#CRISE POLITIQUE À NIAMEY
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CRISE POLITIQUE À NIAMEY: LE PRÉSIDENT PATRICE TALON NOMMÉ MEDIATEUR DE LA CEDEAO ET DE L'UNION AFRICAINE
Talon vient d’être nommé médiateur de la CEDEAO et de l’UA pour le Niger. Le président béninois s’est envolé pour Abuja ce mercredi après le conseil des ministres. Il rentre dans la soirée, selon les informations. Sa nomination fait suite à l’actualité au Niger. Selon des médias nigeriens , ce mercredi 26 juillet 2023, la capitale nigérienne s’est réveillée dans une situation assez confuse.…
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#CRISE POLITIQUE À NIAMEY#de la CEDEAO#ET DE L&039;UNION AFRICAINE#LE PRÉSIDENT PATRICE TALON#médiateur#nommé
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NIAMEY - Le chef militaire autoproclamé du Niger a proposé samedi un retour à la démocratie dans les trois ans et a mis en garde un bloc régional contre l'utilisation de la force militaire. Le général Abdourahamane Tiani, le chef du coup d'État du mois dernier, a affirmé qu'il avait donné au gouvernement 30 jours pour élaborer un cadre pour un retour à la démocratie après une période de transition qui « ne peut pas dépasser trois ans ». Il a également ajouté qu'une intervention militaire étrangère pour rétablir l'ordre constitutionnel aurait « des répercussions sur toute la région ». Le général Tiani, dans une allocution à la télévision publique Tele Sahel, a affirmé : « C'est en grande partie grâce au professionnalisme et au courage de notre force que le Niger est resté le verrou qui empêche des hordes de terroristes de déstabiliser toute notre région. Soyons clairs, si nous sommes attaqués, ce ne sera pas une promenade de santé. Les développements interviennent après que le bloc régional ouest-africain, tout en espérant toujours résoudre la crise au Niger par des moyens diplomatiques, a affirmé qu'il était prêt à appliquer la force pour renverser le coup d'État du 26 juillet si les négociations échouaient. Une délégation de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Ecowas) est arrivée samedi au Niger pour rencontrer les chefs militaires du pays et le président déchu Mohamed Bazoum. Mme Kathleen FitzGibbon est arrivée à Niamey pour diriger la mission américaine au Niger, a annoncé samedi le département d'Etat américain. Mme FitzGibbon, diplomate de carrière possédant une vaste expérience en Afrique, "renforcera les efforts pour aider à résoudre la crise politique en ce moment critique", a-t-il déclaré. Des militaires dirigés par le général Tiani, chef de la garde présidentielle, ont pris le pouvoir en juillet et ont pris M. Bazoum en otage. Il reste en détention avec sa famille et des membres du gouvernement. La CEDEAO a adopté une ligne dure contre les militaires en fermant les frontières, en imposant des sanctions sévères et en activant une force en attente. Les hauts officiers militaires représentant les États membres du bloc avaient élaboré un plan pour entrer au Niger, a affirmé le Dr Abdel-Fatau Musah, commissaire du groupe économique chargé des affaires politiques, de la paix et de la sécurité, après des réunions à Accra, la capitale du Ghana, vendredi dernier. La junte et ses alliés, le Mali et le Burkina Faso voisins – tous deux sous régime militaire – se préparent à contrer une éventuelle intervention militaire. « En cas d'attentat, nos dirigeants ont dit que nous étions prêts. Nous sommes prêts à soutenir le Niger », a affirmé le ministre de la Défense du Burkina Faso, Kassoum Coulibaly, à le média publique russe RIA, après la réunion des chefs militaires à Accra. Les putschistes n'avaient aucune intention de collaborer avec le groupe de mercenaires Wagner soutenu par le Kremlin ou de nuire au président déchu, a affirmé au New York Times le Premier ministre Ali Lamine Zeine, installé par la junte. Le Niger a été un allié occidental clé et un bastion relatif de stabilité dans l'une des régions les plus instables du monde. Les États-Unis ont une base de drones militaires dans le pays et la France y stationne environ 1 500 militaires, ciblant les insurgés affiliés à Al-Qaïda et à l'État islamique en Irak et en Syrie, en coopération avec les forces nigériennes. La nation enclavée, plus de deux fois la taille de la France, se classe parmi les états les moins développés. Il a une population de plus de 25 millions d'habitants et l'un des taux de natalité les plus élevés au monde. BLOOMBERG
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3ème mandat: Buhari appelle ses homologues à respecter leurs constitutions
Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, appelle les présidents d’Afrique de l’Ouest à respecter la limite constitutionnelle de leur mandat.
« Il est important qu’en tant que dirigeants de nos différents États membres de la Cedeao, nous respections les dispositions constitutionnelles de nos pays, notamment en ce qui concerne la limitation des mandats. C’est un domaine qui génère des crises et des tensions politiques dans notre sous-région », a-t-il déclaré.
Cette déclaration fait suite à la décision du président ivoirien Alassane Ouattara et du président guinéen Alpha Condé de se présenter pour un troisième mandat dans leurs pays respectifs.
Les propos du président Buhari ont été tenus lors d’un sommet des dirigeants du bloc régional, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui s’est tenu à Niamey, la capitale du Niger.
La décision du président Ouattara de se présenter pour un troisième mandat à la suite du décès soudain de son dauphin a déclenché des manifestations en Côte d’Ivoire. Ses détracteurs affirment que cette décision est anticonstitutionnelle.
Des manifestations violentes ont également eu lieu en Guinée voisine, où le président Condé, âgé de 82 ans, brigue un troisième mandat controversé en octobre.
Le sommet d’une journée de la Cedeao, qui s’est tenu lundi, a réuni huit chefs d’État, dont les présidents du Ghana, du Sénégal et du Burkina Faso.
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Alors que le Forum sur la paix et la sécurité en Afrique s'est ouvert lundi à Dakar, le spécialiste du Sahel Jean-Claude Félix-Tchicaya déplore l'échec de la stratégie antiterroriste au Sahel.
Présent à Dakar, lundi 18 novembre, en ouverture du Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique, le Premier ministre français, Édouard Philippe, a exhorté les pays d’Afrique de l’Ouest à ne "laisser aucune chance, aucune prise" aux groupes jihadistes dans le Sahel.
"Une chose est sûre : les groupes jihadistes profiteront, dès qu'ils le pourront, de nos faiblesses, de nos manques de coordination ou de nos insuffisances en termes de moyens, d'engagements ou de formation", a-t-il déclaré, appelant à "regarder la situation en face", "dans sa nuance et parfois, dans sa vérité plus cruelle".
>> À lire : Anti-terrorisme : les pays du G5 Sahel cherchent financement… désespérément
Mais, alors que la France est engagée depuis 2013 dans cette région et qu’Emmanuel Macron attend depuis deux ans la montée en puissance du G5 Sahel – force censée prendre le relais de l'opération Barkhane et composée par les troupes du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad –, le bilan est négatif. Si bien que de plus en plus d’observateurs appellent à un changement de stratégie dans la lutte contre le terrorisme.
C’est notamment le cas de Jean-Claude Félix-Tchicaya, chercheur à l’Institut de prospectives et sécurité en Europe (IPSE), spécialiste du Sahel, interrogé par France 24, qui estime que "les stratégies mises en œuvre sont usées jusqu’à la corde" et qu’il est temps pour les gouvernements d’écouter "la géopolitique des peuples".
France 24 : La lutte contre le terrorisme au Sahel est au programme du Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique. Faut-il repenser la stratégie mise en œuvre ?
Jean-Claude Félix-Tchicaya : Oui, il est urgent de le faire pour rebondir face à des groupes terroristes qui, eux, ont une stratégie bien définie et qui tirent justement profit des erreurs d’une coalition qui ne se parle pas assez. Les stratégies mises en œuvre sont usées jusqu’à la corde : dès le départ, celles-ci visaient principalement à calmer les groupes qui faisaient dissidence dans le nord du Mali, mais ont, en conséquence, favorisé la "balkanisation" d’une partie du Sahel. En clair : comme les États étaient exsangues financièrement, des formes ethniques d’auto-défense se sont organisés en créant des milices. Mais cela a favorisé l’accroissement des luttes inter-ethniques et a fragilisé le nord du Mali et une partie du Burkina Faso.
Par ailleurs, il n’y a pas eu de coordination assez conséquente entre les États concernés, malgré l’appui de plusieurs États étrangers, et cela a entraîné une désunion des forces. Résultat : avec 465 attaques jihadistes menées en 2018, la lutte contre le terrorisme au Sahel est un échec.
En quoi l’action des gouvernements des pays impliqués dans le G5 Sahel est-elle nuisible au succès de la lutte contre le terrorisme ?
Au-delà du manque de communication entre les États impliqués, le principal problème vient du manque de réponse politique des différentes gouvernances. Il y a au Sahel des problèmes économiques, d’éducation, de santé sur lesquels prospèrent les groupes terroristes. Or les dirigeants en place se servent de l’aide internationale pour se maintenir au pouvoir plutôt que pour résoudre les problèmes sociaux.
