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Hotéis Românticos em Paris - Para visitar em [2023]
Paris, a cidade do amor, é o destino perfeito para casais apaixonados em busca de uma experiência romântica inesquecível. Com sua arquitetura deslumbrante, ruelas charmosas e uma atmosfera encantadora, Paris oferece uma ampla seleção de hotéis românticos para tornar a estadia dos casais ainda mais especial. Neste artigo, destacaremos alguns dos melhores hotéis românticos em Paris, onde o amor…
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Festive Travel Planning with JCR
As the holiday season draws near, there’s no better time to start planning the perfect Christmas or New Year’s getaway. Whether your clients are dreaming of a cozy winter retreat in Ireland or a sun-soaked celebration in St. Barth, JCR’s exceptional portfolio of destinations offers plenty of options for unforgettable holiday experiences. With availability to book festive stays, our clients have prepared everything to make the holidays extra special this year.
For those seeking a classic holiday experience, Ballyfin in Ireland offers a lavish celebration complete with roaring fires, festive decor, and elegant dining. Imagine your clients stepping into a grand Irish mansion, surrounded by wintry landscapes, where every detail evokes the warmth and charm of a traditional Christmas.
Alternatively, if your clients are yearning for a tropical twist, Le Toiny in St. Barth offers a luxurious beachside Christmas. Picture a serene escape where the sound of the waves and the island breeze accompany the magic of the holidays. Le Toiny’s special festive packages ensure that guests enjoy the finest in hospitality, with opportunities for seaside dinners, holiday-themed activities, and New Year’s Eve celebrations overlooking the turquoise waters.
For a unique blend of luxury and adventure, Glenapp Castle in Scotland provides the perfect backdrop for a festive escape. Your clients can indulge in seasonal feasts, explore the stunning countryside, or take part in exclusive holiday events, making it an ideal destination for those looking to combine history, elegance, and a touch of adventure.
And let’s not forget the enchanting streets of Paris, where Esprit Saint Germain offers the perfect base for a holiday in the City of Lights. From intimate celebrations with family to enjoying a New Year’s Eve dinner with stunning views of the city, this boutique hotel brings the magic of Paris to life during the festive season.
No matter the destination, JCR’s clients are ready to create unforgettable moments, from Christmas tree lightings to midnight celebrations ringing in the New Year. Let us help you secure the perfect holiday getaway, ensuring your clients celebrate the season in style – whether wrapped in the cozy elegance of an Irish estate, enjoying a tropical Christmas by the beach, or experiencing the festive charm of Europe’s most iconic cities. Now is the time to book, and with availability still open, your clients can look forward to a holiday season filled with joy, relaxation, and timeless memories.
To see current offers and availability, click here.
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Quels sont les joueurs les plus titrés de l’histoire du football ?
Qui est le joueur de foot le plus titré de l'histoire ? Dans le monde du football, les titres sont souvent l'une des mesures les plus tangibles du succès d'un joueur. Deux joueurs reviennent le plus souvent pour le titre de joueur le plus titré lorsqu'on fait les sondages : Lionel Messi et Cristiano Ronaldo. Mais les choses ne sont pas si simples. Découvrons ensemble ce classement des joueurs les plus décorés, en passant en revue leurs carrières et les moments marquants qui ont conduit à ces succès. Lionel Messi : 46 titres et joueur le plus titré Lionel Messi est sans aucun doute le joueur le plus titré de l'histoire du football. Avec un total de 46 titres remportés, il surpasse tous ses pairs et s'impose comme la légende vivante du ballon rond. Ce chiffre impressionnant comprend des victoires aussi bien avec le FC Barcelone qu'avec la sélection argentine. Parmi ses succès en club, on retrouve de multiples trophées de La Liga, de la Copa del Rey, et surtout quatre Ligues des Champions (2006, 2009, 2011, 2015). L'impact de Lionel Messi ne s'arrête pas là. Avec l'Argentine, il a mis fin à une longue attente de titres majeurs en remportant la Copa America en 2021, suivie par la consécration ultime : la Coupe du Monde en 2022. Ce dernier triomphe, tant attendu par les fans argentins et les amateurs de football du monde entier, a scellé définitivement son statut de légende. À 36 ans, alors qu’il évolue désormais à l’Inter Miami en MLS, Lionel Messi continue de prouver qu'il a encore des titres à conquérir. Son sens du jeu, sa capacité à changer le cours d’un match et son incroyable constance en font le plus grand joueur de l'histoire pour beaucoup d'observateurs. Lire aussi : Lamine Yamal une nouvelle star au FC Barcelone, Thiago Messi ne reste pas indifférent Dani Alves : 42 trophées et longtemps le plus titré Juste derrière Lionel Messi dans ce classement des plus titrés, on retrouve son ancien coéquipier au FC Barcelone, Dani Alves. Le latéral brésilien a accumulé 42 titres au cours de sa carrière. Il est l’un des rares joueurs à avoir connu autant de succès dans cinq clubs différents : le Séville FC, le FC Barcelone, la Juventus, le Paris Saint-Germain et São Paulo. Dani Alves n'a jamais cessé de briller, que ce soit en club ou avec la sélection brésilienne. Parmi ses nombreux triomphes, on retrouve plusieurs éditions de la Copa America (2007, 2019) ainsi que des Ligues des Champions remportées avec le FC Barcelone (2009, 2011, 2015). Connu pour sa polyvalence et son esprit combatif, Dani Alves a marqué chaque équipe où il est passé par sa capacité à jouer aussi bien en défense qu’au milieu de terrain, et même parfois en attaque. Malgré une carrière riche en rebondissements, il reste une référence en termes de longévité et de constance au plus haut niveau. Andrés Iniesta : 39 titres et une empreinte indélébile Avec 39 trophées à son actif, Andrés Iniesta a laissé une forte empreinte dans le monde du football. Le milieu de terrain espagnol, véritable chef d'orchestre du FC Barcelone et de l'équipe nationale espagnole, a été l’un des principaux artisans de l'âge d’or de ces deux entités. Son jeu élégant, sa vision du terrain et sa capacité à marquer dans les moments décisifs ont fait de lui une légende. Andrés Iniesta a remporté la Coupe du Monde 2010 avec l’Espagne en marquant d’ailleurs le but de la victoire en finale contre les Pays-Bas, un moment resté dans la mémoire de tout fan de football. Il a également été un acteur clé lors des victoires de la Roja à l’Euro 2008 et 2012. Avec le FC Barcelone, Andrés Iniesta a soulevé de nombreux trophées, notamment neuf titres de La Liga et quatre Ligues des Champions. Aujourd'hui au Japon, où il évolue pour le Vissel Kobe, Iniesta continue d'émerveiller les fans de football avec son toucher de balle unique, bien que ses jours au sommet soient derrière lui. Maxwell et Gérard Piqué : 37 titres chacun Maxwell et Gérard Piqué partagent la quatrième place de ce classement avec 37 titres chacun, mais leurs trajectoires sont assez distinctes. Maxwell, défenseur brésilien discret mais efficace, a brillé dans plusieurs clubs européens de renom tels que l’Inter Milan, le FC Barcelone et le Paris Saint-Germain. Polyvalent et toujours au service de l'équipe, Maxwell a été un joueur de club par excellence, accumulant titres et trophées sans jamais faire de vagues. Ses succès incluent des championnats remportés en Italie, en Espagne et en France, ainsi qu'une Ligue des Champions en 2011 avec le Barça. Gérard Piqué, quant à lui, est une véritable icône du FC Barcelone. Ce défenseur central de classe mondiale a été un pilier de la défense catalane pendant plus d'une décennie. Au-delà de ses 37 trophées, qui incluent huit titres de La Liga et trois Ligues des Champions, Gérard Piqué a également remporté la Coupe du Monde 2010 et l'Euro 2012 avec l'Espagne. En dehors du terrain, il est connu pour son intelligence et