#Hélène Maquet
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nicolasbaudoin · 1 year ago
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30 minutes sur les prix littéraires et le marché du livre en Belgique francophone, à l'occasion de la remise du Rossel – "Lisez-vous le belge ?" n'est bizaremment pas mentionné.
3 invités :
Arianne Lefort, autrice/"accompagnatrice" d'auterice et jurée du prix Rossel
Antoine Wauters, lauréat du prix Rossel 2023 pour Le plus court chemin (Verdier)
Romain Detroy, libraire aux Yeux gourmands
Présentée par Julie Morelle, l'émission fait appel aussi à une journaliste supplémentaire, Hélène Maquet, qui fait une analyse du marché du livre sur base des chiffres 2022 de l'ADEB (Association des éditeurs belges) à 24:18.
Volume de vente de 273 300 euros. 44% bd et littérature général. Puis littérature jeunesse. 1 livre vendu sur 4 est une BD, 1 livre sur 5 est un roman. Marché en augmentation, ça veut dire quoi ? Le nombre d'exemplaires vendus recule entre 2021 et 2022 de 6% alors que la valeur du marché baisse de 3,8% entre 2021 et 2022. Ça montre une légère augmentation du prix moyen qui arrive à 8,32€ par livre. C'est beaucoup plus bas qu'en 2014 ou en 2019. C'est le livre bon marché qui tire les ventes.
Qu'est-ce qui s'édite en FWB ? Plus d'un tiers de la prod, c'est de la BD puis sciences humaines, scolaire et jeunesse = 96%. Donc très peu de littérature. 10.559 titres mis sur le marché en 2022 par des éditeurs belges. De plus en plus de nouveauté, de moins en moins de rééditions. → Cycle de vie d'un livre se raccourcit. (26:23-27:15)
Ariane Lefort pointe l'honnêteté du prix belge qui ne vogue pas sur l'air du temps, la preuve : ils n'ont pas primé le dernier Lisette Lombé (et bim !). Elle souligne aussi qu'il y a d'autres critères, l'éditeur de "Baisse ton sourire" (éditions DO) n'aurait pas pu répondre à la demande crée par le Rossel, ce qu'Antoine Wauters confirme en disant : "Le problème en Belgique c'est qu'il n'y a plus tellement d'éditeurs professionnels". (DO est français mais bon...)
Le constat général c'est qu'il y a des plus en plus d'auteur·ices et de titres et que les ventes sont soit médiocres (sous les 2000 exemplaires) soit gigantesques (au-dessus des 15000). "Il n'y a plus de classe moyenne [en littérature]" dira Wauters.
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