#Hors les murs
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celluloidrainbow · 2 years ago
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HORS LES MURS (2012) dir. David Lambert Paulo, a young pianist living an ambivalent life with his girlfriend Anka, meets Ilir, a loner albanese bass player. It’s love at first sight and, after Paulo gets kicked out of Anka's house, they start living on love alone. The day Paulo promises to love him for life, Ilir leaves town for a concert, and never comes back… (link in title)
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moinsbienquekaworu · 9 months ago
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I'm going to Give The Fuck Up
#okay i'm writing the rest in french 1) for spyld purposes because it's 1am but still#and 2) so i can pull that post out next time i'm seeing a therapist and maybe they'll take me seriously#donc je suis censée avoir fait un essai et une présentation pour demain (enfin. dans genre 8h)#et j'ai un autre exposé pour vendredi#j'ai rien commencé j'y arrive pas je peux pas#je suis au bout du bout j'arrive pas à me forcer à le faire je peux pas#c'est comme si ça faisait 4 ans que je courrais et qu'on me demandait de faire un sprint final#genre j'ai encore de l'énergie. mais bien sûr. je suis encore debout et c'est un miracle mais oui grave je vais sprinter#je vais aller en cours demain je vais dire au prof que je peux pas et que j'ai pleuré dessus plusieurs fois (ce qui est vrai)#et lui demander ce que je peux faire parce que là c'est pas possible#et on va voir!#je suis au bout de ma vie je n'en peux plus#plus le temps passe plus je me dis que ça vaudrait le coup d'abandonner et de rater mon année juste pour que ça s'arrête#ça fait des ANNÉES qu'à chaque période d'exam j'ai l'impression d'être un tout petit animal#qui s'est replié dans un coin de la pièce parce qu'un prédateur se rapproche#je suis dos au mur y a nulle part où aller et la menace se rapproche encore et encore et je peux rien faire#et je suis hors de moi tellement j'ai peur et je suis stressée#des mois et des mois que j'ai cette image de moi en toute petite souris qui gratte frénétiquement le mur derrière elle#parce que je peux pas aller devant moi. c'est là qu'y a le prédateur et je peux pas! je peux pas!!!#je peux pas fuir par là mais c'est la seule sortie et je vais pas y arriver et il faut que je parte il faut que je m'en sorte#si je reste là je vais mourir mais y a nulle part où aller et je suis pas en état de prendre une seule décision logique#je suis juste en train de paniquer et je peux rien y faire et il faut que je sois ailleurs où que ce soit mais pas ici pas ici pas ici#et toutes les fois où j'ai réussi à me mettre aux devoirs j'ai réussi à esquiver les conséquences mais pour combien de temps?#j'ai une semaine de répit. deux peut-être. et des fois ils faut que je le refasse immédiatement après et j'ai plus ce qu'il faut#si j'arrivais pas à me détacher de ça je serais paralysée toute la journée et je pleurerais au moins deux fois par jour#je mangerais pas je boirais pas je me doucherais certainement pas je parlerais à personne et je ferais absolument rien#rien qui me fait plaisir rien qu'y faut que je fasse rien rien rien. je serais figée tellement je suis stressée#du coup j'ignore et on dirait plus ou moins que ça va de l'extérieur mais je fais des crises de nerfs toutes les semaines#wow i have a ramble tag now
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exhaled-spirals · 3 months ago
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« Lui au moins ne faisait pas semblant de mener une vie "normale". Il s'était retranché, volontairement, dans une forteresse de papier dont il envoyait, régulièrement, des fragments à l'extérieur, comme autant de bouteilles à la mer, des gestes d'offrande et d'affection destinés à ses semblables, ceux qui affrontaient, hors les murs, la vraie vie. »
— Christine Féret-Fleury, La fille qui lisait dans le métro
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belladevnirfou · 5 months ago
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      Pas vue pas prise C’est moi l’ignorée la sans nom       La moins canon Présence absente ô tache grise       Dans l’œilleton De leur cœur froid comme une église       Jamais surprise La fille impensablement thon       Pas vue pas prise Pas foutue de les accrocher       Vague rocher Qu’à la limite on me méprise       Ou que je meurs À force d’être trop éprise       Quand m’électrise Le lourd éclat de leurs humeurs       Pas vue pas prise Pas une fois je n’ai dit non       Ni mon prénom Hors ces murs où je temporise
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raisongardee · 3 months ago
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"Un autre problème : la catastrophique éducation scolaire chrétienne, y compris la soi-disant école privée hors-contrat (comme si cela garantissait quoi que ce soit) tenue par importantes dondons hurleuses et petits précieux efféminés, entièrement débilitante, républicaine, africaine, gaffeuse, inoffensive. Autoritaire mais par procédé, sans le tact que confère un vécu sensible (chose que les enfants même jeunes perçoivent très bien chez les adultes qui leur parlent). Bienveillante, mais maternante et castratrice et toujours nimbée de la lâche crainte du jugement des mères, seules véritables directrices (par proxy) des écoles tratras, les désastreuses mères quadras démusclées à tennis violettes en plastique étouffant des soupirs de porteur d'eau même pour monter dans la voiture. L'éducation chrétienne actuelle même très-très-tratra est une manière de se raconter des histoires entre administrateurs "membres du haut conseil" chevaliers de la dînette complètement cocufiés et féminisés. Ils ont trop lu, trop ressassé le moyen-âge, trop visité de monastères détruits en s'extasiant sur le plan alors que la guide devant eux a des faux-cils, des faux ongles, des faux seins. Ils ne voient jamais ces faux-culs le concret des choses.
