#Charles IV d'Espagne
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4 octobre 1808
Passage de Charles IV d'Espagne, de la reine, de l'Infant Don Carlos et du Prince de Paix
Source : Archives Municipales d'Aix-en-Provence Cote du document : fonds AA55 ; pièce F382
Le mardi quatre octobre mille huit cent huit, entre cinq et six heures du soir, sont arrivés à Aix S.M. le Roi Charles IV, la Reine son épouse, l'infant Don Carlos leur troisième fils, le Prince de la paix [NDA : Manuel Godoy] avec une nombreuse suite, venant de Fontainebleau où ils étoient depuis leur sortie d'Espagne. On s'est flatté à Aix que cette cour s'y fixerait mais le quinze du même mois d'octobre, elle en est repartie pour aller s'établir à Marseille. Pendant son séjour, M. le maire seul l'a visité, mais sans cérémonie.
Voir au reg. de corresp. la lett. des 3, 7, 9, 12 et 13 8bre [octobre] 1808
#Charles IV d'Espagne#Marie-Louise de Bourbon-Parme#Manuel Godoy#1808#Archives Municipales : Aix-en-Provence
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Passive resistance
Condé feared that the king would become the tool of a nonentity or coquette, but it did not enter his head that the monarch could use the crutch of a friendship to realize his own political goals. Marie was even less astute, reportedly devising the strategty of surrounding him with persons of "mediocre capacity and little spirit." Among these was the man who would help Louis overthrow his mother and her favorite.
His name was Charles d'Albert, sieur de Luynes. Stories circulated that Luynes and his two younger brothers shared the same best suit, and that a hare could quickly jump across their family lands. Yet they were of the same lesser nobility that had predominated at the Estates General. Henri IV's friendship for Luynes' father, a soldier of fortune, caused him to place the younger Luynes among the dauphin Louis's noble comrades. The gentilhomme began to look after the heir's birds of prey; and the young boy's fondness for the gentle, handsome, and supportive middle-aged man grew.
By the end of 1614 Louis's attachment was so strong that it bothered Queen Mother Marie, her Italian favorite Concini, and the king's former governor, Souvré. Yet Luynes remained in Louis's favor and his brothers also gained easy access to the king. How did the king prevent a sequel to his mother's earlier banishment of Alexandre de Vendôme? We need follow only one example. In October 1614, Souvré made the Albert brothers stay away from the royal bedchamber, even during the ceremonial lever and coucher, hoping to supplant the gentleman-favorite with his own son, Courtenvaux. Someone told the king that his former governor was responsible, and Louis countered by treating Souvré with silence and dark looks, until the mortified man got the queen mother to negotiate an accommodation.
In employing passive resistance here, Louis had discovered the only way he could assert himself, considering the queen mother's imperiousness and his own timidity. The son also held his ground in refusing to tell his mother who had told him of Souvré's maneuver against Luynes, until she promised not to punish that individual. Equally revealing was the fact that Louis did not bear a grudge against Souvré or Courtenvaux, both of whom he actually liked. He paid for all this agitation with a soaring pulse and symptoms of illness. This powerful combination of indirect strategy, fierce loyalty, forgiveness, and sacrifice of personal health, then, separates the real adolescent Louis XIII from both the weakling and the vindictive Louis of historical fiction and scholarship.
If the court was baffled by the dynamics of Louis's friendships, it was equally unaware that his interests always had a serious element, even when they appeared frivolous. When he sketched with pen and ink, it was of horses pulling cannon, although incongruously placed in a child's setting of trees, churches, and village brides. Louis dutifully took part in court masques and ballets; however, his dislike of elaborate protocol and showing off caused him to refuse outright to lead his sister Elisabeth in a dance before the Spanish ambassador. The Spaniards were disconcerted by this affront so close to the marriages of Louis and Elisabeth to the children of King Philip III of Spain, Anne of Austria and the future Philip IV. The French court poet, Malherbe, could only comment: "If age and love don't change his ways, he will be inquisitive only of things that are solide."
A. Lloyd Moote - Louis XIII the Just
#xvii#a.lloyd moote#louis xiii the just#louis xiii#marie de médicis#charles d'albert de luynes#henri ii de bourbon-condé#concino concini#gilles de souvré#alexandre de vendôme#élisabeth de france#anne d'autriche#philippe iv d'espagne#malherbe
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CALENDRIER DE L'AVENT : 24 (ou peut-être plus) femmes utilisables comme personnages féminin dans de récits de cape et d'épée se déroulant sous le règne de Louis XIII.
