#Ecclésiastique
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3 juin 1783 : mort de Cochin, fondateur de l’hôpital éponyme ➽ http://bit.ly/Jean-Denis-Cochin Issu d’une famille parisienne ancienne et puissante, dont la lignée remonte au XIIIe siècle, il annonça d’abord du goût pour l’état ecclésiastique, et voulut à seize ans entrer chez les chartreux
#CeJourLà#3Juin#Cochin#ecclésiastique#hôpital#hospice#pauvres#biographie#histoire#france#history#passé#past#français#french#news#événement#newsfromthepast
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RDC : Mgr Fulgence Muteba alerte sur une menace de vandalisme contre l’église Catholique dans la province du Haut-Katanga
Dans un communiqué publié, l’archevêque métropolitain de Lubumbashi, Fulgence Muteba dit avoir suivi avec regret le message qui circule sur les réseaux sociaux, menaçant de vandaliser les infrastructures de l’Eglise catholique et même d’agresser ses fidèles. C’est pourquoi, l’administrateur apostolique de Kamina condamne fermement ce genre de comportement et demande aux autorités compétentes de…
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#Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO)#Fulgence Muteba invite tout le personnel ecclésiastique à la prudence et à la vigilance#l&039;archevêque métropolitain de Lubumbashi#Mgr Fulgence Muteba#vandalisme contre l’église Catholique dans la province du Haut-Katang
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Les Modes : revue mensuelle illustrée des arts décoratifs appliqués à la femme, no. 163, juillet 1914, Paris. "Lettre sur la mode: La silhouette actuelle et l'attitude-tango." Francis de Miomandre. Bibliothèque nationale de France
English translation by Google Translate (and edited for relative clarity).
Ma chère amie,
Vous me demandez mon avis sur la mode actuelle, comme ça, simplement?… Voilà bien une idée de femme!… Comme si Fou pouvait professer une opinion sur un pareil sujet, si ondoyant! Tout ce que peut faire un homme de goût, c'est d'admirer ses contemporaines qui passent, et de respecter cet effort martyrisant qu'elles t'imposent pour diversifier à l'infini leur séduisante figure. Je sais que cet effort n'est pas toujours heureux. Mais n'allez pas en incriminer la mode, qui n'y est pour rien. Il y a deux sortes de femmes, celles qui ont du goût… et les autres. Ces dernières ont le génie d'élire parmi les accoutrements du jour celui précisément qui les rendra ridicules.
Il arrive un moment où nous ne remarquons plus combien sont gracieuses les femmes de goût qui portent encore les choses à la mode le mois dernier, mais nous n'avons plus d'yeux que pour leurs malheureuses imitatrices. C'est à ce moment-là qu'une mode est démodée. Il faut la changer.
La question de changer ne se pose pas pour la mode actuelle, puisque sa caractéristique est d'etre au contraire en perpétuelle évolution. Une évolution! que dis-je? un vertige… On n'a pas le temps s'y reconnaitre… Il semble que toutes les les pays soient conviés à nous fournir des motifs d'inspiration sans cesse renouvelés. Et c'est la Perse et bientôt l'Inde, et c'est la Grèce, la Grèce de M. Pierre Loüys, la Grèce à demi orientale d'Alexandrie, et c'est la Turquie et demain ce sera la Chine. Et puis après, on remontera dans le moyen âge. On pillera les musées. La mode actuelle? Ah! bien quinaud celui qui essaierait de s'en moquer! Car il n'aurait pas plutôt achevé sa petite diatribe, si vaine ! que déjà on pourrait lui répondre: « Mais, Monsieur, vous datez, vous vous raillez d'une très vieille chose. Ce que vous trouvez ridicule, il y a au moins quinze jours que nous en avons assez nous-mêmes… » Consultez les caricatures des journaux amusants, et vous serez édifiée. La mode actuelle, qui a le désavantage de coûter très cher à celles qui veulent la suivre, et de les ahurir un peu, a au moins la supériorité d'échapper au ridicule. Elle court si vite!…
Et cependant, me direz-vous, elle existe. On s'habille, que diable ! A vous d'extraire de tout cela la ligne générale, je ne sais pas moi, la synthèse…
Je veux bien. Voyons. Cherchons ensemble. Est-ce la tunique ? Mais non, puisque la bonne moitié des toilettes ne comporte pas de tunique. Est-ce la cape? La cape donne une jolie silhouette, mais que de femmes restent fidèles à des manteaux d'une tout autre forme, et cependant demeurent très dans le train! La note serait-elle donnée par le chapeau? Je veux bien, mais alors lequel? Le petit, le grand, le plat, le large, l'immense, le rond, le roulé en cornet, le lourd ou l'aérien?… Ne cherchez pas plus avant et reconnaissez avec moi que ce qui caractérise la mode actuelle n'est pas tant une ligne plus ou moins souple et gracieuse du vêtement qu'une attitude de la femme qui porte ce vêtement, cette attitude molle, hanchée, abandonnée, douce, passive, un peu veule et que, pour tout dire, j'appellerai l'attitude-tango.
On a souvent dit: « Le ventre s'est beaucoup porté cette année. » Quelle impropriété fâcheuse d'expression! Vous le savez bien, vous qui vous habillez à ravir et vous tenez de même, qu'il n'a jamais été question de ventre, mais qu'il a été énormément question de tango. Or, dans l'exercice de cette danse charmante, et qui, malgré de retentissantes interdictions ecclésiastiques, n'est pas près de disparaître, on se trouve fort souvent le bras en l'air et le talon relevé, portant tout le poids du corps sur un seul côté, ce qui donne aussitôt aux dames un petit air langoureux et vide, une attitude molle et déjetée.
