#Emploi Hôtel de luxe
Explore tagged Tumblr posts
Link
0 notes
Text
Le Premier ministre a inauguré une "ville de tentes", développée sur le modèle d'installations similaires dans le Kutch et le Rajasthan du Gujarat, sur les rives du Gange à Varanasi. Plus de 200 tentes offriront aux touristes une vue panoramique sur les célèbres ghats de la ville sainte de l'autre côté de la rivière, ainsi que de la musique classique en direct, des « aarti » le soir et des séances de yoga. Il a également jeté les bases de plusieurs projets de voies navigables intérieures, d'une valeur de plus de Rs 1 000 crore. "Avec cette croisière, de nombreux endroits de l'est de l'Inde figureront désormais sur la carte mondiale du tourisme... Quoi de plus regrettable que depuis l'indépendance les rives du Gange ne se soient pas développées et que des milliers de personnes vivant le long du Gange aient dû migrer pour trouver du travail, ", a déclaré le Premier ministre. Le MV Ganga Vilas est le premier navire de croisière fabriqué en Inde. Il parcourra 3 200 km en 51 jours. Les 32 touristes suisses, qui feront le premier voyage, ont été accueillis au port de Varanasi avec des guirlandes et des airs de shehnai. Ils visiteront divers lieux religieux et historiques de Varanasi avant de partir en croisière. Le directeur de la croisière, Raj Singh, a déclaré à l'agence de presse PTI que cet hôtel mobile cinq étoiles dispose de 18 suites pouvant accueillir 36 touristes. En dehors de cela, il dispose d'un logement pour 40 membres d'équipage. Le navire moderniste mesure 62 mètres de long et 12 mètres de large et nécessite un tirant d'eau de 1,4 mètre. Il emmènera les touristes à travers 27 systèmes fluviaux et traversera diverses destinations importantes. Selon une déclaration du ministre du Tourisme de l'Uttar Pradesh, Jaiveer Singh, publiée à Lucknow, la croisière couvrira 50 destinations touristiques, notamment des sites du patrimoine mondial, des parcs nationaux, des ghats fluviaux et de grandes villes comme Patna au Bihar, Shahiganj au Jharkhand, Kolkata au Bengale occidental, Dhaka au Bangladesh et Guwahati en Assam. La croisière a également été équipée d'installations telles qu'un spa, un salon et une salle de sport. Il en coûtera Rs 25 000 à Rs 50 000 par jour, le coût total pour le voyage de 51 jours totalisant environ Rs 20 lakh pour chaque passager, a déclaré Raj Singh. La croisière est équipée d'un système sans pollution et d'une technologie de contrôle du bruit, a-t-il ajouté. Il y a une usine de traitement des eaux usées sur cette croisière afin qu'aucune eau d'égout ne coule dans le Gange, ainsi qu'une usine de filtration qui purifie l'eau du Gange pour la baignade et à d'autres fins, a déclaré le directeur de la croisière. "Le voyage donnera aux touristes étrangers l'occasion de se lancer dans un voyage expérientiel et de s'adonner à l'art, à la culture, à l'histoire et à la spiritualité de l'Inde et du Bangladesh", a déclaré le ministre de l'Union pour la navigation portuaire et les voies navigables, Sarbananda Sonowal, à l'agence de presse ANI. Le chef du parti Samajwadi, Akhilesh Yadav, a critiqué l'initiative. Dans un tweet en hindi avec une photo de la croisière, M. Yadav a déclaré: "Maintenant, le BJP va-t-il également supprimer les emplois des marins? La politique du BJP consistant à gagner de l'argent en faisant des sites religieux des sites touristiques est condamnable. Des gens de partout dans le monde monde vient découvrir la splendeur spirituelle de Kashi, pas pour le luxe. BJP ne sera plus en mesure de couvrir l'obscurité des vrais problèmes avec un regard extérieur." "L'Inde a tout ce que vous pouvez imaginer. Il y a beaucoup au-delà de votre imagination. L'Inde ne peut pas être définie avec des mots. Elle ne peut être vécue qu'avec le cœur", a déclaré le Premier ministre Modi dans son message aux touristes.
0 notes
Text
Les secrets de l’oncle Charles
Dans la famille, on s’est toujours posé la question sur la fortune de l’oncle Charles. Quand le frère de je ne sais plus quel arrière-grand père mourut, il avait plus de cent ans et vécu dans le luxe et l’opulence. Il avait une magnifique villa dans la partie la plus huppée de la région. De même, il passait généralement ses vacances dans des hôtels de luxe sur la croisette ou dans les plus beaux palaces internationaux. Il avait visité presque tous les pays du monde y compris ceux qui n’existent plus. Et tout ça, sans travailler une seule fois dans sa vie ; enfin, sans vraiment pas travailler car c’était une question qu’on entendait durant les diners de famille quand il n’était pas présent : Mais que faisait-il comme métier ? On raconta qu’il fut un simple ouvrier, petit photographe dans le monde du cinéma. On pensa à un héritage secret d’une galante fortunée avec qui il entretenait une relation intime. On suspecta de lui, malgré sa petite taille et son aspect maigrelet, qu’il jouait un double-jeu, criminel notoire cambriolant les riches demeures pendant la nuit. D’ailleurs, des cousins criaient partout qu’Arsène Lupin était de notre famille. C’est vrai qu’il avait un côté Georges Descrières.
Peu après son décès, nous eûmes la charge de faire un état des lieux de sa propriété afin de la mettre en vente et partager plus facilement l’héritage. La maison était immense, trop immense pour un seul homme. Il n’invitait pratiquement pas la famille alors, cette journée fut pour nous comme la visite d’un musée. Nous découvrîmes de nombreux tableaux avec plus ou moins de la valeur. Dans le hall, il y avait son portrait fait par un peintre inconnu. Mais de chaque côté, c’était bien un Picasso à gauche et un Matisse à droite. Des tableaux qui ne figuraient nulle part dans les registres de recensements, soutenant encore plus l’idée qu’il fut un gentleman-cambrioleur.
Nous parcourûmes les salles les unes après les autres. Nous fûmes émerveillés par la décoration quoi qu’un peu surfaite. Les dorures sur la vaisselle. Je vis pour la première fois de l’argenterie, réalisant que c’était plus lourd qu’une vaisselle classique. Partout où nous nous dirigeâmes, nous restions abasourdi. Notre oncle avait une bibliothèque comme dans tous les châteaux. Les livres protégés derrière des vitres, ornaient les étagères. J’en feuilletai un et fus stupéfait de lire la date de parution ; c’était un traité de médecine de 1774. Incroyable !
Une journée ne suffit pas. Nous décidâmes de rester dormir pour une partie d’entre nous, les plus vieux de la famille préférant rentrer et revenir le lendemain. Mais nous savions qu’il fallait une voire deux semaines afin de tout évaluer. Je restai ainsi avec quelques cousins. Nous partageâmes un frugal repas version hamburger bon marché puis, nous décidâmes de continuer notre exploration. La villa était composée de trois étages, ajouter à cela un grenier et une cave interminable, c’était six niveaux de la taille d’un terrain de football que nous avions à ranger. Alors, nous ne perdîmes pas de temps et après le diner, nous reprîmes notre inventaire.
Aucune chambre ni salle de bain ne se ressemblait en couleur. Elles avaient toutes des murs de couleur différente. La chambre rose, la bleue, la verte pomme… La salle de bain jaune, la bleue azure... Nous crûmes visiter un hôtel car chacune contenait le même mobilier, un double lit à baldaquin identique. C’était déroutant quand on savait qu’oncle Charles était plutôt du genre à aimer la simplicité. Il s’habillait toujours avec le même costume, pourtant, son dressing comportait une quantité incroyable de vêtements, principalement de la haute couture. C’est à côté du dressing que nous découvrîmes une porte secrète.
Cette dernière menait à une salle sans fenêtre, totalement fermée et isolée. Après avoir cherché et trouvé à tâtons l’interrupteur, la vision d’inquiétantes machines nous perturba. C’était des machines de torture, faites pour attacher, humilier ou rabaisser son ou sa prisonnière. Plus loin, un atelier comprenant différents objets nous intrigua. En effet, nous trouvâmes une incroyable collection de fouets et martinets. Mais surtout, des godemichets de différentes tailles. En continuant nos recherches, un bureau dérogeait au mobilier présent. Forcément, ce bureau avait une utilité. Et après avoir forcé les serrures des tiroirs car n’ayant pas trouvé de clé, nous découvrîmes à notre grande surprise de nombreux dossiers accompagnés de photos. Nous perçâmes ainsi le secret d’oncle Charles.
Notre grand oncle avait des dossiers intimes sur les prestigieuses personnes de la haute société. Ainsi nous trouvâmes celui d’un ancien président de la troisième république dont certaines photos en compagnie de petites filles indiquaient ses tendances pour les enfants. Un autre dossier concernait une femme d’un riche politicien photographiée dans le même lit qu’une autre femme. Leur position était sans équivoque. Je n’y croyais pas : Oncle Charles était un maitre-chanteur. Et il faisait aussi chanter des artistes, des chanteurs, des hommes, des femmes de tous bords. Apparemment il fit sa fortune grâce à ces photos dont je ne sais comment il en a obtenu la possession.
Sur des cahiers, je pus lire des détails croustillants, des anecdotes au sujet de soirées fines organisées dans sa demeure. La plupart des partenaires participèrent contraints par une menace de dévoiler un péché ou une action inavouable. Ils s’enfonçaient encore plus dans un chantage sans fin car à ce moment, Charles ajoutait des photos aux dossiers déjà imposants. Et vu la liste, on peut dire qu’il y avait du gratin. Par la suite, nous trouvâmes des films comportant des scènes lubriques en noir et blanc. Parfois les acteurs habillés souriaient avant de laisser place à une orgie dont on pouvait reconnaitre les visages. Je vis ainsi un ministre des années cinquante se faire sodomiser par un grand acteur de la comédie française pour son plus grand plaisir. Si cela était tombé dans les mains de l’opposition, cela aurait annoncé le suicide du ministre et la fin de la carrière de l’acteur ou inversement.
Plus nous découvrîmes des informations, plus nous étions à même de réécrire l’histoire de France et sa culture. Surtout avec le contenu des cahiers de comptabilité. On apprit que son premier « bon client » était un richissime industriel, et amateur de jeunes prostitués nubiles qui profita de jeunes juives pendant la seconde guerre mondiale. Il justifia leurs emplois au sein de son entreprise en les soi-disant cachant au nom de la résistance. Seulement, il avait des affinités auprès de dirigeants nazis et partait souvent en voyage d’affaire pour récupérer de la main d’œuvre dans un camp de concentration. Cela parut insensé, impossible à croire tellement il y avait d’informations. Mais qui était réellement oncle Charles pour en savoir autant ? Un agent secret ? Rien n’affirmait cette hypothèse mais c’était possible, car nous découvrîmes aussi des renseignements sur des personnalités étrangères, des soviétiques, des américains, des africains… On se demanda comment il avait fait pour ne pas avoir été assassiné et mourir centenaire.
