#Caste of Monselice
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Good Evening from the Castle of Monselice (aka Castle of Sept Tours in ADOW)!
"Monselice is the most picturesque town I have seen in Italy. It has an old ruin of a castle upon the hill and thence commands a beautiful and extraordinary view. It lies in the wide plain – a dead level – whereon Ferrara, Bologna, Rovigo, Este, Padua stand and even Venice we could dimly see in the horizon rising with her tiara of proud towers. What a walk and what a wide delightful picture. To Venice 38 miles." Ralph Waldo Emerson Journals (31 May 1833)
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adiscoveryofwitchesfrance · 6 years ago
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📙 📺 A Discovery Of Witches, Episode 4 📺 📚
Un avis parmi tant d'autres...
Cet épisode est assez paradoxal pour moi. J’ai toujours l’impression que c’est mon épisode préféré mais c’est aussi celui sur lequel j’ai le plus de choses à redire… C’est justement peut-être parce qu’il reprend des moments de l’intrigue que j’affectionne tout particulièrement !
Ouverture
L’introduction de Matthew, bien que redondante au bout de 4 épisodes, est bien synchronisée avec la découverte du village de St Lucien et les réactions des habitants.
Je suis désolée mais c’est mon moment chauvin-critique. Je reconnais que les paysages sont magnifiques. Le village est typique à souhait et semble sorti d’une carte postale, le château est majestueux, les couleurs sont fantastiques… Mais bon sang, ça ne ressemble en rien à l’Auvergne ! Qui est déjà allé aux environs du vrai Sept Tours (Château Dauphin à Pontgibaud), sait très bien que le paysage, le village et le château sont bien plus médiévaux et austères que l’ambiance italienne et romantique qui nous est proposée. La description des lieux dans le livre nous parle de grande salles, de château fort et de chevaliers ... ce qui n’est pas vraiment le cas ici. J’imagine que le choix de la très jolie ville de Monselice avait de nombreuses raisons légitimes (et peut être budgétaires) mais tout de même, je ne peux manquer d’être déçue par cette première incartade blessante pour la française que je suis. Ceci étant dit, la parenthèse peut être fermée et nous pouvons nous concentrer sur l’action à proprement parler de ce début d’épisode.
On y découvre la tension montante dans la voiture. Matthew très stressé, ne peut s’empêcher de jouer avec ses lèvres et Diana est bien consciente du malaise ambiant. J’aime beaucoup la demi-vérité de Matthew quand il répond de façon peu convaincante « Yeah » à la question de Diana pour savoir si sa mère est prévenue.
J’ouvre une parenthèse au sujet du personnage d’Ysabeau. Comme tous les fans du livre, je m’attendais à trouver une jeune femme blonde, sophistiquée, très française, de l’âge de Diana et le choix de Lindsay Duncan m’a beaucoup surpris et déçue dans un premier temps. Le sujet a fait beaucoup polémique dans la fanbase et Deborah Harkness a dû prendre la défense de l’actrice plusieurs fois. J’ai appris que c’est Matthew Goode qui avait suggéré Lindsay Duncan pour le rôle, étant un grand fan de l’actrice (et accessoirement représentés par la même agence). Il semble donc que Bad Wolf avait en tête dès le départ d’avoir des acteurs plus âgés pour les rôles « senior » (comme pour Gerbert). J’imagine que c’est afin de se démarquer du traitement teenager des autres histoires de vampires (Twilights, Vampire Diary etc) où les adultes ne le sont pas en apparence et éviter ainsi toute confusion de style. Ce n’est pas exactement une approche à laquelle j’adhère mais que je peux comprendre. Toutefois, ayant intégré ces éléments, en voyant Lindsay Duncan évoluer dans cet épisode, je ne peux que reconnaître la qualité de son jeu et sa justesse pour incarner Ysabeau. Elle est magnifique, froide, forte et ses interactions avec Matthew Goode sont parfaites. Je referme donc la parenthèse (je vous avais prévenu qu’aimant beaucoup l’épisode, j’avais forcément beaucoup à redire).
