#Gianfranco Rebucini
Explore tagged Tumblr posts
Text
[Sociologia dell'omosessualità][Sébastien Chauvin][Arnaud Lerch]
Una sintesi delle principali ricerche sulle omosessualità all’interno delle scienze sociali
Sociologia dell’omosessualità si inserisce nella prospettiva della sociologia dei generi e degli studi gay e lesbici e propone una sintesi delle principali ricerche sulle omosessualità all’interno delle scienze sociali. Tenendo conto, in chiave interdisciplinare, dei principali contributi di riflessione teorica e di critica storica, questo testo mostra come sono cambiate, nel tempo e nei…
View On WordPress
#Alessandro Porrovecchio#Arnaud Lerch#Cirus Rinaldi#Edizioni Kaplan#FR#gay#gaylit#gender#gender studies#Gianfranco Rebucini#LGBT#LGBTQ#LGBTQI#Massimo Prearo#Omosessualità#queer#Riccardo Caldarera#Sébastien Chauvin#Sociologia dell&039;omosessualità#Sociologie de l’homosexualité#Vulca Fidolini
0 notes
Text
Queer, techno: entre subversion et normalisation. Une enquête sociologique à Paris. Partie 4. De la théorie queer aux queers d’aujourd’hui
Durant les entretiens, nous avons questionné systématiquement les interviewés sur la façon dont ils définiraient le terme queer. Voici leurs réponses, assez différentes les unes et les autres, que nous traiterons dans un second temps :
« Pour moi, de base, c’est un terme qui englobe tout ce qui n’est pas hétéro et cisgenre. De base c’est ça.Après je pense qu’aujourd’hui queer, plus qu’un mot qui représente une sexualité ou une identité de genre, c’est une culture. Donc l’identité de genre et de sexualité, c’est LGBTQ+ (...) et queer c’est vraiment toute la culture qui va avec ». Lisa, 21 ans.
« Le queer ? Je sais pas, le queer c’est à la base les personnes qui se revendiquent comme pas hétéros j’imagine, mais ça a un peu dévié j’imagine avec tout ceux...tous les événements queer et l’ésthétique queer. Ca a plus dévié vers un phénomène de mode j’imagine, quelque chose comme ça. Pour moi ce n’est pas forcément le mot LGBT, c’est quelque chose de différent, j’imagine. Parce que le queer moi je le considère plus comme une certaine esthétique auquel tu prends part et puis peut-être un mode de vie ».Jean, 20 ans.
« Alors queer en fait... c’est vrai que c’est un peu compliqué, queer à la base c’est bizarre. C’est un terme anglo-saxon. C’est en gros, au sens littéral, les personnes bizarres (...) qui ne rentrent pas dans les normes. Donc c’est hyper large. Toutes les personnes qui ne se définissent pas, selon un genre ou selon, qui sont pas cis forcément. » Manon, organisatrice de la soirée La confess, 27 ans.
«Pour moi queer c’est un combat politique (...) la personne queer, c’est une personne qui veut s’émanciper des normes de genre et de la société hétéronormée au final de la société capitaliste en générale. Donc en fait ça veut dire pas seulement combattre les oppressions de genre mais aussi
combattre les oppressions de classe. » Eva, 21 ans.
« Pour moi queer c’est tout ce qui est lié plus ou moins avec le LGBT. Après, je sais qu’il eu plus ou moins des théories et que certains queer c’est vraiment un acte militant et revendicatif. Au contraire moij’ai l’impression que c’est un truc qui englobe tout, et qui se veut assez ouvert et festif pour moi. (...) Quand on dit queer, c’est souvent associé, contrairement au mot LGBT, qu’on peut employer pour les manifestations, pour la gay pride etc, pour moi queer bah c’est des soirées queer, des événements queer. C’est lié à l’événementiel, quoi. » Elise, 25 ans.
« Quelque chose de pas normatif. Mais politique. Parce que le mot queer c’est une charge politique militante. » Teresa, 25 ans.
« Pour moi ça veut vraiment dire bizarre. Mais dans le sens positif du terme. Pour moi bizarre, mais sans jugement de valeur, enfin pour moi c’est la bizarrerie mais en oubliant la normalité. Enfin tu sais on a une idée du normal qui est l’hétérosexualité etc., et du coup pour moi queer ça a été inventé pour dire que genre ces gens sont bizarres mais en oubliant que la normalité, le terme de normalité qui est l’hétéroséxualité et... tu vois ce que je veux dire ? » Entretien « à la volée », Joanna, 23 ans.
