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page-a-pages · 4 years ago

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Dans la petite casserole d’Anatole, il y a aussi un coeur enclume, un enfant qu’on n’attendait pas tel qu’il naît, un taureau à prendre par les cornes, deux soeurs, un chat...

DCet article est le premier à avoir été publié sur ce blog. C’était en 2016. Il a été largement remanié à l’occasion de l’ajout de deux romans graphiques: “Ce n’est pas toi que j’attendais”, de Fabien Toulmé, et “Le Taureau par les cornes”, de Morvandiau. J’aurais pu y intégrer “Comme un poisson-fleur” de Julia Sorensen, à découvrir en suivant le lien.

Et ça continue... En bas de l’article, vous découvrirez deux nouveaux ouvrages : “Notre frère”, de Marion Canevascini, dont j’avais parlé, mais j’avais oublié, et “parce que parce que parce que” de Anne Herbauts.

Isabelle Carrier

Isabelle Carrier est mère de deux filles, dont l’aînée, Anouk, est née porteuse de la trisomie 21. Dans La petite casserole d’Anatole, paru en 2009 aux éditions Bilboquet, elle donne vie à Anatole, petit être atteint de handicap. L’album utilise la métaphore de la casserole qu’on traîne quand on est différent. Cette différence passant aussi par le regard des autres, comment faire pour que la casserole soit moins encombrante ?

Les parents d’Anatole font comme ils peuvent, se sentent désarmés. C’est grâce à l’aide d’une psychomotricienne que le poids va s’alléger.

Anatole avance, par petites séquences dans les pages de l’album de format oblong. Les illustrations, d’une grande simplicité, vont à l’essentiel, dans un rendu presque enfantin. Au trait noir, rouge et vert sur large fond blanc, elles gagnent une couleur, le bleu sur la dernière double page le jour où la situation s’est améliorée. Le texte, d’une extrême précision, accompagne chaque dessin.

En relatant cet épisode des difficultés qu’ont vécu Anatole, Anouk et ses parents, Isabelle Carrier donne espoir aux familles concernées par la différence, quelle qu’elle soit, et rend hommage à la psychomotricienne qui les a accompagnés dans ce passage difficile et aidés à le résoudre.

Un film d’animation réalisé par Eric Montchaud a été tiré de l’album. Il est ma foi magnifique et il n’est pas surprenant qu’il ait remporté de nombreux prix.

Et il existe une adaptation théâtrale (Compagnie Marizibill), une version rap (Pils MC) et d’autres projets qui ont fleuri et fleuriront. Quant à l’album, il est devenu un classique du genre.

©Cie Marizibill

Jérôme Ruillier

Jérôme Ruillier, le compagnon d’Isabelle Carrier, a, de son côté, relaté sa réaction à l’annonce du handicap de sa fille dans un roman graphique, Le Cœur enclume, publié chez Sarbacane en 2009 également. Dans cette casserole dont le poids pèse aussi lourd qu’une enclume sur son coeur, il a donné à son couple les prénoms d’Annabelle et de Jérémie.

Le monde de s’écrouler. Pourtant lors d’un contrôle de routine, le gynécologue avait bien observé une petite anomalie, mais il était revenu sur son diagnostic. Annabelle en avait gardé un sentiment d’inquiétude. Lorsque Jérémie entre dans la salle de réveil après avoir appris la mauvaise nouvelle, Annabelle comprend tout de suite et s’effondre. Ce n’est que le lendemain de la naissance qu’elle parviendra a prendre son bébé dans les bras.

Quant à Jérémie, il peine à annoncer la naissance de Sara à ses proches et moins proches. Il élude et cache son handicap. On réalise combien le père est laissé à lui-même une fois la porte de la clinique franchie. Pendant que sa compagne est hospitalisée, il a quantité de formalités à effectuer, de responsabilités à endosser. Il est dans “la vraie vie”. Souvent seul à la maison, il se retrouve plongé dans un tête à tête où se disputent retour sur soi et idées noires. Jérémie en vient à souhaiter la mort de la petite et il en a honte.

Il s’en ouvre d’ailleurs à son père. Les pages dédiées à la visite des grands-parents à la clinique sont empreintes d’une grande tendresse et de bienveillance. Le dessin tout en rondeur renforce l’impression. Les uns, les autres s’entourent. On voit la petite Sara lovée dans leurs bras. C’est très beau.

Car le temps fait son travail. Sara est entrée dans la vie d’Annabelle et de Jérémie. Ce ne sera jamais simple, mais la dernière planche nous montre, quelques années plus tard, les trois personnages de dos, s’éloignant main dans la main le long de la plage de Soustons, accompagnés de vagues qui roulent et se déroulent.

Fabien Toulmé et Morvandiau

Fabien Toulmé a lui aussi été dans une révolte terrible à l’annonce de la trisomie de sa seconde fille. Dans Ce n’est pas toi que j’attendais, paru chez Delcourt en 2014, il se raconte avec autant d’honnêteté que le fait Jérôme Ruillier.

S’il s’agissait d’une fiction, on n’y croirait pas tant Fabien est obsédé, dès le tout début de la grossesse, par l’idée que l’enfant à venir puisse être porteur du troisième chromosome. Angoisse qui ne le lâchera pas. Ainsi quand la petite Julia naît, il semble être le seul à douter. Pourtant, la nouvelle tombe quelques jours plus tard.

Pendant six jours, il n’ira pas voir sa fille. Quand il se décide enfin, il est lui aussi incapable de la prendre dans ses bras.

