#Doyennes disparues
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Les doyens et doyennes disparus - Hommage aux doyens et doyennes
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Le poids d'un passé heureux
Titre : Le poids d'un passé heureux
Fandom : Pokemon
Relation : Lillie et Lusamine - Lillie et le professeur
Lillie observait Hau triomphé de sa deuxième grande épreuves, sautant presque dans les bras de son pokémon alors que la doyenne Olivia le félicité. Sun était là aussi, déjà victorieux mais félicitant son ami et son raichu pour leur combat face à la spécialiste de type roche.
Les combats n'étaient pas comme ceux qu'avait décrits sa mère, du moins elle ne pouvait voir aucun pokémon souffrir aux mains de ses trois dresseurs, même quand le raichu de Hau de justesse les attaques de roches d'Olivia. Tout le monde s'amuse. Aussi bien les pokémons que les dresseurs.
Et les deux garçons semblaient encore plus heureux d'apprendre qu'ils pouvaient continuer leur chemin à traverser Alola, leur bonheur contagieux faisait sourire Lillie avant d'apprendre qu'ils avaient rendez-vous avec la fondation Æther. Hau était curieux, tout comme Sun mais le garçon avoue que la personne qui l'avait invité ne lui paraissait pas être quelqu'un de confiance. Aucun des garçons ne savaient vraiment de quoi ils parlaient, et Lillie pouvait bien comprendre pourquoi.
Même vivre là-bas ne l'avais fait réalisé que trop tard les attentions réelles de l'organisation, du moins de leurs présidentes. Æther semblait seulement alourdir son cœur maintenant. Et la peur d'être découverte était encore plus grande quand son ami secouait son sac, sentant sa peine et tentant de la réconforté.
Elle repensait à sa mère, Lusamine qui devait encore l'attendre la-bas. A moins qu'elle ait fini par oublier, plonger dans ses recherches comme elle avait fini par oublier Gladio.
Peut-être même qu'elle ne se souvenait pas de ses enfants, seulement que deux pokémons avaient disparu de ses mains. Peut être que Lillie et Gladio ne signifiait plus rien pour elle maintenant, comme le nom de leur père avait lentement disparut avec lui. Juste deux voleurs, partant avec le fruit de son travail, sans se rendre compte que c'était ses propres enfants qui la fuyait, des pokémons torturés et des esprits traumatisés voulant fuir sa main de fer.
Tout semblait avoir perdu toutes les valeurs aux yeux de sa mère, tout sauf ses maudites ultra-chimère.
Lillie sentait son cœur se brisé à cette pensée. De n'être plus une famille aux yeux de sa propre mère, qu'elle soit bien folle comme l'avais craché Gladio avant de partir. Qu'elle soit la femme aussi froide et cruelle qui avait poussé Lillie à fuir, son précieux pokémon avec elle pour qu'il évite le sort affreux qui l'attendait.
Que sa mère, si aimante était devenu son pire monstre, en soif de quelque chose d'impossible et perdant toutes humanités pour rien de plus que des créatures ayant blessé et tuer leur père, et gravement blesser sa propre fille.
Lillie du retenir ses larmes, reconnaissantes que personne ne prête attention à elle durant se cours instant de faiblesse. La blonde préféra mentir légèrement à ses amis, plutôt que risquer d'être reconnu, elle et son compagnon. Elle avait encore les alentours à fouiller pour Nebby.
Olivia et le professeur lui sourit, et soudainement la peur disparaissait pour laisser place à un sentiment plus chaleureux et de sécurité alors qu'elle disait au-revoir à Sun et Hau. Elle s'inquiète pour ses amis bien sur, mais sa peur disparaissant était soudainement alors que le professeur souriait et lui proposait de visiter les alentours.
Elle n'était plus seule maintenant. Gladio était toujours là, son précieux grand frère protecteur. Mais elle avait aussi maintenant Hau, Sun et Moon, et bien sur le professeur.
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Pendant les vacances...