>> À lire : Au Sahel, l’essor du groupe État islamique complique la lutte contre le jihadisme
Mais cela ne peut pas durer. Aujourd’hui les populations africaines exigent un changement, car elles voient les forums pour la paix se succéder, et en même temps, elles constatent une progression de l’insécurité. Or on voit ce qu’il se passe à Alger ou ce qu’il s’est passé à Khartoum [au Soudan], il y a une géopolitique des peuples qui commence à pousser très fort. Des manifestations ont lieu chaque semaine à Bamako [au Mali], à Ouagadougou [au Burkina Faso] ou à Niamey [au Niger], et la contestation se déporte également sur les réseaux sociaux pour alerter les gouvernements sur l’urgence de la situation.
Édouard Philippe est présent à Dakar. Que devrait faire la France ?
Les militaires ne suffiront pas à régler la crise de gouvernance et les crises sociales. La France sait très bien que les 4 500 soldats de l’opération Barkhane ne servent à rien s’il n’y a pas de stratégie commune. Édouard Philippe doit donc inciter les États du Sahel à travailler ensemble et c’est ce qu’il a fait dans son discours lundi matin. Mais il doit aussi absolument écouter les organisations civiles – syndicats, chercheurs, partis d’opposition – qui demandent à la France de changer sa diplomatie, sa façon d’opérer avec certaines gouvernances contestées. Le fait que Paris ait soutenu Blaise Compaoré au Burkina Faso, par exemple, a entamé la confiance des populations, qui sont les premières victimes des mauvaises gouvernances, de la corruption et du terrorisme.
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La CEDEAO fait pression sur les dirigeants de la Guinée Bissau pour une sortie de crise rapide et pacifique
La CEDEAO fait pression sur les dirigeants de la Guinée Bissau pour une sortie de crise rapide et pacifique
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(Agence Ecofin) – Un sommet extraordinaire de la Cedeao s’est déroulé ce 8 novembre 2019 à Niamey au Niger. Les chefs d’Etat et de gouvernement de la sous-région cherchent à trouver une solution à la crise politique qui secoue actuellement la Guinée Bissau, pays membre.
Dans son discours d’ouverture, le chef de l’Etat nigérien Issoufou Mahamadou, président en exercice de la Cedeao, a…
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« Le défi est de sortir d’une réponse basée sur une expertise humanitaire individuelle pour arriver à une réponse reposant sur l’intelligence collective »
Dans la région de Diffa, la production de connaissance reste l’apanage des humanitaires. En dépit de leur importance, ces connaissances restent trop réduites répondant automatiquement à des besoins opérationnels spécifiques et sectoriels. Pour l’UNHCR au Niger, le besoin d’analyse qualitative se pose avec d’autant plus d’acuité pour accompagner les alternatives aux camps de déplacés. Etoffer la grille d’analyse pour en aval développer des interventions suffisamment informées des contextes locaux est incontournable. Il faut donc se « frotter » aux socio-anthropologues. Au Niger, il existe une structure de référence en socio-anthropologique, le LASDEL. Un luxe. Au cours du premier semestre 2017, l’UNHCR a commandité au LASDEL une recherche autour de l’accueil, des solidarités et des reconfigurations économiques en contexte d’insécurité et d’aide humanitaire. Apres deux ateliers de restitution à Niamey et Diffa, Jean Francois Caremel qui a piloté cette recherche répond, sans détour, à nos questions. A travers le titre que l’on donne à une recherche on souhaite généralement transmettre un élément clés de l’analyse ? Pourquoi ce titre « in Gudun Higira, les gens de l’hégire » ? Donner ce titre c’est une manière de poser la question : Qu’est ce qui est perdu et gagné en termes de sens lorsque l’on lit la crise à travers le triptyque « déplacé-retourné-réfugié » plutôt qu’à travers les catégories locales ? En s’appelant « in Gudun Higira » les populations font référence à la fuite de Mahomet de la Mecque pour Médine en raison de l’oppression dont son peuple était victime. Etre « in Gudun Higira » définit donc tout à la fois un mouvement et un motif, une fuite face à une menace qui repose sur une oppression religieuse, ici le Boko Haram, une communauté de destin et un régime de solidarité fondé sur l’aide aux plus démunis, la Zakat. Un autre élément intéressant de la désignation, « in Gudun Higira » est qu’elle ne fait pas la distinction entre les populations fuyant Boko Haram et celles déplacées par les mesures de l’Etat d’Urgence par exemple. Le premier objectif de ce titre était de souligner l’univers de sens social et religieux que recouvre « en Gudun Higira » et les décalages qu’il y a avec les catégories « refugiés-retournés-déplacés » de l’aide qui sont essentiellement opératoires et qui reposent plutôt sur des lectures et des cadres juridiques. Il y a un deuxième objectif à ce titre. Il vise aussi à insister sur l’importance de la notion de « personne » que l’on retrouve dans « in Gudun Higira » et qui a largement disparu dans les discours courants des acteurs de l’aide sur les « refugiés-retournés-déplacés ». Cette disparition de l’individu dans les manières de désigner les populations qui sont l’objet d’interventions d’aide contribue à réduire les personnes à de simples « bénéficiaires », largement passifs, ce qu’ils ne sont pas… Ce titre renvoie finalement à une idée clef du rapport qui est aussi une proposition pour améliorer le fonctionnement de l’aide : repartir des catégories locales pour penser les contextes et pour organiser l’aide plutôt que de lire et d’intervenir sur des enjeux locaux, toujours spécifiques, à travers des catégories globales. Vous proposez une analyse de la crise de Diffa « par le bas » c’est-à-dire a travers le regard des populations. En quoi l’analyse que font les populations est-elle différente de celle des humanitaires ? Votre question est symptomatique… (sourire) Cette recherche ne propose pas seulement de lire la crise de Diffa à partir du point de vue des « populations ». L’analyse que nous avons commencé à déployer avec ce financement du HCR, et que nous continuons à développer dans d’autres recherches, vise plutôt une analyse qui s’intéresse de manière compréhensive aussi bien aux perceptions et stratégies des populations, en gudun higira et hôtes, qu’à celles des acteurs de l’aide sur le terrain, des pouvoirs publiques, des forces de défenses (que nous n’avons pas pu interroger dans cette étude) ... C’est en comprenant la manière dont leurs lectures et stratégies s’agencent que nous pourrons décrypter les dynamiques du contexte et de l’aide et comprendre comment celle-ci ne constitue pas seulement une action ponctuelle mais aussi une politique publique en train de se faire. Parmi les multiples décalages qui existent entre le regard de populations et celui des acteurs de l’aide sur le contexte de Diffa, on peut en retenir 3 principaux. Tout d’abord, les acteurs de l’aide ont une lecture relativement uniforme du contexte. Ils le découpent pour la plupart entre la phase d’urgence, actuelle, puis de relèvement qu’ils souhaitent amorcer en 2018 avant que le développement ne prenne le relais. Dans la réalité, ces dynamiques coexistent aujourd’hui mais ne sont pas ou peu appréhendées. Les populations ont des lectures plus fines en fonctions des dynamiques générales mais aussi d’enjeux plus locaux. Si l’on adopte le point de vue populaire le contexte de Diffa ressemble au moins autant à une urgence liée à l’insécurité qu’a une situation de crises emboitées : crise de mobilité, crise des solidarités, crise du cosmopolitisme, crise économique, crise de genre et de l’autorité… Deuxièmement, quand bien même on adopterait la lecture des acteurs de l’aide, celle-ci reste tronquée. Les ONG et agences ont eu tendance à oublier que « les premiers acteurs humanitaires, ça a été les populations hôtes » comme nous le dit un interviewé. Les populations hôtes continuent encore aujourd’hui, malgré l’afflux d’aide à être des acteurs centraux : elles continuent de mettre à disposition des terres, des points d’eau, de ressources naturelles, à accepter que de latrines soient construites dans leurs champs… il est essentiel de garder cela en tête et d’éviter de penser une aide qui serait centrale… Enfin, un troisième décalage qu’illustre ce rapport est l’importance de la capacité d’initiative / de débrouille, des in gudun higira et la résilience des populations hôtes… qui sont loin d’être des bénéficiaires ou des acteurs passifs. Si l’aide est essentielle à leur survie, elle constitue aussi une ressource dans des stratégies locales qui restent peu documentées et prises en compte par les acteurs extérieurs. Reconfiguration des activités économiques, reconfiguration des modes de gouvernance communautaire, reconfiguration des relations à la frontière, reconfiguration et reclassement social, reconfiguration