Sa colère part dans toutes les directions : contre lui, mais également contre les autres. Contrairement à Jérôme Ruillier, il annonce la nouvelle aux proches, aux amis au moyen d’un long mail. Patricia, sa compagne, est moins dans la révolte. Cette représentation de la colère sous forme d’un Hulk super-héros est également utilisée par Morvandiau dans Le Taureau par les cornes quand il doit affronter des démarches administratives sans fin.

Entre-temps, Patricia et Fabien sont de retour à la maison. Louise, leur fille aînée, est enchantée de sa petite soeur. On ne lui dit pas la vérité: “elle est trop petite”. Pourtant, plus tard, on apprend que Louise avait tout de suite compris bien des choses. Fabien quitte son travail. Il n’y arrive pas. Comme Morvandiau, il découvre la réalité des démarches liées au handicap...

Il peine toujours à s’occuper de Julia. Elle va devoir être opérée du coeur et Fabien en viendrait presque à souhaiter qu’elle ne survive pas à l’opération. Dans ces moments-là sa culpabilité est immense.

Le jour de l’opération de Julia approche. Là aussi, le temps a fait son travail. Il y a comme retournement, un déclic immense.

La petite casserole d’Anatole, à la genèse de cet article, traite de la différence, des différences quelles qu’elles soient et qui font trébucher. Trébucher... Dès l’enfance, Morvandiau souhaite qu’un jour ses chaussures émettent le bruit que font celles d’un homme quand il marche. A ce moment précis seulement, il saura qu’il est devenu un adulte.

Rennes, juin 2005, une maison en ruine dans un jardin abandonné va bientôt disparaître comme tant d’autres dans le quartier. La gueule ouverte, une pelle mécanique attend. En voix off, Morvandiau raconte: Il vient d’apprendre que sa mère est atteinte de démence précoce, d’une maladie proche d’Alzheimer. Trois mois plus tard, la pelle a entamé son travail de démolition. Emile, le bébé qu’attendaient Morvandiau, sa compagne et leurs deux filles, naît. Il est atteint de trisomie 21.

Le récit fait la part belle à l’histoire familiale et tout particulièrement à celle de la mère de l’auteur. Au gré d’incursions dans les souvenirs de Morvandiau, le lecteur fait connaissance de cette femme et participe à l’hommage que lui rend son fils avec pudeur. De la pudeur, il y en a également quand il raconte l’arrivée de cet enfant différent et les réactions des uns et des autres. Sa compagne ne souhaitant pas apparaître dans la bande dessinée, il respecte son souhait et ne relate que les questions que lui se pose et les émotions qu’il traverse, par exemple quand il s’effondre.

Comme Fabien Toulmé et Jérôme Ruillier, Morvandiau décrit les galères et les réactions des gens. S’il y en a des maladroites dans l’entourage proche ou lointain, il y a aussi de précieuses petites phrases tombées au bon moment. Morvandiau les décrit sur plusieurs pages.

On n’en saura pas beaucoup plus. Place au quotidien, à la réalité. Il faut “prendre le taureau par les cornes”, titre de l’album, - et expression, parmi quantité d’autres, que la mère de l’auteur se plaisait à utiliser -, tenir le coup, se tourner vers l’environnement propre à ce handicap et les aides qui existent afin d’offrir à Emile le meilleur. On quitte ce dernier juché sur les épaules de son père.

J’aurais aimé aborder ici la partie en lien avec la mère de Morvandiau et les références cinématographiques et musicales, entre autres, qu’il a intégrées dans l’album. J’encourage vivement à lire ce récit très abouti dont la construction est brillante, surprenante, d’une richesse infinie. D’ailleurs, l’album à peine refermé, on y retourne.

Restent à souligner le travail que font ces parents sur eux et l’amour qu’ils portent à leurs enfants en y intégrant frères et soeurs quand il y en a. On note de nombreux points communs dans les témoignages, les parcours. Quand Fabien Toulmé et Morvandiau décrivent leur colère, ils racontent les mêmes réalités, font les mêmes constats.

Repères bouleversés, émotions débordantes, responsabilités à endosser sont également le lot des enfants dont un jour le père ou la mère développe la maladie d’Alzheimer.

Dans les ouvrages qui suivent, la parole est prise par la fratrie. Elle l’avait déjà été par David B. dans les six tomes de L’Ascension du haut mal (1996-2003). Et de rappeler qu’à l’époque, le roman graphique autobiographique en était à ses débuts.

Marion Canevaschini

Marion vit dans une une famille « normale », avec son père, sa mère, son grand frère et sa petite soeur. Quand le frère se met à dire des choses étranges, les parents expliquent qu’il est malade, qu’il ne guérira pas complètement, mais que les médicaments l’aideront.

Ce n’est pas contagieux et il ne faut pas avoir peur. Les fillettes sont témoins de ses hallucinations. A l’âge de dix-sept ans, un diagnostic est posé: la schizophrénie. Les soeurs se rapprochent de plus en plus, le frère s’isole. Leur enfance se déroule entre tristesse et moments heureux.

Le jour où elles sont envoyées seules en vacances, la maladie s’éloigne et elles se sentent enfin grandes car malgré tout, c’est le frère qui a toujours été le grand. Quand il quitte la maison pour s’installer ailleurs, elles peuvent commencer à vivre leur propre vie dans une famille comme les autres et atteindre, elles aussi, l’âge de dix-sept ans.

Marion Canevascini a puisé dans ses souvenirs et ceux de sa soeur pour tenter de restituer leurs sensations et faire un bilan de leur enfance… à hauteur d’enfants. Elle relate également les tentatives des parents pour protéger leurs filles en les laissant le plus possible en dehors de leurs soucis. Elle cherche et trie afin de faire ressortir des bribes d’enfance normale, mais ce n’est vraiment qu’au départ du grand frère qu’elles peuvent se mettre à exister, riches du lien exceptionnel qui les unit.