Sœur Dosithée s'est envolée dans le ciel. Elle avait 111 ans... Oh ! bien sûr, cette nouvelle ne va pas bouleverser grand monde. Mais pour moi, c'est une jolie page de ma vie qui se tourne. Il y a des gens dont la modestie absolue et la gentillesse intrinsèque font des ''pierres angulaires'' d'une vie qui, sans eux, aurait sans doute été différente. Ils ne le savent pas... et nous non plus, tant qu'ils sont vivants ou lorsqu'ils sont morts depuis longtemps. Mais là... Un mail d'un ami qui vit dans le sud m'a prévenu hier : Sœur Dosithée, que je croyais morte depuis des décennies, était devenue la doyenne de la région où elle vivait. Elle méritait bien un hommage.
Laissez-moi vous raconter ''Sœur Dosithée'', née Zoé Redoulès, et en profiter pour vous parler d'un monde qui a disparu alors qu'il faisait si bon y vivre... malgré tout, car la guerre allait tout ravager. J'ai connu cette Franciscaine-de-Marie (un ordre missionnaire très présent en Afrique du nord où leurs cornettes blanches carrées illuminaient toutes les villes où se trouvaient leurs couvents, à la fois havres pour les malheureux, dispensaires pour les miséreux--elle avait un diplôme d'infirmière-- et écoles pour les tout-petits) lors de ma première journée d'école. J'avais dans les�� 3 ans ou un peu plus... et elle (je viens de le calculer à l'instant) dans les 30...
L'histoire que je voudrais partager avec vous commence en octobre 1937, à Rabat, capitale de l'Empire Chérifien et ville sublimement belle où mon Père avait été appelé (en 1920, remis de deux blessures de guerre) par le Maréchal Lyautey pour ''fonder un notariat français et faire passer le droit des affaires du Maroc du code coranique au code Napoléon''... ce qui a rendu possible le décollage puis la construction du Maroc moderne. Pas très loin de la villa de mes parents, il y avait, dans un parc de plusieurs hectares, un couvent tenu par ces ''Franciscaines de Marie''. J'avais 3 ans, et je partais conquérir le monde. En tout cas, ce nouvel univers. Le monde était beau... pour quelques mois encore. Bientôt il y aurait la guerre, partout : des morts, des privations, et des horreurs indescriptibles.
Deux religieuses, Mère Syolaine et, donc, Sœur Dosithée, et une ''mademoiselle'' se partageaient la tache d'apprendre à lire, à écrire, à compter et à être ''sages comme des images'', obéissants, disciplinés, respectueux et ''bien élevés'' en toute circonstance a une cinquantaine d'enfants que l'on dirait aujourd'hui ''en maternelle, puis en grande section''. Comme elles n'avaient jamais entendu parler de méthodes globale, visuelle, semi-globale, mixte... et autres inventions barbares sorties des cerveaux malsains de pédagogues en mal d'expérimentations mortifères, tout était rondement mené, et trois mois plus tard, le tour était joué : on savait tout lire, et on pouvait écrire à peu près n'importe quoi (parfois un peu n'importe comment !).
En m'entendant mentionner le nom de ''sœur Dosithée'', le plus facétieux de mes frères m'avait dit, ''entre hommes'' : ''Mais tu sais, c'est par modestie qu'elle se fait appeler ''sœur''. En réalité, elle est ''Mère'' (il faut reconnaître que ''Mère Dosithée'', ça en jette, ça claque, ça a de la gueule, ça ne s'oublie pas !). Tous mes petits camarades avaient été mis dans la confidence et nous n'appelions plus cette sainte femme que ''ma Mère'' -- ''Non, non, mon petit, disait-elle : il faut dire : ma Sœur'' invitation à laquelle la réponse en retour était invariablement : ''Oui, ma Mère''...
