#Bois D’Argent
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Note
i humbly request a flonks playlist and maybe also a teatime at hagrid’s hut playlist (from superfallingstars)
Omg sorry this took so long
Ok this one is pure vibes I’m not even sure I can explain it but I feel very strongly about it lol. The closest I can do is say it’s a lottt of dreamy sounds.
Tracklist:
1. La femme d’argent - Air
2. babysbreath - Lovesliescrushing
3. Pack Yr Romantic Mind - Stereolab
4. Venus As A Boy (7” Dream Mix) - Björk
5. Lorelei - Tom Tom Club
6. 10 James Orr Street - Strawberry Switchblade
7. Into the Light - Siouxsie and the Banshees
8. The First Taste - Fiona Apple
9. Those Eyes, That Mouth- Cocteau Twins
10. You’re Not The Only One I Know - The Sundays
(+more!)
This one was difficult because I had no idea what Hagrid would be listening to but I landed on a eclectic mix that I think he’d find flipping through the radio.
Tracklist:
1. Don’t Let The Good Life Pass You By - Cass Elliot
2. Awaiting on You All - George Harrison
3. Right Down the Line - Gerry Rafferty
4. Sunshine On My Shoulders - John Denver
5. Colours - Donovan
6. What Do You Want the Girl to Do? - Allen Toussaint
7. Sweet Little Girl - Stevie Wonder
8. Blue Bayou - Roy Orbison
9. Jessica - Allman Brothers Band
10. Time Is On My Side - The Rolling Stones
(+more!)
#the Flonks playlist is special to me lol#nymphadora tonks#fleur delacour#flonks#rubeus hagrid#character playlist asks#character playlist
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Le Niellage, technique d’orfèvrerie qui consiste à appliquer ce qu’on appelle le “Nielle” ou “Niello” (du Latin Nigellus, signifiant “Noirci”). Le Nielle est un sulfure métallique de couleur noire qui est composé de cuivre, d’argent et souvent de plomb ou de borax. Employé comme une matière pour remplir la marqueterie (décor réalisé par un placage fait dans un matériau tel que le bois ou autres). Ainsi, la marqueterie de métal est remplie avec cet alliage fondu, la surface dite “Niellée” est polie pour éliminer le dépassement de métal qui a été ajouté. Il ne faut toutefois pas confondre le Niellage avec les émaux ou le damasquinage.
Parlons maintenant de l’histoire de la technique du Niellage. Inventée par les Égyptiens, elle est reprise par les Romains et se diffuse dans l’Europe à partir de ses derniers. Ce sont par la suite les orfèvres de la Renaissance en Italie et en Allemagne qui reprennent le Niellage comme une technique luxueuse et délicate pour embellir des objets précieux, des objets de cultes ou de la vaisselle d’apparat. La technique restera pratiquée jusqu’à l’apparition de l’Aquatinte au 18e siècle. On peut effectivement lire dans la Revue de Paris de 1835 que la Niellure n’est plus en usage depuis que Benvenuto Cellina tentera de créer de nouveaux objets d’orfèvrerie niellés, mais du fait de la grande complexité du procédé et de son faible taux de réussite lors de leurs productions, ne donnera rien de concluant. Elle nous parle aussi de deux orfèvres du nom de Mention et de Wagner qui remettent au XIXe, l’art de nieller au goût du jour grâce aux procédés russes qu’ils ont appris à réaliser dans l’atelier de l’orfèvre P.W.Beuth. Ce dernier la recette d’un moine du nom de Théophile qu’il explicite dans un article qu’il écrit en 1828, le nom de cet écrit est “Sur le nielle et l’art de le préparer.” Mention et Wagner iront jusqu’à perfectionner et mécaniser le procédé de niellage en 1829 et déposeront ainsi un brevet. La technique, comme on peut le voir, sera perfectionnée sans que son principe n'ait fondamentalement changé. Notamment, la quantité de métaux à utiliser sera perfectionnée pour favoriser une production de chaînes d’objets niellés et ainsi réduire les ratés. Toutefois, malgré ce perfectionnement et les améliorations apportées ne permettent pas au niellage de surpasser le procédé de gravure en taille-douce qui sera plus rentable et préféré de par la simplicité de sa réalisation.
Après ce passage sur l’histoire, nous allons pouvoir parler des différentes œuvres effectuées avec le niellage ou en ayant essayé de faire du niellage. Nous avons par exemple Maso Finiguerra, un nielleur de Florence qui en voulant contrôler son Triomphe et le Couronnement de la Vierge, créant la Taille-Douce. Au XVIIe siècle, la technique n’est plus utilisée que par les pays orientaux avec les Arabesques ou par les Russes avec Veliki Oustioug. Elle ne reprendra de la vigueur qu’avec le Damasquineur André Colomb au XIXe siècle dans une utilisation bien plus commune et à large échelle, notamment sur des objets de la vie courante comme des boîtiers de montre de poche de la fin des années 1800 jusqu’au début des années 1900.
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FF.net | AO3
Personnages : Celegorm, Huan, Oromë, Maedhros, Maglor, OCs, animals
Rating : T, Gen
Chapitres : 2/16
Mots : 5 718
Résumé : Au plus profond des mystérieux et impénétrables bois d'Oromë, Tyelkormo s'est fixé un but, et il ne partira pas avant de l'avoir atteint. Il est prêt. Il sera le premier elfe à servir le Chasseur Sauvage, lui, le troisième fils du grand Fëanáro, celui dont on n'attend rien. Et tous, de son exigent père à ses insupportables cousins, reconnaîtront sa valeur. Mais la Forêt lui réserve quelques épreuves ; et Tyelkormo, du haut de ses douze printemps, n'est peut-être pas aussi prêt à les affronter qu'il ne le pense...
Entre chien et loup, extrait :
Le garçon n’avait rien à faire là. Du haut de la souche tordue sur laquelle il siégeait, Oromë considéra pensivement le petit être qui se tenait devant lui. C’était un elfe qui pouvait avoir une douzaine d’années environ, mais le Vala n’en était pas certain. Il ne fréquentait pas les Premiers Nés aussi assidûment que le reste de ses semblables, et il n’était jamais à l’aise lorsqu’il s’agissait de leur donner un âge ou de les associer à tel ou tel peuple. Ce garçon-là lui semblait cependant jeune, presque encore un enfant. Mais sa stature assurée ne ressemblait en rien à celle des enfants craintifs de la cité de Valmar que le Chasseur croisait parfois lorsqu’il se rendait au Cercle du Destin où trônaient les Valar. Ce jeune elfe-ci se campait droit et fier, nullement impressionné par l’assemblée des Maïar qu’il venait d’interrompre. Oromë se demanda si le garçon faisait ainsi preuve d’une bravoure sans nom ou s’il n’était pas plutôt totalement inconscient de sa situation. Un cercle de métal serti d’une étoile rouge ornait son front ; et les cascades d’or pâle de sa chevelure encadraient son visage au teint d’ivoire, s’écoulant librement sur son dos et ses épaules. Quelques mèches rebelles venaient boucler devant ses grands yeux d’argent, bordés de longs cils blonds et surmontés de sourcils en ailes d’oiseau. Son nez mutin, légèrement retroussé, arborait quelques discrètes tâches de rousseur. Les traits de son visage encore arrondi par l’enfance étaient déjà fins et délicats, et d’une parfaite régularité si l’on exceptait les deux fossettes que son sourire creusait dans ses joues. C’était un beau garçon, reconnut Oromë, même pour un elfe, et qui promettait de grandir pour devenir un jeune homme des plus charmants. Il ne tenait pas en place, cependant, passant sans cesse ses appuis d’un pied sur l’autre et froissant de ses mains l’ourlet de son surcot.
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#tolkien#nat's writings#fanfic#adventure#friendship#family#hunters & hunting#celegorm#oromë#huan#maedhros#maglor#Tyelko is a stubborn child with slight anger issues#Oromë and his Maïar don't have time for that#I need to find a DA for this story instead of the blue marks#something with leaves I guess
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English version
Information :
Je pense que j’ai pris beaucoup de temps à garder des informations sur Magicpunk comme un dragon qui garderait son or bien à côté de lui. C’est plus parce que je débattais avec moi-même de détails que je trouvais illogique et qui devait être probablement changé pour pouvoir être « acceptable » à mes yeux. Mais je sais aussi que je risque de changé encore et encore des choses juste parce que je ne suis pas satisfaite.
