#Best Of Célébrités
Explore tagged Tumblr posts
vinstinx · 5 months ago
Note
Thinking...
Où sont passées les sirènes? Regarde autour de moi tous ces gens remplis de haine Après l'ivresse vient la migraine Au final je crois que je me suis fait bouffer par le système
I fuckin' tell you fuckin' failure—you ain't no leader! I never liked you, forever despise you—I don't need ya! The world don't need ya, don't let them deceive ya Numbers lie too, fuck your pride too, that's for dedication Thought money would change you, made you more complacent Fuckin' hate you, I hope you embrace it
Je sais pas où je veux en venir mais voilà quoi
(aussi "J'ai pas téléphoné pour l'anniversaire de ma sœur, alors que j'appelle mon manager toutes les trois heures" vs. "I'll start with your little sister bakin'/ A baby inside, just a teenager, where your patience / Where was your antennas? / Where was the influence you speak of / You preached in front of one-hunnid-thousand but never reached her" mais je me sens mal de comparer ces deux choses)
« Je sais pas ou je veux en venir mais … » shut up you knew exactly what you wanted You know you wanted me to rant about my two favorite rappers and making parallels making me more insane anyways…. (/lh /nm /nsrs) I love a good rant about mah baby boys, mah baby boys best writers in the own mother tongues each.
You searched for that, here’s la dissertation:
Okay first merci pour l’éclairci parce que j’avais jamais vraiment vu le chant des sirènes tant négatif et même j’ai toujours vu le chant des sirènes comme un « Putain j’ai trop réussi regardez mon succès je suis le maître du monde c’est moi le meilleur… » type shit. J’crois j’écoutais juste le refrain « j’entends le chant des sirènes. / regarde autour de moi qui m’aime… » et aussi le premier couplet (que perso ça tjrs été mon préf dans la chanson donc le seul que j’écoutais vrm) et ctait suffisant pour moi à me dire que Raelsan est en égo trip trough thé roof mais vénère assez positif.
Mais en réécoutant avec le parallèle que t’as fait, j’me suis vrm rendu compte que c’est une whole story qui evolute en descente au enfer (normal, why would orel make a song that ISNT a complete storytelling??? This bitch loves his storytelling)
Bon mtn au début (vu que j’avais perso mal compris le chant des sirènes) jvoyais pas trop le rapport avec U j’t’avoue. Mais C TROP VRAI PTN T’ES UN VRAI GÉNIE. RAELSAN CEST TROP LA MÊME QUE KENDRICK DANS U. Ptn le « après l’ivresse vient la migraine » il hit tellement différent mtn. C’est vraiment leur égo trip de leur récente célébrité et qui vient se crasher avec leur vie d’alcooliques/suicidaire. J’avoue qu’il a vraiment quelque chose à considérer dans leur passage à la célébrité qui est similaire en mode ils ont délaissé beaucoup de leur proches avec ce que les fans leur donne.
Mais je crois aussi que Orel dans CdS a quand même une vision « positive » de la célébrité que Kendrick n’a pas dans U. Encore un peu de difficulté à les associer en partie parce que bah Raelsan ça reste un perso fictif, même CdS j’crois c’est la période la plus sombre qu’il a écrit un album, Orel il est trop fictional pour que je veuille l’associer à celle que Kendrick me fait ressentir dans u. (Skill issue pour orel srry. Mm si il est tres fort il lui manque de quoi pour accoter kdot dans la profondeur de l’écriture) Genre comme tu le dit j’me sens mal de comparer u a CdS parce que bah first pour moi j’ai toujours vu CdS assez positif et puis aussi bah ça a beau être des souffrances liée à leur éloignement du à leur célébrité, ce que Kendrick avoue dans U ça a aucun rapport avec le d’histoire d’orel qui reste très bof… j’ai envie de dire une éraflure comparer à la fracture ouverte dans U . Genre j’crois que ce qui ressort le plus du texte d’orel comme confession horrible c’est son alcoolisme et en parallèle je crois que Kendrick lui sa confession la MOINS pire c’est l’alcoolisme. Genre il est toute une marche plus en haut d’orel en tant que peine. D’autant plus que je crois qu’ orel il est pas vraiment en dépression (ah wait NEVERMIIND got hit with the « ouais bah j’crois j’ai déprimé han » d’orel dans le docu prime mdrrrr) yeah they’re both depressed cats and depressed alcoholics cats, just one I think is more important than the other.
