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#Courage et rodéo
chapeau-cowboy · 11 days
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À quoi ressemblait la vie d’un cow-boy ?
Ah, la vie de cow-boy ! C’est un mythe qui fascine encore aujourd’hui, des films western de John Wayne aux romans inspirants de l’époque. Mais qu'en était-il vraiment ? Entre l’image romancée du cow-boy des western classiques et la réalité plus terre-à-terre, découvrons ensemble à quoi ressemblait la vie d’un cow-boy.
Une journée dans la vie d’un cow-boy
Le cow-boy typique passait ses journées dans les grands espaces du Far West, travaillant sur des ranchs pour s’occuper du bétail. La journée commençait tôt, souvent avant le lever du soleil, avec des tâches comme le rassemblement des troupeaux ou la vérification des clôtures. Travailler dans le canyon ou les prairies demandait une équitation habile et une endurance à toute épreuve.
Les chevauchées fantastiques étaient fréquentes, avec des trajets qui pouvaient durer des heures pour trouver de l’eau ou surveiller les bovins. La selle et le chapeau de cow-boy étaient des accessoires indispensables, offrant protection et style dans un environnement rude.
Les défis de la vie de cow-boy
Contrairement à l'image du cow-boy dans les films américains, la vie réelle était souvent difficile et monotone. Les cow-boys travaillaient jusqu'à 20 heures par jour, en se protégeant non seulement des prédateurs mais aussi des tempêtes et des bousculades nocturnes. Les salaires étaient modestes, oscillant entre 25 et 40 dollars par mois, malgré le dur labeur.
Les rassemblements de printemps et d'automne étaient des moments cruciaux. Les cow-boys marquaient les veaux, castraient les bêtes, et préparaient le bétail pour les longues conduites vers les villes de l'élevage de bétail. Ces chemins comme la piste Chisholm étaient souvent semés d'embûches et de risques.
La diversité des cow-boys
L'image du cow-boy blanc et solitaire est largement véhiculée dans les western modernes, mais la réalité était beaucoup plus diverse. Au Texas, par exemple, un tiers des cow-boys étaient afro-américains ou mexico-américains. La répartition raciale variait selon les régions, et chaque cow-boy apportait sa propre histoire et ses compétences à ce métier exigeant.
Les équipements et la tenue vestimentaire
La tenue d’un cow-boy était avant tout fonctionnelle. Des bottes hautes, un chapeau de cow-boy pour se protéger du soleil, et des vêtements robustes étaient essentiels. Les éperons et le lariat faisaient aussi partie de l’équipement standard. En effet, le cow-boy devait être prêt à affronter tous les éléments de la nature tout en gérant le cheptel et les bovins.
Vie sociale et culturelle
Le cow-boy vivait dans un monde où les relations sociales étaient souvent aussi rudes que le travail lui-même. Les soirées dans les saloon étaient un moment de détente, parfois accompagné de danses country et de musique. Cependant, la vie en ville n’était pas sans conflits. Les portraits des cow-boys variaient entre l’image du héros courageux et celle du voyou de la frontière.
L'héritage du cow-boy
Malgré la rudesse de la vie de cow-boy, le métier a laissé une empreinte durable dans la culture américaine. Les récits de cow-boys ont inspiré des films westerns, des bandes dessinées comme Lucky Luke, et même des festivals de country. Le cow-boy est devenu un symbole de liberté et d’indépendance, même si la réalité était parfois bien différente de la légende.
En conclusion, la vie d’un cow-boy était loin d’être une simple aventure à cheval dans les grandes plaines américaines. C’était un métier exigeant, souvent sous-estimé, mais toujours empreint d’un esprit de liberté et de courage. Que ce soit en équitation western ou en rodéo, le cow-boy continue de captiver notre imagination et de définir une partie importante de l’histoire de l’Ouest américain.
FAQ : À quoi ressemblait la vie d’un cow-boy ?
1. Qu'est-ce qu'un cow-boy exactement ?
Un cow-boy est un ouvrier agricole spécialisé dans l’élevage du bétail, principalement dans les vastes espaces du Far West américain. Contrairement aux images romantiques véhiculées par les films et les romans, les cow-boys étaient souvent des travailleurs mal payés, engagés dans des tâches épuisantes et difficiles. Le terme cow-boy est apparu au début des années 1830 au Texas et désignait à l'origine des pillards de bétail avant d'être attribué aux ouvriers agricoles après la Guerre de Sécession.
2. Quelle était la vie quotidienne d'un cow-boy ?
La vie quotidienne d'un cow-boy était centrée autour des grands rassemblements de bétail et des longues conduites vers les marchés. Les journées étaient marquées par des heures de travail intenses, souvent jusqu’à 20 heures par jour. Les cow-boys s'occupaient de tâches variées telles que marquer les veaux, castrer les animaux et gérer les troupeaux. Ils faisaient face à des défis comme les conditions climatiques extrêmes, les prédateurs et les bêtes sauvages.
3. Quels étaient les défis majeurs auxquels les cow-boys étaient confrontés ?
Les cow-boys faisaient face à de nombreux défis, notamment :
Conditions climatiques extrêmes : chaleur brûlante, froid intense et tempêtes.
Risques liés au bétail : bétail errant, bousculades nocturnes et attaques de prédateurs.
Travail difficile : tâches lourdes et salissantes avec des salaires souvent bas.
4. Les cow-boys étaient-ils tous des hommes blancs ?
Non, loin de là ! Bien que les cow-boys les plus connus dans les récits populaires soient souvent décrits comme blancs, la réalité était beaucoup plus diverse. Au Texas, par exemple, environ un tiers des cow-boys étaient afro-américains ou mexico-américains. La répartition raciale variait considérablement selon les régions.
5. Comment les cow-boys étaient-ils perçus à l'époque ?
Les perceptions des cow-boys étaient très variées. Certains les voyaient comme des aventuriers courageux et loyaux, tandis que d'autres les décrivaient comme des voyous sans foi ni loi. Les descriptions négatives venaient souvent de ceux qui les observaient en ville après une longue période sur les sentiers, tandis que ceux qui passaient du temps dans les pâturages les voyaient comme des travailleurs acharnés et courageux.
6. Quelle était la tenue vestimentaire typique d'un cow-boy ?
La tenue des cow-boys variait en fonction du climat et du terrain. Les éléments essentiels comprenaient :
Chapeau de cow-boy : large pour se protéger du soleil.
Chemise et pantalon : souvent en flanelle pour la chaleur.
Bottes à éperons : pour faciliter l'équitation et le travail avec le bétail.
Gilet et ceinture : pour porter des outils comme les cordes et les révolvers.
7. Les cow-boys utilisaient-ils des armes à feu ?
Oui, mais leur usage était souvent exagéré dans les récits populaires. Les cow-boys portaient des révolvers et des pistolets, mais la plupart d'entre eux n'étaient pas particulièrement habiles avec ces armes. Dans la réalité, les armes étaient principalement utilisées pour se défendre plutôt que pour des duels spectaculaires.
8. Comment la vie des cow-boys a-t-elle évolué avec le temps ?
Avec la clôture des pâturages et l'expansion des voies ferrées dans les années 1890, le cow-boy classique a commencé à disparaître. Le travail est devenu plus structuré et les grandes entreprises ont remplacé les petits ranchs. Cependant, l'image du cow-boy romantique perdure dans les films, les livres et les festivals western.
9. Quelle est l'héritage des cow-boys aujourd'hui ?
Aujourd'hui, l'esprit des cow-boys continue de vivre dans la culture populaire, les festivals western et les événements comme les rodéos. Les valeurs d'indépendance, de courage et de travail acharné associées aux cow-boys sont encore célébrées, et leur image reste un symbole emblématique de l'Ouest américain.
Si tu as d'autres questions sur la vie des cow-boys ou si tu souhaites explorer plus en détail cet univers fascinant, n'hésite pas à nous le faire savoir !
À voir aussi : D'où vient le nom "Cowboy" ?