A la longue, les photos devinrent fatigantes à voir. De nombreux clichés se ressemblaient présentant des personnages et leurs victimes dans toutes les positions sexuelles. Toutefois, l’une m’intrigua énormément. Il s’agissait d’une jeune femme dont les charmes étaient sans équivoque. Elle était sur de nombreuses photos datant des années 1920, nue ou habillée. Contrairement aux autres, elle affichait un bonheur parfait et semblait même s’amuser quand elle était fouettée. Cela m’interpela, surtout que derrière une des photos prise pendant qu’elle se déshabillait, il y avait un message à moitié effacé mais encore lisible qui contrastait avec le reste du donjon : « Cher ami, je ferai tout pour vous plaire et vous satisfaire combien je vous aime ».
Alex@r60 – mai 2020
19 notes
·
View notes
Photo
Hôtel de Luxe recrute : 4 Chefs de rang Room service et 5 chefs de rang restauration - 4 Commis polyvalents Nous recrutons pour le compte de notre client, Hôtel de Luxe, basé à Casablanca les profils suivants :
#Chef de rang#chef de rang hotel#chef de rang restauration#Chef de rang Room service#Commis hotel#Commis polyvalent#domaine hotellerie#Emploi Casablanca#Emploi Hôtel de luxe#Emploi hôtellerie#Emploi Hotel#emploi interim express#hôtellerie de luxe#Hotel de luxe#hotel de luxe casablanca#interim express#interim express casablanca#interim express recrutement#[email protected]#rang restauration#rang Room service#Recrutement Casablanca#recrutement hotel#Recrutement Hotel Casablanca#recrutement hotellerie#recrutement interim express#Room service
0 notes
Link
Fidèles à leurs valeurs mais en phase avec leur époque, les aristos ont le vent en poupe. Descendants des familles nobles de l'Ancien Régime, ils réussissent dans les affaires, l'armée, les médias, la politique... Plus que jamais, ils intriguent et fascinent. Enquête sur leur vrai pouvoir.
Près de 230 ans après la prise de la Bastille, ils sont toujours là. Fiers de leurs racines, de leurs valeurs et de leur façon de vivre, un pied dans le passé mais un autre solidement ancré dans la modernité. Et cela marche plutôt bien pour eux: ils réussissent dans les affaires, la haute administration, en politique, au cinéma, au théâtre, dans le monde des lettres, dans la banque ou encore dans l'armée, arpentant les cercles du pouvoir avec une persistance déconcertante, créant des start-up avec la fougue de leurs ancêtres partant aux croisades, aussi à l'aise dans les états-majors du CAC 40 que sous les ors de la République ; dans leurs châteaux où suinte le charme de l'Histoire qu'au Jockey Club, leur «QG» parisien à l'ambiance proustienne. Là-bas, le personnel leur donne encore du «Monsieur le comte» comme au bon vieux temps. Ils adorent! Mais chut… Depuis la Révolution française, les aristos ont appris une règle d'or: celle de la discrétion. Dans un pays qui a coupé la tête de leurs aïeux et qui nie leur existence juridique depuis 1848, ils savent se montrer prudents, voire humbles.
Mais même ceux qui voudraient faire oublier leur particule n'y parviennent pas. Plus le temps passe et plus l'aristo de service attise la curiosité. On aime tant le cuisiner sur ses origines et son mode de vie, l'imaginer vivant dans une demeure aussi vaste que Downton Abbey, avec tout le personnel qui va avec ; ou, à l'opposé, fauché comme les blés, déplaçant une à une les bassines sous les kilomètres de toiture de son château, forcément en péril.
Les clichés ont la vie dure, mais les aristos, pourtant, sont toujours là, défiant le temps qui passe et les révolutions en tout genre: française, industrielle, des mœurs, Internet… Même à la mort de Johnny Hallyday, ce sont eux que l'on appelait à la rescousse: le 5 décembre 2017, Laeticia saisissait son téléphone pour joindre le plus people des curés, le père Alain Maillard de La Morandais, issu de l'ancienne noblesse bretonne. Ce dernier, plus connu comme aumônier des politiques que des rockers, se précipitait à Marnes-la-Coquette pour donner l'extrême-onction à l'idole des jeunes (et moins jeunes). Quelques jours plus tard, lors de la messe d'enterrement de Johnny en l'église de la Madeleine, c'est encore un aristo qui prononçait le sermon entendu par des millions de téléspectateurs. Et pas n'importe lequel ; il s'agissait du vicaire général du diocèse de Paris, Mgr Benoist de Sinety. À ses côtés, quatre enfants de chœur au visage d'ange: Juvénal Osmont d'Amilly, Bruno et François du Fayet de La Tour, Geoffroy du Pré de Saint Maur. Des noms qui fleurent bon l'Ancien Régime… «En toutes circonstances, la noblesse est aux côtés de son Église pour offrir l'exemple de la foi», relève avec humour l'historien Éric Mension-Rigau qui raconte cette anecdote, parmi bien d'autres, dans son Enquête sur la noblesse (Perrin), à paraître ces jours-ci.
Le secret de leur étonnante longévité
Au cœur de ses investigations: «la permanence aristocratique», ou l'étonnante durabilité de ces inoxydables aristos traversant les siècles avec désinvolture, comme si de rien n'était. «Même si les descendants de la noblesse ne sont plus structurellement placés au sommet de la pyramide sociale, comme l'étaient leurs ancêtres sous l'Ancien Régime, ils bénéficient encore d'un atout majeur: la capacité à durer. Ils ont derrière eux une histoire trop longue pour qu'elle soit réductible à ses ruptures, fût-ce la Révolution. Consacrés par l'épreuve du temps, ils n'ont pas à fournir la preuve de leur résilience», écrit l'auteur.
«Les aristos ont une place à part dans l'imaginaire collectif et je crois que, globalement, il y a beaucoup de bienveillance à leur égard...»
Denis de Kergorlay
Président du Cercle de l'Union Interalliée, haut lieu de rassemblement des élites françaises (aussi bien bourgeoises qu'aristocratiques, mais aussi littéraires, politiques…), Denis de Kergorlay a son idée sur le sujet. «Les aristos ont une place à part dans l'imaginaire collectif et je crois que, globalement, il y a beaucoup de bienveillance à leur égard, même si nombre d'entre eux n'en ont pas vraiment conscience. Et pourtant, j'y vois une clé de leur survivance, explique-t-il. Quand j'étais, dans ma jeunesse, chez Médecins sans Frontières, on me surnommait affectueusement “le Comte” ou “Monsieur le Comte”, et ce n'était ni par déférence archaïque ni par rejet mais plus par moquerie amicale. Pour les gens, être un aristo est un élément positif. À preuve, je me souviendrai toujours de cette hôtesse de l'air américaine qui, alors qu'elle voulait me convaincre d'accepter un surclassement en business sur un vol Washington-San Francisco, chose que je me refusais dans ma jeunesse, a fini par brandir son ultime argument:“You will feel like a real aristocrat!” Il est frappant de constater que l'aristocratie continue de captiver les gens, reprend Denis de Kergorlay, et ce sur l'ensemble de la planète. Je pense que son véritable pouvoir est presque invisible et pourtant réel. On peut le qualifier de “soft power”… J'étais en Californie chez mon amie Joan Baez au moment du mariage de Lady Di, en 1981. J'ai été tout à la fois amusé et sidéré de voir cette grande égérie des années 1960 fascinée par le “royal wedding”. Elle a passé la nuit entière scotchée devant la télévision alors que, pour moi, c'était un non-événement!»
La force de l'ancrage local
Pour Roland du Luart, ancien vice-président du Sénat et actuel président du Jockey Club, le premier devoir de la noblesse est de servir la société. - Crédits photo : STEPHAN GLADIEU POUR LE FIGARO MAGAZINE
Anachroniques et fascinants pour certains qui voient en eux d'étranges survivants du passé, les aristos seraient-ils en train de reprendre du pouvoir dans la société, si tant est qu'ils l'aient jamais perdu? «Dans nos familles, ce n'est pas la recherche du pouvoir qui nous anime mais la volonté de servir», rectifie le marquis Roland du Luart, ancien sénateur de la Sarthe et vice-président du Sénat, qui a consacré toute sa vie à la politique, à l'image de son grand-père, qui a donné son nom à une rue de la petite ville du Luart. C'est là qu'il se rend chaque semaine, délaissant la vie parisienne et le Jockey Club, dont il est le président, pour se consacrer à son château familial - «beaucoup trop grand et coûteux à entretenir pour notre époque, mais il se trouve que c'est là que j'habite!», s'excuse-t-il -, mais aussi par fidélité envers ses anciens électeurs dont il a su, toute sa vie durant, défendre les intérêts, particulièrement sur les questions agricoles dont il était devenu le spécialiste dans l'hémicycle du Palais Bourbon. «Ma famille a toujours su conserver un ancrage local très fort, reprend-il. Nous n'avons pas émigré pendant la Révolution ; en 1914, des dépendances de notre domaine étaient transformées en hôpital et, durant la Seconde Guerre mondiale, mon grand-père s'était engagé dans la résistance. Œuvrer au service des autres et de notre pays est inscrit dans nos gènes. Cela ne vous donne pas nécessairement le pouvoir, mais au moins une certaine forme de reconnaissance.»
«Mon quotidien est fait de pression et de passion.»
Richard de Warren
La volonté de servir la société est aussi ce qui a présidé à l'orientation de Richard de Warren vers l'ENA, après HEC et Sciences Po. Voyant dans le service de l'État un idéal, il s'est engagé dans la diplomatie. Puis il a décidé de se réorienter vers le secteur privé. «Compte tenu de mon tempérament, il m'a semblé évident que la meilleure façon de servir la société était de participer à la création de valeur», explique Richard de Warren. Après plusieurs années passées au sein du groupe LVMH (directeur financier de Moët & Chandon, directeur général de la division New Ventures Parfums et Cosmétiques), puis dans un fonds d'investissement, il s'est lancé dans un projet entrepreneurial d'envergure: la création de l'Hôtel Alfred Sommier, un cinq-étoiles ouvert il y a sept mois au cœur du quartier de la Madeleine, à Paris, dans l'ancien hôtel particulier de ses ancêtres Sommier. Ces industriels du sucre, propriétaires du château de Vaux-le-Vicomte, ont noué, au XIXe siècle, des alliances avec des familles renommées. Deux ans et 15 millions d'euros de travaux ont été nécessaires pour transformer ce lieu unique en hôtel de grand luxe où l'on se sent reçu comme un invité de la famille. «C'est un projet de vie, confie Richard de Warren. Entrepreneur sur le tard, j'ai pris mes risques financiers et professionnels en m'orientant vers une voie beaucoup moins tracée que dans la haute fonction publique ou beaucoup moins soutenue que dans les grands groupes. Mon quotidien est fait de pression et de passion. Je me réjouis d'avoir créé cinquante emplois et de faire revivre, à travers l'Hôtel Alfred Sommier, la fibre entrepreneuriale de mes aïeux.»