son engagement dans des projets entrepreneuriaux, mais son amour pour le Barça reste indéfectible. Cristiano Ronaldo : 35 trophées et une carrière toujours en évolution Cristiano Ronaldo, l’une des plus grandes stars du football moderne, occupe la sixième place avec 35 titres. Si son palmarès est impressionnant, il est peu probable qu’il s’enrichisse considérablement en évoluant désormais en Arabie Saoudite, où il a rejoint le club d'Al-Nassr. L'impact de Cristiano Ronaldo dans le monde du football est indéniable. CR7 a marqué l’histoire du sport par ses performances exceptionnelles et sa capacité à s’adapter à différents championnats. Son passage au Real Madrid est sans doute le plus marquant de sa carrière, avec quatre Ligues des Champions remportées et plusieurs Ballons d’Or à la clé. Avec la sélection portugaise, Cristiano Ronaldo a également remporté l'Euro 2016 et la Ligue des Nations en 2019, prouvant qu'il était capable de mener son équipe nationale à la victoire. Aujourd'hui âgé de 39 ans, Ronaldo continue de battre des records, mais il semble peu probable qu'il rattrape Lionel Messi dans ce classement des joueurs les plus titrés. FC Barcelone, le club des légendes Ce classement des joueurs les plus titrés est dominé par d’anciens joueurs du Barca, ce qui témoigne de la domination du club catalan sur la scène mondiale au cours des deux dernières décennies. Lionel Messi, Andrés Iniesta, Gérard Piqué, Dani Alves... tous ont marqué l’histoire du Barça et contribué à faire du club l’un des plus titrés de l’histoire du football. Les succès du FC Barcelone sont le résultat d'une génération dorée, encadrée par des entraîneurs visionnaires comme Pep Guardiola, qui a su tirer le meilleur de ces talents exceptionnels. Ensemble, ces joueurs ont redéfini le football moderne avec leur jeu de possession et leur capacité à dominer les plus grandes équipes du monde. Même si le club traverse aujourd'hui une phase de transition, l'héritage de ces légendes perdure. Voir seulement : Neymar de retour au FC Barcelone ? Des carrières inoubliables et un impact éternel Les joueurs mentionnés dans ce classement ont tous marqué l’histoire du football de manière unique. Leur capacité à remporter des titres, aussi bien en club qu’en sélection nationale, démontre non seulement de leur talent individuel, mais aussi de leur importance dans les équipes où ils ont évolué. Avec Lionel Messi en tête, suivi de près par des légendes comme Dani Alves et Andrés Iniesta, ces joueurs resteront à jamais gravés dans les mémoires des amateurs de football du monde entier. Read the full article
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POUTINE C'EST LA FIN DU MONDE
Lui à Paris
En Prince
Noir Anar
De Saint-Germain
Boris Vian en revenant
Revient
Lui ayant écrit pour Magali
Magali Noël Fais-moi mal Johnny
Elle l'a chanté avec envie
Dans le sado-maso parodie
Mais le parodique
A l'époque
Un ordinateur saint-esprit
Au premier degré le saisit
Le prince de Saint-Germain
Jugé pro Sade cuit
Un beau Casanova en chie
Oui mai Givenchy
Samedi 24 février 2024
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L'équipe type des Sénégalais de la semaine : Mory Diaw écœure le PSG, Iliman Ndiaye lancé, Assane Diao sensationnel... Avec cinq pays et six Championnats d...
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Kylian Mbappé : Après son départ du PSG, cette sortie de Sarabia crée la polémique
Pablo Sarabia, même après avoir quitté le Paris Saint-Germain, n’a toujours pas fini de faire parler de lui dans la capitale. Sa nouvelle sortie ce 19 janvier 2023 a une fois de plus marqué les esprits. Après le match contre les All Stars d’Arabie Saoudite mené par Cristiano Ronaldo, Mbappé avait posté une publication sur […] L’article Kylian Mbappé : Après son départ du PSG, cette sortie de…
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« Une nausée universelle devant les insuffisances de ce monde soulève le cœur des Slaves, des Germains et des Latins, et se manifeste, chez les premiers par le nihilisme, chez les seconds par le pessimisme, chez nous autres par de solitaires et bizarres névroses. La rage meurtrière des conspirateurs de Saint-Pétersbourg, les livres de Hartmann, les furieux incendies de la Commune et la misanthropie acharnée des romanciers naturalistes, – je choisis avec intention les exemples les plus disparates, – révèlent ce même esprit de négation de la vie qui, chaque jour, obscurcit davantage la civilisation occidentale. [...].
Ce serait un chapitre de psychologie comparée aussi intéressant qu'inédit que celui qui noterait, étape par étape, la marche des différentes races européennes vers cette tragique négation de tous les efforts de tous les siècles. Il semble que du sang à demi asiatique des Slaves monte à leur cerveau une vapeur de mort qui les précipite à la destruction, comme à une sorte d'orgie sacrée. Le plus illustre des écrivains russes disait devant moi, et à propos des nihilistes militants : "Ils ne croient à rien, mais ils ont besoin du martyre..." »
Paul Bourget - Essais de psychologie contemporaine (1883)
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Sous le regard du hussard....
Qui n'a pas rêvé d'épopée, de conquêtes ou d'aventures lointaines, est passé à côté de l'existence. Le rêveur aux milles batailles gagnées ou perdues, ne vieillit jamais. Rêver aux héros d'un passé épique, c'est l'hommage secret et personnel que l'on réserve à " ceux qui sont morts, couchés dessus le sol, à la face de Dieu ". On pourrait gloser des heures sur les hussards. Les férus d'histoire militaire retraceraient, avec lyrisme, le parcours de ces glorieux sabreurs. De sa création par Richelieu aux dernières aventures du 1 er RHP, ce corps d'élite a de quoi inspirer les esprits les plus secs. Les passionnés de littérature évoqueraient les jeunes romanciers frondeurs de l'après guerre. Ils avaient pour nom Nimier ou Blondin, cultivaient l'insolence et la légèreté, affichaient des idées de droite quand tout le monde vénérait Sartre et remontaient le Yang-tse-kiang du côté de Saint Germain des Prés. Le hussard, c'est à la fois tout cela et autre chose. C'est la quintessence de l'esprit français : à la fois léger et braillard, indépendant et discipliné, courageux mais brouillon, cartésien et rêveur. Qui est plus français que le hussard ?
Guillaume d’Aram de Valada Photo : para du 1er Hussard parachutiste en Algérie, région de Tlemcen par Jean Cibille.
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Vacances n°6 -- Noël en juillet : le Messi est parmi nous...
Plusieurs lecteurs s'étonnent (?) que je ne me sois pas précipité pour consacrer un bon nombre de ''billets'' à ce formidable événement planétaire qu'est l'arrivée sur le sol de France de Sa Majesté (poil au nez) le Roi (poil au foie) incontesté du ballon rond (poil aux yeux !), le Prince des ‘’dribbles’’ diaboliques et des ‘’petits-ponts’’ de l'Ascension, le maître ès-chèques en fin de mois... je veux parler, bien sûr, de notre nouveau roi-mage, du second Pape argentin, notre nouveau père de la Nation, que dis-je, le Messie tant attendu... Messi, en un mot comme en 40 millions d'euros.
C'est bien simple : depuis qu'a circulé en coulisses le non-secret très savamment ébruité d'une possible signature (on m'a assuré qu'il sait écrire son nom !) au Péhessegeai --qui, du coup, se retrouve paré des plumes du péon-- du plus grand homme de tous les temps (1m69 après, dit-on, le plein d'hormones de croissance. C'est tout-de-même plus que... moins), cette nouvelle bouleversante (j'ai du mal à me concentrer sur mon sujet, ce soir, c'est tout dire !) a été de taille à faire passer en seconde place dans les JT l'insupportable ostension bi-quotidienne de bras-anonymes-piqués-en-direct-pour-sauver-l'humanité-de-l'horreur-covidistique ! (NDLR : et si c'était là qu'était le vrai remède contre le SRAS-cov II : avoir enfin quelque chose à dire qui soit différent de ce qui a été dit, redit, reredit et ainsi de suite, dans les 100 fois par jour depuis début mars 2020, au préjudice de toute information, au détriment de tout ce qui se passe sur Terre et aux dépens de l'information, qui est la seule mission connue des chaînes de radio-télévision ?).