de l’unité familiale. Vos analyses démontrent que la région de Diffa a profondément changé au cours de ces dernières années. Plus dur sur la phase post-crise ? Oui, certaines dynamiques ont fondamentalement évolué du fait de l’insécurité, des déplacements, mais aussi des dynamiques de l’aide. Elles transforment la réalité et complexifient les stratégies de sortie de crise. Nucléarisation de solidarités familiales, chefferie émiettée par les déplacements et concurrencée les comités de gestion, développement de lectures ethniques de la conflictualité etc. constituent des défis majeurs qui sont malheureusement peu saisis du fait des approches très standardisées et orientées sur les besoins de base. Mais il y a d’autres enjeux du, mal nommé, « post crise ». Premièrement, d’importants défis rencontrés aujourd’hui dans la région de Diffa sont structurels. La crise les a accentués. Nombre de leurs réponses sont identifiées de longue date dans les recherches qui ont porté sur le bassin du lac Tchad, les plans de développement communaux et de la région, les projets de développement. Malheureusement du fait d’approches très standardisées et des logiques de « table rase » les urgentistes méconnaissant souvent ces solutions. Deuxièmement, l’aide connait un problème d’efficience. La recherche sur le terrain a permis d’observer les logiques de concurrence, de plantage de drapeau, de saupoudrage dans lesquels les interventions sont inscrites, ce qui pose de problèmes d’efficience importants. Finalement on peut souhaiter que la sortie de crise puisse conduire à renouveler la manière d’aborder la question de la responsabilité et de la redevabilité. L’enjeu est de les sortir des bureaux, des clusters et des tableurs excel pour les ramener sur le terrain. C’est à ce prix-là que les politiques publiques, notamment celles d’aide, pourront mieux prendre en compte les dynamiques de crise emboitée et agir dessus. Sans cela les acteurs de l’aide, continueront à proposer des solutions « prêt à porter » alors qu’il est plus que jamais temps de faire du « sur mesure »… En résumé le défi de la phase qui s’ouvre est à mes yeux de sortir d’une réponse basée sur une expertise humanitaire individuelle pour arriver à une réponse reposant sur l’intelligence collective… j’espère que cette recherche et celles qui sont en préparation pourront y contribuer. Pour consulter l’intégralité de la recherche Pour consulter la synthèse de la recherche
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NIAMEY, Niger (AP) – Les chefs de la défense ouest-africains se sont réunis jeudi pour discuter de la crise au Niger après que les putschistes ont ignoré leur date limite de démission, laissant aux etats de la région peu d'options dans leurs efforts pour rétablir le régime démocratique. Le président nigérien démocratiquement élu, Mohamed Bazoum, a été renversé en juillet et reste assigné à résidence avec sa femme et son fils dans la capitale, Niamey. Les chefs de la défense du bloc régional ouest-africain, la CEDEAO, se réunissaient jeudi au Ghana pour discuter des prochaines étapes duur objectif déclaré de restaurer Bazoum. Les putschistes au Niger ont déjà ignoré une date limite pour le réaffirmer ou faire face à une intervention militaire. Il s'agit de la première réunion depuis que la CEDEAO a ordonné le déploiement d'une "force en attente" quelques jours auparavant pour rétablir l'ordre constitutionnel dans le pays. On ne sait pas si ou quand les troupes interviendraient. Une force serait certainement composée de plusieurs milliers de militaires du Nigeria, de la Côte d'Ivoire, du Sénégal et du Bénin et pourrait prendre des semaines ou des mois pour se préparer, d'après les experts des conflits. La CEDEAO n'a pas réussi à endiguer les coups d'État endémiques de la région : le Burkina Faso et le Mali voisins en ont individuellement eu deux en trois ans. Le coup d'État du Niger a été considéré par la communauté internationale et la CEDEAO comme un coup d'État de trop et en plus de menacer d'une invasion militaire, le bloc a imposé de sévères sanctions économiques et de voyage. LIRE LA SUITE: Les états d'Afrique de l'Ouest ordonnent aux troupes de restaurer la démocratie au Niger après un coup d'État militaire Mais tandis que le temps s'éternise, sans action militaire et dans l'impasse des négociations, la junte renforce son pouvoir, laissant la CEDEAO avec peu de choix. "La CEDEAO a peu de bonnes options... d'autant plus que la (junte) ne semble pas disposée pour le moment à céder à la pression extérieure", a affirmé Andrew Lebovich, scientifique à l'Institut Clingendael, un groupe de réflexion. "Une intervention pourrait se retourner contre elle et endommager l'organisation de nombreuses manières, tandis qu'un échec à obtenir des concessions majeures de la (junte) pourrait affaiblir politiquement l'organisation à un moment déjà fragile", a-t-il déclaré. L'organe suprême de sécurité de l'Union africaine s'est réuni lundi pour déterminer s'il soutiendrait une intervention militaire, mais n'a pas encore rendu publique sa décision. Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA pourrait annuler une intervention militaire s'il estimait que la stabilité plus large sur le continent était menacée par celle-ci. Si elle rejette l'usage de la force, il y a peu de motifs pour lesquels la CEDEAO pourrait revendiquer une justification légale, a affirmé Lebovich. Mais jeudi, Abdel-Fatau Musah, le commissaire à la paix et à la sécurité de la CEDEAO, a affirmé aux journalistes que le bloc travaillait avec les Nations unies sur la situation du Niger et n'avait "pas besoin de l'approbation du Conseil de sécurité pour trouver une solution à la crise". .” Ces dernières années, les états occidentaux ont versé des centaines de millions de dollars d'aide au Niger, qui était considéré comme l'un des derniers pays démocratiques de la région du Sahel au sud du désert du Sahara avec lequel il pourrait s'associer pour repousser une insurrection djihadiste croissante liée à Al-Qaïda et au groupe État islamique. La France et les États-Unis ont environ 2 500 militaires dans le pays, qui ont créé des militaires et, dans le cas de la France, mené des opérations conjointes. Depuis le coup d'État, les deux pays ont suspendu leurs opérations militaires, ce qui, d'après les experts du Sahel, entraîne une augmentation des attaques. EXPLICATEUR : À quoi ressemblerait la menace de la CEDEAO d'employer la force pour restaurer la démocratie au Niger ?
Mardi, au moins 17 militaires nigériens ont été tués et près de deux douzaines de blessés dans la région de Tillaberi pendant la plus grande attaque de djihadistes en six mois. D'anciens militants ont annoncé à l'AP que les djihadistes actifs tireraient parti du coup d'État pour se mouvoir plus librement et planifier de nouvelles violences tandis que les forces de sécurité nigériennes sont distraites à Niamey et que l'aide occidentale est interrompue. Les personnes déplacées qui ont fui la violence djihadiste et vivent désormais dans des huttes de fortune à Niamey déclarent avoir assez souffert des extrémistes. Ils ne veulent plus de problèmes de la part duurs voisins. « Je demande à Dieu de ne pas amener (la CEDEAO). Nous avons perdu plus de 600 personnes (à cause de la violence djihadiste). Je soutiens l'armée et Dieu maudisse quiconque n'aime pas le Niger », a affirmé Daouda Mounkaila. L'année dernière, lui, sa femme et leurs 11 enfants ont été chassés duur maison à Tillabéri, l'une des régions les plus durement touchées du pays. D'autres dans la capitale tentent de faire face à l'impact des sanctions de la CEDEAO. Le Niger dépend du Nigeria voisin à hauteur de 90% de son énergie, qui a été en partie coupée. Les rues sont jonchées de générateurs alimentant les magasins. Les propriétaires de restaurants déclarent qu'ils ne peuvent pas garder leurs réfrigérateurs froids et ont perdu des consommateurs. Les sanctions compliquent l'acheminement des vivres et des fournitures pour les groupes humanitaires. Avant le coup d'État, plus de 4 millions de personnes au Niger - un pays d'environ 25 millions d'habitants - avaient besoin d'aide humanitaire, un nombre qui devrait désormais augmenter, déclarent les groupes d'aide. Les camions sont bloqués aux frontières avec le Bénin et le Nigeria. Les routes à travers des pays qui ont ignoré les sanctions, comme le Burkina Faso, sont dangereuses car infiltrées d'extrémistes. "Avec la fermeture des frontières terrestres et aériennes, il est compliqué d'apporter de l'aide dans le pays", a affirmé Louise Aubin, la coordinatrice résidente des Nations Unies au Niger. Les fournitures telles que la nourriture et les vaccins pourraient s'épuiser. On ne sait pas combien de temps durera le stock actuel, a-t-elle déclaré. Le journaliste d'Associated Press Francis Kokutse à Accra, au Ghana, a contribué à cette histoire.