Le Bottin mondain des PDG
Fini le temps où l'aristocratie pouvait vivre sans travailler et se consacrer aux bonnes œuvres, aux mondanités et aux voyages! Il fut une époque où, dans la noblesse, la seule orientation professionnelle envisageable était la diplomatie ou l'armée. On entrait à Saint-Cyr ou à Polytechnique en regardant de haut les HEC et autres diplômés des écoles de commerce, perçus comme de vulgaires «épiciers». Les temps ont bien changé. La progressivité de plus en plus forte de l'impôt sur le revenu, la spirale des droits de succession, l'ISF et maintenant l'IFI sont venus laminer les fortunes d'antan, contraignant les nobles à se retrousser les manches. Et ils font plutôt bonne figure dans les affaires. La liste des PDG (ou anciens PDG) des grandes entreprises françaises a des airs de Bottin mondain, du comte Augustin de Romanet de Beaune (ancien président de la Caisse des dépôts, PDG d'Aéroports de Paris) au comte Pierre-André de Chalendar (PDG de Saint-Gobain) en passant par le comte Henri de Castries (ancien PDG d'Axa), Stanislas de Bentzmann (PDG de Devoteam), Arnaud de Puyfontaine (président du directoire de Vivendi), sans oublier le comte Jean-Dominique Senard, ex-président de Michelin et digne représentant de la noblesse pontificale, nommé récemment président de Renault en remplacement de Carlos Ghosn. «On ne pouvait pas trouver meilleure antithèse de Ghosn que Jean-Dominique Senard, qui est un homme extrêmement intègre, d'une grande rigueur morale. Il incarne ce qu'il y a de mieux dans les valeurs aristocratiques», glisse Éric Mension-Rigau.
Une saine horreur du bling-bling
Autre aristo occupant un poste clé: Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef. Ce bouillonnant chef d'entreprise, créateur de The Phone House, a d'ailleurs présidé le jury du prix ANF Entreprendre 2016, lancé par le duc d'Uzès, à la tête de la vénérable Association d'entraide de la noblesse française qui œuvre au rayonnement de l'aristocratie mais aussi, donc, à la stimulation de l'esprit entrepreneurial chez les jeunes aristos. Et ils sont nombreux à se lancer. «Le monde entrepreneurial est un espace où les nobles n'ont aucune raison de se sentir mal à l'aise, reprend Éric Mension-Rigau. Guerriers et aventuriers peuvent y exercer leur goût du risque, leur sens du sacrifice et leur volonté de conquête. Certains d'entre eux se montrent particulièrement dynamiques et conquérants.»
Le commissaire-priseur Thierry de Maigret dans son antre de la rue de Montholon, à Paris. - Crédits photo : STEPHAN GLADIEU POUR LE FIGARO MAGAZINE
Le parcours de Thierry de Maigret mérite ainsi d'être souligné. À 51 ans, ce commissaire-priseur qui a repris l'étude d'Antoine Ader en 2000 est devenu une figure incontournable de l'hôtel Drouot où il organise une cinquantaine de ventes réputées pour la qualité des objets proposés. «Le fait d'être un aristo n'a pas été décisif dans le développement de mon étude, confie-t-il. La compétence l'emporte sur toute autre considération. Mais il est vrai, cependant, que cela inspire confiance. Dans mon métier, on entre souvent chez les gens. Avoir reçu une bonne éducation et savoir se comporter dans un salon sont des plus indéniables.»
Laurent de Gourcuff au sommet de la Cité de l'architecture et du patrimoine. - Crédits photo : STEPHAN GLADIEU POUR LE FIGARO MAGAZINE
Laurent de Gourcuff, qui appartient à une ancienne et prestigieuse famille de la noblesse bretonne, fait également partie de ces aristos qui ont le vent en poupe. La réussite de ce quadragénaire est tout simplement saisissante. Partant du rachat de la célèbre discothèque parisienne Les Planches en 2007, ce diplômé de la European Business School qui a grandi dans le XVIe arrondissement de Paris a transformé son goût de la fête en une fabuleuse success-story, s'imposant désormais comme un acteur incontournable de l'hospitalité en France, avec un portefeuille de lieux parmi les plus branchés de la capitale: des restaurants (Monsieur Bleu, Loulou, le Girafe, Apicius…), des clubs (Raspoutine, Castel, Le Madam…), mais aussi des espaces uniques à privatiser pour des réceptions. Son groupe, Paris Society (ex-Noctis), qui a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 100 millions d'euros en 2018, emploie près de 1 000 collaborateurs. L'an dernier, Laurent de Gourcuff a su convaincre le groupe AccorHotels d'entrer dans son capital. Rien ne semble devoir arrêter ce boulimique de travail qui n'a de cesse d'imaginer de nouveaux projets.
Pas question non plus de céder au bling-bling, pour lequel l'aristocratie a toujours eu une saine horreur...
Parmi «ses» lieux à venir en 2019: le 52 Champs Élysées, un restaurant qu'il va ouvrir avec son associé Gilles Malafosse (chargé du pôle restauration) sur le toit-terrasse de 500 mètres carrés de l'ancien Virgin Megastore (prochainement Galeries Lafayette) offrant une vue à 360 degrés sur tout Paris. Mais aussi une plage à Saint-Tropez (Loulou à Ramatuelle), un espace de réception de 400 mètres carrés au premier étage de la gare Saint-Lazare ; ou encore un nouveau restaurant à l'Opéra Garnier. «Ce sera l'une des plus grandes terrasses de Paris!» annonce Laurent de Gourcuff qui n'a de cesse de rendre ses lettres de noblesse à la fête et à l'art de vivre. Mais, malgré son succès, cet entrepreneur sait garder les pieds sur terre et il n'a rien du noctambule invétéré que l'on pouvait imaginer avant de le rencontrer. «Je ne bois pas une goutte d'alcool, et j'arrive tous les matins à 8 heures à mon bureau des Champs-Élysées», assure ce jeune père de famille. Pas question non plus de céder au bling-bling, pour lequel l'aristocratie a toujours eu une saine horreur, préférant l'élégance morale aux signes extérieurs de richesse par trop visibles!
«La force propulsive du passé»
«Si la noblesse a toujours eu conscience qu'elle doit tenir son rang pour exister, elle ne cherche pas à paraître. Elle n'a pas besoin des écriteaux de sa réussite, rappelle Éric Mension-Rigau. Elle cultive au contraire l'art de porter la fortune avec sobriété, se complaît dans la simplicité, l'humilité, voire le renoncement.» À la fin du XIXe siècle, le duc de Broglie, qui se mettait en habit noir pour le dîner, servi par un maître d'hôtel, ne voyageait-il pas en troisième classe quand il se rendait à Paris? «Dans une société guidée par le culte de l'urgence et du résultat, où le souci de la rentabilité affaiblit le désir de perfection morale et esthétique, elle (la noblesse, NDLR) offre une boussole de sens, estime l'historien. Elle rappelle la nécessité de la lenteur, de la continuité, de l'attachement aux permanences et, mieux qu'aucun autre groupe social, manifeste la force propulsive du passé.» C'est pour cela qu'elle demeure, plus moderne que jamais, fidèle à elle-même, à ses valeurs et à ses devoirs.
3 notes
·
View notes
Photo
Amis du Cuba Libre, Compagnons, Frères, Amis du Monde Marin, des Ondes et l’Espace, je vous salue mes Amis. Et je vous dit que nous en avons rêvé d'une Résidence Rue Bazo sertie dans un écrin. Cet écrin nous voulions qu'il soit de qualité et unique. Qu'il allie la tradition dans la construction a la modernité de la conception. Et nous nous en rapprochons, nous nous rapprochons de ce but mes amis aujourd’hui plus qu'hier.
Au delà de la résidence quel était notre but, celui de voir surgir une casbah construite dans des matériaux traditionnels, adopter également des matériaux de construction modernes parce que cette architecture Arabo Musulmane continue a évoluer. Ainsi l'UHPC a toute sa place au coté du martoub pour réaliser de nouvelles choses qui expriment cette architecture.
Ainsi mes amis le Palais Korsan qui se projette le long de la muraille et dont l'apparence ultra moderne est aussi de l'architecture Arabo Musulmane, elle a toute sa place au coté des Riad. Egalement le patio solaire qui est une évolution du patio Arabo Musulman cela aussi lui est propre. car elle évolue, elle se renouvelle et elle s'exprime.
Les pré haut solaires, on connait nos pré hauts ornés de bois et de plâtre sculptés, a présent nous les continuons par du verre solaire qui apporte une lumière bleutée quelques mètres au delà ou parfois plus et qui produit de l’énergie. Cela aussi c'est de l'architecture Arabo Musulmane. Le système de climatisation propre au patio solaire, qui projette un mur d'air frais ou chaud vers le sol et qui permet de conserver une température adéquate au niveau des pré hauts, cela aussi c'est de l'architecture Arabo Musulmane.
C'est un challenge pour notre partenaire Honeywell, celui de concevoir et de réaliser ce système de climatisation qui permet de rafraîchir comme de réchauffer les pré hauts du patio ou parfois comme dans le cadre de la Résidence Rue Bazo d'une conséquente superficie du patio en lui même. Qui en fait un cadre de vie intérieure ou peuvent se tenir des discussions ainsi que des dîners, et ce tout au long de l'année été comme hiver.
Et de le faire en concert avec les ingénieurs de l’EMI qui sont partenaires de Bombardier Rabat.
La Casbah également est un cadre de vie, qui mêle tradition et modernité dans un même espace, avec des populations différentes. En effet nous avons le U qui est destiné aux petits budgets, back packers et étudiants et nous avons le Palais Korsan qui est destiné au tourisme de luxe, ainsi que des résidences de trés haute gamme.
A partir de la la stratégie sécuritaire est importante et elle est confiée a G4S, sa présence est visible aux points névralgiques de la Casbah sans être omniprésente, des rondes sont effectuées régulièrement. Les axes de communications sont surveillés par vidéo et les hôtels sont sujets a réservation préalable avec un ok du service de sécurité de la Casbah. Bref tout ce que l'on peut attendre d'une unité qui est devenue un véritable campus avec des étudiants étrangers ainsi que nationaux de l'UIR qui résident sur place.
Une casbah qui entre dans l'exploitation et la rentabilisation du patrimoine foncier et immobilier de l'état, dans sa valorisation et dans sa réhabilitation tout en devenant un employeur net et en emplois directs et en emplois indirects. Qui est une véritable entreprise dont le but est la performance financière et la rentabilité de ses différents points de vente, avec une diversification des revenus au delà du tourisme par l'éducation également.
Ou l'état est actionnaire dans cette BU qui figure a son actif et qui contribue outre l'amélioration de l'attractivité touristique du pays a son rayonnement culturel et artistique avec un Musée Galerie de la Photographie et une Grande Bibliothèque.
Que dire de plus mes Amis.
1 note
·
View note
Text
Comment lutter sans syndicat ? La leçon des Westin
Comment lutter sans syndicat ? La leçon des Westin
2021-06-29 17:30:00 Source Comment lutter contre son employeur sans l’aide des syndicats? Une question qui a trouvé réponse, ces derniers mois, dans l’action et la détermination de trois représentants du personnel du Westin Paris Vendôme. Dans cet hôtel de luxe, trois salarié‧es mènent le combat contre la suppression de168 emplois, et portent un combat collectif, celui des Jeudis de la…
View On WordPress
0 notes
Link
0 notes
Text
A qui appartient l’immobilier de luxe de Deauville-Trouville ?
Planches, hôtels, casinos, haras, restourants...
Signe des temps, Chaumet, le joaillier parisien, fête cet été son retour à Deauville. Ici comme à Trouville, on continue de vivre au rythme de la capitale. Qui possède ces deux stations balnéaires ?