C'est à elle que je dois de savoir lire, écrire et compter (et vous, de lire mes élucubrations, à cet instant), et c'est à elle, aussi, que je dois le plus beau de tous les cantiques de mon répertoire, pourtant fort étoffé. En effet, à l'occasion de la procession de la Fête-Dieu, Monseigneur l'Evêque était venu au couvent (Souvenir personnel : en mai 1939, toutes les automobiles des particuliers avaient été réquisitionnées par l'armée française, et Monseigneur était donc arrivé dans une calèche à cheval. Nous avons eu l'impression que l'odeur de sainteté ressemblait à s'y méprendre à celle du crottin de cheval !). Pour l'accueillir dignement, nous avions appris un morceau de bravoure que nous entonnâmes à tue-tête à son arrivée : ''Jésus est mort... c'est bien fait, c'est bien fait... retomberont sur nous'' (sic !). Ce n'est que quelques années plus tard que j'ai compris qu'il fallait entendre, au lieu du joyeux ''c'est bien fait'' que nous chantions... ''ses bienfaits'' qui, bien sûr, ne demandaient qu'à retomber sur nous en merveilleuses cascades ininterrompues...
Ce soir, je suis vraiment triste. Tant d'années où j'aurais pu lui raconter tous ces petits détails de sa vie offerte aux autres --et tant d'autres, tout aussi émouvants pour elle, sans doute, mais plus difficiles à restituer par écrit car ils demandent gestes et intonation pour être compris dans toute leur richesse. Pourquoi avais je décidé qu'elle était au Paradis depuis de longues années ? Sans doute parce qu'une ''grande personne'' de 30 ou 35 ans, lorsque l'on a soi-même entre 3 et 6 ans, ça appartient au monde des gens très très très âgés... Elle a tenu bon, quelque 85 ans après notre première rencontre... et elle ne saura jamais que je tiens ce soir, toutes affaires cessantes, à lui demander de me pardonner les dizaines de ''ma Mère'' dont je l'ai gratifiée. Ils étaient drôles, certainement pas méchants, et je ne doute pas qu'elle aurait été heureuse de connaître cette histoire. Adieu, ''ma Mère''... A Dieu, ma Sœur... Merci pour tout, et reposez en paix ! Claude Votre petit élève turbulent des années 1937/40 à Notre-Dame de la Paix, Rabat.
Mais que cela ne m'empêche pas de vous souhaiter une bonne reprise de notre ''télé-vie'' (en chemin vers une ''télé-non-vie'', si nos élites-sic persistent dans leurs folies liberticides), que vous la passiez ''en présentiel'', ''en distantiel'' ou ''en zoom'', couvre-feu-isés et gestes-barrière-isés, masqués, testés, terrorisés, crachotant ou le nez farfouillé, confinés le week-end ou pas... que vous soyez vaccinés ou pas, puisque, apparemment, ça ne change rien, à l'arrivée : il faut garder le masque (qui-ne-sert-à-rien, disaient-ils quand ça les arrangeait) et tout le saint-frusquin qui l'escorte, dans la crainte de variants monténégrin, yougoslovaque, ou zimbabwéen.
J'espère que vous avez bien profité des jours passés, soit dignes d'une glaciation (''réchauffement climatique oblige'', comme disent les texans !) soit iso-sahariens, sur la plage de Biarritz. Dans un mois et demi... ce sera les vacances de Pâques.
H-Cl.
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Apprentissage
Il y a très longtemps dans les montagnes lointaines, celles que l’on devinait depuis l’ancien royaume d’Avalon, se trouvaient de petits villages où la vie était simple et qui étaient étrangement épargnés par les guerres et conflits existants à cette époque. Ceux qui y habitaient étaient comme coupés du reste du monde, survivants grâce aux ressources locales : les poissons des rivières, les différents fruits et légumes qui parvenaient à pousser dans ces vallées secrètes, l’eau fraiche des nombreux ruisseaux, l’élevage… Le troc était très pratiqué, notamment pour payer les services de la guérisseuse, Iris, dont les compétences étaient très appréciées par tous depuis qu’elle était arrivée parmi eux.
Cette guérisseuse vivait dans une cabane qu’elle avait partagée avec sa mère avant que celle-ci ne s’en aille, faisant qu’à présent, elle était seule avec son fils unique qui était aussi son élève et qui connaissait les propriétés de chaque plante sur le bout de ses doigts.
—Toujours plongé dans ces vieux grimoires ? fit Iris en notant qu’encore une fois, son fils, âgé de quatorze ans, avait pioché dans les ouvrages qu’elle avait stockés dans un coin de leur demeure.
