#Diderot's Court AU
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à la recherche de mes lectures estivales
Après mon année de préparation à l'agrégation de lettres modernes, passée à lire et relire la même dizaine de livres au programme, j'ai (enfin) pu lire ce que je voulais, et la variété de mes lectures en témoigne. De la poésie à l'essai-fiction en passant par de la littérature contemporaine et même une pièce de théâtre, mes lectures ont été relativement diverses, parfois géniales et parfois moins... mais revenons-en au début.
Alors que j'étais à Paris, prête à passer mes oraux d'agrégation, et ayant terminé mon énième relecture du Temps retrouvé de Proust (mon bijou), j'ai lu une poignée d'ouvrages qui m'ont accompagnée pendant ces temps instables.
Lectures parisiennes
Mon premier livre hors-agreg a été Roses d'acier. Chronique d'un collectif de travailleuses du sexe chinoises, écrit par le journaliste Rémi Yang (que j'ai interviewé) et publié chez Marchialy. De ce livre, j'ai déjà parlé dans un article publié chez Diacritik et que vous pouvez lire juste ici.
Emprunté dans une bibliothèque parisienne, j'ai ensuite lu L'Invitation de Claude Simon, un auteur que j'adore et qui ne m'a encore une fois pas déçue. L'Invitation, c'est cette description cryptique de ce qui ressemble à un voyage d'affaires, dans un pays et avec des personnes jamais nommées, par un narrateur qui se veut avant tout observateur, voire critique. C'est dans un entralcs de violence et de beauté, comme de passé et de présent, que Claude Simon construit ce récit court et linéaire, que je ne peux que recommander si vous désirez découvrir ce majestueux auteur.
Enfin, et vous le verrez par la suite, j'ai entamé un petit périple dans les méandres de la littérature contemporaine grâce à la plateforme NetGalley, qui permet de recevoir des services presse en version électronique. La première étape de ce voyage a été Rétrécissement de Frédéric Schiffter, un roman dont le potentiel n'a malheureusement pas été exploité : j'en parle un peu plus en détail dans ma critique Goodreads.
Lectures de plage
Qui dit lectures estivales dit lectures au bord de la mer, avec iode et odeur de crème solaire pour complimenter celle du vieux papier de mes livres d'occasion.
Acheté en frippe à Paris, Trois femmes suivi de Noces, recueil de nouvelles de l'écrivain autrichien Robert Musil (connu pour son Homme sans qualités), m'a suivi jusque dans le sud, où j'ai adoré son mélange glaçant et presque psychédélique de psychologie et de fantastique. Là encore, j'en ai parlé un peu plus en longueur dans une vidéo, où j'évoque aussi les deux lectures suivantes : celle de closer, baby, closer, un recueil de poèmes tout récent de la poétesse Savannah Brown, dont je ne cesse de chanter les louanges, et celle de la pièce de Jean-Paul Sartre intitulée Le Diable et le bon dieu, immense coup de cœur qui rejoint ma collection de livres traitant du sacré, de la foi, de la morale, le tout dans un ouragan de violence.
Dans ma fièvre vingtièmiste, j'ai enchaîné avec Enfance de Nathalie Sarraute, autrice que je n'avais jusqu'ici jamais lue. Construite comme un dialogue entre le je et son alter ego, cette autobiographie non seulement promet un certain plaisir de lecture, mais s'inscrit dans une interrogation passionnante sur le double je et la diffraction narratoriale qui anime le genre biographique depuis, au moins, La Religieuse de Diderot. Une merveilleuse lecture de plage.
Deuxième lecture contemporaine de l’été, moins ambivalente que la première : j’ai apprécié la narration captivante de Sorj Chalandon dans L’Enragé, ce roman qui raconte l’histoire véritable d’un adolescent qui, enfin parvenu à s’échapper du bagne, doit réapprendre à vivre avec la violence qui couve en lui. Le style n’est ni incroyablement beau ni incroyablement mauvais, les personnages sont bien construits ; arrivée dans le dernier tiers, j’avais même du mal à lâcher le livre.
Acheté à Paris lui aussi, j’ai lu le recueil de nouvelles de Nabokov intitulé Mademoiselle O, du nom de la première nouvelle du recueil. C’est une autre facette de l’écrivain que l’on découvre ici, dans de courts récits pétris de souvenirs personnels et d’observations, mais aussi dans des histoires presque absurdes qui s’inscrivent parfaitement dans l’esthétique de l’auteur. Les nouvelles sont très courtes, une bonne façon de découvrir l’œuvre magistrale d’un des plus grands écrivains du XXe siècle.
Et parce qu’un ouvrage du XXe en cache toujours un autre… j’ai profité de l’avoir trouvé en boîte à livres pour lire Une femme d’Annie Ernaux, autrice que j’ai lue à plusieurs reprises, dont je n’apprécie pas particulièrement le style mais que je me fais un devoir de lire morceau par morceau. Dans ce récit, court à son habitude, Ernaux raconte la vie de sa mère, son éducation, sa modeste ascension sociale puis sa contraction de la maladie d’Alzheimer. Mais elle évoque aussi ce genre littéraire singulier qui lui appartient et qui se situe entre la littérature et la sociologie, le livre ne proposant pas seulement le récit de la mort d’une femme mais aussi celui de la naissance de l’écriture d’une autre.
Enfin, éloignons-nous du roman le temps de mes dernières lectures de plage : j’ai lu Lise Deharme, cygne noir de Nicolas Perge, une biographie toute récente de la poétesse surréaliste éponyme dont je n’avais auparavant jamais entendu parler. De son enfance à sa rencontre avec André Breton, en passant par sa multitude d’œuvres artistiques et littéraires, Perge raconte, en mêlant enfance, vie adulte et vieillesse, la vie mouvementée d’une autrice oubliée et pourtant essentielle à l’évolution du surréalisme en France. À lire, avant ou après la lecture de ses livres à elle.
Tes yeux sont deux cratères / de lave et de gouffres ouverts / semés d'étincelles et de feu / Tes yeux sont deux mondes perdus — Lise Deharme, Cahier de curieuse personne (1937)
À la biographie a succédé la philosophie, puisque j’ai lu Le Mythe de Sisyphe de Camus (il était temps !). Si les premières parties sur le suicide et la morale étaient certes intéressantes, j’ai surtout aimé les dernières parties, celles où l’auteur traite de littérature, et notamment des œuvres de Dostoïevski et de Kafka — mes deux écrivains adorés.
L’été prend fin
Entre la préparation des cours et les formations, plus le temps de lire autant qu’au plus fort de l’été. Mes dernières lectures estivales ont été plus brèves, à commencer par le nouveau roman de Han Kang, Impossibles adieux, que j’ai abandonné (ironie du sort) au premier tiers. Son récit était haché, mal construit, trop peu envoûtant ; sa valeur esthétique semblait reposer sur la répétition d’un seul et unique motif, comme si l’autrice n’avait voulu écrire qu’à partir d’une image jusqu’à la vider de toute puissance stylistique ou émotionnelle.
Après cette déception, retour vers une valeur sûre : j’ai enfin lu les Journées de lecture de Proust, cette préface à sa traduction de Sésame et les lys de Ruskin. Outre le plaisir de retrouver les amples phrases de Proust, le livre est empli d’une douceur nostalgique puisqu’il revient sur des souvenirs de lectures d’enfance, sur la beauté qu’ils contiennent et sur ce que la lecture a d’unique pour le développement d’un esprit. C’est loin d’être le meilleur de ce qu’a fait Proust, mais c’est une lecture courte qui permet de voir, déjà, les germes de la Recherche.
Il n'y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passé avec un livre préféré.
Mon dernier livre de l'été fut L'Abîme, un roman contemporain de Nicolas Chemla, que j'ai... abandonné. Que n'était mon enthousiasme, pourtant, au début de ma lecture, lorsque j'ai vu ces phrases longues, ces mots envoûtants, cette intrigue prometteuse...! Malheureusement, cet enthousiasme s'est rapidement dégonflé quand le narrateur est devenu, peu à peu, puis tellement que je ne pouvais plus passer outre, l'archétype même du "vieux con réac'", qui déteste tout et tout le monde, sauf son chat qu'il passe des pages et des pages à décrire — quand il ne nous fait pas un descriptif exhaustif de toutes les publicités qu'il croise sur Google. J'ai dit ma déception sur Goodreads, mais pour résumer : abstenez-vous.
Nota bene : pour la magistrale renaissance de ce blog, je lui ai ajouté une section "labo d'écriture", où vous pourrez (bientôt) retrouver des textes et poèmes signés de ma plume.
Littérairement vôtre,
Ève
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La Religieuse, DIDEROT (1796) | ⭐⭐⭐,25
Suzanne est une jeune femme d’une grande beauté, d’une grande bonté et d’une grande innocence. Elle préfigure assez le personnage romantique mais manque cependant d’un peu plus de consistance (comme beaucoup de personnages romantiques d’ailleurs). Quoi qu’il en soit, l’histoire : forcée par ses parents à intégrer un couvent, elle découvre un univers encore pire que ce qu’elle projetait. Austère et violente, sa réclusion doit cesser…
Cependant le jour fut pris pour ma profession ; on ne négligea rien pour obtenir mon consentement ; mais quand on vit qu’il était inutile de le solliciter, on prit le parti de s’en passer.