A force de s'adonner à cette danse, nos élégantes ont pris l'habitude de se tenir ainsi dans toutes les autres circonstances de la vie. Et c'est en tanguant qu'elles entrent dans un salon, qu'elles y prennent le thé, qu'elles écoutent les hommes d'esprit, qu'elles regagnent leur automobile, qu'elles essaient leurs robes, qu'elles attendent la balle au tennis, enfin qu'elles vivent.
Rappelez-vous comment elles étaient il y a seulement trois ans. Droites, fières, faisant valoir le moindre pouce de leur taille, et minces, si minces ! C'étaient des Florentines, des reines, d'inaccessibles idoles. Le tango a changé tout cela. Le tango les a humanisées, assouplies, le tango les a brisées.
Il y a même là un profond mystère. Car, enfin, le corset, lui, n'a rien abdiqué de son inflexible nature. Il a beau porter des noms de nixes et d'ondines, de fées, de magiciennes ou de déesses, tout ce qu'on peut dire c'est qu'il commence un peu moins haut pour finir beaucoup plus bas. Et certains ressemblent davantage à des culottes baleinées qu'à des corsets proprement dits. Mais le fait est que cet instrument n'a de suave que le nom et qu'il se compose toujours d'un buse rigide comme un principe, d'agrafes solides comme des crampons et de fanons qui rompent parfois, mais ne plient sous aucun prétexte. Comment une femme aussi farouchement maintenue peut-elle trouver le moyen de se pencher avec une langueur si délicieuse? Comment arrive-t-elle à donner l'impression de n'être, en dessous, couverte que de linons impondérables et de souples batistes? Énigme, vous dis-je. Enigme de courage et d'héroïsme. La femme d'aujourd'hui est cent fois plus étonnante que le jeune Spartiate qui souriait tandis qu'il était dévoré par son renard. Cet adolescent, en effet, personne ne lui demandait dé remuer. Mais la femme à la mode, non seulement elle sourit, mais encore elle va et vient, elle penche le buste à droite et à gauche, elle marche, elle danse, cependant qu'un appareil ingénieux et terrible lui froisse les côtes, lui comprime le ventre, lui lacère les jambes, lui meurtrit les genoux. Que lui importe ? Un sourire d'extase illuminant sa figure enivrée, elle s'avance, désarticulée et engageante, suivant toutes les règles de l'attitude, qui lui donne son grand cachet de chic, de l'attitude-tango.
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My dear friend,
You ask me my opinion on current fashion, just like that?… That's a woman's idea!… As if Fou could profess an opinion on such a subject, so undulating! All a man of taste can do is admire his passing contemporaries, and respect this tormenting effort that they impose on you to infinitely diversify their seductive figure. I know that this effort is not always successful. But don't blame fashion, which has nothing to do with it. There are two kinds of women, those who have taste… and those who don't. The latter have the genius to choose from among the outfits of the day precisely the one that will make them look ridiculous.
There comes a time when we no longer notice how graceful the women of taste are who still wear fashionable things last month, but we only have eyes for their unfortunate imitators. That’s when a fashion goes out of fashion. It needs to be changed.
The question of changing does not arise for current fashion, since its characteristic is, on the contrary, to be in perpetual evolution. An evolution! what did I say? a dizziness… We don't have time to relate… It seems that all countries are invited to provide us with constantly renewed sources of inspiration. And it is Persia and soon India, and it is Greece, the Greece of Mr. Pierre Loüys, the semi-eastern Greece of Alexandria, and it is Turkey and tomorrow it will be China. And then afterwards, we will go back to the Middle Ages. We will loot the museums. Current fashion? Ah! very stupid anyone who tries to make fun of it! Because he would not have sooner finished his little diatribe, so vain! that one could already reply to him: “But, Sir, you are dating, you are making fun of a very old thing. What you find ridiculous, we have had enough of it ourselves for at least a fortnight…" Look at the caricatures in the amusing newspapers, and you will be edified. Current fashion, which has the disadvantage of being very expensive for those who want to follow it, and of bewildering them a little, at least has the superiority of escaping ridicule. She runs so fast!…
And yet, you will tell me, it exists. Let's get dressed, damn it! It's up to you to extract the general line from all this, I don't know, the synthesis…
I don't mind. Let's see. Let's search together. Is it the tunic? But no, since a good half of the toilets do not have a tunic. Is it the cape? The cape gives a pretty silhouette, but how many women remain faithful to coats of a completely different shape, and yet remain very in tune! Would the score be given by the hat? I'm willing, but which one? The small, the large, the flat, the wide, the immense, the round, the rolled into a cone, the heavy or the airy?… Look no further and agree with me that what characterizes current fashion is not so much a more or less supple and graceful line of the garment as an attitude of the woman who wears this garment, this soft, hip, abandoned, gentle, passive, a little spineless attitude and which, to tell the truth, I'll call it attitude-tango.
It has often been said: “The stomach has worn a lot this year." What an unfortunate impropriety of expression! You know well, you who dress beautifully and carry yourself the same, that it was never a question of stomach, but that it was very much a question of tango. Now, in the exercise of this charming dance, which, despite resounding ecclesiastical prohibitions, is not about to disappear, one very often finds oneself with one's arm in the air and one's heel raised, carrying the entire weight of one's body, on one side only, which immediately gives the ladies a little languorous and empty air, a limp and lopsided attitude.