Le PSG, embourbé dans sa folie des grandes heures, a donc rendu officielle mardi dernier la capitulation de Paris sous conditions (40 briques/an), Paris outragée, Paris confinée, Paris ''pass''-isée, mais... Paris... messisée'' aurait déclamé De Gaulle, c'est certain, Paris ville ouverte devant le Messi, comme Jérusalem devant le Christ le jour des Rameaux (''Et la foule l’acclamait à son entrée dans la ville. Elle a tapissé le sol de manteaux et de rameaux verts, formant comme un chemin royal en son honneur; brandissant des branches de palmiers. Ils sortirent à sa rencontre, et ils criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !’’). On y est !
Le meilleur joueur du monde (c'est un des nombreux titres de noblesse de cet aristocrate d''un monde sans foi ni Roi. Le très britannique David Beckham, lui, au moins, avait été fait ''Sir'' par leur Queen Elisabeth II --pas le transatlantique, la Reine--, avant d'épouser, récompense suprême de volaille, la sémillante et spicy Lady Victoria. Ça, ça avait de la gueule !) débarque dans une Ligue 1 transformée en anti-chambre du tapis rouge du Festival de Cannes. La venue sur l'Aventin de l'Argentin aux pieds d'or (20 millions chacun, par an, pour être précis), dont le départ du FC Barcelone a été surjoué jeudi dernier dans des larmes de façade et de crocodile, a un retentissement sans précédent pour et dans le football français, espagnol, argentin, monténégrin, yougo-slovaque, zimbabwéen, andorran, ossète, transnistre, kirghize et que sais je encore... Le coronavirus, bien que couronné, lui, n'a qu'à bien se tenir : il va voir combien de buts il va en encaisser, ce prétentieux !
En plein milieu d'une période ravagée par la crise sanitaire et l'éclatement de la société française entre les ''pros'' et les ''cons'', où le réchauffement du Giec nous a fait grelotter tout l'été, en cette époque de merde dans laquelle on bosse tant mal que mal entre deux interdictions inutiles mais gouvernementales à 45 000€ et 3 ans de prison l'une (NB : à l'exception, comme toujours, des dealers, confinés dans leurs quartiers réservés et protégés par des armadas de guetteurs --les ''choufs'', petits boulots grassement rémunérés pour étudiants illettrés : ils ne savent pas ce qu'ils font, et sont donc pardonnés, même quand ils déciment un clergé pourtant déjà en mal de recrutement : même l'ANPE ne trouve pas de candidats), bref, en des jours où on ne sait plus trop le goût des choses, la joie du farniente sur des plages fermées ou le bonheur d'un ''petit noir'' pris avec tous ses copains, même ceux qui ne sont pas encore devenus complètement piqués... cette breaking news stupéfiante nous fait l'effet d'un bouquet de roses ou de crevettes (''des goûts et des couleurs, il ne faut pas discuter'', dit le proverbe) : Lionel Messi joue désormais au Paris Saint Germain. Vous avez bien lu (n'hésitez pas à le relire : ça fait vraiment du bien) : LIONEL MESSI JOUE AU PARIS SAINT GERMAIN, cons se le disent !
''Dans vingt ans, on parlera de lui comme on parle aujourd'hui de Maradona'', commentait sur une chaîne officielle un adorateur anonyme à court d'arguments convaincants mais arborant son ''Q à l'air code'' si envié. Car il existe des esprits corrosifs, malintentionnés, pervers (et même mère verte) qui voient là un coup de marketing sportif sans équivalent (pour sûr, ce sont des complotistes et des ''antivax'', ça c'est certain !). Mais non, braves gens qui me lisez ! Nous parlons en ce moment du joueur de tous les superlatifs, du cador des tas d'or, du plus grand de tous les temps, tout simplement. Ce type-là est capable de jouer au football comme Chateaubriand savait écrire aux pommes, a un pied gauche comparable à un Stradivarius et un talent aussi haut que son centre de gravité est bas lorsqu'il court. Enfin... quand il court... Car il se dit sous cape qu'il arrive fréquemment à ce génie d'un mètre soixante-neuf de fonctionner sur courant alternatif... Pour vous donner une idée, quand un joueur lambda termine les matchs en ayant cavalé onze ou douze kilomètres, il n'est pas rare que notre lutin-à-butin hors normes, lui, n'en fasse que sept, et toujours dans le même sens. Mais après tout qu'importe : même si Messi ne joue pas la moitié du temps, c'est l'autre moitié qui nous intéresse.
Car trêve de mauvais esprit : Lionel Messi est capable de tout sur un terrain de foot. De marquer, énormément (759 buts en 961 matches) et aussi de faire marquer les autres, énormément aussi (315 passes ''décisives''), d'improviser par cœur, de dribbler trois joueurs dans une cabine téléphonique ou d'empiler les ''penalties'' perforants imparables. Lionel Messi c'est 6 Ballons d'Or, 4 Ligues des Champions, 10 championnats d'Espagne, 10 coupes d'Espagne, une Copa America, une médaille d'or Olympique... Ce joueur capable de passer un coup d'inspirateur à n'importe quel moment de n'importe quel match, a déjà mis la postérité au pas : on ne sait pas qui pourrait l'égaler, mais on sait déjà qu'il est inégalable à jamais.
Évidemment, quand on est forcé de quitter son club de toujours, le FC Barcelone, parce que celui-ci n'est plus capable de vous suivre financièrement, et qu'on débarque au PSG parce que c'est le seul à pouvoir s'acheter vos services (en ryials qataris), on ne le fait pas pour des clopinettes. Aussi, juste avant la divulgation des chiffres en euros qui vont suivre, j'invite tout lecteur à s'asseoir : cela pourrait engendrer chez lui une légère ankylose du cerveau, temporaire mais gênante. Pour pouvoir bénéficier des dribbles de sa star, le PSG déboursera donc très grosso et un peu modo 40 millions d'euros par an, nous l'avons dit, déjà. Ça fait tout de même 3,3 millions d'euros par mois, 109 000 euros par jour, 4 500 euros par heure, 76 euros par minute et 1,26 euro / seconde, quasiment un SMIC annuel toutes les 4 heures, jour et nuit, dimanches et fêtes carillonnées ou pas, compris ! Et vous ?
Ah ! Suis-je bête ! J'avais oublié de vous dire que tous ces chiffres étaient à prendre et à comprendre ''nets'', sans vous méprendre ni vous surprendre : quelqu'un d'autre --je dirais... un prince qatari, comme ça...-- se chargera de payer ses impôts... Mon rêve depuis tant d'années... Depuis que je sais ça, je chante, sans désem ni parer, la mélopée napolitaine ''Qatari, Qatari...'' mais seul m'entend un ''cuore ingrato'' (italien : cœur ingrat) ! N'est pas messie qui veut ou en rêve !
À de telles altitudes, les chiffres ne parlent plus, ils interpellent. Pensez que 4 clubs du championnat de France (i.e. Angers, Brest, Troyes et Clermont), ont un budget inférieur aux seuls émoluments annuels du Messi, ce qui donne une petite idée du déséquilibre des forces en présence... Mais au PSG-Q, on ne radine pas avec l'amour... Dans l'autre plateau, pour contre-balancer l'indécence de ces chiffres, il y a la part du rêve... Car quel amateur de football, à part moi, ne rêve de voir jouer une attaque ‘’Messi + Neymar + Mbappé’’ ? Quel passionné du ballon rond ne fantasme pas à l'idée des scores que pourraient produire ces trois hommes-canon à répétition ? Il y a là un champ de possibles encore plus excitant que les pires délires masturbatoires, plus fort même que se faire piquer le bras, c'est tout dire !
L'arrivée du génial petit argentin au PSG donnera inévitablement un coup de projecteur à un championnat de France de foot emberlificoté dans une crise qui saigne tous les clubs sauf un, juste après le fiasco ''Médiapro'' qui a privé le foot professionnel français d'un cadeau-Bonux annuel de 795 millions d’euros pour la Ligue 1 et de 34 millions pour la Ligue 2. (NDLR : le contrat signé avec ce groupe espagnol devait catapulter les droits télé hexagonaux à la hauteur --inimaginable, donc non-atteinte-- de 1,153 milliard d’euros par an sur la période 2020-2024 ... à ceci près que ce vaisseau de l’amiral Jaume Roures n’est jamais arrivé à bon port).