Univers propice aux "vices", La Religieuse est LE roman anticlérical par excellence (et non point antireligion) : des questionnements intéressants sur la religion, sur la liberté mais beaucoup trop de longueurs alors même que le livre est très court. On a comprit la violence de l’univers clérical, tout ça, pas besoin de multiplier ça pendant 500 ans, ç’aurait pu être aussi condensé que le dernier tiers du livre qui était pour le moins étonnant (l'épisode le plus connu du roman).
Voilà l’effet de la retraite. L’homme est né pour la société ; séparez-le, isolez-le, ses idées se désuniront, son caractère se tournera, mille affections ridicules s’élèveront dans son cœur ; des pensées extravagantes germeront dans son esprit, comme les ronces dans une terre sauvage. Placez un homme dans une forêt, il y deviendra féroce ; dans un cloître, où l’idée de nécessité se joint à celle de servitude, c’est pis encore. On sort d’une forêt, on ne sort plus d’un cloître ; on est libre dans la forêt, on est esclave dans le cloître. Il faut peut-être plus de force d’âme encore pour résister à la solitude qu’à la misère ; la misère avilit, la retraite déprave. Vaut-il mieux vivre dans l’abjection que dans la folie ? C’est ce que je n’oserais décider ; mais il faut éviter l’une et l’autre.
Par ailleurs, le livre dans sa forme (roman-mémoires) est un des procédés que je trouve les moins pertinents en littérature… C’est un aspect beaucoup moins travaillé que dans Jacques le Fataliste — roman que j’adore, très drôle, intelligent, tout ce que vous voulez. C’était pas affreux, mais c’était pas terrible malgré quelque phrases cools (attention spoils à suivre) :
De ce moment, je fus renfermée dans ma cellule ; on m’imposa le silence ; je fus séparée de tout le monde, abandonnée à moi-même ; et je vis clairement qu’on était résolu à disposer de moi sans moi. Je ne voulais point m’engager ; c’était un point décidé : et toutes les terreurs vraies ou fausses qu’on me jetait sans cesse, ne m’ébranlaient pas. Cependant j’étais dans un état déplorable ; je ne savais point ce qu’il pouvait durer ; et s’il venait à cesser, je savais encore moins ce qui pouvait m’arriver.
Il me paraissait assez singulier que la même chose vînt de Dieu ou du diable, selon qu’il leur plaisait de l’envisager. Il y a beaucoup de circonstances pareilles dans la religion ; et ceux qui m’ont consolée, m’ont souvent dit de mes pensées, les uns que c’étaient autant d’instigations de Satan, et les autres, autant d’inspirations de Dieu. Le même mal vient, ou de Dieu qui nous éprouve, ou du diable qui nous tente.
Tant d’inhumanité, tant d’opiniâtreté de la part de mes parents, ont achevé de me confirmer ce que je soupçonnais de ma naissance ; je n’ai jamais pu trouver d’autres moyens de les excuser. Ma mère craignait apparemment que je ne revinsse un jour sur le partage des biens ; que je ne redemandasse ma légitime, et que je n’associasse un enfant naturel à des enfants légitimes. Mais ce qui n’était qu’une conjecture va se tourner en certitude.
— Mon enfant, plaignez votre mère, plaignez-la plus encore que vous ne la blâmez. Elle a l’âme bonne ; soyez sûre que c’est malgré elle qu’elle en use ainsi.
— Malgré elle, monsieur ! Et qu’est-ce qui peut l’y contraindre ! Ne m’a-t-elle pas mise au monde ? Et quelle différence y a-t-il entre mes sœurs et moi
Peut-être que, si l’on se fût expliqué plus tôt avec moi, après l’établissement de mes sœurs, on m’eût gardée à la maison qui ne laissait pas que d’être fréquentée, il se serait trouvé quelqu’un à qui mon caractère, mon esprit, ma figure et mes talents auraient paru une dot suffisante ; la chose n’était pas encore impossible, mais l’éclat que j’avais fait en couvent la rendait plus difficile : on ne conçoit guère comment une fille de dix-sept à dix-huit ans a pu se porter à cette extrémité, sans une fermeté peu commune ; les hommes louent beaucoup cette qualité, mais il me semble qu’ils s’en passent volontiers dans celles dont ils se proposent de faire leurs épouses.
On m’a sans doute interrogée, j’ai sans doute répondu ; j’ai prononcé des vœux, mais je n’en ai nulle mémoire, et je me suis trouvée religieuse aussi innocemment que je fus faite chrétienne ; je n’ai pas plus compris à toute la cérémonie de ma profession qu’à celle de mon baptême, avec cette différence que l’une confère la grâce et que l’autre la suppose.
Nous ne voulons pas, apparemment, qu’on nous pousse hors de ce monde, et peut-être n’y serais-je plus, si elles avaient fait semblant de m’y retenir. Quand on s’ôte la vie, peut-être cherche-t-on à désespérer les autres, et la garde-t-on quand on croit les satisfaire ; ce sont des mouvements qui se passent bien subtilement en nous. En vérité, s’il est possible que je me rappelle mon état, quand j’étais à côté du puits, il me semble que je criais au dedans de moi à ces malheureuses qui s’éloignaient pour favoriser un forfait : « Faites un pas de mon côté, montrez-moi le moindre désir de me sauver, accourez pour me retenir, et soyez sûres que vous arriverez trop tard. » En vérité, je ne vivais que parce qu’elles souhaitaient ma mort. L’acharnement à nuire, à tourmenter, se lasse dans le monde ; il ne se lasse point dans les cloîtres.
On s’occupe à nous décourager et à nous résigner toutes à notre sort par le désespoir de le changer. Il me semble pourtant que, dans un État bien gouverné, ce devrait être le contraire : entrer difficilement en religion, et en sortir facilement. Et pourquoi ne pas ajouter ce cas à tant d’autres, où le moindre défaut de formalité anéantit une procédure, même juste d’ailleurs ? Les couvents sont-ils donc si essentiels à la constitution d’un État ? Jésus-Christ a-t-il institué des moines et des religieuses ? L’Église ne peut-elle absolument s’en passer ? Quel besoin a l’époux de tant de vierges folles ? et l’espèce humaine de tant de victimes ? Ne sentira-t-on jamais la nécessité de rétrécir l’ouverture de ces gouffres, où les races futures vont se perdre ? Toutes les prières de routine qui se font là, valent-elles une obole que la commisération donne au pauvre ? Dieu qui a créé l’homme sociable, approuve-t-il qu’il se renferme ? Dieu qui l’a créé si inconstant, si fragile, peut-il autoriser la témérité de ses vœux ? Ces vœux, qui heurtent la pente générale de la nature, peuvent-ils jamais être bien observés que par quelques créatures mal organisées, en qui les germes des passions sont flétris, et qu’on rangerait à bon droit parmi les monstres, si nos lumières nous permettaient de connaître aussi facilement et aussi bien la structure intérieure de l’homme que sa forme extérieure ? Toutes ces cérémonies lugubres qu’on observe à la prise d’habit et à la profession, quand on consacre un homme ou une femme à la vie monastique et au malheur, suspendent-elles les fonctions animales ? Au contraire ne se réveillent-elles pas dans le silence, la contrainte et l’oisiveté avec une violence inconnue aux gens du monde, qu’une foule de distractions emporte ? Où est-ce qu’on voit des têtes obsédées par des spectres impurs qui les suivent et qui les agitent ? Où est-ce qu’on voit cet ennui profond, cette pâleur, cette maigreur, tous ces symptômes de la nature qui languit et se consume ? Où les nuits sont-elles troublées par des gémissements, les jours trempés de larmes versées sans cause et précédées d’une mélancolie qu’on ne sait à quoi attribuer ? Où est-ce que la nature, révoltée d’une contrainte pour laquelle elle n’est point faite, brise les obstacles qu’on lui oppose, devient furieuse, jette l’économie animale dans un désordre auquel il n’y a plus de remède ? En quel endroit le chagrin et l’humeur ont-ils anéanti toutes les qualités sociales ? Où est-ce qu’il n’y a ni père, ni frère, ni sœur, ni parent, ni ami ? Où est-ce que l’homme, ne se considérant que comme un être d’un instant et qui passe, traite les liaisons les plus douces de ce monde, comme un voyageur les objets qu’il rencontre, sans attachement ? Où est le séjour de la haine, du dégoût et des vapeurs ? Où est le lieu de la servitude et du despotisme ? Où sont les haines qui ne s’éteignent point ? Où sont les passions couvées dans le silence ? Où est le séjour de la cruauté et de la curiosité ?