Y’a vraiment que leur rapport a l’alcool et leur dépression que je veux comparer ici j’crois. J’ai envie de leur donne le plus gros des câlins pour les réconforter (et je déteste les câlins)
Conclusion et ouverture time?? Donc, enft first merci pour la vision complete de Chant des sirènes mdrrr, c’est vrai aussi que les deux traversent les meme épreuves amené par la nouvelle célébrité mais à différente échelle, ce qui fait que c’est plus un meaning global. Bon ça m’emmène à mon ouverture: Je te relance la balle, avec le parallèle qu’amin et Hugo m’ont fait découvrir: The art of peer pressure et Manifeste, bon c’est vraiment pas concret comme u et CdS, c’est plus symbolique la preuve y’a pas vrm de lyrics que je peux tiré pt juste apart les deux bridge/refrain c’est « me and the homies » et « jsuis dans la manif » Trop envie d’en parler mais j’ai déjà trop parler j’crois…. Bref, c’est leur prise de conscience dans leur groupe d’amis que j’aime bien associer un autre parallèle….
3 notes · View notes
jpbjazz · 5 months ago
Text
LÉGENDES DU JAZZ
CURTIS COUNCE, LA TROP BRÈVE HISTOIRE D’UN GROUPE D’EXCEPTION
‘’While it lasted, the Curtis Counce Group was one of the most exciting ever organized in Los Angeles. Counce picked four men who almost immediately achieved a togetherness only long-established bands seem to have. Today, Carl Perkins is dead, and the members of the group have gone off in different directions... It would be difficult under the best conditions to recapture the feeling of the 1957 quintet. Without Perkins whose unique piano style was basic to the group’s special sound, it is impossible.’’
- Les Koenig
Né le 23 janvier 1926 à Kansas City, au Missouri, Curtis Counce s’est installé en Californie en 1945. En Californie, Counce s’était fait la main en se produisant au célèbre club Alabam aux côtés de grands noms du jazz comme Johnny Otis et Art Farmer. Il avait aussi joué avec Wardell Gray, Hampton Hawes, Benny Carter, Shorty Rogers et Buddy DeFranco.
Counce avait commencé à enregistrer en 1946 avec Lester Young. Dans les années 1950, Counce avait enregistré avec d’autres grands noms du jazz comme Shorty Rogers, Stan Kenton, Shelly Manne, Lyle Murphy, Teddy Charles et Clifford Brown.
Après avoir fait une tournée en Europe avec l’orchestre de Stan Kenton en 1956, Counce avait formé son propre quintet en août de la même année. Le groupe comprenait le saxophoniste Harold Land (un ancien membre du célèbre quartet de Max Roach), le trompettiste Jack Sheldon (parfois remplacé par Gerald Wilson), le pianiste Carl Perkins et le batteur Frank Butler. Le groupe avait fait ses débuts dans un célèbre club bebop de Los Angeles, The Haig. Le groupe se produisait aussi dans un club appelé la Sanborn House. Land expliquait: ‘’There was another pot down on Sunset: the Sanborn House. We played there quite a while, longer than we did at The Haig, and the group built up quite a following. The Haig was very small, but this was a large club.’’
Seul élément blanc du groupe, Sheldon était né à Jacksonville, en Floride, le 30 novembre 1931. Après s’être installé à Los Angeles en 1947, Sheldon avait étudié la musique durant deux ans au L.A. City College. Après un séjour de deux ans dans l’armée de l’air, Sheldon avait joué avec Jack Monrose, Art Pepper, Wardell Gray, Dexter Gordon et Herb Geller. Il avait aussi fait partie des membres fondateurs du groupe de Joe Maini et Lenny Bruce.
En plus de Counce, la section rythmique du groupe était composée de deux musiciens d’exception, le pianiste Carl Perkins (sans lien de parenté avec le chanteur rock du même nom) et le batteur Frank Butler. Né à Indianapolis, en Indiana, Perkins avait fait partie des groupes de rhythm & blues de Tiny Bradshaw et Big Jay McNeely avec qui il avait développé un solide sens du blues. Doté d’un style peu conventionnel, Perkins jouait souvent avec le bras gauche parallèle au clavier. Né le 18 février 1928 à Wichita, au Kansas, le batteur Frank Butler avait joué avec Dave Brubeck, Edgar Hayes et Duke Ellington, entre autres.