24 - Les trois soeurs de Louis XIII. On les oublie souvent, mais les filles d'Henri IV et de Marie de Médicis n'ont pas été de simple potiche. Alors certes, leur statut de princesses les fait quitter la France, mais elles resterons en contact avec leur pays de naissance !
Elisabeth deviendra reine d'Espagne par son mariage avec Philippe IV. Grande mécène de la littérature espagnole, elle arrivera tard sur la scène politique. Avec la conspiration des dames, elle fera tomber Olivares (le richelieu local). Hélas, elle meure en couche à 40 ans.
Christine deviendra duchesse de Savoie. Régente, elle affronta ses beaux-frères pour la gestion de ses Etats. Elle demandera l'aide à la France mais refusera toujours de se retrouver sous domination. Richelieu, sur son lit de mort, avouera qu'elle lui a donné des sueurs froides.
Henriette sera reine d'Angleterre. Débarrasser de Buckingham, elle a une influence considérable sur son époux. Elle a eu du cran cette petite, surtout lors des troubles de la guerre civile qui conduira son Charles Ier à l'échafaud. La digne fille de son père !
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Retour à mon projet de présenter la plupart de mes 53880 photos (nouveau compte approximatif !)
2013. Au Louvre-Lens, il y avait une expo “L’Europe de Rubens”...
- Van Dyck - "Charles 1er à la chasse"
- id
- armure flamande de Philippe IV d'Espagne - 1624
- Le Bernin - “buste de Thomas Baker" - 1638
- Rubens - “Le Duc d'Albe” - 1528
- armure de Philippe IV ; Frans Pourbus - “Louis XIII en deuil - 1611 ; Gaspard de Crayer - “Philippe IV”
- Rubens - “Jeune femme au rosaire” - 1610
#souvenirs#expo#louvre-lens#musée#l'europe de rubens#van dyck#charles 1er#flandres#flamand#armure#philippe IV#philippe IV d'espagne#le bernin#thomas baker#rubens#duc d'albe#frans pourbus#pourbus#louis XIII#gaspard de crayer#jeune femme au rosaire
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Une histoire de famille, racontée par Guillaume
Dans l’exposition Soleils Noirs, le portrait de Charles II d’Espagne (1661-1700) peint par Juan Carreno de Miranda, nous montre le souverain espagnol en costume royal. La couleur noire de ce vêtement témoigne du style vestimentaire espagnol du 17e siècle.
Juan CARREÑO DE MIRANDA
(1614- 1685)
Portrait de Charles II, Roi d'Espagne
Entre 1625 et 1700
Huile sur toile
Valenciennes, musée des Beaux-arts
© RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda
Comme un air de famille...
Le portraitiste officiel du Roi multiplie les tableaux représentant le souverain, avec un style facilement identifiable. Il marche ainsi dans les pas de son maître, Diego Velázquez, qui fut peintre de la chambre du Roi.
Si vous êtes habitués du musée du Louvre-Lens, les longs cheveux blonds de Charles II, ainsi que son regard peuvent vous rappeler un autre portrait, présent en Galerie du Temps :
Juan Bautista MARTÍNEZ DEL MAZO
Cuenca (Espagne), vers 1613 – Madrid (Espagne), 1667
1653
L’Infante Marie-Marguerite de Habsbourg (1651-1673), fille du roi d’Espagne Philippe IV (1605-1665), impératrice du Saint-Empire germanique
Huile sur toile
Collection du roi de France Louis XIV (1643-1715)
© RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Gérard Blot
En effet, regardez plus précisément ce portrait de Marie Marguerite, l’infante d’Espagne, peint par Juan Martinez Del Mazo (lui aussi élève de Diego Velasquez).
Une certaine ressemblance non ?
Vous ne vous êtes pas trompés : ces deux-là sont en effet frère et sœur, dans la puissante famille des Habsbourg. Cette famille règne sur l’Autriche et l’Espagne depuis l’empereur Charles Quint au 16e siècle. Les deux modèles partagent d’ailleurs un sort tragique.
