui dire que j'ai déjà un frenchkiss qui déménage.
Je m'aperçois que je lui fais un peu d'effet par sa grosse bite qui déforme son jock. Mon bassin bouge et je me fais traiter de salope !! J'entends Chad au-dessus de nous dire à son mec " vas-y essaye le, il est encore meilleur que Jona et François ".
Moi, je suis partant c'est évident !! Depuis mon dépucelage par une amie de ma mère (cf. les premiers épisodes en 2007), je n'ai jamais refusé une partie de baise. C'est bien à cause ou plutôt grâce à ça que Marc a pu m'initier au plaisir entre mecs et il l'a fait suffisamment bien pour que j'en fasse mon tous les jours.
Bon, en attendant j'ai sur moi un Navy seal tout excité et prêt à faire ma fête. Il est hyper bandant (enfin pour moi). Musclé, et même beaucoup, imberbe, ça j'adore, et très très chaud, ça me fait fondre !!
Comme il m'écrase, je ne peux pas bouger. Il me roule un patin de fou. Rien qu'avec sa langue, je m'excite à mort et bande ferme. Mon partenaire aussi. Le couple nous a laissé et est sorti avec Don. Les jocks débordent et mon gland entre en contact avec sa bite. Limite ça me fait une décharge électrique. Quand il se relève, Brad me tire vers lui et je me retrouve coincé entre mes deux Navy.sa queue entre mes cuisses est rejointe par celle de Chad. C'est sans peine qu'ils me tiennent les pieds au-dessus du sol !
Ma tête ballotte d'avant en arrière accompagnée à chaque changement d'une pelle bien profonde.
Chad décide de mener le jeu pour que son mec saisisse plus vite de quoi je suis capable. C'est lui qui m'attrape par les hanches pour me décoller de Brad et me pousser à genoux devant lui.
Automatisme, ma bouche s'ouvre et se fait envahir par le sexe de Brad. Bon format lui aussi. Dans les dimensions de son pote peut être légèrement plus fine, enfin, un bon 23x6 quand même !! Il kiffe lui aussi ma capacité à l'avaler entièrement (je crois savoir que ce n'est pas le cas entre eux deux). Du coup il en profite bien et je suis deux trois fois à la limite de l'étouffement. Bon ça me fait bander encore plus dur mais quand même !
Chad est obligé de l'écarter sinon il m'aurait défoncé la gorge jusqu'à juter. Ma position change !! Je me retrouve soulevé, la tête en bas, mes jambes écartées afin qu'il puisse me bouffer la rondelle. J'ai juste à me stabiliser en m'appuyant sur son bassin. Chad m'aide en tirant ma tête en arrière pour profiter de ma bouche à son tour. Pour pouvoir l'avaler profond j'écarte mon torse de Brad en tendant les bras.
La position ne tient que par la nature musculaire exceptionnelle de mes deux partenaires. C'est très bon. Ma rondelle se détend sous les coups de langues de Brad et ma position facilite la pénétration en profondeur de sa salive. Quand il m'estime prêt, il me redescend et sans que la queue de Chad quitte ma bouche, il m'enfile ses 23cm dans mon trou. Un " great " ponctue son mouvement qui écrase mes fesses contre lui. Un peu direct mais très bon quand même. Sa bite me remplit bien l'intestin et le passage de son gland au-delà de ma prostate et frappant cette dernière à chacun de ses passages m'envoi très loin dans l'atmosphère !
Chad continu de me prendre la bouche et surtout la gorge. Je me sens un peu comme l'agneau d'un méchoui. Mais c'est très bon quand ce sont deux beaux mecs qui t'embrochent ! Ils sont suffisamment forts pour me retourner sur le dos en me maintenant à 1 m du sol. Brad me soutient à la taille et Chad par les épaules.
Mais la position est quand même hard et ils me posent assez rapidement au sol pour continuer à " abuser " de mon corps. Je les entends au-dessus de moi commenter la baise et le confort que je leur apporte, quand ils ne sont pas à se rouler des patins. La pression monte et, si Brad est couvert, ce n'est pas le cas de Chad. Il se retient un maximum mais mes effets de gorge ont raison de lui et il sort juste au bon moment pour me couvrir le corps de son sperme, jutant même jusque sur Brad. De voir son pote à du provoquer l'étincelle et il me bourrine rapidement avant de se bloquer tout au fond de mon cul me secouant à chacune de ses éjaculations. Ce n'est que quand il sort et que son gland frotte une dernière fois ma prostate que j'éjacule à mon tour, ajoutant mon sperme à celui de Chad. Très bon ce plan pur Navy-Seal. J'en ai les jambes coupées. Ils sont obligés de me tirer par les bras pour me relever et me soutenir jusqu'aux douches.