Si on ajoute les arrivées d'Hakimi, de Wijnaldum, de Ramos, de Donnaruma et de Messi à un effectif déjà empêtré par le nombre de ses stars, le PSG-Q (''Q'' pour qatari, bien sûr) fera figure de favori quelle que soit la compétition dans laquelle il s'alignera. Bien entendu, la chose n'ira pas sans une énorme pression et sans une obligation de résultat pour les nantis parisiens, joueurs et encadrement : il n'y a pas si longtemps, on a connu des Galactiques du Real-Madrid a qui la chose n'a pas totalement réussi... La situation actuelle d'un PSG doté --mais encombré, aussi-- du Messie Messi (mais non ?), avait été envisagée et résumée par Louis de Funès dans "La folie des grandeurs" : "Les pauvres, c'est fait pour être très pauvres ! Et les riches très, très riches !" . Bienvenue en France, cher Messi. Mais si, mais si...
H-Cl.
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JCR Holiday Recipe Exchange
Sixteen years have passed since we published our very first JCR holiday cookie exchange. Now an annual tradition, we look forward — every year — to gathering, baking, taste-testing, and serving delectable holiday recipes from our hotels and chefs across the globe. This year’s cookie exchange brings traditional yummies (chocolate chip cookies and Scottish shortbread) together with new, can’t-wait-to-try delicacies like French Madeleines from Paris. The famed Cifelli coconut cream pie (Anthony’s fave) which I make twice a year, Christmas and his birthday, is also included.
So make space on those kitchen islands, gather your ingredients, measuring spoons, and most festive aprons. Happy baking and be sure to send us a photo of your creations.
Happy holiday season.
Truevail: Coconut Custard Pie Hands down, a favorite holiday (and birthday) recipe in the Cifelli house: Janine’s famous coconut custard pie. Ballyfin, Ireland: Festive Biscuits What is tea in Ireland without these festive holiday biscuits? The Safari Collection, Kenya: Chocolate Chip Cookies Who doesn’t savor a melt-in-your-mouth chocolate chip cookie, especially this classic recipe from Kenya. The Aerial, BVI, British Virgin Islands: Raw Peanut Butter Cookie Dough Slice From the isle of wellness, try this amazing peanut butter cookie dough slice. A great source of plant-based protein, peanut butter is also known to help lower high cholesterol levels. Glenapp Castle, Scotland: Scottish Tablet Cherished for its rich, sweet flavor and crumbly texture, the Scottish Tablet is crafted with care in kitchens across Scotland, especially at Christmas time. HL Adventure, Iceland: Icelandic Gingerbread Festive to both the eye and palate, we love these homemade gingerbread cakes. Hotel Esprit Saint Germain, Paris: Madeleines with Christmas Spices Bring a taste of Paris to your holiday table with madeleines, typical French cup cakes, spiced with Christmas cheer. La Nauve, Hôtel + Jardin, Cognac, France: Christmas Cookies These lovely cookies are the favorite of La Nauve’s pastry Chef Simon Souchaud. Soneva Jani, Maldives: Orange Blossom Snowflake Cookies Bite into Soneva Resorts’ orange blossom snowflake cookies and be instantly transported to the Maldives. Yum. Kisawa Sanctuary, Mozambique: Baobab Chocolate Chip Cookie This decadent cookie may require a trip to an African specialty store (for Baobab) but the effort is worth it. White Elephant, Nantucket: Spiced Molasses Brownies Nothing speaks (or smells) of the holiday season more than White Elephant’s spiced molasses brownies. So good. SION: BEST Chocolate Chip Cookie Chocolate chip cookies are always a good idea, so we are excited to debut Sion’s version of the classic. Grantley Hall, UK: Speculoos Fingers Cookies are not as much a holiday tradition in the UK as in the US, but Grantley Hall’s festive afternoon tea cakes are always a seasonal favorite. Katikies Resorts, Greece: Cinnamon Cookies We can smell these delectable cinnamon cookies all the way from Greece. If the holidays had a fragrance, this is it. Hotel Le Toiny, St. Barth: Chocolate Chip Cookies From Hotel Le Toiny’s new chef comes this variation on the classic chocolate chip cookie, perfect for the holiday season. The Greenwich Hotel, New York City: Pumpkin Whoopie Pies While these sumptuous pumpkin cakes first appear around Thanksgiving, they remain popular throughout the festive season. Sheen Falls Lodge, Ireland: Mistletoe Mix Manhattan
From the Emerald Isle, a taste of Manhattan with Sheen Falls Lodge’s festive Mistletoe Mix Manhattan cocktail. Family Twist, Europe: Chocolate Almond Twice-Baked Cookies from Provence This decadent croquants (chocolate almond twice-baked cookies) from Provence recipe comes from our European friends at Family Twist. Merci. Hotel Chelsea, New York City: Best French Toast Inspired by Cafe Chelsea’s Pain Perdu, try this dreamy French toast, ideal for holiday brunch. Though in France, it is typically served as dessert. St. Barth Connection, St. Barth & Anguilla: Truffle Croque Monsieur Not a cookie or sweet, but a savory truffle croque monsieur apéritif, French style. Castlemartyr, Ireland: Terre New Year’s Cocktail The perfect libation to ring in the New year, this festive cocktail is the creation of Filip, sommelier at Castlemartyr’s Michelin star restaurant, Terre. Lodge Lorien, New Zealand: Divine White Chocolate Berry & Limoncello Tiramisu Our newest client, Lodge Lorien, is sharing the holiday spirit with this festive (and divine) white chocolate, berry & limoncello tiramisu.
Download all the recipes here.
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Tabitha Chawinga en transfert vers l'OL, un grosse perte pour le PSG
Tabitha Chawinga, meilleure buteuse de D1 Arkema, quitte le PSG pour l'OL, marquant une nouvelle étape dans sa carrière et un coup dur pour Paris. Tabitha Chawinga : du PSG à l'OL Tabitha Chawinga va quitter le PSG pour l'OL. L'attaquante malawite Tabitha Chawinga, couronnée meilleure buteuse de la D1 Arkema cette saison, s'apprête à quitter le Paris Saint-Germain pour rejoindre l'Olympique Lyonnais. Auteur de 32 buts en 36 matches pour le PSG lors de la saison 2023-2024, Tabitha Chawinga a marqué les esprits par ses performances exceptionnelles. Sa nomination comme meilleure joueuse de la saison aux trophées de la D1 Arkema ainsi que sa distinction aux trophées UNFP témoignent de son immense talent et de sa contribution précieuse à l'équipe parisienne. Lire aussi : Guilherme Arana rejoindra-t-il le PSG ? L'influence de Jocelyn Prêcheur sur son départ Le départ de Jocelyn Prêcheur du PSG a sans doute influencé la décision de Tabitha Chawinga de changer de club. L'attaquante malawite avait retrouvé Prêcheur et son père Gérard au PSG, après avoir travaillé avec eux en Chine au Jiangsu FC en 2018. Ce lien fort avec ses entraîneurs a été un facteur clé dans son intégration rapide et réussie à Paris. Malgré sa première saison en France, Tabitha Chawinga s'était rapidement sentie à l'aise au PSG. Un transfert presque finalisé avec l'OL Actuellement prêtée par le club chinois Wuhan, où elle terminera son contrat en décembre, Tabitha Chawinga est sur le point de signer avec l'OL. Les négociations entre les deux clubs sont à 99 % finalisées, et sauf changement de dernière minute, l'attaquante malawite rejoindra les championnes de France. Ce transfert est un coup dur pour le PSG, qui perd non seulement sa meilleure buteuse, mais aussi une joueuse déterminante après le départ de Kadidiatou Diani. Voir également : Maghnes Akliouche et Désiré Doué sont dans le viseur du PSG La poursuite du rêve de la Ligue des champions à l'OL En rejoignant l'OL, Tabitha Chawinga poursuivra son rêve de remporter la Ligue des champions. Le club lyonnais, avec son palmarès impressionnant, offre à l'attaquante malawite une nouvelle opportunité de briller sur la scène européenne. Pour le PSG, ce transfert représente une perte importante sur le marché des transferts, mais pour Tabitha Chawinga, c'est une nouvelle aventure excitante qui commence sous les couleurs de l'OL. Une nouvelle ère pour Tabitha Chawinga et l'OL Le transfert imminent de Tabitha Chawinga à l'Olympique Lyonnais marque le début d'une nouvelle ère pour l'attaquante malawite. Après une saison remarquable au PSG, elle s'apprête à relever de nouveaux défis avec les championnes de France. Son départ est une perte pour le PSG, mais une formidable opportunité pour l'OL de renforcer son attaque avec l'une des meilleures buteuses du championnat. Les supporters attendent avec impatience de voir Chawinga évoluer sous les couleurs lyonnaises et continuer à marquer l'histoire du football féminin. Read the full article