Présentations
Fidèle au personnage du livre, c’est Matthew qui porte tous les bagages et qui introduit Diana formellement à sa mère, qui ne manque pas de la toiser et de la critiquer sur ses limitations linguistiques et d’éducation (ce qui n’est pas sans saveur quand on sait que Diana est un professeur renommé). L’expression sidérée de Diana et excédée de Matthew à ce moment-là se passe de mots et vaut tous les dialogues. Marthe arrive quant à elle, complètement fidèle au personnage chaleureux et bienveillant du livre. Mon petit regret est que nous n’aurons pas beaucoup l’occasion de la découvrir dans la série, alors que c’est un personnage tellement attachant et riche, et qui contribue beaucoup à l’attachement de Diana pour Sept Tours (sans parler de l’épisode du thé qui n’existera pas du tout dans la série).
Matthew introduit Diana comme son amie/friend, ce qui signifie beaucoup pour des créatures qui ne se désignent que par leur espèce.
J’aime beaucoup la lutte de pouvoir intemporelle et universelle entre la mère et le fils quant à l’organisation de l’installation de Diana. En mère soucieuse des bonnes traditions, Ysabeau souhaiterait installer Diana dans des appartements disponibles (ceux de Louisa). Matthew insiste avec force pour qu’elle aille dormir dans SA tour. C’est un petit détail du livre que j’ai plaisir à retrouver, Matthew qui s’est construit sa propre tour, imprenable, défensive et dans laquelle il se sent seulement et parfaitement chez lui. Petite modernité très appréciable également, c’est Matthew qui prépare lui-même le lit de Diana. C’est l’occasion parfaite pour quelques confidences sur la notion de sommeil chez les vampires et pour que Diana confronte Matthew à la vérité que sa mère ne veut pas d’elle à Sept Tours. Je trouve très subtile le fait que Matthew murmure ses réponses, sachant très bien que toute conversation dans le château est entendue des autres vampires, et que certains sujets sont sensibles, tout particulièrement concernant Philippe.
L’intrusion de Juliette
Contrairement au livre, l’action ne se limite pas au huis clos de Sept Tours. Pendant leur absence, le monde continue de tourner et je trouve très malin ce principe de voir la tension monter à l’extérieur, l’étau se resserrer et la menace croitre.
L’échange informel de Marcus et Miriam fourmille de petites informations qui nous livre par touches leur perception de la situation.
Trouver Juliette dans le bureau de Matthew est une vraie surprise pour Marcus et le spectateur. Evidemment que Juliette est partie collecter des informations sur Matthew pour le trouver ! Avoir laissé son téléphone allumé est très malin et permet à Miriam de venir à sa rescousse à la vitesse de l’éclair (et oui, Matthew nous avait prévenu qu’ils étaient rapides !) J’aime beaucoup le fait que ce soit Miriam en grande sœur responsable qui mette la raclée qu’elle mérite à Juliette. On comprend très vite que les 3 protagonistes ont un historique commun et qu’ils ne s’apprécient guère. Le « conseil d’amie » de Miriam final “Eternity's a long time to be chasing a man who doesn't want you, Juliette” est tellement bien trouvé ! Tout comme l’air dégouté de Juliette en sortant !
Le bureau de Philippe
C’est un lieu qui va être très symbolique sur l’évolution des relations du trio au cours de l’épisode. Au début la porte est fermée, puis l’on y verra Matthew en pleine réflexion, puis Ysabeau et Matthew s’y confronter, Ysabeau s’y morfondre avant sa confrontation finale avec Diana.
Cette scène me fend le cœur car on ressent toute la détresse, la rage et l’impuissance d’Ysabeau face à la perte de son âme sœur. Lorsque Matthew ouvre la porte, on sent le fantôme de Philippe s’emparer des lieux. Matthew parcours du regard la pièce, comme s’attendant à le voir arriver, on imagine qu’il sent encore son odeur. Puis il touche la chaise, comme réalisant ce qu’il a perdu et l’absence de l’être cher. Puis il se courbe sur la chaise, comme si le poids du monde s’abattait sur ses épaules, couplés à toute sa tristesse et sa culpabilité. On imagine aisément qu’il aimerait tellement que son père soit là pour démêler la situation !