Bien sûr si vous avait des questions vous pouvez les poser, j’essayerais de faire de mon mieux pour pouvoir y répondre.
Voici à quoi ressemble Killer, Cross, Dust et Horror. Cette magnifique illustration a été faite par @zu-is-here
Dans cet univers, la Magie est présente dans toute chose (les pierres, le bois, l’eau, le sang…) dans des quantités différentes. Elle suit un peu le principe de la couleur des étoiles : plus une étoile est chaude et plus sa couleur tira vers le violet, c’est le même principe avec la Magie mais pas à cause de sa température mais de sa quantité.
Certaines chose n’ont pas la couleur de la Magie qu’ils contiennent, mais quand ils change d’état comme par exemple le bois où se sera les flammes qu’il dégage qui aurait des couleurs différentes. Mais les pierres précieuses par exemple ont exactement la même couleur que leur quantité magique.
De plus, son état peut également jouer sur son utilisation. Par exemple, les pierres sont solides et peuvent exploser si elles sont mal utilisées, l’eau est le plus souvent utilisée (surtout dans les usines) pour sa facilité à séparer la Magie de cette matière. Ils utilisent simplement le principe de la distillation (la Magie s’évaporant à seulement 75°C). Cependant, la fumée qui s’y dégage est dangereuse et potentiellement mortelle. La fumée affecte l’âme des squelettes puisqu’elle n’est pas protéger par des poils, des écailles ou de la peau.
Deux personnes ont travaillé dans cet endroit et sont touchées par cette fumée : Killer et Cross. Ils sont nés et ont vécu pendant des années dans les plus bas quartiers, ils ont connu le froid, la faim et la peur, mais ils sont toujours restés ensemble.
C’est à cause de la fumée que leur âme et leur iris sont rouges entièrement ou en partie, créant des anticorps Gamic pour se protéger et détruire la menace. Mais l’âme n’arrive plus à arrêter ou même diminuer la production de ses anticorps et de ce fait elle se détruit peu à peu à cause de leur présence trop importante en attaquant l’âme petit à petit. Si on devait faire une analogie avec deux maladies qui existent réellement se seraient d’une certaine manière le diabète de type 1 et le cancer.
L’âme de Killer a changé de forme pour devenir un cercle et c’est ce qui lui a sauvé la vie, mais celle de Cross ne l’a pas fait. C’est pour ça que son âme est un cœur inversé à moitié rouge et craquelé par endroit. Horror et Dust les aident à trouver un moyen de sauver Cross.
Horror est horloger et possède avec Dust la boutique dans un des quartiers modestes à un croisement. Ils habitent assez proche des plus hauts quartiers au point où des aristocrates peuvent venir voir les créations de Horror et leur permettre de gagner pas mal d’argents. Mais c’est assez mal vu pour ces personnes de partir là-bas, alors c’est assez rare et ils sont plutôt discrets.
Ils vont par la suite décider de demander de l’aide à Nightmare pour sauver Cross.
Cross et Killer ne savent pas lire et Dust et Horror leur apprennent à lire et écrire.
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Carl Jung et les juifs
Carl Jung
Depuis longtemps, je suis fasciné par la façon dont les Juifs sont obsédés par les personnages historiques décédés qui ont fait des commentaires peu flatteurs sur leur race. Plus ils sont célèbres et talentueux, plus l’obsession est forte. De telles préoccupations ont déjà été évoquées à l’Occidental Observer, par exemple dans la vendetta juive contre T.S. Eliot et contre son contemporain Ezra Pound. Dans T.S. Eliot, l’antisémitisme et la forme littéraire d’Anthony Julius, par exemple, Julius écrit que les Juifs qui lisent la poésie d’Eliot sont à la fois « consternés et impressionnés »[1] Ils sont consternés parce qu’ils perçoivent une critique injustifiée de leur groupe ethnique, et ils perçoivent cette critique de manière plus aiguë en raison de leur ethnocentrisme. Ils sont impressionnés, d’autre part, parce qu’ils apprécient le talent de leur cible, souvent malgré eux, et qu’ils se sentent menacés par ce talent. « L’attraction » qui les ramène sans cesse vers leur cible provient du désir de déconstruire et de rabaisser ce talent, et donc de se venger ou d’atténuer la critique.
Les juifs sont aussi fermement sous l’emprise d’une peur ou d’une paranoïa enracinée dans l’histoire. Le passé est toujours présent pour les juifs, ce qui les pousse à entreprendre des actions risquées et extrêmement agressives contre les populations d’accueil. L’expression parfaite de cette paranoïa se trouve dans un article très récent du journaliste juif Barney Ronay, paru dans The Guardian. Ronay se trouvait en Allemagne pour couvrir le championnat d’Europe de football, mais il n’arrivait pas à se concentrer sur le sport. Il informait ses lecteurs qu’il a « adoré être dans cet endroit chaleureux et amical pour l’Euro 2024, un retour à la maison en quelque sorte. Mais cela ne m’empêche pas d’être terrifié ».
Il poursuit :
Voici, à titre d’exemple, une liste non exhaustive de choses allemandes qui m’ont semblé terrifiantes, commencée le premier jour de l’Euro, lorsqu’une Allemande heureuse riait de manière incontrôlée dans un train traversant une forêt à l’extérieur de Munich et que j’ai réalisé qu’un rire allemand heureux et incontrôlable est terrifiant. Les trains allemands sont terrifiants. Les voies de garage allemandes sont terrifiantes. Il y a des vibrations de transport ici, de l’énergie qui s’enfuit. Une forêt allemande est terrifiante, en particulier une clairière allemande. Un parc allemand vide au crépuscule est terrifiant. Une place de village allemande est terrifiante… Quoi d’autre ? Des meubles allemands en bois foncé. Une rangée de vélos allemands garés (Où vont-ils ? Aurai-je besoin d’un vélo ?). Les escaliers, les couloirs et les valises allemands. La plupart des chaussures allemandes. Toutes les chaussures allemandes mises au rebut.
Nombre de ces peurs trouvent leur origine dans les contes transmis aux enfants juifs et renforcés par les groupes culturels et politiques juifs. La peur est un ingrédient clé du ciment qui lie l’ethnocentrisme juif, ce qui explique pourquoi l’ADL investit beaucoup d’argent dans des enquêtes sur l’antisémitisme destinées à terrifier et à guider le troupeau ethnique vers une action cohésive. Dans le cas de Ronay, « le mythe familial veut qu’un de mes oncles éloignés ait été tiré d’un train et abattu. La balle lui a traversé le cou, il s’est allongé un peu, s’est relevé et a rejoint la résistance ». Je salue l’utilisation du mot « mythe », mais il existe des centaines de milliers de familles juives qui considèrent ces histoires fantastiques de croque-mitaine comme des faits historiques. La peur juive et l’ethnocentrisme juif ont besoin de leurs croque-mitaines, qu’il s’agisse de personnages évidents comme Hitler ou de figures culturelles plus persistantes comme Eliot ou Pound – des figures dont on peut encore parler publiquement avec un certain niveau de respect et d’admiration. Parmi ces figures, nous trouvons Carl Jung.
Carl Jung et la culture de la critique
Bien que, ou peut-être parce que, Jung ait été associé à la psychanalyse, un mouvement si juif qu’il constitue l’un des mouvements intellectuels juifs mis en lumière dans Culture of Critique de Kevin MacDonald, le psychiatre suisse est devenu, ces dernières années, de plus en plus souvent l’objet de condamnations, de déconstructions et de critiques. Dans l’ouvrage récemment publié Antisémitisme et psychologie analytique : Jung, politique et culture, l’universitaire juif Daniel Burston écrit que :
Dans le monde actuel de la psychothérapie, on ne peut être jungien sans devoir répondre à l’accusation selon laquelle Jung était à la fois nazi et antisémite… Ses déclarations sur les valeurs excessivement matérialistes de la psychologie juive et leurs effets corrosifs sur la nature spirituelle de la psyché ont été faites dans les années 1930… Les psychanalystes s’en sont servis pour ne pas étudier Jung ; d’autres intellectuels s’en sont servis pour discréditer Jung[2].
Dans un paragraphe qui ressemble un peu à un roman d’horreur, la place de Jung en tant que croque-mitaine est introduite très tôt, l’antisémitisme étant expliqué comme un phénomène mystérieux, fantomatique et terrifiant :
Après avoir lu ce livre, les jungiens comprendront peut-être pourquoi tant de juifs considèrent l’antisémitisme comme un adversaire changeant mais immortel qui vit pour toujours dans les recoins cachés des cultures chrétiennes et musulmanes ; un adversaire qui reste en sommeil pendant des périodes plus ou moins longues, mais qui revient toujours pour nous tourmenter à travers les âges.