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CHAMPS FERTILES
François Bayrou
1993
Ministre de l'Education Nationale
Gouvernement Balladur
Je le vois malgré moi
Fils d'Aldo Morello
Patriarche du cantone Morello
A Roasio Italie
Charles Pasqua frère d'Aldo
Et cousin Germain
De mon grand-père Ciglio Morello
Mais moi dans l'imaginaire
Ronald Reagan
A Paris et à Champigny
Pote du PCF de mon grand-père
Il s''en va aux States
A mon avis
La Fabrik et le dieu écrou
On étudie ça aux Etats-Unis
Où Mickaël Jackson est pris
Il veut faire des écrous
En lien avec Krypton
Arbeit les robots
Moi en sauvage au top
Parti du Travail avec l'Albanie
Mars 1994
Roubaix
Trois starlettes algériennes
A l'italienne
L'Opus Dei quitte l'Italie
Pour l'Espagne
Franquisme état français
Andorre l'évêque se croit fort
François Bayrou
Roi de France et de Navarre
1598 Edit de Nantes
Henri quatre
Sully les mamelles de la France
Emprunt au Général de Gaulle
De l'Ile de Sein
Pour le centre puis le MoDem état Français
Protégé par l'empire Japonais
1972 JO Sapporo
Lui aussi saint-esprit
Contre les Etats-Unis
Lundi 5 février 2024
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Un homme affable
À l’école que ses enfants fréquentent, tout le monde aime Étienne Saint-Germain. C’est un homme raffiné, un véritable gentleman. Élégant, toujours bien mis, courtois, avec les enseignantes et les enseignants, il est attentionné auprès de tous. « Il n’y a pas une once de méchanceté en lui », disent les enseignantes. Et, pour ajouter à ses mérites à leurs yeux, Étienne Saint-Germain est écrivain. Plusieurs d’entre elles se font une fierté de se faire photographier à ses côtés !
Étienne, lui, n’est pas aussi fier de sa littérature. Il dit qu’il écrit des livres de salon. De ces grands albums qui font la tournée annuelle des salons du livre et qui, par la suite, trônent, ouverts à la page de la dédicace, sur les tables de véritables salons où ils restent en exposition. La dédicace commence habituellement par « Cher ami » ou par « Distingué collègue » et sert surtout à mettre en valeur les liens du propriétaire avec l’auteur.
Il est vrai que ses livres sont exceptionnels. De beaux objets, souvent reliés sous une couverture rigide, abondamment illustrés de photographies en couleurs et imprimés sur un papier glacé hors de prix.
Même s’il écrit ces livres, Étienne Saint-Germain n’en est pas l’auteur. Au mieux, son nom parait à titre de collaborateur dans les pages liminaires. Celle ou celui dont le nom est affiché en lettres démesurées sur la couverture est en général un entrepreneur prospère qui relate les étapes de son succès. Parfois, il s’agit d’un athlète retraité qui cherche à monnayer ce qui lui reste de gloire ou encore d’un politicien déchu qui prépare son retour à la vie publique.
D’ailleurs, ce soir, Étienne en est à relire les épreuves de son dernier ouvrage. Rien d’original, ce sera un objet promotionnel pour l’entreprise de son client. Cette lecture l’ennuie au point que son esprit s’égare et qu’il se prend à rêver à ce qu’il aimerait écrire.
Par épuisement peut-être, il échappe le livre qui se referme par lui-même. Encore ! se dit-il. Car le livre se referme toujours par lui-même, et Ça tombe des pages. Ça, le vrai Ça. Pas celui de la grammaire ni celui Freud, le vrai, celui de Stephen King.
Ce serait lui le héros, s’il écrivait selon ses propres pulsions. Il imaginerait la créature monstrueuse de Stephen King à Sodome dirigeant le soufre et les flammes sur les hommes et les femmes. Il l’amènerait à Pompéi, alors que les cendres incandescentes enseveliraient les habitants, et il l’assoirait dans le bombardier s’apprêtant à incinérer les résidents d’Hiroshima.
Inconsciemment, il revêt son doux sourire, celui qui plait tant aux enseignantes et aux enseignants. Il les imagine écorchés vifs trempant dans un acide corrosif. Il voit presque le corps du directeur écrasé sous les pattes d’un dragon et il ressent la chaleur du sang au creux de sa main.
Tout le monde aime Étienne Saint-Germain. C’est un homme raffiné, un véritable gentleman. Il n’a pas une once de méchanceté en lui. Quel dommage, le monde littéraire est trop cruel pour un tendre comme lui.
Benoit Bolduc/mars 2021
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Collaborateur/rice parlementaire en circonscription - Natalia Pouzyreff, députée
[FIN DES CANDIDATURES]
Natalia Pouzyreff est députée LaREM de la 6e circonscription des Yvelines. Elle siège à la Commission de la Défense nationale et des forces armées ainsi qu’à l’Assemblée parlementaire franco-allemande (APFA). Elle est membre du Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN).
Son équipe est constituée de trois collaborateurs à temps plein : − une collaboratrice chargée des sujets défense, Europe et du travail législatif − un collaborateur chargé notamment de la stratégie de communication et des relations presse − une collaboratrice chargée notamment de la coordination de l’équipe et de l’agenda
Calendrier : À pourvoir en septembre 2021
Lieu : Permanence Parlementaire – Saint-Germain-en-Laye + ponctuellement l’Assemblée nationale
Mission : Accompagner Madame Natalia Pouzyreff dans son action en circonscription
Description du poste :
Étude du projet de loi 4D et de ses implications pour notre territoire
Suivi des sujets du territoire (transports, rodéos urbains, déchets sauvages, friches, égalité des chances, éducation, développement économique…)
Rédaction de notes, d’éléments de langage, de questions écrites, réponses aux divers courriers
Savoir-faire requis :
Très bonnes capacités rédactionnelles et de synthèse
Culture politique
Administration publique territoriale
Savoir-être requis :
Être organisé, rigoureux et méthodique
Être polyvalent, flexible, savoir s’adapter aux priorités changeantes
Intelligence sociale et bon esprit d’équipe
Profil recherché :
Formation sciences politiques, master en accompagnement politique...
Forte appétence pour les questions liées au territoire
Contact : Merci d’envoyer votre candidature (CV et lettre de motivation) à : [email protected]
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« Une nausée universelle devant les insuffisances de ce monde soulève le cœur des Slaves, des Germains et des Latins, et se manifeste, chez les premiers par le nihilisme, chez les seconds par le pessimisme, chez nous autres par de solitaires et bizarres névroses. La rage meurtrière des conspirateurs de Saint-Pétersbourg, les livres de Hartmann, les furieux incendies de la Commune et la misanthropie acharnée des romanciers naturalistes, – je choisis avec intention les exemples les plus disparates, – révèlent ce même esprit de négation de la vie qui, chaque jour, obscurcit davantage la civilisation occidentale. [...].