Après avoir relu ce court roman graphique paru en 2020, mon esprit a glissé vers les deux autres livres de Marion Canevascini, Sables mouvants (2022) et Masterkrep (2023). Il m’a semblé que ce travail sur l’enfance, à l’origine de Notre frère, a offert à l’auteure des clés qui lui ont permis de poursuivre sa voie. Sa sensibilité l’amène à s’exprimer dans des récits intimes et sincères qui conservent une forme de légèreté, parce que simples, à fleur de mots et de descriptions.

Anne Herbauts

On ne sait pas grand chose de la famille qui vit ici. Elle est suggérée par quelques objets, une tasse sur la table, des autocollants sur la fenêtre. C’est un chat qui nous mène, page après page, au gré de ses déambulations, même si parfois il s’en absente. De la maison au jardin; du jardin où poussent des herbes folles et des ronces à la maison, la narratrice, en voix off, utilise le même procédé que le chat pour raconter sa soeur.

Des herbes folles, apprend-on, il en pousse justement dans sa tête. Et pas que. Il y a aussi « des branches en colère, un jardin en pente, très en pente ». Ainsi va le livre. Le lecteur ignore qui, du chat, de la narratrice, des illustrations, mène la danse. Les pages défilent, réchauffées par un jaune lumineux, entrecoupé de végétation, de chaises de jardin en plastique blanc, comme abandonnées, d’un treillis dont les mailles se défont.

Dans les livres d’Anne Herbauts, la poésie jaillit de toutes parts, aussi bien du texte que du dessin. Elle prend des libertés dans les mots et les phrases; et dans son dessin, libre lui aussi de migrer d’un lieu à l’autre, elle passe d’un plan serré à un plan large, d’une double page presque vide et à une autre pleine. Dans cet album en particulier, les séquences se suivent qu’on pourrait presque déplacer. C’est à se demander si Anne n’est pas un peu chat.

Comment expliquer le handicap mental ? « parce que parce que parce que », il n’y a pas à raisonner, rien à expliquer, mais juste à accepter, comme le fait la narratrice, les hauts et les bas, la force et la faiblesse, tout ce qu’on ne comprend pas.

Références:

L’Ascension du haut mal / David B. l’Association, 1996-2003 La petite casserole d’Anatole / Isabelle Carrier. Bilboquet, 2009 Le Cœur enclume / Jérôme Ruillier. Sarbacane, 2009 Ce n’est pas toi que j’attendais / Fabien Toulmé. Delcourt, 2014 Le Taureau par les cornes / Morvandiau. L’Association, 2020 Notre frère / Marion Canevascini, Antipodes, 2020 Comme un poisson-fleur / Julia Sørensen, Antipodes, 2021 parce que parce que parce que / Anne Herbauts, Casterman, 2023

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maestropinpinpiticlin · 2 years ago

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sequential-li · 6 years ago

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I've got a new review up at Sequential State of Jérôme Ruillier's The Strange from @drawnandquarterly - link in the bio.

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drawnandquarterly · 7 years ago

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We have a new arrival at the office! Jérôme Ruillier's THE STRANGE, out June 12 #jeromeruillier

#jeromeruillier

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aliciabululu · 6 years ago

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Ahí dejo un listado de libros que me han facilitado el diálogo en el aula en torno a la diferencia, la diversidad y la autenticidad que cada persona trae consigo. Los protagonistas de estas historias son, ante todo, seres auténticos.

No me gusta unificar pensamiento a través de las historias, tampoco llenar el mundo de moralinas, eso es del S.XVI y nosotros ya hemos crecido¿no? .

Mi intención, siempre hay una, a parte de ofrecer una variedad estética y artística (literaria y pictóricamente hablando), es posibilitar un espacio para el diálogo y el debate en torno a las historias. Abrir la puerta a mil preguntas, olvidar que el mundo es normal y ponderado.

El listado incluye libros para todas las edades, desde infantil a secundaria. Arriba del todo se encuentran los clásicos y sobre todo los que mezclan historia con ritmo y humor en muchos casos. Conforme bajamos la vista nos iremos encontrando con libros cuyos dilemas ofrecen la posibilidad de abrir debates fascinantes en edades más avanzadas.

Por último, un pequeño apunte. En esta lista se incluye uno de los libro más conocidos sobre discapacidad “El cazo de Lorenzo”. He notado que en algunos centros escolares la manera de abordar la historia es desde la pena y la compasión ¿Acaso no nos estamos ubicando en un lugar de superioridad cuando nos planteamos esta mirada? Os invito hacia esta reflexión ¿cuál es tu cazo? ¿que podemos hacer con el para abrazarlo? ¿qué oportunidades nos brinda este cazo? ¿permite esta sociedad que mi cazo se mueva con libertad? ¿qué podemos hacer para facilitar el movimiento libre de los otros cazos? Evidentemente hay profesionales que facilitan la inclusión de la discapacidad en el mundo, logopedas, fisioterapeutas, psicólogas, educadoras, pedagogas y sobre todo familias. Pero me inclino a pensar que todos somos creadores de barreras y por lo tanto también responsables de su destrucción. Este listado está para al menos poner la mirada en ellas y abrir la panorámica de visión. Si se consigue habré dado con la piedra filosofal.

A continuación os dejo el listado detallado, para ampliar la información de cada libro solo tenéis que pinchar en su título.

Catalina, el Oso y Pedro

Texto e ilustraciones: Christiane Pieper

Editorial: kalandraka, 2001

¡ESO NO ES NORMAL!