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Observations 10/04/23: 15:33
des étudiants, beaucoup, qui travaillent, tous avec un ordinateur, une tablette, mais peu avec un papier, un crayon
des panneaux violets: "zone silence, chut! pas de discussion"
des lumières LED froides
des écouteurs, des AirPods, des boules quiess
un pot de boules quiess
des tables, longues, alignées symétriquement, séparées par des revues littéraires rarement lues, par des étagères pleines de livres triés par sujets: mathématiques: périodiques et nouveautés, collections de textes, recherche opérationnelle, théorie des systèmes, calcul différentiel et intégral
des chariots pour ranger les bouquins, même si moi quand je sors un livre de sa place, je le remets où il se trouvait quand je pars
des grandes baies vitrées par laquelle la lumière naturelle s'infiltre, sans trop de succès au milieu de toutes ses lumières artificielles
des escaliers en colimaçon qui mènent à plus de livres, plus de tables, plus d'étudiants, cette fois-ci dans un sous-sol complètement obstrué de lumière naturelle
des imprimantes électroniques, bruyantes, en tout cas pour un lieu quasi silencieux
des ordinateurs de recherches de livres en papier, dont les touches du clavier, réactives, émettent un bruit court, précis, droit, noir.
des meubles précis, linéaires, sans courbe
des boites rectangulaires dans des boites rectangulaires, le tout dans un bâtiment aux courbes douces et apaisantes
des tables rondes qui normalement permettent une conversation ouverte, une discussion, mais qui sont remplies d'étudiants rivés sur leur notes de cours, en complète isolation
une boite qui permet de discuter normalement sans qu'aucun bruit n'en s'échappe à l'intérieur d'une salle silencieuse
un labyrinthe d'allées de livres
des livres aux magnifiques reliures
l'encyclopédie de Diderot
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Rance-soir
Inventaire 66. Cette chanson qui ouvre le premier album de Michel Delpech dissimule un regard aigu sur l’actualité sous les abords d’une déclaration d’amour pour son « p’tit raton laveur » qu’il vient d’épouser. Pour le chanteur de Chez Laurette, c’est l’occasion de juxtaposer des faits d’actualité pour dépeindre un pays tiraillé, deux ans avant Mai 68.
Inventaire 66 est une chanson d’amour où est affectueusement nommée sa femme, Chantal Simon, qu’il vient d’épouser, « mon p’tit raton laveur ». Inventaire 66 s’inspire des énumérations à la Prévert pour brosser un air du temps, qui commence chez Delpech par « Une minijupe, deux bottes Courrèges », égrène une France en pleine transformation, où bottes blanches et jupes trapèze sont assimilées alors à une émancipation féminine. Une France people aussi, celle des « Cheveux longs, des idées courtes », allusion à la réplique de Johnny Hallyday vexé, quand Antoine, dans ses Élucubrations, propose de mettre en cage l’idole des jeunes au cirque Medrano. Alors, certes, chante Delpech au refrain : Il y a eu tout ça - Et puis malgré tout ça - Quand je t’ai rencontrée - Il y a eu autre chose - Et tu as peint pour moi - Cette année tout en rose - Toi, oui, toi - Mon p’tit raton laveur.
Il dépeint dans cet Inventaire 66, placé en ouverture de son premier album éponyme, une France tiraillée. « Un bidonville et deux Mireille », et plus loin « une religieuse, un Cacharel », mettent en parallèle l’actualité heureuse des Mireille, Mireille Mathieu, celle du Petit Conservatoire de la chanson, à moins qu’il ne s’agisse de Mireille Darc, avec une actualité bien différente du bidonville de Nanterre où s’entassent 10 000 Maghrébins, ou de la Religieuse de Diderot, adaptée au cinéma cette année-là par Jacques Rivette, virulente charge contre l’enfermement des jeunes filles dans les couvents, qui déchaîne l’enseignement catholique.
Avec finesse, par le jeu de la juxtaposition, Delpech pointe, pour qui entendait l‘allusion à l’actualité, toutes les contradictions de l’époque. Quand il fait rimer « Une bombe dans la mer, Opération “Tonnerre” », l’ironie de ce qu’envoient en Europe les États-Unis pointe : à la fois le quatrième opus des aventures de James Bond sous les traits de Sean Connery, tandis que la « bombe dans la mer » est un épisode aujourd’hui oublié. Le 17 janvier 1966, un B-52 américain percute un avion ravitailleur et largue ses bombes H à proximité d’un village andalou, Palomares, dispersant de l’uranium et du plutonium sur 250 hectares de terres. Pour sauver la saison touristique, des ministres de Franco iront se baigner devant les caméras – mais à 15 km du point d’impact.
Inventaire 66 est un ovni dans la chanson française, disque d’or pourtant à sa sortie. Il ne comporte qu’une seule répétition de strophe, celle qui ponctue la fin de chaque couplet, « Et toujours, le même président ». Nous sommes un an après la présidentielle de 1965 remportée par de Gaulle, et déjà, en 1966, un pays qui s’ennuie, deux ans avant le fameux article de Pierre Viansson-Ponté dans le Monde en mars 1968. Le gaullisme vieillissant demeure, quand le cœur de Delpech penchait plutôt, à cette élection, pour Mitterrand, candidat de l’union de la gauche, battu au second tour.
Lionel Venturini - l'humanité
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“Mommy said never to play with the Fourth Wall or I might break it.”
“Kevin, lemme ask you something. Does this look DANGEROUS to you?”
I’m shameless trash for meta jokes and illegal cartoon physics drugs.
Guess who you get to meet today. It’s Leo! Time to get radical with ya retro boy. So grab your wallets, guys- Kevin and the popular kids are dining at Shirley’s! Come What May Chapter 4 is “The Pizza Place Where Worlds Collide!”
| Read on FFN | Read on AO3 |
Nick cameos, Nick cameos everywhere! How many can you find?
#I write FOP 'fics b/c nowhere else can I write something this specifically silly#If you guys wanted to reread ''Fourth Rebel'' with fresh eyes I wouldn't stop you#Diderot's Court AU#(Sort of)#FAIRIES!#Come What May#ridwriting#Little Crock#Problematic Professor Particle#Radical retro boy#Cheerleading hawk daughter#I have a Veronica tag but no Trixie tag#Bonus Joke: In ''28 Cities'' Reason mentions he doesn't celebrate Christmas#That's 'cuz he's the normal guy and Riddleverse default is Fourth Wall religion
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"C'était une de ces natures ardentes qui portent sa passion dans les hautes études et la méditation dans l'action." Alfred de Vigny (À propos de Bougainville) www.facebook.com/groups/716146568740323/ QUI ÉTAIT ANTOINE DE BOUGAINVILLE ? En 1766 il entreprend le voyage autour du monde qui le rendra célèbre. Avec la Boudeuse et L’Étoile, il quitte Brest en 1766. Par le détroit de Magellan il gagne les mers du Sud. Son parcours le mène à la Nouvelle-Cythère en avril 1768 (Tahiti), puis aux Samoa, aux Grandes Cyclades (Nouvelles Hébrides), la Nouvelle-Bretagne (îles Bismarck), la Nouvelle-Guinée, l’île Maurice. Après avoir franchi le cap de Bonne Espérance, il remonte vers Saint-Malo, où il accoste après deux ans et demi de voyage. Son récit publié en 1771 sous le nom de « Voyage autour du monde » connaît un immense succès. De 1778 à 1782, Bougainville prend part en tant que chef d’escadre à la guerre d’Indépendance américaine, sous les ordres des comtes d’Estaing et de Grasse. Il projette un nouveau voyage de découvertes au pôle Nord, mais le ministre de Brienne lui refuse cette faveur. En 1790, il reçoit le commandement de la flotte de Brest, mais ne pouvant apaiser les troubles qui s’y produisent, il quitte la marine après en avoir refusé le ministère en 1792 pour se consacrer à l’étude des sciences. "SUPPLEMENT AU VOYAGE DE BOUGAINVILLE" DE DENIS DIDEROT Sélectionnant certains passages du Voyage autour du Monde de Bougainville, Diderot met en avant plusieurs raisonnements philosophiques. Monogamie, procréation, colonialisme… La rencontre de nouvelles cultures entraîne systématiquement un choc engendré par la différence qui jaillit devant nos yeux d'ignorants. Découvrir une nouvelle culture c'est se heurter à de nouvelles moeurs, se rendre compte que ce que l'on considérait jusqu'alors comme acquis ne constitue pas pour autant une norme universelle. Diderot rend compte de ce choc culturel dans ce court dialogue. Que l'on soit adepte ou non des opinions de l'auteur, ce récit nous pousse à la réflexion. UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX Michel Pignolet de Montéclair - Le triomphe de la constance https://youtu.be/XFDT8qVrrEw Montéclair Michel Pignolet (1667- https://www.instagram.com/p/CTeYW42MGgr/?utm_medium=tumblr
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Ferdinand Dubois de Fosseux served for six years at Versailles as the king's squire. At Royal court he approached the powerful advisors and shared his passion for theater and literature with #beaumarchais . He read a lot and discovered Voltaire, Diderot, Rousseau, in contact with young officers stationed in #arras. His #hotel in rue du Marché-au-filé, now the Regional Court of Auditors, had become one of the high places of literary and social life in #arrageois , but also an opportunity to meet the liberal nobility and the “bourgeoisie of talents”. #french #flanders #networks #amsterdam #lille #utrecht (à Hotel Dubois de Fosseux) https://www.instagram.com/p/CRObWqVABVG/?utm_medium=tumblr
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Le mot de Diderot n°34 juillet 2020
C’est le dernier mot de Diderot avant la trêve estivale.
La librairie fermera ses portes le samedi 25 juillet et les rouvrira le mardi 18 août.
Pendant l’été vous avez toujours la possibilité de participer à notre campagne de dons qui ne se terminera qu’au début du mois de septembre.
Une fois encore nous n’avons que peu d’initiatives à vous signaler car la reprogrammation de nombreuses rencontres est encore difficile à organiser.
Nous serons néanmoins présents à la traditionnelle fête des Ayres qui se tiendra le 23 août. En septembre nous reprendrons le cycle des apéros littéraires au prolé le 3ème samedi de chaque mois à 11h00.
Nous travaillons avec nos partenaires habituels à concocter de belles surprises à la rentrée dont nous vous reparlerons en temps voulu.