[...] Quel être physique reste-t-il dans un enfant après formation religieuse par animatrice pastorale ? Quelle force, quel rapport au monde, quel nécessaire fanatisme, quelle énergie, quelle estime de soi, quelle certitude métaphysique peut-il rester à un garçon après s'être fait inculqué la déférence envers une dame dont la place sociale est en elle-même une usurpation? La réponse arrive 10 ans plus tard lors des premières confrontations physiques avec la racaille et avec la gent féminine amatrice de racaille. Ce jour-là il n'y a plus l'animatrice pastorale "dame respectée" pour rendre des comptes sur les résultats de sa formation. Mais "elle était très gentille madame Lebrouneux hein?" Nous avons grandi sous propagande contre les pères, désignés comme alcooliques, abusifs, frappeurs à coup de ceinture. Nous n'avons jamais rien vu de tel dans les faits nulle part en 18 ans de salle d'attente de l'âge adulte. Nous n'avons vu partout et toujours dans les familles françaises que la mère abusive, la mère mauvaise, la mère indigne, la mère déshonorante, la mère hurleuse, la mère dégueulasse de manœuvres, la mère cinglée profiteuse destructrice effroyable et qui se fout absolument des conséquences de ses actes, entièrement protégée par les tribunaux et célébrée par les médias.
Mais les choses les plus sérieuses en matière d'éducation commencent exactement lorsque l'éducation scolaire vient de finir et que l'enfant doit faire sa place dans un monde qui lui est soit indifférent soit hostile. Toutes ces écoles à la con soi-disant tratra forment des intellectuels sur le modèle franc-maçon vieux de 150 ans le plus inepte imaginable, quand la seule voie porteuse, tracée par Thomas Arnold, consiste à forger le caractère dans une stricte séparation garçons/filles, loin des désastreuses mères surtout, dans une ascèse de Grec ancien, dans une apologie absolue de la Providence, de la génération de famille nombreuse, de la xénélasie et de l'excellence, dans le chant, le sport, le discernement professionnel dès 13 ans, dans la mise à l'épreuve par "devoirs" comme dans la scène du Starbucks dans Fight Club. Forger le caractère consiste à faire coïncider le tempérament  personnel de l'enfant avec la Tradition : la Nature lui a donné de naître et de vivre, la Tradition lui donnera de bien vivre. En l'état actuel des choses qu'iront faire ces pauvres gamins une fois leur éducation finie, une fois au pied du mur pour "choisir des études" après des années de crétinisation sous maîtresses et chapons ? À votre avis quelle est l'espérance de vie de l'âme d'un garçon de 18 ans logé en résidence étudiante d'une ville lointaine pour y "faire une école de commerce"? Et d'une fille ?"
Lounès Darbois, août 2023.
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christian-dubuis-santini · 4 months ago
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«Je n'ai jamais écrit, croyant le faire, je n'ai jamais aimé, croyant aimer, je n'ai jamais rien fait qu'attendre devant la porte fermée.»
(Marguerite Duras, L’Amant)
La vérité de cette phrase de Duras fait écho à la formule paulinienne qui conduit l’homme à user du monde «comme n’en usant pas» — mais à en user cependant… ce qui n’est pas sans évoquer:
-d’une part le piège inhérent au fonctionnement de l’ordre symbolique où se prend le sujet, à savoir dans son fantasme, où le croire qui possède son moment de réflexivité propre lui permet de croire qu’il croit, et lui fait donc percevoir ce qu’il appelle "la réalité" seulement à travers la fenêtre de son fantasme
-et d’autre part le mur du langage, ce que Kafka décrit sous les auspices de "la porte de la Loi", où K découvre que derrière le masque des apparences, il n'y a rien ...si ce n'est une répugnante substance visqueuse de jouissance palpitant dans toute la monstruosité de son hors-sens ; loin de la visée traditionnelle où la Loi est présentée dans une pure perspective d'universelle neutralité, chez Kafka la Loi doit assumer son statut de bricolage inconsistant, pénétré de bout en bout par la jouissance.
Nous sommes dans l’attente de quelque chose qui n’arrivera pas pour la bonne raison que c’est toujours déjà arrivé, nous aurons été libres d’apprendre (à lire) qu’il n’y a pas d’autre objet que notre fantasme. Rien d’autre au monde qu’un objet petit a.
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fredericbrumby · 1 year ago
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Hors les murs.
Paréidolie
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lisa972kdlz · 1 year ago
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Portails Interunivers :
Vous ne vous êtes jamais demandé comment les personnages faisaient pour passer d'un univers alternatif à un autre ?
Selon les histoires, les comics et les headcanons, la possibilité d'accès aux AU's est très relative. Il n'y a pas de créateur du Multivers d'Undertale, donc pas de canon vis à vis des liens que l'on fait entre les univers. Il a été observé une pluralité de chemins, premièrement à travers des moyens spécifiques et précis :
Par les portes de l'Oméga Timeline (assez limitée dans la mesure où on ne peut pas circuler ailleurs que dans son univers si l'on n'a pas d'abord été invité (je crois, c'est pas très clair, détrompez-moi si vous êtes sûrs de quelque chose)),
Par le biais de machines scientifiques, programmées par Gaster la plupart du temps, comme dans Chancetale avec les plans repris par Ace et Alphys,
Par des personnages qui ont la capacité de créer des portails où de se téléporter naturellement comme Dream ou Nightmare.
Secondement, les chemins... Sans explication notable. Dans certaines histoires, les personnages peuvent voyager d'AU en AU sans questionnement, sans règle, sans précision, on sait juste que c'est possible, genre comme on prend un bus. Passages secrets, téléportations, etc, on peut imaginer ce qu'on veut que ce ne sera jamais mentionné. Franchement, je n'accepte qu'avec des One-Shot ou des histoires délirantes sans enjeu, parce que... Essayer de trouver une logique à tout est mon hobby, va falloir vous y habituer \⁠(☆⁠▽⁠☆)⁠/
Mais les plus intéressants de cette problématique sont les personnages qui peuvent directement ouvrir des portails/se téléporter comme Ace, Color, Error ou Fresh, dans le cadre où c'est considéré comme un pouvoir spécial. Il en existe plein d'autres, mais ce sont eux que je connais le plus. Ça pose beaucoup de questionnements, surtout Ace qui obtient cette capacité du jour au lendemain alors que son créateur est quand même très réfléchi à propos de la cohérence. La seule solution en correspondance avec son pouvoir de briser le quatrième mur serait qu'il passe de case en case pour sauter d'un AU à un autre. Seulement ce n'est pas ce qu'il fait, il se téléporte ou créé un portail. Comment ? Pourquoi ? Pourquoi d'un coup ?