A qui appartiennent Deauville-Trouville
La maison Chaumet n'était pas revenue depuis si longtemps à Deauville... Dans l'entre-deux-guerres, pourtant, elle y avait ses habitudes. Aux premiers jours de l'été, comme tous les grands joailliers parisiens, elle installait ses meilleurs vendeurs dans la suite d'un palace du bord de mer avec des valises d'émeraudes. Il fallait bien que les clientes, Jenny Dolly, artiste de music-hall, la vicomtesse Castelrosse, Jacqueline Delubac, madame Sacha Guitry à la ville..., puissent continuer à faire leurs emplettes, même en villégiature. Un demi-siècle a passé, Deauville a découpé ses plus belles villas en studios cabine avec kitchenette intégrée, mais Chaumet a fini par revenir. Le joaillier vient d'inaugurer sa cinquième boutique française dans le hall de l'Hôtel Royal. Et, pour fêter son retour, 300 VIP sont conviés le soir de la finale de la Coupe d'argent du polo, à la mi-août. Avec, aux platines, Béatrice Ardisson et, aux murs, une expo photos sur les « stars et dandys des Années folles » qui racontera le débarquement des Parisiens dans la station balnéaire.
C'était en 1825 pour Trouville, à l'occasion d'un voyage en Normandie du peintre Charles Mozin. En 1859 pour Deauville, lorsque François Olliffe, médecin de l'ambassade d'Angleterre et le duc de Morny, demi-frère de Napoléon III, avaient racheté les marais qui séparaient la mer du village. Et presque deux siècles plus tard, les deux villes continuent de vivre au rythme de la capitale. Combien sont-ils aujourd'hui ces Parisiens, ces Franciliens, à venir ici chaque fin de semaine ? 70%, 80%, 90% des estivants ? Les estimations varient, mais toutes dans une même fourchette. A une écrasante majorité, ce sont eux qui possèdent les résidences secondaires et squattent les palaces Lucien Barrière (la moitié du parc hôtelier des deux villes). Jusqu'aux mairies elles-mêmes, une vieille tradition, où sont installés un natif de la capitale (Philippe Augier, à Deauville) et l'un de ses résidents (Christian Cardon, à Trouville). « C'est un peu comme Long Island pour les New-Yorkais », résume le journaliste et écrivain Philippe Labro (en villégiature au nord de Pont-l'Evêque). Il y a la mer, le ciel, le vert... On respire à deux heures de Paris. »
Quand on en a les moyens. Les demeures citées plus haut du boulevard Cornuché ont toujours été inabordables au commun des Parisiens. Tout comme le reste du front de mer et le « triangle d'or », entre l'hôtel Normandy et le Royal. Un très bel appartement de 115 mètres carrés avec vue sur la mer vient de s'arracher à plus de 700 000 euros. Une villa du XIXe siècle sur la plage de Trouville avec 1,5 hectares de parc est partie, elle, à 3 millions. Il y a cinq ans, on pouvait encore s'offrir une maison de pêcheurs à 75 000 euros. Elles valent le double aujourd'hui.
Il est vrai que la côte normande n'a jamais fait dans le social. Dès les années 1830, Trouville recrute ses adeptes du bain de mer au sein de la haute bourgeoisie et de la noblesse parisienne. Et Deauville, un peu plus tard, le fera parmi les richissimes amateurs de pur-sang. Le duc de Morny, propriétaire d'une écurie à Viroflay (dans les Yvelines), avait donné le la. On a commencé, ici, à jouer aux courses avant d'aller à la messe : l'hippodrome de la Touques sera inauguré en août 1863, presque un an jour pour jour avant le démarrage de la construction de l'église Saint-Augustin. Encore aujourd'hui, avec 36 courses par an, il demeure le plus important de France et les ventes de chevaux (48 millions d'euros de recettes l'an passé), parmi les plus courues de la planète.
Trouville contre Deauville ?
Même la boutique Hermès - 300 mètres carrés à deux pas du Normandy - a trouvé que vraiment, à bien y réfléchir, il valait mieux créer deux foulards différents. Avec crevettes, cidre, pâtés de sable... pour le premier, dédié à Trouville et baptisé « Le charme des plages normandes ».
Hippodrome, chapeaux haut de forme et trotteurs pour le second, consacré à Deauville et intitulé « Un siècle de courses ». Longtemps, la Touques a semblé infranchissable. Pour chacun, sur les deux rives, il était évident que Trouville, ses écrivains (Duras, Rambaud...), ses artistes (Savignac...), ses brocanteurs, son port de pêche, ses ruelles étroites et ses bicoques n'avaient rien à faire avec Deauville, ses stars hollywoodiennes, ses palaces, ses ports de plaisance, ses boutiques de luxe et ses villas refaites. Avec, autre spécificité deauvillaise, la forte communauté juive qui tous les week-ends se retrouve au Café de Paris, place Morny.
Mais « les différences, aujourd'hui, sont moins marquées que par le passé, affirme Eric Arnoux, PDG de PureConcept Luxury Real Estate immobilier, qui possède la totalité des villas de luxe et des demeures d’exception des deux villes. On peut de moins en moins opposer le côté ostentatoire, montre Cartier, Mercedes de Deauville à celui intello, discret et bobo de Trouville ». C'est que dans la première, il y a désormais un Festival du cinéma asiatique et un salon littéraire. Alors que dans la seconde, il faut pousser des coudes le week-end si l'on veut une table en vue aux 4 Chats ou au Central. Un signe ne trompe pas pour Eric Arnoux. Pour l'« immobilier d'exception », comme on dit dans le métier (traduisez : terrain, cachet, tranquillité Cie), les prix sont maintenant kif-kif des deux côtés de la Touques selon Eric Arnoux.
Quelques chiffres
Jours de précipitation par an : 137.
Heures d'ensoleillement moyen par mois : 169.
Deauville
- Population : 4 518 habitants (recensement 1999).
- Superficie : 357 hectares (dont 60 pour l'hippodrome de la Touques).
- Résidences principales : 2 194.
- Résidences secondaires : 4 993 (69,5% du total).
- Capacité portuaire : 1 250 places (2 ports). 200 000 touristes par an. 90% des emplois liés au tourisme.
Trouville-sur-Mer
- Population : 5 410 habitants (recensement 1999).
- Superficie : 679 hectares.
- Résidences principales : 2 579.
- Résidences secondaires : 4 650 (60,9%). 160 000 touristes par an. 62,7% des emplois liés au tourisme.
#immobilier#ericarnoux#realestate#architecture#decoration#ultraluxury#villas#chalets#eric arnoux#real estate arnoux#Eric Arnoux real estate#Eric Arnoux luxury#pureconcept#lifestyle#design
0 notes
Text
Des conseils simples et faciles pour vous aider à comprendre votre voyage
Si vous voulez voyager et le faire au mieux de vos capacités, vous voulez en apprendre le plus possible sur les voyages. Les voyages sont un sujet sur lequel plus vous en savez, plus vous pouvez appliquer et améliorer vos voyages en conséquence, alors prenez bien en compte ces conseils.
Vouloir voyager? Vous pouvez obtenir de l'aide aujourd'hui! billet avion dakar paris
Lorsque vous voyagez dans une ville étrangère en taxi
Demandez à un tiers indépendant, comme un réceptionniste ou un bagagiste, quel est le meilleur tarif pour un voyage à destination. En outre, fixez le tarif avec le chauffeur avant de monter dans la cabine. Cela vous évite de vous faire arnaquer.
Pour recevoir le meilleur service lorsque vous voyagez, indiquez un pourboire généreux au début du voyage. Si le groom ou le steward sait que vous donnez un bon pourboire, il sera plus susceptible de répondre à vos besoins. Surtout sur les croisières, vous recevrez plus d'attention personnelle et un meilleur service du personnel si vous êtes perçu comme généreux.
Astuce votre concierge!
Que ce soit en croisière ou dans un hôtel, votre concierge sera votre interlocuteur privilégié pour les réservations, les itinéraires et presque tout le reste! De nombreux concierges ont admis que si quelqu'un était disposé à bien leur laisser un pourboire, il s'efforcerait de faire en sorte que ces excellents basculeurs passent un moment fantastique.
Utilisez un bagage à main souple, au lieu d’un étui rigide. Lorsque vous essayez de fourrer vos bagages dans le compartiment à bagages supérieur, les valises à côtés souples auront plus de capacité de rangement et seront plus facilement rangées. Il n'y a aucune chance qu'un dossier trop volumineux convienne. Il devra être contrôlé à la porte et vous ne pourrez y accéder que lorsque vous aurez débarqué.
Si vous partez en croisière
Assurez-vous d'emporter une multiprise avec vous. La plupart des chambres à bord des navires de croisière n’auront qu’une (peut-être deux) prises de courant. Si vous avez plusieurs appareils à brancher, vous serez heureux d'avoir apporté une multiprise au lieu de vous battre contre des prises.
Pour plus de sécurité,
Apportez un arrêt de porte avec vous à votre chambre d'hôtel. Certaines serrures d’hôtel sont fragiles et ne sont pas parfaitement sécurisées, mais si vous bloquez une butée de porte sous la porte avant de vous coucher, vous vous sentirez plus en sécurité. Cela fonctionne également pour les salles de douche et les portes de la salle de bain, où les serrures peuvent ne pas être suffisamment sécurisées.
Les auberges de jeunesse sont une option valable pour des hébergements bon marché et sans chichis en Europe. Ce que certains voyageurs ne savent peut-être pas, c'est que des auberges similaires sont disponibles dans le monde entier, même aux États-Unis. Alors que le système d’hôtellerie est le plus largement implanté en Europe continentale, une petite étude permettra de trouver des auberges décentes dans presque toutes les grandes villes du monde.
Si votre emploi du temps le permet
quittez-vous un jour après vos vacances avant de retourner au travail. Vous ne savez jamais quel genre de surprises vous rencontrerez en rentrant chez vous. De plus, cela vous permettra également de passer à la réalité et de vous habituer un peu plus au quotidien.
Si vous ne planifiez pas à l'avance, vos vacances de votre vie peuvent mal tourner. Lisez les critiques en ligne d'autres personnes qui y ont séjourné auparavant. Leur expérience pourrait aider à éviter un hôtel miteux ou une ville dangereuse.
Louer une voiture pour ce voyage?
Essayez de louer le plus petit modèle de voiture que vous trouverez. Vous pouvez toujours mettre à niveau lorsque vous êtes au comptoir avec un montant inférieur à celui que vous effectuez à l’avance. Ils sont également loués plus rapidement que les modèles de luxe, ce qui pourrait vous permettre d'obtenir un surclassement gratuit.
Pour éviter de tout perdre en cas de vol de votre sac en voyage, essayez de répartir vos objets de valeur en différents endroits. Cela implique de placer vos différentes cartes de crédit, cartes de débit, cartes bancaires, chèques de voyage, etc. dans des poches, des sacs et des portefeuilles différents. Cela garantit que si vous êtes victime d'un vol d'une source, vous ne serez pas à court d'argent pour votre voyage.
Accordez-vous toujours plus de temps pour décider de partir en voyage.
Vous ne savez jamais quand des conditions météorologiques et des détours inattendus peuvent mettre un frein à vos espoirs de "bon timing". De plus, vous ne savez jamais quand une attraction intéressante pourrait être présente tout au long du chemin. Prenez donc le temps de profiter de votre voyage jusqu'à votre destination.
Un bon conseil de voyage est de toujours examiner votre facture d'hôtel chaque fois que vous partez. Souvent, les hôtels s’appuient sur des frais cachés. Si vous attrapez ces accusations à temps, vous pourrez peut-être les contester. Il est utile d'examiner de près votre facture d'hôtel.