Texto: Mar Pavón

Ilustraciones: Laure du Faÿ

Editorial: NubeOcho, 2014

Por cuatro esquinitas de nada

Texto e Ilustraciones: Jérôme Ruillier

Editorial: Juventud, 2005

Pequeño Azul, Pequeño Amarillo

Texto e ilustraciones: Leo Lionni

Editorial: Kalandraka, 2005

El charco del rey Olaf

Texto: Mar Pavón

Ilustraciones: María Girón

Editorial: Tramuntana, 2017

Los cinco desastres

Texto e ilustraciones: Beatrice Alemagna

Editorial: A buen paso, 2014

(Os recomiendo echar un vistazo a todos los libros de esta editorial espectácular, pero si buscáis sobre diversidad, en especial, a títulos tan maravillosos como “Desde los ojos de Lucas” o “Payasa en el parque”)

Ricitos de oso

Texto: Stéphane Servant

Ilustraciones: Laetitia Lesaux

Editorial: Juventud, 2014

El cazo de Lorenzo

Texto e ilustraciones: Isabelle Carrier

Editorial:Juventud, 2010

Estela

Texto: Pablo Albo

Ilustraciones: Miguel Ángel Díez

Editorial:Thule, 2007

Reseña (entre miles): https://www.elcultural.com/revista/letras/Estela/21681

Eduardo, el niño más terrible del mundo

Texto e ilustraciones: John Burningham

Editorial: Factoría K de Libros

(Parece ser que es un libro que se encuentra actualmente fuera del catálogo de la editorial, pero aun puede encontrarse en algunas librerías y sino siempre nos quedarán las bibliotecas)

Secreto de familia

Texto e ilustraciones: Isol

Editorial: Fondo de Cultura Económica, 2003

Yo voy conmigo

Texto e ilustraciones: Raquel Díaz Reguera

Editorial: Thule, 2015

Tipos Duros

Texto e ilustraciones: Keith Negley

Editorial: Impedimenta, 2016

Malena Ballena

Texto: Davide Cali

Ilustraciones: Sonja Bugaeva

Editorial :Libros del Zorro Rojo, 2010

La mujer más alta del mundo

Texto: Pablo Albo

Ilustraciones: Iratxe López

Editorial: Libre Albedrío, 2014

Bocababa

Texto:Tina Vallés

Ilustraciones: Gabriel Salvadó

Editorial: Pequeña Fragmenta, 2016

Don Ramón

Texto: Alberto Sobrino

Ilustraciones: Cecilia Moreno

Editorial: Amigos de Papel, 2016

Tres Monstruos

Texto e ilustraciones:David Mckee

Editorial: Ekaré, 2005

Háblame

Texto: Marco Berrettoni

Ilustraciones:Chiara Carrer

Editorial: Kalandraka, 2010

Las mujeres y los hombres

Texto: Equipo Plantel

Ilustraciones: Luci Gutierrez

Editorial: Media Vaca, 2015

Ahora me llamo luisa

Texto: Jessica Walton

Ilustraciones: Dougal MacPherson

Editorial: Algar, 2017

Salvaje

Texto e ilustraciones: Emily Hughes

Editorial: Libros del Zorro Rojo, 2014

Ícaro

Texto e ilustraciones: Federico Delicado

Editorial: kalandraka, 2014

Rojo. Historia de una cera de colores

Texto e Ilustraciones: Michael Hall

Editorial: Takatuka, 2017

El viaje

Texto e ilustraciones: Francesca Sanna

Editorial: Impedimenta, 2016

La calle de Garmann

Texto e ilustraciones: Stian Hole

Editorial:Kókinos, 2009

Mil orejas

Texto: Pilar Gutiérrez

Ilustraciones: Samuel Castaño

Editorial: Libros del Zorro Rojo, 2016

Cómo meter una ballena en una maleta

Texto e lustraciones: Guridi

Editorial:Tres Tigres Tristes, 2017

Ser y Parecer

Texto:Jorge Luján

Ilustraciones: Isol

Editorial: Kókinos, 2008

Como pez en el agua

Texto: Daniel Nesquens

Ilustraciones: Riki Blanco

Editorial: Thule, 2007

¡Qué lo disfruten!

#libroalbum #álbum ilustrado #inclusion #inclusión #discapacidad #bibliotecas

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bookolica · 4 years ago

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Novedades LIJ septiembre 2020

Con la vuelta de vacaciones, y este extraño comienzo del curso escolar, recopilamos una selección de nuevos títulos de literatura infantil y juvenil que hemos recibido en las últimas semanas. Entre ellas, encontramos de nuevo una interesante reedición vinculada al centenario Rodari, cómics infantiles de mucha calidad, arte para los más pequeños, un clásico en edición ilustrada, y, cómo no, un título dedicado a los virus. ¡Esperamos que te resulten interesantes!

(Debajo de cada sinopsis, en los enlaces, podrás acceder a la ficha del libro en la web de la editorial y a la descarga de primeros capítulos).

Art Play – Dibujo, color, pintura y más… Marion Deuchars Barcelona: Coco Books, 2020

Con este libro podrás colorear tu estado de ánimo, hacer una obra de arte con tus garabatos, estampar tu propio papel de regalo o crear mundos nuevos y extraños con manchas de pintura… Una amplia gama de actividades y juegos presentados en siete secciones: Dibujo, Color, Formas, Pintura, Papel, Impresión y Estampado, que te invitan a jugar, a moldear, a formar habilidades artísticas y a ganar confianza. Para descubrir el artista que hay en ti.