—Ils sont très intéressants maman, dit-il en tournant la page du livre de magie qu’il lisait. Si l’on pouvait se servir de ces sortilèges…
—Nous n’avons aucun moyen de le faire, tu le sais. Nous ne sommes que de simples guérisseurs Gabriel.
—C’est vrai… Mais nous avons des pouvoirs magiques.
—Les autres ne le savent pas et ils n’ont pas besoin de savoir quels genres de petits miracles nous pouvons créer.
L’adolescent soupira en entendant cela. Ce n’était pas la première fois que sa mère lui disait cela mais il comprenait ses réticences, surtout depuis qu’il avait vu la barrière magique qui permettait d’éloigner les ogres vivant dans cette région afin qu’ils n’attaquent pas les habitants. Il ignorait quel magicien l’avait mise en place au départ – il avait supposé que c’était son père au début, celui-ci étant un véritable mystère vu le peu que sa mère lui en avait dit, seulement, rien dans ce qu’il avait pu trouver ou apprendre ne confirmait cette théorie – mais il avait plusieurs fois vu sa mère aller vérifier qu’elle était encore en bon état.
Cependant, même s’il aimait marcher dans les montagnes pour aller chasser, pêcher ou récupérer de quoi fabriquer des remèdes, Gabriel était très attiré par ces livres et il désirait de plus en plus apprendre la magie dans son ensemble et non pas seulement celle de guérison qui tirait en grande partie son pouvoir de l’eau.
—Encore à lire ces livres à ce que je vois, fit sa mère, un peu amusée.
—Si tu as peur que l’on me voit faire, sache que je doute fort que quelqu’un ici arrive à lire tout cela, dit-il en fronçant le nez face à une page écrite dans une langue qui lui était inconnue. Papa arrivait vraiment à comprendre ce charabia ?
—Certains de ces livres m’ont été donnés avant que je ne le rencontre donc il se peut que certains soient dans des langues mortes.
En entendant ces mots, l’adolescent leva ses yeux bleus sur sa mère, quelque peu surpris d’apprendre cela. Se pourrait-il…
—Il y a un autre magicien dans ces montagnes ? demanda-t-il, très intéressé.
—On peut dire cela oui, répondit Iris avec douceur. Je l’aide parfois quand elle n’a pas le temps de s’occuper de la barrière ou bien je la consulte quand j’ai un cas difficile à soigner. Si tu tiens tant à apprendre la magie, je peux te la présenter.
—Oui ! Euh… Je veux dire… Cela me ferait plaisir maman mais je ne veux pas te rajouter du travail…
—Cela ne m’embête pas. Tu es assez grand pour faire tes propres choix et je les respecterais, comme ta grand-mère l’avait fait avec moi.
Sa grand-mère… Gabriel se demandait parfois à quoi elle ressemblait, ne la connaissant que via les récits de sa mère. Il n’avait pas non plus connu son grand-père, un homme dont il n’avait entendu que du bien, et son père, celui-ci ayant disparu avant sa naissance.
Ils avaient convenu de se rendre chez cette magicienne une fois qu’ils eurent fait le tour des habitants, vérifiant que personne n’avait besoin de soins — la seule qui avait besoin de leurs services était la doyenne du village qui souffrait d’un bon rhume et a qui ils remirent de quoi se faire des tisanes afin d’aider son corps à récupérer tout en lui rappelant qu’elle devait se reposer. Après avoir passé la dernière maison, sa mère l’entraina à l’écart du sentier, dans un endroit où poussait un arbre étrange sur lequel poussaient des champignons de toutes sortes.
—Ah mince… fit sa mère en grimaçant. Il va falloir rouvrir l’entrée secrète…
—Et comment on fait ? demanda Gabriel, curieux.
—Essaie de parler à cet arbre. Reste poli car il est magique et un peu susceptible…
Comme pour confirmer les dires d’Iris, les branches se mirent à osciller, chassant les oiseaux qui s’étaient posés dessus.
—Oh, c’est donc un des ces fameux chênes du sorcier ! s’exclama-t-il, réalisant qu’il avait déjà vu cet arbre dans un de ses livres. On dit que vous emmagasiner la magie circulant dans le sol en votre sein depuis des millénaires ! C’est très impressionnant !