Enfin, nous vous offrons une dernière nouvelle du concours Nîmes Noir 2020
Nous vous souhaitons de passer un bel été.
La sélection du mois
ROMAN – Le pays des autres – Leila SLIMANI - éditions Gallimard – 368 pages – 20 €
Mathilde, jeune alsacienne, rencontre en 1944 Amine Bel Hadj, lieutenant marocain «engagé» (de force) sur le front de l’Est, dans le corps des Spahi. Ils vont se marier et elle va le suivre au Maroc où ils vont s’installer à Meknès sur les terres acquises par le père d’Amine, des terres ingrates qu’ils vont avoir toutes les peines du monde à fructifier. Les illusions d’Amine qui croyait avoir hérité de terres comparables à la Californie et celles de Mathilde qui se rêvait en Karen Blixen vont rapidement se fracasser contre la dure réalité de ce pays, protectorat français au bord de l’explosion indépendantiste. La description de la vie quotidienne dans ces années 50 , des hiérarchies insoutenables, de la condition des femmes et de la montée de l’aspiration nationaliste jusqu’à l’embrasement de 1956, constitue la toile de fond de ce premier volet d’une trilogie «Le Pays des autres». Leîla Slimani va faire intervenir de nombreux personnages dans la ville européenne, dans la médina, dans le bled aride, sans jamais prendre parti, mettant simplement en évidence leurs contradictions et leur complexité. Et une fois de plus ce sont les personnages féminins auxquels on va s’attacher particulièrement: Mathilde bien sûr, sa fille Aïcha, sa jeune belle-sœur Selma, sa belle-mère Mouilala, vivants témoignages de la triste condition des femmes qu’elles ne vont malheureusement pas remettre en cause.
L'histoire de ce couple franco-marocain, inspirée de la vie des grands-parents de l'autrice, est l'occasion de se plonger dans une vaste fresque historique, celle de la décolonisation du Maroc. Parallèlement, Leîla Slimani va observer toutes les complexités et les ambiguïtés de la relation d'assujettissement des locaux aux colons étrangers, mais aussi des femmes, ici doublement colonisées, à travers le joug français et celui des hommes, avec leurs aspirations et leurs désirs entravés, leurs joies et leurs peines, tout cela décrit sans aucun manichéisme. On est entraîné par des phrases souvent courtes et des images évocatrices, qui nous plongent dans l'atmosphère des lieux, du temps, et des gens. C’est un merveilleux et magnifique roman!
ROMAN – Rhapsodie des oubliés – Sofia Aouine - Editions de la Martinière – 208 pages – 18 €
On est dans le 18ème arrondissement, pas à Montmartre en haut, mais en bas, dans la rue Léon, entre les stations Barbès, Château Rouge et Marcadet, ce qu’on appelle aussi le quartier de la Goutte-d’Or.« Ma rue raconte l'histoire du monde avec une odeur de poubelles. Elle s'appelle rue Léon, un nom de bon Français avec que des métèques et des visages bruns dedans ». C’est Abad, treize ans, dont les parents sont venus du Liban, qui raconte le quotidien de ce quartier, une vie d’ado avec tous les problèmes d’ado (alcool, drogue, sexe, violence...) aggravés par les conditions misérables de cette population.
C’est un premier roman percutant, écrit dans une langue explosive, un roman noir influencé par le hip-hop et la soul music (on trouvera d’ailleurs une «play list» à la fin du livre).En choisissant comme narrateur Abad, qui est aussi le personnage principal, Sofia Aouine, reporter radio de profession, nous fait entrer sans transition dans le vif du sujet en nous faisant partager ses pensées, ses sentiments, ses émois, ses révoltes. Sans tomber dans la caricature, rien ne nous sera épargné des confrontations de Abad avec de multiples personnages aux surnoms pittoresques qu’ils soient de sinistres exploiteurs de la détresse des gens de ce quartier ou heureusement des personnes attachantes qui se trouvent être, une fois de plus, des femmes puissantes qui, chacune à sa manière, vont apporter un peu d’espoir à Abad. Ainsi Batman, jeune femme en hijab, dont il tombera éperdument amoureux, Gervaise, jeune congolaise obligée à se prostituer dans l’espoir de retrouver sa petite fille Nana restée au Congo , la vieille voisine Odette qui va suppléer une famille défaillante, la psychologue Ethel Futterman surnommée «la dame de l’ouvrir dedans», avec au passage des clins d’œil à Zola pour certains personnages et au Doinel des «400 coups» de Truffaut pour la ressemblance avec Abad. Un premier roman beau et fort pour l’évocation d’un quartier haut en couleurs, roman couronné du «Prix de Flore 2019».
ROMAN – La commode aux tiroirs – Olivia RUIZ - Editions Jean Claude LATTES – 208 pages – 19,90 €
Une jeune femme hérite d'une commode aux dix tiroirs qui a nourri les fantasmes de son enfance. C'était interdiction de l'ouvrir pour les enfants ! Avec sa fille Nina, elle ouvre avec émotion les tiroirs et nous fait revivre la vie de Rita son Abuela (grand-mère) et dévoile les secrets qui ont scellé le destin de quatre générations de « femmes indomptables » Rita, Leoner, Carmen, Madrina vont nous faire traverser avec passion, amour, dureté ces temps-là et la vie. Elles iront toujours de l'avant !
Avec les hommes, Rafael l'amour de la vie de Rita, mort dans des conditions atroces en retournant en Espagne pour renverser Franco. Mais aussi Adré, Maisel, des hommes de cette époque.
La commode et Rita « réveillent un bout de vie ».
Nous connaissons la compositrice, l'interprète. Nous découvrons l'auteure pour un premier roman.
Ce livre nous parle de l'exil, de combats de femmes, d'amour, de tristesse. Au fil des pages nous sommes en Espagne, Toulouse, Narbonne...
Elle porte l'Espagne et nous percevons que ce livre est en elle depuis longtemps. Nous partageons le silence familial de la terrible histoire espagnole, que le franquisme a imposé durant plusieurs décennies à ce peuple. L'écriture libère et Olivia Ruiz fait référence à Boris Cyrulnik qui dans ses ouvrages travaille « la mécanique de reconstruction psychologique ». D'une nouvelle, elle en fait un roman profond sur l'histoire de femmes qui combattent pour leur liberté.
Un magnifique roman, d'une grande sensibilité. Ne passez à côté de ce livre !
JEUNESSE
La belle équipée, Sophie Vissière, Hélium, 17,90€
Au centre de vacances, une sortie en canoë est prévue mais pas pour Marthe, Charlie et Adama qui en sont privés. Ils ont été surpris en pleine bataille de boulette de pain!!!
Triste de ne pas pouvoir y participer les trois enfants s'ennuient. Mais très vite des idées pour s'occuper apparaissent. Débordant d'imagination ils décident de construire un bateau pour prendre le large et réfléchissent à quoi il pourrait ressembler. Ils établissent la liste des objets nécessaires à la construction du bateau et chacun part à leur recherche, d'abord à trois, puis à deux ou tout seul... Mais ensemble c'est mieux. Ce bel album aux illustrions entièrement réalisées au pochoir, épurées et poétique nous montre chaque étapes des enfants dans leur recherche et la construction et nous renvoie au dernier chapitre "ensemble c'est mieux". Marthe, Charlie et Adama sont prêts pour l'aventure!
Une véritable ode au partage, à l'amitié et à l'imagination qui permet d'accomplir de belles choses. Voici une belle équipée que nous offre Sophie Vissière pour cet été!!!
Le grand voyage d'une Hirondelle : journal d'un oiseau migrateur, Pavel Kvartalnov ; ill. Olga, Ptashnik, Rue du monde, 18€
Pendant l'été les hirondelles sont là, avec nous en Europe. C'est le cas de la narratrice qui a vu le jour un 26 mai en Irlande avec ses frères et sœurs. A partir de là, l'hirondelle va nous expliquer dans un journal de bord comment elle est naît, comment et pourquoi elle s'envole vers d'autres horizons. C'est le récit de sa migration qu'elle nous conte, les paysages qu'elle traverse et voit du ciel, la traversée de la mer, la route pour l'Afrique, les autres oiseaux qu'elle rencontre jusqu'à l'endroit où elle et sa famille passeront l'hiver. Et le printemps d'après refaire le voyage pour revenir en Europe mais pas forcément dans le pays de sa naissance !
Rue du monde nous offre une nouvelle fois un magnifique album – documentaire – carnet de voyage, signé par un ornithologue. Les illustrations sont tendres et poétique, nous invitant à faire le voyage avec l'hirondelle qui à travers son observation de la nature nous documente sur l'utilité des plumes. C'est aussi un album sur la différence et le vivre ensemble à travers les diverses espèces d'oiseaux rencontrés qui comme l'hirondelle peuvent migrer où bien rester sur place !
Sans nul doute un album �� mettre dans toutes les mains, petites ou grandes !
La collection TotemKili, Rue du Monde, 7,80€
Souvent publiés en format album quelques années auparavant, cette collection propose des courtes histoires aux enfants qui commencent à lire tout seuls (6-9ans). Un lien entre l'album et le roman. A la fin de chaque ouvrage on trouve « l'atelier des infos » avec des informations et des commentaires sur la thématique de l'histoire.
Dans On lit trop dans ce pays de Daniel Picouly et Pef aux illustrations, le dossier éclaire sur le thème du livre (l'imprimerie, les bibliothèques, le pouvoir de lire, l'illettrisme, le bonheur de lire...).