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jogallice · 5 days
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Aujourd’hui, mercredi 18/09/24, Journée internationale du bambou 🎍 Milieu de la semaine, il faut profiter des derniers jours de l’été, dans quatre jours, c’est l’automne 🍂
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Rodéo urbain : le jeune chauffard de 23 ans qui a blessé une fillette le jeudi 12/09/24 dans le quartier du Biollay à Chambéry (Savoie) était jugé avant-hier en comparution immédiate. Il a écopé d’un an de prison ferme, sans aménagement de peine au vu de ses antécédents judiciaires. Dans le quartier, ces rodéos exaspèrent les habitants 🧑‍⚖️
"60.000 places supplémentaires dans les TER d'ici 2035" : Fabrice Pannekoucke, le nouveau président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes et ancien maire de Moûtiers (Savoie) a indiqué hier sur France Bleu Pays de Savoie que la collectivité allait investir 5,7 milliards d'euros sur les TER d'ici 2035 🚆
Troisième jour❗️Depuis avant-hier et jusqu’au dimanche 22 septembre 2024 se tient la 23e édition de la Semaine Européenne de la Mobilité (SEM 2024). De nombreux évènements locaux, en rapport avec cet évènement européen, sont organisés un peu partout 👍
Comme indiqué hier, après les deux émojis ⏱️ et ⌚️ avant-hier, deux petites modifications hier et deux autres aujourd’hui encore. Il y en aura encore demain et peut-être une grosse après-demain si j’ai le courage. J’accélère plus vite que prévu histoire de ne pas y revenir 👟
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Dernière semaine❗️Annecy paysages 2024 : depuis le 9 juillet, Bonlieu Scène Nationale, en partenariat avec la Ville, offre au public un parcours à travers Annecy ponctué de 23 œuvres, certaines pérennes, d’autres éphémères 🤩 Accès libre et gratuit, la cité lacustre autrement 👣
Trois marchés le mercredi à Annecy : marché (alimentaire) de Meythet (rue François Vernex), marché (alimentaire et produits divers) du quartier des Pommaries et marché (alimentaire et produits divers) de Seynod (avenue de Champ Fleuri, place du Marché) ⌚️ 8h-12h 🧺
ExpO : Thierry Mettier exprime sa passion à travers la peinture à l'huile, capturant la beauté du monde et cherchant une forme d'éternité à travers ses compositions harmonieuses et évocatrices ℹ️ Troisième et avant-dernière semaine (jusqu’au ven. 27/09/24) 🎫 Accès libre 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 8h30-12h & 13h30-17h 📍 Mairie déléguée d'Annecy-le-Vieux (Place Gabriel Fauré) 🎨
Jeu de piste et goûter  ℹ️ Organisé par Sauterelle (06 25 08 62 05) ⏱️ 1h30 🎫 16€ par enf. entre 5 et 10 ans (gratuit pour les accompagnant·es) 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 9h-12h & 14h-17h 📍 Café Gisèle (21 rue Noblemaire, Talloires-Montmin, Grand Annecy) 🧒
Jeux du moulin : jeux de manipulation et d'initiation pour les plus petits, jeux de constructions ou de société pour les plus grands  ℹ️ Spécial famille, les enfants doivent être accompagnés 🎫 Accès libre 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 9h-12h & 15h-18h 📍 Espace Jean Moulin (Place Jean Moulin) ♟️
ExpO PhotO : Maurizio Priod (photographies) ℹ️ Deuxième et avant-dernière semaine (jusqu’au ven. 27/09/24) 🎫 Accès libre 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 9h-12h & 14h-18h30 📍 Le Polyèdre (4 impasse Saint-Jean) 📷
Au fil de l'eau : circuit découverte (en extérieur) du lac d’Annecy et de son environnement naturel avec des jeux, des expériences et des manipulations insolites ℹ️ Pour petits & grands 1h30 🎫 9,50€ le jeu par famille 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 9h30-12h & 14h-18h 📍 Écomusée du Lac d'Annecy, Sevrier, Grand Annecy 🧒
Le voyage de Flac, la goutte d'eau qui aimerait bien rejoindre le lac ℹ️ À  vivre en famille (dès 3 ans), activité non proposée les jours de pluie ⏱️ 1h 🎫 20€ (famille, 2 adu. & 2 enf.), 6,50€ (adu.), 4,50€ (3-17 ans), 0€ (- de 3 ans) 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 9h30-12h & 14h-18h 📍 Écomusée du Lac d'Annecy, Sevrier, Grand Annecy 💧
Lucas et les couloirs du temps : jeu-énigme ℹ️ À  vivre en famille ⏱️ 1h 🎫 20€ (famille, 2 adu. & 2 enf.), 6,50€ (adu.), 4,50€ (3-17 ans), 0€ (- de 3 ans) 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 9h30-12h & 14h-18h 📍 Écomusée du Lac d'Annecy, Sevrier, Grand Annecy 🎮
Sur les traces de Ficelle, le chaton : parcours ludique ℹ️ À  vivre en famille (dès 3 ans) ⏱️ 1h 🎫 20€ (famille, 2 adu. & 2 enf.), 6,50€ (adu.), 4,50€ (3-17 ans), 0€ (- de 3 ans) 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 9h30-12h & 14h-18h 📍 Écomusée du Lac d'Annecy, Sevrier, Grand Annecy 🐱
Tulipe, l'âne rouge : parcours ludique (Célestine et Louis ont bien du travail pendant l'absence de leurs parents) ℹ️ À  vivre en famille 🎫 20€ (famille, 2 adu. & 2 enf.), 6,50€ (adu.), 4,50€ (3-17 ans), 0€ (- de 3 ans) 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 9h30-12h & 14h-18h 📍 Écomusée du Lac d'Annecy, Sevrier, Grand Annecy 🫏
ExpO BibliO : l'artiste annécien (anciennement ancilevien) François Gourier expose ses aquarelles sur le patrimoine annécien ➡️ L’après-midi, il fera une démonstration d'aquarelles, et en particulier de ses Tab'ailloux, l'occasion d'échanger avec lui ℹ️ Avant-dernière semaine (jusqu’au lun. 23/09/24) 🎫 Entrée libre 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 9h30-12h & 15h30-18h 📍 Bibliothèque des Pommaries (13 A rue des Pommaries) 🎨
ExpO BibliO : Carnets de voyages d'une famille annécienne à la Belle Époque ℹ️ Rédigés entre 1883 et 1912, ornés de photos et dessins, voyage panorama de l'Europe avec Annecy comme pied à terre 🎫 Accès libre 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 10h-18h 📍 Médiathèque Bonlieu (Centre Bonlieu) 🖼️ 
ExpO : Christophe Torossian ➡️ Aime manier les formes géométriques, les aplats de couleurs mates et brillantes se jouent des époques et font naître des atmosphères, de quoi brouiller les pistes et le regard ℹ️ Avant-dernière semaine (jusqu’au sam. 28/09/24) 🎫 Accès libre 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 10h-18h45 📍 Artekné (Centre Bonlieu) 🖼️
ExpO : Entre mer et montagne ➡️ Isabelle Jouan met en avant des paysages marins et montagneux, reflétant ses inquiétudes quant aux changements du monde et de l'environnement ℹ️ Dernière semaine (jusqu’au ven. 20/09/24) 🎫 Entrée libre 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 13h-19h 📍 Forum Exposition Bonlieu 🎨
ExpO : Illusions, quand notre cerveau nous joue des tours ➡️ Plus d’une trentaine de dispositifs interactifs ℹ️ L’enfant doit être accompagné d'un adulte (inscrit lui aussi) 🎫 5 €, 3 € & 0 € (- de 12 ans) 🎟️ Réservation en ligne 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 14h-16h & 16h-18h 📍 La Turbine sciences (Place Chorus) 🧠
ExpO : La nuit est encore debout c'est pour ça que je ne dors pas d'Annabelle Guetatra ➡️ Dessins aux fonds vaporeux travaillés au pastel sec ou à l’huile ℹ️ Jusqu’au sam. 23/11/24 🎫 Entrée libre 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 14h-18h 📍 Le Point Commun (12 avenue Auguste Renoir) 🖼️
Ateliers scientifiques : menés par les médiateurs du lieu, ils font appel à la manipulation, à la démarche scientifique et à l’apprentissage par la pratique ℹ️ Spécial adolescent·es 🎫 5 € & 3 € 🎟️ Réservation en ligne 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 14h15-15h45 📍 La Turbine sciences (Place Chorus) 🥼
Spécial adolescent·es : 14 ateliers numériques sur la programmation, les défis robotiques et la création numérique ℹ️ Des ateliers accessibles dès 5 ans sont proposés par les médiateurs numériques 🎫 5 € & 3 € 🎟️ Réservation en ligne 📆 Mer. 18/09/24 ⌚️ 14h30-15h30 & 16h-17h 📍 La Turbine sciences (Place Chorus) 🤖
Présence de l’artiste❗️ExpO : Entre mer et montagne ➡️ Isabelle Jouan met en avant des paysages marins et montagneux, reflétant ses inquiétudes quant aux changements du monde et de l'environnement ℹ️ Dernière semaine (jusqu’au ven. 20/09/24) 🎫 Entrée libre 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 15h-18h 📍 Forum Exposition Bonlieu 🎨
Don du sang : vous voulez aider, faire un don❓Le don de sang change la vie d’un million de malades chaque année en France ➡️ 1h, c'est le temps qu'il faut pour un don de sang. 3, c'est le nombre de vies sauvées avec 1 don de sang ℹ️ Se munir d'une pièce d'identité, ne pas venir à jeun et il faut peser plus de 50 kilos afin d'être donneur ⏱️ 1h 🎫 Accès libre 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 15h-18h30 📍 Espace Rencontre (39 route de Thônes) 🩸
Rencontre littéraire : Alors Raconte reçoit Marjorie Tixier pour son dernier ouvrage Le pays blanc ➡️ Un roman qui retrace, à travers le 20e siècle, les destins croisés de quatre générations qui se font écho autour d'une seule quête : celle de la liberté 🎫 7€ 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 19h30 📍 Bistro des tilleuls 📚
Kem's impro ➡️ C'est du théâtre d'impro et... un jeu dont le public donne les pièces maîtresses. C'est de la stratégie, du suspense, de l'énergie et surtout des rires ⏱️ 1h30 🎫 Participation au chapeau 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️20h30 📍 Théâtre de l'Échange (26 rue Sommeiller) 🎭
Marcel Mazout + Les Nainportekoi ℹ️ Lancement des concerts du Club avec une bonne vieille soirée rock à la sauce reblochon, dans un pur esprit savoyard, avec deux très bons produits du terroir 🎫 0 € 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 20h30 (ouverture des portes à 20h) 📍 Le Brise Glace (54 bis rue des Marquisats) 🎸
Théâtre : Quichotte ➡️ D’après Don Quichotte de la Manche de Miguel de Cervantes. Faire du théâtre avec peu, beaucoup en rêvent… Gwenaël Morin lui, le met en acte depuis vingt ans ℹ️ À partir de 15 ans ⏱️ 2h 🎫 De 14 à 29 € 📆 Mercredi 18/09/24 ⌚️ 20h30 📍 Bonlieu Scène nationale (Petite salle) 🎭
4️⃣
Qualité de l’air à Annecy (indices ATMO) : le ciel devrait être dégagé et le vent faiblissant 💨 Les températures relativement fraîches devraient toutefois garantir de faibles niveaux de pollution et le maintien d’une qualité de l’air moyenne sur l’ensemble du territoire 🌡
Dans la cité lacustre et ailleurs, au niveau de vos déplacements, privilégiez vélo, trottinette, marche à pied, etc. et au niveau de vos activités physiques, privilégiez les parcs, les zones piétonnes et les rues peu circulantes pour vos activités de plein air 🌬️
L’indice de risque pollinique à Annecy est moyen (niveau 1) ➡️ Ambroisies, graminées : niveau 1 ; saule, cupressacées, armoise, autre : niveau 0 ➡️ Indice communal valable du 14/09 au vendredi 20/09/2024 inclus 🤧 Personnes allergiques : aérez le matin tôt ou tard le soir car les pollens sont moins présents 😷
5️⃣
Trois dictons du jour pour le prix de deux : « Froid à la sainte Nadège annonce pour bientôt la neige. » 🌨 « Saint Nadège en col blanc, l’hiver sera franc. » ❄️ « Année de noisettes, année de disette. » 🧐
Et trois autres dictons du jour pour la route : « Guêpes agitées, beau temps passé. » 🤔 « Quand la caille trop carcaille attends-toi à de mauvaises semailles. » 🐦 « Quand au bout de son fil s’agite l'araignée, tu peux compter sur une journée mouillée. » 🕷️
6️⃣
Je vous souhaite une très bonne journée annécienne et une excellente fin d’été à Annecy, dans les 33 autres communes du Grand Annecy, en Savoie ou ailleurs 🏖️
Bon troisième jour de la semaine à tous et à toutes 🛴
Bonne fête aux Nadège et demain aux Émilie 😘
📷 JamesO PhotO à Annecy le 15/09/24 📸
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Courage et rodéo en Streaming : Après un accident qui l'a laissée paralysée, une jeune championne de barrel racing se jure de remont...
