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trottoir-s · 2 years

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La campagne recyclé

I.Anna Chavepayre, une pratique architecturale qui peut intérésser. La bastide Villefranche est le lieu priviligié de l’architecte. Ce village est-il en train de devenir une plaque tournante de l’art comptemporain? Qu’est ce qu’il peut bien se passer “au garage”? Une gallerie d’art qui provient de New York et Paris y dépose des oeuvres.. Avant de réhabiliter quoi que ce soit dans ce lieux, je demande à ce que le simple vitrage de l’école soit passé en double !

Outre sa présence physique et médiatique sur le territoire, le “au garage” est une plaque tournante de l’art compteporain... On y invite donc New York (galerieericdupont) mais aussi des artistes plus locaux, mais cela reste des artistes. Et, comme on le sait, la venue d’artiste sur un territoire permet généralement de ramener un public, précis.

Mais qu’est ce que va bien faire le coiffeur du village Créa-Tif une fois tout ces jeunes à la mode sur site? Cherchent-elles à faire muter la structure sociologique et culturel du village?

« Vivant entre les tempêtes, nos corps éprouvés arpentent furieusement de nouveaux horizons. Les portes du Garage s’ouvrent momentanément aux vents nouveaux : A & A. »

Nous pourrions nous demander si on frole la blague.. Le vent nouveaux? Serions-nous devant une obligation de recycler la structure existante? Celle-ci est-elle vraiment au bord de l’abandon.. Le territoire doit se vider et/ou laisser place aux vents nouveaux.

Créer de l’attractivité n’est pas une mauvaise idée dans des territoires en déclins, mais faisons attention à celle-ci, ne dénaturons pas l’aspect tranquil et accessible du lieux. C’est le risque, à jouer à l’attractivité l’effet rebond peut être trouvé. Il serait nécéssaire de comprendre plus en profondeur le taux de marge à la Bastide de gentrification possible, si elle est active.

Sauf erreur de ma part, la Bastide va se voir greffer des artistes qui ameneront des cowerkers fan de la nouvelle boulangerie et ejectant les possibilités d’y voir un habitant pauvre y vivre. Le projet aura pour seule conséquences de faire infléchir les prix de ces villes/villages les laissant inaccessible à tout autre. Bobo-iser maintenant le village.. Voici le projet que j’ai compris.

A en regarder les chiffres, le village acceuile 900hab en 1800, cela décroit jusqu’à 250 en 2000. Le village c’est vu perdre donc 3/4 de ses habitant en l’espace de deux siècles.

Bref, y injecter du riche, parceque le pauvre n’aurait tout simplement aucun moyen aujourd’hui d’y vivre. Est-ce que l’on chercherait pas aussi à un potentiel touristique, en effet, nous constatons sur site un patrimoine moyen-ageux, une bastide comme neuve. Est-ce que l’on pourrait pas également y faire du canaoé kayak?

Bref, ne risquerons pas un scénario comme Saillans dans la Drome?

Cadre sup. pouvant télétravailler, artiste en quête d’autonomie et princesse yoga seront les futurs preneurs de la Bastide contre le tourisme ou avec.

En ce placant comme techniciste du cadre bati et en oubliant le côté sociale nous pouvons en conclure que c’est probablement un beau projet. En effet, revaloriser un tel lieux et y faire vivre des habitants permettraient de vider la vacance de son territoire et eviter d’y construire également du neuf ailleurs. C’est juste. C’est donc peut-être seulement ici qu’il faut analyser le projet. Tout pour arrêter de construire et ici c’est à travers la manipulation des désirs des riches que l’on pourra s’en sortir, parceque le travail de pauvre y est tout bonnement inexistant.

Une structure sociologique qui sera implanté dans le local tout en jouant avec le mondial, à travers sa propre pratique interconnecté.

II. Loin de pouvoir participer à la discussion de la programmatique. Dans une telle pratique l’architecte n’aurait plus qu’à réhabiliter les logements vacants en de super loft, il n’aurait plus qu’à mettre sous carte postale le territoire. Le rendre désirable. Et oui, au delà de la fonction, c’est l’esthétique de la campagne qu’il est nécéssaire de recycler. Il faut rendre ça à la mode. Il faut rendre désirable ce qui était autrefois vu de précaire et de kitsh.

Allons donc remodeler le présbytère des années 70, allons dégommer les lutins pour les remplacer par des bouddha. Dans l’intérêt général de faire apprécier les Parisiens le territoire.

III. Revenons à ce qui nous intérésse, la sociologie. La mixité sociale, le fait de ne pas ségreger le territoire. Le grand classique intervient. Si des riches raméne d’important capitaux et qu’il apprécie le local et l’artisanat, pourquoi alors ne pas comment à revoir ouvrir des petits commerces qui ferait les lunettes eux même? Pourquoi le boulanger ne commencerait pas à recruter et pourquoi le coiffeur ne recruterais pas non plus des coiffeur.se?

En même temps que de ramener du riche cela ramenera du capitaux qui à soif de consommation... d’aide à la personne.

Mais aussi, au delà du nouveaux service à riche, pourquoi ne pas y injecter des demi EPHAD dans lesquel les aide soignante pourraient s’y épanouir? Ici, le riche n’est plus le roi.

Dans un tel scénario, il serait nécéssaire de bloquer une part du logement pour du logement social, avant que l’entiereté des logements soient prit par la bourgeoisie. C’est le rôle des politiques ici de chercher la fameuse mixité. Nécéssaire de bloquer une part du logement dans les bastides pour éviter de les voir se faire propulser au fin fond d’un lotissement éloigné de la bastide ou pire qu’ils soit propulsé dans une des yourt par nécéssité et non conviction.

Mais... Pourquoi nécéssairement vouloir faire venir les riches. Je veux dire, dans quelque année des métiers à la campagne proche du secteur secondaire comme primaire ne reviendrait-il pas? L’agriculture biologique à la place de technologique ne va t-elle pas engendrer des travaux de mains, ne va t-elle pas remplacer les engrais par des hommes? Si il n’y a plus de pétrole il n’y aura non plus de tracteur.. Ni de tronconneuse, ni d’engin de chantier? C’est à dire qu’à un moment donné il est tout à fait pensable que le prix d’km2 de poncage de terre devienne moin cher par humain que par tracteur... Ce serait un grand retour de l’agriculture et du paysan. Nous pourrions également nous intérésser à ce qu’était le tourisme sociale historique, c’est à dire faire revenir des terrains vierges tenue par des “beaufs” eux même, avec leur propre limite.

L’on pourrait également s’imaginer que les zones d’exctraction ne soient pas à mettre à la poubelle et que nos batiments publiques soient toujours à construire, construire par exemple en pierre extraite proche du village, c’est bien ce qu’il se passe, un regain d’interêt et pour les matériaux locaux.

Je veux dire que croire en le riche coworker pour ensuite faire revenir une classe plus basse n’est pas l’unique moyen d’y parevenir. Effet boule de neige... A partir du moment une dynamique se met en place c’est party

le scénario des riches artistes bobo seule; l’apparition des plus pauvres en aide à la personne riches; la structuration de la mixité sociale par l’arrivé du bas et par leur propre emploi en niant toute relation aux riches, voila la progression de mon scénario.

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