Changeant de forme et sans mort. Oh là là.
Burston établit une distinction entre ce qu’il appelle les antisémites « de bas étage et de haute intensité » et les antisémites « de haut étage et de basse intensité ». Il cite explicitement Kevin MacDonald comme exemple de ces derniers, et place Jung dans cette catégorie également. Burston affirme que les « intellectuels antisémites » comme MacDonald et Jung, bien que non violents, « offrent également une couverture ou un soutien à des antisémites moins éduqués et plus manifestes lorsque les circonstances l’exigent ». On prétend donc que des hommes comme MacDonald et Jung sont essentiellement des voyous en costume-cravate.
Burston rattache la pensée de Jung au mouvement néo-conservateur dominant pendant ses années d’université, Jung étant dépeint comme s’étant imprégné d’un quasi-germanisme semi-barbare. « Il rejetait le naturalisme et était attiré par le symbolisme et l’irrationalisme. En politique, il remettait en question la démocratie et rejetait le socialisme, lui préférant un élitisme nietzschéen… Jung a adopté la critique de la modernité [d’Eduard von Hartmann] [y compris sa] préoccupation concernant la ‘judaïsation’ de la société moderne. . . . Pour Jung, Freud est devenu le représentant d’une telle vision rationaliste et ‘désenchantée’ du monde »[3].
Sigmund Freud
Dans les années 1920 et 1930, les partisans de Freud et de Jung se considèrent de plus en plus comme des adversaires dans une bataille pour la civilisation telle qu’ils la définissent. En raison de son anti-matérialisme et de sa critique des théories les plus perverses de Freud, les freudiens, dont la plupart étaient juifs, considéraient Jung comme un antisémite et, plus tard, comme « un héraut de la barbarie fasciste et nazie ». Burston poursuit dans cette veine, arguant d’un « lien significatif et troublant entre la dynamique de l’antisémitisme au cours des siècles et la psychologie et la politique de Carl Jung ».
Un problème crucial que les juifs, d’hier et d’aujourd’hui, ont avec Jung est qu’il a osé retourner le regard analytique sur les juifs eux-mêmes. Alors que l’ensemble de la psychanalyse semblait orientée vers ce que Kevin MacDonald a appelé « une critique radicale de la société des goyim », ainsi que vers le développement de théories égoïstes de l’antisémitisme, Jung a développé une critique acerbe des juifs et de ce qu’il a appelé « l’antichristianisme juif », nombre de ses observations provenant d’une expérience directe avec le milieu psychanalytique juif. En d’autres termes, Jung mettait les charlatans juifs « sur le divan ». Dans une lettre à un associé datée de mai 1934, Jung explique :
Le complexe juif du Christ est à l’origine d’une attitude générale quelque peu hystérisée […] qui m’est apparue particulièrement claire au cours des attaques antichrétiennes dont je fais actuellement l’objet. Le simple fait que je parle d’une différence entre la psychologie juive et la psychologie chrétienne suffit pour permettre à quiconque d’exprimer le préjugé que je suis un antisémite… Comme vous le savez, Freud m’a déjà accusé d’antisémitisme parce que je ne pouvais pas tolérer son matérialisme sans âme. Le juif suscite vraiment l’antisémitisme par son empressement à trouver l’antisémitisme partout . Je ne vois pas pourquoi le juif, comme tout soi-disant chrétien, est incapable de supposer qu’il est personnellement critiqué lorsqu’on a une opinion sur lui. Pourquoi faut-il toujours supposer que l’on veut condamner le peuple juif ?
Pour cet affront, Jung est à la fois dangereux et impardonnable aux yeux des juifs. Burston est loin d’être le seul à vouloir diminuer Jung en raison de ses opinions sur les juifs. À la fin des années 1990, un effort similaire a été fait par l’universitaire juif britannique Andrew Samuels, qui a affirmé que « chez C.G. Jung, le nationalisme a trouvé son psychologue ». La réponse craintive de Samuels à Jung a été de prétendre que c’était Jung qui était saisi par la peur des juifs. Samuels a essayé de mettre Jung « sur le divan » et de psychologiser ses attitudes à l’égard des juifs en les expliquant comme étant enracinées dans des sentiments de menace :
Je pense que les idées de nation et de différence nationale forment un point d’appui entre le phénomène hitlérien et la psychologie analytique de Jung. En effet, en tant que psychologue des nations, Jung se sentirait lui aussi menacé par les juifs, cette étrange soi-disant nation sans terre. Jung se sentirait lui aussi menacé par les juifs, cette étrange nation sans formes culturelles – c’est-à-dire sans formes culturelles nationales – qui lui sont propres et qui, selon les termes de Jung en 1933, a donc besoin d’une « nation d’accueil ». Ce qui menace Jung, en particulier, peut être éclairé en examinant de près ce qu’il voulait dire lorsqu’il a écrit, comme il le fait souvent, la « psychologie juive ».
Même au début des années 2000, il semblait y avoir un fossé entre les chercheurs non juifs désireux de maintenir Jung dans l’œil du public et les chercheurs juifs désireux de le jeter dans le caniveau. Dans une lettre adressée au New York Times en 2004, un certain « Henry Friedman » s’en prend à Robert Boynton (NYU) et à Deirdre Bair (biographe lauréate du National Book Award) pour leur accord apparent sur le fait que Jung n’était « ni personnellement antisémite, ni politiquement astucieux », absolvant ainsi Jung de certaines des pires accusations portées contre lui par des critiques juifs désireux de l’associer aux idées du national-socialisme. Selon Friedman, il s’agit là d’une « nouvelle contribution à une tentative trompeuse de minimiser l’importance du racisme antisémite de Jung et de ses contributions aux politiques génocidaires du Troisième Reich ». Friedman poursuit :
Il est pathétique que Jung soit exonéré de la responsabilité de son racisme virulent et de son importance dans le mouvement nazi. Plus important encore, il est probable que ses idées sur la psychanalyse aient joué un rôle déterminant dans le désir d’Hitler et de Göring de nettoyer la psychanalyse des idées de Freud – en particulier la notion de complexe d’Œdipe, qui a apparemment heurté les sensibilités d’Hitler. Conclure que Martin Heidegger a été un plus grand collaborateur que Jung revient à détourner l’attention de la nature sérieuse de l’implication de Jung dans la propagande antisémite des nazis. Il est difficile d’évaluer s’il a été plus coupable que Heidegger, mais en tant qu’auteur d’articles sur l’infériorité de la race juive, Jung mérite un degré particulier de condamnation, et non l’excuse boiteuse que lui accordent Bair et Boynton.
Attitudes de Jung à l’égard des Juifs
Les écrits professionnels et privés de Jung contiennent une quantité importante de matériel sur les juifs, et le contenu est le plus souvent très critique. Il n’est donc pas surprenant que les juifs considèrent Jung comme un adversaire redoutable. Jung a fait de nombreuses déclarations qui semblent concorder avec l’évaluation de Kevin MacDonald selon laquelle la psychanalyse sous Freud était un mouvement intellectuel juif. En 1934, Jung a été très critiqué pour un article qu’il a publié sous le titre L’état de la psychothérapie aujourd’hui, dans lequel il écrivait que la psychanalyse était « une psychologie juive ». Se défendant d’être accusé de racisme pour avoir suggéré que les juifs et les Européens avaient une psychologie différente, Jung a expliqué :
Il existe des différences psychologiques entre toutes les nations et toutes les races, et même entre les habitants de Zurich, de Bâle et de Berne. (Il existe en effet des différences entre les familles et entre les individus. C’est pourquoi j’attaque toute psychologie niveleuse lorsqu’elle prétend à une validité universelle, comme par exemple la psychologie freudienne et la psychologie adlérienne… Toutes les branches de l’humanité s’unissent en une seule tige – oui, mais qu’est-ce qu’une tige sans branches séparées ? Pourquoi cette susceptibilité ridicule lorsque quelqu’un ose parler de la différence psychologique entre les juifs et les chrétiens ? Chaque enfant sait qu’il existe des différences.