Assurez-vous que votre apparence ne crie pas simplement «ARGENT» lorsque vous voyagez. Vous ne faites que demander à quelqu'un de vous voler ou d'essayer de profiter de vous. Laissez tous les bijoux, montres et vêtements coûteux à la maison. Vous êtes en vacances, pas une émission de télévision.
Utilisez une valise ou un sac de bonne qualité lorsque vous voyagez.
Les valises ou les sacs bon marché peuvent être fragiles, facilement endommagés et difficiles à manœuvrer. Lorsque vous voyagez dans les transports en commun, la dernière chose que vous souhaitez, c'est que votre valise ou votre sac se fende et que tous vos effets personnels volent partout.
Si vous prévoyez de voyager en avion, assurez-vous de consulter les règles de bagage de toutes les compagnies aériennes que vous utiliserez. Beaucoup facturent maintenant des frais importants pour les bagages dépassant leur limite de poids. Cela varie selon la compagnie aérienne, ainsi que la destination. Mais, presque toutes les compagnies aériennes vont maintenant facturer des bagages supplémentaires enregistrés.
Assurez-vous toujours de prendre des chaussures avec vous en vacances dans lesquelles vous savez que vous serez à l'aise, surtout lorsque vous visitez. N'apportez jamais de nouvelles chaussures et ne les mettez pas pour la première fois lorsque vous sortez. Casse-les quelques semaines avant de partir en voyage.
Comme indiqué au début de l'article, vous souhaitez en apprendre le plus possible sur les voyages. N'oubliez pas que les informations que vous venez d'apprendre ne vous permettent pas de savoir comment voyager efficacement, alors soyez toujours à l'affût de nouvelles choses à apprendre. Appliquez ces conseils et vos voyages dans le futur devraient être plus fluides.
0 notes
Text
Réceptionnistes et Night Audit
Réceptionnistes et Night Audit
Hôtel de luxe sur Marrakech zone touristique recrute des réceptionnistes et Night Audit avec une expérience de 1 ans minimum dans le même poste, une parfaite maîtrise de system opéra, et parlant couramment le français, et l’anglais. Si vous êtes intéressé(e), merci de postuler en envoyant votre candidature sur l’adresse mail suivante : [email protected]
View On WordPress
#Emploi Hôtel de luxe#Emploi Marrakech#Hôtel de Luxe Marrakech#Hotel de luxe#[email protected]#Marrakech zone touristique#night audit#Night Audit hotel#receptionniste hotel#Recrutement Hôtel de luxe#Recrutement Marrakech#System opéra
0 notes
Link
Dans cette bourgade située à cinquante kilomètres de Naples, devenue un carrefour de l'immigration illégale, prospèrent les trafics en tous genres et la prostitution. Après s'être affrontée à la Camorra italienne, une mafia nigériane, surnommée la « Black Axe », règne sur cette zone de non-droit.
De notre envoyée spéciale à Castel Volturno
La rubalise rouge et blanche virevolte encore autour du pin. Installée par la police après l'overdose fatale d'un homme de 40 ans, le 18 février, elle n'a pas empêché de nouveaux fantômes de venir hanter la carcasse abandonnée de l'hôtel Boomerang, posée devant une piscine verdâtre où flottent des ordures. Un pantalon épinglé sur un fil à linge et quelques ombres trahissent leur présence, dans ce lieu de Castel Volturno tristement connu pour héberger des toxicomanes en fin de course et servir de plaque tournante de stupéfiants, à une cinquantaine de kilomètres de Naples.
«Il y a deux cadavres à la morgue dont nous ne savons pas quoi faire. Les enterrements, ça coûte cher…», se lamente Dimitri Russo, le maire (démocrate) de Castel Volturno, dans la province de Caserte (Campanie), devenu un carrefour de l'immigration illégale, où prospèrent les trafics en tous genres et la prostitution. «90 % des problèmes de Castel Volturno viennent de l'extérieur, de gens de passage ou en fin de parcours», explique l'édile de la ville qui compte environ 2000 locaux et 10.000 Napolitains pour 15.000 migrants.
Cette proportion quasi inédite en Europe n'étonne pas Antonio Casale, directeur du Centro Fernandes, un centre d'accueil et de services pour les migrants dépendant de Caritas. «Déjà, à l'ouverture du centre, en 1996, on pouvait imaginer comment la situation migratoire allait évoluer. Au début, les migrants venaient travailler dans l'agriculture. Ils pouvaient se loger sans trop de difficultés et profiter de la tolérance, voire du laxisme, des autorités qui ne pratiquaient pas beaucoup de contrôles. Ensuite, le bouche-à-oreille a fonctionné, explique le responsable. Aujourd'hui, avec la crise, le travail se fait plus rare et les environs sont comme des limbes où attendre un permis - illégal - pour aller à l'étranger. Mais cela peut durer dix ans…»
Une mafia invisible
À l'extérieur du bourg moribond, les problèmes s'agrègent de part et d'autre de la via Domitiana, une ancienne voie romaine facilitant l'accès à la baie de Naples. Les abords parlent d'eux-mêmes sur plusieurs kilomètres: des hôtels douteux aux prestations à peine dissimulées (jacuzzi, barre de pole dance…) et aux noms évocateurs (Joy, Venus…) accueillent clients et prostituées pour «20 euros les 24 heures». Sur la route, des femmes fuyantes dont personne n'ignore l'activité lisent, téléphonent, font semblant de faire du stop ou d'attendre un bus qui n'arrive pas. Autour d'elles, des rôdeurs à vélo font mine de ne pas les surveiller. Le long du littoral tout proche, la pinède, protégée, est fermée pour ne pas servir de lieu de passes. Les hôtels sont traditionnellement pour les filles venues de l'Est, alors que celles d'Afrique «travaillent» davantage dans des «connexion houses». Ces maisons aux rideaux tirés ont pignon sur rue: leurs habitués se refilent les «bonnes adresses», pour déguster un «menu» poulet préparé et bière à 5 euros, consommer des drogues douces et des prostituées.
Le tout est aux mains d'une mafia exogène - nigériane - surnommée la «Black Axe». «C'est une mafia invisible. Je n'ai aucune idée de qui sont les chefs et où ils habitent. Ils vivent de façon discrète, sans ostentation, ni costume, ni grosse voiture», reconnaît Dimitri Russo, qui assure ne ressentir aucune pression directe de ce réseau tentaculaire. Ces dernières années, cette mafia «liquide» a dû composer avec la pieuvre locale, les Casalesi, un clan de la Camorra qui règne sur la région de Caserte et tient toujours des villages alentour, en pleine «Terra dei fuochi» («Terre des feux») où les célèbres bufflonnes (donnant la fameuse mozarrella di bufala) broutent au milieu de terrains pollués par des ordures. C'est aussi là que prospère le système du Caporalato, en vertu duquel travaillent des centaines d'immigrés payés au lance-pierre à la journée, après avoir lanterné dès l'aube au «carrefour des esclaves».
«La mafia nigériane a un fonctionnement pyramidal, avec des cellules, des “capi” régionaux puis internationaux, et utilise trois méthodes de la Camorra ou la ‘Ndrangheta: menaces, violence et assujettissement»
Le procureur Giovanni Conzo
Le procureur Giovanni Conzo, qui travaille depuis dix ans sur la mafia nigériane, décrit une structure très similaire à la Camorra. «Elle a un fonctionnement pyramidal, avec des cellules, des “capi” régionaux puis internationaux, et utilise trois méthodes de la Camorra ou la ‘Ndrangheta: menaces, violence et assujettissement, précise le magistrat, qui vit sous protection policière. Au début, les Nigérians devaient payer le “pizzo” (racket) aux Casalesi, mais ils ont fini par se révolter.» Une rébellion qui a débouché sur le «massacre de Castel Volturno». Le 18 septembre 2008, sur la Domitiana, le clan des Casalesi abat sept hommes - togolais, ghanéens et libériens - choisis au hasard et sans lien avec des activités criminelles. Une opération anti-Camorra est lancée après cette vendetta. «Le chef de la Camorra a pris un tel coup sur la tête à l'époque que les Nigérians se sont libérés, se souvient le procureur Conzo. Je pense qu'il n'y a plus de soumission à présent.»
La soumission est en revanche la pierre angulaire des relations entre les prostituées et leurs souteneurs, qui organisent leur venue depuis le Nigeria, en jouant sur leur naïveté ou en leur faisant miroiter un emploi en or en Italie. À leur arrivée à l'issue d'un périple passant souvent par la Libye, Lampedusa et la Sicile, les jeunes femmes sont vite informées du sort qui les attend. «Il m'a dit que c'était moi qui devais le payer: 60.000 euros! Et que pour cela, je devais me prostituer», se souvient, au sujet de celui qu'elle pensait être son employeur, Blessing Okoedion, une rescapée des trottoirs de Castel Volturno, dans son livre Il Coraggio della libertà (Éd. Paoline, non traduit). Ces femmes se retrouvent prises dans la spirale de la servitude pour dettes. «En arrivant, elles doivent rembourser 60.000, 80 000 ou 100.000 euros, selon nos enquêtes, mais elles n'arrivent presque jamais à s'affranchir, même en travaillant du matin au soir!» explique le magistrat. Les passes tournent autour de 20 euros mais les filles ont pour consigne de ne pas refuser pour 10 ou 15 euros. Quand elles vieillissent ou ont des enfants, elles deviennent maquerelles, «Madam» ou «Maman» (en français). «Elles ont peur des mesures de rétorsion sur leurs familles restées au pays. La vraie dette, c'est la peur, explique Giovanni Conzo. Et puis, il y a aussi la peur du vaudou («woodoo» ou «juju» en nigérian), auquel elles croient beaucoup.» «Le juju est une forme de contrôle, une chaîne psychologique très forte», confirme Blessing Okoedion.
«Je ne savais pas encore que le diable pouvait se présenter sous les traits d'un homme d'Église»
Blessing Okoedion, une rescapée des trottoirs de Castel Volturno
Dans les rues défoncées et fantomatiques du quartier de Destra Volturno, les pancartes d'églises évangéliques pullulent et promettent que tel ou tel prêtre pourra «répondre à toutes vos prières» ou que «Dieu est pour vous». Elles seraient au moins une cinquantaine à profiter de la détresse spirituelle des migrants et des prostituées pour solliciter des dons forcés. Selon la journaliste italienne Anna Pozzi, qui a coécrit le livre de Blessing Okoedion, certains pasteurs demandent, en échange de prières, un pourcentage sur leurs gains. «Je ne savais pas encore que le diable pouvait se présenter sous les traits d'un homme d'Église», écrit la rescapée dans son témoignage.
À Castel Volturno, seuls les orangers semblent s'épanouir dans les jardins des maisons décaties où fleurissent les panneaux «Vendisi» («à vendre») ou «Affitasi» («à louer»). Difficile d'imaginer que la ville fut par le passé un lieu de villégiature de la petite bourgeoisie napolitaine. Aujourd'hui, des agents peu regardants sur les contrats et l'identité des occupants louent certains logements pour une centaine d'euros par mois. D'autres propriétaires rêvent de céder leur bien à la mairie, qui ne peut se permettre de tels «cadeaux».