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NIAMEY, Niger (AP) – Des militants des droits de l'homme au Niger affirment qu'ils n'ont pas pu accéder aux hauts responsables politiques qui ont été détenus après que des militaires mutins ont renversé le président démocratiquement élu du pays africain il y a près de trois semaines. Les officiers militaires qui ont perpétré un coup d'État contre le président Mohamed Bazoum ont aussi arrêté plusieurs anciens ministres du gouvernement et d'autres dirigeants politiques, d'après Ali Idrissa, secrétaire exécutif du Réseau des organisations pour la transparence et l'analyse des budgets, un groupe local de défense des droits humains. Les demandes dus voir et de vérifier leur bien-être sont restées sans réponse, a-t-il déclaré. La junte qui a pris le pouvoir place Bazoum, sa femme et son fils en résidence surveillée dans leur enceinte de la capitale depuis le 26 juillet. Elle dit qu'elle envisage de poursuivre Bazoum pour "haute trahison" et atteinte à la sécurité de l'État, des crimes qui sont passibles de la peine de mort. peine au Niger. Le colonel major Amadou Abdramane, porte-parole de la junte, a affirmé dans une émission télévisée dimanche soir que les responsables détenus étaient traités avec humanité et n'avaient soulevé aucun problème de santé. Les représentants des meneurs du coup d'État n'ont pas tout de suite répondu aux questions visant à savoir si les organisations de défense des droits seraient autorisées à visiter ou à communiquer avec Bazoum et les autres. Le Niger, pays pauvre de quelque 25 millions d'habitants, était considéré par de nombreux pays occidentaux comme le dernier partenaire démocratique de la région du Sahel au sud du désert du Sahara avec lequel les états pourraient travailler pour repousser une insurrection djihadiste croissante liée à al-Qaida et au groupe État islamique. Les États-Unis et la France ont environ 2 500 militaires au Niger pour former les forces du pays et, dans le cas de la France, pour mener des opérations conjointes. La junte a cité l'échec présumé de l'administration de Bazoum à endiguer la violence extrémiste avec le soutien de l'Occident. Les coups d'État sévissent au Sahel, et le Burkina Faso et le Mali voisins en ont individuellement eu deux depuis 2020, mais ils n'ont pas subi la même condamnation et la même pression internationales que celui du Niger. "Pour la CEDEAO et les états occidentaux, ce coup d'État était considéré comme un coup d'État de trop", a affirmé Hannah Rae Armstrong, consultante indépendante sur le Sahel. "Jusqu'à dernièrement, toutefois, la réponse de la ligne dure semble avoir l'effet inverse et renforcer davantage le régime militaire", a-t-il ajouté. Ces derniers jours, la junte a envoyé des signaux mitigés quant à sa volonté de négocier une résolution pacifique de la crise sur le leadership du Niger. Le bloc régional ouest-africain connu sous le nom de CEDEAO a menacé d'employer la force militaire si Bazoum n'était pas réintégré dans ses fonctions et a activé une force en attente pour rétablir l'ordre au Niger. La junte, qui a refusé d'autoriser une équipe de médiation de la CEDEAO à entrer dans le pays, a affirmé dimanche soir qu'elle était ouverte à parler avec le bloc. Mais dans une autre déclaration à la télévision d'Etat, le porte-parole Abdramane a affirmé que le nouveau gouvernement installé par la junte rappelait l'ambassadeur nigérien de la Côte d'Ivoire voisine, l'un des 15 membres du bloc. Cette décision était une réponse à "l'empressement" du dirigeant ivoirien Alassane Ouattara pour une intervention militaire "dans le but de préserver des intérêts qui ne correspondent plus à ceux du Niger actuel", a affirmé Abdramane. Les chefs de la défense de l'Afrique de l'Ouest prévoient de se rencontrer jeudi et vendredi pour discuter du coup d'État, a affirmé un porte-parole de la CEDEAO à l'Associated Press. Ce sera la première réunion de ce type depuis que le bloc a ordonné le déploiement de la force en attente. Une force
en attente compterait certainement plusieurs milliers de militaires de pays tels que la Côte d'Ivoire, le Nigeria, le Bénin et le Sénégal. On ne sait pas, toutefois, quand ou si les troupes seront envoyées au Niger. "Le temps nécessaire pour organiser tous les éléments de la force en attente de la CEDEAO sera déterminé par les ressources disponibles pour les états individuels et l'organisme régional", a affirmé Murtala Abdullahi, journaliste à Hangle et analyste de la défense et de la sécurité axé sur le Nigeria et le Région du lac Tchad. Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine s'est réuni lundi pour discuter de la situation au Niger mais n'a annoncé aucune décision. Le conseil pourrait passer outre le bloc ouest-africain s'il pensait qu'une intervention militaire menaçait la paix et la sécurité continentales. Le chef de la junte au Mali voisin, le colonel Assimi Goita, a affirmé mardi sur la plateforme X, anciennement dénommée Twitter, qu'il avait eu un appel téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine au cours duquel ils ont discuté de la situation du Niger et souligné l'importance de trouver une solution pacifique. . Dans la capitale du Niger, Niamey, des protestations pro-junte ont lieu quasiment tous les jours. Les gens agitent des drapeaux nigériens et russes. Les enfants vendent des drapeaux russes aux conducteurs coincés dans la circulation, et de nombreuses voitures ont les emblèmes collés à leurs pare-brise. Des mercenaires russes du groupe privé Wagner opèrent déjà dans une poignée de pays africains, dont le Mali, où des groupes de défense des droits de l'homme ont accusé ses forces d'exactions meurtrières. La junte nigérienne a demandé l'aide de Wagner au début du mois lors d'un voyage de certains de ses dirigeants au Mali. La nouvelle ambassadrice américaine au Niger, Kathleen FitzGibbon, devrait arriver à Niamey en fin de semaine, d'après un responsable américain. Les États-Unis n'ont pas eu d'ambassadeur dans le pays depuis près de deux ans, ce qui, d'après certains experts du Sahel, a réduit l'accès de Washington aux principaux acteurs et informations. "En avoir un, en particulier un avec les connaissances et l'expérience approfondies de l'ambassadrice Kathleen FitzGibbon, est un avantage certain pour assurer le leadership au sein de la mission et servir de point de mire sur le terrain pour coordonner une approche pangouvernementale de la situation. », Peter Pham, ancien envoyé spécial américain pour la région du Sahel et désormais membre distingué du Conseil de l'Atlantique. Chinedu Asadu à Abuja, Nigeria et Matthew Lee à Washington DC, ont contribué.
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Publié par : Saurabh VermaDernière mise à jour : 13 août 2023, 23 h 38 ISTLe bloc régional d'Afrique de l'Ouest connu sous le nom de CEDEAO a menacé de recourir à la force pour réintégrer le président du Niger après sa destitution par son armée, mais la manière dont le bloc mettrait à exécution la menace reste incertaine. (Image : Photo AP)Le général (Abdourahamane) Tiani a annoncé que leurs portes étaient ouvertes pour explorer la diplomatie et la paix dans la résolution de la questionLe chef du régime militaire du Niger est prêt à envisager une solution diplomatique à son bras de fer avec le bloc ouest-africain de la CEDEAO, a annoncé dimanche le chef d'une d��légation religieuse de médiateurs."Le général (Abdourahamane) Tiani a annoncé que leurs portes étaient ouvertes pour explorer la diplomatie et la paix dans la résolution de l'affaire", a annoncé Cheikh Bala Lau, un jour après que sa délégation eut tenu des négociations à Niamey.Les dirigeants musulmans se sont rendus dans la capitale Niamey avec la bénédiction du dirigeant nigérian Bola Tinubu, qui est aussi à la tête de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).La CEDEAO a validé le déploiement d'une "force en attente pour rétablir l'ordre constitutionnel" au Niger dès que possible, mais a annulé une réunion de crise samedi sur le coup d'État qui a renversé Mohamed Bazoum à la présidence.Bazoum, 63 ans, a été renversé le 26 juillet par sa garde présidentielle, qui le retient depuis, lui et sa famille, dans sa résidence officielle de Niamey.(Cette histoire n'a pas été éditée par le personnel de News18 et est publiée à partir d'un flux d'agence de presse syndiqué - AFP) Il observe attentivement la politique et aime ... Lire la suite
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Les chefs de la défense ouest-africains ont élaboré un plan d'action militaire si le coup d'État du Niger n'est pas renversé "tout de suite", après l'échec de la médiation dans une crise qui menace la sécurité régionale et a attiré les puissances mondiales. La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a donné aux putschistes du Niger jusqu'à dimanche pour démissionner et réintégrer le président élu Mohamed Bazoum. Le bloc a adopté une position ferme sur la prise de contrôle de quelques jours auparavant, le septième coup d'État en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 2020. Compte tenu de ses richesses en uranium et en pétrole et de son rôle central dans le conflit contre les rebelles islamistes dans la région du Sahel, le Niger revêt une importance stratégique pour les États-Unis, la Chine, l'UE et la Russie. Le gouvernement américain a suspendu les programmes d'aide étrangère qui profitent au gouvernement du Niger mais continuera à fournir une aide humanitaire et alimentaire, a annoncé vendredi le secrétaire d'État américain Antony Blinken. A rapporté le plan d'intervention, les chefs d'État décideront quand et où frapper et n'alerteront pas les putschistes, a annoncé le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO, Abdel-Fatau Musah. "Tous les éléments qui entreront dans une éventuelle intervention ont été élaborés ici, y compris les ressources nécessaires, comment et quand nous allons déployer la force", a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion de trois jours à Abuja, la capitale du Nigeria. . Prospérer sur le chaos Quelle que soit l'option choisie par l'organisme composé de 15 pays, les risques de conflit se multiplient dans l'une des régions les plus pauvres du monde où des groupes liés à l'État islamique et à Al-Qaïda prospèrent dans le chaos. On ne sait pas combien de soutien le bloc a. Le Tchad voisin, qui ne fait pas partie de la CEDEAO mais dont le chef militaire, le président Mahamat Idriss Deby, a joué un rôle dans les efforts de médiation cette semaine, a annoncé qu'il n'interviendrait pas militairement. La CEDEAO a déjà imposé des sanctions au Niger et envoyé jeudi une délégation dans sa capitale Niamey pour demander une "solution à l'amiable", mais une source dans l'entourage a annoncé qu'ils avaient été repoussés et n'étaient pas restés longtemps. "Nous voulons que la diplomatie fonctionne, et nous voulons que ce message leur soit clairement transmis que nous leur donnons toutes les chances d'inverser ce qu'ils ont fait", a annoncé Musah. Le président nigérian Bola Tinubu a demandé à son gouvernement de se préparer à des options telles que le déploiement de personnel militaire dans une lettre lue au Sénat vendredi. Le Sénégal a aussi déclaré qu'il enverrait des troupes. La junte a dénoncé les ingérences extérieures et déclaré qu'elle riposterait. Le putschiste Abdourahamane Tiani, 59 ans, a servi comme commandant de bataillon des forces de la CEDEAO lors des conflits en Côte d'Ivoire en 2003, il sait donc ce qu'impliquent de telles missions d'intervention. Le soutien que lui apportent les autres juntes du Mali et du Burkina Faso voisins pourrait aussi saper la réponse régionale. 