Jung pensait que les juifs, comme tous les peuples, ont une personnalité caractéristique, et il insistait sur la nécessité de tenir compte de cette personnalité. Dans sa propre sphère d’expertise, Jung a averti que « les psychologies de Freud et d’Adler étaient spécifiquement juives et n’étaient donc pas légitimes pour les Aryens »[4] Pour Jung, un facteur formateur de la personnalité juive était le déracinement des juifs et la persistance de la diaspora. Jung soutenait que les juifs manquaient d’une « qualité chthonienne », ce qui signifie que « le juif (…) est en grande perte de cette qualité de l’homme qui l’enracine dans la terre et puise de nouvelles forces en bas »[5] Jung a écrit ces mots en 1918, mais ils conservent leur signification même après la fondation de l’État d’Israël, puisque beaucoup plus de juifs vivent en dehors d’Israël qu’à l’intérieur de celui-ci. Les juifs restent un peuple de la diaspora, et beaucoup continuent à considérer leur statut de diaspora comme une force. Cependant, parce qu’ils sont dispersés et sans racines, Jung a soutenu que les juifs ont développé des méthodes pour s’en sortir dans le monde qui reposent sur l’exploitation des faiblesses des autres plutôt que sur l’expression d’une force explicite. Selon Jung, « les juifs ont cette particularité en commun avec les femmes ; étant physiquement plus faibles, ils doivent viser les failles dans l’armure de leur adversaire »[6].
Jung pensait que les Juifs étaient incapables de fonctionner efficacement sans une société d’accueil, et qu’ils dépendaient fortement de leur capacité à se greffer sur les systèmes d’autres peuples pour réussir. Dans L’état de la psychothérapie aujourd’hui, Jung écrit : « Le juif, qui est en quelque sorte un nomade, n’a encore jamais créé une forme culturelle qui lui soit propre et, pour autant que nous puissions le voir, ne le fera jamais, puisque tous ses instincts et talents exigent qu’une nation plus ou moins civilisée serve d’hôte à leur développement »[7]. Ce processus de développement du groupe impliquait souvent de « viser les failles dans l’armure de l’adversaire », ainsi que d’autres stratégies flexibles[7].
Jung pensait également (comme Kevin MacDonald) qu’il existait une certaine agressivité psychologique chez les juifs, qui résultait en partie de la mécanique interne du judaïsme. Dans une série d’observations remarquablement prémonitoires des années 1950, Jung a exprimé son dégoût pour le comportement des femmes juives et a essentiellement prédit la montée du féminisme en tant que symptôme de la juive pathologique. Jung pensait que les hommes juifs étaient les « épouses de Yahvé », ce qui rendait les femmes juives plus ou moins obsolètes au sein du judaïsme. En réaction, selon Jung, les femmes juives du début du vingtième siècle ont commencé à exprimer agressivement leurs frustrations contre la nature masculine du judaïsme (et contre la société d’accueil dans son ensemble) tout en se conformant à la psychologie juive caractéristique et aux stratégies qui y sont liées. Dans une lettre adressée à Martha Bernays, l’épouse de Freud, ce dernier a fait remarquer à propos des femmes juives que « beaucoup d’entre elles sont bruyantes, n’est-ce pas ? » et a ajouté plus tard qu’il avait traité « de très nombreuses femmes juives – chez toutes ces femmes, il y a une perte d’individualité, soit trop, soit pas assez ». Mais la compensation est toujours pour le manque. En d’autres termes, ce n’est pas la bonne attitude »[8].
Jung, quant à lui, était prudent face aux accusations d’antisémitisme, et il était « critique de la sensibilité excessive des Juifs à l’antisémitisme », estimant « qu’on ne peut pas critiquer un juif individuel sans que cela ne devienne immédiatement une attaque antisémite »[9]. Il est certainement difficile de croire que Jung, qui soutenait essentiellement que les juifs avaient un profil psychologique unique et avaient développé une méthode unique pour s’en sortir dans le monde, aurait été en désaccord avec la prémisse fondamentale presque identique de la trilogie de MacDonald. En fait, Jung pensait que jouer les victimes et utiliser les accusations d’antisémitisme contre leurs détracteurs faisaient simplement partie de la stratégie juive – une couverture utile pour une action ethnocentrique concertée en « visant les failles dans l’armure de l’adversaire ». Par exemple, après la guerre, dans une lettre adressée en 1945 à Mary Mellon, il écrit : « Il est cependant difficile de mentionner l’antichristianisme des juifs après les choses horribles qui se sont produites en Allemagne. Mais les juifs ne sont pas si innocents après tout – le rôle joué par les intellectuels juifs dans l’Allemagne d’avant-guerre serait un objet d’enquête intéressant »[10] En effet, MacDonald note :
L’une des principales caractéristiques de l’antisémitisme chez les sociaux-conservateurs et les antisémites raciaux en Allemagne entre 1870 et 1933 est leur conviction que les juifs ont joué un rôle déterminant dans le développement d’idées qui ont subverti les attitudes et les croyances allemandes traditionnelles. Les juifs étaient largement surreprésentés parmi les rédacteurs et les écrivains dans les années 1920 en Allemagne, et « une cause plus générale de l’augmentation de l’antisémitisme était la propension très forte et malheureuse des juifs dissidents à attaquer les institutions et les coutumes nationales dans les publications socialistes et non socialistes » (Gordon 1984, 51). [Cette « violence médiatique » dirigée contre la culture allemande par des écrivains juifs tels que Kurt Tucholsky – qui « portait son cœur subversif sur sa manche » (Pulzer 1979, 97) – a été largement diffusée par la presse antisémite (Johnson 1988, 476-477). Les juifs n’étaient pas simplement surreprésentés parmi les journalistes radicaux, les intellectuels et les « producteurs de culture » de l’Allemagne de Weimar, ils étaient essentiellement à l’origine de ces mouvements. « Ils attaquaient violemment tout ce qui faisait partie de la société allemande. Ils méprisaient l’armée, le système judiciaire et la classe moyenne en général » (Rothman & Lichter 1982, 85). Massing (1949, 84) note que l’antisémite Adolf Stoecker considérait que les juifs « manquaient de respect pour le monde chrétien-conservateur ». (La culture de la critique, chapitre 1)
Ces sentiments font écho à des commentaires faits en novembre 1933 à Esther Harding, dans lesquels Jung exprimait l’opinion que les juifs s’étaient regroupés dans l’Allemagne de Weimar parce qu’ils avaient tendance à « pêcher en eaux troubles », ce qui signifie que les juifs ont tendance à se rassembler et à prospérer là où la décadence sociale est en cours. Il a fait remarquer qu’il avait personnellement observé des juifs allemands boire du champagne à Montreaux (Suisse) alors que « l’Allemagne mourait de faim » et que si « très peu d’entre eux avaient été expulsés » et que « les magasins juifs de Berlin continuaient à fonctionner », s’il y avait une augmentation des difficultés parmi eux en Allemagne, c’était parce que « dans l’ensemble, les juifs le méritaient »[11] Peut-être le plus intéressant de tous dans toute discussion sur l’acquisition d’influence par les juifs, il apparaît qu’en 1944 Jung a supervisé la mise en œuvre de quotas sur l’admission des Juifs au Club de Psychologie Analytique de Zurich. Les quotas (un généreux 10% des membres à part entière et 25% pour les membres invités) furent insérés dans une annexe secrète aux statuts du club et restèrent en place jusqu’en 1950[12] On ne peut que supposer que, comme d’autres quotas introduits dans le monde à diverses époques, le but était ici de limiter, ou du moins de conserver un certain contrôle sur l’influence numérique et directionnelle des juifs au sein de cet organisme.
Zurich
Jung travaillait bien sûr à une époque où la conscience raciale était aiguë de tous les côtés. Kevin MacDonald explique dans La Culture de la Critique qu’au sein de la psychanalyse, les juifs comprenaient clairement que Jung était un Aryen et qu’il n’était pas tout à fait capable d’être en pleine communion avec les membres et les dirigeants juifs. MacDonald écrit :
Au début de leur relation, Freud avait également des soupçons à l’égard de Jung, résultant « d’inquiétudes concernant les préjugés chrétiens et même antijuifs hérités de Jung, voire sa capacité même, en tant que non-Juif, à comprendre et à accepter pleinement la psychanalyse elle-même ». Avant leur rupture, Freud décrivait Jung comme une « forte personnalité indépendante, comme un Teuton ». Après que Jung a été nommé à la tête de l’Association psychanalytique internationale, un collègue de Freud s’est inquiété du fait que « pris comme une race », Jung et ses collègues goyim étaient « complètement différents de nous, Viennois ». (La culture de la critique, chapitre 4)
Conclusion
Dans la mesure où la psychanalyse continue d’exister en tant que mouvement, ou du moins en tant que niche au sein du monde universitaire et de la culture, il est clair que Jung « le Teuton » continue de hanter les juifs avec ses commentaires et ses critiques, et que la scission qui s’est produite du vivant de Jung et de Freud persiste d’une certaine manière un siècle plus tard – ce qui témoigne peut-être du fait que la psychanalyse a été un outil de conflit racial dès sa création. S’il vivait aujourd’hui, je suis sûr que Jung serait amusé, mais peut-être pas surpris, de continuer à figurer dans la psyché des Juifs, comme un croque-mitaine aussi terrifiant que le rire incontrôlable des Allemands.