Aucun des membres du groupe n’était un musicien vedette, même si Land avait acquis une certaine célébrité durant son séjour avec le groupe de Max Roach et de Clifford Brown. Même si l’initiative de la fondation du groupe revenait à Counce, il s’agissait surtout d’un groupe coopératif où chacun des membres était un partenaire à part entière. On pourrait même dire que la formation était une sorte d’anti-groupe, en ce sens qu’il était beaucoup plus que la somme de ses parties. Harold Land expliquait: ‘’We were all close friends within the group, so it was a good idea for all of us, because we all liked each other personally as well as musically.’’
Fondateur des disques Contemporary, Lester Koenig avait toujours eu le don de dénicher des nouveaux talents. Dans la seconde moitié des années 1950, Koenig avait donné sa chance à une vaste gamme de musiciens prometteurs, dont Ornette Coleman et Cecil Taylor. Le 8 octobre, seulement un mois après que le groupe de Counce ait fait ses débuts au club The Haig, Koenig l’avait invité à entrer en studio. La chimie du groupe avait été évidente dès le départ.
La première pièce que le groupe avait enregistrée était ‘’Langslide’’, un thème de hard bop de Land. Perkins et Sheldon avaient également collaboré au répertoire du groupe avec deux compositions: ‘’Mia’’ et ‘’Sarah.’’ La session comprenait aussi une reprise de la composition ‘’Big Foot’’ de Charlie Parker que le saxophoniste avait enregistrée sous le titre d’’’Air Conditioning’’ et de ‘’Drifting on a Reed’’ pour les disques Dial. Le groupe était revenu en studio le 18 octobre pour enregistrer une dernière pièce: ‘’Sonar’’ de Gerald Wiggins et Kenny Clarke.
Publié sous le titre de The Curtis Counce Group, le premier album de la formation était paru au début de 1957 et avait remporté un succès immédiat. Le critique Nat Hentoff du magazine Down Beat était si enthousiaste qu’il avait accordé quatre étoiles à l’album. Mais le groupe ne faisant pas de tournées et se produisant surtout dans la région de Los Angeles, il était demeuré très peu connu sur la scène nationale. Même si Land se rappelait que le groupe s’était déjà rendu jusqu’à Denver, au Colorado, il ne s’était rien produit à son retour dans l’est. Bien que la formation soit très populaire à Los Angeles, elle n’avait pu rivaliser avec son principal concurrent, le quintet de Chico Hamilton.
À la fin de 1957, le groupe avait publié un deuxième album qui est aujourd’hui considéré comme un classique, You Get More Bounce With Curtis Counce. D’abord publié avec une blonde pulpeuse portant un décolleté plongeant sur la pochette, l’album avait été réédité plus tard avec une illustration beaucoup moins provocante. L’album avait été enregistré dans le cadre de différentes sessions tenues en 1956 et 1957. En plus de la pièce ‘’Sonar’’ qui faisait partie des sessions de l’album précédent, le groupe avait enregistré une version swing de ‘’Stranger in Paradise’’ lors de la seconde session du 15 octobre 1946. Outre la pièce ‘’Big Foot’’ mentionnée plus haut, l’album comprenait également deux pièces qui avaient été enregistrées le 22 avril 1957: ‘’Too Close for Comfort’’ et ‘’Counceltation.’’ Cette dernière pièce était une composition de Counce. À l’époque, Counce étudiait la composition avec Lyle ‘’Spud’’ Murphy. ‘’Counceltation’’ était une pièce expérimentale basée sur le système à douze tonalités de Murphy. La pièce était intéressante, même si elle était un peu trop cérébrale et académique pour être appréciée par un large public. L’album comprenait également une autre composition de Counce intitulée ‘’Complete’’ qui avait été enregistrée en mai. Une version du standard ‘’How Deep is the Ocean’’ faisait partie de la même session. Quant au classique ‘’Mean to Me’’ souvent associé à Billie Holiday, il avait été enregistré en septembre.
Lorsque l’album avait été publié à la fin de 1957, le groupe semblait promis à un brillant avenir. Malheureusement, une série d’événements malheureux avaient contribué au déclin du groupe: la mort du pianiste Carl Perkins à l’âge de vingt-neuf ans en 1958 d’abord (il avait été remplacé par Elmo Hope), puis la baisse de popularité du jazz dans les clubs de Los Angeles à la fin de la même décennie.