Décorum apocalyptique
Le quartier de Villagio Coppola, en bord de mer, évoque désormais des images d'exode et même de guerre. - Crédits photo : Julie Connan
Dans le quartier de Villagio Coppola, en bord de la mer Tyrrhénienne, les ruines de résidences de luxe témoignent du faste et de la démesure du projet Pinetamare, lancé en toute illégalité avec des fonds mafieux, dans les années 1960. Malgré la vue splendide sur l'île d'Ischia, le «village», abîmé par le temps et les tentatives de démolition, évoque désormais des images d'exode et même de guerre. Au loin, deux hommes vident des gravats dans une décharge improvisée sur la plage, surnommée «Plastic Beach». Un canapé désarticulé a échoué dans la vase d'une gigantesque piscine, autrefois azur. Pas étonnant au beau milieu de ce décorum apocalyptique que la série Gomorra (adaptée du livre de Roberto Saviano) y filme régulièrement des scènes, dans lesquelles quelques habitants s'évadent le temps d'un tournage.
Dans cet univers de quasi-non droit, une forme de coexistence plus ou moins pacifique s'est instaurée entre locaux et migrants. Certains se sont adaptés, à l'instar des épiciers locaux qui ont reconverti leur commerce en «African markets». «Il faut reconnaître que les migrants font survivre le commerce local, qui s'est adapté», explique Roberta Gravina, travailleuse sociale qui donne des cours d'italien au Centro Fernandes. «Il y a des tensions, mais elles sont souvent liées à des problèmes de langue et se résolvent la plupart du temps par la médiation», ajoute-t-elle, dans les locaux de l'association dont les murs sont ornés de posters jaunis de la chanteuse sud-africaine Miriam «Mama Africa» Makeba, décédée il y a dix ans à Castel Volturno des suites d'un malaise après un concert de soutien à Roberto Saviano.
Certains habitants forment des poches de «résistance», refusant de laisser la ville à l'abandon et aux mains de la Pieuvre noire. Le capitaine du Napoli et international slovaque de football Marek Hamsik vit dans une petite enclave «chic» de la ville qui accueille aussi le centre d'entraînement du club. Des grilles ont été posées à l'entrée de plusieurs rues. Seuls les riverains en ont la clef. Une brocante avec des frigos à 10 euros témoigne aussi de l'économie de débrouille et de survie. Alfonso, un quarantenaire bonhomme, retape le toit d'une maison secondaire. «Je vis ici depuis huit ans maintenant. Avant, j'habitais dans un quartier très pauvre de Naples dans lequel il n'y avait pas de travail, raconte-t-il, ajustant un vieux bonnet D&G. Ici au moins, j'ai récupéré une vieille maison de famille et je peux faire des petits boulots payés à la journée.» Ces jours-ci, il garde toujours une pelle à portée de main pour venir désensabler les véhicules aventuriers pris au piège de la petite route côtière inondée par les vagues, faute d'entretien municipal et de digue digne de ce nom. «Je n'ai aucun problème avec les Africains ici. Eux aussi font des petits boulots dans des maisons. Mon seul problème ici, c'est l'eau et le sable.»
1 note
·
View note
Text
À Soulac-sur-Mer, les premiers expulsés climatiques français
Retrouvez cet article dans la revue We Demain n°24 , disponible en kiosque et sur notre boutique en ligne.
Dans les années 1960, l’idée du Signal avait pourtant semblé bonne. L’époque est au plein-emploi, à l’enthousiasme des Trente Glorieuses, à la quatrième semaine de congés payés : les Français veulent profiter du littoral, les maires se mettent en tête de le bétonner. Celui de Soulac-sur-Mer, petite commune de Gironde, voulait, lui aussi, sa station balnéaire. Soit l’édification, sur le front de mer, de 1 200 logements, d’un boulevard deux fois trois voies, d’une Thalasso et d’un hôtel de luxe. Seul le Signal aura le temps de sortir de terre avant que le projet ne s’éteigne. L’immeuble fera le plein. Des retraités, pas franchement fortunés, se laissent tenter : agréablement posés sur la dune, les 78 appartements du signal sont la promesse d’une belle vue sur mer et d’un doux repos estival. La promesse a pris l’eau.
"En 1978, lorsque nous avons acheté, la mer était à plus de 250 mètres à marée haute, nous n’avions aucune inquiétude", se souvient Jean-José Guichet.
Alors cadre dans l’industrie, il s’était offert un appartement au premier.
"À partir des années 1990, nous avons commencé à douter : à chaque grosse tempête, des mètres et des mètres de dunes foutaient le camp."
Gloutonne, la mer s’est mise à copieusement ronger la dune. Elle n’est plus qu’à 100 mètres du signal en 2000, à 40 mètres en 2010…
"C’est après le passage de Xynthia, en 2010, que nous avons compris que nos jours étaient comptés."
L’eau a dévoré le sable jusqu’à 23 petits mètres de la barre de béton.
Une Houle de 5 mètres
Le coup de grâce viendra en janvier 2014. Une houle de 5 mètres, et de forts coefficients de marée rognent encore quelques mètres. Le trait de côte atteint en une tempête le tracé prévu pour 2040. Le préfet missionne le maire d’expulser les habitants. Eau, gaz et électricité coupés sans préavis, oust ! Ils deviennent, ce jour-là, les premières victimes climatiques des côtes françaises. Beaucoup d’autres pourraient suivre. Car l’érosion du littoral s’accélère en France, au point de concerner un quart des côtes métropolitaines, soit plus de 1 700 km. Moins d’un dixième du trait de côte suit le mouvement inverse, d’engraissement et de regain sur la mer, selon le Commissariat général au développement durable. Les prochaines décennies ne devraient pas voir s’inverser la tendance. Dans le cinquième volume de son rapport sur le Climat de la France au XXIe siècle, remis en 2015 au ministère du Développement durable, le climatologue Jean Jouzel donnait l’alerte.
"41 % des plages sont victimes de l’érosion côtière, en France, et les impacts futurs de l’élévation du niveau marin sur le recul du trait de côte sont potentiellement très importants."
Les zones les plus touchées sont l’Aquitaine, la Manche, ou encore le Languedoc Roussillon. En Aquitaine, la côte sableuse recule en moyenne de 1 à 3 mètres chaque année, parfois jusqu’à 6, voire 10 mètres. En Gironde, plus particulièrement, le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) prévoit que le littoral aura reculé de 20 mètres en 2025 et de 50 mètres en 2050. Sur la Côte d’Opale, dans le Pas-de-Calais, la mer a gagné jusqu’à 40 mètres depuis les années 1970. Sur certaines plages de Vendée et de Charente-Maritime, la seule tempête Xynthia a repoussé, en quelques jours, le trait de côte de 20 mètres…
"La mobilité du trait de côte n’est pas nouvelle. Le phénomène existe depuis que le monde est monde, les sédiments meubles se déplaçant au gré des changements de courants et des tempêtes", rappelle Patrick Bazin, directeur de la gestion patrimoniale au Conservatoire du littoral.
Reste que, depuis quelques décennies, le réchauffement climatique s’accélère, qui dérègle le système.
"On le sait, le niveau de la mer va augmenter de plus en plus vite. D’ici quelques siècles, la hausse se comptera en mètres. Dans le même temps, le GIEC estime que les événements climatiques seront de plus en plus extrêmes, violents et fréquents. Conjugués, ces phénomènes vont accentuer l’érosion", souligne Patrick Bazin.
"RÉSISTER OU SE REPLIER"
Pour les habitants acculés, ne reste alors qu’une alternative : "Résister ou se replier", résume Camille André, chargé de mission pour la gestion des risques littoraux au Groupement d’intérêt public (GIP) Littoral aquitain.
"La solution de court terme consiste à protéger la côte par la mise en place d’ouvrages [les tentatives de freiner l’érosion par l’importation de sable ont été parfaitement inefficaces, ndlr] ; la solution de moyen et long terme est celle du repli stratégique."
Dans les deux cas, ces victimes climatiques restent livrées à elles-mêmes. C’est là le noeud du problème : l’érosion marine n’est pas, aujourd’hui en France, reconnue comme un risque naturel. Première option, donc : les victimes abandonnent leur bien, sans indemnisation. Créé en 1995, le fonds de prévention des risques naturels, dit fonds Barnier, couvre notamment le risque de submersion, et même l’érosion des falaises lorsqu’elle implique un risque d’affaissement de terrain, qui figure, lui, dans le texte, mais rien, en revanche, pour l’érosion sableuse, considérée comme un phénomène naturel prévisible. Les multiples recours des habitants du Signal devant la justice n’y ont rien fait. Le Conseil d’État lui-même les a définitivement déboutés en août 2018. Seconde option : les victimes défendent leur bien contre la mer. En vertu d’une loi de 1807 toujours en vigueur, elles sont alors censées, avec l’accord de l’État, assumer elles-mêmes les coûts des travaux. Or ce type d’ouvrages (enrocher une plage, construire une digue, importer du sable) est évidemment impossible à financer pour des particuliers. C’est dans ce piège inextricable que sont aujourd’hui ensablés les ex-habitants du Signal.
"Cette affaire est un scandale, enrage Corinne Lepage, leur avocate. Rien n’a été fait pour protéger l’immeuble, puis ils ont été expropriés sans proposition de solution. Aujourd’hui, le maire ne cherche qu’une chose : sacrifier le Signal aux frais des habitants."
Pour l’ancienne ministre de l’Environnement, "l’érosion doit être intégrée aux lois de solidarité nationale, car ces victimes climatiques vont se multiplier".
"Ce n’est plus une histoire d’argent mais de dignité, plaide, la voix nouée, l’ancien habitant Jean-José Guichet, âgé aujourd’hui de 80 ans. Nous refusons d’être ainsi abandonnés."
Les tentatives pour corriger cette béance du droit, portées par des élus locaux, butent sur l’inflexibilité de l’État : pas question d’ouvrir la voie à la reconnaissance d’un risque dont la prise en charge coûte cher, très cher. Le naufrage du Signal n’aura servi à rien. Même pas à protéger les bords de merdes constructions : la loi littoral de 1986 vient d’être assouplie par la loi Elan.
from We Demain, une revue pour changer d'époque https://ift.tt/2k5jR58 via IFTTT
0 notes
Text
Nouveaux produits bâtiment : NOUVELLE GAMME DE VASQUES ULTRA-FINES IPALYSS® D’IDEAL STANDARD
Le bog du bâtiment : Elégance, légèreté et force au coeur de la salle de bains.
Une finesse incroyable, des contours rectilignes et une élégance raffinée : avec la nouvelle gamme Ipalyss®, Ideal Standard fait de la vasque la pièce maîtresse de la salle de bains. Dessinées par le designer Robin Levien et conçues en Diamatec, un matériau développé en exclusivité par Ideal Standard associant finesse et robustesse exceptionnelles, les vasques Ipalyss® subliment sans ostentation les intérieurs les plus exigeants.
Le plus léger du design
La gamme de vasques Ipalyss® est une création du designer britannique Robin Levien et de son agence de design, collaborateurs d’Ideal Standard depuis 30 ans. Elle s’inspire du travail de Bernard de Palissy, célèbre céramiste français du 16ème siècle, qui poursuivait sans relâche les secrets de la céramique très fine. C’est en son hommage qu’Ideal Standard a nommé sa nouvelle création Ipalyss®.
La gamme Ipalyss® séduit par ses lignes pures d’une incroyable finesse et ses contours rectilignes. « La légèreté du design est exprimée par la combinaison de deux éléments clés : l’extérieur concave, qui crée une petite empreinte, et l’extrême finesse du bord », explique Robin Levien. Son apparence délicate lui confère une élégance subtile et met en valeur les salles de bains les plus luxueuses. Ses dimensions généreuses offrent un confort optimal pour la toilette.