Sombres destins...
Marie Marguerite est mariée dès l’âge de 5 ans à son cousin, le prince Léopold Ier. De nature chétive, elle met au monde quatre enfants entre ses 17 et 21 ans et meurt des complications de son dernier accouchement à 21 ans.
Quant à Charles II, il meurt à 39 ans des suites d’une longue agonie physique et mentale : crises d’épilepsie quotidiennes, hallucinations (il tue un courtisan en le prenant pour un loup), difficultés à se déplacer et à parler, etc.
A qui la faute ?
Il semblerait que le destin ne soit pas le seul coupable. En effet, dans le cas de Charles II, les symptômes dont il souffrait ont permis de diagnostiquer rétrospectivement une syphilis héritée de sa mère, mais également un syndrome de Klinefelter. Cette maladie se distingue entre autres par un prognathisme facial, une langue plus grande que la moyenne (et donc des difficultés d’élocution), un retard de développement mental et physique (Charles II ne peut marcher qu’à l’âge de 8 ans et ne saura jamais écrire) et la stérilité.
Cette pathologie génétique possède une cause majeure : la consanguinité.
Charles II est en effet issu de l’union de Philippe IV d’Espagne et Marie-Anne d’Autriche, qui est… la nièce de Philippe IV ! En outre, en remontant quelques générations dans l’arbre de Charles II (jusque Philippe et Jeanne de Castille au début du 16e siècle), nous trouvons cinq mariages entre cousins, et deux autres mariages entre oncles et nièces.
Chez les Habsbourg (et dans d’autres grandes familles nobles d’Europe) il n’est pas rare de se marier entre cousins et cousines pour préserver le patrimoine et les possessions familiales de la couronne. Ainsi, les titres, les charges et le pouvoir de la noblesse restent dans le giron de la famille. Mais cela engendre des complications d’ordres physique et mental, qui, dans le cas présent, ont mis fin à la lignée de cette puissante famille noble espagnole.
Si Charles II était surnommé « El Hechizado » c’est-à-dire « L’ensorcelé » ; l’hypothèse d’un nombre bien trop important de mariages intra-familiaux semble plus probable que celle d’une possession démoniaque, pour expliquer le tragique destin du dernier souverain de la lignée des Habsbourg d’Espagne.
#MuseumFromHome#Culturecheznous#habsbourg#peinture#Culturechezsoi#peintureespagnole#royauté#portrait
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Louis Charles Alfred de Musset
Louis Charles Alfred de Musset
The French artist, producer, and fiction essayist Louis Charles Alfred de Musset (1810-1857), a significant heartfelt artist, is associated with his Iyric sonnets, exquisite comedies, and the amazing dramatization "Lorenzaccio," maybe the best French play of the nineteenth century.
Alfred de Musset was brought into the world in Paris on Dec. 11, 1810. He was a splendid understudy at the Lycée Henri IV and early frequented the significant heartfelt circles. In 1828 he distributed his first book, L'Anglais mangeur d'opium, a transformation of Thomas De Quincey's Confessions of an English Opium Eater. His first volume of refrain, Contes d'Espagne et d'Italie, showed up in 1830. That very year his one-act satire La Nuit vénitienne fizzled on the stage, and he chose to compose no more for the theater.
In June 1833 Musset met the French author George Sand. Their following relationship, enthusiastic and grave, was quite possibly the most well known of the heartfelt period. After a colder time of year together in Venice and betrayal on the two sides, the darlings fought and isolated. Musset got back to Paris sick and broken in soul. His issue with George Sand enlivened his best sonnets; yet his life from that point was one of dispersal and distress. Musset proceeded to compose and was chosen for enrollment in the French Academy in 1852. He passed on in Paris on May 2, 1857.
Musset's sonnets are gathered in two volumes: Premières poésies (to 1835) and Poésies nouvelles (1835-1852). In the main volume the Contes d'Espagne et d'Italie, the sonnet Ballade à la lune, and Le Spectacle dans un fauteuil survive from interest. Musset's best verse is in the Poésies nouvelles, which contains the renowned sonnets roused by his adoration for George Sand: La Nuit de mai, La Nuit de décembre, La Nuit d'août, and La Nuit d'octobre. It likewise contains Lettre à Lamartine, Souvenir, Àla Malibran, Tristesse, Rappelle-toi, and Une Soirée perdue. The four Nuits, or "Evenings," and their exquisite pendant, Souvenir, follow the writer's steady recuperation from his harsh bafflement after his undertaking with George Sand. Musset composed Souvenir after he had gone again through the woodland of Fontainebleau, where he had been with George Sand 7 years sooner. It finishes up on the undying nature of affection.