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Bellota y sus amigos Greg Pizzoli Traducción de Paz Pruneda Madrid: Anaya, 2020

Bellota, un cerdito muy simpático y curioso, es el protagonista de este libro. Pero también va sobre Panchita, su mejor amiga. Y sobre Zumba. Y sobre el gruñón de Gazapo. Su autor, Greg Pizzoli, ha ganado tres veces el Premio Theodor Seuss de ilustración. Además, su trabajo también ha merecido el galardón al Mejor libro ilustrado de no ficción del New York Times. Ha ilustrado obras para autores como Mac Barnett, Kelly DiPucchio, Jennifer Adams y Margaret Wise Brown.

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El corazón de las tinieblas Joseph Conrad Ilustraciones de Enrique Breccia Traducción de Sergio Pitol Barcelona: Libros del Zorro Rojo, 2020

Escrita a gran velocidad y publicada originalmente en entregas periódicas por la revista Blackwood (1899), la amargura, el asombro, la indignación…, «¡ah, el horror! ¡El horror!» cosechados en su viaje al Congo motivaron a Conrad a escribir El corazón de las tinieblas. Marlow, alter ego de Joseph Conrad, protagonista y exégeta de sus historias, en un momento de marea baja en el río Támesis, narra a la tripulación del Nelly un antiguo viaje como capitán de un barco fluvial que se adentra en las profundidades del río Congo.

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Formidable niño rata Pedro Mañas Ilustraciones de Yayu Madrid: Harper Kids, 2020

«Mi nombre es Vicente Martín Cañas, pero ya qué más da. Mis amigos me llaman Niño Rata. Mis enemigos, cosas aún peores. Una noche de tormenta, mi perro mordió el cable de mi viejo router y… ¡zum!, fui absorbido por la pantalla hasta aterrizar frente a las puertas de internet. Pura electromagia. Desde entonces soy un héroe atrapado entre dos mundos. Esta es mi historia».

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El niño que Juan Berrio Madrid: Nuevo Nueve, 2020

Una novela gráfica que habla de una época y unas costumbres, las de un verano de los años setenta, que pone especial atención en cómo el ingenio y la imaginación pueden ser más poderosos que la fantasía heredada y mil veces repetida. Luis no consigue entender lo fantástico, lo que cuentan los cuentos infantiles, los tebeos de superhéroes y las historias religiosas y, sin embargo, disfruta con cosas corrientes como la relación entre objetos y situaciones aparentemente dispares (el orden de las cosas, los parecidos y diferencias, las paradojas, las repeticiones…) o simplemente disfruta mirando los libros del revés. Pequeñas aventuras en las que se habla de fantasía, imaginación e ingenio.

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Esa cuchara Sandra Siemens Ilustraciones de Bea Lozano Buenos Aires: Limonero, 2020

Además de la vida común y ordinaria, hay ciertos objetos que tienen otras vidas. Hay también ciertas personas que pueden conocer esas existencias secretas y mágicas. Y que saben qué tienen las cosas para contar. Una de esas personas es la niña de este libro, que va descubriendo de a poco la historia que vive escondida en el corazón de una cuchara.

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Gramática de la fantasía Gianni Rodari Traducción de Andrea Carroggio y Ana Díaz-Plaja Pontevedra: Kalandraka, 2020

Una obra de referencia para educadores, una aportación esencial a la pedagogía contemporánea y un manual sobre el valor liberador de la literatura. Publicada por primera vez en 1973, el propio Rodari presentaba así su obra: «Se habla aquí de algunas formas de inventar historias para niños y de cómo ayudarles a inventarlas ellos solos: pero ¿quién sabe cuántas otras formas se podrían encontrar y describir? Trata sólo de la invención por medio de palabras y apenas sugiere, sin profundizar, que estas técnicas podrían ser fácilmente adaptadas a otros lenguajes».

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Nico Bravo y el sabueso de hades Mike Cavallaro Barcelona: Astronave, 2020

Mitología, héroes y monstruos se dan cita en el primer volumen de esta serie de fantasía. En el bazar celestial de Vulcano puedes encontrar cualquier tipo de mercancía mágica, y ahí es donde trabaja Nico Bravo, un chico intrépido que, junto a la esfinge Lula y el unicornio Buck, se enorgullecen de brindar un servicio excepcional a todos los clientes. Sus vidas cambian cuando Eowulf, descendiente del temible asesino Beowulf, llega al bazar en busca de la mejor espada para matar a Cerbero, el sabueso de tres cabezas de Hades. Está convencida de que ese es su legado, pero si lo logra, las hordas del inframundo entrarán en la tierra de los vivos. ¿Podrá Nico evitar que Eowulf desate un apocalipsis zombi?

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¡No chupes este libro! Idan Ben Barak Ilustraciones de Julian Frost Traducción de Roser Rimbau Barcelona: Takatuka, 2020

Mina es una bacteria y vive en un libro. Descubrirás lo raros que son los dientes si los miras de cerca. ¿Y cómo es un ombligo? ¿Y una camiseta? ¿Qué pasaría si los fotografiaras y los ampliases 300 o 1000 veces? Unas fotografías hechas con microscopio electrónico te darán una visión completamente nueva y sorprendente de estos lugares aparentemente tan conocidos. Una manera divertida de conocer algunos de los microbios con los que convivimos a diario y de animar, de paso, a los más peques a mantener unos hábitos de higiene saludables. Obra seleccionada en los White Ravens 2018.