Cauchemar & Coup de fil impromptu
Je confirme ne pas aimer cette scène de cauchemar. Elle a pour but de faire monter la tension en suggérant un sort ou une malédiction mais je ne trouve pas que cela fonctionne. L’apparition en sus de Rebecca n’y change rien.
Le coup de fil des tantes est également là pour accroître la tension en tissant la réputation d’Ysabeau et ajoutant un sentiment de danger pour Diana qui n’est pas nécessaire, surtout qu’il ne sera pas vraiment exploité par la suite.
La Congrégation
Enfin nous allons voir le conseil ! Les démons sont introduits avec le personnage d’Agatha et son petit discours féministe. Il peut paraître évident que dans une institution millénaire où un tiers des membres sont immortels, la parité semble peu d’actualité. Pourtant, quand on lit le livre, ce n’est pas le cas : les sorcières sont représentées par 2 femmes et 1 homme, les démons par 2 femmes et 1 homme et l’on sait que Vérin a tenu le siège du Conseil pendant quelques décennies. J’imagine toutefois que ce discours girl-power tenait à cœur aux scénaristes face à un casting conservateur …
J’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir Baldwin. Dans le 1er livre, il apparaît comme un personnage brutal, manipulateur, sans aucune finesse. Ici, il fait preuve de plus de subtilité et l’on a le temps de le découvrir. Les clefs à empiler pour pouvoir ouvrir la porte du conseil sont magnifiques et j’adore l’air de domination de Baldwin quand il ouvre et pénètre dans la salle en maître des lieux. Un vrai bonheur !
Merde
Gillian n’ayant pas eu l’occasion d’annoncer à Diana que c’était les sorcières qui avaient tuer ses parents, il fallait bien trouver un autre moyen. Matthew menant l’enquête est une assez bonne idée. Et c’est aussi l’occasion pour lui de prononcer son plus beau mot de français !
Si Matthew utilise le bureau de Philippe, il ne s’y assoit pas pour travailler mais utilise une table ridiculement petite pour lui (il aime vraiment se rendre la vie plus difficile qu’elle ne l’est !).
Confrontation
Encore une fois, le profil d’historienne de Diana l’amène à confronter Matthew à ses demi-vérités. Elle n’est pas dupe de la situation ou de l’aversion d’Ysabeau à son égard et les informations alarmistes de ses tantes l’amènent progressivement à comprendre où est la vérité.
Petit détail qui me saute ici aux yeux : la garde-robe de Matthew a changé avec son arrivée à Sept Tours. Il est chez lui, plus décontracté, aussi son style de professeur n’est plus de mise. En manches courtes, jeans et bottes équestres très foncés , il contraste complètement avec le col roulé douillet et rosé de Diana.
Defcon 1
Après un échange mettant bien en lumière la protection fraternelle de Miriam envers Marcus, Baldwin fait irruption. J’aime beaucoup l’usage des conversations téléphoniques dans la série car elles sont riches et bien menées. Elles permettent souvent des rebondissements ou des actions intéressantes et ici Baldwin ne me déçoit pas. En un clin d’œil, on comprend qu’il est tout en haut de la cha��ne alimentaire et que peu importe la fid��lité de Marcus envers son père, c’est Baldwin qui domine. (C’est d’ailleurs la première fois dans la série où l’on dit très clairement que Marcus est son fils)
La scène équestre
Dans le livre, l’équitation est très importante. C’est l’occasion pour Matthew et Diana de se connecter. Diana y découvre de nouvelles aptitudes magiques et à chaque chevauchée quelque chose d’important va se dénouer (comme la chasse par exemple). Dans la série, il n’y a malheureusement pas le temps pour toutes ces séquences et, je n’aurai jamais cru dire ça, c’est presque une scène inutile. On les voit chevaucher avec bonheur, lâchant prise et l’ensemble est magnifiquement tournée (tout comme la musique qui sera utilisée ensuite pour le Witchwater). Mais elle n’apporte rien de plus qu’une belle séquence romantique qui fait plaisir aux fans et amoureux de Bishmont. Et c’est un peu dommage, car elle aurait au moins pu mettre en lumière ou l’aspect protecteur de Matthew ou la capacité de Diana à parler aux animaux ou à se diriger en fermant les yeux. Quoiqu’il en soit, la scène est belle, on est heureux avec eux, mon cœur de romantique est aux anges.
