#Catherine Léger
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My biggest fantasy : a kiss inside the wrist. Where the thick and frail vein leads to my heart.
Catherine Voyer-Léger, Prendre corps (2018)
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Scène 5 "Aunt Catherine"
C'était un moment onirique, je découvrais ma tante, sa manière d'être dans l'intimité. J'assistais médusé à la scène, elle se déshabillait lentement, jouant presque avec sa nudité comme si elle m'offrait ce moment. Elle semblait prendre du plaisir à se dévoiler pour moi, son neveu. Indéniablement, elle prenait du plaisir à me faire bander, je profitais de ce moment en me laissant guider par son expérience, par sa maturité.
Son regard ne trompait pas, ses yeux se baissaient par moment sur ma braguette, elle regardait avec insistance l'effet qu'elle produisait sur moi.
"Tu as l'air d'apprécier j'ai l'impression" disait-elle d'une voix sensuelle et bienveillante
"Oh oui tatie ! tu me fais craquer, tu me fais beaucoup d'effet"
Elle continuait alors avec un sourire de satisfaction et un regard émoustillé.
D'un geste léger, elle dégrafait son soutien-gorge pour finir par découvrir sa poitrine. Je découvrais ses seins potelés, tombant légèrement. J'avais passé des heures à me masturber en essayant d'imaginer comment pouvait être sa poitrine nue et après plus de 15 ans je pouvais les voir découverts devant moi, proche, presque à distance de mes doigts. Mais je ne voulais pas casser la magie, je ne voulais pas gâcher ce moment, je trouvais tellement excitant de la laisser prendre l'initiative et décider quand je pourrais profiter son corps. Je savais maintenant que je pourrais caresser son corps mature, savourer cet instant comme si elle avait décidé de m'offrir toute son intimité.
Elle avait un petit sourire coquin en glissant ses doigts sous l'élastique de sa culotte. Je la sentais de plus en plus excitée, je pouvais admirer ses têtons pointer, je mourrais d'envie de prendre ses seins en bouche mais je savais qu'il fallait patienter alors je retenais mes pulsions pour me laisser guider par son expérience et ses envies.
Je fixais son regard, elle prenait du plaisir à regarder mon érection qui déformait mon pantalon pendant que j'immortalisais l'instant en déclenchant mon appareil. Je pouvais zoomer sur sa nudité, parcourir son corps à travers mon objectif, je n'avais jamais été autant excité par une situation, par une femme. Je vivais éveillé ces situations que j'avais fantasmé alors que je n'étais qu'un adolescent découvrant le désir, désirant sa tatie ...
A suivre ... (Scène 6 le 8 avril à 6h00)
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Gala Québec Cinéma 2023: les nominations
Animé par Jay Du Temple, le 25e Gala Québec Cinéma sera diffusé le dimanche 10 décembre prochain à 20h sur les ondes de Noovo et Noovo.ca, en direct des studios Grandé de Montréal. Le Gala Artisans, animé par Fabiola Nyrva Aladin, aura lieu le 7 décembre à 19h30 au Studio TD.
Voici la liste complète des nominations:
IRIS HOMMAGE Rémy Girard
MEILLEUR FILM Arsenault et Fils | La maison de prod — Stéphanie Morissette, Charles Stéphane Roy Babysitter | Amérique Film — Martin Paul-Hus, Catherine Léger ; Phase 4 Productions — Pierre-Marcel Blanchot, Fabrice Lambot Falcon Lake | Metafilms — Nancy Grant, Sylvain Corbeil ; Onzecinq — Dany Boon, Jalil Lespert ; Cinéfrance Studios — Julien Deris, David Gauquié, Jean-Luc Ormières Le plongeur | Sphère Média — Marie-Claude Poulin Les chambres rouges | Némésis Films — Dominique Dussault Noémie dit oui | Productions Leitmotiv — Patricia Bergeron Viking | micro_scope — Luc Déry, Kim McCraw
MEILLEUR PREMIER FILM
Falcon Lake | Charlotte Le Bon Farador | Édouard Albernhe Tremblay Les hommes de ma mère | Anik Jean Noémie dit oui | Geneviève Albert Rodéo | Joëlle Desjardins Paquette
MEILLEURE RÉALISATION Monia Chokri | Babysitter Stéphane Lafleur | Viking Francis Leclerc | Le plongeur Rafaël Ouellet | Arsenault et Fils Pascal Plante | Les chambres rouges
MEILLEUR SCÉNARIO Eric K. Boulianne, Francis Leclerc | Le plongeur Stéphane Lafleur, Eric K. Boulianne | Viking Catherine Léger | Babysitter Rafaël Ouellet | Arsenault et Fils Pascal Plante | Les chambres rouges MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE | PREMIER RÔLE Larissa Corriveau (Steven) | Viking Kelly Depeault (Noémie) | Noémie dit oui Hélène Florent (Rose Lemay) | Une femme respectable Léane Labrèche-Dor (Elsie) | Les hommes de ma mère Sara Montpetit (Chloé) | Falcon Lake
MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE | PREMIER RÔLE Guillaume Cyr (Adam) | Arsenault et Fils Patrick Hivon (Cédric) | Babysitter Steve Laplante (John) | Viking Henri Picard (Stéphane) | Le plongeur Luc Picard (Gérald Gallant) | Confessions
MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE | RÔLE DE SOUTIEN Laurie Babin (Clémentine) | Les chambres rouges Élise Guilbault (Soeur Monique) | Le temps d’un été Ève Landry (Josée) | Bungalow Julie Le Breton (Isabelle) | Tu te souviendras de moi Nadia Tereszkiewicz (Amy) | Babysitter
MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE | RÔLE DE SOUTIEN Maxime de Cotret (Greg) | Le plongeur Charles-Aubey Houde (Bébert) | Le plongeur Denis Houle (Liz)| Viking Steve Laplante (Jean-Michel) | Babysitter Guy Nadon (Maître Jean-Pierre Genin) | Le temps d’un été
RÉVÉLATION DE L’ANNÉE Fabiola N. Aladin (Janet) | Viking Emi Chicoine (Léa) | Noémie dit oui Virginie Fortin (Elsa) | 23 décembre Juliette Gariépy (Kelly-Anne) | Les chambres rouges Joan Hart (Bonnie) | Le plongeur François Pérusse (Alain) | Niagara
MEILLEURE DISTRIBUTION DES RÔLES Nathalie Boutrie — Nathalie Boutrie Casting | Arsenault et Fils Marilou Richer — Marilou Richer Casting | Les chambres rouges Lucie Robitaille, Dandy Thibaudeau — Casting Lucie Robitaille | Viking Annie St-Pierre, Antoinette Boulat | Babysitter Brigitte Viau — Casting Brigitte Viau | Le plongeur MEILLEURE DIRECTION ARTISTIQUE André-Line Beauparlant | Viking Sylvie Desmarais| Bungalow Mathieu Lemay | Le plongeur Laura Nhem | Les chambres rouges Colombe Raby | Babysitter
MEILLEURE DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE Steve Asselin | Le plongeur Vincent Biron| Les chambres rouges Kristof Brandl | Falcon Lake Josée Deshaies | Babysitter Sara Mishara | Viking
MEILLEURS EFFETS VISUELS Marc Hall — A.A. Studios | Babysitter Marc Hall — A.A. Studios, Alex GD — RGB124 | Farador Marc Hall — A.A. Studios | La cordonnière Marie-Claude Lafontaine, Simon Beaupré — Alchimie 24 | Viking Mathilde Vézina-Bouchard | Mistral spatial
MEILLEUR SON Sylvain Bellemare, Bernard Gariépy Strobl, Pierre Bertrand | Viking Olivier Calvert, Stéphane Bergeron, Martyne Morin | Les chambres rouges Olivier Calvert, Luc Boudrias, Yann Cleary | Le plongeur Stephen De Oliveira, Séverin Favriau, Stéphane Thiébaut | Falcon Lake Daniel Fontaine-Bégin, Luc Boudrias, Henry Jr Godding | Arsenault et Fils
MEILLEUR MONTAGE Pauline Gaillard | Babysitter Sophie Leblond| Viking Myriam Magassouba | Arsenault et Fils Jonah Malak | Les chambres rouges Isabelle Malenfant | Le plongeur
MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE Viviane Audet, Robin-Joël Cool, Alexis Martin | Arsenault et Fils Daniel Bélanger | Confessions Christophe Lamarche-Ledoux, Mathieu Charbonneau | Viking Martin Léon | Tu te souviendras de moi Dominique Plante | Les chambres rouges MEILLEURS COSTUMES Mariane Carter | La cordonnière Guillaume Laflamme | Babysitter Sophie Lefebvre | Une femme respectable Sophie Lefebvre | Viking Annabelle Roy, Delphine Gagné | Farador
MEILLEUR MAQUILLAGE Kathryn Casault, Bruno Gatien | Confessions Marie-Josée Galibert | Viking Marie Salvado | Les chambres rouges Lyne Tremblay, Faustina De Sousa, François Gauthier, Michael Loncin | Farador Adriana Verbert | Babysitter
MEILLEURE COIFFURE Vincent Dufault | Viking André Duval | Une femme respectable Nermin Grbic | Les chambres rouges Richard Hansen, Réjean Forget, Johanne Hansen | La cordonnière Ann-Louise Landry | Babysitter
MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE Dear Audrey | Réalisation : Jeremiah Hayes | Scénario : Jeremiah Hayes | Office national du film du Canada — Jeremiah Hayes, André Barro, Annette Clarke Gabor | Réalisation : Joannie Lafrenière | Scénario : Joannie Lafrenière | Tak films — Line Sander Egede Geographies of Solitude | Réalisation : Jacquelyn Mills | Scénario : Jacquelyn Mills | Rosalie Chicoine Perreault, Jacquelyn Mills Je vous salue salope : la misogynie au temps du numérique | Réalisation : Léa Clermont-Dion, Guylaine Maroist | Scénario : Léa Clermont-Dion, Guylaine Maroist | La Ruelle Films — Eric Ruel, Guylaine Maroist Rojek | Réalisation : Zaynê Akyol | Scénario : Zaynê Akyol | Metafilms — Sylvain Corbeil, Audrey-Ann Dupuis-Pierre ; Zaynê Akyol
MEILLEURE DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE | FILM DOCUMENTAIRE Geoffroy Beauchemin | Humus Nicolas Canniccioni, Arshia Shakiba | Rojek Joannie Lafrenière | Gabor Jacquelyn Mills | Geographies of Solitude Maude Plante-Husaruk | Au-delà des hautes vallées MEILLEUR SON | FILM DOCUMENTAIRE Mélanie Gauthier, Jeremiah Hayes, Isabelle Lussier | Dear Audrey Maxime Lacoste-Lebuis, Eric Shaw, Jean Paul Vialard | Au-delà des hautes vallées Andreas Mendritzki, Jacquelyn Mills | Geographies of Solitude Jean-François Sauvé, Martin M. Messier, Bruno Pucella | 305 Bellechasse Catherine Van Der Donckt, Jean Paul Vialard | Au-delà du papier
MEILLEUR MONTAGE | FILM DOCUMENTAIRE Mathieu Bouchard-Malo| Rojek Jeremiah Hayes | Dear Audrey Emmanuelle Lane | Gabor Jacquelyn Mills | Geographies of Solitude Oana Suteu Khintirian | Au-delà du papier
MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE | FILM DOCUMENTAIRE Olivier Alary, Johannes Malfatti | Twice Colonized Gervaise | Gabor Walter Grimshaw | Dear Audrey Maxime Lacoste-Lebuis | Au-delà des hautes vallées Delphine Measroch | Humus