Il omit soigneusement de préciser que ces arbres étaient devenus rares car leur bois était prisé par les magiciens qui s’en servaient pour bien des choses comme faire des baguettes magiques afin de pratiquer plus facilement leur art.
Visiblement, ses paroles firent leur effet : dans un son un peu grinçant, une ouverture béante apparue dans le tronc de l’arbre, assez grande pour qu’un homme puisse y passer sans difficultés. Gabriel se pencha pour regarder à l’intérieur et il vit qu’un escalier descendait sous terre.
—C’est très sombre, fit-il remarquer.
—Il faudra que tu fasses avec, l’avertit sa mère. Si tu éclaires ce passage avec une flamme, il se refermera sur toi et tu ne pourras jamais en sortir.
En d’autres termes, il finissait enterré vivant…
Prudemment, il entra à l’intérieur du tronc, gardant une main sur la paroi afin de se guider tout en descendant l’escalier caché. En bas des marches, ses yeux furent habitués à la pénombre et le passage s’élargit un peu, permettant ainsi à sa mère de marcher à ses côtés et de le guider jusqu’à la sortie. Il dut baisser la tête pour éviter ce qui ressemblait fort à une racine puis, arrivé à la surface, il ne put empêcher sa bouche de s’ouvrir toute seule face à tant de beauté et de féérie.
—Maman c’est… whaou, fit Gabriel en admirant cette clairière emplie de magie.
—N’est-ce pas ? répliqua Iris, amusée. Suis-moi. Elle ne doit pas être très loin je pense.
S’éloignant de l’arbre par lequel ils étaient entrés ici, ils contournèrent l’étang pour se rapprocher de la crique. Au détour d’un arbre, le jeune homme aperçut une silhouette féminine de dos dont la peau claire semblait presque luire, donnant un aspect éthéré à cette personne – il se rappelait un texte où l’auteur avait décrit les anges de cette manière, à la fois d’une beauté à couper le souffle mais inaccessibles au commun des mortels. En se rapprochant, il entendit fredonner un air qu’il ne connaissait point et qui était à la fois doux et mélancolique.
Quand sa mère marcha sur une branche au sol, la femme s’arrêta de fredonner, et se retourna, d’abord sur la défensive puis, en les apercevant, elle se détendit et un sourire éclaira son beau visage, illuminant ses yeux d’un bleu azur.
—Pardon de t’avoir surprise, s’excusa Iris. J’oubliais que tu étais méfiante.
—Ce n’est rien, répondit l’inconnue. J’aurais dû me douter que c’était toi. Personne d’autre ne sait comment venir dans ce lieu caché après tout.
Elles échangèrent un léger rire puis, d’un signe, sa mère lui fit signe d’approcher. Gabriel s’exécuta timidement, subjugué par la beauté surnaturelle de cette femme qu’il rencontrait pour la première fois.
—Jaimie, je te présente Gabriel, mon fils, fit Iris. Je crois que cela fait un moment que tu ne l’as pas vu d’aussi près.
—Plusieurs années oui, confirma Jaimie avec un hochement de tête. Il était bien plus petit que cela la dernière fois que nous nous sommes vus. Il a tout pris de toi et de ton père à ce que je vois.
Elle avait connu son grand-père ? L’adolescent était surpris car, de mémoire, sa mère lui avait bien dis qu’il était mort bien avant qu’il ne soit né. Cette femme serait-elle donc plus âgée qu’elle n’y paraissait ?
—Je te l’amène car il souhaiterait apprendre la magie. Penses-tu pouvoir t’en occuper ?
A cette question, la dénommée Jaimie tourna ses yeux bleus vers lui, le faisant déglutir quand elle le jaugea avec sévérité.
—Pourquoi veux-tu apprendre la magie ? demanda-t-elle avec méfiance. Quelles sont tes motivations Gabriel ?
—J- Je…bafouilla-t-il, prit de court.
—Réponds-moi avec ton cœur et non avec ta tête. Si tu me mens, je le saurais.
