#Heritiers des Larmes
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Héritiers des Larmes, Tome 1 : L'Épouse Ennemie
de Penny Watson Webb
paru en Septembre 2017
chez Harlequin
384 pages
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Face à la reine de France, Brunhilde sent son cœur battre à tout rompre. La souveraine lui a accordé le droit de choisir son époux, et attend à présent sa réponse. Brunhilde sait que tout le monde souhaite qu’elle désigne, sur l’ordre de son frère, l’arrogant seigneur de Valcoudray, dont l’alliance renforcerait sa famille. Ce noble normand est même prêt à passer outre le baiser qu’il a surpris la veille entre elle et Conan de Ker Glenn, leur ennemi breton. Conan, l’homme à qui Brunhilde a caché son identité et qui lui lance aujourd’hui des regards noirs. Si c’est lui qu’elle choisit, il la méprisera, elle le sait, et la traitera comme une étrangère dans sa propre demeure. Mais la paix entre Bretons et Normands serait désormais actée. Consciente des regards qui pèsent sur elle, Brunhilde lève enfin les yeux, déterminée. Elle sait ce qui lui reste à faire.
J’ai commencé cette lecture un peu par hasard sans lire le résumé, j’ai aimé la couverture et quand j’ai vu passer une chronique, je me suis lancée. Je ne savais pas dans quoi je m’embarquait mais une chose était sûr, le thème basé sur « épouse » et « ennemie » promettaient des moments intenses.
Le début installe un cadre qui change de ce que je lis habituellement : les Bretons contres les Normands/Francs, tout en ayant un air si familier avec les contrées écossaises et ses clans qui se disputent des terres. J’étais agréablement surprise, pleins de détails sur cette partie de l’histoire sans en faire trop et en l’arrangeant de sorte à en faire un décor pour accueillir cette jolie romance.
J’ai levé les yeux au ciel, j’ai grimacé devant de la niaisierie un peu dégoulinante, je me suis même demandé de quand datait le texte ! C’est une romance historique à l’ancienne. Je pensais qu’il s’agissait d’une traduction d’un vieux texte, un peu comme un Garwood. Oui rien que ça, il y a pire comme comparaison. Je me suis renseignée : l’auteure est française. Ce n’est pas vieux, c’est totalement récent et il y aura d’autres tomes. J’étais presque choquée de l’apprendre, je me suis faite bananer.
Ce que je trouve « à l’ancienne » et « niais » est qu’au deuxième chapitre, nous assistons à la rencontre et déjà baiser avec un parfait inconnu en pleine nuit. Ça a le don de me faire souffler un peu, c’est même rédhibitoire pour moi. Mais pourtant, je n’ai pas abandonné, j’ai même été très très attachée à ce texte. Une fois commencé, je n’ai pas voulu m’arrêter. Pourquoi, alors que l’héroïne n’est pas de ces personnages féminins que j’apprécie particulièrement ? Parce qu’au delà de son côté « princesse disney sur son nuage », elle a offert à de nombreux moments de belles émotions qui ont su mettre la larme à l’oeil au caillou que je suis. Il y avait aussi de l’humour, des répliques bien senties, de la complicité, un panel de personnages secondaires réussis et bien construits.
L’intrigue est tout ce qu’il y a de plus classique dans le genre mais Penny Watson Webb apporte un petit plus en osant se prendre pour George. (RR Martin). Elle met en place avec ce premier tome un potentiel de saga plutôt intéressant et alors que je me détachais de cette collection, je pense regarder de nouveau du côté du numérique. (Je boude le changement de tranches/finissions des couvertures, j’aimais le soft touch ! )
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