By devoting themselves to this dance, our elegant ladies have gotten into the habit of holding themselves like this in all other circumstances of life. And it is while swaying that they enter a salon, that they take tea there, that they listen to men of wit, that they return to their car, that they try on their dresses, that they wait the tennis ball, finally let them live.
Remember how they were just three years ago. Straight, proud, showing off every inch of their waist, and thin, so thin! They were Florentines, queens, inaccessible idols. Tango changed all that. Tango humanized them, softened them, tango broke them.
There is even a deep mystery there. Because, finally, the corset has not abdicated any of its inflexible nature. It may bear the names of nixes and undines, fairies, magicians or goddesses, all we can say is that it starts a little lower and ends much lower. And some look more like boned panties than actual corsets. But the fact is that this instrument is sweet only in name and that it always consists of a nozzle as rigid as a principle, of solid staples like crampons and of baleen which sometimes break, but do not bend under any circumstances. Pretext. How can such a fiercely held woman find a way to bend over with such delicious languor? How does it manage to give the impression of being, underneath, covered only with imponderable lawns and soft cambric? Enigma, I tell you. Riddle of courage and heroism. The woman of today is a hundred times more astonishing than the young Spartan who smiled as he was devoured by his fox. This teenager, in fact, no one asked him to move. But the fashionable woman not only smiles, but also comes and goes, she leans her bust to the right and to the left, she walks, she dances, while an ingenious and terrible device crumples her ribs, compresses her stomach, lacerates his legs, bruises his knees. What does it matter to him? A smile of ecstasy illuminating her intoxicated face, she advances, disjointed and engaging, following all the rules of attitude, which gives her her great stamp of chic, of the tango attitude.
#Les Modes#20th century#1910s#1914#periodical#fashion#fashion plate#color#illustration#essay#bibliothèque nationale de france#dress#Francis de Miomandre#july color plates
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Les Fées. Leur nom vient du mot latin fatum (sort, destin). Elles prennent part de façon magique aux événements humains [...]. Elles ne sont pas limitées à une seule région ou à une seule époque. Les anciens Grecs, les Esquimaux et les Peaux-Rouges racontent des histoires de héros qui ont obtenu l'amour de ces créatures fantastiques. De telles aventures sont dangereuses ; la Fée, une fois sa passion satisfaite, peut donner la mort à ses amants. [...] À la fin du XVIIIe siècle, un ecclésiastique écossais, le Révérend Kirk, d'Aberboyle, composa un traité intitulé La secrète République des Elfes, des Fées et des Faunes. En 1815, Sir Walter Scott fit imprimer cette œuvre manuscrite. On dit que le Révérend Kirk fut enlevé par les Fées parce qu'il avait révélé leurs mystères. [...]
Jorge Luis Borges, Le livre des êtres imaginaires, "Les fées", Gallimard, L'imaginaire, 2017, p. 121-122
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Reliquaire de Pancrace de Rome qui est situé à la Basilique San Prancazio ou Basilique Saint-Pancrace. UN reliquaire est généralement un coffret ou une boîte, se voulant un réceptacle destiné à contenir une ou plusieurs reliques saintes. Populairement, la dévotion cherche à honorer ceux dont certains restes (bras, parties du corps, objets, etc.) On était préservés et développa ainsi tout un art, créant des reliquaires en matériaux précieux, de formes et de styles divers. Nous pouvons trouver une évolution dans les matériaux utilisés : Ce paléochrétiens et Byzantins seront principalement en Pierre et en Marbre tandis que ceux issue du Moyen-âge seront le plus souvent en métal, argenté ou doré. Ils seront tous enrichis d'émaux, de pierres précieuses ou de pierres semi-précieuses. Les reliquaires ont plusieurs utilités ; Ils servent aussi à garantir l'authenticité et l'intégrité des reliques et contiennent donc, pour chaque relique, une petite bande de papier ou de parchemin qu'on appelle authentique et par laquelle une autorité ecclésiastique, le plus souvent un évêque, certifie l'origine et le caractère sacré de la relique ; ils servent aussi à exposer les reliques à la piété des fidèles alors que des reliquaires portatifs étaient parfois utilisés pour être montrés aux fidèles lors de tournées destinées à collecter des fonds. Une autre fonction du reliquaire, ou plutôt des ornements précieux du reliquaire, est de manifester la gloire et le prestige du saint dont il contient les restes, et au-delà du saint lui-même, la gloire et le prestige de la communauté qu'il protège. Comme pour les objets précieux en cas de crise, le reliquaire peut être fondu. En tant qu'objets précieux, les reliquaires sont d'habitude conservés dans le Trésor des églises avec les autres pièces d'argenterie, comme les calices.
Pancrace de Rome est née d'une famille noble de Phrygie selon la tradition vers 289 ou 290. Il serait mort exécuté à l'âge de 14 ans et serait donc devenu un Martyr lors des persécutions de Dioclétien à Rome. La Persécution de Dioclétien ou Grande Persécution est le nom donné à la dernière répression du Christianisme durant la Tétrarchie (mis en place par Dioclétien à la fin du IIIe siècle) et elle prendra place au début du IVe siècle. Pancrace sera alors exécuté à l'âge de 14 et son corps sera recueilli et inhumé par celle connue comme la "Pieuse Matrone Ottavilla" et les reliques entreposées dans la basilique San Pancrazio érigée à Rome en 604 pour le tricentenaire de son martyre par le pape "Saint Symmaque. Il est traditionnellement représenté sous des traits juvéniles et en habits de légionnaire, ayant comme attribut le glaive dans une main et une branche de palme dans l'autre.