Musset's auditorium pieces in refrain include Les Marrons du feu (in the Contes d'Espagne et d'Italie, 1830); La Coupe et les lèvres and Àquoi rêvent les jeunes filles (in Le Spectacle dans un fauteuil, 1832); a two-act satire, Louison (1849); and a deficient misfortune, La Servante du return for capital invested.
After the disappointment of La Nuit vénitienne on the stage in 1830, a large portion of Musset's later exposition comedies were composed for the Revue des deux mondes and were distributed in volume structure in 1840. They incorporate Les Caprices de Marianne (1833), Fantasio (1834), On ne badine pas avec l'amour (1834), Barberine (1835), Le Chandelier (1835), Il ne faut jurer de rien (1836), and Un Caprice (1837). In 1845 Musset distributed Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée. His awesome comedies were not played in France until the last part of the 1840s. Well known acknowledgment prompted Musset's composing by and by for the stage. He at that point distributed On ne saurait penser à promote (1849), Carmosine (1850), and Betine (1851). Musset's comedies, which have kept quite a bit of their newness, are described by their style, refinement, incongruity, and feeling.
Musset composed the genuine dramatizations André del Sarto (1833) and Lorenzaccio (1834). The last has as its hero a fascinatingly questionable "outsider" or "outcast" with exceptionally present day characteristics of brain.
Musset's short stories incorporate such stories as Emmeline (1837), Frédéric et Bernerette (1838), Croisilles (1839), Histoire d'un merle blanc (1842), Mimi Pinson (1843), and Pierre et Camille (1844). La Confession d'un enfant du siècle (1836) was Musset's well known personal endeavor to dissect the reasons for the mal du siècle that influenced the young people of France after the end of the Napoleonic Wars.
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@Neoprusiano Rey Carlos IV de España Rex Carolus IV Hispaniae König Karl IV. von Spanien King Charles IV of Spain Roi Charles IV d'Espagne
Agustín Esteve y Marqués (1753-1830), 1800.
#Rey#King#Imperio Español#Spanish Empire#España#Spain#Carlos IV de España#Agustín Esteve y Marqués#1800
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Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard est un portrait équestre de Napoléon Bonaparte alors Premier Consul, peint par Jacques-Louis David entre 1800 et 1803. David peint cinq versions de ce portrait, dont la première est commandée par le Roi d'Espagne Charles IV comme témoignage d'entente entre son royaume et la République française. Les trois versions suivantes sont commandées par le Premier Consul à des fins de propagande et sont les premiers portraits officiels de Napoléon. Ils ornent le château de Saint-Cloud, la bibliothèque de l'hôtel des Invalides et le palais de la République cisalpine. La dernière version n'a pas de commanditaire et est conservée par David jusqu'à sa mort. Les différents tableaux sont aujourd'hui conservés au : Musée national du château de Malmaison (260 × 221 cm) ; Château de Charlottenbourg, Berlin (260 × 226 cm) ; Musée national du château de Versailles, Versailles (deux versions: 271 × 232 cm et 267 × 230 cm) ; Musée du Belvédère, Vienne (264 × 232 cm)
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Reine Isabelle Ire de Castille (Isabelle la Catholique) - Anonyme (vers 1490) À la mort d'Henri IV, qui ne laisse aucun testament (à moins qu'il ne soit perdu), usurpant la place de sa nièce, Isabelle s'autoproclame reine de Castille et León à Ségovie le 13 décembre 1474, fondant sa légitimité sur le Traité des Taureaux de Guisando. La concorde de Ségovie en 1475 précise les droits respectifs des époux. Bien que devenu roi de Castille en titre en même temps que son épouse, Ferdinand II ne dispose, du vivant de celle-ci, d'aucune autorité sur son domaine personnel. Il faut attendre la mort d'Isabelle en 1504, suivie en 1506 de celle de son gendre Philippe le Beau et de la maladie de leur fille et héritière Jeanne Ire de Castille, pour que