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Quiero un perro Jon Agee Barcelona: La casita roja, 2020

La protagonista de este libro va al refugio de animales Valle Alegre decidida a adoptar un perro. La atiende un hombre algo torpe y despistado que le ofrece toda clase de mascotas: una rana, un oso hormiguero, un bebé de babuino, un lagarto un poco sospechoso… Pero la pequeña tiene clarísimo lo que quiere: ¿lo conseguirá? Jon Agee (El muro en mitad del libro, Vida en Marte) nos ofrece una nueva historia presidida por un humor tiernamente absurdo y una sencillez solo aparente, ¡y con un final que lo pone todo patas arriba!

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Ubú Jérôme Ruillier Traducción de Elodie Bourgeois Bertín Barcelona: Juventud, 2020

Cuando se convierte en rey, Ubú, con su hambre de poder, devora a todos los habitantes del reino. Cuando ya no queda nadie, Ubú explota y todo vuelve a la normalidad. Todo el mundo se olvida del rey glotón, menos el cuentacuentos, quien desde entonces les recuerda la historia de Ubú, y el peligro de callar y mirar a otro lado mientras quien tiene el poder abusa de él perjudicando a los demás. Jérôme Ruillier adapta la obra de Alfred Jarry, Ubú rey, para los más pequeños, en este álbum que nos permite hablar con los más pequeños sobre el poder, el individualismo y la importancia de la memoria histórica.

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Un cuento de magia Chris Colfer Traducción de Julián Alejo Sosa Barcelona: VR Europa, 2020

Brystal tiene catorce años, una vitalidad contagiosa y una insaciable sed de conocimiento y aventuras. Por eso se niega a aceptar el destino impuesto a las mujeres en el Reino del Sur, donde las educan únicamente para que sean buenas esposas, madres y amas de casa, y ni siquiera les permiten leer. También todo lo relacionado con la magia está marginado y además se castiga con dureza. Pero Brystal, movida por su amor por la lectura, desafía la ley. Logra acceso a miles de obras entrando a trabajar en la biblioteca de su ciudad. Allí descubre una sección secreta, repleta de libros prohibidos, y entre ellos, uno de magia que le revelará su auténtica naturaleza: ¡es un hada, capaz de hacer hechizos! Primera parte de una bilogía cuya segunda parte, Un cuento de hechicería, se publicará en octubre 2020. Aunque es precuela de la saga La Tierra de las Historias, se lee de manera independiente.

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Un día con Mus Claire Lebourg Traducción de Isabel Obiols Barcelona: Blackie Books, 2020

¡Ah! La vida es bella… y qué paz cuando uno vive frente al mar, lejos del tumulto del mundo, con el sonido de las olas como única compañía. Y así es la vida de Mus. Cada mañana sale a pasear por la playa, espera a que la marea baje y revisa los tesoros que el mar ha arrastrado hasta su casa. Los selecciona con mimo, y luego los vende por Internet. A Mus le gusta imaginar que con sus envíos consigue que las personas que viven lejos del mar puedan disfrutarlo un poquito y lo sientan cerca. Estas son sus pequeñas rutinas y Mus adora su vida tranquila. Pero hoy, un extraño visitante se ha plantado en su salón. Un visitante verdaderamente inesperado…

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#livre lecture lire

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resolutionsolange · 5 years ago

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BILAN CULTUREL - DÉC. 2019

Cinéma :

The Lighthouse - Robert Eggers

Livres & bandes dessinées :

Libérées ! Le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale - Titiou Lecoq

Panique dans le 16e ! Une enquête sociologique et dessinée - Monique Pinçon-Charlot, Michel Pinçon, Étienne Lécroart

Journal d’une fille-chien - Laura Jaffé

Lady Helen, tome 3 : L’Ombre des Mauvais Jours - Alison Goodman

Le tableau de l’apothicaire - Adrian Mathews

Formica : une tragédie en trois actes - Fabcaro

La ligue des supers féministes - Mirion Malle

Sous le signe du Grand Chien - Anja Dahle Overbye

Porcelaine, tome 3 - Benjamin Read, Chris Wildgoose

L’Étrange - Jérôme Ruillier

La vie avec Mister Dangerous - Paul Hornschemeier

Mermaid Project, tomes 4 et 5 - Leo, Corine Jamar, Fred Simon

La voie des chevriers - Samuel Figuière

Un rêve de renard - Minna Sundberg

Histoires croûtes - Antoine Marchalot

Sol Carrelus - Florent Ruppert, Jérôme Mullot

La ballade des dangereuses, journal d’une incarcération - Anaële & Delphine Hermans

Projections privées :

Predator - John McTiernan (Défi Films)

The Neon Demon - Nicolas Winding Refn

Libertarias - Vicente Aranda (Défi Films)

L’Homme bicentenaire - Chris Columbus

His Dark Materials : À la croisée des mondes, saison 1 - Jack Thorne

The Good Place, saison 1 - Michael Schur

Rick et Morty, saison 4 - Dan Harmon, Justin Roiland

See, saison 1 - Steven Knight, Francis Lawrence

Découvertes musicales du mois :

youtube

( Miktek - Abismo 2.0 / Jan Bang - Abdication And Coronation / Forest Swords - The Weight of Gold )

#solange te parle #bouffer la culture #bilan culturel #résolution solange

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deepartnature · 6 years ago

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The Strange - Jérôme Ruillier

"Jérôme Ruillier’s latest graphic novel, The Strange, his first translated into English, opens cinematically with a masterfully compressed pre-title sequence. The story begins in medias res, with a bird’s-eye view of a townscape rendered in thick lines and set against a dense red background. When the nameless central character speaks, his language of unfamiliar symbols is translated for the reader. We had decided to leave, he says. After paying a local fixer a large sum to supply him with a fake passport and tourist visa, he rushes to board a plane to an unspecified country in search of 'a better life' for him and his family. In this moment of airborne transition, what little we do know of him recedes, and we hit the book’s title card, which marks his new identity: This undocumented individual is a 'strange.' ...”