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benlettres · 6 years
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Le cheval à bascule
À l’hôpital où j’habitais, le cheval à bascule n’avait qu’un patin. Personne n’aurait pensé le faire réparer. À nos yeux, il était tout ce qu’il y a de plus normal. Même que, pour moi, il valait le plus rapide des purs-sangs.
En fait, il était comme nous. Le grand Maxime était brulé sur tout le côté droit, le petit Louis n’avait pas de jambes. Moi, j’étais né avec des reins de rien. Deux petits rognons tout mignons, mais pas d’adon, comme disait la docteure. Et c’était comme ça pour chacun de nous.
Avec le temps, j’étais devenu le plus habile cavalier du groupe. Il fallait être adroit pour atterrir en équilibre sur la selle, ne pas renverser sur le côté et faire sautiller ce cheval qui ne savait pas basculer d’avant en arrière. J’agrippais la bride de la main gauche, je me calais un peu de biais sur la selle et je serrais les deux jambes sur les flancs de l’animal pendant qu’il se cabrait. Un bras tournoyant dans les airs, je lançais des hihans comme un vrai cowboy de rodéo.
Dans mes meilleurs jours, tous les enfants se réunissaient autour de moi pour admirer mon habileté et mon courage. Évidemment, d’autres se sont essayés, mais aucun ne pouvait tenir la distance sur ce bronco encore sauvage. Ils finissaient par terre. C’était mon moment de grâce. Lentement, je m’approchais, je les regardais, étendus à mes pieds, vaincus par la bête indomptable. Sans même me pencher, mais la voix toute pleine de charité, je leur disais : « Regarde, je vais te montrer. » Dans ces moments-là, j’étais le king de la salle de jeu.
La vie était belle, j’étais heureux. Mais, il a fallu qu’une fille vienne tout gâcher. C’est arrivé quand la petite Simone s’est ajoutée à notre groupe. Elle était incapable de courir, de sauter ou même de crier.
— C’est son cœur, me dit l’infirmière. Tu pourrais jouer avec notre nouvelle amie et lui apprendre à monter à cheval, ajouta-t-elle.
— Ben, elle va tomber et se faire mal. C’est une fille, lui dis-je tout bas, convaincu que cette constatation se passait d’explications.
— Ça va bien aller, sa maman vous a acheté un beau cheval tout neuf avec ses deux patins.
La nouvelle assénée par l’infirmière tomba sur moi. Je n’avais pas vu venir le coup et je l’ai ressenti au plus creux de mon corps; un coup dans les reins.
À partir de ce jour-là, tout le monde a su monter sur le cheval à bascule, même Simone. Du coup, je suis devenu ordinaire, juste un enfant malade comme tous les autres.
À l’hôpital où j’habitais, je gagnais tous les rodéos. Aujourd’hui, je déménage dans un nouvel hôpital. J’espère qu’ils ont un cheval avec un seul patin et qu’ils n’ont pas de filles.
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Benoit Bolduc / octobre 2017
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plamino-com · 4 years
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Courage et rodéo en Streaming Complet HD VF Gratuit
Amberley Snyder espère décrocher une bourse détudes universitaires et faire carrière dans le rodéo, mais son rêve est brisé par un terrible accident. Paralysée des deux jambes, elle refuse de renoncer à ses ambitions et décide de retrouver sa place au sommet dans la compétition de course de barils
Plamino vous propose de voir Courage et rodéo en streaming totalement gratuit et sans inscription ! il suffit de défiler vers le bas pour choisir votre qualité/lecteur et commencer votre soirée
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in-themoodformovies · 4 years
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THE RIDER
de Chloe ZHAO 
Etats-Unis
2018 
avec Brady Jandreau, Tim Jandreau, Lilly Jandreau
Ou le voir? Sur OCS
Suite à un accident, Brady, un jeune « cowboy » à la notoriété montante, ne peut plus faire de rodéo, au risque de mettre sa vie en danger. Mais comment se résigner à une vie banale, lorsque l’on a goûté à une adrénaline aussi puissante? 
Ce film revisite le mythe américain du cowboy esseulé, pour inscrire un récit d’apprentissage, teinté de réalisme social, dans le milieu du rodéo. 
On est plongés dans la vie de la famille Blackburn, au sein d’une réserve du Sud du Dakota. Le rythme lent et la photographie du film, permettent de s’imprégner de l’ambiance des grands espaces, avec plaines et montagnes à perte de vue. Le protagoniste, Brady est un jeune homme renfermé, dont la carapace se craquelle peu à peu. Il supporte à lui seul le poids d’une mère absente, d’un père irresponsable et d’une soeur de quinze ans, handicapée. 
L’approche presque documentaire, explore l’évolution des personnages au sein de ce milieu à la fois hostile et familier. Le nom de Blackburn est d’ailleurs l’un des seuls éléments fictionnels du récit, puisque tous les acteurs jouent leur propre rôle. Brady a quelque chose d’Heath Ledger dans Brokeback Mountain- moins l’idylle dans les montagnes, évidemment. Son silence, son retrait, la solitude qui le guettent lorsqu’il doit arrêter le rodéo, sont autant d’entorses à la masculinité toxique et brutale de son milieu, associée à la fierté, au courage et à la douleur physique. Ses amis content d’ailleurs chacun, autour du feu, leur blessures respectives. Risquer leurs vies, semble être un des seuls moyens pour ces jeunes, de forger leur identité.
Pour Brady, c’est alors un long deuil qui commence. Il doit accepter justement, que son identité soit définie autrement; peut-être par sa sensibilité, qui transparaît dans son rapport apaisé à la nature et aux chevaux. Le spectre du mentor de Brady - ancien prodige du rodéo, devenu paraplégique suite à un accident- évoque une jeunesse brisée par l’apprentissage de la liberté; mais offre aussi une porte ouverte vers l’espoir. Au contact de sa soeur, Brady apprend aussi qu’un renouveau est possible. Elle, handicapée, est peut-être la « moins à sa place », dans cette communauté, et pourtant, sa rêverie, sans ne rien enlever à sa lucidité, est une échappatoire. La liberté n’a donc pas à être sensationnelle, elle peut aussi exister en dehors des codes imposés par le milieu du rodéo.
Le film confronte l’intériorité silencieuse du personnage de Brady avec les grands espaces, synonymes de liberté. Pourtant, autour de lui, tout le monde semble être prisonnier d’une réalité économique et sociale difficile. La réalisatrice dresse le portrait juste d’une communauté en marge des Etats-Unis. 