'Conséquences dévastatrices' Les deux pays ont affirmé qu'ils prendraient la défense du Niger. Détenu à la résidence présidentielle de Niamey, Bazoum, 63 ans, élu en 2021, a annoncé dans ses premiers propos depuis le coup d'État qu'il était un otage et avait besoin de l'aide américaine et internationale. "S'il (le coup d'État) réussit, il aura des conséquences dévastatrices pour notre pays, notre région et le monde entier", a-t-il écrit dans un article d'opinion du Washington Post, soutenant les sanctions économiques et de voyage de la CEDEAO. La junte a cité l'insécurité persistante comme sa principale justification pour prendre le pouvoir, par contre les informations sur les attaques montrent que la sécurité s'est en fait améliorée,
tandis que la violence a grimpé en flèche depuis que les juntes ont pris le contrôle au Mali et au Burkina Faso. Les donateurs occidentaux ont réduit leur soutien au Niger en signe de protestation, même si le pays dépend de l'aide pour 40 % de son budget. -AAP
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NIAMEY, Niger (AP) – Des milliers de personnes soutenant le coup d'État au Niger ont défilé dans les rues de la capitale pour dénoncer l'ancienne puissance coloniale du pays et incendier une porte de l'ambassade de France dimanche avant que l'armée ne disperse la foule. Le groupe de mercenaires russes Wagner opère au Mali voisin, et le président Vladimir Poutine souhaite étendre l'influence de son pays dans la région. Les dirigeants de la nouvelle junte n'ont pas dit s'ils se déplaceraient vers Moscou ou resteraient avec les partenaires occidentaux du Niger. LIRE LA SUITE : Comment le coup d'État au Niger pourrait étendre la portée de l'extrémisme islamique et de Wagner en Afrique de l'Ouest Le président français Emmanuel Macron a affirmé dimanche que les attaques contre la France et ses intérêts ne seraient pas tolérées et que quiconque attaque des citoyens français verra une réponse immédiate. Le Niger, colonie française jusqu'en 1960, était considéré comme le dernier partenaire fiable de l'Occident dans la lutte contre les djihadistes dans la région du Sahel en Afrique. La France dispose de 1 500 militaires dans le pays qui mènent des opérations conjointes avec les Nigériens. Les États-Unis et d'autres pays européens ont aidé à former les troupes du pays. Lors d'une réunion d'urgence dimanche, le bloc ouest-africain connu sous le nom de CEDEAO a affirmé qu'il suspendait ses relations avec le Niger et a autorisé le recours à la force si le président Mohamed Bazoum n'est pas réintégré dans une semaine. L'Union africaine a lancé son propre ultimatum de 15 jours à la junte du Niger pour réinstaller le gouvernement démocratiquement élu. Peu de temps après la réunion de la CEDEAO à Abuja, au Nigeria, le président tchadien Mahamat Deby est arrivé au Niger pour diriger les efforts de médiation, d'après la station de radio publique tchadienne. La CEDEAO a eu du mal à avoir un impact définitif sur les crises politiques de la région dans le passé, mais Bazoum a été élu démocratiquement il y a deux ans lors du premier transfert de pouvoir pacifique du Niger depuis l'indépendance de la France en 1960. Des membres de l'armée nigérienne ont annoncé mercredi qu'ils avaient déposé Bazoum et ont nommé vendredi le général Abdourahmane Tchiani comme nouveau chef du pays, ajoutant le Niger à une liste croissante de régimes militaires dans la région du Sahel en Afrique de l'Ouest. REGARDER: Un coup d'État au Niger met en danger les efforts américains pour contrecarrer le terrorisme dans la région du Sahel en Afrique Certains chefs de la mutinerie ont affirmé avoir renversé Bazoum parce qu'il n'était pas en mesure de protéger la nation contre la violence djihadiste croissante. Mais certains analystes et Nigériens affirment que c'était un prétexte pour une prise de contrôle motivée par des luttes de pouvoir internes. "Nous ne pouvions pas nous attendre à un coup d'État au Niger car il n'y a pas de situation sociale, politique ou sécuritaire qui justifierait que l'armée prenne le pouvoir", a affirmé à l'Associated Press le professeur Amad Hassane Boubacar, qui enseigne à l'Université de Niamey. l'homme a affirmé que Bazoum voulait remplacer le chef de la garde présidentielle, Tchiani. Tchiani, qui s'appelle aussi Omar, était fidèle au prédécesseur de Bazoum, et cela a déclenché les problèmes, a affirmé Boubacar. La situation sécuritaire désastreuse du Niger n'est pas aussi mauvaise que celle du Burkina Faso ou du Mali voisins, qui luttent aussi contre une insurrection islamique liée à Al-Qaïda et au groupe État islamique. L'année dernière, le Niger était le seul des trois pays à avoir connu une baisse de la violence, d'après l'Armed Conflict Location & Event Data Project. Certains participants au rassemblement de dimanche ont prévenu les corps extérieurs de s'éloigner. "Je voudrais aussi dire à l'Union européenne, à l'Union africaine et à la CEDEAO, s'il vous plaît, s'il vous plaît, restez en dehors de nos affaires", a affirmé Oumar Barou Moussa durant la manifestation.
« Il est temps pour nous de nous ôter la vie, de travailler pour nous-mêmes. Il est temps pour nous de parler de notre liberté et de notre liberté. Le Niger a le plus en jeu de tous les états du Sahel s'il se détourne de l'Occident, compte tenu des millions de dollars d'assistance militaire qu'il a reçus de l'étranger. Samedi, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a affirmé que la poursuite de la coopération sécuritaire et économique avec les États-Unis dépendait de la libération de Bazoum - qui reste assigné à résidence - et "du rétablissement immédiat de l'ordre démocratique au Niger". Macron a affirmé avoir parlé dimanche à Bazoum et à son prédécesseur. Samedi, la France a suspendu toute aide au développement et financière au Niger. Le bloc des 15 pays de la CEDEAO a tenté en vain de restaurer les démocraties dans les états où l'armée a pris le pouvoir ces dernières années. Quatre nations sont dirigées par des régimes militaires en Afrique de l'Ouest et du Centre, où il y a eu neuf coups d'État réussis ou tentés depuis 2020. LIRE LA SUITE: Les dirigeants ouest-africains assistent à un sommet axé sur les coups d'État militaires voisins Tandis que le bloc a eu du mal à avoir beaucoup d'impact, les mesures subies au Niger dimanche montrent la gravité de la situation, a affirmé Andrew Lebovich, scientifique à l'Institut Clingendael. "Les mesures énergiques qu'ils ont mises en place ou menacées de mettre en place montrent non seulement à quel point ils prennent cette crise au sérieux, mais aussi l'urgence que ressentent l'organisme régional et la communauté internationale au sens large pour essayer de forcer un retour à la normale qui se révélera certainement insaisissable », a-t-il déclaré. La réponse du bloc envers le Niger diffère de la façon dont il a géré les récents coups d'État au Mali et au Burkina Faso, qui n'impliquaient pas la menace de la force si l'ordre constitutionnel n'était pas rétabli. Au cours des dernières années, il a envoyé des troupes dans les états membres à quelques reprises. Dans les années 1990, la CEDEAO est intervenue au Libéria pendant sa guerre civile. En 2017, elle est intervenue en Gambie pour empêcher le prédécesseur du nouveau président, Yahya Jammeh, de perturber la passation du pouvoir. Environ 7 000 militaires du Ghana, du Nigeria et du Sénégal sont entrés, d'après l'Observatoire mondial, qui fournit des analyses sur les questions de paix et de sécurité. Les sanctions économiques pourraient avoir un impact profond sur les Nigériens, qui vivent dans le troisième pays le plus pauvre du monde, d'après les dernières informations de l'ONU. D'après l'Agence internationale des énergies renouvelables, le pays dépend des importations en provenance du Nigéria pour jusqu'à 90 % de son électricité. Les sanctions suspendraient toutes les transactions commerciales et financières entre les États membres de la CEDEAO et le Niger. Dans une allocution télévisée samedi, le colonel major Amadou Abdramane, l'un des militaires qui a renversé Bazoum, a accusé la réunion de faire un "plan d'agression" contre le Niger et a affirmé que le pays se défendrait. « Les tensions avec l'armée sont toujours d'actualité. Il pourrait y avoir un autre coup d'État après celui-ci, ou une intervention plus forte de la CEDEAO, potentiellement une force militaire », a affirmé Tatiana Smirnova, chercheuse en résolution de conflits et missions de paix au Centre FrancoPaix. "De nombreux acteurs tentent aussi de négocier, mais le résultat n'est pas clair." Les journalistes d'Associated Press Angela Charlton à Paris et Chinedu Asadu à Abuja, au Nigeria et Edouard Takadji à N'Djamena, au Tchad ont contribué.