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" Avant d'être le héros de l'indépendance et le régent protecteur, Kyphon était un orphelin dans la maison de sa cousine.
Découvrons les liens qui ont façonné la famille Fraldarius."
Et voilà ma nouvelle fanfic ! Si vous avez envie d'explorer le lore du jeu, cette histoire est faite pour vous !
Le garçon et la jeune femme se dirigèrent main dans la main vers le terrain d’entraînement. Douze ans les séparaient, mais ils auraient pu passer pour frère et soeur. Leurs traits ivoirins étaient fins, leurs cheveux des ailes de corbeau aux reflets bleutés et leurs yeux deux sources limpides. La chevelure de la dame ondulait cependant en vagues d’encre. Ses prunelles en amande contrastaient avec celles plus arrondies de l’enfant. Il avait le teint vif et frais mais elle était d’une pâleur diaphane, maladive, tant et si bien que le soleil semblait la transpercer. Un lourd manteau bordé de fourrure l’enveloppait d’ailleurs. Kyphon regardait avec curiosité les allées et venues des chevaliers dans leurs mailles rutilantes. Il était désormais pleinement habitué à ce nouveau lieu. Élisabeth serra sa menotte dans la sienne, répondant d’un signe de tête aux salutations. Une grande femme solide et large d’épaules, son chignon sombre strié d’argent, les attendait. Elle portrait sa tunique d’entraînement, une épée en bois posée sur son épaule. Kyphon se détendit : c’était Ysra, la protectrice de sa cousine, dont la bonhommie le réconfortait.
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ROYAUME DE MYTHRALIS —
tw : politique, mention de guerre et de classes sociales.
Terre sanctifiée par la magie salvatrice des Seelies. Royaume-Mère de quintessence, où natures et espèces semblent vivre en harmonie. Le royaume de Mythralis est la terre promise de la Cour Seelie, où savoir et harmonie semblent être les maîtres mots de ses habitants. D'une beauté ancienne et inégalée, Mythralis représente l'apogée de la magie et de tout ce que représente les Fay.
Géographie — RÉGIONS — Bois d’Argent, Plaines du Destin, Désert des Etoiles, Marais de l’Eclipse, Montagnes de Givre, Archipel Astral, Îles Célestes. CAPITALE & CITES IMPORTANTES — Vérandis (Bois d’Argent), Wiyakapa (Plaines du Destin), Najmabad (Désert des Etoiles), Ciembramor (Marais de l’Eclipse), Hjalmarstad (Montagnes de Givre), Angkoraï (Archipel Astral), Avalon (Îles Célestes).
Bois d'Argent — domaine de l'altération Forêt millénaire peuplée d'arbres gigantesques mais également de nombreuses créatures magiques, les Bois d'Argent est le territoire des Seelies du Cercle d'Argent. Situé à l'Est du royaume, la région fait face à l'Archipel Astral et partage ses frontières avec les Montagnes de Givre et le Désert des Etoiles. La capitale des Bois d’Argent se nomme Vérandis et à l’image des nombreuses cités et villages qui jonchent les Bois d’Argent, toute son architecture est faite de telle sorte que la nature est respectée. Les maisons sont construites à même les arbres, des ponts fait de lianes permettent aux habitants de s’y déplacer, illuminées par des lanternes runiques faisant appel à la magie de la lumière. C'est dans cette région que les Seelies et demi-Seelies placés sous le domaine de l'Altération se rendent pour parfaire leur éducation magique. Les Bois d'Argent possèdent un climat tempéré, bien que plus froid à la frontière avec les Montagnes de Givre et plus chaud lorsque l'on se rapproche de la frontière avec le Désert des Etoiles.
Montagnes de Givre — domaine de l'abjuration Tout au Nord du royaume, se trouve les Montagnes de Givre. Région plongée dans un hiver éternel, elle est jalonnée de fjords enneigés, de cavernes de glaces, et de monts rocheux. C’est ici que vit le Cercle de Givre, mais que l’on trouve également la Tour de l’Abjuration. Les Montagnes de Givres sont la région la plus froide du royaume de Mythralis. Si c’est ici que sont formés les Fay à l’art de l’abjuration - c'est-à-dire la magie qui annule toute magie -, la région n’est pas dépourvue de magie. On y trouve des créatures irréelles et fantastiques, à la manière des panthères à dents de sabre, des trolls de glace et d’autres créatures. Hjalmarstad, sa capitale, est une forteresse forgée à même la montagne de laquelle on peut observer l'étendue des territoires de Mythralis.
Plaines du Destin — domaine mystique A l'ouest du royaume, situées juste au Nord des Marais de l'Eclipse se trouvent les Plaines du Destin. Une région couverte de plaines mais également des plateaux, qui abritent en leur sein des canyons. De nombreux cristaux servant aux rituels magiques proviennent de cette région, dont les gisements sont importants. Les plaines, tantôt couvertes d’herbes épaisses ou de pierres rouges coiffent le territoire qui semble s’étendre à perte de vue. Les cieux nocturnes voient danser des aurores parmi les étoiles, donnant à la région une aura mystique et irréelle. La capitale du territoire se nomme Wiyakapa, et est le fief du Cercle du Destin. La Tour Mystique se trouve dans cette région, au cœur même d’un canyon, rendant son accès difficile pour qui ne sait pas voyager sur ces terres.
Marais de l'Eclipse — domaine interdit Entre les Montagnes de Givre et les Plaines du Destin, se trouve le Marais de l’éclipse. Région damnée et interdite, elle abritait autrefois les membres du Cercle de L’éclipse. Autrefois, la végétation y était abondante et les nombreux marais formaient un territoire mystérieux et solaire. Pourtant, depuis un millénaire désormais, le territoire est désormais cauchemardesque. Il est baigné continuellement dans un brouillard intense et obscur, de nombreuses créatures mortelles y ont élu domicile, comme des goules, des morts-vivants et des hydres. C’était ici, qu’on trouvait la Tour de la Mort, où les Fay apprenaient la magie du même nom, aujourd’hui interdite. La capitale de l’éclipse se nommait Ciembramor. La majorité des membres du Cercle de l'Eclipse se sont dispersés dans les différents territoires de Fae'Alas.
Désert des Etoiles — domaine d'ishtari Au Sud du Royaume, mais également des Plaines du Destin se trouve le territoire des membres du Cercle des Étoiles. Région désertique, couverte de sables fins où les journées sont très chaudes et les nuits très froides. La région, pourtant, possède le ciel le plus dégagé de tout le Royaume et on raconte que c’est de ses cieux, que l’on peut le plus admirer les étoiles. L’environnement du Désert des étoiles est impitoyable et si le sable semble s’étendre à perte de vue, il est également le domaine de nombreuses créatures dangereuses. La majorité des villes et villages se regroupent autour des cours d'eau qui sillonnent la région, ou près des mers. Les habitations et bâtiments sont construits en pierre, principalement avec du calcaire, du grès et du granite rose. La capitale du Désert se nomme Najmabad, et il s’agit d’une des cités les plus grandiose du continent. C’est dans cette région que l’on trouve le Temple de la Lune, le plus grand temple en l'honneur d'Ishtari du royaume où sont formées les Pythies.