le roi d'Aragon assure la régence au nom de son petit-fils Charles Quint qu'il parvient à faire reconnaître comme roi de Castille en parallèle avec Jeanne Ire qui conserve le titre jusqu'à sa mort en 1555. Devenu à son tour en 1479 souverain des différents territoires de la couronne d'Aragon, Ferdinand II forme alors avec sa femme un exemple unique de double monarchie, de 1479 à 1504, où chaque souverain garde la pleine autonomie de ses territoires propres tout en préparant activement l'unification formelle de l'Espagne au siècle suivant. Depuis la conquête musulmane de 711 par Tariq ibn Ziyad, les rois d'Espagne et de Portugal, essayeront de récupérer toute la péninsule. C'est pendant le règne de Ferdinand III que la reconquête est presque achevée, sauf Grenade. Parce que l'émir signa une trêve et paya une énorme somme d'argent. Mais Isabelle, veut régner sur un royaume basé sur la foi chrétienne. Les deux souverains décident d'entreprendre une croisade contre les musulmans et de prendre Grenade. Avec 50 000 hommes, ils encerclent Grenade. Après six mois de siège, ils achèvent la Reconquista en 1492 par l'annexion du royaume de Grenade qui a été remis par Boabdil, dernier vestige de huit siècles de présence musulmane en Espagne. Ce succès dans la reconquête de terres autrefois chrétiennes vaut à Isabelle et Ferdinand d'être qualifiés de "Rois catholiques" par le pape Alexandre VI en 1494. Alléluia!
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Un peu d’histoire... Campeche
Avant l'arrivée des conquistadors qui fondèrent la ville, la région est occupée par les Mayas depuis le xe siècle. Cette zone en particulier est sous la domination de la cité d'Edzná, située à 60 km de Campeche et édifiée par le peuple Itzá (également fondateur de la cité de Chichén Itzá). Edzná a connu son apogée aux environs de l'an 1000.
En mars 1517, l'expédition espagnole commandée par Francisco Hernández de Córdoba, partie de Cuba, atteint la côte de l'actuelle Campeche. Ayant besoin d'eau, les conquistadors débarquent dans un village maya, Can Pech, où ils sont accueillis pacifiquement par les villageois, qui leur demandent néanmoins de quitter les lieux après s'être ravitaillés en eau.
En 1526, Charles Quint demande à Francisco de Montejo dit El Adelantado, qui avait participé à la prise de Mexico-Tenochtitlan avec Hernán Cortés, de conquérir la péninsule du Yucatán. Dans un premier temps, Montejo et ses hommes s'aventurent sur la côte orientale du Yucatan, mais ils sont repoussés par les Mayas. En 1531, Montejo réussit à pénétrer la péninsule par la côte occidentale, et fonde la ville de Salamanca de Campeche. Son fils Francisco de Montejo dit El Mozo (soit « le jeune homme »), prend la ville de Chichén Itzá pour y installer la première capitale du Yucatan, mais cet emplacement sera abandonné quelques années plus tard.
En 1540, Francisco de Montejo El Mozo crée une nouvelle garnison sur la côte ouest du Yucatan, qu'il appelle San Francisco de Campeche. Ce port sera d'une grande importance pour la suite de la conquête du Yucatan.
Après avoir soumis les Mayas militairement, les Espagnols s'efforcent de les convertir à la religion catholique. Les franciscains, qui étaient arrivés dès 1535 pour repartir peu après à la suite de conflits avec les autochtones et les colons, reviennent à Campeche en 1540. Ils entreprennent la construction de l'église et du couvent San Francisco sous la direction du frère Luis de Villalpando.
La situation de Campeche dans le golfe du Mexique en fait le principal lieu d'échanges de la péninsule du Yucatan, ce qui permet l'essor économique et l'accroissement de la population de la ville. Campeche exporte notamment du bois de Campêche (produit tinctorial) et du sel. Elle comporte également des chantiers navals.
Mais le monopole commercial imposé par l'Espagne à ses colonies a pour conséquence le développement de pratiques illégales visant à contourner ce monopole. Ainsi, contrebande et piraterie se développent largement dans le Golfe du Mexique, et notamment autour de Campeche.