J'ai réfléchi, réfléchi, puis j'ai trouvé une corrélation entre ces personnages qui pourraient se révéler être une causalité.
Ce sont tous des Outer-Characters. C'est-à-dire des personnages extérieurs à la réalité, sans AU, sans monde auquel fusionner leurs codes.
L'univers de Ace a été détruit par Error et n'existe plus dorénavant.
Color a été effacé de sa réalité, comme Gaster, son code s'est donc détaché.
Error a été littéralement expulsé dans l'Anti-void et s'est transformé en créature de glitchs (on en reparle plus tard).
Fresh est un parasite sans univers maternel, on sait pas trop d'où il sort mais en tout cas comme il n'existe pas officiellement d'Underfresh, il n'appartient à aucun univers.
Tels des électrons libres passants d'un courant à un autre, exilés entre les blocs qui façonnent les univers, ne possédant plus de point fixe, ils bénéficieraient donc d'une liberté de mouvement que les autres n'ont pas. Hors de l'espace, et pour certains (Core!Frisk, Gaster), carrément hors du temps.
Bon, ils ont un rapport assez étroit avec le Multivers, leurs codes ne sont pas "collés" à des blocs, et ça leur permet de zigzaguer entre les AU's . Mais comment ?
Et bien en considérant le fait que les AU's sont eux-mêmes liés entre eux. Le Multivers d'Undertale est une toile. Les Timelines qui finissent par se détacher pour devenir des AU's à part entière (Aftertale, Dusttale, Horrortale), des concepts qui se ressemblent (Underswap, Storyshift), et même les plus éloignés, TOUS sont reliés les uns aux autres. Et c'est par ce point de vue que je propose la théorie des brèches :
Il existe dans notre monde des hypothèses comme quoi des failles de la réalité existeraient et laisseraient parfois entrer des choses bizarres... Des créatures extraordinaires, des malédictions... Et les lieux mystiques et intenses en concentration de bizarrerie comme le Triangle des Bermudes seraient des lieux de ce genre. Abracadabrantesque pour notre monde, mais dans celui de la fiction, pourquoi pas ? Après tout quelle histoire est parfaite ? Quel Lore n'a pas son couac ? Quel jeu n'a aucun bug ? Ces anomalies, ces petites erreurs que nous faisons sans corriger des paradoxes formeraient ainsi des failles qu'il serait possible d'exploiter et d'ouvrir. Les Outer-Character, de part leur nature d'électron libre et leur conscience de la Toile, seraient plus sensibles à ces failles et seraient plus à même de les repérer et de les exploiter. En revanche, non seulement ces failles ne se trouvent pas partout, mais en plus certaines sont des anomalies au-delà de notre perception de la réalité, elles auraient leur propre place dans l'espace-temps. Ce qui veut dire qu'elles pourraient être présentes durant un certain laps de temps puis disparaître, ou n'être disponible qu'à un endroit précis une certaine heure un certain jour... On peut également imaginer que des univers sont plus "fermés" et inaccessibles que d'autres ? (J'accorde personnellement ça aux Multivers/AU's, genre un AU qui regroupe les personnages principaux du Multivers comme Vampireverse, Empireverse, Minuscultale etc.) Comme ça, on veut inventer des histoires où les protagonistes se confrontent à des contraintes de temps et d'espace qui les empêchent de s'enfuir à tout bout de champ !
Excuses scénaristiques offertes par la maison, ne me remerciez pas (☞◖■ᴥ■◗)⁠☞✨✨ !
C'est assez gros et ça implique beaucoup de choses... Voyons voir...
Donc, cela voudrait-il dire que par exemple tous les habitants de l'Oméga Timeline dont les AU's ont été détruits par Error auraient la possibilité d'ouvrir des brèches comme ils le veulent ?
Ben euh... Oui, techniquement. Mais on peut imaginer des centaines de raisons pour laquelle ils ne le feraient pas. Ouvrir une brèche demande de l'entraînement et de l'expérience, c'est risqué, dangereux, ça amène à des erreurs de parcours, de coordonnées, ou bien tout simplement ils ne sont pas au courant qu'ils peuvent le faire. Ce n'est pas parce que tu as techniquement la capacité humaine de faire des saltos arrières que tu sais forcément en faire.
Et Geno, c'est un Outer-Character ? Mmmh... Techniquement il est coincé dans l'écran de Sauvegarde, ce qui ne veut pas dire qu'il a été expulsé de son AU. Plus de sa Timeline, mais ça n'en fait pas un Outer-Character non plus.
Ink, c'est assez intéressant, il y a plusieurs possibilités. Son AU existe techniquement, il est juste incomplet et oublié de tous. Cependant, il pourrait être un Outer-Character dû au fait qu'il s'y est effacé quand il a déchiré son âme (étant l'essence de son être une âme pourrait aussi être le lien d'un individu à son univers, pourquoi pas ?), ou bien, étant donné qu'il semble plutôt ouvrir des portails spéciaux et qu'il se téléporte aussi dans l'encre, parce que ça fait partie de ses pouvoirs acquis des Créateur via la "peinture magique" (certaines versions veulent qu'il ne peut pas ouvrir de portail sans son pinceau). Personnellement je préfère ça, car si on adhère à la théorie qu'il a finalement encore une âme mais qu'elle est détachée de son corps, ça réglerait le paradoxe.
À moins qu'il soit pleinement un Outer-Character parce qu'Error aurait détruit son AU il y a longtemps, c'est tout à fait possible aussi.