La Basilique en elle-même est un lieu de culte important situé sur le Janicule, une colline située sur la rive droite du Tibre, au sud de la cité du Vatican. Aujourd'hui, c'est le quartier de Monteverde à Rome. Construite sur les catacombes ayant recueilli le reliquaire de ce dernier, la basilique a été ordonn��e Basilique Mineure et recevra le siège du titre de "Cardinalice San Pacrazio Fuori le Mura". Construit à la demande du Pape Symmaque, un établissement de bain sera également construit. Le Pape Symmaque sera enterré au même endroit que Pancrace de Rome. En 625, le pape Honorius Ier fait construire la basilique à trois nefs. Les fresques de la tribune sont attribuées au peintre Antonio Tempesta. Des fouilles menées au début des années 1930, sous le sol de la basilique de San Pancrace, révèlent une voie romaine qui traverse la basilique en diagonale : elles font également apparaître des tombes et des mausolées de terre.
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Pq Gay?
Sur la question du genre, il est svt dit qu’il est déterminé à la naissance, qu’il s’affirme à la puberté. Les choses ne sont pas si simplistes. Dans son fameux rapport, Kinsey est clair, considérant qu’une grande part de la population même « normalement » hétérosexuelle est en fait sinon homo, au moins bisexuelle, et si pas dans son comportement, certainement dans ses fantasmes les plus profonds. Faut pas non plus oublier que l’emprise judéo-chrétienne a été castratrice concernant la sexualité au point de la diaboliser, ne lui donnant que deux solutions compatibles avec le sacro-saint salut : soit l’abstinence absolue (pour les célibataires cléricaux ou laïcs), soit le contrôle régulé par le mariage ne permettant à l’acte sexuel de n’avoir lieu rien que dans un but procréatif. Tout le reste ne pouvait qu’être voué aux gémonies, et à l'enfer éternel. Cette hypocrisie a permis pendant des siècles aux religieux de s’acoquiner avec la puissance des États pour contrôler tous les individus au sein des familles, ce afin de légiférer le monde. Attitude pernicieusement mensongère, car il ne faut pas être médecin pour savoir que les corps ont cet impérieux besoin d’exulter par le sexe, très régulièrement tout comme ils ont besoin de respirer, pour vivre et de faire pulser le sang par un cœur battant. L’abstinence n’est pas possible sur toute une vie et provoque toutes les déviances, abus et vices que les autorités ecclésiastiques ont caché sous cape pendant des siècles, enterrant des fœtus sous le sol des basiliques et des couvents, sacrifiant des foultitudes de nones et d’enfants de coeur. Pour s’évader des carcans sociétaux et familiaux, il y avait depuis que le monde existe des maisons des bordels, avec des filles et des garçons, des marins et des poètes, mais comme les Américains aux temps de la prohibition, nos sociétés ont prohibé ces échappatoires, notamment au prétexte du respect hypocrite de la condition féminine qu’il ne fallait plus ni exploiter. Il n’y aura donc plus de « P. respectueuse », J.P. Sartre n’est plus là pour le contredire. Alors le porno a pu s’épanouir sur les sites internet, ouvrant un marché juteux (sans jeu de mots) en enrichissant une maffia sans scrupule, en avilissant bien souvent les corps féminins devenus marchandise. La condition féminine y est avilie, soumise, infériorisée par des tas de mâles dominants qui la pénètrent par tous les orifices, la sodomisant pas que dans le cul , car en plus du sens propre, celui du figuré, l’aspergeant de façon systématiquement dégradante. C’est souvent à vomir. De façon paradoxale, les sites lesbiens ou gay sont eux beaucoup plus esthétiques. Il y a là aussi des schémas dominants dominés, mais en cherchant un peu, beaucoup de séquences parmi les gays sont bien davantage érotiques que pornos, mettant en valeur de véritables éphèbes et dieux grecs, avec de surcroit beaucoup de respect égalitaire. C’est beau un 69 bien filmé de deux gays qui s’aiment passionnément. Leurs yeux sont égaux, toutes les parts de leurs corps sont égales, sexes, pieds, mains, bras, épaules, jusqu’à leurs âmes. Quand, sans autre possibilité de choix malgré nos hésitations adolescentes, on a été formaté hétéro au XXème siècle où il a fallu attendre 1982 pour être d��pénalisé de ses propres penchants jusqu’alors considérés comme pervers alors qu’ils représentent entre 10 et 15 % de tout le monde vivant, et que l’on vienne à s’évader quelques soirs de solitude sur de tels sites, il arrive qu’on découvre de la beauté, de l’esthétique du réconfort, jusqu’à se rassurer sur ce que l’on est vraiment, en communiquant avec des complices. Et donc le dégueulasse n'est pas là où certains le croient. Et donc, il arrive que l’on vire sa cuti, malgré la révolue et vieille éducation des curés, des mères folcoches, des instituteurs armés de règles pour écraser les doigts des gauchers. Ainsi, on finit par se découvrir tel qu’on est, au propre et au figuré, redevenu pur comme notre peau quelle que soit sa couleur ou son odeur
merci de vous
Cell
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"Très rarement traité en France, ce thème a été abordé en 2011 dans l’émission Sur les docks de France Culture par le père Georges Morand qui, confronté à ces sociétés secrètes dans le cadre de ses activités au diocèse de Paris, explique avoir rencontré "des personnes qui ont été la proie de groupuscules satanistes extrêmement redoutables pratiquant ce que l’on appelle les messes noires liées à des rites de sorcellerie et de magie, avec des meurtres rituels […] sous le double couvert, et je pèse mes mots, d’une part de la mafia, tous les réseaux mondiaux de la prostitution de bas et de haut étage, du trafic de drogues et d’autre part de personnalités que l’on pourrait dire au-delà de tout soupçon qui tiennent des postes clés dans notre civilisation, que ce soit dans le monde de la politique, toutes tendances politiques confondues […], dans le monde de la magistrature, dans le monde scientifique, dans le monde de la finance, dans le monde intellectuel […] et je dirais même hélas, trois fois hélas, dans le monde ecclésiastique"."