—Je… Je ne déteste pas le fait d’être guérisseur mais… je sais que l’on peut faire plus, bien plus. La magie fait partie de moi et… je…
—Tu veux comprendre qui tu es ?
—Oui ! Enfin…
D’un geste de la main, elle lui fit signe de se taire. L’adolescent crut qu’il ne l’avait pas convaincue au départ mais en apercevant son sourire en coin, il n’en fut plus si sûr.
—Nous allons commencer avec les bases et voir ce que tu as déjà acquis d’un point de vue théorique, lui dit-elle, le comblant de joie. Iris, je te le renvois avant le coucher du soleil. Ca me laissera assez de temps pour évaluer ses compétences actuelles.
Rapidement les deux femmes se saluèrent et une fois sa mère partie, Gabriel était à présent seul avec celle qui allait être son professeur de magie, ce qui le rendait très nerveux. Puis sans qu’il ne sache comment, elle fit apparaitre entre ses doigts une baguette magique.
—La base principale en magie : un réceptacle, expliqua Jaimie avant de tendre le bras et de se servir de la baguette pour émettre une lueur vive. Tout magicien débutant se doit d’user d’un réceptacle adapté pour jeter ses sorts, que ce soit une baguette comme celle-ci, un sceptre ou bien tout objet magique permettant de concentrer la magie et ainsi mieux la maitriser. C’est encore plus important pour quelqu’un comme toi qui es encore en pleine croissance car tant que ton corps n’a pas atteint sa pleine maturité, ce sera aussi le cas de tes pouvoirs.
La lueur s’éteignait et elle baissa son bras. Puis, d’un habile mouvement de ses doigts, elle fit apparaître une deuxième baguette magique qu’elle lui tendit. Nerveux, il la prit dans sa main et imita son geste quelque peu maladroitement.
—C’est bien ça qu’il faut faire ? demanda-t-il, se demandant comment faire pour imiter ce qu’elle avait fais plus tôt.
—Tu n’as pas besoin d’être aussi tendu qu’un arc pour jeter un sort tu sais, répondit Jaimie avec un certain amusement, le poussant relâcher un peu sa posture. Il faut que tu gardes un minimum de souplesse dans tes gestes, surtout si tu dois enchainer plusieurs sorts à la suite ou lancer un envoutement, une chose que ton alignement Neutre te facilite. L’eau est l’élément qui est ton meilleur allié et si tu fais des mouvements trop brusques, tu auras du mal à le maitriser.
—Comme la magie de guérison…
—C’est ça. La brutalité en magie ne sert à rien, surtout si elle est mal dosée. Avec l’eau qui est un élément défensif, il te faut être précis si tu veux arriver à exploiter toutes ses possibilités. Une fois que tu auras intégré cela, nous pourrons voir quelles sont tes limites pour user du feu et de l’air.
Même s’il a d’abord été déçu d’apprendre que c’était l’eau son élément, il avait compris qu’il allait devoir travailler pour en découvrir toutes les subtilités avant de passer au reste. Le perfectionnement ne lui faisait pas peur. Si c’était nécessaire, il allait réviser tous les jours.
Il finit par faire le vide dans sa tête et se concentrer uniquement sur sa baguette… jusqu’à se faire déconcentrer par une espèce de farfadet qui passait par là et, au lieu de faire luire sa baguette, il lui jeta involontairement un sort qui l’emprisonna dans une bulle magique, ce qui ne plaisait visiblement pas à cette petite créature.
—Oups… lâcha Gabriel en constatant sa gaffe.
—Cela peut arriver au début, s’en amusa Jaimie. Avec la pratique, tu arriveras à trouver comment tu dois te concentrer pour pratiquer ta magie de façon optimale.
Après avoir prononcé ces mots, elle se baissa pour donner une pichenette dans la bulle magique, faisant éclater cette dernière dans un « POP ! », libérant un farfadet quelque peu agacé qui alla exprimer son vif mécontentement en engueulant copieusement le jeune magicien dans une langue qu’il ne connaissait point avant de disparaître dans les bois, laissant à peine le temps à l’adolescent de s’excuser.
Quelques heures de pratique plus tard, Gabriel avait réussi à piger le truc et était plus à l’aise. Le soleil déclinant, Jaimie mit fin à leur leçon et vu son sourire en coin, elle était satisfaite.