Donc en plus d'avoir une belle histoire, c'est aussi un lien avec le savoir.
Déjà 8 titres parus en 2019, cette année TotemKili reviens cette année avec 6 nouveaux titres :
On lit Trop dans ce pays, Daniel Piccouly et PeF
Machin Truc-Chouette, Hubert Ben Kemoun et Véronique Joffre
Scoop !, Gianni Rodari et Pef
Le courage de Nao, Michel Piquemal et Zaü
Ben et le loup, Raphaelle Frier et Loren Larnicol
Le jour où j'ai habité dans la jungle, Alain Serres et Anna Griot
De plus pour la 17ième année Rue du Monde participe à « l'été des bouquins solidaires », une opération qui doit permettre d'offrir un livre à des milliers d'enfants "oubliés des vacances" via le Secours populaire français (SPF). En achetant un de ces 6 titres, vous permettrez aux enfants « Oubliés des vacances » d'avoir un livre. En raison de la situation sanitaire, le SPF a dû renoncer cette année à organiser sa traditionnelle "Journée des oubliés des vacances" au bord de la mer qui est habituellement l'occasion de remettre des livres aux enfants. A la place, il y aura des centaines de "Journées Bonheurs" organisées à travers le pays (avec visites culturelles, spectacles, journées avec des sportifs, grands jeux...).
Bel été et belles lectures aux petits et aux grands !
Nouvelle
Vive le foot
Jérôme VARRAUT
Dimanche 15 juillet 2018
Mais quel con je suis ! Je l’avais dit depuis des mois à tous mes potes, le 15 juillet sera un jour mémorable. Oui, mais je ne pensais pas que ce serait à ce point-là. Et surtout ce qui est encore plus con c’est que moi je m’en souviendrai pas car je vais mourir dans pas longtemps. Mais putain qu’est-ce que j’ai mal. J’ai rien compris et je comprends toujours pas, faut dire aussi que je souffre tellement que ça m’aide pas à y voir clair.
Je sais qu’il était un peu avant seize heures. J’ai fait une sieste après manger ce midi car je savais que la fête allait durer après le match. J’avais rendez-vous avec les copains pour voir le match dans le jardin du Prolé. On va gagner c’est sûr, c’est pas les croates qui vont nous gâcher la fête.
On a sonné à ma porte, j’ai pensé que c’était un copain qui venait me chercher, alors j’ai ouvert sans me méfier. J’aurai dû. J’ai pris un pain dans la gueule, d’une violence inouïe et je me suis retrouvé KO. Quand je suis revenu à moi, j’étais attaché sur une chaise et y’avait ce type bizarre qui me regardait en se marrant. Je le connais pas ce con, qu’est-ce qu’il me veut et qu’est-ce qu’il fout chez moi ? D’une voix douce il m’a expliqué qu’il ne me connaissait pas, qu’il ne m’avait jamais vu avant que j’ouvre la porte et qu’il n’a rien contre moi, mais que c’est pas de sa faute si j’habite aussi près du Prolé.
Tu sais que la cour va être pleine et qu’ils vont crier, parler fort, gueuler comme des veaux ces imbéciles qu’il m’a dit. Et il a ajouté alors tu pourras gueuler autant que tu veux, personne ne t’entendra et si on t’entend on croira que t’es un putain de bon supporter.
Là il a commencé à m’inquiéter et j’avais pas tort. D’abord il m’a expliqué que c’était pas un coup de poing que j’avais reçu dans la tronche, mais un coup de marteau de trois kilos qui m’avait atteint à la tempe.
Tu risques d’avoir mal à la tête, mais ça va pas durer parce qu’après tu auras encore plus mal ailleurs. La bande de scotch qu’il m’a collé sur la bouche m’empêchait de parler, mais je devais avoir un regard très expressif car il m’a dit « Bon écoute bien je vais tout t’expliquer, je sais que tu le répéteras pas. » Je suis pas trouillard, mais là quand même je commençais à avoir les foies. La baston en général ça me déplait pas et je tiens bien ma place. Au stade quand on se castagne avec les supporters des autres, je suis pas ridicule, mais là il m’a eu par surprise. A la loyale il avait aucune chance, je l’aurai étalé tranquillement cet avorton. Mais son putain de coup de marteau m’a cueilli à froid et j’ai pas pu réagir. Je viens seulement de m’apercevoir qu’il a allumé la télé et qu’il a mis le son très fort. Si j’arrive bien à lire sur l’écran on est à la vingtième minute et on mène déjà 1-0. C’est bon ça, mais ça veut dire que j’ai été dans le coltar pendant une vingtaine de minutes, tu m’étonnes que j’ai mal.
Ensuite il m’a dit qu’il allait me faire une fleur et qu’il allait tout me raconter, comme ça je mourrai moins bête qu’il a ajouté. Finalement j’aurai préféré qu’il me raconte rien parce que pour le coup il m’a fait fouetter. J’ai compris que j’allai en chier pendant un bon moment et qu’il n’y aurait pas d’issue autre que la mort.
Sa femme a été violée par son patron, depuis elle est complètement renfermée sur elle-même, elle ne sort plus de chez elle, elle ne parle presque plus. Elle refuse qu’on la regarde et encore moins qu’on la touche et lui ça le rend fou. Elle n’a pas voulu qu’on la prenne en charge dans un service spécialisé et personne ne peut l’y obliger. Elle a porté plainte, mais elle n’a jamais pu prouver que c’était un viol. Toutes les nanas qui ont bossé pour lui ont dit que c’était un sacré séducteur, qu’il avait couché avec toutes, mais qu’il n’avait jamais usé de violence ni de menaces. Y’en a même une ou deux qui ont reconnu qu’il avait essayé avec elles, qu’elles avaient refusé et que c’était pas allé plus loin. Son avocat a été bon sur le coup et le juge a dit qu’il n’y avait aucune preuve et que le bénéfice du doute devait profiter à l’accusé. Alors il a été remis en liberté ce salaud. Elle ne s’est jamais remise de ça et le jugement a fini de la détruire complètement. En plus, elle a fait l’erreur de lui envoyer un texto juste après le viol en disant seulement « maintenant tu vas payer ». C’était pas malin et l’avocat en a profité pour dire qu’elle essayait peut être de le faire chanter. C’est après le texto qu’elle a porté plainte. Depuis elle ne tient qu’avec des médicaments qui l’abrutissent complètement. Elle passe ses journées à dormir et à pleurer. « Je suis le seul à la croire, je sais qu’elle ne ment pas, mais elle a subi le viol et elle est détruite alors que la salaud de pourri qui a fait ça se balade en ville. »
A la fin de son histoire il m’a dit que c’était le patron qu’il voulait buter, mais qu’il voulait pas aller en taule pour ça. « Alors j’ai eu l’idée du sérial killer, je vais descendre trois ou quatre gars comme toi, de la même manière et lui ce sera le cinquième. Les flics ne penseront pas à un règlement de compte, ils le rangeront dans la catégorie des victimes du serial killer. » Alors comme il faut bien commencer, c’est sur moi que c’est tombé, parce que j’habite à côté du jardin du Prolé et parce que c’est la finale de la coupe du monde et qu’il va y avoir du bruit. Il a précisé, tu te rends compte, la Belgique aurait gagné il ne te serait rien arrivé. Et il a ajouté : « et pourtant t’étais content hein abruti de footeux. » Non mais quelle merde, comment c’est possible ça, j’y crois pas.