Diamatec, un matériau céramique exclusif à la résistance exceptionnelle
L’incroyable finesse des vasques Ipalyss® repose sur le Diamatec, un matériau céramique extrêmement robuste développé par Ideal Standard. Grâce à une combinaison idéale d’oxyde d’aluminium, d’argile précuite, de sodium et de potassium, Diamatec permet d’obtenir des céramiques aux contours minces et à la résistance sans précédent.
Le matériau Diamatec a passé avec succès tous les tests d’impact et d’écaillage menés par un institut indépendant.
Trois modèles haut de gamme pour salles de bains exigeantes
Les vasques Ipalyss®, de couleur blanche, se déclinent dans trois modèles adaptés aux établissements exigeants tels que les hôtels de luxe et les maisons haut de gamme, particulièrement attentifs à l’esthétique et à la résistance des matériaux :
vasque sans trop-plein (L 55 x P 38 x H 12,5 cm) permettant d’optimiser le volume interne,
vasque avec trop-plein discret en forme de fente (L 55 x P 38 x H 12 cm) pour répondre aux exigences d’hygiène des hôtels,
vasque avec trop-plein et plage de robinetterie (L 55 x P 38 x H 12 cm) pour l’intégration d’un robinet.
A propos de la marque Ideal Standard
Ideal Standard est la marque leader en Europe du secteur de la salle de bains. Son offre de solutions de salles de bains créant l’équilibre parfait entre forme et fonctionnalité s’adresse du prescripteur au consommateur final en passant par l’installateur.
A propos d’Ideal Standard International
Ideal Standard International est une entreprise privée ayant son siège à Bruxelles, en Belgique, présente en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Avec pour activité principale les solutions de salles de bains, l’entreprise fournit des meubles, et des équipements de salles de bains tels que robinetterie, céramique, hydro, douches et bains pour le résidentiel, le tertiaire, les bâtiments institutionnels. Ideal Standard est la marque phare de l’entreprise à l’international en matière de solutions de salles de bains. L’entreprise intervient dans plus de 30 pays, emploie près de 9 500 personnes et travaille avec des designers reconnus mondialement pour développer des produits innovants dotés des dernières technologies. Nos produits sont vendus sous nos marques locales et internationales les plus fortes, telles que : Ideal Standard, Porcher (France), Armitage Shanks (Royaume-Uni), Ceramica Dolomite (Italie) et Vidima (Europe de l’Est).
www.idealstandard.fr
Article : http://feeds.feedblitz.com/~/473195598/0/isolationcomblesperdus
0 notes
Text
Notre fils est né au Canada, en Alberta. Il a donc été canadien avant d’avoir ses papiers français. Il connait quand même la France, il y est déjà allé plusieurs fois et comprend bien comment ça marche et ce qui est différent entre nos deux pays. Ce qui le surprend toujours en France c’est la taille minuscule des voitures et la densité des maisons/immeubles, lui qui a l’habitude des très grands espaces. Mais ce qu’il adore par-dessus tout quand il est en France, c’est de pouvoir manger des bons croissants tous les jours et de voir toute la famille.
De notre côté, je voulais vous partager ce que ça fait d’élever un petit franco-canadien dans un endroit si différent de là où j’ai grandi…
Alors élever un enfant en Alberta, c’est…
C’est… revoir la définition du mot froid
Combien de fois ma mère voit Dorian (en vidéo) partir le matin pour l’école en petite veste, avec juste un bonnet sur la tête alors qu’il fait -15° ? Demandez-lui, vous verrez ! Quand on élève son enfant en Alberta, la notion de froid évolue complètement. Pour Dorian, qui est né ici et qui a connu depuis ses premiers mois les très grands froids, -15° c’est pas grand chose, ou du moins, ça ne justifie pas de se couvrir avec plus qu’une veste légère pour aller dans la voiture.
Les seuls moments où il met sans râler sa combinaison d’hiver c’est quand il va jouer dans la neige, sinon c’est dur de le forcer à se couvrir… C’est aussi un enfant qui ne met presque jamais de gants, sauf s’il y a du vent. En fait, il a rarement froid et quand on y réfléchit, c’est normal. Quand il avait 6 mois, on a traversé une grosse vague de froid avec des températures entre -25 et -35° pendant 3 semaines et on a pas arrêté de le sortir à cause de ça. Il s’est vraiment habitué.
C’est… se mettre à faire des trucs qu’on aurait jamais fait en France
Vous êtes déjà allés à une parade ? Une parade nord-américaine, avec des tas de voitures décorées, suivies d’autres voitures et de gens qui lancent des bonbons ? Et quand je vous dis fête nationale, vous pensez feux d’artifices ou exposition de voitures ? Ici, on dirait qu’à chaque événement il faut des voitures et des camions de pompiers ! Ça fait un peu bizarre au début, mais on s’habitude. Et les enfants sont super contents 🙂
On fête aussi le rodéo avec des petits déjeuners gratuits en ville tous les jours pendant la fameuse semaine du rodéo, des courses en chariots, et en portant des chapeaux et des bottes de cowboys.
Pour Halloween, tout le monde se déguise, même les profs à l’école. Les magasins sont d’ailleurs décorées dès la deuxième semaine de septembre et la police patrouille avec des joueurs de hockey en donnant des bonbons le soir du 31 octobre.
En fait, chaque saison est très marquée et possède son propre folklore.
L’automne, on ramasse des framboises, on va chercher sa citrouille et on se perd dans les labyrinthes des champs de maïs.
L’été, c’est l’époque des jeux d’eau avec le tuyau, des bbq et des soirées feu de camp.
Au printemps, tout le monde jardine (mais vraiment, de manière intense) et pâques occupe tous les rayons des magasins (ah et à l’est c’est l’époque des cabanes à sucre !).
Et l’hiver… Je crois que c’est un autre monde l’hiver ici. Entre le hockey et les autres sports d’hiver, les journées au coin du feu et l’ambiance de noël qui s’installe dès qu’on passe “le jour du souvenir” (le 11 novembre), c’est un vrai choc culturel.
C’est… jouer dehors en toute saison
Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il fasse -15° ou +35°, on joue dehors. On joue pas forcément très longtemps dehors quand il fait -20°, mais on le fait quand même. Comme il ne pleut vraiment pas souvent ici, au printemps et à l’automne, dès qu’il pleut on met nos bottes et on part se promener au parc. La pluie c’est un peu luxe ici, on alterne période de sécheresse (l’été) et période de neige/grands froids l’hiver.
En gros, on sort tout le temps et on trouve étrange le fait de rester à l’intérieur à cause de la pluie ou des températures un peu froides de la France. Ici le mot d’ordre dans les écoles et dans les garderies c’est : récréation dehors jusqu’à -20° !!
C’est… finir l’école à 15h
Photo de Black ice sur Pexels.com
Eh oui. Ici l’école finit à 15h, ou 15h20 dans celle où je travaille . Ça laisse beaucoup de temps à passer en famille. Après l’école on peut aller au parc ou à la piscine et être à la maison avant 17h.
C’est un mode de vie que je trouve super agréable, ça nous donne vraiment l’occasion de souffler. Et si vous voulez savoir comment on fait pour finir si tôt, eh bien on a une pause déjeuner beaucoup plus courte le midi (de 11h35 à 12h30) et on commence à 8h20 avec juste une récréation de 20mn le matin.
Après, les horaires varient selon les écoles que ce soit primaire ou secondaire. Chaque école a son emploi du temps, certains enfants commencent l’école à 8h et finissent à 14h, d’autres commencent à 9h et finissent à 15h30, ça dépend.
Bon, pour le moment Dorian va à l’école que de 8h30 à 11h30 puisqu’il est en PS/MS et qu’ici ça finit à 11h30 pour ces deux classes. L’après-midi il va donc à la garderie.
C’est… élever un enfant bilingue
Dorian est un enfant bilingue puisqu’on parle français à la maison et à l’école, mais qu’il a été à la garderie en anglais pendant ces trois dernières années et que pas mal de ses copains d’école parlent anglais.
Il s’exprime uniquement en français avec nous et je ne l’ai jamais entendu parler anglais (sauf pour yes/no/bye). Je l’ai juste espionné de loin quelques fois à la garderie parce que j’avais du mal à croire qu’il soit vraiment capable de parler anglais (comme on me le disait). Et c’était bien vrai !
Il comprend aussi très bien l’anglais, même s’il fait souvent semblant de ne pas comprendre quand il est avec nous. Pour le moment, il n’aime pas parler anglais, c’est ce qui le gêne le plus dans le fait d’aller à la garderie l’après-midi. Et si nous on parle anglais avec quelqu’un, il insiste pour qu’on revienne au français.
C’est… vivre avec plein de gens du monde entier
Oui, vous allez sans doute me dire que c’est la même chose en France, mais en fait c’est pas aussi fort qu’ici, surtout dans notre ville. Même si la France est un pays multiculturel, je ressens bien plus le multiculturalisme ici. Il y a vraiment des gens d’un peu partout là où on vit. En fait, sur une ville de 15 000 habitants, une grande partie n’est pas née en Alberta, ni même au Canada, et personnellement je trouve ça génial de faire partie d’une communauté aussi chouette.
Dorian a des copains qui viennent des quatre coins du monde. Pour lui, c’est tout à fait normal de venir d’endroits différents, de parler plusieurs langues et de s’habiller différemment. Je suis contente qu’il puisse grandir dans un endroit aussi ouvert où on ne dénigre (presque) pas les gens parce qu’ils viennent de l’étranger.
C’est… avoir un enfant qui considère que 2h de route c’est un petit trajet
Ça surprend souvent les gens en France, mais ici le moindre déplacement c’est minimum 1h de route. La première ville est à 110km de là où on vit, Calgary est à 200km, Edmonton 480km. C’est comme ça, on vit dans un immense pays en grande partie vide. On a pris l’habitude d’aller à Calgary pour le travail, pour un rendez-vous médical, pour aller au zoo, ou encore pour prendre l’avion.
Pour Dorian, aller à Calgary c’est rien du tout. Il ne se plaint jamais du temps passé en voiture, il s’occupe à l’arrière, regarde par la fenêtre ou écoute de la musique. Il a même pris l’habitude de faire ce trajet aller/retour dans la journée au besoin. Bon, j’avoue que si on y va juste pour le zoo, on essaie de réserver un hôtel pour profiter un peu plus de la ville, mais pour le travail, on fait souvent le trajet dans la journée.
Élever un enfant en Alberta… Notre fils est né au Canada, en Alberta. Il a donc été canadien avant d'avoir ses papiers français.