Malgré les plans parfois clichés, de chevaux galopant en liberté, l’image du film reste pure. La lumière naturelle des paysages contraste avec celle, artificielle des rayons de supermarché, de la roulotte de la famille, du bar de la réserve… autant de lieux qui rappellent les désillusions de Brady. Souvent teintée de bleu, la photographie offre une dimension onirique à l’épopée du jeune homme. Chloe Zhao n’hésite pas à se détourner de l’approche naturaliste, pour teinter l’histoire d’une vision éthérée, plus poétique - permettant d’explorer la sensibilité des personnages malgré la rudesse de leur milieu. 
Grâce à sa puissance évocatrice, le scénario redéfinit la masculinité vue et revue dans les films de cowboys. Chloe Zhao dresse un portrait touchant sur l’apprentissage par la nécessité, sur le choix de la vie plutôt que du danger, jusqu’alors synonyme de liberté.
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Spirit Untamed est une sortie DreamWorks Animation et la suite d'un film vieux de près de 20 ans, Spirit: Stallion of the Cimarron de 2002. Il s'agit également davantage d'une adaptation directe de Spirit Riding Free, une série de dessins animés Netflix en cours. Il arrive dans les salles avec un minimum de buzz et de promotion. Et c'est étonnamment délicieux. Le film a été réalisé par Elaine Bogan et co-réalisé par Ennio Torresan Jr., et produit à distance pendant la pandémie. Il raconte l'histoire d'une adolescente qui se lie d'amitié avec un cheval sauvage, renoue avec son père et finit par accepter le décès de sa mère il y a longtemps.Sujet original pour un grand film d'animation, ce n'est certainement pas le cas. Mais les cinéastes en profitent au maximum, avec une belle animation, des séquences d'action palpitantes et les contributions d'un solide groupe d'acteurs de la voix.Spirit Untamed se déroule dans ce qui semble être le 19e siècle, à la frontière américaine, bien que tous les noms de lieux soient fictifs. C'est l'histoire de Lucky (exprimée par Isabela Merced), la fille d'un célèbre artiste de rodéo (Eiza González) qui est décédé juste devant elle quand elle était jeune. Élevée depuis dans le privilège, en tant que petite-fille d'un baron voleur / candidat au poste de gouverneur, Lucky est envoyée vivre avec son père de longue date (exprimé par Jake Gyllenhaal), qui vit à quelques pas d'un corral de chevaux. La distribution de voix surqualifiée comprend également Julianne Moore en tant que tante de Lucky et Andre Braugher en tant que propriétaire du corral de chevaux.Lucky se lie d'amitié avec le cheval titulaire et, avec de nouveaux amis (Marsai Martin et Mckenna Grace), se lance dans une aventure passionnante pour sauver Spirit et sa famille des méchants chevaux de bataille (dirigés par Walton Goggins) - un point d'intrigue avec de subtiles similitudes allégoriques avec Trump -ère des politiques de séparation familiale. Un film comme celui-ci ne fonctionnera que s'il nous fait nous soucier de cette fille, de son cheval et de leur amitié, et cela réussit, même si le cheval, dans cet univers, ne peut pas parler.Ce n'est pas au niveau, de manière créative, du coup de poing un-deux de Pixar 2020 de Onward et Soul, et il sera suivi de l'entrée Pixar de cette année, le Luca exclusif à Disney +. Mais c'est une entrée animée étonnamment forte de DreamWorks Animation.Film Streaming - https://spirit-lindomptable-vf.blogspot.com/
S'il y a un étudiant diplômé en herbe à la recherche d'un sujet de sociologie, une approche de comparaison et de contraste avec l'original "Spirit: Stallion of the Cimarron", sorti en 2002, et "Spirit Untamed" de 2021, avec des références à "Spirit Riding Free" série sur Netflix. Le film original a été dessiné à la main et la nouvelle version, comme la série, est animée par ordinateur. Mais l'écart entre les deux longs métrages permet de mettre en évidence les changements de culture et de technologie. Le film original était centré sur le personnage principal, un cheval sauvage capturé par des cow-boys mais en quête de liberté. Il a été exprimé par Matt Damon. Ce film, comme la série Netflix, est plus un spin-off qu'une suite, avec un autre cheval sauvage nommé Spirit, mais les seuls personnages parlants sont les humains.
Au milieu des années 1800, une petite fille nommée Lucky (Fortuna pour sa mère hispanophone, Milagro Navarro, exprimée avec amour par Eiza González) est envoyée vivre dans la grande ville avec son grand-père sévère, un politicien qui insiste sur le fait que la famille passe avant tout. . Sa mère a été tuée dans un accident à cheval et son père, accablé de chagrin, n'est pas en mesure de s'occuper d'elle.
Dix ans plus tard, Lucky (exprimée par Isabela Merced), qui aime les animaux, parvient à perturber l'importante apparition politique de son grand-père. contribue à la construction du chemin de fer. Lucky et son père ne se sont pas vus depuis une décennie, mais ils commencent maladroitement à se connaître jusqu'à ce qu'il découvre qu'elle monte à cheval et lui interdit de s'approcher d'un cheval. Les souvenirs de la perte de la mère de Lucky sont encore trop douloureux.
Mais Lucky a trouvé Spirit, comme celui du film original, un cheval sauvage capturé par des cow-boys et programmé pour être "cassé". Lucky permet patiemment à Spirit de se sentir à l'aise avec elle. Et rien de ce que dit Jim ne peut l'éloigner de l'Esprit. Elle sent qu'ils se comprennent.
Lorsque Lucky apprend que la famille de Spirit (son troupeau) est sur le point d'être capturée et vendue par de méchants hors-la-loi, elle décide de les sauver, avec l'aide de ses nouveaux amis Pru (Marsai Martin de "Black-ish") et Abigail (McKenna Grace ). Pour y arriver à temps, il faudra monter à cheval sur un sentier dangereux. Mais "Prescotts n'abandonne jamais" et Lucky est courageux.
C'est la meilleure partie du film, car les filles affrontent toutes sortes de dangers avec courage, loyauté et bonne humeur. « Je montais à cheval ! Les corbeaux porte-bonheur. "Par ici, nous appelons cela tenir bon pour la vie", répond sèchement l'un de ses amis. La co-scénariste / co-réalisatrice Elaine Bogan a une compréhension perspicace de l'importance vitale de l'amitié P-A-L (les initiales des filles). Alors que les parents voudront rappeler à leurs enfants que personne ne devrait quitter la maison sans dire à la famille où ils vont et que « ne jamais abandonner » ne signifie pas prendre des risques déraisonnables, il s'agit d'une histoire réconfortante de courage et de loyauté humains et équins et d'un hommage à l'esprit sauvage des deux espèces qui cherche l'aventure et redresse les torts.
Les parents doivent savoir que ce film comprend des dangers, des traitements cruels envers les animaux, des comportements très risqués de jeunes filles et la mort d'un parent hors écran.
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reseau-actu · 4 years
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Denis Jacquet évoque cette semaine les injonctions contradictoires du gouvernement et des autorités dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.
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La démocratie est-elle l’obéissance aveugle à un pouvoir qui serait légitime sur tout à partir du moment où il a été élu librement ? Ou, au contraire, la démocratie consiste t-elle à garder le contrôle sur les élus, quand ils sombrent dans une dérive liberticide pour laquelle personne ne les a élu ? Est-ce que la Loi d’un pays démocratique doit être respectée sans discussion ou est-il sain de la contester voire de lui désobéir quand elle quitte les rails de la justice, de l’équilibre et du bon sens ? Doit-on s’opposer à la Loi, serait-ce même un devoir, le jour où elle est utilisée au mépris de nos libertés ? N’est-il pas indispensable pour le peuple de refuser la loi quand son application est injuste et détournée de son objectif ? Quand elle est traînée dans la boue par ceux qui pensent pouvoir la tordre aux besoins de leurs délires technocratiques ? C’est la question que nous devons nous poser. Maintenant !!
Le gouvernement, le nôtre comme un certain nombre d’autres en Europe principalement (mais pas tous, loin s’en faut), a choisi son camp. Celui de la vie à tous prix, même si cela doit coûter la vie, à tous ceux qui restent. Le plus petit nombre doit l’emporter et personne ne doit contester une politique censée éviter des morts supplémentaires. La discussion est sèche et sans relief. On ferme, on étouffe, afin d’éviter le débordement de nos services de réanimation, et il n’y a pas à discuter, c’est ainsi. C’est le choix de la vie. Malheureusement le problème n’est pas seulement mal posé, il est vicieusement émasculé, car le vrai débat n’est pas celui-là. Le véritable débat c’est de comparer avec précisions les dégâts des 2 situations extrêmes possibles : Celle de laisser l’économie ouverte face à celle consistant à reprendre son blocage. 
Or personne, ne pose le débat en ce sens. On aborde timidement de temps en temps, l’impact économique, pour nous leurrer, en nous indiquant que le plan de relance y pourvoira. Bruno Lemaire, osait même il y a 10 jours, alors que ce plan n’est pas vraiment en place, qu’il produisait déjà ses effets !! Ils doivent vivre à Bercy, une situation d’apesanteur que nous, pauvres humains ignorons totalement. Pour faire un choix, il faut évaluer les conséquences de chaque choix, et, en politique, choisir à priori, le bénéfice au plus grand nombre. Nous faisons tout le contraire. Raison pour laquelle, il nous faut entrer en résistance.