Puis d’un seul coup, y’a plus de bruit dans la cour, les croates viennent d’égaliser. Ça fout ses plans en l’air, si c’est le silence il va pas pouvoir continuer. Je vais peut-être rester en vie juste si la France perd. Pourvu qu’on perde, …la peur de mourir et de souffrir ça fait voir les choses autrement. Je me souviens qu’un jour j’ai dit que je voulais bien crever après avoir vu la France championne du monde. C’est complètement con comme idée. Je vois bien qu’il avait pas prévu ça, ça l’emmerde. « Bon je vais commencer à préparer tranquillement mon matériel, j’ai confiance en eux » qu’il a cru bon de dire. Je l’ai vu sortir une grosse bouteille remplie d’eau. Enfin ça m’étonnerait que ce soit de l’eau, mais ça y ressemble beaucoup. Il y a un bouchon de liège sur le goulot et un petit tuyau passe au travers, comme pour faire une perfusion. Après il est parti dans la cuisine, et il est revenu avec un seau rempli d’eau. Là je suis certain que c’est de l’eau, j’ai entendu couler le robinet. Ensuite il a sorti un cutter de sa poche et il s’est mis à découper mon pantalon et mon slip, très délicatement, j’ai pas une égratignure. Je me suis retrouvé à moitié à poil sur la chaise, juste un T shirt sur les épaules. Et puis là, une grande clameur dans le jardin, j’ai regardé la télé, un pénalty pour nous… Putain ce con il a marqué, je vous dis pas la fête chez les copains d‘en bas. Il a eu l’air satisfait, il me l’a dit, « c’est bien la première fois que je suis content de voir la France marquer, d’habitude je m’en fous royalement. »
Bon maintenant on va passer aux choses sérieuses qu’il a dit, faut battre le fer tant qu’il est chaud. Il a incliné la chaise en arrière, j’étais comme allongé et il a sorti de sa poche une petite bouteille d’essence pour briquet et il m’en a aspergé les couilles copieusement. Ensuite il m’a dit « ça risque d’ être un peu chaud » et il a craqué une allumette. Là j’ai vu le feu de développer autour de mes couilles et de ma bite. La douleur a été quasiment instantanée et je peux vous garantir que ça fait vachement mal. Pendant ce temps-là il trempait un torchon dans l’eau et arrosait mon ventre et mes cuisses pour que le feu ne s’étende pas. Mes poils étaient partis en premier et maintenant je voyais les chairs qui brulaient. Le bâillon m’interdisait de gueuler et j’étais tellement bien ligoté que je ne pouvais pas bouger. Au bout d’un moment qui m’a paru très long, il a éteint le feu en jetant le reste du seau d’eau. Ça ne brulait plus, mais la douleur ne s’est pas arrêtée pour autant, au contraire elle devenait de plus en plus violente. « Tu vois je parie que t’as plus mal à la tête » qu’il a dit. Ça sentait bien le cramé, mais pas au point d’alerter le voisinage. Je ne me suis pas évanoui et il m’en a remercié parce qu’il était pas sûr qu’on pouvait résister à ça très longtemps. « La prochaine fois j’essaierai de faire un peu plus long. T’inquiètes pas je vais m’améliorer et quand ce sera le tour de ce pourri, je serais au point et il saura ce que jouir veut dire. Lui, j’ai prévu de le faire trainer plusieurs jours. Tu vois normalement je voulais faire encore quelques petits trucs, couper un doigt, arracher des ongles, mais j’ai peur de pas avoir assez de temps aujourd’hui. Alors pour toi, je vais abréger. Non, non ne te méprends pas, tu vas mourir mais plus vite que les autres. Sois content, tu as une prime à la première. Ce ne sera pas le cas des autres. » Ensuite il a fait glisser la chaise jusqu’à mon lit et il l’a fait basculer sur les draps. J’avais le dos sur le lit et les jambes en l’air. Il a pris des sangles avec lesquelles il m’a attaché avec la chaise sur le lit. J’étais ficelé comme un rôti et je ne pouvais pas bouger du tout, même pas me faire rouler sur le côté. Il a enfilé la grosse bouteille dans une espèce de filet à patates et l’a accroché au plafond au dessus de moi, le goulot en bas. Il a bricolé pour faire ce qu’il voulait, elle n’était jamais au bon endroit. Le tuyau faisait comme un goutte à goutte. Sauf que la goutte qui tombait c’était pas de l’eau, mais un acide qu’il m’a dit. J’ai pas retenu le nom, faut dire que je commence à être dans les vapes. Quand il a réussi à bien caler tout son matériel, la goutte tombait pile poil dans mon nombril. Je ne sais pas ce que c’est comme acide, mais c’est du bon. Chaque goutte qui tombe m’inflige une brulure de plus en plus forte. Puis surtout je sais que la prochaine goutte va venir dans huit secondes exactement, j’ai eu le temps de compter. C’est insupportable, physiquement et moralement. Il m’a dit que la bouteille faisait trois litres et que normalement avant la fin du premier litre, la peau de mon ventre devrait être totalement dissoute et que ça irait beaucoup plus vite pour les intestins. La seule chose dont il fallait que je sois conscient c’est que j’allais mourir en souffrant. Il avait presque l’air désolé que ça tombe sur moi, parce que je lui semblais être un garçon sympathique et attachant. Mais aussi, pourquoi est-ce que j’aimais le foot. « Il fait beau aujourd’hui, t’aurais dû aller à la plage. T’en aurais profité, mais comme un imbécile t’as voulu voir le match de foot ». Il a même dit que « c’est d’autant plus con que je ne sais même pas si tu aimes vraiment ça, tu n’as pratiquement pas regardé la télé et pourtant maintenant on mène 4 à 1. Autant dire que c’est plié. On est champion du monde, c’est bien hein. Tu vas fêter ça ? », a-t-il cru bon d’ajouter en rigolant. Maintenant les gouttes d’acide débordaient de mon nombril et s’écoulaient sur mon ventre, me faisant endurer l’horreur de la douleur insoutenable.
« Tu ne m’en voudras pas si je ne reste pas avec toi jusqu’à la fin du match, je n’aime pas le football. » Il a rangé le matériel dont il n’avait plus besoin, a éteint la télé et est parti en me faisant un petit clin d’œil, presque comme si on avait été complice d’une bonne farce. J’étais sur mon lit, incapable de parler, de crier, de bouger. Tout mon corps n’était plus qu’une douleur immense, ma tête, mon sexe, mon ventre se disputaient tour à tour la première place sur l’échelle de mon calvaire. Putain mais j’ai rien fait moi, je voulais juste regarder un match de foot avec des copains. J’ai rien à voir moi avec son histoire de vengeance… Putain de merde, j’ai mal, qu’est ce qui m’est arrivé, j’ai très mal. Pourquoi moi, je me sens pas bien du tout, c’est pas normal, je…..
Lundi 16 juillet 2018.
Après le grand titre sur les Champions du monde, le quotidien régional racontait la liesse dans les rues de la ville, sauf dans la rue porte de France, derrière le Prolé. Un automobiliste a fauché un homme qui sortait précipitamment d’un immeuble. L’homme tenait un lourd marteau dans les mains. Sous le choc ce marteau a été projeté en hauteur et est retombé sur la tête du malheureux qui n’a pas survécu à ses blessures.
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Cerveau Paradoxal 🤔🧠 Pourquoi apprécie-t-on la « junkfood »? En avril 2014, des chercheurs du CNRS Paris Diderot soulignaient que cette nourriture riche en triglycérides et lipides, agissait comme une drogue dure dans notre cerveau, en activant les circuits de la récompense et de l'accoutumance. Peut-être, un héritage de notre passé lointain 🤔 Ce mets délicieux étant rare à l’âge de pierre ! Alors qu’actuellement, il est très aisé d’avoir un aliment riche en lipides (gras) et glucose (sucre). Du moins, pour certaines populations. Bien sûr, sucre et gras ne sont pas à bannir. Comme les acide gras essentiels, qui portent bien leur nom et sont indispensables à l'organisme. De plus, selon une étude australienne conduite par la psychiatre Felice Jacka de l'université Deakin. La junk food (sodas, snacks, hamburgers, frites…) augmente le risque d'anxiété et de dépression. En septembre 2015, son équipe montre que les personnes âgées (60-64 ans) les plus adeptes de « malbouffe » non seulement souffrent davantage de troubles de l'humeur, mais ont aussi un hippocampe réduit ! ( Cette structure cérébrale jouant un rôle central dans l'apprentissage et la mémoire, voir une des mes illustrations ➡️#wivomemo ).
Puis pour en savoir plus, l’article « bien nourrir son cerveau » de cerveau&psycho.fr est vraiment complet 👍 Évoquant par ailleurs,
le « deuxième cerveau » (qui contient autant de neurones qu’un chat 😶) Il s’agit de l’intestin. ⬇️Conclusion⬇️ Manger « junk-food » est « bon » à court terme, Mais manger sain, est « bon » à long terme. Et d’ailleurs, la durée du repas joue également sur le processus de satiété. En moyenne, ce mécanisme intervient seulement au bout de trente minutes. Donc prendre conscience que l'on va se nourrir, en évitant dans la mesure du possible, de déjeuner devant la télévision par exemple (et pendant ½ heure), c’est bien utile. Car sinon le cerveau n'envoie pas les bons signaux et nous mangeons davantage pour nous sentir rassasier.
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Séance #9 | Culture 2.0 : la revanche de l’amateur
Le terme « culture participative » renvoie à la désignation « […] des situations au sein desquelles les usagers ne se vivent pas uniquement comme des consommateurs de contenus, mais comme des “communautés créatives” qui, tout en tirant leur matière première des divertissements commerciaux, se les approprient et les remixent pour créer leur propre culture ». Plusieurs expressions telles que « prosommateur », mot-valise de « producteur » et de « consommateur », révèlent cette tendance des usagers à osciller entre l’utilisation et la création d’objets culturels. On dit également que la culture participative est issue du phénomène de la construction de communautés d’intérêts, soit des groupes d’individus entre autres liés par des préoccupations ou des expériences communes. À titre d’exemple, les fans des films Harry Potter se sont créé des forums de discussion et des sites internet pédagogiques, ont réalisé des courts-métrages parodiques, etc. (François, 2009 : 214). De fait, les fans ont outrepassé leur rôle de spectateur pour s’approprier des contenus et devenir des créateurs.
Certes, même si la culture participative existait bien avant l’avènement du Web, le numérique a multiplié les possibilités de participation. Flickr et Twitter, d’où émergent de ces communautés d’intérêts, en sont de bons exemples parce qu’ils encouragent la participation citoyenne. Toutefois, il n’en demeure pas moins que des tensions subsistent entre la culture des fans et « […] celle des industries commerciales auprès desquelles ils [puisent] leur matière première ». D’une part, des professionnels, tels que la professeure de sociologie à l’Université Paris-Diderot Anne-Marie Dujarier, jugent que les consommateurs ont amputé une partie des fonctions des entreprises. Ils s’interrogent également sur la façon dont sont rémunérés les amateurs, de même que sur la formation de ces derniers. D’autre part, certains estiment que cet engagement de la part du public est essentiel à la survie des créations culturelles et qu’elle assure la pérennité de leur succès original.