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NIAMEY, Niger (AP) - Le général qui a mené un coup d'État au Niger a défendu vendredi la prise de contrôle à la télévision d'État et a demandé le soutien de la nation et des partenaires internationaux, alors que les inquiétudes grandissaient quant au fait que la crise politique pourrait faire reculer la lutte du pays contre les djihadistes et augmenter L'influence de la Russie en Afrique de l'Ouest. Diverses factions de l'armée nigérienne se seraient battues pour le contrôle depuis que des membres de la garde présidentielle ont arrêté le président Mohamed Bazoum, qui a été élu il y a deux ans lors du premier transfert de pouvoir pacifique et démocratique du Niger depuis l'indépendance de la France. Alors que le général Abdourahmane Tchiani parlait, la télévision d'État l'a identifié comme le chef du groupe de soldats qui ont déclaré avoir organisé le coup d'État, et son apparition semblait être un effort pour montrer qu'il était aux commandes. REGARDER: Un coup d'État au Niger met en danger les efforts américains pour contrecarrer le terrorisme dans la région du Sahel en Afrique Le Niger est considéré comme le dernier partenaire fiable de l'Occident dans les efforts de lutte contre les djihadistes liés à al-Qaida et au groupe État islamique dans la région du Sahel en Afrique, où la Russie et les pays occidentaux se sont disputés l'influence dans la lutte contre l'extrémisme. La France compte 1 500 soldats dans le pays qui mènent des opérations conjointes avec les Nigériens, et les États-Unis et d'autres pays européens ont aidé à former les troupes nationales. Des extrémistes au Niger ont mené des attaques contre des civils et du personnel militaire, mais la situation sécuritaire globale n'est pas aussi désastreuse qu'au Mali et au Burkina Faso voisins, qui ont tous deux évincé l'armée française. Le Mali s'est tourné vers le groupe militaire privé russe Wagner, et on pense que les mercenaires seront bientôt au Burkina Faso. Maintenant, il y a des inquiétudes que le Niger pourrait emboîter le pas. "Nous ne pouvons plus continuer avec les mêmes approches proposées jusqu'à présent, au risque d'assister à la disparition progressive et inévitable de notre pays", a déclaré Tchiani, également connu sous le nom d'Omar Tchiani, dans son discours. "C'est pourquoi nous avons décidé d'intervenir et de prendre nos responsabilités." "Je demande aux partenaires techniques et financiers amis du Niger de comprendre la situation spécifique de notre pays afin de lui apporter tout le soutien nécessaire pour lui permettre de relever les défis", a-t-il déclaré. Si la prise de contrôle est qualifiée de coup d'État par les États-Unis, le Niger risque de perdre des millions de dollars d'aide et d'assistance militaires. Bazoum n'a pas démissionné et il a tweeté avec défi depuis sa détention jeudi que la démocratie prévaudrait. On ne sait pas qui bénéficie du soutien de la plupart de la population, mais plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans la capitale, Niamey, ce jour-là et ont scandé le soutien à Wagner tout en agitant des drapeaux russes. "Nous en avons marre", a déclaré Omar Issaka, l'un des manifestants. « Nous en avons assez d'être la cible des hommes de la brousse. … Nous allons collaborer avec la Russie maintenant. Les critiques de Tchiani sur l'approche de Bazoum et sur la façon dont les partenariats de sécurité ont fonctionné dans le passé mettront certainement les États-Unis, la France et l'UE mal à l'aise, a déclaré Andrew Lebovich, chercheur à l'Institut Clingendael. "Cela pourrait donc marquer potentiellement des changements dans les partenariats de sécurité du Niger", a-t-il déclaré. Alors même que Tchiani cherchait à projeter le contrôle, la situation semblait être en évolution. Une délégation du Nigéria voisin espérant servir de médiateur est partie peu de temps après son arrivée, et le président du Bénin, nommé médiateur par un organisme régional, n'était pas arrivé. Plus tôt, un analyste
qui s'était entretenu avec les participants aux pourparlers avait déclaré que la garde présidentielle négociait avec l'armée pour savoir qui devrait être responsable. L'analyste a parlé à condition de ne pas être nommé en raison de la situation sensible. Un responsable militaire occidental au Niger qui n'était pas autorisé à parler publiquement aux médias a également déclaré que les factions militaires étaient censées négocier, que la situation restait tendue et que la violence pouvait éclater. S'exprimant en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le président français Emmanuel Macron a condamné le coup d'État comme "complètement illégitime et profondément dangereux pour les Nigériens, le Niger et toute la région". Dans des commentaires aux médias français, la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a déclaré que Macron avait parlé à plusieurs reprises à Bazoum et que le dirigeant détenu "dit qu'il est en bonne santé". Colonna a déclaré qu'il était encore temps de mettre fin à ce qu'elle a décrit comme une "tentative de coup d'État". « Si vous m'entendez parler d'une tentative de coup d'État, c'est parce que nous ne considérons pas les choses comme définitives », aurait déclaré Colonna. LIRE LA SUITE : Comment le coup d'État au Niger pourrait étendre la portée de l'extrémisme islamique et de Wagner en Afrique de l'Ouest Le coup d'État menace de remodeler radicalement l'engagement de la communauté internationale dans la région du Sahel. Jeudi, le vice-président américain Kamala Harris a déclaré que "la coopération substantielle du pays avec le gouvernement du Niger dépend de l'engagement continu du Niger envers les normes démocratiques". Début 2021, les États-Unis ont déclaré avoir fourni au Niger plus de 500 millions de dollars en programmes d'assistance et de formation militaires depuis 2012, l'un des plus importants programmes de soutien de ce type en Afrique subsaharienne. Plus tôt cette année, l'Union européenne a lancé une mission d'entraînement militaire de 27 millions d'euros (30 millions de dollars) au Niger. Les États-Unis comptent plus de 1 000 militaires dans le pays. Certains chefs militaires qui semblent être impliqués dans le coup d'État ont travaillé en étroite collaboration avec les États-Unis pendant des années. Le général Moussa Salaou Barmou, chef des forces spéciales nigériennes, entretient des relations particulièrement fortes avec les États-Unis, a déclaré le responsable militaire occidental. Alors que la Russie a également condamné le coup d'État, on ne sait toujours pas quelle sera la position de la junte à l'égard du groupe Wagner. Il s'agit du cinquième coup d'État au Niger et marque la chute de l'un des derniers gouvernements démocratiquement élus au Sahel. Son armée a toujours été très puissante et les relations civilo-militaires tendues, bien que les tensions aient augmenté récemment, en particulier avec l'insurrection djihadiste croissante, a déclaré Karim Manuel, analyste pour le Moyen-Orient et l'Afrique à l'Economist Intelligence Unit. L'écrivain AP John Leicester à Paris a contribué à ce rapport.