Ce serait un chapitre de psychologie comparée aussi intéressant qu'inédit que celui qui noterait, étape par étape, la marche des différentes races européennes vers cette tragique négation de tous les efforts de tous les siècles. Il semble que du sang à demi asiatique des Slaves monte à leur cerveau une vapeur de mort qui les précipite à la destruction, comme à une sorte d'orgie sacrée. Le plus illustre des écrivains russes disait devant moi, et à propos des nihilistes militants : "Ils ne croient à rien, mais ils ont besoin du martyre..." »
Paul Bourget - Essais de psychologie contemporaine (1883)
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RAOUL GUILLAUME S’EST ÉTEINT
« HAÏTI A PERDU UN TRÉSOR »
(1ere Partie)
Par Louis Carl Saint Jean
<< Chers amis,
Je prends plaisir à partager avec vous LA PREMIÈRE PARTIE d’un texte que j’ai écrit sur le grand maestro, musicien, compositeur et poète Raoul Guillaume. Il a été publié dans la dernière edition de l’hebdomaire Haïti Observateur. Vous recevrez la seconde partie la semaine prochaine Dieu voulant.
Par ailleurs, si le temps et mon état de santé me le permettent, après ces deux articles, je publierai deux ou trois autres dans lequel je ferai l’analyse littétaire d’une dizaine de poèmes qu’a écrits cet homme hors du commun. >>
Bonne journée,
Louis Carl
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RAOUL GUILLAUME S’EST ÉTEINT
« HAÏTI A PERDU UN TRÉSOR »
(1ere PARTIE)
Par Louis Carl Saint Jean
La musique populaire haïtienne a connu ses lettres de noblesse indiscutablement à l’avènement au pouvoir, en août 1946, de l’Honorable Dumarsais Estimé. En effet, à partir de cette date et jusqu’à la chute, en décembre 1956, du général Paul-Eugène Magloire, le firmament artistique de notre pays a vu scintiller toute une constellation de musiciens. Réunis dans un cénacle qui sera baptisé plus tard « La Belle Epoque », la majorité d’entre eux, entièrement acquis à la notion du sublime, allaient se montrer en faveur d’un art haïtien authentique, donc contre le « bovarysme culturel ». C’était d’ailleurs l’appel qu’avait lancé le Dr Jean Price Mars dans son œuvre magistrale Ainsi parla l’Oncle, publiée en 1928.
Nos musiciens, comme ce fut le cas pour nos poètes, nos peintres, nos sculpteurs, nos danseurs, nos dramaturges et d’autres de nos artistes, allaient quêter au tréfonds de leur être le suc de notre terre pour nous amuser et sa sève nourricière pour assurer la sauvegarde et la survie de cette nation, menacée dès sa fondation par toutes sortes de vieux démons. Les Antalcidas Murat, Guy Durosier, Rodolphe « Dòdòf » Legros, Michel Desgrottes, Hulric Pierre-Louis, Félix « Féfé » Guignard, Edner Guignard, Ernest « Nono » Lamy, Destinoble Barrateau, Murat Pierre et d’autres musiciens allaient nous offrir une musique angélique conçue on dirait au fond d’un rêve délicieux. Ils furent les uns plus brillants que les autres. Cependant, l’un d’eux possédait un je ne sais quoi qui le distinguait sensiblement de ses pairs. Il s’agissait bel et bien de Pierre Joseph Raoul Guillaume, que nous appelions tous Raoul Guillaume ou familièrement Raoul.
Raoul Guillaume personnifiait le rêve et la promesse d’Haïti. Il avait fait corps avec le pays. Tout comme le Polonais ne se conçoit pas sans Chopin, l’Allemand sans Goethe, le Martiniquais sans Aimé Césaire, le Jamaïcain sans Bob Marley, le Français sans Charles Aznavour, le Brésilien sans Pelé et l’Argentin sans Diego Maradona, franchement, je ne peux imaginer notre pays sans Raoul Guillaume. Et pourtant, le dimanche 29 novembre dernier, l’Eternel, l’architecte de la vie, a mis notre pays dans une stupeur blême. À midi trente, en ce jour, il nous a frappés d’un grand deuil, en nous sevrant du génie de Raoul Guillaume.
Franchement, son héritage musical, sa valeur intellectuelle et son immense contribution à l’avancement de notre société ont fait de Raoul Guillaume un être hors du commun. Il fait partie des humains qu’on aurait aimé avoir toujours parmi soi. À un moment où, chez nous, l’horizon se rembrunit chaque jour davantage et où une vague de crainte se répand dans presque tous les esprits, perdre ce bel étalon prend, selon moi, l’aspect d’un autre drame national. Il représentait ce qu’il y a de plus beau, de plus noble et de plus magnanime qu’Haïti eût pu offrir à l’espérance, ou même à l’espoir.
Pour ma part, je garde le plus beau souvenir de Raoul Guillaume. D’ailleurs, il est le premier musicien haïtien dont j’ai connu le nom et aimé la musique. Je devais avoir cinq ou six ans quand je l’ai vu pour la première fois. C’était un vendredi, peu après midi. Il sortait du magasin de Léon Bordes, au Portail Saint Joseph, tandis que ma grand-mère, qui s’y rendait à chaque fois que ses courses la conduisaient au « Bord-de-Mer », y entrait avec moi, qui revenais de l’école. Ayant connu mon aïeule depuis qu’il était gosse au Morne-à-Tuf, il la salua avec joie. D’un regard, celle-ci me demanda d’ôter mon chapeau « cow-boy » pour faire le même geste. Tandis que cet homme de belle et droite taille me tendait la main, elle m’apprit avec un air de satisfaction: « C’est lui, Raoul Guillaume, le compositeur de Joseph, morceau que tu ne cesses d’écouter. » C’est comme si j’avais rencontré un dieu.
L’homme était tout simplement merveilleux. Dieu l’avait béni d’un caractère bien trempé, qui lui a valu le respect et l’admiration tant de ceux qui ont croisé son chemin que de ceux qui l’ont simplement admiré de loin. Paul Choisil, musicien de bon goût, s’est ainsi lamenté : « Quelle perte ! Quelle tristesse ! Nous venons de perdre un trésor national, un Haïtien digne de notre respect et de notre gratitude. Il a été une référence pour l’histoire et la représentation de notre musique. » Pour Presler Julien, fils de l’ancien contrebassiste Dieudonné Julien : « Le départ de Raoul Guillaume allonge la liste des pertes irréparables enregistrées dans la culture haïtienne. Nos légendes s’en vont et il n’y a personne pour les remplacer. »
Au début du siècle dernier, Georges Clémenceau déclarait: « Une vie est une œuvre d’art. Il n’y a pas de plus beau poème que de vivre pleinement... » On dirait que le grand homme d’État français avait fait cette déclaration justement pour définir Raoul Guillaume, ce « trésor national » comme l’a si bien appelé son émule, le brillant saxophoniste Paul Choisil. Pour mieux comprendre l’œuvre artistique et la contribution immense de cet homme génial à l’avancement de notre société, je pense nécessaire de jeter un petit coup d’œil sur son arbre généalogique.
Raoul Guillaume a des liens directs avec les Simon-Sam, originaires de la Grande-Rivière-du-Nord, l’une des familles de l’aristocratie du Nord. Augustin Simon-Sam (1794 – 1886), le premier relaté par nos historiens, était l’un des hommes les plus riches de son temps. Il avait engendré une cinquantaine d’enfants naturels et légitimes. Influent, parmi d’autres postes, il était « sous-lieutenant en 1818…, commissaire chargé de la comptabilité de la maison militaire du roi Henry Ier ». (Référence : Dictionnaire biographique des personnalités politiques de la République d’Haïti, par Daniel Supplice). Plus tard, il a été élevé au rang de duc de l’Acul-du-Nord. Rappelons que l’un de ses fils, Augustin Tirésias Simon Sam, présidera aux destinées de notre nation du 31 mars 1896 au 12 mai 1902.
L’un des frères d’Augustin Simon Sam s’appelait Guillaume Simon-Sam. Ce dernier avait également une abondante progéniture. Pour une raison qui n’a jamais été révélée, il avait donné le patronyme de Simon-Sam à certains de ses enfants et celui de Guillaume, son prénom, à d’autres. Parmi ces derniers, nous en signalerons deux : Villbon Guillaume et Grand-Jean Guillaume. Le premier, mort à l’âge de 36 ans, a laissé plusieurs orphelins : Jean Simon Guillaume, le vrai nom du président Vilbrun Guillaume Sam, Arianne Guillaume Sam, Etienne Guillaume Sam, etc.