J’aime toutefois la séquence où Marthe et Ysabeau les observent en commentant à la fois le potentiel de Diana et leur relation « ensorcelée ». C’est à la fois intéressant du point de vue de l’histoire mais aussi d’un point de vue maternel concernant la méfiance d’Ysabeau vis-à-vis de Diana.
L’étau se resserre
Baldwin est un stratège, joueur et calculateur et il ne se laisse pas longtemps berner par les manipulations grossières de Knox. Cette scène est intéressante car on comprend les enjeux pour la Congrégation, ce qui est et ne peut être dit et l’on comprend très vite que Knox a beaucoup plus à cacher qu’il n’y parait…
Révélation
Comme à chaque fois que Matthew sent baisser sa garde avec Diana, il ajoute une difficulté. Ici, il ne trouve rien de mieux que d’annoncer à brule pourpoint que ce sont les sorcières qui ont tuées ses parents. Une nouvelle que Diana prend finalement plutôt bien… Dans le livre, elle se serait laissée envahir par la panique. Ici, elle se domine, comme si elle acceptait les faits comme une évidence dans la défiance qu’elle accumule sur son espèce.
Knox est vraiment abominable
Et c’est bien ainsi ! Quand on connait l’évolution du personnage par la suite, autant que l’on sache déjà qu’il ne connaît aucune limite ! J’aime beaucoup l’idée que le jeu de pouvoir soit aussi existant chez les Sorcières et surtout que Satu n’est pas qu’une poupée avide de pouvoir et d’influence. On voit très vite qu’elle est certes ambitieuse, mais qu’elle a aussi sa propre volonté. Ceci dit, la voir maltraitée ainsi par Knox me rappelle toutes les souffrances qui ont été infligées au cours des siècles à toutes ces femmes prétendument sorcières par des hommes cruels et ignorants… et j’imagine que c’était bien l’objectif aussi de cette séquence.
Sophie est formidable
La douce Sophie a tout compris (on le savait déjà) mais le montrer dès le départ redonne un peu d’élan au mystère posé au précédent épisode. Et oui, la White Queen est bien avec sont Dark King, et effectivement, rien n’a démarré. C’est une belle séquence où encore une fois, l’utilisation des téléphones portables est habilement manœuvrée. Et j’apprécie tout particulièrement les quelques informations sur l’alchimie et le symbolisme distillées à cette occasion car ce sont des éléments importants à l’histoire et pour lesquels on a trop peu de temps. C’est seulement amusant que ce soit Sophie qui fasse ce cours à Agatha plutôt que Diana, mais j’aime assez cette initiative. Les démons sont difficiles à saisir dans le livre, ou en tout cas assez caricaturaux. Voir la dynamique entre Nathanaël, Sophie et Agatha, les regarder interagir et avancer eux-mêmes dans leurs propres conclusions est vraiment très intéressant et un très bel ajout de la série !
La scène aux bottes de cavalier
C’est sûrement ce que j’ai le plus retenu de cette scène, tant l’attitude de Matthew et son costume ne pouvaient me laisser insensible. Il est vraiment chez lui à Sept Tours, et tout contraste avec Oxford ! L’intérêt de la scène est tout de même de voir Matthew forcer la réflexion à Ysabeau en lui rappelant une ouverture d’esprit que je ne lui connaissais pas dans le livre…
Bras de fer
Je ne peux m’empêcher de reconnaître le cadre sublime choisi pour cette conversation importante mais peu attrayante de prime abord. Une fois encore, l’équipe de tournage s’est surpassée. Voir Gerbert menacer Baldwin est intéressant car il permet de mieux les cerner l’un l’autre et de prendre la température de la position des De Clermont en terme de pouvoir et de domination. On comprend aussi mieux les enjeux d’une incartade de Matthew dans ce contexte. Scène inédite et très utile, je ne peux qu’approuver !