Personnellement, je suis mitigée. Même si je comprends les enjeux soulevés par Dujarier et que j’estime qu’il y a là la notion de propriété intellectuelle à respecter, je demeure convaincue que si les fans s’investissent autant, c’est parce qu’ils sont passionnés par des contenus culturels et que leur motivation intrinsèque prédomine sur les questions monétaires. Vous direz sans doute que c’est naïf de ma part ? Peut-être, mais j’admire le fait que des gens liés par des champs d’intérêts communs se rassemblent pour partager leur savoir et créer des produits culturels personnalisés.
Bibliographie:
Edutopia. (2017). Helping Struggling Students Build a Growth Mindset [Image]. Repéré à https://www.edutopia.org/article/helping-struggling-students-build-growth-mindset-donna-wilson-marcus-conyers
François, S. (2009). La participation médiatique selon Henry Jenkins (note critique). Terrains et travaux, 1(15). 213-224. Repéré à https://www.cairn.info/revue-terrains-et-travaux-2009-1-page-213.htm
Jenkins, H. Ito, M. boyd, d. (2017). Culture participative – une conversation sur la jeunesse, l’éducation et l’action dans un monde connecté. Repéré à https://cfeditions.com/cultureParticipative/ressources/cultureParticipative_specimen.pdf
Lionel, A. (2017). L’action culturelle à l’épreuve des nouveaux médias. L’Observatoire, 2(52). 94-95. Repéré à https://www.cairn.info/revue-l-observatoire-2018-2-page -94.htm
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Madame de Pompadour
Jeanne Antoinette Poisson, Marquise de Pompadour (French: [pɔ̃.pa.duːʁ]; 29 December 1721 – 15 April 1764), commonly known as Madame de Pompadour, was a member of the French court and was the official chief mistress of Louis XV from 1745 to 1751, and remained influential as court favourite until her death. She took charge of the king’s schedule and was a valued aide and advisor, despite her frail health and many political enemies. She secured titles of nobility for herself and her relatives, and built a network of clients and supporters. She was particularly careful not to alienate the Queen, Marie Leszczyńska. On February 8, 1756, the Marquise de Pompadour was named as the thirteenth lady in waiting to the queen, a position considered the most prestigious at the court, which accorded her with honors. She was a major patron of architecture and decorative arts, especially porcelain. She was a patron of the philosophes of the Enlightenment, including Voltaire. Hostile critics at the time generally tarred her as a malevolent political influence, but historians are more favorable, emphasizing her successes as a patron of the arts and a champion of French pride.
Jeanne Antoinette Poisson was born on 29 December 1721 in Paris to François Poisson (1684–1754) and his wife Madeleine de La Motte (1699–1745). It is suspected that her biological father was either the rich financier Pâris de Montmartel or the tax collector (fermier général) Le Normant de Tournehem. Le Normant de Tournehem became her legal guardian when François Poisson was forced to leave the country in 1725 after a scandal over a series of unpaid debts, a crime at that time punishable by death. (He was cleared eight years later and allowed to return to France.)
At age 5 Jeanne Antoinette was sent to receive the finest quality education of the day in an Ursuline convent in Poissy, where she gained admiration for her wit and charm. Due to poor health, thought to be whooping cough, Jeanne Antoinette returned home in January 1730 at age 9. During this time her mother took her to a fortuneteller, Madame de Lebon, who predicted that the girl would one day reign over the heart of a King. Henceforth she became known as “Reinette”, meaning "little queen", and was groomed to become the mistress of Louis XV. Tournehem arranged for Jeanne Antoinette to receive a private education at home with the best teachers of the day who taught her dancing, drawing, painting, and engraving, theatre, the arts, and the ability to memorize entire plays. It may have been this sponsoring of Jeanne Antoinette's education in particular that sparked rumors of his paternity to Poisson.
At the age of nineteen, Jeanne Antoinette was married to Charles Guillaume Le Normant d'Étiolles, nephew of her guardian, Charles Lenormand de Tournehem, who initiated the match and the large financial incentives that came with it. On 15 December 1740, Tournehem made his nephew his sole heir, disinheriting all his other nephews and nieces, the children of his brother and sister. These included the estate at Étiolles (28 km south of Paris), a wedding gift from her guardian, which was situated on the edge of the royal hunting ground of the forest of Sénart. Once married, Le Normant d'Étiolles fell passionately in love with his wife, whilst she maintained that she would never leave him – except for the King. The couple had a son who died in infancy and a daughter, Alexandrine Le Normant d'Étiolles, born in 1744, who died at the age of nine.
Jeanne Antoinette’s marital status allowed her to frequent celebrated salons in Paris, such as those hosted by Mesdames de Tencin, Geoffin, du Deffand, and others. Within these salons she crossed paths with principal figures of the Enlightenment, including Voltaire, Charles Pinot Duclos, Montesquieu, Helvétius, and Bernard de Fontenelle. Additionally, Jeanne Antoinette created her own salon at Étiolles, which was attended by many of the cultural elite, among them, Crébillon fils, Montesquieu, the Cardinal de Bernis, and Voltaire. Within these circles she learned the fine art of conversation and developed the sharp wit for which she would later become known at Versailles.
Due to her involvement in Paris salons as well as her grace and beauty, Louis XV had heard the name of Jeanne Antoinette mentioned at court as early as 1742. In 1744 Jeanne Antoinette sought to catch the eye of the King whilst he led the hunt in the forest of Sénart. Because she occupied an estate near this location she was permitted to follow the royal party at a distance. However, wanting to attract the King’s notice, Jeanne Antoinette drove directly in front of the King’s path, once in a pink phaeton, wearing a blue dress, and once in a blue phaeton, wearing a pink dress. The King sent a gift of venison to her. Though the King’s current mistress, Madame de Châteauroux, had warned off Jeanne Antoinette, the position became vacant on 8 December 1744 when Châteauroux died. On February 24, 1745, Jeanne Antoinette received a formal invitation to attend the masked ball held on February 25 at the Palace of Versailles to celebrate the marriage of the Dauphin Louis de France to Infanta Maria Teresa of Spain (1726–46). It was at this ball that the King, disguised along with seven courtiers as a yew tree, publicly declared his affection for Jeanne Antoinette. Before all of court and the royal family, Louis unmasked himself before Jeanne Antoinette, who was dressed as Diana the Huntress, in reference to their encounter in the forest of Sénart.
By March, she was the king's mistress, installed at Versailles in an apartment directly above his. On 7 May, the official separation between her and her husband was pronounced. To be presented at court, she required a title. The king purchased the marquisate of Pompadour on 24 June and gave the estate, with title and coat-of-arms, to Jeanne Antoinette, making her a Marquise. On September 14 1745, Madame de Pompadour made her formal entry before the King, presented by the king's cousin, the Princess de Conti. Determined to make her place at court secure, Pompadour immediately attempted to forge a good relationship with the royal family. After the Queen engaged Pompadour in conversation by enquiring after a mutual acquaintance, Madame de Saissac, Pompadour responded in delight, swearing her respect and loyalty to Marie Leszczyńska. Pompadour quickly mastered the highly mannered court etiquette. However, her mother died on Christmas Day of the same year, and did not live to see her daughter's achievement of becoming the undisputed royal mistress.
Through her position as Court Favorite the Marquise, Madame de Pompadour wielded considerable power and influence. Throughout her time as court favorite she was elevated on October 12, 1752 to Duchess, and in 1756 to lady-in-waiting to the queen, the most noble rank possible for a woman at court. Pompadour effectively played the role of prime minister, becoming responsible for appointing advancements, favors, and dismissals, and contributed in domestic and foreign politics.
Her importance was such that she was approached in 1755 by Wenzel Anton Graf Kaunitz, a prominent Austrian diplomat, asking her to intervene in the negotiations which led to the Treaty of Versailles. This was the beginning of the Diplomatic Revolution, which saw France allied to her former enemy Austria.
Under these changed alliances, the European powers entered the Seven Years' War, which saw France, Austria, and Russia pitted against Britain and Prussia. France suffered a defeat at the hands of the Prussians in the Battle of Rossbach in 1757, and eventually lost her American colonies to the British. After Rossbach, Madame de Pompadour is alleged to have comforted the king with the now-famous byword: "au reste, après nous, le Déluge" ("Besides, after us, the Deluge"). France emerged from the war diminished and virtually bankrupt.
Madame de Pompadour persisted in her support of these policies, and when Cardinal de Bernis failed her, she brought Choiseul into office and supported and guided him in all his great plans: the Pacte de Famille, the suppression of the Jesuits and the Treaty of Paris (1763). Britain's victories in the war had allowed it to surpass France as the leading colonial power — something which was commonly blamed on Pompadour. But Madame de Pompadour supported great ministers like Bertin and Machaut who introduced important fiscal and economic reforms (trade, infrastructure, income taxes) which made France the richest nation in the world.
Pompadour protected the Physiocrates school (its leader was Quesnay, her own doctor) which paved the way for Adam Smith's theories. She also defended the Encyclopédie edited by Denis Diderot and Jean le Rond d'Alembert against those, among them the Archbishop of Paris Christophe de Beaumont, who sought to have it suppressed.
The marquise had many enemies among the royal courtiers who felt it a disgrace that the king would thus compromise himself with a commoner. She was very sensitive to the unending libels called poissonnades, analogous to mazarinade against Cardinal Mazarin and a pun on her family name, Poisson, which means "fish" in French. Only with great reluctance did Louis take punitive action against her known enemies, such as Louis François Armand du Plessis, duc de Richelieu.