Quelques questions que nous pourrions nous poser :
Pourquoi un malade du covid (à l’heure de report d’hospitalisations) serait-il plus essentiel qu’un malade d’une autre maladie. Y aurait-il dans cette nouvelle démocratie à géométrie variable, une égalité devant l’impôt, la loi, mais plus devant la maladie. Ces enfants leucémiques que l’on tient parfois éloignés de l’hôpital, ces malades chroniques qui souffrent le martyr et dont l’hospitalisation devra attendre, sont-ils devenus des malades au « petit microbe », qui doivent laisser leur place à des patients majoritairement (plus de 45%) de plus de 84 ans et atteints de comorbidité ? Je ne donne pas la réponse. Je dis simplement, qui pose la question ?
Pourquoi serions-nous contaminants à partir de 22H dans les bars, mais pas avant ? Dans les restaurants mais pas dans les avions, les transports en commun ? Pourquoi avons-nous envisagé qu’un évènement de plus de 5000 personnes soit interdit, quand il restait possible à 4999 ? Pourquoi serait-ce les bars qui favoriseraient la contamination, plus que l’école, la rue, les transports, le travail ? Pourquoi toujours punir les mêmes ?
Pourquoi la police a pu, en hélicoptère, patrouiller à 1436eur de l’heure pour verbaliser des gens se baladant seuls près de la dune du pila, pendant le confinement, pendant que les consignes, pour ne pas embraser des banlieues confinées, ont été de les laisser continuer tranquillement leur deal de drogues et violences diverses, que les rodéos motos continuaient impunis ? La gestion du Covid et sa justice répressive aurait-elle choisi la facilité, en punissant les plus faciles à abattre ? Les gens qui bossent ? Qui tentent de continuer à vivre ? Il y aurait donc une prime à la délinquance et une punition du travail ? Même les communistes n’y avaient pas pensé…
Et surtout qui a pensé à ces conséquences ?
1.6 milliards d’enfants, sont toujours privés d’éducation, pour protéger quelques milliers de victimes supplémentaires ? Est-ce un désastre que nous trouvons juste et démocratique, surtout que la plupart des victimes en sont les personnes déjà les plus fragiles, les plus éloignées d’une chance dans la vie, que seule la formation peut ébaucher ? Est-ce que quelques vies sauver pour condamner la leur est bien raisonnable ?
200 Millions de personnes vont rejoindre le seuil de l’extrême pauvreté du fait ce blocage mondial. Le fait que les occidentaux riches télé-travaillent depuis leur résidence secondaire pour échapper à la contamination, ne leur parle qu’assez peu. On avait mis 50 ans à les en sortir, ils y resteront peut-être encore 50 années de plus, pour extraire de leurs mains nues, les métaux rares qui composent les smartphones que nous utilisons pour suivre l’épidémie qui nous terrorise. Est-ce bien humain ? Juste ? Légitime ? Proportionné ? Eux rêvaient d’un travail tout court, et ils voient le travail s’éloigner, et pas au sens télétravail du mot.
L’Inde a stoppé le confinement. Oui. Les gens mouraient de faim ! 50 000 morts sur plus de 1.8Mds d’individus, c’est un prix bien faible à payer, face à la souffrance possible de centaines de millions.
Je pourrais continuer cette liste, elle est à « couper le souffle », elle me laisse sans oxygène, sans même souffrir du Covid. J’ai la nausée et nous aurons, si nous ne faisons rien, les mains sales, et aucun gel hydro-alcoolique ne pourra rien y faire. Cela restera comme un tatouage sur la face de nos démocraties. Nos « démocraties » occidentales sont à la traîne et enchaînent avec retard, sur les pays les plus efficaces (l’Asie), les erreurs les plus stupides. Au final, le seul pays disposant d’un potentiel de croissance pour 2020 est la Chine, où le masque n’a presque plus court à Shang-Hai depuis quelques jours. L’isolement des seuls malades, traqués sans faille, de façon peut être autoritaire, mais au moins efficace, quand nos démocraties, elles, nous  condamnent à la disette et à la souffrance.
Posé en ces termes, la fermeture des bars et restaurants, le « rouge » écarlate d’un gouvernement tout à coup passionné de prisme chromatique, est une mesure indigne, ridicule, insignifiante. L’interdiction des évènements également. Devant le monstre social et humain que nous sommes en train de créer, avec une évaluation sans cesse revue à la hausse de PME et TPE qui vont passer l’arme à gauche, il est temps de dire NON. De résister. De refuser. De retrouver notre « virilité », ce temps béni où nous avions le courage de descendre dans la rue pour refuser aux pouvoirs absolus et injustes, le droit d’utiliser des outils de justice pour la violer. Cessons de céder à ceux qui prétextent de notre santé pour nous priver de notre liberté.
Si nous laissons tout ouvert, en nous masquant partout, en isolant les personnes testées positives, en laissant les hôtels, les restaurants, les bars, les discothèques, les évènements se faire à nouveau que risquons-nous ? De vivre !! Ce n’est pas de risquer la mort, c’est de conserver la vie. Certainement, nous perdrons quelques-uns de nos concitoyens, mais nous épargnerons tous les autres, y compris les malades d’autres maladies. 
Selon l’INSEE, il y a eu moins de morts en mars 2020 qu’en Mars 2018, et nous avons chaque jour, en moyenne 1670 morts en France, donc en risquer un peu plus, se justifie quand on estime, que la démocratie consiste à tout faire pour chacun, mais jamais sacrifier une minorité pour une majorité. Cela n’a rien d’inhumain, c’est même tout le contraire. Préférer sauver 1000 ou 5000 de plus, et sacrifier la vie des 68M restant le serait. 
Installons des lieux prêts à recevoir les malades, utilisons ces corticoïdes qui désormais soulagent facilement les crises respiratoires, montrons que nous savons utiliser les respirateurs que nous sommes censés avoir commandé au consortium mené par Air liquide. Et vous verrez. Tout ira pour le mieux.
Je propose donc aux PME, TPE, de la culture de l’évènementiel, de la restauration de rentrer en résistance. Ne fermez pas. SI on vous ferme, ré-ouvrez. Si nous restons TOUS ouverts, ils ne pourront venir nous fermer, ils ne sont pas assez nombreux et la population nous soutiendra. Ils sont à bout aussi. De nôtre côté, mobilisons nous, et mettons en place une cagnotte pour venir en aide à ces restaurateurs merveilleux, qui font la fierté de notre pays, dont plus 30% sont en train de disparaître, et nous paierons les amendes qu’une police devenue militaire et répressive vis-à-vis des travailleurs, ne manquera pas de leur infliger pour ne pas se déjuger et financer son plan de relance, qui ne sauvera que ceux qui sont déjà sauvés. 
Nous sommes prêts à vous soutenir, lançons le mouvement, il est temps d’interdire d’interdire, retrouvons l’esprit 68, reprenons nos esprits et donnons une leçon de démocratie et de courage à ceux qui nous volent notre liberté et nous enferme toujours, 6 mois après le début de la crise, dans nos propres frontières. STOP. Cela suffit
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blogpresso · 7 years
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Émission inédite de Fort Boyard à voir sur la chaîne France 2 en vidéo et sur France Télévisions en replay
L’émission Fort Boyard à voir sur France 2 à la télévision > Habituée à être à l’antenne, l’émission Fort Boyard parvient toujours à offrir du bon temps aux téléspectateurs présents devant leur écran ; et il ne fait nul doute que cette émission inédite parvienne encore à remplir son rôle. Fort Boyard est à voir sur la chaîne France 2, dès 20 heures 55.
Ce soir, l’on retrouve donc de nouveaux candidats qui partent à l’assaut du Fort. Tous les six (l’acteur Laurent Ournac, l’animatrice Capucine Anav, le recordman du jeu «Les 12 coups de midi» Christian Quesada, la comédienne Géraldine Lapalus, l’acteur Laurent Kérusoré et le journaliste Thomas Joubert) jouent pour la Ligue contre l’obésité et il sera question de venir à bout des nouvelles épreuves qui attendent les candidats. Au programme, l’on retrouve alors Le Boyardodrome, Le Spa, Le rodéo Dino, L’asile, Le zoo et Le ski.
Émission inédite de Fort Boyard à voir sur la chaîne France 2 en vidéo et sur France Télévisions en replay
Dans ce Fort si connu maintenant, l’on retrouve les personnages désormais emblématiques de l’émission de France 2, comme le Père Fouras, Felindra, Blanche, Rouge, Lady Boo, Mister Boo, Willy Rovelli, Passe-Partout et Passe-Muraille. L’on pourra d’ailleurs rajouter les nouveaux compagnons du Fort, aussi bien Camille Lacourt, que Françis Lalanne et Pascal Soetens. Pour les candidats, il faut souvent faire preuve de courage et de force pour réussir à sortir victorieux des défis lancés.
Sachez que l’émission inédite de Fort Boyard est à voir sur la chaîne France 2, en vidéo à partir de 20 heures 55. L’émission phase de la chaîne est également disponible sur le site de France Télévisions, grâce au replay.
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chapeau-cowboy · 11 days
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D'où vient le nom "Cowboy" ?
Si tu t'intéresses à l'univers du western et des ranchs, tu t'es probablement demandé d'où vient le nom cowboy. C'est une question fascinante qui nous emmène à la croisée des chemins entre histoire, culture et étymologie. Alors, en selle et partons pour un voyage dans le temps !