—Tu t’en es très bien sorti pour une première fois, lui confirma-t-elle avec douceur. Nous nous reverrons demain après-midi pour consolider tout ça et le moment venu, je t’enseignerai quelques sortilèges.
—Vraiment ?! s’exclama-t-il, ravi. Je serai à l’heure, promis ! A demain !
—A demain.
Enthousiaste, l’adolescent quitta rapidement la clairière, impatient de raconter tout ce qu’il avait appris à sa mère.
Seulement, à son départ, le sourire amusé de Jaimie retomba, son esprit se recentrant sur ce qu’elle devait vérifier au sein de la clairière, une opération qu’elle répétait chaque jour depuis qu’elle avait trouvé ce lieu et découvert ce qui s’y cachait. Elle s’enfonça donc dans les bois, là où elle l’avait vue pour la dernière fois.
—Où l’as-tu cachée cette fois ?
Cette clairière avait probablement dû abriter quelque chose de puissant en rapport avec la nature. Seulement, quoique c’était, ce n’était plus ici depuis très longtemps mais son influence était toujours là, ce qui lui laissait penser que cela était lié à l’arbre Yggdrasil, disparu lors du Ragnarok. Ses racines se seraient-elles étendues jusqu’ici ? Cela n’avait rien d’impossible vu que cette vallée jouxtait Midgard…
Puis enfin, elle vit ce qu’elle cherchait… ou plutôt qui, révélée par cette clairière enchantée qui la gardait en son sein, se comportant tel un cocon protégeant la chenille s’y trouvant en attendant qu’elle ait achevée sa transformation.
Seulement, la chenille en question était la seule de ses sœurs ayant survécu à la chute d’Avalon : Fairy. Tout comme elle, elle ne se trouvait pas à Elysia lorsque ce royaume de lumière fut frappé par une violente magie qui le balaya, dérobant la magie de ses habitants puis leur force vitale. Par contre, elle ignorait comment elle avait pu atterrir ici, plongée dans un sommeil qui durait depuis de nombreuses années et ses cheveux blonds ayant viré au roux pour une raison inconnu.
Jaimie n’osait pas déplacer Fairy car quoiqu’elle ait pu subir, cette clairière était son seul salut, celle-ci semblant chercher à la protéger et à la… soigner. Elle n’avait donc pas d’autre choix que d’attendre le jour où sa cadette allait enfin ouvrir les yeux.
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Hédiard : un fiasco caché au goût amer La doyenne de la place de la Madeleine créée en 1854 qui ravissait les Parisiens avec ses étals de fruits exotiques venus du bout du monde n’est plus. Hédiard a disparu des radars le 16 septembre 2020 en cessant toute activité. La bâche à son effigie, qui recouvrait son magasin amiral fermé pour rénovation en mai 2015, a été démontée le mois dernier, après…
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Les Anges 9 : ce candidat qu'on pensait disparu... est finalement de retour !
Ce retour là, on ne s'y attendait pas. À en croire Jeremstar, Julien Bert a tout récemment rejoint le casting des Anges 9. Alors que son ex, Aurélie Dotremont , elle, s'apprête à lancer son propre parfum après avoir commercialisé sa propre ligne de cosmétiques, le beau gosse, lui, se la coule douce à Miami entouré d'autres stars de télé-réalité comme Kim Glow, Senna ou encore Frédérique la doyenne. Julien Bert était, rappelons-le, passé par la case prison en 2015, soupçonné d'être mêlé à un vaste "trafic de stupéfiants". "Je rentrais de boîte et j’ai trouvé la police devant chez moi. Ils m’ont mis les menottes, défoncé ma porte, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Ça a été une arrestation musclée car je me suis débattu", avait-il raconté une fois libéré. Alors qu'il avait confié après cette détention vouloir trouver un travail stable, Julien Bert doit finalement se contenter d'un retour dans le programme auquel il a déjà participé... pour payer ses factures. Chaque jour, NRJ12 diffuse, juste après Le Mad Mag, un épisode inédit des Anges 9. Les téléspectateurs devront attendre encore quelques semaines avant de voir débarquer le principal intéressé dans les fameux épisodes. Jonathan Kung ... Retrouvez cet article sur Public
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Les Anges 9 : Anthony : "Kim commence à me souler !"