En ce qui concerne les personnages qui voyagent habituellement entre les AU's comme le Facteur ou le Sans de UnderEat, ou même parfois Death, il y a deux hypothèses : soient ils ont tout simplement appris à ouvrir des brèches même sans être des Outer-Character (car je pense que c'est possible, il faut juste être très doué, très sensible et très déterminé), soit ils détiennent cette capacité car c'est le principe même de leur existence. Le Facteur et UnderEat!Sans ont été créés POUR créer des liens entre les AU's (je ne sais même pas si le Facteur a son propre univers en fait), tandis que Death... Et bien ça dépend car je n'ai jamais réussi à comprendre si son influence de la grande Faucheuse était juste propre à son AU ou si cela s'étendait sur tout le Multivers. S'il n'est propre qu'à son AU, techniquement il ne devrait pas avoir ce privilège. Mais si les dieux de Reapertale, autant lui que Toriel, Papyrus, Gaster ou Asgore, s'occupent du Multivers entier, alors c'est logique qu'ils puissent tous voyager entre les AU's comme bon leur semble.
Et les autres ? Et bien, selon moi ils ne sont juste pas capables d'ouvrir des brèches, et les personnages comme Sans, Red ou Blue ne devraient pas en détenir la capacité. Encore moins ceux qui n'ont aucune connaissance des univers. Parce que si n'importe qui pouvait le faire ce serait quand même un gros, gros bordel. Même, scénaristiquement, ce serait un peu chiant si tout le monde pouvait aller où il voulait quand il voulait et s'enfuir pareillement. Mais pour le coup c'est juste mon interprétation des choses.
Mais ce n'est pas fini ! Qu'est-ce qui fait encore que c'est comme ça ? Extrapolons un peu. Peut-on, dans le Multivers d'Undertale, relier cette histoire de brèches et de liens à quelque chose qu'on connait ? Existe-t-il une dimension où tous les AU's se rejoignent en un même centre ? Une dimension pour être le Noyau ?
Et oui !
Je parle bien sûr de la Doodlesph– l'Anti-Void.
Qu'est-ce que l'Anti-Void ? On a jamais eu de définition exacte. On sait par le comic de CrayonQueen que c'est un néant blanc un peu mysterieux dans lequel s'est retrouvé Geno quand une expérience de Détermination a mal tourné. Il a été baptisé l'Anti-Void parce qu'il est blanc et pas noir comme le Void.... Mais c'est tout. Et c'est pas cool parce que des néants blancs, y'en a un peu à foison. La plupart du temps, ce sont des AU's vides dont il ne reste plus rien, Chancetale, par exemple. Des AU's vides, mais pas détruits cependant, car dans Undertale pendant la route Génocide, on sait qu'après l'effacement du monde il ne reste plus rien, c'est le Void. Noir, froid, silencieux. Le Void est les ténèbres qui compose les étoiles du ciel.
On en déduit que ces AU's vide tout blanc, ce serait plutôt quand le CONTENU de l'AU est vide, mais pas l'AU lui-même, comme X-tale ou ___tale (c'est contradictoire avec Chancetale qui est détruit de chez détruit, cependant c'est normal d'avoir quelques contradictions quand on parle d'un monde créé par des centaines de personnes différentes). Ce qui est sûr, c'est que l'Anti-Void ne fait pas partie de cette catégorie. Ce n'est pas une coquille vide. C'est autre chose. Ça se voit dans ce qu'il fait à ses locataires, en les transformant littéralement en glitchs amnésiques et détraqués. Cela se voit dans les brèches qu'ouvre Error, donnant sur ses souvenirs anciens. Cela se voit quand on sait que c'est un moyen, au bout d'un certain temps, d'entendre la voix des Créateurs.
L'Anti-Void est l'exact opposé du Void : c'est le Tout, le Lien où tout chemin se croise. Après tout, combien de personnages s'y sont déjà rendus accidentellement ? Ne parlons pas des centaines d'histoire x reader où le protagoniste se retrouve par hasard dans l'Anti-Void après je ne sais quelle péripétie 😂 et allons plutôt vers ce qui est arrivé à Geno, ou bien à la machine de Ace dont l'Anti-void a été la première destination. Rien qu'à observer comment Error a appris à utiliser les brèches... À chaque fois il passe D'ABORD par l'Anti-Void avant d'ouvrir un portail d'un AU à un autre. C'est la Gare Centrale des passages entre les dimensions. Je dirais même, c'est un passage OBLIGATOIRE. Chaque AU est en connexion avec un autre VIA l'Anti-Void. Disons juste que la plupart des gens font le raccourci instinctivement.
Mais pourquoi le Noyau serait l'Anti-Void et pas la Doodlesphère ? C'est une dimension qui semble bien mieux disposée à remplir ce rôle...
Et bien... L'un n'empêche pas l'autre.
En fait, la Doodlesphère et l'Anti-Void sont étroitement liés. J'ai remarqué qu'il y a souvent deux points de vue abordables dans le Multivers : la partie code (le Joueur, les algorithmes, glitchs et bugs, comme Error, Fatal, Glitchtale, etc.) et la partie spirituelle (la pensée, la foi, les émotions, les Créateurs, Ink, Faith, Dreamtale, etc.) Et si l'Anti-Void était le Noyau "codé" du Multivers tandis que la Doodlesphère était son Noyau spirituel ?
Car il y a la toile informatique et la toile du peintre 🤣 !
Mhrm–... Pardon :'> (cette blague marche en anglais ?)
N'est-ce toute de même pas un drôle de hasard que les deux plus grands ennemis du Multivers au passé similaire vivent dans deux habitats qui se ressemblent et se complètent ?
La toile... Assez ironique d'ailleurs que son locataire soit un squelette qui manie les fils...