Le second, Grand-Jean Guillaume, était un intellectuel de belle eau. Vers la fin du XIXè siècle et au début de la prochaine décennie, il était l’un des principaux parlementaires haïtiens, avec Brutus Saint Victor (grand-père de mon ancien professeur de mathématiques Edner Saint Victor). Excellent clarinettiste et poète à ses heures perdues, Grand-Jean Guillaume avait fait une bonne partie de ses études classiques en France. À son retour en Haïti, il s’installa d’abord à la Grande-Rivière du Nord et fonda un orchestre philharmonique avec Louis Firmin Blot.
Bientôt, il se fixe à la rue des Miracles, à Port-au-Prince (en face des Saint Victor) et épouse Arianne Guillaume Sam, sa cousine germaine. S’installant plus tard au 40, rue Lamarre, ils ont eu plusieurs enfants. Les deux connus furent l’aîné L.J. S. Fernand Guillaume et le benjamin Sieyès Guillaume. Il est bien de noter que selon certains, ce dernier serait le neveu du parlementaire qui l’avait adopté comme son fils à la mort de son jeune frère.
En août 1902, L.J. S. Fernand Guillaume s’éteint quelques jours avant ses 18 ans. Peu après, Sieyès Guillaume est envoyé en France, plus précisément à Paris. Il achèvera ses études secondaires au Lycée Hoche, à Versailles. Il les avait commencées au Petit Séminaire Collège Saint Martial. En 1911, après la mort de son père, il regagnera Haïti.
Entre 1920 et 1924, Sieyès Guillaume épousera Francesca Hermantin, Gonaïvienne dont la famille a des origines martiniquaises. Ce couple avait sept enfants : Solange, Raoul, Roland, Yvon, Serge, Marthe et Raymond. Virtuose de la mandoline et de la trompette, Sieyès Guillaume, avec les Emile Chancy, Geffard Cesvet, François Alexis Guignard, Arsène Desgrottes, Félix « Féfé » Clermont, Fabre Duroseau, Arthur Duroseau et quelques autres jeunes de la capitale, fera partie des pionniers de fondateurs d’ensembles de danse « modernes » qui allaient remplacer les groupements formés des musiciens de nos différentes fanfares militaires.
Francesca Hermantin, dame pleine de distinction que j’ai bien connue dans mon enfance, était la sœur d’Elodie Hermantin, femme du pianiste Joseph Dor. Ils furent les père et mère, parmi d’autres enfants, de Ferdinand et de René Dor, les fondateurs, avec Pierre Riché, du Trio des Jeunes. Rappelons, surtout au bénéfice des plus jeunes, que c’est ce groupement qui allait s’agrandir pour devenir, en 1943, le Jazz des Jeunes. André Hermantin, le cousin de la mère des jeunes Guillaume et Dor, fut le premier trompettiste de ce mythique orchestre et un compositeur de méringue carnavalesque de premier ordre. Rappelons que André Hermantin a été assassiné en janvier 1961 par les sbires du régime d’alors.
C’est justement du second fils du couple Sieyès Guillaume et Francesca Hermantin Guillaume que nous allons parler - Pierre Joseph Raoul Guillaume. C’est à Port-au-Prince, plus précisément à la rue de l’Enterrement, non loin de la rue Joseph Janvier, le 7 décembre 1927, que celui-ci est venu au monde. Raoul a grandi dans un foyer où les lettres et la musique ont occupé la première place après les préceptes religieux, civiques et moraux. Il a fait ses études primaires et secondaires à l’Institution Saint Louis de Gonzague. Là, il étudiera la musique sous la direction du Frère Marie Léon, le religieux avignonnais qui, deux décennies plus tôt, avait enseigné ce même art à son père à Paris.
Paradoxalement, la musique n’a pas été le premier art à avoir conquis le cœur de l’adolescent. D’abord, à ce sujet, au cours des 317 minutes d’entretien qu’il m’a accordées entre le 18 octobre 2004 et le 31 mai 2009, il m’a dit plus d’une fois: « J’accompagnais souvent mon père dans les répétitions du groupe Les Jacobins et plus tard dans certains bals du Jazz Scott à Savoy, à Trocadeo et ailleurs. Parfois, il m’arrivait même de tomber de sommeil pendant que jouait l’ensemble. J’avais alors sept ou huit ans. Cependant, depuis cette époque, c’est la poésie qui me taquinait.»
Dès le début de l’adolescence, l’intellectuel en herbe est un familier des cercles littéraires, artistiques et mondains de la capitale. Dès l’âge de dix ans, il participe à presque toutes les manifestations culturelles offertes par la Mission Patriotique des Jeunes. Le plus souvent, celles-ci étaient organisées à l’Ecole Saint Vincent de Paul, fondée et dirigée par maître Horatius Laventure, à la rue de l’Enterrement, à une dizaine de mètres de la maison qui a vu naître Raoul Guillaume. Excellent diseur, il s’attire l’estime des grands éducateurs et intellectuels tels que L.C. Lhérisson, Horatius Laventure, André Momplaisir, Pradel Pompilus, Vianney Denerville, etc. Il y cotoie des poètes et des lettrés tels que Jean Brierre, Clovis Désinor, Pierre « Roro » Mayard, Roussan Camille, Félix Morisseau-Leroy, qui l’ont toujours admiré.
Bientôt, son talent de diseur égaiera plusieurs salons et manifestations culturelles organisées par certaines écoles de la capitale. En effet, c’est en mars 1938, à l’occasion du 80è anniversaire de naissance du brillant lettré Joseph Cadet Jérémie, que Raoul Guillaume s’est manifesté pour la première fois devant un grand public. Il récite, sur la demande de Me. Laventure, quelques strophes d’À la mémoire de Toussaint Louverture du poète Charles Moravia. L’événement a eu lieu à l’Ecole Saint Vincent de Paul.
Un peu plus tard, avec Emerante de Pradines, Martha Jean-Claude et d’autres diseurs, on l’entendra souvent sur les ondes de la HH2S ou de la HH3W dans le cadre des programmes culturels organisés par la Société des lettres et des arts d’Haïti. Ils ne furent pas des diseurs de bonne aventure. Raoul déclamera des vers d’Etzer Vilaire, de Georges Sylvain, de Justin Godefroy, de Damoclès Vieux, etc. Il m’a dit une fois: « Inspiré par ces grands poètes, dès l’âge de treize ou quatorze ans, j’ai commencé à écrire mes premiers vers. »
Raoul Guillaume allait s’orienter ensuite vers le monologue, genre théâtral dont, au début du siècle dernier, le poète Massillon Coicou était le maître incontesté. Quelques années plus tard, Clément Coicou, dit Papa Youtt, et Théophile « Zo » Salnave deviendront des idoles pour la jeunesse port-au-princienne. Ils inspirent Raoul qui, une fois de plus, comme Emerante de Pradines, sera souvent l’invité de l’émission L’Heure de l’Art Haïtien de Clément Benoît.
Toutefois, le démon de la musique le chatouille fort. Il ne peut s’y échapper, car cet art occupait une place spéciale chez les Guillaume qui, au milieu des années 1930, allaient déménager au 240 de la rue du Centre. Plusieurs facteurs allaient contribuer pour de bon à l’engouement du jeune Raoul pour la musique. D’abord, presque tous les jours, se croisent chez lui les musiciens de toutes tendances. Les Jules Héraux, Lyncée Duroseau, Augustin Bruno, Luc Jean-Baptiste et d’autres ténors de la musique savante haïtienne et les Annulysse Cadet, Antoine Hilaire, Antoine Radule, Joseph « Kayou » Franck et d’autres as de la musique populaire se disputent pour partager le temps de Père Guillaume, chef de bureau au Département de l’Agriculture.