Archipel Astral — domaine de la vie Au Nord-Est du royaume, détaché du continent, se trouve l’Archipel Astral. Il tire son nom de ses plages fabuleuses qui, la nuit, créent des ondulations aux couleurs violettes, bleues et vertes semblables aux aurores. L’archipel Astral est sous la juridiction du Cercle Astral, et c’est dans cette région que l’on trouve la Tour de la Vie. Ici, les membres du Cercle vivent en communion avec les esprits de la nature, qu’ils considèrent comme leurs égaux. La jungle fait partie du décor, ainsi que les mangroves. Région tropicale, l’humidité y est importante et quasi omniprésente. Les villages de la région sont construits principalement en bois, arrachés à la jungle (manguier, etc) et les habitations sont en pagodes. Les villes, elles, sont fortifiées en pierres datant de plusieurs millénaires. La capitale de l’Archipel se nomme Angkoraï.
Îles Célestes — domaine des éléments On trouve la dernière région du royaume, tout au Sud de ce dernier. Il s’agit d’îles flottantes, bordées par l'Océan Crépusculaire et le Triangle du Kraken. Malgré leur haute altitude, les Îles Célestes sont balayées par des vents magiques chauds, qui permettent aux habitants de vivre au sein d’un climat tempéré. Le seul moyen d’atteindre les Îles Célestes est par les airs, ces dernières n’étant absolument pas connectées à la terre ferme. La capitale du territoire se nomme Avalon. C’est ici que se trouve la Tour des Éléments, où les Fay apprennent la magie élémentaire.
Généralités — Langues — Les habitants de Mythralis parlent principalement la langue ancienne ainsi que la langue commune. Peu de dialectes régionaux subsistent au sein de la Cour Seelie.
Éducation — Les Seelies et Demi-Seelies apprennent l'art de la magie au sein des Tours Lunaires, nommées selon le Domaine qui y est enseigné au sein des différentes régions de Mythralis. La magie de la Cour Seelie n'étant ni héréditaire, ni choisie, de nombreux Fay et hybrides doivent quitter leur foyer de leur sept ans à leurs vingt ans pour parfaire leur éducation magique dans une autre région que celle d'origine. Les humains ayant vécus au sein du royaume de Mythralis étaient éduqués par les Pythies au sein des différents villages et cités du royaume, de leurs sept ans à leurs dix-huit ans.
Religion — Si toutes les divinités sont vénérés au sein de Mythralis, c'est Ishtari qui prédomine. Les Mythraliens ne suivent pas les règles de la Chantrie, et considèrent que tous les Evanuris ont leur place au sein du panthéon et qu'ils dirigent chacun des domaines différents. Pour autant, Ishtari est considérée comme la mère des Fay et pour cette raison, elle possède une place de choix au sein des mœurs religieuses de la Cour Seelie.
La religion est aux mains des Pythies, des Fay et Demi-Fay considérés comme ayant un lien proche avec le divin et la spiritualité. Iels guident et conseillent le peuple de manière spirituelle, les Grandes Pythies officiant aux côtés des Reines de Mythralis, tandis que les Pythies parcourent les différentes régions pour maintenir l'harmonie.
Classes sociales — Au contraire de l'Empire de Vesperia, la noblesse Mythralienne se retrouve seulement au sein des familles royales. Il n'existe donc pas de familles vassales, et tout individu qui partage du sang royal est nommé Prince ou Princesse. Malgré tout, les classes sociales restent présentes au sein de Mythralis, et forment de la même manière que dans l'Empire, une pyramide.
On retrouve donc : — Les Reines des différents Cercles, (dirigeantes d'un cercle.) — Les Grandes Pythies, puis le reste du corps religieux. (guide spirituels) — Les Princes et Princesses de Mythralis. (membres des familles royales) — Les soldats. (membres des différentes armées des cercles.) — Les archimages. (chercheurs et professeurs) — Le peuple.
Politique — La société de Mythralis est d’ordre matriarcal et les titres royaux sont transmis à l’aînée de genre féminin. Si Mythralis est considéré comme un seul et unique royaume, il possède cependant six reines (sept à l'origine). Ces reines dirigent leur territoire et leur armée selon leur bon vouloir. Une coalition existe cependant entre les différentes reines depuis la Guerre du Sang, survenue un millénaire plus tôt. Les Reines sont en haut de la hiérarchie de leurs cercle, viennent ensuite les Princesses et les Princes. Chaque reine possède un·e conseiller·e, nommé·e Grand·e Pythie. Si les reines dirigent leur peuple et le corps armé, les Grand·es Pythies sont celleux qui le dirigent de manière spirituelle.
LES REINES — Ceridwen Séaghdha (Céleste), Apolline Deauclair (Argent), Nayati Ataneq (Destin), Maât Benali (Étoiles), Channary Saetang (Astral), Harimella Helvig (Givre).
LES GRAND·ES PYTHIES — Theodorius Bellemare (Céleste), Dorcas Briarwood (Argent), Sedna Ataneq (Destin), Ashraf Sahir (Étoiles), Trần Binh Minh (Astral), Ragnar Thorsten (Givre).
crédit des icons : lunarghost.
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Il se passe quelque chose dans notre pays
Linda
Jeudi 20 avril 2023
Les retraites, un prétexte? Oui, certainement la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Depuis l’arrivée de ce président à la tête de la France, le ressenti – mon ressenti partagé par de nombreux amis – est que la plupart des lois votées sont loin de favoriser les plus démunis et qu’elles sont imposées coûte que coûte. Tantôt on apprend que les décrets qui les accompagnent les transforment (ainsi de la loi sur la formation professionnelle, qui pénalise ceux qui gagnent moins d’argent en obligeant à une participation pour les formations), tantôt elles sont ouvertement favorables aux plus riches (la suppression de l’impôt sur les grandes fortunes, la réforme du chômage, la suppression de certaines allocations,…). Lors de sa campagne, le futur président l’avait dit : « Je ferai les réformes qui s’imposent, même les plus impopulaires. » Il l’a dit, il l’a fait et ne cesse de s’en glorifier, même s’il y a eu de nombreux recours au désormais fameux 49-3. Il a aussi souligné à plusieurs reprises à quel point les Français étaient irréformables. Il a sans doute oublié que les Français sont aussi historiquement le fer de lance de la liberté en Europe. Or ces Français si impossibles à gouverner ont malgré tout beaucoup encaissé. Un premier ras-le-bol s’est exprimé avec les Gilets jaunes, gilets fluo destinés à signaler au président leur présence au bord de sa route. Puis il y a eu la crise sanitaire, gérée à coups de décisions unilatérales. Pays paralysé, confiné, bâillonné par un défilé de scientifiques macronés. Le réveil est lent mais les vérités se font jour (cf. le rapport sur la crise sanitaire rendu public par décision du Conseil d’État). Alors trop, c’est trop! C’est moins la loi que la manière de faire, incontestablement directoriale, voire dictatoriale. Mais ce qui est nouveau et inédit, c’est le bras de fer engagé par, d’un côté, quasi tout un peuple qui a la force du nombre et, de l’autre, le gouvernement, qui se cache derrière la légitimité électorale. L’élection ne permet pas tout et le peuple est en train de dire tout aussi démocratiquement non. Non à des décisions unilatérales qui favorisent toujours les mêmes ; non aux miettes qui lui ont toujours été accordées pour le faire taire ; non à la corruption des puissants qui imposent leur loi. Un peuple qui, s’il a recours au référendum d’initiative partagée, sortira vainqueur d’une guerre sans arme et sans mort, même si je n’oublie pas les blessés, aussi bien du côté des forces de l’ordre que des manifestants. Non, le roi ne sera pas décapité, mais le président pourrait bien être détrôné. Les peuples d’Europe ne s’y trompent pas et comprennent qu’il se passe quelque chose d’important du côté de la France. Habituellement, on pouvait s’attendre à ce qu’un homme providentiel sorte du bois. Or ce n’est là pas le cas, et c’est bien cela qui est véritablement nouveau. Les Gilets jaunes ont montré la voie. La jeunesse ne veut plus d’un leader, elle veut une vraie démocratie qui ne favorise pas quelques seigneurs du coin, comme à Sainte-Soline. En réalité, la France populaire est en train de dire non aux magouilles, non au favoritisme, non au trafic d’influence, non aux arrangements entre amis…, bref non à la corruption qui gangrène la démocratie.
Des décisions saines et sensées prises par les habitants eux-mêmes dans le respect de la nature et dans une logique de préservation de la terre. La VIe République est en marche, peut-être paradoxalement grâce à ce bras de fer, qui va beaucoup plus loin que le simple rejet d’une loi sur les retraites. Encore faut-il que le peuple ne se contente pas de dire non. Car il lui faut aussi se montrer créatif, inventif et plus encore. Une vraie révolution est en marche, mais pas celle dont rêvait Macron. Une révolution des consciences individuelles prêtes à prendre en main leur destinée.