Madame de Pompadour was able to wield such influence at court due to the invaluable role she played as a friend and confidant of the King. In opposition to previous mistresses of Louis XV, Pompadour made herself invaluable to the King by becoming the only person whom Louis trusted and who could be counted on to tell him the truth. Pompadour was an indispensable comfort to Louis who was prone to melancholy and boredom. She alone was able to captivate and amuse him, and would entertain Louis with elegant parties, afternoons of hunting, and journeying between their various real estate holdings.[
Around 1750 Madame de Pompadour’s role as friend of the King became her solitary role, as she ceased her sexual relationship with the King. The end of this sexual relationship was in part attributed to Pompadour’s poor health, as she suffered the after effects of whooping cough, recurring colds and bronchitis, spitting blood, headaches, three miscarriages to the King, as well as an unconfirmed case of leucorrhoea. In addition Pompadour admitted to having “the misfortune to be of a very cold temperament” and attempts to increase her libido with a diet of truffles, celery and vanilla were unsuccessful. Furthermore, in 1750 the Jubilee year placed pressure upon the King to repent of his sins and renounce his mistress. In order to cement her continuing importance as favourite in the face of these impediments, Pompadour took on the role of "friend of the King" which she announced through artistic patronage. Pompadour’s announcement was most prominently declared through her commission from Jean Baptiste Pigalle, of a sculpture representing herself as Amitié [friendship], offering herself to a now lost pendant sculpture of Louis XV.
Despite misconceptions perpetuated by her contemporaries and much of historical discourse, Pompadour did not supplant her role as mistress by employing replacement lovers for the king. Following the cessation of Pompadour’s sexual relationship with Louis, a private harem was created to satisfy his sexual needs; however, Pompadour was not involved, other than to accept it as a necessity.
When Pompadour was no longer able to perform her duties as mistress, she had become an invaluable friend and as such Louis did not want to find an official replacement. Accordingly his staff were instructed to create a private harem known as Le Parc aux Cerf or ‘Deer Park’, which would house low born, uneducated virginal girls to pleasure the King. Pompadour’s only contribution to the Deer Park was to accept it as a favorable alternative to a rival at court, as she stated: "It is his heart I want! All these little girls with no education will not take it from me. I would not be so calm if I saw some pretty woman of the court or the capital trying to conquer it.
Madame de Pompadour was an influential patron of the arts, who played a central role in making Paris the perceived capital of taste and culture in Europe. She attained this influence through her appointment of her guardian Charles Le Normant de Tournehem, and later her brother, Abel Poisson in the post of Directeur Général des Bâtiments, which controlled government policy and expenditures for the arts. She championed French pride by constructing and later outright buying a porcelain factory at Sévres in 1759, which became one of the most famous porcelain manufacturers in Europe, and which provided skilled jobs for the region. Numerous sculptors and portrait painters were patronized by Pompadour, among them the court artist Jean-Marc Nattier, in the 1750s François Boucher, Jean-Baptiste Réveillon and François-Hubert Drouais. She patronized Jacques Guay, the gemstone engraver, who taught her to engrave in onyx, jasper and other precious stones. Pompadour greatly influenced the Rococo interior decorative style, through her constant refurnishing of the fifteen residences she held with Louis, and she has been hailed as a major innovator and influence of the Rococo style.
Louis XV remained devoted to Pompadour until her death from tuberculosis in 1764 at the age of forty-two. Louis nursed her through her illness. Even her enemies admired her courage during the final painful weeks. Voltaire wrote: "I am very sad at the death of Madame de Pompadour. I was indebted to her and I mourn her out of gratitude. It seems absurd that while an ancient pen-pusher, hardly able to walk, should still be alive, a beautiful woman, in the midst of a splendid career, should die at the age of forty-two."[36] Many of her enemies were, however, greatly relieved. Looking at the rain during the departure of his mistress' coffin from Versailles, the devastated King reportedly said: "La marquise n'aura pas de beau temps pour son voyage." ("The marquise won't have good weather for her journey.") She was buried at the Couvent des Capucines (fr) in Paris.
Most of her portraits and depictions have been painted by the artist: - François Boucher -.
http://world4.eu/madame-de-pompadour-political-power-general-influence/.
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L’homme vit consciemment pour lui-même, mais participe inconsciemment à la poursuite des buts historiques de l’humanité toute entière. L’acte accompli est irrévocable et, par sa concordance avec des millions d’autres actes accomplis par autrui, prend une valeur historique. Plus l’homme est placé haut sur l’échelle sociale, plus important sont les personnages avec lesquels il entretient des rapports, plus grand aussi est son pouvoir sur le prochain, plus chacun de ses actes revêt un caractère évident de nécessité, de prédestination. « Le cœur des rois est dans la main de Dieu. 1 » Le roi, c’est l’esclave de l’histoire. L’histoire, c’est à dire la vie consciente, générale, grégaire de l’humanité, fait servir à l’accomplissement de ses desseins chaque minute de la vie des rois. 1 : Proverbes, XXI, 1 _ le texte exact est : « le cœur du roi est un cours d’eau dans la main de Yahweh » (trad. Crampon). _
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Marquise de Pompadour by François Boucher, 1756, Neue Pinakothek (Wiki2.org.)
After France lost the Battle of Rossbach (1757), during the Seven Years’ War, and would lose New France, Madame de Pompadour, the chief mistress of Louis XV said: “au reste, après nous, le Déluge” (“Besides, after us, the Deluge”).
For France, it was the beginning of the Deluge. After the Seven Years War, it was on the brink of bankrupcy, which, as we have seen, led to the meeting of the Estates General, which opened on 5 May 1789. The French Revolution began two months later, on 14 July 1789, the day the Bastille was stormed on 14 July 1789.
For the people of New France, it was also the Deluge. New France was very large, but it had few inhabitants, about 70,000. These were the descendants of 26,000 colonists. The current population of Quebec is 8,455,402, 81% of which are French-speaking. Many immigrants to Quebec are French-speaking North Africans: Blacks and Whites. Several as French-speaking Algerians. Nearly all are Muslims. (See The Population of Quebec, Wiki2.org.)
Madame de Pompadour
Madame de Pompadour was born Jeanne-Antoinette Poisson (29 December 1721 – 15 April 1764) and she was the royal mistress from 1745 to 1751, or from the age of 24 to the age of 30. She had to retire from her role as chief mistress because of health problems. However, she remained Louis XV’s friend and mistress of his heart. She was very influential at court. On 8 February 1756, she was named lady-in-waiting to Marie Leszczyńska, Louis XVI‘s mother.
The marquise was a patroness of the arts and a student of François Boucher. He taught her how to make engravings. She also learned to engrave semi-precious stones, such as onyx. The images shown below are, to the left, by Boucher and Pompadour and, to the right, L’Amour, by Boucher and Pompadour after Jacques Guay. (Wiki2.org.) In 1750, our marquise bought a porcelain factory, at Sèvres in 1759.
Génie de la Musique by Boucher, Pompadour, Guay
L’Amour by Boucher, Pompadour, 1755
Les Lumières
The marquise was a friend of the physiocrates and the philosophes of the French Enlightenment, Voltaire, no less. As well as its encyclopédistes: Denis Diderot, Jean le Rond d’Alembert …
When Madame de Pompadour died of tuberculosis at the age of 42. Voltaire wrote:
“I am very sad at the death of Madame de Pompadour. I was indebted to her and I mourn her out of gratitude. It seems absurd that while an ancient pen-pusher, hardly able to walk, should still be alive, a beautiful woman, in the midst of a splendid career, should die at the age of forty-two.” (See Madame de Pompadour, Wiki2.org.)
Les Tendres Souhaits — Le Poème harmonique Claire Lefilliâtre, soprano Vincent Dumestre, lutenist and founder of the ensemble Le Poème harmonique
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Head of a Woman from Behind by François Boucher (Wikiart.org.)
© Micheline Walker 26 February 2019 WordPress
… au reste, après nous, le Déluge After France lost the Battle of Rossbach (1757), during the Seven Years' War, and would lose…
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Court-métrage, le Paradoxe du Comédien, octobre 2018.
J'ai réalisé ce court-métrage dans le cadre d'un projet d'arts plastiques, la thématique donnée était "Objet en équilibre entre présentation et représentation." En tant que co-metteuse en scène de la troupe de théâtre de mon lycée, j'ai souhaité parler de la complexité du jeu du comédien sur scène ! Le texte est un extrait du "Paradoxe du Comédien" de Diderot, qui synthétise de manière claire et concise la thèse de l'auteur.
Cependant, le choix du lieu n'est pas anodin : j'ai choisi de filmer le court métrage au sein de mon lycée, afin de laisser une interprétation plus libre au spectateur : pas besoin de scène pour être comédien, pour "jouer le jeu".
La bande-son est un morceau au piano d'Aden Penner, "Soon". Lorsque j'ai tourné ce court-métrage, nous étions à côté de la classe de musique qui répétait en vue d'un concert, j'ai donc souhaité recréer l'atmosphère du moment !
L'actrice choisie est également co-metteuse en scène de l'atelier théâtre ! Je lui ai demandé d'improviser pour plusieurs plans.
Bon visionnage !
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Hi guys, I’m glad you’re all cool with me using Shirley’s pizza place as a portal through the Fourth Wall to all the other Nick shows à la Diderot’s Court AU, because I really needed this today.
I’m not making fankids for shows that weren’t affected by the 50-year FOP timefreeze and feeding them all pizza. I don’t have a problem.
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