Une Étymologie qui Voyage
Le terme cowboy vient du mot espagnol "vaquero", qui désigne un homme s'occupant du bétail à cheval. Le mot espagnol "vaquero" provient de "vaca", qui signifie vache en espagnol, lui-même dérivé du latin "vacca". Les vaqueros sont les ancêtres directs de nos cowboys modernes, apportant leurs traditions d'élevage de bétail et de gestion des ranchs lorsqu'ils ont migré vers le Nouveau Monde.
Des Premiers Pas à l'Ouest
Quand les premiers colons européens sont arrivés en Amérique, ils ont rencontré les vaqueros au Mexique et dans le sud-ouest des États-Unis. Ces derniers ont adapté leurs techniques d'élevage aux vastes plaines et grands espaces américains. À la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, les traditions espagnoles ont fusionné avec celles des colons anglophones pour donner naissance au terme cowboy. Ce mot a été utilisé pour la première fois en 1849 aux États-Unis.
Le Cowboy dans la Culture Américaine
Le cowboy est devenu un symbole emblématique du Far West, des rodéos, des grands espaces et de la conquête de l’ouest américain. Le cowboy est souvent associé à des chapeaux de cowboy, des bottes en cuir, et des déguisements qui évoquent les western classiques et les films western. Dans la culture populaire, il incarne l'esprit aventureux et libre de l'Ouest américain.
Évolution et Influence Culturelle
Le terme a évolué avec le temps. Au XIXe siècle, les cowboys étaient souvent appelés cowhands, drovers, ou stockmen. Au fil des décennies, des variantes comme buckaroo, cowpoke, et cowpuncher ont enrichi le vocabulaire du cowboy. Ces termes reflètent les différentes traditions et techniques de gestion du bétail dans diverses régions des États-Unis.
Un Symbole Légendaire
Aujourd'hui, le cowboy est un personnage de légende, souvent représenté dans les western movies, les festival western, et les danses country. Que ce soit à travers les aventures de Lucky Luke ou les récits de Buffalo Bill, le cowboy continue d'incarner une image de courage, d'indépendance et de romance lié à la pionnière et aux séries télévisées qui explorent cette époque fascinante.
Conclusion
En fin de compte, le mot cowboy est un mélange d'influences historiques, culturelles et linguistiques. Il capture l'essence d'un mode de vie qui a façonné une partie de l'histoire américaine et continue de captiver notre imagination. Alors, la prochaine fois que tu mettras ton chapeau de cowboy ou que tu assisteras à un rodéo, tu sauras d'où vient ce terme emblématique et ce qu'il représente réellement.
Si tu cherches à te plonger encore plus dans l'univers du cowboy, n'oublie pas de visiter notre site pour découvrir notre gamme de chapeaux de cowboy, de bottes et de déguisements pour toutes les occasions. C'est le moment de faire vivre la légende !
FAQ : D'où vient le nom "Cowboy" ?
1. Quelle est l'origine du mot "cowboy" ?
Le terme "cowboy" trouve ses racines dans le mot espagnol "vaquero", qui désigne une personne s'occupant du bétail. "Vaquero" vient du mot espagnol "vaca", signifiant « vache », lui-même dérivé du latin "vacca". Le mot a été utilisé pour la première fois en anglais au début du XVIIIe siècle pour décrire des jeunes garçons chargés de garder les vaches.
2. Quel est le lien entre les cowboys et les vaqueros ?
Les cowboys américains modernes ont été fortement influencés par les vaqueros du Mexique. Les vaqueros ont introduit des techniques et un style de gestion du bétail qui se sont intégrés aux pratiques des cowboys en Amérique du Nord. Les traditions espagnoles ont évolué pour devenir le cow-boy emblématique que nous connaissons aujourd'hui, avec des influences significatives des pionniers et des colons anglophones.
3. Pourquoi le terme "cowboy" a-t-il été utilisé au XVIIIe siècle ?
Au XVIIIe siècle, le mot "cowboy" était utilisé en Angleterre pour décrire des jeunes garçons s'occupant du bétail. Ce terme a évolué au fil du temps pour désigner les éleveurs de bétail dans l'Ouest américain, et il est devenu synonyme de far-west et de l'image emblématique du cowboy dans les films westerns et la culture populaire.
4. Le terme "cowboy" a-t-il toujours été positif ?
Non, le terme "cowboy" n'a pas toujours eu une connotation positive. Pendant la Révolution américaine, le terme était utilisé pour désigner des combattants loyalistes qui volaient du bétail aux colons. Au XIXe siècle, dans des endroits comme Tombstone, Arizona, il a été utilisé de manière péjorative pour désigner des voleurs de bétail et des hors-la-loi.
5. Quelles sont les variations régionales du terme "cowboy" ?
En fonction de la région, plusieurs termes sont utilisés pour désigner des cowboys. Par exemple, "buckaroo" est souvent utilisé dans le Grand Bassin et en Californie, "cowpoke" au Texas et dans les États voisins, et "cowhand" est une autre variante commune. Ces termes reflètent les différentes influences et traditions régionales en matière de gestion du bétail.
6. Comment le cowboy est-il représenté dans la culture populaire ?
Dans la culture populaire, le cowboy est souvent représenté à travers des films western, des romans et des festivals de musique country. Des personnages emblématiques comme Lucky Luke et Billy le Kid ont contribué à façonner l'image du cowboy comme un héros du Far West, tandis que des événements comme les rodéos et les festivals western célèbrent la vie des cowboys.
7. Quelle est l'évolution des traditions des cowboys ?
Les traditions des cowboys ont évolué au fil des siècles. Initialement influencées par les vaqueros espagnols, les pratiques des cowboys ont été adaptées aux besoins de l'industrie du bétail aux États-Unis. Les techniques d'élevage et les équipements ont évolué, mais de nombreuses traditions classiques, comme l'utilisation du chapeau de cowboy et les techniques de rodéo, sont toujours présentes dans le monde moderne.
8. Comment les cowboys sont-ils représentés aujourd'hui ?
Aujourd'hui, les cowboys sont souvent associés à des événements culturels comme les festivals country, les shows de rodéo, et les concours d'équitation western. Ils sont également une partie intégrante de l'héritage de l'Ouest américain et continuent d'inspirer des histoires, des films et des chansons qui célèbrent leur esprit et leur mode de vie.
À voir aussi : Comment s'habille une femme cowboy ?
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kbrassband-blog · 7 years
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24h pour un zébu
Bientôt la fin des vacances à Madagascar. Les K-Brass ne le savaient pas encore mais demain ils allaient vivre une journée unique. Tout commença au retour de notre randonnée de 3 jours dans les montagnes. C’est la fin du périple et il faut que l’on décide du programme du dernier jour de vacances. Au matin il y a un marché de zébus, l’après-midi on parle de rando, de VTT, bref on cherche.
Mais soudain Poxx, saint patron des idées saugrenues, débarque dans l’assemblée, un verre à la main : « Hé les gars ça vous dit on achète un zébu ? ». Gijs, tout aussi éméché, renchérit : « Et on organise un méga BBQ ! ». Tout le groupe explose de rire ! Vraiment Poxx a toujours des idées complétement barrées. Mais Perceval, avec un sourire en coin, a l’air pensif…
Nous voilà une fois de plus chez Poupoune, notre resto favori, pour fêter le retour de cette randonnée torride. Vers 21h les guides arrivent au bar, Perceval s’avance vers eux. En effet il doit toujours trouver une idée d’activité pour demain après-midi. Le repas va bon train et les rhums arrangés aussi lorsque Perceval revient tout sourire : « Les gars demain on achète un zébu !!! » Quoi ?! Comment est-ce possible ? Apparemment les guides ont été extrêmement séduits par l’idée et nous trouvent un village pour accueillir la fête demain après-midi. Un peu alcoolisé je l’avoue je me laisse convaincre et on trinque à la santé du BBQ !
Réveil difficile… Non pas à cause de l’alcool car je suis un sacré bonhomme mais plutôt dû au retour sur terre : dans 10 minutes on va acheter un zébu au marché… Mais qu’est-ce qu’on a foutu hier soir ?! On se croirait dans un film américain de série Z. Dans le groupe les réactions sont diverses mais tout le monde, curieux, joue le jeu et part au marché. Sur un terrain vague en hauteur de la ville, plusieurs rabatteurs ont amené leurs bêtes. Il a des cornes de toutes les tailles, de toutes les formes ! Et les K-Brass qui zigzaguent au milieu. De riches propriétaires passent dans la foule. Ils achèteront sûrement des bêtes pour les revendre ensuite à Antananarivo au meilleur prix. Avec leur magnifique chapeau de cow-boy et leur moustache ils ressemblent plus aux texans des westerns qu’à des malgaches. Parfois une bête s’énerve et monte sa voisine. Mais le rabatteur abat immédiatement son bâton sur l’encolure de l’animal. Pendant plus d’une heure nous assistons à ce spectacle plutôt intimidant dans le plus grand calme. Puis les guides arrivent, un papier à la main. Nous voilà propriétaire d’une petite vachette noire à tête blanche, couleurs sacrées pour le roi. Perceval et Poxx partent avec les guides amener l’animal au village en courant à travers champs. Sur le chemin du retour à l’hôtel un sentiment confus gagne le groupe. Dernier préparatif anisé et nous voilà partis en direction du village.