Error est le SDF de la réalité par excellence, c'est dans sa thématique de personnage et dans son design, donc pas étonnant que ce soit sans doute l'être le plus apte à repérer les failles dans le Multivers. C'est caractéristique extrêmement adoptée dans les fanfics ou les comics, il peut ouvrir des fenêtres quasiment où il veut quand il veut ! (c'est pour ça que je trouve bizarre le fait que Corrompu trouve canoniquement Error inutile alors que c'est justement LE type qui peut lui ouvrir les portes vers tous les AU's qu'il veut, même les positifs) Après tout, il est resté piégé au sein même du Tout pendant un temps indéterminé. Canoniquement, au bout d'un certain moment passé dans l'Anti-Void, tout le monde peut devenir un "error" : un être ayant perdu et acquis toute sorte de codes venant de partout et nulle part à la fois, jusqu'à ce qu'il ne reste presque plus rien de ce qu'il était avant, personnalité, couleurs, souvenirs. Pas étonnant si on admet c'est l'agglomération de tous les codes du Multivers ! Au bout d'un moment, n'importe quelle chose finit par se disperser et se disloquer !
Partiellement ?
Entièrement ?
Au bout d'un moment, Error finirait-il par disparaître à force de vivre dans l'Anti-void ?
Subirait-il moins de perte de mémoire s'il arrêtait d'y aller ?
Euh... au choix. ¯⁠\⁠(⁠°⁠_⁠o⁠)⁠/⁠¯ j'aime pas trop l'idée qu'on puisse se dissoudre entièrement dans l'Anti-Void mais après tout pourquoi pas.
Attends, attends... Si les brèches ont un rapport spatio-temporel, que l'Anti-Void est le regroupement de toutes ces dimensions et qu'Error a pu créer une fenêtre vers son passé dans son comic, alors est-ce qu'Error serait en mesure de voyager dans le temps ???
Euh..............euh... (⁠@⁠_⁠@⁠;⁠) c'est vrai que CQ a déjà mentionné l'hypothèse qu'il pouvait exister plusieurs Error en même temps, mais...euh....je...
Je sais pas (⁠•⁠ ⁠▽⁠ ⁠•⁠;⁠)
Je sais pas...
Peut-être que non, ou du moins personne qui serait, certes détaché de l'espace, mais pas forcément détaché du temps ? Error est-il seulement conscient de ce qu'il est capable de faire ? Peut-être qu'il peut simplement regarder mais pas y entrer ?
Mais alors... Il pourrait quand même voir n'importe quel futur et passé ? Ou seulement ce qui le concerne ?
J'en.
Sais.
Foutre rien.
Je suis pas allée jusque là xD
Mais bon, c'est déjà pas mal, non ?
Si vous avez des théories, headcanons ou même que vous avez repéré des incohérences dans mes propos, n'hésitez pas à m'en faire part, c'est un Headcanon mais ce n'est pas parfait, alors j'aimerais bien le peaufiner le plus possible :3
À la revoyure !
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Ces interdictions, partout, à chaque coin de rue, chaque recoin de vie ! Elles te sautent aux yeux, te piquent la rétine. Partout ces foutus panneaux, dressés tels des guerriers en pleine parade, hurlant le « non », le « pas par ici », le « t'approche pas » ! Et puis cette barricade imaginaire, ce mur invisible qu'ils dressent, te repoussant, te tenant à distance, toi et ta curiosité déplacée. « Propriété Privée », qu'ils clament haut et fort, avec une arrogance presque palpable. Pas une, mais deux fois, comme un écho, comme une insistance, pour que tu comprennes bien, que tu saches à quoi t'en tenir. Et voilà, tout est dit, tout est verrouillé, et l'on se trouve là, tous.tes, prisonnier.e.s de ce labyrinthe de défenses et du « c’est interdit » ! La liberté de l'errance, elle, va se terrer dans l'ombre de ces signaux d'autorité. On nous tire par la manche vers un ordre préétabli, tentant de nous sculpter en citoyen.ne.s obéissant.e.s et dociles, nous incitant à rester bien sagement sur les rails, là où l'on nous veut, là où l'on nous espère. Et dans cet espace confiné, qui tangue entre le confort de l’ordre pour certain.e.s et le malaise de l’enfermement pour d'autres, l'homme navigue, oscille, se débat parfois. Oui, parfois, se faufiler hors des sentiers battus se révèle être plus qu'une tentation, c'est une nécessité, une brèche où l'air semble un peu moins vicié, où le ciel, en dépit de tout, semble encore capable de s'étirer indéfiniment. Ainsi, le refus de ces « non » omniprésents devient un acte de résistance, une petite révolte nécessaire, une manière de rappeler que l'humain, dans sa précieuse et impétueuse volonté de vivre, se rit bien des barrières, qu'elles soient de métal, de bois ou d'airain. Et de là, dans cet infime sursaut d'insubordination, peut-être y trouve-t-on, l'espace d'un instant, l'ébauche d'un souffle de liberté.
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leseffrontesfr · 1 year ago
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« Désolée, mais je n’irai pas jusqu’à dire qu’il s’agit d’une violence domestique. C’est un homme, il peut riposter et me mettre hors d’état de nuire mais il a choisi de me laisser faire, du coup il est consentant. Il aime ça, sans doute. Il le fait exprès. Chaque soir, quand je le vois passer la porte, j’ai envie de le cogner. Son air malheureux, soumis, implorant… Ah, il faut que je me défoule ! Pan ! Un coup dans les mollets. Je lui hurle : « Tu es en retard. » Il se répand en excuses. Pan ! Mon thyrse fait craquer son dos. Il gémit. J’enrage : « Le vin, imbécile ! Il n’y en avait plus qu’une bouteille ! » Je lève à nouveau le thyrse. Il se recroqueville, tente de protéger sa tête. « Pardon Agavé, pardon ! Je vais tout de suite en chercher. » Alors je me déchaîne : je fais pleuvoir une grêle de coups. Je l’accule dans un coin de l’entrée. Le sang tâche le mur. J’ai chaud. Une crampe m’arrête. Je me découvre une ampoule — ma pauvre main ! J’ai soif. Je laisse le minable jeté sur le sol comme une serpillière. Je claque la porte : direction Dionysos, mon caviste préféré ! Je boirai jusqu’à oublier mon dégoût. Qu’ai-je fais pour mériter de vivre avec un sous-homme ? N’y a-t-il personne capable de me dompter ? »
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clove-pinks · 2 years ago
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Hello and welcome to a special edition of Eighteen-Thirties Thursday called "Shaun Doesn't Understand French"!