0 notes
Text
30 Offres d’Emploi sur Plusieurs Villes – N°10 2022
Vous êtes débutant ou expérimenté, saisissez votre prochain emploi avec les offres préparées par l’équipe Dreamjob Bonne chance. Notre société TUYAUTO à Casablanca, un équipementier automobile cherche des techniciens en conception. Formation: Bac +2 en genie mécanique. Expérience: 2 ans en conception de préférence en industrie automobile. Maîtrise du logiciel CATIA. Si vous êtres intéressés, merci d’envoyer votre CV à: [email protected] Merci de mettre « Technicien conception » comme objet de votre candidature. Nous recrutons en urgence Plusieurs Profils pour l’ouverture de nos Boutiques à Marrakech LONGCHAMP, LACOSTE, GANT, LE COQ SPORTIF. Gérant de magasin, Co-gérant et Agent commercial, Si vous vous reconnaissez dans les profils, je vous invite à envoyer vos candidatures sur [email protected] Manpower recrute pour le compte de son client,un hôtel de luxe sur la ville de Marrakech les profils suivants: -Manager point de vente -Barman/Mixologue -Chef de cuisine -Duty Manager -Front office Manager -1 er réceptionniste -Chef concierge -Assistante gouvernante -Directrice Spa -Coach (Cross fit) -Spa therapeute -Directeur sécurité -Sommelier -Responsable animation Contrat: CDI Salaire: négociable selon le profil Pour les personnes intéressées,merci d’envoyer vos candidatures à l’adresse: [email protected], tout en mentionnant en objet l’intitulé du poste. Nous cherchons pour le compte de AKKA Maroc des Infographistes (3D/2D) avec une expérience de 3 à 5 ans. -Connaissance des logiciels: Adobe Creative Suite (Illustrator, Photoshop, Animate, Audition, After Effect), -Compétences techniques: Graphique / animation, Charte graphique -contenu GUI (UI/UX) -Développement informatique: Javascript et AS3, HTML5/CSS Merci d’envoyer vos Cvs à l’adresse: [email protected] Le Groupe ORBIS recrute pour notre Pôle Végétal un Technicien de Culture Agricole (réf: TCA-2022). Vous êtes de formation Technicien Spécialisé en Agriculture. Vous justifiez de 2 ans d’expériences minimum dans un poste similaire, principalement en Grandes culture et Maïs. Si vous vous voyez en cette annonce, veuillez nous envoyer vos candidatures sur [email protected] en mentionnant la référence (réf: TCA-2022) en objet. Nour recrutons pour notre client des ingénieurs en électromécanique en Contrat projet Diplômé(e) d’une école d’ingénieur, vous disposez d’au moins 5 ans d’expériences au milieu industriel. Merci de communiquer vos CV’S à l’adresse suivante: [email protected] Nous recrutons des Ingénieurs mécaniques anglophones avec une expérience d’au moins 3 ans dans le secteur automobile. Merci de faire parvenir vos candidatures à l’adresse suivante: [email protected]
HANDS 8 recrute « Approvisionneur » (réf. AA0422) Mission: -Assurer l’achat et l’approvisionnement pour le périmètre qui lui est affecté dans les délais requis en veillant à l’optimisation des stocks et des coûts. Profil: -Licence ou Master -Débutant ou avec une première expérience -Niveau assez bon en anglais Les personnes intéressées doivent envoyer leur CV, en mentionnant la référence de l’offre (AA0422) dans l’objet du e-mail suivant: [email protected] Superviseur Key Account & GMS pour la région de Rabat. Rattaché au National Modern Trade & KA Manager, vous avez en charge le d��veloppement des comptes clés et GMS au niveau de la région. Les principales missions seront les suivantes: -Assurer l’atteinte des objectifs des ventes dans les GMS et comptes clés; -Assurer un suivi quotidien des réalisations par rapport aux objectifs, analyser les écarts et proposer des actions correctives; -Proposer, mettre en place et assurer le suivi des actions promotionnelles contribuant à l’atteinte des objectifs; -Établir le Reporting mensuel de la région: volume des ventes GMS et comptes clés; -Assurer la veille concurrentielle et remonter toute information pertinente à votre hiérarchie; Profil du candidat: BAC+5 en Commerce/Marketing ou équivalent, avec une expérience réussie dans le secteur Agro-Alimentaire (FMCG). Envoyez vos candidatures sur: [email protected] en mentionnant sur l’objet du mail: « Sup KA & GMS / RABAT » LONGOMETAL ARMATURES est à la recherche de son/sa futur(e) Responsable ADV. Sous la responsabilité du Responsable Commercial, vous êtes engagé(e) dans le processus d’amélioration continue visant à atteindre les objectifs stratégiques de LONGOMETAL Armatures, vous serez en charge de participer à la satisfaction des clients, en rendant disponible l’information sur l’ensemble des transactions avec l’entreprise et en mettant à la disposition du responsable commercial et des cadres commerciaux les informations nécessaires pour l’exercice de leurs activités. Ainsi vos principales missions seront de superviser les tâches suivantes: -Gestion des consultations et des devis ainsi que des renseignements sur les projets et clients pour l’ouverture des comptes. -Gestion des BC, préparation des contrats et suivi des créations des codes chantiers -Facturation suivant les bons de livraisons remis par la logistique et des attachements remis par les pilotes de chantier. -Superviser le suivi de l’avancement des travaux des projets et la signature des attachements en étroite collaboration avec le service pilotage de chantiers. -Contrôler et valider mensuellement la révision de prix selon les clauses contractuelles et les indices du ministère de l’équipement. -Suivi des indicateurs et fichiers de recouvrement (DSO, balance âgée, rapport recouvrement, factures échues etc..) -Mettre en place les indicateurs de suivi de l’activité et des performances commerciales. -Suivre et contrôler le pricing des affaires en discussion et veiller au respect de la politique de prix; Profil Recherché: -Vous êtes titulaire d’un bac+4, en commerce, gestion d’entreprise ou contrôle de gestion. -Vous bénéficiez d’une expérience de 5 ans minimum dans un poste similaire -Vous maîtrisez parfaitement l’outil informatique et du français à l’oral comme à l’écrit. -Vous êtes méthodique, très bon communicant(e) avec un sens d’autonomie et beaucoup de qualités d’organisation. Nous vous invitons à nous envoyer votre candidature à [email protected] en précisant dans l’objet du mail l’intitulé du poste recherché: “Responsable ADV” Adecco recrute un Hotel Manager Anglophone sur la ville de Rabat (Salaire 15 000Dhs). Merci de m’envoyer votre cv à l’adresse suivante: [email protected] en mentionnant en objet: Hotel Manager ou Responsable Hôtel.
Nous recrutons un chef d’équipe avec une première expérience réussie dans un poste similaire. Vos principales missions sont: -Coordonne et garantit la fabrication de tout ou partie d’un produit. Met son équipe en situation de réussir les objectifs de performance. -Pilote, suit et/ou participe à l’amélioration continue de son unité. -Anime les réunions quotidiennes de niveau 1 (SQCDM) avec ses équipes et communique diverses informations, nécessaires à l’amélioration des performances. -Propose, participe aux actions d’amélioration continue, S’assure du respect et du maintien des actions mises en place. -Assure la mise à jour et le reporting des indicateurs performance de son périmètre SQCDM Profil recherché: -Bac+2/ 3 -2 ans d’expérience en tant que chef d’équipe en aéronautique ou en automobile. Merci d’envoyer vos candidatures à 📫: [email protected], en mentionnant dans l’objet « chef d’équipe ». 💡: Il est à noter que le poste est basé à Had Soualem (Transport assuré). Dans le cadre du développement de son Système d’Information, Bottu recrute un Chargé Développement SI. Mission principale: -Participer à la conception, le développement et le maintien des applications informatiques spécifiques et en assurer la mise en production. Compétences requises: -.Net Framework; Entity Framework; ASP.NET MVC. -Outils: Visual Studio, SQL Server; -Langages: C, ASP.NET; -Frameworks:, JQuery, etc; -UI: Responsive Design, Bootstrap… Profil recherché: -Formation: Diplôme Bac + 5 en Système d’information ou expérience équivalente. -Expérience: 2 ans au minimum dans le développement des systèmes d’information. Merci d’envoyer votre candidature à: [email protected]
Nous sommes à la recherche des profils suivants sur Benslimane: -Une assistante administrative avec un bac +2 en gestion; -Une assistante Production avec un bac +2 en Industrie agro-alimentaire. Si vous êtes intéressé, veuillez m’envoyer votre CV à l’adresse mail suivante: [email protected] Nous recrutons un Technicien Préparateur Qualité Mesure pour rejoindre nos équipes à Rabat. Profil recherché: -Formation BAC+2/3 en Génie Mécanique, Industriel ou équivalent. -Bon Niveau de communication en Français (écrit & oral) et en Anglais (écrit) -1ère expérience: stages au milieu industriel. -Connaissances des outils de Qualité: AMDEC/Amélioration continue etc.. -Connaissance des procédés de fabrication (Usinage / Assemblage) -Maîtrise de: Excel. Consultez notre offre sur: https://lnkd.in/dV8-66NG
Nous cherchons un coordinateur PARC AUTO avec min 5 ans d’expérience dans un poste similaire. Profil demandé: -DUT en génie mécanique -5 ans dans la préparation et l’inspection. les intéressés sont priés d’envoyer une candidature à l’adresse: [email protected] en mettant « offre parc auto » sur l’objet du mail. Four Seasons Hotel Casablanca recrute! Envoyez votre CV à l’adresse e-mail suivante: [email protected] (Une expérience dans l’hôtellerie de luxe/ Français, Anglais et Arabe sont obligatoires)
Nous recrutons un(e) Responsable HSE (réf HSER-0422): Mission: Le maintien et le développement de la certification dans les systèmes de management hygiène, sécurité, conditions de travail et environnement selon les normes ISO 14001 et ISO 45001. Profil: -Master ou ingénieur en système intégré QHSE, expérience au moins 3 ans dans un poste similaire et dans un environnement industriel. -Bonne connaissance du Cadre législatif et réglementaire lié à la santé, sécurité et environnement. -Bon niveau en anglais. Merci d´envoyer vos candidatures qui seront traitées en toute confidentialité à l´adresse suivante avec la référence du poste en objet du mail (HSER-0422): [email protected]
SABCA MAROC est à la recherche d’un(e) Contrôleur(se) aéronautique qui aura comme mission: -Attester la conformité du produit et des prestations. -Garantir le respect des exigences. ✅Exigences du poste: -Bac+2 options mécaniques, productique. -Minimum 3ans d’expérience dans le contrôle de qualité ou l’ajustage. N’hésitez pas de nous contacter en DM ou nous envoyer vos CV sur l’adresse suivante📥: [email protected] Nous sommes à la recherche d’un(e) Chargée de transport. Profil: Etre titulaire d’un Bac+3 en management de la logistique et transport ou équivalent, Avoir une expérience de 2 à 3 ans dans un poste similaire recrutement recherche autoplus managementdelogistique transport. Poste de basé sur Casablanca. Merci d’envoyer vos candidatures à [email protected] Finatech Group recrute un Ingénieur Radio/Transmission. Formation BAC+5 en Ingénierie Télécom, avec 3 années d’expériences professionnelles minimum chez un opérateur. Missions et responsabilités: -Recenser les besoins en ingénieries -Générer les scripts selon les paramètres radio standards ou référentiels -Contrôler les configurations des sites selon les paramètres d’ingénierie -Assurer les intégrations radio & transmission des nouveaux sites sur U2000 (Huawei) et ENIQ (Ericsson) -Suivre les configurations IP et Core Mobiles avec les entités concernées -Coordonner avec l’équipe transmission et prestataires pour intégrer les BTS -Assurer le clean up des alarmes -Supporter les équipes terrain pour le clean up des alarmes et réserves -V��rifier les KPI Radio et transmission, suivre les mises en service avec les équipes supports et optimisation -Assurer le reporting de l’avancement des travaux et la remontée des alertes pour respecter le planning de réalisation du projet. Envoyer vos candidatures à l’adresse mail suivante: [email protected] Nous recrutons pour le compte de notre client spécialisé en automobile, un « Ingénieur Qualité H/F » sur Tanger (Zone TFZ). Read the full article
0 notes