Faits & Documents n° 522, août 2023.
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Oswald de Northumbrie
Oswald de Northumbrie (c.604 - c.642) était un roi et un saint anglo-saxon du VIIe siècle. C'est après sa victoire sur le roi de Gwynedd, Cadwallon ap Cadfan, qu'il monta sur le trône de Northumbrie vers l'an 633 ou 634. Oswald régnait sur les royaumes northumbriens de Bernicie et de Deira, mais a exerçait également une autorité considérable sur certaines parties de l'Angleterre, du Pays de Galles et de l'Écosse d'aujourd'hui. L'historien originaire de Northumbrie Bède le vénérable, qui écrivait au VIIIe siècle, ne tarit pas d'éloges sur le règne d'Oswald. Il fit même de ce dernier l'un des héros de son ouvrage de référence, l'Historia Ecclesiastica Gentis Anglorum (Histoire ecclésiastique du peuple anglais). Oswald contribua activement à la propagation du christianisme dans son royaume ainsi qu'au-delà de ses frontières. En 642, il trouva la mort à la bataille de Maserfield livrée au roi des Merciens, Penda. Après sa mort, Oswald fut révéré comme saint et martyr. Ses reliques firent l'objet d'une grande vénération et un culte se forma autour de lui, en Angleterre et sur le continent, qui devait particulièrement prospérer au Moyen-Âge.
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Note de lecture : La Femme au temps des cathédrales
Régine Pernoud est sans doute la plus grande médiéviste du XXème siècle. Contrairement à Georges Duby, elle aborde cette époque sans parti pris et avec une passion nettement plus chaude que ne le fait Jacques Le Goff, sans sacrifier néanmoins à une pesante érudition. Le Moyen-Âge est encore trop souvent abordé avec des lunettes déformantes qui ne font pas percevoir tout l'intérêt que présente cette période aux temps, toujours actuelles, où l'Occident se demande où il va, sans vraiment savoir d'où il vient. La thèse de l'autrice se résume à ceci : le Moyen-Âge a été une période d'émancipation de la Femme, et c'est la Renaissance, tant encensée pour son prétendu humanisme, qui a marqué un recul de la condition féminine.
Car il faut bien reconnaître que les racines chrétiennes de l'Occident, sans pour autant que cette expression ne nie d'aucune façon les apports orientaux, notamment ceux de l'Islâm, ont poussées dans le terreau fertile du sacrifice de ces premières chrétiennes, canonisées pour certaines, par l'institution ecclésiale. L'une échappe à la volonté autoritaire du rejeton barbare du pater familial romain pour vivre son chemin spirituel, l'autre fait plier le genou de son royal mari devant le Dieu vivant, une troisième, enfin, fonde à elle seule, une lignée spirituelle sous la forme déconcertante aujourd'hui d'un couvent. Mais si un personnage historique synthétise et irradie toutes les facettes de la féminité au Moyen-Âge, c'est bien Aliénor d'Aquitaine. Mère de onze enfants, épouse du Roi de France, puis du Roi d'Angleterre après avoir fait plier le Pape à son propre désir, véritable Dame inspiratrice des poètes, et poétesse elle-même, administratrice hors pair non seulement de ses biens propres, mais encore, de ceux de la Nation toute entière quand l'intérêt supérieur de cette dernière l'exige. Pas un gramme de la viridité d'Aliénor n'a été sacrifié sur l'autel de la raison d'État, montrant ainsi, par l'example, combien l'incompatibilité entre pouvoir et féminité, qu'on entend si souvent résonner au prétendu Grand Siècle, n'est pas fondée.
On dira peut-être que cela ne concerne que quelques femmes exceptionnelles et pas la majorité d'entre elles. Rappelons ici, à la suite de Mme Pernoud, que, dans l'institution médiévale du mariage, les femmes choisissent leur mari et que, dans le cadre de ce sacrement, le prêtre n'est qu'un témoin. Rappelons aussi que les femmes travaillent à leur propre bonheur, dans ce cadre ou dans un autre, et quand la femme est possédante de biens, elle n'est en rien une potiche sous l'autorité despotique de son mari ou une dominatrice, avide de concupiscence.
Et il nous faut bien en revenir aux raisons historiques du dénigrement systématique du Moyen-Âge. Le Siècle des Lumières, et le positivisme républicain à sa suite, ont du, pour effacer l'apport intellectuel de l'Église, produire un véritable arsenal de dénigrement de cette époque obscure. Nous ne nions certes pas que l'institution ecclésiastique ait pu commettre certains abus lors du sacrement de la confession, en nourrissant malicieusement la culpabilité des ouailles, mais il n'en demeure pas moins que ce sont bien les acquis intellectuels de l'Église qui étaient ainsi visées.
Un ouvrage salutaire donc, qui ne cède rien au détriment de l'exactitude historique ni de la plénitude de ce que fut la Femme aux temps des cathédrales.