MEILLEUR COURT OU MOYEN MÉTRAGE | ANIMATION A night for the dogs | Max Woodward | Confettis Production — Guillaume Dubois, Camille Lequenne Harvey | Janice Nadeau | Folimage – Reginald de Guillebon, Pierre Méloni ; Office national du film du Canada — Marc Bertrand, Christine Noël, Julie Roy Madeleine | Raquel Sancinetti | Production : Raquel Sancinetti Marie · Eduardo · Sophie | Thomas Corriveau | Production : Thomas Corriveau Triangle noir | Marie-Noëlle Moreau Robidas | Embuscade Films — Nicolas Dufour-Laperrière
MEILLEUR COURT OU MOYEN MÉTRAGE | DOCUMENTAIRE Belle River | Guillaume Fournier, Samuel Matteau, Yannick Nolin | Kinomada — Jean-Pierre Vézina Fire-Jo-Ball | Audrey Nantel-Gagnon | Office national du film du Canada — Nathalie Cloutier Notes sur la mémoire et l’oubli | Amélie Hardy | Club Vidéo de Montréal — Isabelle Grignon-Francke Oasis | Justine Martin | Déjà Vu — Louis-Emmanuel Gagné-Brochu Zug Island | Nicolas Lachapelle | Production : Guillaume Collin, Nicolas Lachapelle
MEILLEUR COURT OU MOYEN MÉTRAGE | FICTION Invincible | Vincent René-Lortie | Telescope Films — Élise Lardinois, Samuel Caron Nanitic | Carol Nguyen | Coop Vidéo de Montréal — Marie Lytwynuk ; Carol Nguyen Nuit blonde | Gabrielle Demers | Cinquième maison — Nellie Carrier Pas de fantôme à la morgue | Marilyn Cooke | La 115e — Kélyna N. Lauzier, Macha Houssart Simo | Aziz Zoromba | Scarab Films — Rosalie Chicoine Perreault PRIX DU PUBLIC 23 décembre | Immina Films — Patrick Roy | A Média Productions — Guillaume Lespérance | Réalisation : Miryam Bouchard | Scénario : India Desjardins Confessions | Les Films Opale — Christian Larouche, Sébastien Létourneau | Christal Film Productions — Christian Larouche | Réalisation : Luc Picard | Scénario : Sylvain Guy Katak le brave béluga | Attraction Distribution — Xiaojuan Zhou, Maison 4:3 — Chantale Pagé | 10e Ave Productions — Nancy Florence Savard | Réalisation : Christine Dallaire-Dupont, Nicola Lemay | Scénario : Andrée Lambert Le temps d’un été | Immina Films — Patrick Roy | Attraction — Antonello Cozzolino, Brigitte Léveillé | Réalisation : Louise Archambault | Scénario : Marie Vien Les hommes de ma mère | Immina Films — Patrick Roy | Jessie Films — Patrick Huard, Anik Jean | Réalisation : Anik Jean | Scénario : Maryse Latendresse
FILM S’ÉTANT LE PLUS ILLUSTRÉ À L’EXTÉRIEUR DU QUÉBEC Cette maison | Embuscade Films — Félix Dufour-Laperrière | Réalisation : Miryam Charles | Scénario : Miryam Charles | La Distributrice de films — Serge Abiaad Dounia et la princesse d’Alep | Tobo — Judith Beauregard | Réalisation : Marya Zarif, André Kadi | Scénario : Marya Zarif | Maison 4:3 — Chantale Pagé Falcon Lake| Metafilms — Nancy Grant, Sylvain Corbeil ; Onzecinq — Dany Boon, Jalil Lespert ; Cinéfrance Studios — Julien Deris, David Gauquié, Jean-Luc Ormières | Réalisation : Charlotte Le Bon | Scénario : Charlotte Le Bon | Sphère Films — Ariane Giroux-Dallaire Katak le brave béluga | 10e Ave Productions — Nancy Florence Savard | Réalisation : Christine Dallaire- Dupont, Nicola Lemay | Scénario : Andrée Lambert | Attraction Distribution — Xiaojuan Zhou, Maison 4:3 — Chantale Pagé Viking | micro_scope — Luc Déry, Kim McCraw | Réalisation : Stéphane Lafleur | Scénario : Stéphane Lafleur, Eric K. Boulianne | Les Films Opale — Christian Larouche, Sébastien Létourneau
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Quelques trucs bien en décembre
1er décembre Laisser le téléphone faire son boulot de répondeur Mettre la main sur un câble HDMI Rétablir un atelier qui tanguait 2 décembre Refuser de collaborer à un jeu de dupes Faire du calcul mental Jouer au fact-checker 3 décembre Manger au resto avec les filles Croiser un couple d'amis et rigoler un peu Commettre un court texte profanatoire
4 décembre Remonter des rives inexplorées de la Charente Passer enfin un coup de fil à sa mère Trouver une idée de cadeau pour sa benjamine 5 décembre Voir les premiers givres sur les toits de la ville Acheter une guitare Manger une mousse au chocolat 6 décembre Écrire un monovocalisme en e pour l'atelier du soir Prendre ses marques pour une autre longue série d'ateliers à venir Faire une commande groupée de calendriers annuels 7 décembre Marcher sur la plage Ramasser des nacres Décider de garder les filles au chaud 8 décembre Dormir une petite heure de plus Manger tout seul au resto Arriver enfin à se connecter à un des réseaux du campus 9 décembre Attendre un vieil ami sur le quai de la petite gare Se promener ensemble sur la plage, légers, et dans le vent froid. Croquer par jeu dans une olive cueillie sur l'arbre et amuser ses compagnons 10 décembre Écarter les mauvaises pinces à linge des bonnes pinces à linge Recevoir d'un ami le catalogue de l'expo Édouard Levé Recevoir un mail inattendu de São Paulo 11 décembre Nourrir une grande tablée de grands enfants Avoir envie de relire Catherine Meurisse Être tout seul sur la route des marais 12 décembre Provoquer le rire de sa fille dès le matin (et encore à midi) (et le soir en lui montrant qu'il neige) Marcher à la fois dans le sable et dans la neige Être comme un enfant