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"Les Chansons et les Heures Le rosaire des joies" Les autres sont des gens, Les autres sont des femmes, Les mains pleines d’argent, Pleine de bonheur, l’âme. Moi, je suis dans le bois Qui ne sait, une Source, Je suis l’Eau que ne boit Personne dans sa course. Je suis l’Eau qui jaillit De l’ombre. La tendresse Qu’au secret des taillis Emporte sa détresse. L’Eau née avant le jour, Pour qu’au sec de la terre, À son limpide amour Un cœur se désaltère. L’Eau pâle qui, plus tard Que le soir coule encore. L’Eau de pauvre regard Dont chaque larme implore. Je suis l’Eau d’aujourd’hui Et demain qui ruisselle Pour rejoindre celui Qui n’a pas besoin d’elle. Je suis l’Eau qui se perd, En vain vive, en vain pure, En vain bonne, à travers De trop seules verdures. Je suis celle qui court Pour qu’enfin son Eau meure, La Source qui toujours Aura soif et qui pleure.
Marie Noel
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cotton white underwear, soapy bubble bath, Japanse white pine bonsaïs, Dior Bois d’argent, digestive quiet walks in snowy landscapes, cold pebbles, face icing and smooth shiny cashmere
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Retrouvailles
A dos de murène je fends les airs comme un glaive d’or La fougue cuirassée des premiers instants est intacte Par-delà les mers j’avale les horizons Je dévore le temps perdu Je cours vers tes bras chauds comme du sang Vers tes bras doux comme des roses Vers ton cœur en camisole Extasié sur nos heures dévorées Avant le déluge Avant le massacre Le recommencement me tend ses bras miséricordieux A travers les brumes je sens poindre une nouvelle aube Un nouveau soleil craché au son déchiré Déchiré comme des violons rances Dans la beauté de la violence d’une apparition Avec la grâce d’un dévoilement sublime Au loin se tisse la toile des rêves à accomplir Dévêtir son âme Enduire son cœur Entre les mascarades Nu sous le ciel lourd comme mille pyramides je cours vers mon espérance Tu es là quelque part Sans doute entre mes mains ou entre mes rêves dansants Peut-être au-delà des doutes épais Dans les gorges escarpées des désirs insatisfaits Je t’imagine Enlacée à l’attente Suave de détachement Oublieuse des premiers désirs Exaltée comme une ondine dans des eaux limpides Unique et diaphane devant l’éternel Ton aura dévore les nuits sauvages de tes incertitudes J’arrive ma jolie Ma reine J’arrive en ton sein mielleux Me blottir et panser mes douleurs J’arrive à dos de murène par-delà les mers déchaînées Noires comme l’ébène Sauvages comme des hommes Ecumeuses comme tes saccades de plaisir Dormante que tu étais en ce jour de juin Quelque part entre la félicité et une rivière gracile Les herbes hautes caressant ton visage Bouche entrouverte Soleil planté J’admirais l’éternité Et plus tard à la fête du village nous jouions à attraper des peluches Le mauvais alcool embrumait nos yeux étourdis d’amour Cinq mille deux cent quarante-sept pas jusque la maison nichée dans la colline La douce odeur du pin et du thym La couche défaite de la veille Sous le drap blanc Un dernier verre Grand égarement de nos plaisirs dans l’immense pièce chaude Grand égarement de nos envies entre nos bras coulants de plaisir Elle était belle la nuit Étirée comme la traîne d’une étoile filante Enivrée comme les bouteilles vides sur la table en bois C’est partout la famine Et nous dévorons comme des gloutons Jusqu’à la perdition de la satiété avide Mes mains dans les tiennes Drapées de pureté Excitées de désirs fou La nuit s’étirait vers sa belle mort Et c’est mars à l’horizon qui brillait encore dans la lumière cuivrée de l’horizon L’aube sublime Lumière d’empyrée Dévasté le noir gluant pointillé d’argent Lumière Lumière sur notre amour Mais alors Quand avons-nous quitté la route Quel jour sonna le grand fracas Un mercredi peut-être… Qu’importe Un jour funeste certainement La nuit La longue traversée Sans repère ni promesse Suffoquant la peine Suffoquant comme un crucifié jusqu’à apercevoir la lumière Un point Plus petit que ton sein Mais un point d’or et de feu Dans mon immuable certitude Sur le dos de ma murène je viens à toi Je viens à toi reconstruire notre pyramide Les mains en sang peut-être La soir terrible sous le travail harassant Mais par amour tout devient juteux Tout devient juste et grand même l’impossible
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La vie bonne est prise en tenaille entre deux excès contraires. Une des plus habiles ruses du malin consiste à tout réduire à la fausse alternative entre la contrainte frontale par durcissement du jeu (coagula) et la corruption par dissolution des points d’appui (solve). Il est effectivement tout aussi difficile de sculpter une pièce d’acier qu’un bois mouillé, deux états qui mettent également en échec les transformations en lesquelles consistent pourtant culture et civilisation. Le dur et le mou condamnent l’humanité à son état naturel, entre des opposés dont les inlassables disputes donnent par ailleurs l’illusion du choix et de la diversité.
D’un point de vue psychologique et social, les individus sont pris entre la nécessité de "construire" leur vie et celle d’en "profiter", entre dureté de l’effort et mollesse des plaisirs, se hissant rarement au-dessus de la double aliénation du travail et des loisirs. Nous voyons aussi que certains s’affairent à entretenir un système dont d’autres savent profiter. Mais qu’un afféré le jour soit jouisseur la nuit, ou bien que la population des laborieux soit totalement séparée de celle des assistés, jamais la civilisation ne peut fleurir sur le terreau d’une telle société.
En politique, les partis sont ceux de l’économie du marché (droite) et du progressisme social (gauche). La vie des idées est ainsi enserrée entre les questions d’argent et les questions de mœurs, deux pôles complémentaires d’un libéralisme qui ne répond en revanche jamais à celle du bien commun. Entre la pression rigide du rendement et la révolution des modes de vie, la société est à la fois pétrifiée et dissoute, prise en otage entre un appareil de production qui l’exploite et une déconstruction qui la noie.
Il ne peut y avoir de civilisation sans idées du beau, du vrai et du bien, seules capables de dépasser les tensions binaires qui nous enferment aujourd’hui. Or tout semble au contraire se dresser contre les traditions esthétiques, académiques et morales qui ont pourtant soutenu les mondes précédents, et que notre humanité est aussi la première à considérer comme "retour aux heures les plus sombres".
La normativité républicaine, qui détourne également ce mot de son intention originelle, enferme toute vie dans le tourbillon de l’activité économique et de l’émancipation sociétale, double spirale qui a la force contraignante d’un siphon auquel seul un point d’appui extérieur permettrait de résister. Le travail et le loisir, la production et la distraction, font alors voir leur puissante complicité en durcissant le jeu et noyant le poisson, serrant et amollissant pour toujours asservir dans la diversité apparente d’une fausse alternative. Le beau consiste en une incessante célébration de l’utile et de la jouissance. Le vrai est ce qui soutient le double impératif de l’efficacité et de l’émancipation. Le bien n’y est jamais envisagé autrement qu’en termes de prospérité matérielle et de progrès moral. Tel un empoisonneur, notre temps utilise le prestige du beau, du vrai et du bien pour les détourner à son profit. C’est ainsi que le goût pactise de plus en plus ouvertement avec la vulgarité, que la vérité découle du “consensus scientifique” et de la fantaisie de chacun, et que la morale ne vise qu’à garantir l’intérêt individuel et la permissivité des mœurs.
Le recul historique met assez bien en contraste ce qu’une société peut avoir de beau, de vrai et de bien. Or en 1878, Léon Bloy attribuait déjà à son siècle "l’insolence d’un fils de laquais devenu grand seigneur par substitution, et qui se donne les airs de mépriser ses anciens maîtres". Il semble que le nôtre n’ait pas mieux grandi.