The Atlantic: The Graphic Novel That Captures the Anxieties of Being Undocumented

Drawn & Quarterly

Guardian

amazon

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victoriagloverstuff · 6 years ago

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16 Books You Should Read This June

Caroline Kepnes, Providence (Lenny)

In her first standalone, Kepnes combines the suspense and careful plotting of crime fiction with elements of horror. The novel traces the early friendship of Jon and Chloe, best friends in a small New Hampshire town who feel like kindred spirits, though neither one of them wants to risk their friendship by moving into couples territory. Jon’s life becomes a lot more complicated when he discovers he has superhuman powers, ones that could hurt Chloe. What follows is part procedural featuring the distinctive detective Charles “Eggs” DeBenedictus, as a serial killer is loose Providence, where Jon is hiding out. There’s also a Lovecraft convention in town which Jon sneaks into as a way of blending into the crowd (many literary in-jokes abound). But most of all, Jon wants to fix himself and get back at Chloe, which makes the book also a poignant love story.

–Lisa Levy, CrimeReads contributing editor

Rachel Cusk, Kudos (Farrar, Straus and Giroux)

I didn’t begin reading Outline, the first book in Rachel Cusk’s trilogy of novels centering on a writer named Faye, until the release of Kudos, the final installment, was on the horizon. I don’t envy those who were made to wait for each book. Cusk’s style—precise and unsentimental—is transfixing and consuming. The novels unfold in a world in which small talk consistently unfurls into self-searching confession and philosophical grandstanding. Kudos finds Faye, remarried, en route to a literary conference in the wake of Brexit. It’s both of a piece with its predecessors and, in certain ways, utterly unlike them—that is, it’s the perfect conclusion.

–Nathan Goldman, Lit Hub contributor

Édouard Louis, History of Violence, trans. Lorin Stein (Farrar, Straus and Giroux)

In this autobiographical novel, after a sexual liaison turns into a violent rape and near-murder, Édouard Louis discovers his assailant has suffered his own brutalities, and Louis wants to break the cycle of this terrible legacy they’ve both inherited. The traumatic event mirrors the societal, cultural, and economic attacks on vulnerable populations such as migrants, women, or like Louis, gay and from a poor working-class town. The book investigates and attempts to understand the systemic and structural history of violence such populations have been subjected to while also sympathizing with those perpetrators who’ve been dispossessed themselves. In a world that usually insists on bifurcated choices like being the punisher or the punished, to endure or dispense, Louis locates a sliver of space in between where another choice exists.

–Kerri Arsenault, Lit Hub contributor

Chelsea Hodson, Tonight I’m Someone Else (Henry Holt and Co.)

Like Chelsea Hodson’s chapbook Pity the Animal (included in this book), this essay collection is shape-shifting, and Hodson’s voice has got me under a spell of sorts. I am making my way through it and going from awe to exhilaration to discomfort, and back to awe. The essays feature a game of Russian roulete played with a knife hung from a fan; Grand Theft Auto; “suggar daddies” on the internet; Schopenhauer; and NASA. They are about desire and our bodies, and how we negotiate their myriad commodifications. I love what Sarah Manguso said of them: “These essays are bewitching—despite their discipline and rigor, you can smell the blood.”

–Marta Bausells, Lit Hub contributing editor

Jérôme Ruillier, The Strange, trans. Helge Dascher (Drawn & Quarterly)

Ruillier’s black, red, and yellow illustrations and his straightforward storytelling convey the persistent unease of the migrant experience. The unnamed narrator in The Strange is undocumented, and though we don’t know the war-torn country he’s fleeing nor the hostile-toward-immigration one in which he arrives, we feel the frantic beat of his heart at each stage. In The Strange, we experience the manner in which each new interaction for an undocumented immigrant can be a matter of jeopardy. The art throughout this graphic novel is haunting, stressful, and beautiful.

–Nathan Scott McNamara, Lit Hub contributor

Rosamund Young, The Secret Life of Cows (Penguin Press)

What I’ve read of this so far felt like sitting at the kitchen table a half hour before sunrise waiting for the coffee to brew listening to Young recount the various goings on of local cows. It seemed pretty great.

–Jonny Diamond, Lit Hub editor

Adrienne Celt, Invitation to a Bonfire (Bloomsbury)

This novel tells an alternative history of the Nabokovs, disguised as the Orlovs. What remains is Vera’s fierce participation in all aspects of “Orlov’s” narrative. Celt weaves a fascinating thriller ending with what, at this time of author misalliances, is frighteningly possible. Vera says about being remembered: “History’s unkind that way. Once your life leaves your hands you become—mutable. Susceptible, I suppose you might say, to anyone with an axe to grind or a tale to tell.” Prophetic? Cynical? The story is beautifully told with enough absolutely stunning sentences to enthrall the reader. If you love, as I do, tales based on the lives of actual artists, then this story is for you.

–Lucy Kogler, Lit Hub columnist

The Weight of the Earth: The Tape Journals of David Wojnarowicz, ed. Lisa Darms and David O’Neill (Semiotext(e))

There’s a small and enviable group of visual artists whose work with the written word is every bit as impressive as their more well-known artistic expression. That’s certainly the case with David Wojnarowicz, whose vital and impassioned works blended the personal and political to a stunning extent. The Weight of the Earth is taken from Wojnarowicz’s tape journals, particularly those that he kept near the end of his life. With a major retrospective of Wojnarowicz’s artwork opening at the Whitney next month, and given that many of his concerns about art, society, and governmental inaction remain all too relevant today, the time is right to experience his work—and The Weight of the Earth is a particularly direct way to do so.