Un deuxième facteur de taille allait inspirer durablement le jeune Raoul Guillaume. Entre 1936 et 1937 (il a neuf ou dix ans), l’immortel et génial compositeur Augustin Bruno vient habiter près de chez lui, à la rue du Centre. Celui-ci, tant pour ses bonnes manières que sa virtuosité musicale, devient l’idole de tous les gens du quartier : enfants, adolescents, adultes et, surtout, les aspirants musiciens. Le maestro défunt m’a toujours raconté: « Mes cousins Ferdinand et René Dor et moi passions des heures sur la galerie d’Augustin Bruno pour l’entendre pratiquer sa clarinette. C’était un homme de bien. Il nous donnait gratuitement des leçons de musique. En fait, il fut le premier musicien haïtien qui m’a vraiment impressionné et énormément influencé. »
L’heure pour Raoul de s’initier de manière formelle à la musique est enfin venue. Il est en neuvième. On le voit dès l’année scolaire 1937- 1938 à la « La Petite Musique », la classe d’initiation à la musique à l’Institution Saint Louis de Gonzague. Sous la direction du Frère Marie Léon, il apprend la lecture musicale, le solfège et l’harmonie. L’année d’après, il s’essaie d’abord à l’alto, puis se tourne vers le saxophone alto, dont il fera son instrument de prédilection. En 1940, il était déjà admis à « La Grande Musique », la salle où se tenaient les séances de répétition de la fanfare de cette école où il a fait ses études primaires et secondaires.
Raoul Guillaume était un homme admirable, partisan d’une société juste. En dépit de sa position sociale favorisée, il a toujours été proche du peuple défavorisé, marginalisé et ostracisé depuis le parricide perpétré le 17 octobre 1806 au Pont-Rouge. Il peut répéter avec fierté cet aveu sincère de l’immortel poète martiniquais Aimé Césaire : « J’ai baigné dans le peuple. J’ai passionnément aimé le peuple. Je l’ai aimé physiquement. Je l’ai aimé dans ses poèmes. Je l’ai aimé dans son folklore, et dans ses mots aussi…» Comme les Jacques Roumain, Jacques Stéphen Alexis, Yvonne Hakim (future Rimpel), René Dépestre, Anthony Phelps, Carl Brouard, Magloire Saint Aude, Lina Mathon (future Fussman, puis Blanchet), Gérald Bloncourt et d’autres jeunes aisés de notre société, de très tôt, Raoul Guillaume a cherché à communier avec ses frères. Futur travailleur de l’esprit, il a donc cru en ce cri de Mao : « Seul le peuple est artiste ! » et en celui de l’ancien président Leslie François Manigat : « Le peuple est le vrai détenteur de la culture haïtienne. »
Et comme, très jeune, Raoul Guillaume a charnellement aimé cette merveilleuse culture haïtienne! Bientôt, il sent que l’instruction qu’il reçoit du Frère Léon, bien que solide, nécessaire et utile, est incomplète. Il en manquait, selon lui, ce qu’il y a de plus essentiel: la connaissance de la culture populaire de son pays. Il commence alors à se rebeller contre un système qui aurait fait de lui ce que, plus tard, Frantz Fanon appellera « peau noire, masques blancs ». Bien que sensible à la musique de Bach, de Beethoven, de Mozart et des autres géants de la musique occidentale et à la poésie de Lamartine, de Vigny et de Victor Hugo, son âme haïtienne réclamait vivement la musique faite par les Annulysse Cadet, Albéric Samedi, Hubert François et saluait le génie poétique des artistes « intouchables » dont l’histoire n’a su retenir les noms.
Dès l’âge de 15 ou 16 ans, en pleine campagne anti-superstitieuse, comme presque tous ses jeunes camarades du Morne-à-Tuf – les Baron, les Malette, les Prophète, les Bartoli, les Sabala, les Erié, les Bouchereau, etc. –, Raoul Guillaume refuse de rejeter notre folklore. Alors, il commence à fréquenter les « bals criminels » organisés chez Miracule Joseph au Portail Saint Joseph ou chez Hermann Petit-Homme à Lakou Bréa et à d’autres endroits de nos quartiers populaires. Là, au son de « jazz endiablés » et des tambours indescriptibles de Raymond « Ti Roro » Baillergeau, de Labbé, de Pipirit et d’autres artistes anonymes, il danse à cœur joie des morceaux populaires tels que L’amiral, Twou panno, Kay Madan Bruno, Madan Minan tèt kokolo, Pye-m pa touche tè, Balanse Yaya, etc. Et ce furent justement ces deux expériences diamétralement opposées – les études musicales à Saint Louis de Gonzague et les divertissements populaires - qui allaient influencer plus tard l’œuvre magnifique, impeccable et irréprochable de Raoul Guillaume.
L’univers musical de Raoul Guillaume est maintenant plus élargi. Il évolue comme saxophoniste alto à la fanfare de son institution scolaire. S’il joue à côté des Ernest « Nono » Lamy, Roger Savain, Serge Lebon et d’autres devanciers, Guy Durosier, son benjamin de cinq ans, est celui qui deviendra son complice musical. Sur ce, je préfère laisser parler le maestro lui-même: « À l’Institution Saint Louis de Gonzague, il nous était interdit de faire de la musique populaire. Or, Guy et moi aimions ce genre de musique, en particulier la méringue haïtienne. Nous avions pris l’habitude de nous échapper à la vigilance des Frères pour aller plaire aux jeunes filles de l’école Sainte Philomène dirigée par les sœurs Dupé, en jouant des airs du terroir... C’est à partir de cette période que Guy et moi avions commencé à nous adonner à la musique populaire. » (Entrevue de Louis Carl Saint Jean, LCSJ, avec Raoul Guillaume, Lundi 18 octobre 2004).
Un autre bonheur allait se poindre pour Raoul Guillaume. Vers la même époque – nous sommes en 1944 -, Charles René Saint Aude, clarinettiste de La Musique du Palais et maestro du Jazz des Jeunes (alors un sextette), vient habiter presque en face des Guillaume, toujours à la rue du Centre. Dans les salons du maestro-militaire, se tiennent les séances de répétition de ce groupe. Raoul Guillaume m’a souvent dit : « J’assistais à presque toutes les séances de répétition du Jazz des Jeunes. Cela m’avait permis de me familiariser davantage avec la musique populaire et de connaître par cœur le répertoire du Jazz des Jeunes. En plus, je suivais ce groupe un peu partout : chez les Baron, à la rue du Champ-de-Mars, chez les Florus, à la rue de la Réunion, chez les Charlier au Chemin des Dalles, chez Acès Magnan à l’avenue Bouzon, etc. De très souvent, je remplaçais au pied levé à la clarinette le maestro Saint Aude qui s’absentait surtout les dimanches soir pour aller jouer au concert que donnait La Musique du Palais sur le Kiosque Occide Jeanty, au Champ-de-Mars. »
Cette heureuse initiative allait porter ses fruits. Au cours des premiers mois de l’année 1946, Issa El Saieh assiste à un bal du Jazz des Jeunes organisé dans les salons de Mme Démosthènes Brignolle, à l’Avenue Bouzon. Ebloui par le talent du jeune saxophoniste, le maestro petit-goâvien s’informe à son sujet. Apprenant qu’il fréquente Saint Louis de Gonzague, il demande à Serge Lebon, membre fondateur de son orchestre et ami du jeune musicien, de contacter celui-ci. C’est ainsi que Raoul Guillaume a intégré l’Orchestre Issa El Saieh. Il avait remplacé Raymond Mevs, qui, lui, jouait le soprano. Il avait 18 ans et se trouvait en classe de Rhéto.
Le choix d’Issa El Saieh allait se révéler judicieux. À ce sujet, il m’avait confié: « L’intégration de Raoul Guillaume dans mon orchestre a été une bénédiction. En dépit de sa jeunesse, comme exécutant, il s’était montré à la hauteur de saxophonistes chevronnés tels que Victor Flambert et Ludovic Williams. En plus, remarquant son sérieux et sa discipline, bien qu’il fût encore adolescent, je lui ai immédiatement confié l’administration complète de l’ensemble. Et il s’était montré à la hauteur de la confiance que j’avais placée en lui. D’ailleurs, lorsque j’avais remis sur pied mon orchestre, c’est chez ses parents que je faisais les répétitions. » (Entrevue de Louis Carl Saint Jean avec Issa El Saieh, Vendredi 10 juin 1994)
Fin de la première partie
Louis Carl Saint Jean
Lundi 30 novembre 2020
HAÏTI ⭐
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