Pour freiner ces pratiques, les autorités créent en 1616 un permis de coupe et de commercialisation du bois de Campêche. Cependant, cette mesure fut inefficace puisque la piraterie continue à se développer. En 1629, le roi Philippe IV d'Espagne crée une flotte de garde-côtes pour protéger le commerce maritime, ainsi qu'une garnison pour défendre la cité, mais ni l'une ni l'autre ne sont réellement efficaces. Cependant, accaparé par les pressions militaires des autres nations européennes et par les révoltes dans ses possessions néerlandaises, Philippe IV n'est pas en mesure de renforcer la protection de la cité. Ainsi, le 27 janvier 1661, une flotte de flibustiers, emmenée par Henry Morgan, attaquent et pillent deux navires de commerce dans la baie de Campeche, et repart sans être poursuivie. D'autres pirates célèbres ont attaqué Campeche, comme John Hawkins, Francis Drake, Jean Lafitte, Laurent de Graff, Cornelius Jol, Michel de Grandmont, et François l'Olonnais.
Ce n'est qu'en 1686 que commence la construction de fortifications autour de la ville, qui durera jusqu'en 1704. Ces réalisations, supervisées par l'ingénieur français Louis Bouchard, comprennent un mur d'environ 2,5 km de long reliant des bastions défensifs.
Ce mur a une épaisseur de 2,6 m à la base et une hauteur moyenne de 8,4 m. Les bastions sont au nombre de huit :
* San Francisco et San Juan défendent la Porte de la Terre
* Notre-Dame de la Solitude protège la Porte de la Mer
* San Pedro servait de prison durant l'Inquisition
* San Carlos abrite aujourd'hui le musée de la Ville de Campeche, Santa Rosa accueille des expositions et Santiago un jardin botanique. Ce dernier a été reconstruit dans les années 9150.
* Enfin, San Jose le Bas a été détruit.
Par ailleurs, deux forts à l'extérieur de la ville viennent compléter le dispositif: San José le Haut (aujourd'hui Musée des armes et des navires), et San Miguel (Musée d'archéologie).
Source wikipedia
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L'hôtel Les Tournelles, rue de Turenne, rend hommage à l'ancien hôtel des Tournelles autrefois situé sur une partie de l'actuelle place des Vosges, résidence parisienne de nombreux Rois de France qui atteste du passé royal du Marais. Construit en 1388 pour le Chancelier de France, Pierre d’Orgemont, l’édifice médiéval était composé de nombreuses tourelles qui lui valurent son nom d’hôtel des Tournelles. (Tournelle signifiant petite tour ou tourelle ) A la mort de Pierre d’Orgemont, l’hôtel est cédé et revendu à de nombreuses reprises. D’abord à son fils, l’Evêque de Paris, qui hérite du palais des Tournelles pour ensuite le vendre au Duc Jean de Berry en 1402. Le Duc acquiert ensuite l’hôtel de Giac en échange de l’hôtel des Tournelles qu’il cède à son neveu Louis d’Orléans. Lorsque ce dernier est assassiné en 1407, ses héritiers reçoivent l’hôtel. La fin tragique de sa femme et de l’un de ses fils ainsi que l’emprisonnement de ses deux autres fils par les Anglais quelques années plus tard, valut à l’hôtel d’être cédé en 1417 au roi Charles VI, frère de Louis d’Orléans.
En 1420, l’Angleterre a le contrôle de la France suite au Traité de Troyes. Charles VI meurt deux ans plus tard et l’hôtel devient la nouvelle résidence du duc de Bedford, frère d’Henri V d'Angleterre. Le Duc fait agrandir la propriété en achetant du terrain auprès du prieuré de Sainte-Catherine du Val-des-Ecoliers. L’hôtel des Tournelles s’étend de la rue Saint-Antoine à la rue Saint-Gilles et de la rue de Turenne à la rue Jean-Beausire. L' immensité du terrain permettait de grands jardins composés de nombreux potagers et vignes.