Catfight, non pardon, Confrontation
C’est ce qui m’est effectivement passé par l’esprit en voyant démarrer cette scène qui n’existe pas en tant que tel dans le livre. Vu la montée de tension qui s’était établie autour d’Ysabeau, je m’attendais à un affrontement plus direct entre les deux femmes. Finalement c’est une scène de main tendue. Diana est forte, directe, décidée et annonce clairement ses attentes. C’est une des grandes différences avec la Diana du livre. Son discours sur la tolérance est bien placé, rappelant que l’usage des espèces de créatures par Deborah Harkness n’est qu’une métaphore contre toute forme d’intolérance et que c’est le message premier de sa trilogie. Ysabeau quant à elle partage sa soif de vengeance, énonce sa morosité. C’est aussi un peu différent du personnage original mais correspond bien à la mélancolie montrée depuis le début de l’épisode.
La Danse
C’est forcément LA scène la plus mémorable de l’épisode et je ne compte pas le nombre de GIF et d’images en circulation avec cette scène.
Mais avant de danser, il y a le dîner. Il est assez bien amené car il reprend des citations entières et adorées du livre (la réflexion sur la modération des De Clermont, la docilité des chevaux et des fils). Cette scène montre les interactions entre les 4 personnages, ce qui n’avait pas été possible jusqu’alors : Marthe n’a pas sa langue dans sa poche malgré sa bonhommie et la tension reste forte entre Matthew et Ysabeau.
Diana est vraiment ravissante dans cette scène. Personnellement, je n’aime pas trop les combinaisons malgré le fait qu’elles soient absolument tendances mais je dois avouer que celle portée par Diana est absolument magnifique (dois-je rappeler que c’est Matthew qui a fait les bagages de Diana dans l’épisode précédent et qui est donc responsable de cet heureux choix ?). Je trouve l’idée en tout cas parfaite. Diana est une femme moderne, pratique et que l’on n’imagine pas se guinder dans une robe (ce qu’elle ne fait pas non plus dans le livre). Cette combinaison la rend d’une élégance absolue (tout comme sa coiffure très sophistiquée) et en même temps irrésistiblement sexy (mon mari dirait que je suis amoureuse de Teresa Palmer ...). Pour une fois, elle ne porte pas de bleu hormis son collier de lapis lazuli qui fait ressortir ses yeux de manière stupéfiante. Selon ma théorie des couleurs, le choix de cette couleur beige la rapproche des teintes terra cotta de Sept Tours, comme si elle se fondait progressivement à son futur univers.
Quoiqu’il en soit, la scène est absolument charmante. J’étais heureuse d’entendre l’évocation de Louisa et des souvenirs passés. J’espère que c’est bien un teasing pour la saison 2…
Matthew faisant danser sa mère est un moment splendide, hors du temps. On est assez proche de l’atmosphère du livre et de la comparaison à Fred Astaire et Ginger Roger. Puis après un tombé de cravate remarqué, (et important pour la suite), s’en suit certainement l’une des scènes les plus attendues (en tout cas pour moi). Même si l’on ne croit pas une seule seconde à l’amateurisme des danseurs et à leur improvisation, c’est le spectacle parfait pour lequel on est venu. La musique est une nouvelle fois parfaitement choisie, la chorégraphie un peu exagérée mais romantique à souhait. Les deux acteurs sont gracieux et l’alchimie de leur couple fonctionne parfaitement. On ne peut que se dire que l’on a hâte de voir plus de Bishmont !
Si Diana ne vole pas ici, on voit tout de même le chatoiement et si certaines mauvaises langues n’ont pas apprécié, j’aime cette séquence où, pour la première fois, on voit Diana apprécier la singularité de ses pouvoirs.
Et comme après toute danse, il y a forcément un très beau et romantique baiser avec une tirade devenue culte « What spell have you put on me? » Cela faisait 30 minutes qu’on l’attendait !