–Tobias Carroll, Lit Hub contributor

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Nell Painter, Old in Art School (Counterpoint Press)

When I studied art in college, there was a crew of guys known as the “art bros.” Their work was hit or miss, but always presented as if they were at the forefront of the next art movement. I’m guessing Nell Painter encountered a very similar white-male-artist archetype when she began studying art at Rutgers University at age 64. She continued on to earn an MFA at Rhode Island School of design, where she was not only the oldest, but the only black student in her class. Having just retired from teaching history at Princeton and authoring several books on race and identity, Painter is well-equipped to dissect the various forms of discrimination she faces in these programs. And she does it all with a sense of humor, honoring, above all else, creativity, and openness.

–Alicia Kroell, Lit Hub editorial fellow

Sayaka Murata, Convenience Store Woman, trans. Ginny Tapley Takemori (Grove Atlantic)

Sometimes real life and its routines are enough. If you tilt them just so, they might even unfold and reveal a world of mystery. This magical little book performs this neat accordion track in sentences so clean and crisp it’s like they were laminated and placed before you, one at a time, in a well-windex’d cooler. And thus Sayaka Murata has written the 7-11 Madame Bovary. The author has spent nearly the last 20 years herself working a corner shop in Tokyo, for some of that waking at an ungodly hour, writing, then going to work the early morning shift, selling cigarette and coffee and cold medicine to Tokyo residents. You would think that kind of schedule would produce drudgery, or even twilit ghoulishness. No, this is a love story. Only the love affair here is between a woman and the convenience store in which she works.

–John Freeman, Lit Hub executive editor

Rae DelBianco, Rough Animals (Arcade Publishing)

As a long-time lover of dark contemporary westerns, I’m pretty damn excited about Rae DelBianco’s debut novel, Rough Animals—the story of a pair of recently-orphaned twins, Wyatt and Lucy Smith, living a hard-bitten existence on a cattle ranch in Utah. When a shootout with a feral teenage girl results in the death of four of the Smiths’ cattle, Wyatt takes off in pursuit through the nightmarish desert wilderness. DelBianco’s writing has been compared to that of Cormac McCarthy, Jim Harrison, and Denis Johnson, and a recent Publishers Weekly review called the book “ . . . a viscerally evoked fever dream, a bleakly realized odyssey through an American west populated by survivors and failed dreamers,” which shot the book to the top of my Summer Reading pile.

–Dan Sheehan, Book Marks editor

Dorthe Nors, Mirror, Shoulder, Signal (Graywolf)

I’ve been hooked on Dorthe Nors ever since her short story collection, Karate Chop, was shared with the English-speaking world four years ago, so I am particularly stoked to read her new novel, Mirror, Shoulder, Signal, about a middle-aged translator, driving lessons, and vertigo. Dorthe Nors’ work, beautifully translated from the Danish, tends to explore fascinating, wholly singular women. Her short stories pack a punch, so I can’t wait to find out what she can do with a novel.

–Katie Yee, Book Marks assistant editor

Lauren Groff, Florida (Riverhead)

Like pretty much everyone else, I’m looking forward to finishing Lauren Groff’s new story collection, Florida, this month. The stories I’ve read from it so far have been weird and stormy and wonderful, and Groff’s writing style—which always seems like a dam on the verge of bursting—never fails to charm me. Her recent By the Book isn’t too bad either.

–Emily Temple, Lit Hub senior editor

Christopher Bonanos, Flash: The Making of Weegee the Famous (Henry Holt and Co.)

I’ve been fascinated by Weegee—real name Arthur Fellig—since attending the International Center of Photography’s 2012 exhibition of his work, “Murder is My Business.” Known mostly for the inventive, tabloid-journalism style photos he took primarily of crime scenes and their aftermath in the 1930s and 40s, Weegee worked both quickly and nocturnally, allegedly developing photos out of a miniature darkroom in the trunk of his car. He was also a relentless self-mythologizer: Weegee was a nickname of his own making, for his “psychic” ability to arrive at a crime scene at the same time as the cops. I’m looking forward to learning more about the man behind the legend, especially after New York Times critic Jennifer Szalai raved that “Christopher Bonanos has finally supplied us with the biography Weegee deserves.”

–Jess Bergman, Lit Hub features editor

You-Jeong Jeong, The Good Son (Penguin Books)

There are almost too many great crime books coming out in June to pick one, but You-Jeong Jeong’s uber-creepy psychological thriller The Good Son is at the top of my list for the month and quite possibly for the year. When a young man wakes up covered in blood and finds his mother has been murdered, he must investigate the blank spaces in his own memories to uncover what happened. What emerges is a chilling portrait of psychopath, and a beautifully evocative tale of wealth and isolation in modern South Korean life. You-Jeong Jeong has been called the Stephen King of South Korea, although I’d prefer to compare her to Lionel Shriver, Dorothy B. Hughes, or Patricia Highsmith.

–Molly Odintz, CrimeReads editor

Rosalie Knecht, Who Is Vera Kelly? (Tin House)

People who know me know that two of my, say, top five interests are midcentury double identity stories and underground Latin American political/intellectual scenes. As it happens, those are the driving forces behind Rosalie Knecht’s new novel, Who Is Vera Kelly?, a strange and innovative take on the spy novel, one that’s noir and full of ambiguities, doubles, and double-crosses. This has everything you’d want from espionage fiction, but there’s also something strange and subversive going on. Knecht has a livewire intellect and I hope she sticks with spy fiction of some kind of another, because this is just the kind of jolt the genre (my beloved genre) needs now and again.

Good read found on the Lithub

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