13 décembre Recevoir ses calendriers Plein Temps Libre et passer les récupérer à la Coop S'offrir un bounty par la même occasion et trouver un chouette bouquin dans la poubelle en jetant l'emballage 14 décembre Au lever, dans la maison silencieuse, entendre très distinctement le ressac Repartir de l'atelier avec un sac de bûches cadeau Reprendre le chemin de la salle de sport 15 décembre Régler enfin le problème de phare défaillant Prendre un café avec une sérigraphe sympa Manger des chouquettes avec les étudiants 16 décembre Régler le problème de chasse d'eau Venir à bout d'une tuyauterie récalcitrante Fermer et purger le robinet extérieur 17 décembre Livrer un congélateur en express, sans aucun contretemps Retrouver par hasard sa chérie dans les rues de la ville et finir la promenade avec elle Prendre un goûter en famille, avec chocolat chaud et nounours à la guimauve 18 décembre Déjeuner sur le pouce, à même le plat Faire du sport dans une salle vide à l'heure de la finale de foot Réussir une plutôt bonne carbonara 19 décembre Revenir sur ses lectures de l'année Trouver une grosse enveloppe à bulles à son nom dans la boîte aux lettres Recevoir une photo de Marcel Proust signée par Éric Chevillard
20 décembre Se faire porter son café au lit Échanger trois mots avec Mme-Patate Faire une tournée comparative des bûches artisanales locales avec sa chérie 21 décembre Profiter seul de quelques scènes du premier matin de l'hiver : un lever de soleil rose, l'approche d'un piaf pour becqueter les boulettes... Recevoir deux fois plus de livres en cadeau que ce qu'on avait commandés Faire, au débotté, une virée familiale au restaurant 22 décembre Aider son fils à mettre en page son journal étudiant Poursuivre une lecture très, très stimulante Se coucher moins enrhumé que ce matin 23 décembre Se réveiller deux bonnes heures avant toute la maisonnée Prendre tous les raccourcis pour entrer et sortir de la zone commerciale S'amuser du récit de la vie du sociologue taciturne 24 décembre In extremis, décorer et illuminer le sapin Faire les derniers cadeaux avant le rush Faire danser sa sœur
25 décembre Se réveiller avant tout le monde et disposer de quelques minutes pour un café en amoureux Retrouver le rituel familial du brunch de Noël S'arrêter sur chaque case et chaque planche du dernier livre de Blutch 26 décembre Balancer verre, carton et tout-venant à la déchetterie Laver et faire réviser la voiture Faire un mini-sac pour le séjour à venir 27 décembre Prendre la route à l'horaire souhaité Arriver plus tôt que prévu Avoir une place de parking surprise incluse dans la location 28 décembre Régler le problème de réseau en itinérance Regarder défiler une ville que l'on ne connaît pas depuis un métro que l'on ne connaît pas Réussir des pizzas dans un four qu'on ne connaît pas 29 décembre Remonter le fleuve à pied jusqu'au pont-transbordeur Retrouver des amis en vacances Acheter des cahiers à la réglure originale, sans savoir ce qu'on va en faire 30 décembre Pique-niquer face aux vagues et rouleaux Dire ses premiers mots en basque S'offrir une séance de sport improvisée 31 décembre Augmenter d'une unité sa collection de traductions de La Vie mode d'emploi Assister à des vrais feux d'artifices tirés de partout en ville Et boucler une année de notes de trucs bien quotidiens
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. > Quelques trucs bien en janvier. > Quelques trucs bien en février. > Quelques trucs bien en mars. > Quelques trucs bien en avril. > Quelques trucs bien en mai. > Quelques trucs bien en juin. > Quelques trucs bien en juillet. > Quelques trucs bien en août. > Quelques trucs bien en septembre. > Quelques trucs bien en octobre. > Quelques trucs bien en novembre.
#3 trucs bien#fabienne yvert#Philippe Guerry#edouard levé#catherine meurisse#plein temps libre#Marcel Proust#Eric Chevillard#Blutch#décembre#décembre 2022#georges perec
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20 MARS 2024
Programme de Printemps.
Échauffement en cinq minutes : Un petit horoscope ? On établira l’horoscope (argent, amour, santé et vie sociale), pour la semaine à venir, des natifs du Tonnelet de rhum ascendant Karaoké.
Amour : Enivrez-vous dès la première rencontre, c’est une valeur sûre. Chance : Cette semaine le Loto sportif vous offre peut-être une opportunité, mais surtout pas de jeux de cartes, vous perdriez. Santé : Soignez cette voix qui s’éraille. Grogs, miel de sapin, vocalises, avant le concert de samedi. Argent : C’est bientôt la fin du mois, serrez la ceinture ! Travail : Votre patron a quelque chose derrière la tête à votre sujet. C’est peut-être important ? Sondez-le adroitement !
1°) Transport exceptionnel (10-15 minutes) : Dépaysement. Pour dépayser ce sujet très connu, on transportera (en résumant éventuellement) la fable de La Fontaine Le Corbeau et le Renard dans la politique intérieure française actuelle. Style libre, versification absolument pas obligatoire.