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Vente en soutien aux droits de jeunes migrants
No borders (Retable de bois et métal embossé, 60 x 56 cm, 250€)
À deux pas de la galerie où j’expose se trouvent d'anciens logements vacants occupés par le @collectif_soutiens_migrants_xr C’est un lieu d'hébergement d’urgence pour des jeunes mis à la rue par l’État : en attendant de passer devant le juge des enfants, ces mineurs isolés en recours se situent dans une zone grise. Au lieu d’être hébergés dans de bonnes conditions par la Métropole ou la Préfecture (chacune étant censée gérer l’accueil des enfants ou des adultes respectivement), ces deux institutions se renvoient la responsabilité et pendant ce temps des jeunes en situation très difficile se retrouvent à la rue ! Encore une énième occasion de constater que “Liberté Egalité Fraternité” (déjà très questionnable) ne reste qu’une devise vide et hypocrite pour décorer les frontons avec une bonne conscience crasse. Malgré la dissonance cognitive ambiante, nombreuxes sont les citoyen·ne·s qui s’organisent localement pour pallier ce grave manquement de l’Etat, bien qu’avec un pouvoir et des moyens limités. Vivant largement sous le seuil de pauvreté, il m’est difficile de faire des dons d’argent conséquents. Alors je lance un appel pour m’aider à transformer cette création en argent pour la caisse de soutien ! Pour aider à l’organisation de cet hébergement et aux frais quotidiens, j’ai créé ce retable de bois avec des feuilles de métal embossées et découpées. L’œuvre est à voir en vrai et en détail à @lamare jusqu’au 25 mars 2023. Elle est à 200€ : à verser directement à la caisse de soutien géré par la C.U.M, après avoir réservé le retable en me contactant. On peut aussi envoyer des dons spontanés à la caisse de soutien : https://www.helloasso.com/associations/coordination-urgence-migrants L’État met en danger des milliers de personnes démunies et en détresse qui fuient la misère, la guerre, la répression d’un pays dans lequel elles n’ont pas choisi de naître. Les frontières tuent. Même sans argent, on peut toustes prendre part à ces solidarités locales en donnant un coup de main sur place, en relayant leurs revendications et leurs appels à don ...
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DIOR - EAU NOIRE - LA COLLECTION PRIVÉE CHRISTIAN DIOR - Edizione Limitata 2022 - Eau de Parfum - Let’s feel ‘em. Fragrances that whisper softly to senses. Born in the shadow of bright emotions. Always in flight, so close and far away, into endless dark nights, in search for more lights to skim over and love. . Ci sono fragranze che rimangono ancorate alla mente, non perchè ti riconducano ad un ricordo preciso, semplicemente sono più tue, più stimolanti e piacevoli da indossare, inducono una sensazione di piacere diffuso che dà essa stessa corpo al ricordo. Vale per Eau Noire dell'esclusiva La Collection Privée Christian Dior, sbocciata dal talento di Francis Kurkdjian nel 2004, creazione di intraprendente impatto olfattivo e visivo, con quel liquido verde muschio intenso che intercettava lo sguardo. Silenziata per qualche tempo, Eau Noire è oggi riproposta in un'edizione limitata, nell’interpretazione attualizzata che Kurkdjian le restituisce nel fatidico trittico croma-odoroso con Cologne Blanche e Bois d'Argent, certa che saprà ricevere la meritata acclamazione dalla falange di estimatori che ne attendeva il ritorno. Eau Noire ritrova lo splendore di un tempo, essenziale e contemporanea nell'impianto compositivo, filtrata dalla maestria del Naso nell'accurata giustapposizione del chiaroscuro, nel sapiente equilibrio tra aroma e sensazione, freschezza e mistero, in una scrittura libera, fluida, di raffinatezza estrema, distante da quella dimensione erbacea speziata incisiva e coriacea delle origini. Emozionante la sottile armonizzazione verde, la generosa presenza della lavanda espressa in una combinazione di rare assoluta ed essenza, emanazione di felicità, la delizia fruttata balsamica del mirto, l'incisione speziata liftante del timo bianco e quella avvincente traccia di liquirizia che al mio naso è passione senza regole, alla mia pelle è tenerezza e fantasia all'ennesima potenza. Spontanea e maliosa nella sua evoluzione, senza spigoli ed arzigogoli di fatua opulenza, avvinta dalla nuance boisè del cedro, dalla rotonda soavità della mirra, dalla lusinga gourmand della vaniglia. È sincera, suggestiva, di eleganza vera, senza compromessi.
“La riedizione di Eau Noire, Cologne Blanche e Bois d’Argent è riuscita a ripetere l’atto creativo che ha portato a La Collection Privée Christian Dior. Quando sono entrato a far parte della Maison Dior, mi hanno chiesto di riunire le fragranze per tornare a raccontare la loro bellissima storia. La storia di un primo incontro, impegnativo ed elegante. Un ritorno alla tensione tra tradizione e modernità. L’espressione di un’estetica olfattiva che ho sempre seguito.” Francis KurkdjianDirettore Creativo Fragranze Dior Creata da Francis Kurkdjian. Edizione Limitata 2022. Eau de Parfum 40,125, 250 ml. Nelle boutique Dior e online
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Les livres m’ont sauvé la vie, tous les livres. Je dévorais tout ce qui me tombait sous la main, incapable de faire le tri, aspirée par ces galaxies parallèles insoupçonnées. La littérature m’offrait le moyen de m’extraire de ma réalité en me conviant dans un ailleurs, un autrement à portée de regard, d’esprit. Je lisais et mon monde s’éclairait, mes yeux se dessillaient, ma sensibilité s’aiguisait. Je lisais et la nature me parlait un langage audible. Dans mon village, l’engoulevent est considéré comme un oiseau de malheur à l’origine de la mort des enfants à naître. Malgré cela, son chant rythmé, syncopé ensoleillait mes crépuscules car il annonçait des heures bénies de solitude où je pourrais, libérée des contraintes de la journée et du regard des religieux, me lancer à corps perdu dans mes marathons littéraires. Certaines nuits, incapable de refermer un livre, hypnotisée par les destins terribles de personnages imaginés par d’autres, je sentais plus que je n’entendais le presbytère endormi. Le cri silencieux des papillons de nuit dans leur combat perdu d’avance contre la lampe à pétrole, le craquement du bois dans la quiétude nocturne, le murmure du vent qui s’engouffre dans la toiture, enlace les poutres et les entraîne dans un ballet mystique, le coassement des grenouilles qui s’ébattent dans un ruisseau au loin, le hou-hou d’une chouette en chasse. J’étais là, en pleine conscience, et aussi dans la campagne anglaise où une vieille folle nourrissait de grandes espérances pour une orpheline recueillie par calcul, ou bien dans un casino de Paris aux côtés d’un jeune homme qui brûlait sa vie dans des jeux d’argent et finissait par la brader contre une peau de chagrin, ou encore dans l’hiver russe avec une jeune femme prénommée Anna, comme moi, qui abandonnait mari et enfant par amour pour un homme qui n’en demandait pas tant et de dépit se jetait sous un train parce que c’est comme ça, la vie comme les auteurs punissent durement les femmes qui aiment de guingois. Je notais des phrases éparses dans un carnet. Mes notes sont perdues, certains passages me restent en mémoire. Vronsky la regarda comme un homme regarde une fleur qu’il a arrachée. Dans cette fleur flétrie, il a peine à reconnaître la beauté à cause de laquelle il l’a cueillie et fait périr. Tant de mondes offerts en cadeau ! Ma petite chambre s’emplissait de fantômes : dames en crinoline, messieurs portant haut-de-forme, quais de gare bruyants, hommes perdus dans leurs pensées attendant près d’une rivière que morde la truite… Des univers pleins, riches, complexes qui n’appartenaient qu’à moi, ne parlaient qu’à moi, inventés dans la seule perspective de cette rencontre où la création d’un autre épouserait mon cosmos intime, s’arrimerait à mon âme dans une explosion de sensations, d’émotions inédites, intraduisibles. Puis venait l’aube que je reconnaissais à son parfum : dehors la nuit était complète, mais je pouvais sentir la brise déjà plus douce du matin à venir et l’odeur de la rosée sur l’herbe. Les étoiles une à une s’éteignaient, abaissant le rideau sur ma fenêtre de liberté. Je savais à l’instant près, comme informée par une horloge interne et infaillible, à quel moment les premiers coqs chanteraient. Il me faudrait me lever, faire ma toilette et préparer le petit déjeuner des religieux, attendre qu’ils aient fini de manger, faire la vaisselle, nettoyer la cour avant de me rendre au collège. Alors je hâtais ma lecture, encore une ligne, encore une phrase, laissez-moi aller au bout du paragraphe, du chapitre… s’il vous plaît, je suppliais le temps, mais mon corps connaissait ses devoirs.
Hemley Boum, Les jours viennent et passent
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