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16 août 1518 : mort du contrepointiste Loyset Compère, contemporain de Josquin des Prés ➽ http://bit.ly/Loyset-Compere Ecclésiastique, chantre et compositeur appartenant à la même génération que le célèbre Josquin des Prés, Compère fut un des plus importants compositeurs de motets et de chansons de la Renaissance de l’école franco-flamande
#CeJourLà#16Août#compositeur#contrepointiste#motets#chansons#biographie#histoire#france#history#passé#past#français#french#news#événement#newsfromthepast
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RDC : Mgr Fulgence Muteba alerte sur une menace de vandalisme contre l’église Catholique dans la province du Haut-Katanga
Dans un communiqué publié, l’archevêque métropolitain de Lubumbashi, Fulgence Muteba dit avoir suivi avec regret le message qui circule sur les réseaux sociaux, menaçant de vandaliser les infrastructures de l’Eglise catholique et même d’agresser ses fidèles. C’est pourquoi, l’administrateur apostolique de Kamina condamne fermement ce genre de comportement et demande aux autorités compétentes de…
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#Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO)#Fulgence Muteba invite tout le personnel ecclésiastique à la prudence et à la vigilance#l&039;archevêque métropolitain de Lubumbashi#Mgr Fulgence Muteba#vandalisme contre l’église Catholique dans la province du Haut-Katang
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Un évêque de l’Église orthodoxe ukrainienne canonique agressé dans la rue
Que vous soyez un évêque ou un simple moine, rien ne vous protégera en Ukraine si vous restez fidèles à l’Église orthodoxe ukrainienne canonique. Ainsi, un inconnu a frappé le 10 avril l’évêque d’Ivano-Frankivsk, Nikita, alors que ce dernier se promenait dans la rue d’une ville de la région de Tchernivtsi, dans l’ouest du pays.
Des nationalistes ukrainiens s’y sont déjà emparés de tous les bâtiments appartenant à cette branche du patriarcat de Moscou.
La vidéo partagée par plusieurs chaînes Telegram russes et ukrainiennes ne montre pas ce qui a précédé l’incident. À en juger les images, l’inconnu trouve normal d’attaquer un ecclésiastique à coups de poing. Certaines chaînes écrivent que la police n’a pas arrêté l’assaillant et n’a pas vérifié si celui-ci était sobre.
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LA THEORIE DU GENRE POUR UNE EVALUATION THEOLOGIQUE 4/4
Henri BLOCHER Professeur émérite de théologie systématique Faculté libre de théologie évangélique de Vaux-sur-Seine
4. Marginalement : ce qui appelle plus ample réflexion
La fermeté face aux tendances délétères du Zeitgeist n'exige pas que tout soit tranché, blanc ou noir. Trois questions paraissent susceptibles de réponses nuancées, voire divergentes, à la lumière de la théologie évangélique (sous la norma normans de l'Ecriture). Elles invitent à poursuivre plus avant l'étude.
Si conclure, c'est « fermer », nous ouvrons en même temps les trois fenêtres correspondantes. Le rôle des stéréotypes, souvent dénoncés par les féministes, a été noté, comme l'exceptionnelle sobriété biblique à leur égard. Leur place dans l'histoire suggère qu'une culture s'en passe difficilement. Sont-ils négatifs ou positifs ? à démanteler ou à corriger ? des carcans ou des tuteurs ?
Au moment de l'élaboration de la personnalité, à l'adolescence, il semble que les stéréotypes puissent servir d'appuis, apaiser l'angoisse de l'indétermination.
Faut-il surtout chercher le bon dosage ou d'autres critères ont-ils la priorité ?
Nous avons concédé la « demi-vérité » du constructivisme : les rôles masculins et féminins sont pour une large part construits, c'est-à-dire adaptés à un contexte socio-culturel, à une époque donnée.
L'importance de constantes trans-historiques, que nous soulignons, n'implique pas le déni de changements. Ceux-ci semblent avoir été considérables entre le contexte biblique, puis le contexte de la chrétienté constantinienne et pré-industrielle, et le nôtre ; et le nôtre évolue à une vitesse croissante, si nous en croyons le sentiment commun.
Quelles conséquences seraient-elles à tirer pour l 'adaptation des rôles au contexte présent, ou prévisible dans le proche avenir ?
Pour la vision que nous inculque la Bible, notre temps est celui des « arrhes » ou « prémices » de l'héritage du salut. Le Royaume (Règne) de Dieu est déjà présent par l'Esprit (Romains 14.17), avec une croissance que suggèrent les images des paraboles (semence, levain) et la promesse d'une entrée accordée « abondamment » selon le progrès dans la sanctification (2Pierre 1.10s.).
L’eschaton (la réalité de la fin) a déjà été inauguré. Comment cette révélation affecte-t-elle notre traitement de la différence des sexes ?
Calvin comprend (en se référant à Galates 3.28) que dans le « Royaume spirituel de Christ » « la femme ne diffère du mari en rien » mais que la différenciation relève « de l'honnesteté externe, qui est une partie de la police Ecclésiastique » ; « aucune différence » « quant à la conjonction spirituelle devant Dieu, et au dedans de la conscience » mais « quant à l'ordre externe, et à l'honnesteté politique [ ... ] inégalité » . Il croit donc à la fois à l'abolition eschatologique de la différence et à la nécessité de maintenir celle-ci dans le temps présent, du « pas encore ».
D'autres plaident que l'inauguration du Royaume nous autorise et nous pousse à aller dans le sens de ce Royaume : à réduire la différence autant que le contexte le permet, puisqu'elle doit être abolie ; l'analogie de la suppression de l'esclavage est invoquée.
Faut-il adopter cette logique ? Le débat est assez vif. Il n'y a pas accord, d'ailleurs, sur l'abolition eschatologique de la différence : le logion de Jésus cité en ce sens ne concerne que le mariage, dans sa condition présente d'exclusivité. Quelle est la juste lecture ?