J'ai encore les jambes en coton quand nous rejoignons les autres qui nous attendaient avec une bonne bière. Brad est plus brut de décoffrage que Chad et c'est sans gants qu'il donne son avis sur moi alors que je suis présent. Il dit au couple de collègues qu'ils ont eu tort de partir qu'à 4 il était sûr que je me serais éclaté encore plus !
Je le remercie et le prévient qu'au prochain round c'est lui qui y aurait droit. Eclats de rires des 4 copains, si Chad est recto/verso, Brad, lui, n'est qu'actif. Et bien il le sera moins en repartant de son séjour chez Don.
En attendant, on passe quelques heures à discuter une bière à la main.
Pour la nuit je choisi de rester avec Chad et Brad. Don nous laisse. Je me réveille en pleine nuit entre mes deux " armoires ". Brad est nu, sur le ventre contrairement à Chad. Un très léger ronflement m'indique qu'il est en sommeil profond. Je bande et me dis que c'est peut-être le moment de le baiser. Je trouve une kpote sur la table de nuit, l'enfile et la graisse copieusement. Doucement je pose une couche épaisse de gel au-dessus de sa rondelle. Je me place au-dessus de lui en position de " pompes ". Doucement je pose mon gland contre sa rosette. Ça ne le réveille pas, bon signe pour la suite. Par des mouvements de bassin, je teste son sphincter. Il me parait souple pour un puceau du cul. J'hésite entre lui mettre tout en 1 coup rapide ou me faufiler comme un voleur sur la pointe des pieds. Dans le premier cas, je suis sûr de le réveiller mais je serai déjà au fond de la place, dans le second, je peux peut être faire partie d'un rêve et réussir mon coup sans rejet.
Je tente ma deuxième idée, au pire je me retrouve plaqué au matelas avec un bras en travers de ma gorge.
J'y vais donc tout doucement. Mes bras écartés, mes mains de chaque côté de ses épaules, mon bassin descend. Je lui donne une rotation alternative. Je sens son anneau me laisser passer. Quand mon gland y est entier et que son sphincter se resserre derrière ma couronne, je ne bouge plus. Brad laisse échapper un gros soupir et remue un peu du bassin, comme s'il voulait se faire à ma présence. Mes bras tétanisent un peu à rester tendus sans bouger mais ce n'est pas le moment de m'écraser sur son dos.
Je continue ma plongée dans son corps. Quand il ne me reste plus qu'un cm à lui mettre, je m'écrase sur lui mes cuisses enserrant les siennes et mes bras ses épaules.
J'ai bien fait de m'accrocher. Car là il se réveille et je me retrouve écrasé contre le matelas ! Puis il réalise que c'est moi et qu'il m'a bien profond dans le cul. J'échappe donc à, au minimum, une épaule déboitée. Comme il gueule contre moi, Chad se réveille et éclate de rire. Il calme son copain en lui demandant si c'était si désagréable que ça, ce n'était qu'un peu plus gros que les deux doigts qu'il acceptait d'avoir dans le cul.
Mon bassin, vicieux, entame un pilonnage en profondeur qui doit stimuler ce qu'il faut car il se met à bander. Chad l'embouche et le bascule sur le côté. Ouf, je peux respirer de nouveau ! J'ai accompagné le mouvement et peux donc maintenant limer cette rondelle à demi vierge puisque déjà défloré à la main. J'entame de long (enfin 20cm) va et vient. Ça lui fait plus d'effet que je ne pensais car il ne lui faut pas 5mn pour lâcher la purée dans la bouche de son pote. Il me demande de sortir, ce que je fais bien que pas encore vidé. Il me fait glisser jusqu'à pouvoir me faire une pipe. Une vraie pompe à vide !! J'ai l'impression que sous son aspiration mes couilles vont passer par ma bite pour qu'il les gobe. C'est aussi efficace sur moi que ma bite en a eu dans son cul. En 5mn chrono je sens mon jus sortir de mes boules et remonter mon urètre. Brad se rejette en arrière au moment même où mon sperme explose en l'ai tel un geyser pour retomber sur mes pecs. Il ne reste plus que Chad à purger. C'est chose faite en nous y mettant à 2. En fait Brad n'est pas juste un actif bourrin qui encule seulement les mecs mais un balaise qui prenait jusqu'à présent son pied avec toute la panoplie d'actes sexuels autres que sa sodo.
Avant de se rendormir, il nous explique que la seule fois précédente où il s'était fait sodomiser, il avait aussi éjaculé en quelques minutes. C'est ce qui l'avait porté à être seulement actif pour profiter plus longtemps des plans cul.
Si c'est seulement pour ça, ça peut s'arranger. Et puis, vu comme il bandait encore après avoir juté, ça devrait pas le gêner. Il serait juste plus long à venir la deuxième fois.
Chad est d'accord avec moi et lui dit qu'ils vont s'entrainer pour que Brad progresse en endurance. Venant pour un mec comme Brad le mot " endurance " me fait sourire, il doit physiquement pas en manquer !!
Jardinier
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