Bien sûr, ces définitions ne sont pas exhaustives et concernent seulement sept personnes interviewées. Néanmoins, ce panel montre déjà une certaine diversité des manières de dire le queer. Nous remarquons par ailleurs que la plupart, pour répondre à la question « qu’est-ce que le queer ? » commence par « pour moi », une façon de signifier que cette définition les engage seulement à titre individuel, et indique une conscience de la non universalité du terme, ou en tout cas le questionne. Nous souhaitons rajouter une définition du queer, qui est celle présente dans le « queer manifesto », là où le mot apparaît sous son angle actuel pour la première fois, en même temps que les premiers écrits de De Lauretis :
« être queer n’a rien à voir avec un droit à la vie privée, il s’agit de la liberté à être public, à être ni plus ni moins que ce que nous sommes. Cela signifie se battre contre l’oppression chaque jour, l’homophobie, le racisme, la misogynie, le sectarisme des hypocrites religieux et notre propre haine de nous-même (on nous a soigneusement appris à nous haïr nous-mêmes). Et maintenant bien sûr cela signifie combattre un virus également, et tous ces homophobes qui utilisent le SIDA pour nous effacer de la surface de la Terre. Etre queer signifie mener une vie différente. Il ne s’agit pas de la tendance dominante, de profit sur lamarge, de patriotisme, de patriarcat ou d’être assimiléE. » Queer manifesto, 1990
La revue de littérature sur le queer, indiquait comment à son tout début, le phénomène se développe selon deux axes différents : un axe militant et un axe universitaire. Ainsi, comme nous l’avons évoqué dans la revue de littérature, Teresa De Lauretis utilise pour la première fois le terme queer lors d’une conférence en février 199063, et ne manque pas d’énoncer une coïncidence : la création du groupe queer nation à New-York.
Pourtant, si De Lauretis souhaite marquer d’emblée une distance avec le queer militant, l’évoquant comme un fruit du hasard, les deux orientations du queer se ressemblent à bien des égards. Si le premier souhaitait s’illustrer en tant que théorie, au sein de la sphère universitaire dans une volonté de « dépasser » les études gays et lesbiennes, et que le queer militant de queer nation avait comme objectif une politique queer radicale, les deux se regroupent sur une remise en cause des frontières de genre et de sexualité. A partir de ces deux compréhensions, nous avons commencé par nous demander quelles étaient, pour ces acteurs de la nouvelle scène queer, leurs définitions du terme, comment ils l’appréhendaient et s’il était porteur de sens. Etait-ce perçu comme une sorte de « Post-lgbt ? ». Il nous était difficile de répondre, car les significations rapportées sont tellement variées, qu’il nous semble utile de parler de queers au pluriel.
En effet, nous sommes consciente qu’il est nécessaire, en présentant un travail, de définir l’usage courant des termes utilisés dans le titre, ce que nous avons pu faire avec le terme de scène. Au début de notre travail, nous retenions comme définition celle qui nous avait fait « enfin » comprendre le sens du mot, issue de « Bash Back, vers la plus queer des insurrections ! » de Fray Baroque et Tegan Eanelli64. La voici :
« Certains liront “queer” comme synonyme de “gays” et “lesbiennes” ou “LGBT”. Cette lecture est inadéquate. Alors que celleux qui s’intègrent le mieux dans les constructions de L G B T pourraient tomber dans les limites discursives du queer, le queer n’est pas une zone d’occupation stable. Le queer n’est pas simplement une autre identité qui peut être punaisée sur une liste de catégories nettes, ni la somme quantitative de nos identités. Il s’agit plutôt de la position qualitative de l’opposition aux présentations de la stabilité – une identité qui problématise les limites maîtrisables de l’identité. Le queer est un territoire en tension, défini en opposition au récit dominant du patriarcat blanc-hétéro-monogame, mais aussi en affinité avec toutes celleux qui sont marginalisées exotisées et opprimées. Le queer, c’est ce qui est anormal, étrange, dangereux. Le queer implique notre sexualité et notre genre, mais il va bien au- delà. Il incarne notre désir et nos fantasmes, et bien plus encore. Le queer est la cohésion de tout ce qui est en conflit avec le monde hétéro capitaliste. Le queer est un rejet total du régime de la normalité. »J’ajoutais à cela les lectures universitaires sur le queer, en particulier les ouvrages deButler, De Lauretis, Bourcier, Preciado et le séminaire « Ethnographies queer » de Gianfranco Rebucini à l’EHES Et je me suis rendu compte, au fil de l’année, que ma propre définition était une définition « militante », dans le sens où elle est issue d’un groupe militant Etats-Uniens, le groupe Bash Back dont l’ouvrage retrace le parcours, et que cette définition était loin d’être la plus répandue dans mon terrain. En effet, lors des entretiens et des observations participantes/participations observantes, j’ai interrogé des individus pour leur demander leurs définitions du queer. Souvent, la réponse était : « est-ce que tu peux me donner une petite minute pour réfléchir ? » Cette réponse renseigne sur la complexité de donner une définition claire, précise et surtout reconnue par toutes et tous.