We have here an 1833 print by Paul Gavarni, with a very 1830s devil (shown by his horns and tail), and two lovely ladies on his arms. It's the title of the piece that I'm questioning: Le Diable hors Barrière.
I can read simple/intermediate texts in French (although I often make mistakes) and initially parsed it as "the devil outside of barriers." Google Translate—I know, I know—translates it as "the devil off the fence." That does seem to make sense in context, it looks like there's a fence in the picture (and in English "off the fence" means finally making a choice or commitment). I thought it might be an idiomatic expression, but I'm turning up nothing except references to this specific print by Gavarni.
There is a sense of "barrière" meaning disreputable place, in reference to tax-evading and somewhat shady business historically located just outside the gates of Paris. q.v. an English book from 1859: "The Paris rogues have, now-a-days, no refuge but hors barrière; that is their only chance; and what they will do when the project already determined on for the removal of the mur d'octroi [a barrier-gate that charged tolls], and the extension of Paris to the fortifications, is carried out, seems difficult to guess."
Am I wildly overanalyzing this, or badly missing a period reference?? Is Gavarni making a joke with some word-play I'm not catching? He loved to use colloquial language and slang and I often struggle with his captions.
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firebirdxvi · 1 year ago
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Fils du Feu 02 ~ Flamme d'Espoir
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Maître Cyril avait rassemblé tous les Immortels après que l'agitation générale se soit calmée. Dans la grande salle de réunion, celle qui leur servait à méditer ou à communier ensemble, les murmures allaient bon train. Cette ambiance était tout à fait inhabituelle, et il du attendre un moment pour obtenir le silence. Lui-même se sentait gagné par une fébrilité nouvelle, et il se força à garder le ton calme et monocorde que tout le monde lui connaissait. Son rôle allait devenir encore bien plus important...
Il tendit les mains et commença à parler :
- "Vous savez tous que le grand jour que nous attendions est arrivé : le sérénissime Phénix, flamme de vie, de mort et de renaissance, nous a fait la grâce de s'éveiller et de nous bénir de sa divine présence." Il ressentait un plaisir coupable à prononcer enfin ces mots. "Cependant, son voyage fut long et son retour dans son vaisseau charnel peut s'accompagner de quelques difficultés que nous devrons aider Sa Grâce à surmonter. Bien des années se sont écoulées, notre archiduché est détruit, la famille Rosfield anéantie, mais l'espoir de tout reconstruire perdure."
Des soupirs se firent entendre autour de lui.
- "Le secret absolu doit demeurer. Aucun d'entre vous ne doit évoquer le Phénix hors de ses murs. Celui qui s'en rendra coupable sera exécuté sur le champ. Tel est la loi de notre ordre dont je suis le garant."
Après ce rappel intimidant, un adepte leva la main avec révérence pour demander la parole.
- "Allons-nous le laisser sortir ? Il voudra sûrement découvrir comment le monde a changé en son absence... Comment se porte-t-il ?"
Cyril prit le temps de choisir ses mots.
- "Sa Grâce se remet à peine de son long coma. Des traumatismes physiques et mentaux semblent l'affecter, mais rien que nous ne pourrons surmonter. Si le Phénix est puissant, la chair est faible ; nous devons nous en accommoder. Pour le moment, sa guérisseuse attitrée" - il désigna la concernée - "continuera de s'occuper de sa santé."
- Vous avez parlé de problèmes... mentaux...", risqua un autre adepte sans avoir levé la main.
Il coupa court à sa question en notant le regard courroucé que Cyril lui lançait de dessous sa capuche. Le Maître consentit malgré tout à répondre :
- "Il est inutile de vous cacher la vérité : son esprit a été abîmé par la terrible expérience de Fort Phénix. Sa mémoire semble défaillante et il peine à se souvenir de ce qui s'est passé." Il attendit quelques instants avant de reprendre. "Nous faisons face à un autre problème que nous n'avions pas envisagé. Si son corps a changé, son esprit est toujours celui d'un enfant de dix ans... En plus de cela, il paraît avoir oublié beaucoup des usages de la vie quotidienne. Même parler lui est difficile. Il doit réapprendre tout ce qu'un enfant est censé assimiler en l'espace de plusieurs années. Il restera dans le Nid encore un moment je crois."
- "Mais c'est terrible !...", se plaignit une adepte prête à fondre en larmes.
- "Ses pouvoirs d'Emissaire semblent intacts, n'est-ce pas l'essentiel ?" répondit Cyril, sur la défensive. "Ce n'est qu'une question de temps avant que Sa Grâce ne retrouve toutes ses facultés. Il pourra marcher au milieu de vous quand le moment sera venu." Les adeptes joignirent les mains et quelques-uns tombèrent à genoux. "Continuez de le servir comme il se doit, et la meilleure manière pour vous de le faire, c'est de suivre mes ordres. Retournez à vos taches."
Il mit fin à la réunion et les Immortels se dispersèrent. Seuls restèrent dans la pièce Cyril, la soigneuse du Phénix et la jeune Jote. Elles avaient assisté à tout ce qui s'était passé et même à certaines choses qu'il n'avait pas révélées aux adeptes.
- "Il va sans dire que je vous ordonne le silence sur ce que j'ai moi-même tu", annonça-t-il. "Ils n'ont pas besoin de tout savoir. Et de toute façon, tout ceci passera. Il lui faut du temps..."
- Oui, Maître. Sa Grâce est restée endormie cinq ans...", soupira la soigneuse. "Imaginez le choc qu'il a eu en se levant de son lit et en voyant son image sur la surface polie du mur de sa chambre..."
- "Il vous l'a dit ?" s'étonna Cyril.
- "Pas vraiment. Il ne prononçait pas encore des sons... articulés quand je l'ai quitté. Mai je pense l'avoir deviné. Il se tenait tout près de ce miroir improvisé quand nous l'avons trouvé. Il sanglotait et essayait de se... déchirer le visage..."