Le nabot et les énarques. Un Maître en Politique, Bien dressé sur ses talonnettes, Brandissait à tout va ses merveilleux sondages. La chance souriait, Il serait Président Pour la seconde fois. Un énarque très doucereux S’approcha de son Trône Et lui fit bien la cour En grandes pompes et en mots creux : « Il était le meilleur, C’était gagné d’avance. Quelques discours encore Et quelques conférences Et les peuples conquis Lui lècheraient les bottes. » Le petit homme, fier Se remit aux meetings, Il déplaçait les foules, Dépensait sans compter Puisqu’on l’applaudissait. L’énarque lui disait : « Je suis ton Pygmalion, Je te transformerai de nabot en géant, La victoire est certaine. » À force de jacter, Le nabot prétentieux Dépassa le plafond Du budget toléré. Et les urnes pourtant qu’on avait bien gonflées Accouchèrent d’un flop. Les citoyens fâchés Choisirent un autre Roi. Il fallut rembourser. On vit donc le nabot, Tout droit sur ses ergots, Dire adieu à ce monde. Il vivrait désormais d’autres satisfactions, S’enrichissant d’autant. Il apprit la chanson, Il gratta la guitare, Croyant qu’on l’oublierait. Mais on en parle encore ! Chacun sait désormais Qu’un excellent énarque Ne donne pas toujours les conseils qu’il faudrait. L’énarque reste énarque, C’est une bonne place, Et l’autre reste idiot, Car tous ceux qu’il conseille Feraient nettement mieux De boucher leurs oreilles.
2°) Portrait (10 minutes) : L’hésitant. On fera la description d’un individu dont le trait de caractère principal est l’hésitation : on le décrira dans ses gestes, ses paroles, ses actes quotidiens, de manière à bien faire sentir cet aspect.
Quelle chaussette enfiler en premier ? C’est le problème, chaque matin… rester pieds nus serait peut-être la solution ? Mais alors, où poser mes pas ? Rester encore au lit ? Oui, mais sans dormir, ce n’est pas sérieux, et cela donnera de moi l’image d’un paresseux. Alors simplement chausser les pantoufles pour toute la journée ? Voilà, une bonne décision, enfin ! Maintenant, le petit déjeuner. Pourquoi y a-t-il deux pots de confiture sur la table, et trois tartines ? Devrai-je en manger une sans rien ? Laquelle ? La première ? La troisième ? Et qu’est-ce que je vais dire à maman quand elle verra que j’ai laissé refroidir mon chocolat ? Ah ! Je voudrais pouvoir tout envoyer valdinguer, pour en finir avec ces indécisions. À mon âge… Elle va une fois encore me dire que si je m’étais marié elle ne serait pas obligée de tout décider à ma place ! C’est facile à dire… Il y avait Claudette, et il y avait Catherine. Elles me plaisaient bien, toutes les deux, pourtant…
3°) Un slogan révolutionnaire (5 minutes) : Amour et pissenlits. On bavardera sur le sens de ce slogan, vu sur un panneau de sens interdit, rue Edmond Chapuis, à l’angle de la rue Guynemer.
L’amour est si léger ! La fleur de pissenlit S’attache plus longtemps. Mon amour est parti, Je reste sur le pré À cueillir ma salade. Quand j’aurai tout brouté Je pourrai m’endormir Et j’attendrai la mort. L’amour a des racines Qui ne plongent pas loin. Si l’on veut arracher Le pissenlit complet Il faut creuser profond, C’est une plante amère. Et la mort de l’amour M’a rendu bien amer, Je vais donc m’endormir Et attendre la mort. Ma salade est finie, Je n’avais plus très faim, Je n’ai plus rien à dire, Et sens venir la fin. On pourra m’enterrer Dessous les pissenlits, Et je leur enverrai Mon trop-plein d’amertume. Si mon amour en mange, Sûr, elle en crèvera. Sous terre on la mettra, Nous ferons bon ménage. Amour et pissenlits Feront un beau mariage. Je serai le croûton Posé sur sa salade.
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Séance du Mercredi 2024-01-17
On aurait pu tomber sur un truc problématique mais en fait ça va
Un homme heureux (2023) - Canal+ - 1h38 - 🇫🇷🧔🍻
Fabrice Luchini est le vieux maire de droite d'une petite ville du Nord de la France, il s'apprête à se représenter à son propre poste quand sa femme lui annonce qu'en réalité elle se sent depuis toujours homme et qu'elle souhaite initier sa transition.
Tous les ingrédients du film français problématique était présent au départ et je vous avoue que si ça n'avait pas été dans l'avion j'aurais évité cette "comédie". Le film est en réalité assez touchant puisque l'on suit un personnage qui est clairement dépassé par son époque. On n'évite pas les classiques du genre (le groupe de parole, la gêne...) mais au global on est ému par la performance toute en nuance de Catherine Frot. N'en attendez pas un pamphlet mais juste un film à enjeux (comme les américains aimaient en faire dans les années 90).
6/10
Apiculteur? C'est une bonne situation ça?
The Beekeeper (2024) - Cinéma (au Vietnam) - 1h45 - 🇺🇸🐝👊
Jason (il a un nom dans le film mais on s'en fiche) vit chez une petite dame où il élève des abeilles. Un jour cette petite vieille se fait arnaquer par téléphone et elle perd tout l'argent de l'association qu'elle gère, la pauvre se suicide. Jason n'est pas content et donc il va se venger.
Sous un léger verni le film de revanche des petits contre les gros se met en place. Jason casse des bouches et c'est jouissif. Je m'en voudrais de ne pas citer le fait que le film est rempli d'idéologie un peu Trumpiste (la présidente est une blonde qui n'est pas sans rappeler quelqu'un qui n'a pas été présidente mais bon) ce qui laisse un petit arrière goût désagréable dans la bouche. Si on coupe son cerveau, le divertissement est assez magique, qu'il est fort ce Jason.