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La famille qui nous accueille pour l’événement vit en retrait de la ville dans un petit village après plusieurs kilomètres de pistes. La maison est magnifique. Pour l’instant tout est calme. Il est midi. Un premier verre pour les ancêtres toujours selon la coutume. Avant de servir l’alcool on dépose un peu de rhum sur le coin nord-est de la maison. C’est pour la communication. La boisson est extrêmement forte. Le rhum ici a une véritable vertu sacrée et est utilisé dans de nombreux rites. Un à un les villageois arrivent à la maison. On nous présente ainsi le chef du village, très souriant et apparemment très heureux d’accueillir des vasaha ici. Au début du repas on apprend que Perceval et Poxx se sont perdus dans la brousse, l’animal allant trop vite pour eux ! En début d’après-midi tout le monde est là et la fête commence. Tout le village est réuni dehors. La tradition veut que lorsqu’une famille a un événement important à fêter, comme une naissance, elle offre un zébu aux ancêtres. La première chose à faire est de réunir le village dans la maison de l’hôte pour leur parler. Tous assis dans la même pièce, nous écoutons un vieil homme s’adresser au mur. A la fin de la cérémonie l’assemblée est aspergée d’eau : le rodéo peut démarrer.
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Dans la région la coutume veut que les jeunes puissent montrer lors de cet événement leur valeur dans la fosse aux zébus. Tout le village se réunit autour de l’arène, un trou d’une quinzaine de mètres de diamètre. On fait entrer le premier animal. L’excitation est à son comble. Les paris s’enchaînent, les bâtons volent pour énerver l’animal. Et soudain ça démarre. Un jeune se laisse tomber sur la bosse du zébu. S’il parvient à rester accroché pendant trois sauts de suite il gagne la mise. Et elle n’est pas que financière. En effet c’est aussi un moyen de montrer au village que son fils est un homme fort, prêt à être marié. Et les bêtes s’enchainent, les plus petites étant réservées aux adolescents pour qu’ils puissent s’entrainer. Marcel, notre guide, me rassure : « il y a parfois des accidents mais c’est rare ». Bref je ne suis absolument pas rassuré. Certains préfèrent d’ailleurs ne pas assister du tout à la scène. Soudain une bête énorme entre dans l’arène. Marcel me regarde amusé : « celle-là elle est pour toi ? ». Le jeune qui l’affronte est connu pour être le plus fort du village. Tout le monde acclame sa victoire. Mais l’animal n’a pas dit son dernier mot et voilà qu’il tente de sauter par dessus le mur dans notre direction. De stupeur je tombe dans un fourré, les quatre fers en l’air, toujours sous le regard amusé de Marcel. Mais déjà le rodéo doit s’arrêter. Nous avons commencé la fête trop tard et il nous faut distribuer la viande avant la tombée de la nuit. Nous descendons tous dans l’arène avec les animaux qui doivent faire six fois le tour pour bénir le sacrifice et la famille.
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Puis les animaux sont ramenés dans leur enclot, les gens se réunissent devant la maison. Notre vachette est là elle aussi. Une dizaine de malgaches l’attrapent et la mettent à terre. La foule forme un cercle autour d’eux. Pour tuer l’animal on lui coupe l’artère principale au niveau du cou. Très vite la bête cesse de se débattre et tombe, inerte. Perceval, derrière son appareil photo, sursaute lorsque le dernier coup de sabot lui arrive à 5 centimètres du visage. La découpe de l’animal peut commencer. On commence par enlever la peau sans l’abimer. Charles, muni de son couteau, dépèce l’animal selon les instructions du villageois. Puis Simon, muni de sa hache, ouvre l’animal en deux. Gijs prend la hache à son tour et découpe les pates. Loïc lui s’attaque à la colonne vertébrale. L’odeur est forte mais reste supportable. On commence la découpe des divers organes et morceaux de viande. On nous offre notamment un magnifique crâne de zébu avec ses cornes. Pendant ce temps les femmes pilent le riz pour nous donner du courage. La maîtresse de maison leur offre un litre de rhum en échange. A quatre autour du même ustensile, les pilons volent dans les airs, parfaitement synchronisés, comme une pulsation tournante. D’autres ont sorti les instruments de musique et d’autres encore le rhum et le pastis. Tout le monde danse, chante autour de l’animal, allongé sur un lit de feuille d’eucalyptus. Les femmes, une fois le riz terminé, se rassemblent à l’intérieur. Sur une natte en bambou sont rassemblés les morceaux les plus fins. Et les femmes dansent autour. Charles tente quelques passes de rock, pour le plus grand plaisir des dames ! Un vieillard s’approche de moi, hilare avec ce qui lui reste d’un sourire, et me tend une bouteille de rhum gasy en échange d’un fond de pastis, rebaptisé pour l’occasion rhum vasaha. Et les premiers morceaux de viande arrivent. Les morceaux les plus nobles sont cuits directement et offerts aux hôtes. On goute ainsi au cœur, au foie, à la bosse et aux filets. C’est étonnamment bon ! La viande est toutefois quelque peu noueuse.
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Le soleil commence à se coucher lorsque la distribution commence. Chaque famille se voit attribuer une partie du zébu pour sa consommation personnelle. Les bouteilles elles aussi arrivent au bout de la fête. Il va falloir bientôt rentrer. En effet il est dangereux de rouler de nuit à cause des voleurs de zébu, qui n’hésitent pas à attaquer à coup de AK47 les voitures de vasaha sans défense. On nous donne aussi 2kg de filet pour le soir. Le chef du village nous remercie pour la fête avec une poignée de main énergique et sincère. On monte dans le camion et c’est reparti pour quelques kilomètres de piste.
Nous revoilà chez Poupoune, 24h plus tard, avec un morceau de filet et du riz dans notre assiette. Les guides mangent avec nous. Encore quelques tournées de rhum arrangé et nous voilà complétement cuits. Les guides nous remercient pour cette journée fantastique. Le plus jeune me dit autour d’un verre dans un français approximatif « c’est la première fois que je vois des vasaha gentils ! ». On vient d’offrir un zébu à un village malgache et aux ancêtres. Ca c’est du tourisme d’aventurier ! J’ai encore du mal à me rendre compte de ce qui s’est produit dans les dernières 24h… Cette journée aura été à l’image de notre séjour à Mada : 13 vasaha un peu fous qui débarquent et ambiancent la foule !
Demain matin nous prenons la route direction Anyma et dans deux jours l’avion pour le Paraguay. Le vague à l’âme et sous l’emprise de l’alcool, mes pensées vadrouillent et je me retrouve à apprécier plus que jamais cette vie de voyage, de fête et de rencontres. Bientôt un nouveau pays, de nouvelles aventures et toujours plus d’histoires à raconter !
Bisous partout.
Louis
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reseau-actu · 6 years
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Gangrenée par le trafic de drogue, en proie à une délinquance en pleine expansion, la ville est devenue une gigantesque zone de non-droit. Reportage.
Elle a installé un trépied et fixé un appareil photo. Le téléobjectif est braqué depuis la fenêtre de sa chambre sur le squat en contrebas, au 38 de la rue d'Alembert. Isabelle Devigne n'est pas de la police, mais, depuis bientôt trois ans, elle documente la vie du quartier et accumule les preuves. De jour, comme de nuit. « De toute façon, j'ai perdu le sommeil. » Elle s'arrête. Corrige. « Disons plutôt que ce n'est plus possible de dormir. » Elle voudrait faire la sieste en pleine après-midi pour récupérer que ce ne serait pas davantage envisageable. Aujourd'hui, c'est atelier vélo. Dans la cour du « 38 », des punks à chiens, des clandestins, une famille de Roms tambourinent sur du métal, rafistolent des épaves à coups de clé de 12. La veille, « c'était couscous-partie, barbecue, jusqu'au bout de la nuit». Ou quelque chose du genre. Un concert. Une séance de cinéma en plein air, selon les jours de la semaine et l'humeur des occupants.
Ses plaintes et celles de deux autres riverains s'accumulent sur le bureau de la directrice de la Police nationale de Grenoble. Mais Isabelle Devigne est souvent trop lasse de composer le 17 pour s'entendre dire : « Courage, madame ! On est de tout cœur avec vous, mais nous, on ne peut rien faire. » Éric Piolle, le maire écologiste de la ville, qui a racheté cette ancienne école à l'abandon, n'a pas daigné répondre à un seul de ses courriers et n'entend pas évacuer ce squat. Les autres habitants du quartier Saint-Bruno préfèrent se murer dans le silence, se terrer chez eux, volets fermés, plutôt que de risquer des représailles. Comme s'ils s'étaient « résignés à l'enfer » .
Pourtant, si l'on s'en tient à la communication officielle de la plus grande ville des Alpes, Grenoble, ainsi que l'indiquent les panneaux à l'entrée de la municipalité, serait une « métropole apaisée ». Dans le centre-ville, les voitures voient leur vitesse limitée à 30 kilomètres-heure, mais les jeunes circulent à scooter sans casque et s'adonnent volontiers, cours de la Libération, à des rodéos furieux, sans craindre d'être inquiétés. L'écologie, la lutte contre le réchauffement climatique sont une priorité. La sécurité beaucoup moins, sorte de trou noir dans la couche de neurones des édiles. Élisa Martin, la première adjointe d'Éric Piolle, n'est-elle pas responsable de la « tranquillité publique » ? Terrible euphémisation de la réalité pour une ville qui, en quelques années, est devenue la capitale française des faits divers. Cet aveuglement doctrinaire exaspère les Grenoblois autant que les forces de l'ordre. « Il pense quoi, Éric Piolle, que Grenoble est une cité balnéaire ? », s'emporte Yannick Biancheri, du syndicat Unité SGP Police.