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NIAMEY, Niger (AP) – Des soldats mutins qui ont organisé un coup d'État au Niger ont déclaré vendredi leur chef nouveau chef de l'État, quelques heures après que le général eut demandé un soutien national et international malgré les inquiétudes croissantes que la crise politique pourrait entraver la lutte du pays contre les djihadistes et renforcer l'influence de la Russie en Afrique de l'Ouest. Le porte-parole, le colonel major Amadou Abdramane, a déclaré à la télévision d'État que la constitution était suspendue et que le général Abdourahmane Tchiani était aux commandes. Diverses factions de l'armée nigérienne se seraient battues pour le contrôle depuis que des membres de la garde présidentielle ont arrêté le président Mohamed Bazoum, qui a été élu il y a deux ans lors du premier transfert de pouvoir pacifique et démocratique du Niger depuis l'indépendance de la France. Le Niger est considéré comme le dernier partenaire fiable de l'Occident dans les efforts de lutte contre les djihadistes liés à al-Qaida et au groupe État islamique dans la région du Sahel en Afrique, où la Russie et les pays occidentaux se sont disputés l'influence dans la lutte contre l'extrémisme. La France compte 1 500 soldats dans le pays qui mènent des opérations conjointes avec les Nigériens, et les États-Unis et d'autres pays européens ont aidé à former les troupes nationales. Des extrémistes au Niger ont mené des attaques contre des civils et du personnel militaire, mais la situation sécuritaire globale n'est pas aussi désastreuse qu'au Mali et au Burkina Faso voisins, qui ont tous deux évincé l'armée française. Le Mali s'est tourné vers le groupe militaire privé russe Wagner, et l'on pense que les mercenaires seront bientôt au Burkina Faso. LIRE LA SUITE : Comment le coup d'État au Niger pourrait étendre la portée de l'extrémisme islamique et de Wagner en Afrique de l'Ouest Maintenant, on craint que le Niger ne suive cet exemple. Avant même le coup d'État, Wagner, qui a envoyé des mercenaires dans le monde entier pour soutenir les intérêts de la Russie, avait déjà des vues sur le Niger, en partie parce que c'est un gros producteur d'uranium. "Nous ne pouvons plus continuer avec les mêmes approches proposées jusqu'à présent, au risque d'assister à la disparition progressive et inévitable de notre pays", a déclaré Tchiani, qui se fait également appeler Omar Tchiani, dans son allocution. "C'est pourquoi nous avons décidé d'intervenir et de prendre nos responsabilités." "Je demande aux partenaires techniques et financiers amis du Niger de comprendre la situation spécifique de notre pays afin de lui apporter tout le soutien nécessaire pour lui permettre de relever les défis", a-t-il déclaré. Si les États-Unis désignent la prise de contrôle comme un coup d'État, le Niger risque de perdre des millions de dollars d'aide et d'assistance militaires. Les soldats mutins, qui se font appeler le Conseil national pour la sauvegarde du pays, ont par la suite accusé certains dignitaires de premier plan de collaborer avec des ambassades étrangères pour « extraire » les dirigeants déchus. Dans une déclaration à la télévision d'État, ils ont déclaré que cela pourrait conduire à la violence et ont mis en garde contre une intervention militaire étrangère. Bazoum n'a pas démissionné et il a tweeté avec défi depuis sa détention jeudi que la démocratie prévaudrait. On ne sait pas qui bénéficie du soutien de la majorité, mais les rues de la capitale Niamey étaient calmes vendredi, avec un léger air de fête. Certaines voitures ont klaxonné en solidarité avec les forces de sécurité alors qu'elles passaient – mais il n'était pas clair si cela signifiait qu'elles soutenaient le coup d'État. Ailleurs, les gens se reposaient après les prières traditionnelles de midi et d'autres vendaient des marchandises dans leurs magasins et espéraient le calme. « Nous devrions prier Dieu d'aider les gens à se rassembler pour que la paix revienne dans le pays. Nous ne voulons pas beaucoup de
protestations dans le pays, parce que ce n'est pas bon… J'espère que cette administration fait du bon travail », a déclaré Gérard Sassou, un commerçant de Niamey. Un jour plus tôt, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans la ville pour scander le soutien à Wagner tout en agitant des drapeaux russes. "Nous en avons marre", a déclaré Omar Issaka, l'un des manifestants. « Nous en avons assez d'être la cible des hommes de la brousse. … Nous allons collaborer avec la Russie maintenant. C'est exactement ce que beaucoup d'Occidentaux craignent probablement. Les critiques de Tchiani sur l'approche de Bazoum et sur la façon dont les partenariats de sécurité ont fonctionné dans le passé mettront certainement les États-Unis, la France et l'UE mal à l'aise, a déclaré Andrew Lebovich, chercheur à l'Institut Clingendael. "Cela pourrait donc marquer potentiellement des changements dans les partenariats de sécurité du Niger", a-t-il déclaré. Alors même que Tchiani cherchait à projeter le contrôle, la situation semblait être en évolution. Une délégation du Nigéria voisin espérant servir de médiateur est partie peu de temps après son arrivée, et le président du Bénin, nommé médiateur par le bloc régional ouest-africain de la CEDEAO, n'était pas arrivé. Le bloc a prévu une réunion d'urgence dimanche dans la capitale nigériane d'Abuja. Plus tôt, un analyste qui s'était entretenu avec les participants aux pourparlers avait déclaré que la garde présidentielle négociait avec l'armée pour savoir qui devrait être responsable. L'analyste a parlé à condition de ne pas être nommé en raison de la situation sensible. Un responsable militaire occidental au Niger qui n'était pas autorisé à parler aux médias a également déclaré que les factions militaires étaient censées négocier, mais que la situation restait tendue et que la violence pourrait éclater. S'exprimant en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le président français Emmanuel Macron a condamné le coup d'État comme "complètement illégitime et profondément dangereux pour les Nigériens, le Niger et toute la région". Le coup d'État menace de remodeler radicalement l'engagement de la communauté internationale dans la région du Sahel. Jeudi, le vice-président américain Kamala Harris a déclaré que "la coopération substantielle du pays avec le gouvernement du Niger dépend de l'engagement continu du Niger envers les normes démocratiques". Début 2021, les États-Unis ont déclaré avoir fourni au Niger plus de 500 millions de dollars en programmes d'assistance et de formation militaires depuis 2012, l'un des plus importants programmes de soutien de ce type en Afrique subsaharienne. Plus tôt cette année, l'Union européenne a lancé une mission d'entraînement militaire de 27 millions d'euros (30 millions de dollars) au Niger. Les États-Unis comptent plus de 1 000 militaires dans le pays. Certains chefs militaires qui semblent être impliqués dans le coup d'État ont travaillé en étroite collaboration avec les États-Unis pendant des années. Le général Moussa Salaou Barmou, chef des forces spéciales nigériennes, entretient des relations particulièrement fortes avec les États-Unis, a déclaré le responsable militaire occidental. Alors que la Russie a également condamné le coup d'État, on ne sait toujours pas quelle serait la position de la junte sur Wagner. Le chef par intérim des Nations unies au Niger a déclaré vendredi que les livraisons d'aide humanitaire se poursuivaient, même si l'armée avait suspendu les vols transportant de l'aide. Nicole Kouassi, résidente par intérim et coordinatrice humanitaire de l'ONU, a déclaré aux journalistes par vidéo depuis Niamey que 4,3 millions de personnes avaient besoin d'aide humanitaire avant l'action militaire de cette semaine et que 3,3 millions étaient confrontées à une "insécurité alimentaire aiguë", dont la majorité étaient des femmes et des enfants. Jean-Noël Gentile, directeur du Programme alimentaire mondial des Nations Unies au Niger, a déclaré que "la réponse humanitaire se poursuit sur le terrain".
Il a déclaré que l'ONU fournissait une aide en espèces et de la nourriture aux personnes dans les zones accessibles et que l'agence évaluait en permanence la situation pour assurer la sécurité et l'accès. Il s'agit du cinquième coup d'État au Niger et marque la chute de l'un des derniers gouvernements démocratiquement élus au Sahel. Son armée a toujours été très puissante et les relations civilo-militaires tendues, bien que les tensions aient augmenté récemment, en particulier avec l'insurrection djihadiste croissante, a déclaré Karim Manuel, analyste pour le Moyen-Orient et l'Afrique à l'Economist Intelligence Unit. les journalistes de l'Associated Press John Leicester à Paris ; Chinedu Asadu à Abuja, Nigéria ; et Edie Lederer des Nations Unies à New York ont contribué à ce rapport.