7/10
oulala les riches ils sont un peu bêtes nan?
Saltburn (2023) - Amazon Prime Video - 2h11 - 🇺🇸🇬🇧💸🥂
La réalisatrice du prometteur (huhu) mais incomplet Promising Young Woman a été récupéré (en France) par Amazon studios pour réaliser son nouveau film. Oliver un geek a grosses lunettes et raie sur le côté arrive à Oxford pour la rentrée et a un peu de mal à se faire des amis. Mais un jour il attire l'attention de Félix, qui est beau et super riche. Il finit par l'inviter à passé l'été dans le château familial (le Saltburn du titre) où il risque de se passer des choses.
Comme souvent avec les films de plateforme on sent qu'il manque un producteur, 2h11 pour ce film c'est beaucoup trop long. Les 40 dernières minutes sont une lente agonie et le "twist" final n'arrive pas à rattraper tout ça. Le film est beau, étrange et bien filmé. Mais ça ne fait pas tout, surtout que le scénario n'est pas du tout aussi malin que ce qu'il pense.
6/10
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Par Chris Snellgrove | Publié il y a 9 secondes L'une des choses les plus fascinantes à propos de Doctor Who est que la franchise est tout aussi capable de créer des épisodes et des personnages terrifiants que de créer des aventures fantaisistes. Pour cette raison, les fans ont été curieux de savoir à quoi s'attendre du dernier Docteur et de la dernière saison, et une star de la série à venir, Yasmin Finney, a révélé la réponse dans une interview avec Elle. "Vous pouvez vous attendre à beaucoup de choses effrayantes", a-t-elle déclaré, comparant spécifiquement le ton de la série à la première apparition de The Weeping Angels, qui, d'après elle, était "l'épisode le plus effrayant de l'histoire". «Vous pouvez vous attendre à beaucoup de choses effrayantes. Je pense que quand vous pensez à Doctor Who, vous pensez à l'épisode le plus effrayant, les anges qui pleurent. C'est l'épisode le plus effrayant de l'histoire et le plus populaire. Je pense que dans cette série, j'ai eu peur quand j'ai vu certaines choses. C'est des frissons dans le dos. " Yasmin Finney sur le prochain spécial Doctor Who Finney ne pouvait en dire autant sur la série à venir car seule une partie de cette interview était centrée sur Doctor Who (et certainement car la BBC aimerait éviter les "spoilers, ma chérie"). Par exemple, elle n'est pas allée loin de la grande question des fans: si son personnage de Rose aura quelque chose à voir avec la compagne préférée des fans, Rose Tyler. Mais si vous aimez les épisodes les plus effrayants de la franchise, vous avez de la chance : elle a dit que lors du tournage de la nouvelle série, « j'ai eu peur quand j'ai vu certaines des choses », ce qui, d'après elle, suffira à envoyer « des frissons ». votre colonne vertébrale. Inversement, si vous aimez le côté plus léger de Doctor Who, Finney a précisé que la série ne deviendrait pas complètement sombre de si tôt. D'après elle, si la prochaine saison "va être pleine de frayeurs", elle sera aussi "pleine de rires" et, finalement, "pleine de tout". En lisant entre les lignes, il apparaît que la saison prochaine rappellera beaucoup le temps passé par David Tennant dans la franchise. Doctor Who pleure l'angeC'est prometteur car Tennant reste le leader de la série la plus populaire sur Doctor Who, et à travers les manigances habituelles, il reviendra brièvement pour jouer à nouveau le Docteur avant de passer le flambeau (ou devrait-ce être Sonic Screwdriver ?) à une nouvelle franchise diriger Ncuti Gatwa. Pendant le temps de Tennant dans la série, nous avons eu des eps vraiment effrayants, y compris l'introduction des méchants susmentionnés, The Weeping Angels. Mais nous avons aussi eu des épisodes très drôles, surtout une fois que Catherine Tate est venue dans la série pour jouer Donna Noble, il semble donc que nous pourrions à nouveau avoir l'ambiance salée/douce d'une saison qui mélange de grandes frayeurs avec des délices hilarants. "Jouer avec Ncuti Gatwa est tout simplement incroyable car nous sommes tous les deux très jeunes aussi, et c'est vraiment agréable d'avoir ça. Il écrit littéralement l'histoire, et je suis vraiment heureux de faire partie de son monde. Yasmin Finney dans le prochain spécial Doctor Who Evidemment, ce n'est pas exactement une coïncidence : bien que Doctor Who a eu un certain nombre de showrunners différents au fil des ans, la prochaine série a Russel T. Davies de retour à la barre. Davies est notamment le showrunner qui a contribué à populariser le renouveau de Doctor Who en 2005 et a réalisé les quatre premières saisons avant de passer le relais au nouveau showrunner Steven Moffat. D'après les déclarations de Yasmin Finney sur la nouvelle saison effrayante, Davies nous a apporté les Weeping Angels, a rendu The Master effrayant à nouveau et a généralement maîtrisé l'art de faire en sorte que les nouveaux fans de Who se cachent derrière leurs canap��s tout en regardant, tout comme leurs parents l'ont fait il y a bien longtemps.