Une sorte de « Chicago français »
Selon les chiffres du parquet de Grenoble, les atteintes aux personnes ont augmenté de plus de 18 % et les violences non crapuleuses de près de 22 % sur les premiers mois de l'année. Tant et si bien que la délinquance générale est aujourd'hui de 53 % plus élevée que dans les autres agglomérations de taille similaire. Cette insécurité n'est pas le propre de certains quartiers qu'il faudrait éviter. Lorsque, quelques jours avant de partir en reportage, nous demandons à Alain Carignon, ancien maire de la ville, de nous préciser quelles seraient les zones de non-droit où enquêter, la réponse fuse, presque définitive : « Grenoble n'est plus qu'une immense cité. » Matthieu Chamussy, à la tête de Réussir Grenoble, liste d'opposition au maire écologiste, aimerait être plus mesuré. « On peut encore se promener dans la ville, tempère-t-il. Nous ne sommes pas à surveiller en permanence nos portefeuilles. Et pourtant, la violence peut frapper partout et tout le temps. Pas forcément à Mistral, Teisseire ou La Villeneuve. Et pas forcément entre 21 heures et 4 heures du matin. »
Le 6 septembre, c'est un ingénieur de 47 ans qui a eu droit de figurer à la rubrique fait divers du Dauphiné libéré après s'être fait « fracasser la tête, pour rien » , par un cycliste alors qu'il courait dans un parc à proximité de la mairie. Des agressions gratuites pour un regard. Des agressions crapuleuses pour un « bifton » ou une montre qui brille. Denis Setboune, qui travaille dans le milieu associatif, en est témoin. Il a été contraint de faire déménager sa mère de 90 ans qui vivait dans un quartier réputé calme de la ville pour Fréjus où vit son frère. « Elle était systématiquement rackettée lorsqu'elle sortait faire son marché. » Sur Twitter, le compte de la police de l'Isère, @PoliceNat38, relaie régulièrement des messages pour dissuader les habitants de sortir avec des bijoux afin de prévenir l'arrachage de colliers en ville, devenu monnaie courante.
La mort s'invite parfois. Le 29 juillet, Adrien Perez, un jeune garçon de 26 ans, a perdu la vie à la sortie d'une boîte de nuit de Meylan pour avoir voulu porter secours à un couple d'amis qui se faisait agresser. Ce qui a fait dire à Philippe Lepagnol, du syndicat Alliance Police nationale, que Grenoble était devenu une sorte de « Chicago français » . La formule a fait le buzz. Un rien exagérée. Destinée à frapper les esprits et réveiller les pouvoirs publics. Chicago, c'est deux homicides par jour. Mais la situation dramatique de cette ville de 165 000 habitants fait qu'elle n'a rien à envier à Marseille.
Plus de 90 tirs de balle recensés depuis janvier
Comment en est-on arrivé là ? En 2010, Nicolas Sarkozy, alors président, était venu au chevet de la ville pour promettre, dans le fameux discours de Grenoble, qu'il allait engager « la guerre contre les trafiquants et les délinquants ». « Ce n'est pas un problème social, ce qui s'est passé, c'est un problème de truands, ce sont des valeurs qui sont en train de disparaître. Il faut marquer un coup d'arrêt », déclarait-il déjà. À l'époque subsistait encore une volonté politique de régler le problème. Éric Piolle le minimise quand il ne le nie pas. La vidéosurveillance n'a pas été développée. Sur les 68 caméras que compte la ville, 40 sont en état de fonctionnement. Et quand ce ne sont pas les truands qui détruisent les éclairages publics pour être plus libres d'agir en toute impunité, c'est le maire qui, de manière aléatoire, plonge les quartiers dans le noir pour faire des économies de bouts de chandelle et sauver la planète. Les délinquants sont à la fête. « À la mafia des Gitans et des ritals sont venus s'ajouter plein de petits groupes. De jeunes Maghrébins qui jouent aux caïds. Des familles de Roms, nous explique un policier. Chacun grignote des petits bouts de la ville. » Parfois il y a des frictions pour un coin de rue. Une guerre de territoires qui se règle à la kalach entre gangs. Les forces de l'ordre ont recensé plus de 90 tirs de balle depuis janvier.
« C'est open bar partout » , résume un autre, en écho aux propos de Jean-Yves Coquillat, procureur de la République de Grenoble, qui tirait la sonnette d'alarme en juillet dernier, confessant : « Je n 'ai jamais vu une ville de cette taille aussi pourrie et gangrenée par le trafic de drogue. » « Aucun quartier n'est épargné. Il suffit de secouer une poubelle pour trouver des stups », observe Valérie Mourier, secrétaire départementale du syndicat Alliance Police nationale.
L'hypercentre n'échappe pas à la violence. Philippe Taylor, un grand gaillard d'origine écossaise, bâti comme une barrique de whisky, achète avec son fils une petite affaire à proximité de la chambre de commerce et d'industrie de Grenoble et d'un complexe cinéma. L'emplacement semble idéal. C'est compter sans les petits trafiquants qui dealent devant leur vitrine. Menaces, intimidations, vitres cassées, agression au couteau. Taylor ne plie pas et décide avec son fils de résister. Ils dorment dans leur restaurant pour veiller sur leurs murs. Une nuit, les trafiquants poussent à 4 h 30 une poubelle en feu contre l' Indochina . Les 110 000 euros qu'ils avaient investis partent en fumée. En décembre 2017, c'est un essieu de sa voiture qui est sectionné. Il perd une roue à 110 kilomètres-heure sur l'autoroute entre Grenoble et Bourgoin-Jallieu. La Mairie promet de leur venir en aide. Mais en réalité, « le problème, c'était nous , affirme aujourd'hui Taylor. Pour que le problème cesse pour la municipalité, il fallait que nous partions » . Abandonnés des pouvoirs publics. Exilés de l'intérieur. Citoyens de seconde zone.
Pour échapper à cette violence et ne pas risquer un coup de cutter ou de couteau à proximité de la place de deal, les étudiants, nombreux dans cette ville universitaire, adoptent ce qu'ils décrivent eux-mêmes comme « des stratégies d'évitement » pour continuer à sortir le soir. « On contourne certains quartiers, quitte à se rajouter des kilomètres », nous confie l'un d'eux à la terrasse du Verre à Soi , un bar à vin branché de la ville. Ces secteurs, touchés par les trafics, dépérissent. Les magasins ferment tandis que les baux à céder ne trouvent pas preneur. Les propriétaires voient leur bien se déprécier.
Les dealers recrutent leurs guetteurs sur Facebook et Snapchat
Mais la cité du Mistral, véritable supermarché de la dope, et celles de La Villeneuve et de L'Arlequin décrochent la palme de l'hyperviolence. Ici, les dealers se sentent tellement puissants qu'ils n'hésitent plus à défier les forces de l'ordre. À la violence verbale s'ajoute la violence physique. Les menaces de mort. À La Villeneuve, une bouche d'égout a fracassé le pare-brise d'une patrouille. « Avant , raconte Valérie Mourier, ils se contentaient d'insultes, tournaient en scooter, mais restaient à distance. Aujourd'hui, ils nous encerclent, viennent au contact, foncent sur nous. Au point qu'un policier s'est fait fracasser une bouteille sur la tête. » Surtout, ces délinquants sont de plus en plus jeunes. Le nombre de mineurs connus des services de police a explosé. Ils ne respectent plus rien. Ils ont incendié le collège Lucie-Aubrac. Mis le feu à une piscine de quartier. Place des Géants, des petits caïds qui ont à peine trois poils sous le nez vous toisent pour bien signifier qu'ils sont les maîtres. Impossible de songer à faire une tournée de maraude avec des médiateurs à la nuit tombée. Les gamins qui tiennent les cages d'escalier, squattent les parkings ne tolèrent que les têtes connues. Ici, les pompiers interviennent accompagnés de la Bac ; les infirmières renoncent souvent à faire des soins à domicile et les pizzerias ne livrent pas dans certaines barres d'immeubles. L'État de droit a déserté. Un autre droit s'est imposé. Celui du plus fort.
La Police nationale, elle-même, l'admet. Les délinquants mettent beaucoup moins de temps à occuper le terrain qu'eux à le reconquérir. « Quand ils mettent quinze jours pour mettre un quartier sous leur coupe, installer leur place de deal, il nous faut entre sept et huit mois pour espérer reprendre la main , explique Yannick Biancheri. Eux, c'est le PSG et nous, c'est Nîmes. On joue sur le même terrain, mais pas avec les mêmes moyens humains et financiers. » Signe de l'impunité et du sentiment de toute-puissance dont ils jouissent, les délinquants n'hésitent même plus à lancer des campagnes de recrutement sur Facebook et Snapchat pour enrôler de nouveaux guetteurs. L'endroit pour les « choufs » est même renseigné, carte à l'appui. À l'inverse, la police nationale peine à embaucher. À ce jour, 33 postes budgétés ne sont pas pourvus.
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