En nous forçant d'approfondir notre étude de la Parole de Dieu, la théorie du genre illustre le proverbe « le diable porte pierre » : elle sert aussi, sans le savoir, le dessein bienveillant du Seigneur !
Article tiré avec autorisation de LA REVUE REFORMEE : https://larevuereformee.net
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Plaque en hommage à : Louis Dorna
Type : Lieu de résidence
Adresse : 24 place Chavanelle, 42000 Saint-Etienne, France
Date de pose : Inconnue
Texte : Dans cette maison a vécu l'abbé Louis Dorna, musicien et historien, 1882-1958
Quelques précisions : Louis Dorna (1882-1958) est un prêtre français. Outre son activité ecclésiastique, il se consacre notamment à l'histoire locale, écrivant plusieurs ouvrages sur l'histoire de Saint-Etienne et des territoires avoisinants, et est également président de l'association des Amis du Vieux Saint-Etienne de 1948 à sa mort. Il est également le directeur du groupe musical de Planfoy.
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La Gare de Metz, un chef-d'œuvre néo-roman de l'époque allemande
Située Place du Général de Gaulle à Metz, la gare ferroviaire se dresse comme l'élément central et le bâtiment le plus représentatif du côté "Nouvelle Ville allemande" de la cité. Construite entre 1904 et 1908, cette majestueuse bâtisse a été conçue dans le style néo-roman rhénan, évoquant l'héritage architectural du Saint-Empire romain germanique.
Commandée sous le règne de l'Empereur Guillaume II, la Gare de Metz n'a pas été envisagée comme un simple pôle de transport fonctionnel, mais aussi comme un grand monument à l'ambition impériale allemande. Les volumes dissymétriques de la gare et ses éléments décoratifs ornés - de la nef-like de la concession des voyageurs à l'amalgame d'horloge et d'architecture défensive médiévale de la tour - servent tous à projeter un sens de la puissance teutonne et de la continuité culturelle.
Les fondations de la gare, renforcées par plus de 3000 pieux en béton armé, témoignent du savoir-faire technique de l'époque. Des innovations comme l'électricité, le chauffage central et les systèmes de ventilation ont également été intégrées dans la conception. Sur le plan esthétique, la structure s'inspire largement du style néo-roman, avec des bossages, des arcades en plein cintre et des chapiteaux cubiques évoquant le langage architectural du Saint-Empire romain germanique.
Les allégories symboliques abondent, des figures d'Alsace et de Lorraine aux représentations des forces armées et de la puissance industrielle. Le grand Salon Impérial, avec son plafond voûté en bois et sa fenêtre de Charlemagne, a été conçu pour impressionner les visiteurs par la majesté de l'État allemand. Même la tour de l'horloge de la gare, évoquant à la fois des motifs ecclésiastiques et défensifs, servait de déclaration visuelle de précision, de puissance et de modernité.
Aujourd'hui, la Gare de Metz continue de se dresser comme un remarquable monument du passé allemand de la ville. Sa grandeur néo-romane perdure comme un lien tangible avec l'ère des ambitions impériales de Guillaume II et les ambitieux projets de renouvellement urbain qui ont remodelé Metz pendant la période de l'annexion allemande.
La gare est l'élément-clé de la Nouvelle Ville allemande. Elle en constitue le point central et l'édifice le plus représentatif. Elle est construite entre 1904 et 1908 dans le style néo-roman rhénan, afin de rappeler le style roman qui eut un grand succès dans le Saint-Empire romain germanique. Elle apparaît comme le seul grand exemple de ce style en France.
Elle est édifiée pour le transport des marchandises et des civils mais également, dans un but stratégique, pour déplacer le plus de soldats possible en un minimum de temps. Un concours est lancé en 1901 et remporté par l'architecte allemand Jürgen Kröger. Il est assisté de Jürgen Bachmann et de Peter Jürgensen. Toutes les techniques d'avant-garde de ce début de XXe siècle sont employées : électricité, chauffage central, ventilation et béton armé. La gare se situant sur un terrain meuble, à l'emplacement d'une partie des anciens remparts et fossés de la ville, ses fondations sont renforcées par plus de 3 000 pieux en béton armé. Comme toutes ses contemporaines, elle est équipée de charpentes métalliques.
La gare est un immense édifice, qui s'étend sur plus de trois cents mètres. Les dissymétries et les nombreux décrochements permettent de distinguer les différentes structures. Situé en avant, le bâtiment de départ des voyageurs attire le regard. Son plan, son ornementation et sa tour rappellent une nef d'église. La tour fait à la fois penser à un clocher et à un ouvrage défensif. Par son horloge, elle évoque la puissance, la rapidité, la ponctualité, et est le symbole des gares de la fin du XIXe siècle. Mais elle est relativement massive et possède un chemin de ronde, faisant alors penser aux tours médiévales. Elle est ornée d'une statue d'angle dont le personnage a changé d'identité et d'attributs au fil des rattachements à l'Allemagne et à la France. Sur l'ensemble de la gare, tout le répertoire décoratif et architectonique de l'époque médiévale est utilisé, en étant revu par le romantisme du XIXe siècle : bossages et arcatures rampantes, arcs en plein cintre, chapiteaux cubiques. L'ornementation évoque à de nombreuses reprises le Saint-Empire romain germanique, Charlemagne et les peuples germains, le but étant d'inscrire l'empire de Guillaume II dans la continuité de cette histoire. Sur les côtés du hall des départs se trouvent deux allégories de l'Alsace et de la Lorraine, rappelant leur récente réunion au Reich.