Néanmoins, il est possible de classer les différentes définitions en cinq catégories : - Le queer comme (Post) LGBTI+ : Dans cette compréhension, assez souvent donnée, le queer semble être le nouveau terme pour qualifier l’LGBTI+. Si pour certains, cela veut dire exactement la même chose, (« une manière plus simple d’évoquer l’LGBT ») pour d’autres, cela caractérise une période « Post-LGBT » où, sans remettre en question le système binaire, cela permet de ne « pas à avoir se définir ». Pour 5 personnes, le queer est décrit comme « Tout ce qui n’est pas hétéro ». - Le queer comme théorie : dans cette définition, le queer est issus des écrits queer, et la formule qui revient le plus souvent est « contre l’hétéronormativité » - Le queer comme fête : pour deux personnes, le queer se définit comme l’espace de la soirée, l’espace de la fête. C’est ainsi que queer représente une délimitation géographique en un espace de fête libre (notion de « safe space » très souvent utilisée par ailleurs) - Le queer militant : ce groupe se rapproche de la définition du groupe Bash Back. Parfois, la définition du queer rejoint même l’anticapitalisme, et c’est souvent ici, que les personnes interrogées, bien que participant aux soirées queer de techno/house, semblent vouloir dénoncer une « récupération » du terme par le marché. - Le queer comme culture, comme esthétique : ici, si le « LGBT » signifie une identité, le queer est la culture qui la compose. Le queer peut même posséder sa propre « esthétique ». Ainsi, notre terrain fait apparaître la coexistence de différentes perceptions du terme queer. Le questionnement autour d’un passage de lgbt vers queer, que nous avons élaboré dans la partie précédente, pourrait trouver une réponse dans le devenir du mot queer. Ce devenir est élaboré par les acteurs de cette scène queer, mais aussi par des théoriciens du queer : ainsi s’échange un savoir entre pratiques et luttes du queer.
Notes:
-Le queer manifesto est un tract distribué par le groupe queer nation lors de la marche des fiertés de New-York en 1990. -De Lauretis Teresa, Théorie queer et cultures populaires. De Foucault à Cronenberg. La Dispute, 2007.
-Baroque Fray, Eanelli Tegan. Vers la plus queer des insurrections. Libertalia, - Séminaire « ethnographies queer » par Gianfranco Rebucini à l’EHESS, 2018-2019
0 notes
Text
South Talks: Act, react, decolonize. The Southern questions today
7 pm (italy - 1PM EST) | Act, react, decolonize. The Southern questions today
with Luka Bogdanic (University if Zagabria, HR), Houria Bouteldja (Parti des Indegenes de la République, FR), Gianfranco Rebucini (Effimera, I), Atomic Culture (Curatorial platform, NYC), coordinated by Francesco Bachis (University of Cagliari)
8:30 pm | Drinks and food
9:30 pm | Alfredo Jaar (RCH): The Gramsci Trilogy
10 pm | Film Screening: The ashes of Pasolini, Alfredo Jaar
11 pm | Tropical Gothic: Mike Cooper in concert (UK)
*Please note that Workshops are free and for 15-20 participants max
0 notes