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Des soldats mutins qui ont organisé un coup d'État au Niger ont déclaré leur chef le nouveau chef de l'État vendredi, quelques heures après que le général a demandé un soutien national et international malgré les inquiétudes croissantes que la crise politique pourrait entraver la lutte du pays contre les djihadistes et renforcer l'influence de la Russie en Afrique de l'Ouest. .Le porte-parole, le colonel-major Amadou Abdramane, a déclaré à la télévision d'État que la constitution était suspendue et que le général Abdourahmane Tchiani était aux commandes.Diverses factions de l'armée nigérienne se seraient battues pour le contrôle depuis que des membres de la garde présidentielle ont arrêté le président Mohamed Bazoum, qui a été élu il y a deux ans lors du premier transfert de pouvoir pacifique et démocratique du Niger depuis l'indépendance de la France en 1960.Alors que le siège du parti au pouvoir brûle dans le dos, des partisans de soldats mutins manifestent à Niamey, au Niger, le jeudi 27 juillet 2023. (AP)Le Niger est considéré comme le dernier partenaire fiable de l'Occident dans les efforts de lutte contre les djihadistes liés à al-Qaida et au groupe État islamique dans la région du Sahel en Afrique, où la Russie et les pays occidentaux se sont disputés l'influence dans la lutte contre l'extrémisme. La France compte 1500 soldats dans le pays qui mènent des opérations conjointes avec les Nigériens, et les États-Unis et d'autres pays européens ont aidé à former les troupes nationales.Le coup d'État a suscité une condamnation internationale et le groupe régional ouest-africain de la CEDEAO, qui comprend le Niger et a pris l'initiative de tenter de rétablir le régime démocratique dans le pays, a prévu dimanche un sommet d'urgence dans la capitale nigériane, Abuja.Le Conseil de sécurité de l'ONU a fermement condamné les efforts "pour changer de manière anticonstitutionnelle le gouvernement légitime". Sa déclaration, approuvée par les 15 membres, y compris les États-Unis et la Russie, appelait à « la libération immédiate et inconditionnelle » de Bazoum et exprimait sa préoccupation face à l'effet négatif des coups d'État dans la région, « l'augmentation des activités terroristes et la situation socio-économique désastreuse ». situation économique".Le président nigérian Mohamed Bazoum déposé au palais présidentiel de Niamey, au Niger, le 16 mars 2023. (AP)Des extrémistes au Niger ont mené des attaques contre des civils et du personnel militaire, mais la situation sécuritaire globale n'est pas aussi désastreuse qu'au Mali et au Burkina Faso voisins, qui ont tous deux évincé l'armée française. Le Mali s'est tourné vers le groupe militaire privé russe Wagner, et l'on pense que les mercenaires seront bientôt au Burkina Faso.Maintenant, on craint que le Niger ne suive cet exemple. Avant le coup d'État, Wagner, qui a envoyé des mercenaires dans le monde entier pour soutenir les intérêts de la Russie, avait déjà des vues sur le Niger, en partie parce que c'est un gros producteur d'uranium."Nous ne pouvons plus continuer avec les mêmes approches proposées jusqu'à présent, au risque d'assister à la disparition progressive et inévitable de notre pays", a déclaré Tchiani, qui se fait également appeler Omar Tchiani, dans son allocution. "C'est pourquoi nous avons décidé d'intervenir et de prendre nos responsabilités.""Je demande aux partenaires techniques et financiers amis du Niger de comprendre la situation spécifique de notre pays afin de lui apporter tout le soutien nécessaire pour lui permettre de relever les défis", a-t-il déclaré.Si les États-Unis désignent la prise de contrôle comme un coup d'État, le Niger risque de perdre des millions de dollars d'aide et d'assistance militaires."Cette assistance est menacée du fait de ces actions", a déclaré samedi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken à Brisbane, où il participait aux consultations ministérielles Australie-Etats-Unis (AUSMIN), en réponse à une question sur l'aide au Niger.
.Les soldats mutinés, qui se font appeler le Conseil national pour la sauvegarde du pays, ont accusé certains dignitaires de premier plan de collaborer avec des ambassades étrangères pour "extraire" les dirigeants déchus. Ils ont déclaré que cela pourrait conduire à la violence et ont mis en garde contre une intervention militaire étrangère.Bazoum n'a pas démissionné et il a tweeté avec défi depuis sa détention jeudi que la démocratie prévaudrait.Le général Abdourahmane Tchiani le vendredi 28 juillet 2023, à Niamey. (PA)On ne sait pas qui bénéficie du soutien de la majorité, mais les rues de la capitale Niamey étaient calmes vendredi, avec un léger air de fête. Certaines voitures ont klaxonné en solidarité avec les forces de sécurité alors qu'elles passaient – mais il n'était pas clair si cela signifiait qu'elles soutenaient le coup d'État.Ailleurs, les gens se reposaient après les prières traditionnelles de midi et d'autres vendaient des marchandises dans leurs magasins et espéraient le calme.« Nous devrions prier Dieu d'aider les gens à se rassembler pour que la paix revienne dans le pays. Nous ne voulons pas beaucoup de protestations dans le pays, parce que ce n'est pas bon... J'espère que cette administration fait du bon travail », a déclaré Gérard Sassou, un commerçant de Niamey.Un jour plus tôt, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans la ville pour scander le soutien à Wagner tout en agitant des drapeaux russes. "Nous en avons marre", a déclaré Omar Issaka, l'un des manifestants.« Nous en avons assez d'être la cible des hommes de la brousse. Nous allons collaborer avec la Russie maintenant.C'est exactement ce que beaucoup d'Occidentaux craignent probablement. Les critiques de Tchiani sur l'approche de Bazoum et sur la façon dont les partenariats de sécurité ont fonctionné dans le passé mettront certainement les États-Unis, la France et l'UE mal à l'aise, a déclaré Andrew Lebovich, chercheur à l'Institut Clingendael."Cela pourrait donc marquer potentiellement des changements dans les partenariats de sécurité du Niger", a-t-il déclaré.Alors même que Tchiani cherchait à projeter le contrôle, la situation semblait être en évolution. Une délégation du Nigéria voisin, qui assure la présidence de la CEDEAO et espérait servir de médiateur, est partie peu après son arrivée, et le président du Bénin, nommé médiateur par la CEDEAO, n'est pas arrivé.Plus tôt, un analyste qui s'était entretenu avec les participants aux pourparlers avait déclaré que la garde présidentielle négociait avec l'armée pour savoir qui devrait être responsable. L'analyste a parlé à condition qu'ils ne soient pas nommés en raison de la situation sensible.Un responsable militaire occidental au Niger qui n'était pas autorisé à parler aux médias a également déclaré que les factions militaires étaient censées négocier, mais que la situation restait tendue et que la violence pourrait éclater.S'exprimant en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le président français Emmanuel Macron a condamné le coup d'État comme "complètement illégitime et profondément dangereux pour les Nigériens, le Niger et toute la région".Le coup d'État menace de remodeler radicalement l'engagement de la communauté internationale dans la région du Sahel.Jeudi, le vice-président américain Kamala Harris a déclaré que "la coopération substantielle du pays avec le gouvernement du Niger dépend de l'engagement continu du Niger envers les normes démocratiques".Début 2021, les États-Unis ont déclaré avoir fourni au Niger plus de 750 millions de dollars en programmes d'assistance et de formation militaires depuis 2012, l'un des plus importants programmes de soutien de ce type en Afrique subsaharienne.L'Union européenne a lancé plus tôt cette année une mission de formation militaire de 44,8 millions de dollars au Niger.Les États-Unis ont plus de 1000 personnels de service dans le pays.Un soldat de l'armée nigérienne. (Getty)Certains chefs militaires qui semblent être impliqués dans le coup d'État ont travaillé en étroite collaboration avec les États-Unis pendant des années.
Le général Moussa Salaou Barmou, chef des forces spéciales nigériennes, entretient des relations particulièrement fortes avec les États-Unis, a déclaré le responsable militaire occidental.Alors que la Russie a également condamné le coup d'État, on ne sait toujours pas quelle serait la position de la junte sur Wagner.Le chef par intérim des Nations unies au Niger a déclaré vendredi que les livraisons d'aide humanitaire se poursuivaient, même si l'armée avait suspendu les vols transportant de l'aide.Nicole Kouassi, résidente par intérim et coordinatrice humanitaire de l'ONU, a déclaré aux journalistes par vidéo depuis Niamey que 4,3 millions de personnes avaient besoin d'aide humanitaire avant l'action militaire de cette semaine et que 3,3 millions étaient confrontées à une "insécurité alimentaire aiguë", dont la majorité étaient des femmes et des enfants.Jean-Noël Gentile, directeur du Programme alimentaire mondial des Nations Unies au Niger, a déclaré que "la réponse humanitaire se poursuit sur le terrain".Il a déclaré que l'ONU fournissait une aide en espèces et de la nourriture aux personnes dans les…
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Buhari prévient Condé, Ouattara… – Rewmi.com
Muhammadu Buhari Président du Nigéria a prévenu les chefs d’Etat africains qui sont tentés par le 3e mandat. Prenant part aux travaux de la 57ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, hier lundi, 7 septembre, à Niamey, il a insisté, dans son discours, sur “les très grandes problématiques” qu’engendre “la prolongation des mandats”.
Buhari a appelé “au respect des Constitutions afin d’éviter des crises politiques, exhortant à la garantie d’élections crédibles”.
Buhari, qui dirige le Nigéria depuis mai 2015, a déclaré qu’il allait se retirer du pouvoir à la fin de son deuxième mandat, en 2023.
Déclarant alors qu’il ne tenterait pas de faire plus que ce que la Constitution nigériane lui permet, affichant sa détermination “à contribuer au renforcement du processus électoral tant au Nigéria que dans la région”.
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