À droite, un ensemble de cinq petits bâtiments, constitués par des couloirs et des buffets, relie le hall des départs à celui des arrivées. La structure d'arrivée se détache et ressemble à un palais, avec son balcon, son salon d'honneur et sa galerie ajourée ornée de colonnes. Des allégories de la Force armée et de la Force pacifique, représentées respectivement par un homme armé et par une femme tissant de la laine, sont adossées au blason de la ville, qui remplace l'aigle impériale autrefois représenté. Deux allégories de la Mine et de la Sidérurgie montrent la puissance économique de la Lorraine tandis que des chapiteaux montrent, par différents moyens de transports, la politique expansionniste de l'Empire allemand. De nombreuses silhouettes représentent toutes les classes de personnes et les différents métiers de la gare.
L'intérieur de la gare possède lui aussi une riche ornementation, médiévale et germanique. Le hall des départs est couvert d'une immense voûte en berceau décorée de motifs floraux et de rubans en stuc. Les murs sont animés d'arcades et de baies géminées comportant des chapiteaux cubiques au décor varié. Son plan suit un objectif fonctionnel puisque la grande travée centrale regroupe tous les services, disposés de part et d'autre. On trouve également des salles d'attentes, différenciées selon les classes des voyageurs. Celle de la première et de la seconde classe est décorée d'une fresque représentant une vue de Metz. Dans le hall des arrivées, l'accès au salon impérial est scénographié de façon théâtrale : on passe d'un espace relativement sombre et aux voûtes basses à un espace haut et clair. Un fronton sculpté en bas-relief représente la porte des Allemands.
Le salon impérial, enfin, est une vaste salle, éclairée par de larges baies. Au fond, un vitrail représente Charlemagne assis en majesté, tel que peuvent l'être Dieu ou Jésus dans une représentation médiévale. Le vitrail qui lui fait face comportait à l'origine l'aigle impériale. La salle possède un plafond de bois en bateau renversé ainsi qu'une cheminée de style médiéval. Une petite antichambre jouxte le salon, dans une ambiance plus intimiste. Son balcon donne sur la place du général de Gaulle et permet une vue sur le triangle impérial.
La gare, construite sous la volonté de Guillaume II, est un édifice majestueux. Édifiée pendant l'Annexion, elle a un rôle utilitaire mais également de propagande, qui ressort dans le style architectural employé et dans son ornementation. Aujourd'hui encore, elle est le symbole de cette période historique et des grands travaux urbanistiques réalisés par les Allemands.
Houda BELABD
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L'Église Prieurale (Situé au sein des prieurés, monastère placé sous l'autorité d'un prieur. Elle est donc le cœur de l'établissement Monastiques.) De Saint-Barthélemy-Le-Grand (En anglais, the Priory Church of St Bartholomew the Great) est une église anglicane historique fondée en 1123 en tant que prieuré augustinien (ensemble des religieux et religieuses vivant selon la règle de saint Augustin.) dans l'Ouest de Smithfield à Londre. Cette église survivra à de nombreux événements notamment le Grand Incendie de Londre en 1666. Cet incendie ravagera le centre de Londre du 2 Septembre 1666 au 5 Septembre 1666. Elle tombera toutefois en décrépitude et sera l'abri de nombreux mal-logés durant le XVIIIe siècle et ne fut restaurait qu'à la fin du XIXe siècle par Sir Aston Webb. Cet homme, Sir Aston Webb était un architecte ayant vécu de 1849 à 1930 et qui sera président de la Royal Academy of Arts institution britannique dont l'objectif est la promotion des arts visuels et sera notamment connu pour la restauration de la façade du Palais de Buckingham et pour des éléments entourant la statue du Victoria Memorial. Classée Grade I (Édifices d'un intérêt exceptionnel) en Janvier 1950, il sera donc protégé de toute démolissions, agrandissement ou altération fait sans une permission spéciale des autorités locales compétentes. Sur l'histoire de cette église, elle est fondée en 1123 par Rahère, ecclésiastique et prébendier de la Cathédrale Saint-Paul de Londre, mort à une date comprise entre 1143 à 1151 (Aucune trace ou des traces se contredisant ont été retrouver), sa vie nous est connu uniquement par l'oeuvre de "Liber Fundacionis Ecclesiae Sancti Bortholomei Londoniensis" écris 40 ans après sa mort et qui nous est encore présente par une unique copie du XVe siècle. L'Église en elle-même possède une des architectures intérieures romanes la plus significative de Londres. Elle est initialement une partie du prieuré et se trouve accolée au "St Bartholomew's Hospital", hôpital ayant survécu à la dissolution des monastères et à plus de la moitié de la destruction de l'église du prieuré en 1543.
Smithfield est devenu un des quartiers Nord-Ouest de la cité de Londres. Fondée il y a longtemps, elle accueillit après la Grande Peste de 1347-1352 (environ) un couvent de Chartreux (ordre religieux fondé par Bruno le Chartreux, Saint Catholique et six compagnons). Smithfield connaît une histoire sanglante à cause d'exécutions nombreuses de catholique, de puritains protestants ayant été considéré comme hérétique par l'Église anglicane et opposant politique de la couronne anglaise dont on peut compter dans leurs rangs, la légendaire figure historique de William Wallace, meneurs d'une révolte paysanne, ainsi que Wat Tyler, figure d'une révolte paysanne lui aussi. De nos jours, cette ville est dominée par le Smithfield General Market, imposant marché couvert qui sera imaginé par l'architecte victorien Sir Horace Jones lors de la seconde moitié du XIXe siècle.
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