Ce que j’aime dans cette scène, c’est tout d’abord l’embarras légitime qu’ils ont à se promener seuls à seuls, après l’émotion partagée de la danse et les 3 jours passés depuis leur premier baiser. Diana se cramponne nerveusement à son châle, Matthew range soigneusement ses mains dans ses poches, comme pour se retenir. Puis Diana s’arrête, Matthew se retourne instantanément, comme s’il renonçait subitement à toute résistance. On imagine sans peine qu’il a senti son adrénaline monter par anticipation de ce moment. Et c’est sous le plus magnifique des pins (qui ne pousse évidemment pas en Auvergne, désolée, je ne pouvais m’en empêcher) que la plus tendre des étreintes démarre. Certains ont remarqué leur importante différence de taille et s’en sont amusés. C’est un heureux hasard du casting car c’est exactement cette différence de taille qui est décrite dans le livre, ce qui rend leur couple encore plus crédible. Ce que j’aime aussi, c’est le respect des détails de ce baiser par rapport à celui du livre (qui avait lieu dans l’escalier de la tour de Matthew), le mouvement des mains autour du cou de Matthew, placées de part et d’autre du visage de Diana, qui descendent dans le dos … (même si Deborah Harkness ne dit rien d’une main aux fesses que MG semble apprécier tout particulièrement puisqu’il la renouvellera à plusieurs reprises). Tous ces ingrédients s’ajoutent au romantisme d’une scène parfaitement orchestrée.
Retour à Oxford
C’est un peu un choc de retrouver Gillian après ce moment magique et hors du temps. C’est justement le but des scénaristes. Il faut nous rappeler que pendant que Diana et Matthew tombent amoureux bien à l’abris de Sept Tours, le monde s’agite et les menaces montent de toute part. Et étonnement, la pauvre Gillian en fait partie. Je la qualifie à nouveau de « pauvre » car dans cette scène de clôture de Covent, on comprend à quel point elle est en recherche de reconnaissance et de considération. Je ne peux manquer de me demander si le fait que le groupe se réunisse chez elle est par opportunisme (elle a quand même une magnifique maison) ou si c’est une position nouvellement acquise de par sa collaboration avec Knox. Quoiqu’il en soit, Gillian est prise au piège désormais car elle se retrouve propulsée dans une mission pour laquelle elle n’est pas taillée et pour laquelle elle se retrouve volontaire désignée...
Will you please tell me about William Harvey?
C’est une scène que j’affectionne tout particulièrement. C’est la première scène d’intimité qu’on les voit partager. Tout d’abord en tant que couple qui se découvre. Matthew s’est suffisamment laissé aller pour lui tenir la main et Diana s’y accroche à deux mains. Tous deux sourient de voir l’autre sourire. C’est le bonheur des amoureux. C’est aussi l’échange parfait de deux génies qui apprécient de partager ce moment. Intellectuellement, ils sont égaux et partager des anecdotes scientifiques et historiques sont des moments de complicités hors pairs. Des moments comme ceux-ci sont assez nombreux dans le livre et c’est ce qui rend les chapitres à Sept Tours si agréables. Dans la série, c’est le premier moment et on ne peut que l’apprécier… car il va être de courte durée.
L’intrusion de Domenico
Bien que d’un autre genre, c’est aussi une très belle scène. Déjà de par le jeu nuancé et impressionnant de Matthew Goode. Tout au long de ces quelques minutes, ce n’est qu’à force de haussement de sourcils, de changements de regards, de frémissements de narines et de sourires qu’il passe de l’amoureux éperdu protecteur au plus féroce des prédateurs.
Domenico est exactement ce qu’il doit être : arrogant, nonchalant, sûr de lui. Il est vraiment parfait dans ce rôle.