Une fois la capitale parisienne reprise aux mains des Anglais, Charles VII restitue une partie de l’hôtel des Tournelles aux deux fils de Louis d’Orléans, Charles d’Orléans et Jean d’Angoulême, après leur libération en 1441 et 1445. Il conserve le reste du bâtiment sous le nom d’Hôtel du Roi. Bien que les rois ne vivaient pas toujours à Paris, Louis XI en fit ainsi sa résidence parisienne, tout comme Charles VIII et Louis XII qui y séjournèrent à plusieurs reprises, appréciant l'immense parc ou sports équestres et tournois étaient organisés. C’est seulement une fois que François 1er, fils de Jean d’Angoulême, devient Roi de France, que les deux parties de l’hôtel sont à nouveau réunies. Son successeur, Henri II, réalise de nombreux aménagements dans la résidence royale.
En avril 1559, Henri II et Philippe d'Espagne signent un traité de paix afin de mettre définitivement fin aux guerres entre la France et l'Espagne. Le traité implique un double mariage entre Élisabeth de France, la fille aînée d’Henri II et Philippe II d’ Espagne et la sœur du Roi, Marguerite de France, avec le Duc de Savoie. Grand amateur de fêtes et de tournois, Henri II organise des joutes devant l'hôtel des Tournelles, dans la rue Saint-Antoine pour célébrer l'évènement. Le 30 juin 1559, le roi veut impérativement participer au tournoi malgré les mises en garde de Catherine de Médicis. Après plusieurs joutes réussies, Henri II reçoit une lance en plein œil, coup porté par le comte Gabriel de Montgomery. Grièvement blessé, le roi est transporté à l'hôtel des Tournelles où il sera soigné par le célèbre médecin Ambroise Paré. Pendant dix jours, le roi souffre terriblement et malgré les tentatives de guérison, Henri II décède à l'âge de 41 ans, le 10 juillet 1559. Un drame tragique qui entrainera la chute de l'hôtel. Catherine de Médicis, endeuillée par la mort du roi, n'aime plus ce palais médiéval, loin des constructions Renaissance qu'elle apprécie et quitte ce lieu rempli de mauvais souvenirs en le faisant lôtir à partir de 1564.
Abandonné par la noblesse, l'hôtel des Tournelles n'est plus utilisé que comme marché aux chevaux. En 1604, sous le règne d’Henri IV, l'ancien hôtel des Tournelles est divisé en plusieurs parties. Ainsi, une manufacture de soieries y est construite dans la partie sud des jardins, la partie nord est donnée au Duc de Sully et la partie sud de l'hôtel des Tournelles est quant à elle, transformée en Place Royale, appelée "Place des Vosges" après la Révolution. Elle est inaugurée à l'occasion des fiançailles de Louis XIII et d'Anne d'Autriche en 1612 et sert aux nombreux tournois royaux. L'actuel Hôtel Les Tournelles, rue de Turenne, comme de nombreux lieux dans le quartier de l' ancienne place royale, comporte des caves authentiques des 15ème et 16ème siècles datant de la construction de la place des Vosges et de l' époque Médiévale
Située dans le secteur sauvegardé du Marais, la prestigieuse place des Vosges, ancien haut lieu de la noblesse, est classée au titre des monuments historiques, depuis 1964, grâce à André Malraux.
Aujourd'hui, pour rendre hommage au Palais disparu, un nouveau boutique hotel de charme renait en lieu et place de l'Hotel des Tournelles et s'appelle justement LES TOURNELLES.La décoration, le choix des matières, l'évocation subtile du médiévalisme avec une décoration unique font de ce très bel hotel un des meilleurs choix dans le Marais. Classé en catégorie 3 étoiles, il est dans le jargon hotelier considéré comme un trois étoiles "Plus" c'est à dire d'un niveau proche d'un quatre étoiles, avec un niveau de prix très raisonnable.
Pendant l'été durant le mois d'aout, vous pouvez bénéficier d'offres spéciales avec les petits déjeuners compris pour des séjours de 3 nuits ou plus. Entrez dans l Histoire en séjournant à l' hotel Les Tournelles
Revivez l'esprit du Marais d'autrefois au cœur des tendances d'aujourd'hui :
http://www.parismarais.com/fr/hotels-du-marais/hotels-de-caractere/hotel-les-tournelles.html
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Index des articles
Ordre chronologique :
1807
1808
1809
1810
Ordre nominatif :
Bonaparte, Pauline
De Bourbon-Parme, Marie-Louise
D'Espagne, Charles IV
Fouché, Joseph
Godoy, Manuel
Pie VII
Par producteur :
Archives Municipales Aix-en-Provence
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