Doctor Who a eu des épisodes terrifiants dans le passé, impliquant notamment les anges pleureurs, alors qu'est-ce qui s'en vient de plus effrayant que les monstres à verrouillage quantique? Bien qu'une partie de nous souhaite que Finney puisse en dire plus sur la prochaine saison de Doctor Who, nous ne pouvons pas nous empêcher de trouver cela un peu charmant et rafraîchissant que nous ne sachions pas exactement à quoi s'attendre de cette vénérable franchise alors qu'elle avance vers son 60e anniversaire et, pour la première fois, à Disney+. Jusqu'à dernièrement, il y a beaucoup à espérer, y compris le retour de Davies, le retour de Tennant et l'introduction de l'étoile montante Ncuti Gatwa en qualité de docteur. Et désormais que nous savons que la nouvelle saison sera pleine de frayeurs emblématiques, nous ne pouvons pas attendre les épisodes qui nous font tellement peur que nous aurons besoin de nourriture réconfortante (vous ne mangez pas ces bâtonnets de poisson et cette crème anglaise, n'est-ce pas ?) .
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Toulouse crépusculaire
Il paraît que c’est au lever du soleil que la lumière est la plus belle. Alors, quand ce matin je suis tirée du sommeil cinq heures à peine sonnées, je sors errer dans les rues toulousaines.
La nuit n’a pas encore laissé place au jour et le quartier de Saint-Cyprien dort encore. Sur le pont Saint Pierre, la discussion enjouée de trois fêtards tardifs assis sur un banc égaie déjà la journée qui se profile au loin. Ma traversée de la Garonne sous le halo pâle des lampadaire m’emmenant vers l’est, je vois l’horizon rougir timidement derrière les ombres majestueuses des clochers qui se découpent sur le ciel qui pâlit.
Il est presque six heures et demie quand j’atteins la place Saint Pierre. L’endroit est déjà animé par les bourdonnement des camions qui s’activent pour éliminer les traces des festivités de la nuit qui s’achève à peine. Les stores des cafés de la place sont encore clos, et les seuls passants que je croise sont deux jeunes d’une vingtaine d’années qui avancent d’un pas lent, débattant en espagnols de leur soirée qui touche à sa fin.
Mes flâneries crépusculaires m’emmènent au Capitole, dont l'esplanade est recouverte de tentes blanches - probablement pour un quelconque événement - puis j’atteins le quartier des Carmes qui s’éveille paisiblement sous les nuages roses. Avec les premiers camions de livraisons de la journée, le fourmillement de la vie matinale s’éveille, s’entremêlant aux dernières bribes nocturnes qui refusent de dire leur dernier mot.
Quand je me retourne en arrière, je constate avec joie que la nuit faiblissante décline doucement. Tout à l’heure, la ville était encore plongée dans la l'obscurité et l’ombre noire du Dôme de la Grave se découpait sur le ciel bleuissant au rythme des foulées étouffées d'un coureur matinal qui profitait du calme de la ville encore endormie.
Mais à présent, le Dôme a retrouvé sa façade orangée et son toît bleu d'eau, et son reflet dort paisiblement sur les ondulations calmes de la Garonne. Faisant face à l’ouest, un couple assis sur la berge finit sa soirée face à la magie du spectacle.
À ma droite, le crépuscule et la promesse lumineuse d’une nouvelle journée. À ma gauche, un ciel sans couleurs et la lutte de la nuit pour ne pas disparaître. Je me tourne vers demain.
Le soleil est levé et mes déambulations crépusculaires touchent à leur fin. J'atteins les îles du Ramier par le Pont de Tounis, doyen de la ville, dont les briques rougissent à mesure que le ciel s'illumine.
Bercée entre les deux bras de la Garonne, l'îlot de Banlève s'éveille doucement.
Pressée par le jour qui désormais presque chassé la nuit, j'atteins rapidement le pont Saint Michel, et passe les feuillages qui émergent de l'îlot Sainte Catherine. Au loin, le Pont Neuf projette sur le fleuve ses arcades de pierre dans une symétrie parfaite qui ne permet pas de distinguer le moment où la pierre succède à l'eau, sabrée par de légers nuages blanc qui brûlent dans un camaïeu orangé. Finalement, je longe les berges par la Prairie des Filtres où un festival semble avoir eu lieu hier. Les fêtards tardifs se mêlent aux promeneurs matinaux qui observent depuis la berge l’eau s’enflammer sous les reflets du ciel.
C’est comme cela que j’ai préféré Toulouse : à l’heure crépusculaire où même terre et ciel deviennent roses, quand la ville endormie livre tous ses secrets.
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JUIN 23
Didier Eribon, Vie, vieillesse et mort d’une femme du peuple.
Catherine Safonoff, La Tête de ma femme.
Elisabeth Hagbarth, Histoire en morceaux.
Léon Tolstoï, Une paysanne russe.
Léon Tolstoï, La Sonate à Kreutzer.
François Vigouroux, Le Secret de famille.
Joël Egloff, L’Etourdissement.
Linda Lê, Je ne répondrai plus jamais de rien.
Eduardo Barrios, L’Enfant qui devint fou d’amour.
Jack-Alain Léger, Hé bien ! la guerre.
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Review of Two Golden Women | Subway, libido, sleep
“Being a liberated woman, you know, it’s not that easy”, sang Cookie Dingler, in a hit by the somewhat corny French group, in the mid-1980s. And today, can a woman be totally free? ? Posted at 1:58 p.m. This is the question posed by Catherine Léger’s play two golden womena reinterpretation of the erotic comedy produced in 1970. And which remains to this day one of the greatest successes in the…
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SAMEDI 18 FEVRIER 2023 (Billet 1 / 3)
« UN HOMME HEUREUX » (1h 29min)
Un film de Tristan Séguéla, avec Fabrice Luchini, Catherine Frot, Philippe Katerine…
« C’est une comédie très réussie et qui a su synthétiser l’esprit des classiques du cinéma français des années 70/80 (« La cage aux folles » vient tout de suite à l’esprit) et les films américains comme « Tootsie » qui font d’une situation difficile un hymne à la tolérance drapé de légèreté, le tout sans aucune vulgarité. »
C’est une spectatrice qui a écrit ces lignes sur le site de « AlloCiné » et c’est exactement ce que nous en avons pensé. On ne rit pas aux éclats mais on sourit, très souvent. La performance des 2 comédiens principaux est exceptionnelle. Une mention toute particulière à Catherine Frot… qui commence à devenir une des plus grandes comédiennes du cinéma (et du théâtre) français. Le reste de la distribution ne démérite pas, Philippe Katerine est d’une crédibilité hallucinante, épatant comme toujours.