Matthew se fige immédiatement lorsqu’il sent son odeur et tente de renvoyer Diana qui, évidemment ne l’écoute pas malgré sa perception évidente du danger. Jusqu’à l’arrivée de Marthe et Ysabeau, on sent l’inquiétude monter, le tempérament de protecteur prêt à bondir bouillonner. Ici aussi les tirades importantes sont reprises et j’aime entendre Ysabeau répondre avec hauteur « I smelled you ». J’aime le courage inconscient avec lequel Diana s’avance et contredit les ordres de Matthew. Elle montre ainsi qu’elle a fait son choix et qu’elle se pose non pas en victime mais en l’égale de Matthew, même si elle ne saisit pas tout le sens de la situation. Lorsqu’elle répond à Domenico, Matthew est fier de sa lionne. Il ne cesse de dire qu’il est attiré par son courage et elle le prouve une fois encore. Le cadrage sur son visage et le changement de ses traits est vraiment formidable. Et que dire encore du contraste de son jeu lorsqu’il envoie Diana avec amour et douceur, s’imprégnant de son odeur, pour se transformer en quelques secondes en monstre aveuglé par la rage sanguinaire ?
Lorsqu’une fois Domenico renvoyé, il avoue en occitan son amour à Ysabeau, j’ai l’impression de voir un petit garçon chercher secours auprès de sa mère. Lorsqu’il comprend qu’il n’a pas d’issues, on voit littéralement son cœur se briser et c’est en automate qu’il part faire ce qui doit être fait.
We are bound together
Dans un interlude fort utile, Marthe explique le concept du Convenant à Diana. C’est le moment parfait pour Matthew de faire une entrée théâtrale, un masque de froideur figeant ses traits. Il essaie tout d’abord d’être diplomate et académique, sans succès. Diana lui annonce qu’ils sont liés. Dans la série, ce n’est qu’une phrase mais dans le livre c’est très important. Juste après le Witchwind, Diana jette un sort qui la lie physiquement au cœur de Matthew. L’évocation ici est bienvenue.
Matthew essaie ensuite de la blesser, de la raisonner mais Diana tient tête. Il essaie donc de lui faire peur, ce qui échoue une nouvelle fois puisqu’elle se sait en sécurité à ses côtés. J’aime qu’elle lui dise d’arrêter, qu’elle mette ses mains sur son torse de manière familière, essayant de comprendre. Et c’est ce qui fait craquer Matthew.
Heureusement pour lui, l’appel inopiné de Marcus et Miriam lui permet de reprendre son sang-froid. Il confie Diana à sa mère, son instinct de protection reprenant le dessus et ce malgré la tentative de cette dernière d’éloigner Diana à Madison.
Diana, ne comprenant pas son besoin de protection et, se rebelle et lui lance son « I love you ». Matthew se fige, incapable de résister davantage. S’il cède à lui répondre, il scellera leur union aux yeux des vampires et le danger ne sera qu’accru. On voit la douleur sur son visage, l’impossibilité à s’extirper d’une situation qui le dépasse et où il est dominé par ses instincts. Diana s’approche à nouveau, son odeur le submergeant… et Matthew ne peut que fuir. C’est la seule issue qu’il lui reste avant que tout ne soit perdu. Lorsqu’il arrive à sa voiture, on voit un arrêt imperceptible, ses épaules se creusant de peine et de douleur, hésitant. Puis l’on imagine qu’il entend Diana arriver, sent son adrénaline, sa douleur. Alors Matthew fuit de nouveau laissant Diana éperdue sur le pavé.
Et Diana laisse sortir toute sa peine. Elle est certes courageuse mais en 10 minutes, elle est passée de l’histoire d’amour parfaite à l’abandon le plus total. Elle se laisse submerger par ses larmes. Witchwater. Ce sont des larmes de pouvoir, comme Marthe et Ysabeau vont le souligner. Dans le livre, Diana devient l’eau, comme un être éthéré et disparait progressivement, noyant tout sur son passage. J’avoue avoir été déçue ici de ne voir que de la pluie, c’était la version la plus facile (et certainement la moins onéreuse).
Et une fois encore, c’est le regard irréel de Diana qui clôture l’épisode, alors qu’elle est en plein désespoir… Quel suspens !
Personnellement, j’avais l’espoir de découvrir l’épisode 5 dans la continuité de cette séquence… Peine perdue… Mais ça, c’est pour la semaine prochaine !
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