- "Vous me l'avez déjà dit, ne prenez pas cet air dramatique", lui intima le Maître. Il détestait par-dessus tout les démonstrations de sensiblerie. "Vous lui avez donné des sédatifs ?"
- "Oui, même si je pense pour ma part qu'il a assez dormi. Mais je ne voulais pas qu'il se fasse du mal..."
- "Evidemment, ce serait désastreux. Il vaut mieux ne rien révéler de la détresse mentale de Sa Grâce aux adeptes. Je compte sur vous pour remédier à ce problème."
- "Je sais soigner les maux physiques, mais ceux de l'esprit me sont plus obscurs... Le savoir des Immortels n'inclut pas..."
- Je suis sûr que vous y arriverez, vous vous occupez de lui depuis longtemps." Il baissa les yeux sur Jote, qui avait écouté en silence jusque-là. "Il serait sans doute bon pour lui d'avoir à ses côtés la compagnie d'une jeune personne..."
La petite fille se raidit et son regard se fit déterminé.
- "C'est un grand honneur, Maître..."
- "Pas de familiarités avec Sa Grâce, cela va de soi. Vous n'êtes pas son amie mais sa servante. S'il vous demande l'impossible, vous obéissez ; s'il vous demande de mourir, vous le faites. Et il est inutile de le rappeler : personne ne doit lui parler de ce qui est advenu de sa famille. Pour l'instant. Quand la mémoire lui reviendra, nous aviserons."
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Jote hocha la tête machinalement, comme hypnotisée par le regard pénétrant du Maître des Immortels.
- "C'est ce que nous sommes tous disposés à faire, moi y compris. Nos vies ne servent qu'à son usage. Ne l'oubliez jamais : vous n'existez que pour permettre au Phénix de déployer à nouveau ses ailes."
Il leur indiqua de disposer, ce qui signifiait retourner au Nid. Les deux adeptes seraient même sans doute forcées d'y demeurer la plupart du temps, pour surveiller les moindres faits et gestes de l'Emissaire. Cependant, le Maître exprima son désir de les accompagner.
- "Je veux me rendre compte par moi-même de son état et lui rendre hommage, même s'il est inconscient", expliqua-t-il avant de les précéder dans le couloir.
Arrivés devant la porte en forme d'anneau, la soigneuse présenta de nouveau la clef et la chambre s'ouvrit. Une forte chaleur régnait dans la pièce, et ce qui ressemblait à de minuscules plumes de fin duvet blanc flottaient dans les airs... Cyril balaya l'espace devant lui de la main pour les écarter, se demandant bien d'où elles pouvaient venir...
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Joshua Rosfield ne dormait pas. Il était allongé dans son lit, le corps recouvert de son draps, et contemplait sa main au bout de son bras tendu vers le plafond. Il ne faisait pas attention à eux. Il tournait et retournait sa main tout en bougeant les doigts, de longs doigts fins et délicats... qui devaient lui apparaître comme tout à fait étrangers. Puis, il ramena sa main et en posa le dos sur son front en gémissant faiblement. La soigneuse eu de nouveau un mouvement de réconfort en se portant vers lui. Cyril l'arrêta.
- "Pas d'apitoiements inutiles, vous n'êtes pas sa mère."
- "Je devrais peut-être l'être si vous voulez que je guérisse son esprit", rétorqua-t-elle, avec un ton de défi à peine dissimulé.
Cyril ne répondit pas mais se dirigea vers le lit de son seigneur. S'arrêtant à une distance respectueuse, il s'inclina profondément devant l'Emissaire, qui se mit à le regarder sans comprendre ce qui se passait. Son regard faisait penser à une page vide...
- "Je suis Cyril, le Maître des Immortels. Permettez-moi, illustre Phénix, de vous rendre l'hommage que je vous dois. Sachez que ma vie et celle de tous les adeptes sont vôtres. Ordonnez, nous obéirons. Vous n'avez qu'un seul mot à dire..."
Mais Joshua ne dit rien, et le bleu-vert de ses yeux sous sa frange de cheveux blonds le transperça, comme s'il pouvait sonder son âme. C'était un regard d'enfant qui venait de naître, mais dans le visage émacié d'un adolescent qui s'éveillait d'un très long rêve. Cyril fut presque tenté de le plaindre... mais se reprit immédiatement. Il s'éloigna de la couche.
- "Prenez bien soin de lui. Je veux un rapport quotidien sur ses progrès. Dès qu'il sera capable de comprendre et de parler de façon correcte, je veux le savoir."
- "A vos ordres, Maître", s'exclamèrent ensemble les deux adeptes.
Cyril quitta alors la pièce, non sans un dernier regard et une ultime révérence vers Joshua qui avait entreprit à présent d'examiner la plante de ses pieds en dérangeant tout à fait l'agencement de ses draps. Il semblait avoir bien du mal à utiliser ses longs membres filiformes... Enfin, il laissa les deux adeptes avec leur patient.
La soigneuse se porta au chevet de l'Emissaire et l'invita à se couvrir de nouveau de son draps. Joshua obéit machinalement, comme un enfant grondé, et croisa sagement ses mains sur ses genoux. Mais on voyait bien qu'il était au bord des larmes. La soigneuse le rassura et balaya les mèches folles et humides de son front avant de l'observer plus attentivement.
- "N'ayez aucune crainte...", souffla-t-elle doucement. "Personne ici ne vous fera le moindre mal..."
Si elle était parvenue à conserver intactes ses fonctions vitales, l'Emissaire était très amaigri et sa peau avait pris la blancheur de la craie et la fragilité du papier. Ses cheveux blonds-roux avaient aussi considérablement poussés et lui tombaient dans le bas des reins. Elle n'avait pas eu le coeur de les couper car elle ignorait alors s'il désirerait les garder à cette longueur... Ils méritaient par contre un bon nettoyage.