Les critiques (pro et celles des spectateurs lambda) sont bonnes ou assez bonnes dans l’ensemble, à l’exception notoire de Télérama, le « journal de télé pour instits » (c’est nous qui lui avons donné ce surnom), qui a massacré le film. Les pauvres, ils ont beau « avoir la carte » comme on dit dans le milieu intello-parisien, ils n’ont rien compris !
Etonnant quand même (et encore plus étonnant lorsque vous aurez vu le film), c’est Le Figaro qui lui a accordé le plus d’étoiles. Certains auraient pensé le contraire.
Ne manquez pas en tout cas de lire la critique ci-dessous, écrite par Eric Neuhoff, le critique cinéma préféré de notre amie Marie-Ange (T.) et de regarder les 2 bandes-annonces ci-dessus.
Marina a donné à « Un homme heureux » ❤️❤️❤️ et JM, ❤️❤️❤️,5 sur 5 (un demi-point de plus pour Catherine Frot/Fabrice Luchini et le message du film).
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Un maire de droite découvre que sa femme veut devenir un homme. Tristan Séguéla opte pour la comédie légère et joyeuse sur ce sujet qui fait souvent grincer des dents.
Ça, il prend très mal la chose. Ce maire de droite a des excuses. Sa femme lui annonce qu'elle veut devenir un homme. Et puis quoi encore ? D'abord, il songe à une plaisanterie. Mais la dame est sérieuse. L'élu s'arrache les cheveux. Sa campagne ! Il lui avait promis qu'il renonçait à la vie politique et voilà qu'il a choisi de se représenter. Elle lui cite l'exemple du mérou, des escargots. En langage moderne, on appelle ça une transition. Déjà, elle a commencé à prendre des hormones. Dans cette petite ville du Nord, cette lubie fait désordre. Burn-out ou ménopause, on se perd en conjectures. Que vont penser les électeurs ?
La théorie du genre débarque chez ce couple tout droit sorti de chez Chabrol. Veste Barbour, vacances à La Baule, la panoplie est au complet. Monsieur tombe de haut. Après tout ce temps, avait-il mérité ça ? Que vont dire les enfants, hein ? Tout cela est bien compliqué. On a beau être sans étiquette, l'élection risque de tanguer. Alors Fabrice Luchini pousse des hurlements, dort sur le canapé. « J'aurais préféré être plaqué pour une girafe. »
Une comédie pour un samedi-soir
Catherine Frot s'affuble d'une fausse moustache, demande à la domestique de ne plus l'appeler « Madame ». Édith se transforme en Eddy. Les complets-vestons lui vont bien. « Ça n'est pas parce que j'ai un sexe de femme que je ne peux pas être un homme. » La théorie se défend.
Avec un sujet pareil, il faut marcher sur des œufs. Cette « Cage aux folles version LGBT » opte pour un ton léger, ne se soucie pas du vraisemblable. C'est une comédie pour un samedi-soir, un spectacle à voir en famille. Cela permet à Philippe Katerine d'être un adjoint efficace et ironique. La surprise permet de s'intéresser enfin à d'autres problèmes que l'emplacement des dos-d'âne. Luchini ouvre des yeux ronds, affiche un désarroi de gamin. Il faut le voir vider des alcools forts pour supporter le choc, distribuer des tracts sur les marchés, recevoir dans sa permanence avec le slogan « En avant comme avant ».
Catherine Frot cultive des airs inquiétants, avec sa casquette à la Gavroche, trouve refuge chez un ami homosexuel et golfeur, assiste à des réunions menées par des transsexuel(le)s. On ne va pas faire la fine bouche devant un film qui a le mérite de traiter d'une actualité délicate et d'éviter la vulgarité. Tristan Séguéla signe un hymne à la tolérance, choisit la gentillesse contre le pamphlet, ne crache pas sur un happy end durant le carnaval de Dunkerque. Il montre sans lourdeur toutes les dimensions de cette histoire, aidé en cela par deux acteurs complices, malins, au diapason. La « Fête des mères » réserve des grincements de dents. Une naissance arrondit les contours. L'amour continue, envers et contre tout. La candeur le dispute aux sourires. Qu'on imagine un Jean-Pierre Mocky sous bromure et on aura une idée assez juste de l'ensemble. En plus, ces péripéties très « Saintes Chéries » sont accompagnées par des chansons des Rita Mitsouko et de William Sheller, ce qui ne gâche rien !
(Source : « Eric Neuhoff – Le Figaro »)
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Confs, Journées d’étude sur la variation morphosyntaxique et pragmatique dans les communautés francophones minoritaires
Programme : Les journées d’étude « Regards sur la variation morphosyntaxique et pragmatique dans les communautés francophones minoritaires », organisées par Anne-Sophie Bally (Université du Québec à Trois-Rivières) et Catherine Léger (Université de Victoria) se tiendront en mode virtuel (sur Zoom) le vendredi 27 et le samedi 28 janvier 2023. Le programme figure ci-dessous. Si vous souhaitez assister aux présentations des journées d’étude, veuillez écrire un courriel à variationfrancaisminoritai http://dlvr.it/SgzqcC
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Babysitter, Monia Chokri (2022)
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Makenzy Pierre-Webster, Shae Anderson, Catherine Léger and Kate Jendrezak
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