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Le dek hockey, une passion contagieuse
Gabrielle Gagnon, la fille de Hélène Caron, tient immédiatement à rappeler qu'elles ne représentent pas les seuls liens familiaux dans la formation.
«Nous avons aussi un trio composé entièrement de sœurs de Sainte-Anne de Beaupré avec Mégan, Gaël et Emmie. Ma cousine Marie-Claude Gendron est dans l'équipe et plusieurs amis de longue date complètent le groupe de filles agées de 15 ans à 57 ans pour former une complicité hors du commun. Maintenant que la saison est terminée et qu'une autre commence, on veut intégrer d'autres duos mères-filles avec nous.»
Le début de cette aventure a débuté sur une patinoire de ballon-balai, un sport que Mme Caron pratiquait avec sa fille. «Les heures de glace se sont évaporées et le sport a tout simplement disparu peu à peu alors il fallait trouver autre chose. Je ne regrette pas la décision d'avoir commencé le dek hockey et si j'avais le choix, je ne retournerais pas au ballon-balai», précise la femme de 57 ans.
L'équipe Béton Lagacé et son slogan «VazYdon» dans un tournoi à Trois-Rivières.
Le cœur jeune
Certaines personnes ne seraient pas en mesure de pratiquer un sport avec leurs parents, ce n'est aucunement le cas pour Gabrielle. «J'adore ça! J'ai toujours été proche de ma mère et ça nous permet de nous voir une à deux fois par semaine.»
De son côté, Hélène Caron parle d'un moment privilégié. «À mon âge, je me sens choyée de pouvoir vivre ces expériences avec ma fille, ma nièce et mes amies. C'est un petit bonheur à chaque fois. Quand on côtoie des personnes jeunes, on reste jeune et vif d'esprit.»
L'énergique dame ajoute qu'elle va continuer à jouer tant que son corps va suivre et qu'elle adore encore compétitionner même si elle pense peut-être à jouer pour le plaisir dans les années à venir.
Le sourire semble toujours au rendez-vous pour Hélène Caron et sa fille.
Superbe campagne
La dernière saison de la formation Béton Lagacé a été fructueuse alors que les filles ont terminé au premier rang de la saison régulière. Elles se sont malheureusement inclinées en finale des séries. Pour Gabrielle, il ne fait aucun doute que les liens proches entre coéquipières sont un énorme atout pour le club. «Je suis persuadée que notre attitude positive dans la victoire comme dans la défaite est notre force.»
Il va sans dire que comme n'importe quel groupe, la franche camaraderie et les taquineries sont acceptées. «Ça arrive que ma fille me dise dans le vestiaire que ce n'était pas ma meilleure partie ou que je lui souffle à l'oreille qu'elle a fait un mauvais jeu lorsqu'on revient au banc, mais c'est toujours constructif et on le fait toujours pour stimuler l'autre», ajoute la doyenne de l'équipe en s'esclaffant.
Il suffit de passer un peu de temps avec ce duo énergique pour se rendre compte à quel point le sport est rassembleur et que leur énergie l'est tout autant.
Une possibilité d'un nouveau duo mère et fille pour le club.
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Découvrez le parcours complet de Liège-Bastogne-Liège 2017 : itinéraire-horaire, carte interactive... 78682 homes
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Découvrez le parcours complet de Liège-Bastogne-Liège 2017 : itinéraire-horaire, carte interactive...
La dernière classique de la trilogie ardennaise offre un parcours remanié pour sa 101e édition. La Rue Naniot, cette fameuse côte pavée que tous les coureurs craignaient en 2016, a disparu, tout comme la traditionnelle trilogie Wanne-Stockeu-Haute Levée. Les nouvelles côtes de Pont, de Bellevaux et de la Ferme Libert risquent toutefois d’offrir un tout autre spectacle, avec des pentes plus ardues encore. Découvrez le nouveau parcours complet de cette Doyenne.
homms2013
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