Joshua ne fuyait pas devant elle, comme s'il la reconnaissait en quelque sorte. Mais il la laissa examiner le moindre recoin de son anatomie avec appréhension, d'abord ses cicatrices sur le torse, sur les cuisses, les bras ; puis celle sur son crâne, qui avait causé bien du souci à la soigneuse. Enfin, elle osa lui poser une question :
- "Avez-vous mal quelque part, Votre Grâce ?"
Elle avait parlé dans un doux murmure, comme une mère l'aurait fait pour son petit garçon malade. Il pencha la tête, comme s'il entendait un son familier et tenta à son tour de communiquer.
- "Grr.... rrr... aaaa..."
Cela resta coincé dans sa gorge et la soigneuse adopta alors un type de langage universel : celui des signes. Il sembla comprendre ce qu'elle lui demandait et indiqua son propre visage.
- "Il n'y a rien sur votre visage. Il a certes changé mais il n'a rien de laid... Aucune cicatrice n'y est restée, j'ai fais tout mon possible pour ça." Elle lui expliqua par signes.
Le patient se mit alors en tête d'attraper les plumes duveteuses qui semblaient avoir envahi la pièce. Il en saisit une et la regarda avec intérêt, puis la souleva dans les airs pour la voir flotter de nouveau. Comme effrayé par le phénomène, il se cacha le visage sous son draps. La soigneuse lui sourit.
- "C'est vous qui générez ces jolies petites choses douces et légères", lui expliqua-t-elle avec patience. "C'est votre pouvoir d'Emissaire. Vous ne le contrôlez plus très bien mais cela vous reviendra petit à petit."
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Joshua semblait un peu apaisé mais la fatigue le gagna. Avant de s'allonger de nouveau sur ses oreillers, il mima des signes dont la signification était évidente, même pour la petite Jote, qui observait tout avec intérêt.
- "Il a soif, c'est ça ?" s'exclama-t-elle.
- "Je crois que oui. Il faut dire qu'il fait une chaleur ici... C'est comme si l'essence du feu elle-même avait envahi la pièce. C'est sans doute bon signe, il n'a pas perdu le Phénix...", soupira la soigneuse, comme si elle avait vraiment craint que cela n'arrivât. "Va lui chercher de l'eau fraîche. Et ensuite, Votre Grâce, je vous ferais prendre un bon bain. Vous aimerez ça, vous verrez."
- "Je reviens vite !", s'écria Jote, toute heureuse de cette mission. "Je ne ferais pas tomber la cruche cette fois !"
Et elle sortit presque en sautillant, insoucieuse qu'on puisse la voir. Le Phénix apportait enfin dans sa vie le changement dont elle avait bien besoin. Elle avait hâte d'apprendre à le connaître.
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anerstellae · 7 months ago
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J’étais dégoûté, alors je suis parti collé des messages pas très gentils (mais vrais) sur le RN, sur des murs de ma ville. Le premier message concernait l’antisémitisme et le racisme chez les élus RN (il y a une stat qui est sortie récemment). À la moitié du collage, une voiture ralenti près de moi. (Ça sent la merde hein ?) Un homme sort de la BMW et me questionne. Je lui réponds simplement.
« Parce que moi je suis un élu RN, et ma femme aussi. » Celle ci, toujours dans la voiture, sort son téléphone, et commence à me filmer.
Il commence à me dire qu’il a aider quelqu’un à avoir des papiers. (C’est très bien monsieur mais c’est hors sujet)
Il m’accuse de m’informer sur tiktok, que c’est faux, qu’il est ni raciste ni antisémite (c’est très bien monsieur mais je m’en fous, on parle pas de toi). Il se met sérieusement en colère. Je me tourne vers sa femme et lui demande d’arrêter de filmer. Elle refuse en affirmant qu’elle garde ça pour elle (chelou). Le gars continue de gueuler. J’essaye de lui parler calmement des faits mais j’ai les jambes en coton.
Il fini par se barrer en emportant toutes mes feuilles avec lui. Y compris celle qui était encore dans mon sac. Oui il a fouiller dedans.
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philoursmars · 9 months ago
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Il y a une dizaine de jours, je suis parti retrouver Christine à Narbonne.
Le Musée Narbo Via, dédié à la Narbo romaine (cette ville fut la première ville romaine hors d'Italie et un des 3 plus grands ports de l'Empire romain)
Ici, le monumental Mur Lapidaire.
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detournementsmineurs · 3 months ago
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Exposition hors-les-murs "Portraits d'Intérieurs Jean-Louis Schoellkopf" de l'Institut pour la Photographie au "Théatre du Nord" de Lille, octobre 2024.
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christian-dubuis-santini · 1 year ago
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«Je n'ai jamais écrit, croyant le faire, je n'ai jamais aimé, croyant aimer, je n'ai jamais rien fait qu'attendre devant la porte fermée.»
(Marguerite Duras, L’Amant)
La vérité de cette phrase de Duras fait écho
-d’une part au piège inhérent au fonctionnement de l’ordre symbolique où se prend le sujet, à savoir dans son fantasme, où le croire qui possède son moment de réflexivité propre lui permet de croire qu’il croit, et lui fait donc percevoir ce qu’il appelle "la réalité" seulement à travers la fenêtre de son fantasme
-et d’autre part au mur du langage, ce que Kafka décrit sous les auspices de "la porte de la Loi", où K découvre que derrière le masque des apparences, il n'y a rien ...si ce n'est une répugnante substance visqueuse de jouissance palpitant dans toute la monstruosité de son hors-sens ; loin de la visée traditionnelle où la Loi est présentée dans une pure perspective d'universelle neutralité, chez Kafka la Loi doit assumer son statut de bricolage inconsistant, pénétré de bout en bout par la jouissance.
Nous sommes dans l’attente de quelque chose qui n’arrivera pas pour la bonne raison que c’est toujours déjà arrivé, nous aurons été libres d’apprendre (à lire) qu’il n’y a pas d’autre objet que notre fantasme.
Rien d’autre au monde qu’un objet petit a.
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