Expliquant le déclin du jazz à Los Angeles à la fin des années 1950, l’historien Ted Gioia écrivait dans son ouvrage West Coast Jazz: Modern Jazz in California, 1945-1960, publié en 1998:
‘’The great flowering of modern jazz on the West Coast, which had begun in the mid-1940s on the street of Central Avenue, had reached a dead-end, financially if not creatively. It’s place in Southern California music culture was now taken over by innocuous studio pop records, the nascent sound of surf music, and the steadily growing world of rock and roll. In retrospect, the music being played by Harold Land, Sonny Criss and Teddy Edwards... {and that had been played by the Counce groups}, and the few other straggling survivors of the modern jazz revolution stands out as the last futile effort to hold onto the grounf painfully won over a decade and a half of jazz proselytizing in the Southland, of attempts to spread the gospel of a rich, complex and deep music, a music now on the brink of being drowned out by the amplified sounds of garage bands, three-chord wonders somehow made into media stars.’’
Le groupe avait enregistré un dernier album pour les disques Contemporary avant de disparaître en 1958: ‘’Carl’s Blues.’’ L’album était particulièrement bien nommé, en particulier parce qu’il contenait une composition de Perkins intitulée ‘’C Blues’’ qui avait été une des dernières pièces que le pianiste avait enregistrée avant sa mort. La pièce était également un des faits saillants de l’album.
Le matériel qui faisait partie de l’album avait été enregistré en trois sessions. Parmi les pièces figurant sur l’album, on retrouvait aussi une composition de Sheldon appelée ‘’Pink Lady’’, et des versions des standards ‘’I Got Rhythm’’ et ‘’Love Walked In’’ ainsi que du classique d’Horace Silver ‘’Nica’Dream.’’ Les dernières pièces de l’album avaient été enregistrées le 6 janvier 1958 lors de la dernière apparition de Perkins avec le groupe. Pour l’occasion, Gerald Wilson avait remplacé Sheldon sur deux pièces. Les autres pièces étaient un solo de batterie de Butler intitulé ‘’The Butler Did It’’ et une performance mettant en vedette Land avec la section rythmique du groupe sur une pièce intitulée ‘’I Can’t Get’’ dans lequel il démontrait ses talents d’improvisateur. L’album comprenait également la pièce ‘’La Rue’’, une composition que Clifford Brown avait écrite pour sa femme, Emma La Rue Anderson.
Carl Perkins est mort le 17 mars 1958 cinq mois avant son 30e anniversaire de naissance. Autre victime d’une consommation excessive de narcotiques, Perkins était l’âme du groupe de Counce. Sa mort avait éventuellement entraîné la disparition de la formation. Lorsque Les Koenig avait publié le troisième album du groupe quelques années après que les pièces aient été enregistrées, il avait déclaré:
‘’While it lasted, the Curtis Counce Group was one of the most exciting ever organized in Los Angeles. Counce picked four men who almost immediately achieved a togetherness only long-established bands seem to have. Today, Carl Perkins is dead, and the members of the group have gone off in different directions... It would be difficult under the best conditions to recapture the feeling of the 1957 quintet. Without Perkins whose unique piano style was basic to the group’s special sound, it is impossible. It is tempting to wonder how the band would have been received had it been based in New York; certainly it would have give some of the more famous groups of the fifties a run for the money.’’
L’album ‘’Carl’s Blues’’ n’avait cependant pas été le dernier album du groupe. Un mois après la mort de Perkins, Counce avait tenté de refaire surface avec une nouvelle édition de son quintet dans le cadre d’une session pour les disques Dootone de Dootsie Williams qui avait donné lieu à la publication d’un album au titre plutôt ambitieux intitulé Exploring the Future. Seuls Counce, Land et Butler faisaient partie de l’édition originale du groupe. Le trompettiste Jack Sheldon avait été remplacé par le Suédois Rolf Ericsson. Né à Stockholm le 29 août 1927, Ericsson s’était installé aux États-Unis en 1947 et avait travaillé avec plusieurs groupes, dont ceux de Charlie Barnet, Elliot Lawrence et Woody Herman. Il avait également été membre des Lighthouse All Stars d’Howard Rumsey en 1953. En remplacement de Carl Perkins, on retrouvait un pianiste de New York nommé Elmo Hope qui avait joué et enregistré brièvement sur la Côte ouest à la fin des années 1950.
Né en juin 1923, Hope était un ami d’enfance de Bud Powell. Il avait aussi participé activement à la scène du jazz new-yorkaise dans les années 1940 et au début des années 1950, même s’il était demeuré très peu connu du grand public. Même si le jeu de Hope n’était pas aussi orienté vers le blues que celui de Perkins, il excellait dans le style hard bop dont le groupe de Counce avait fait sa marque de commerce.
Malheureusement, l’album Exploring the Future était d’une qualité d’enregistrement nettement inférieure à celle des albums précédents du groupe. De toute évidence, la mort de Perkins et le départ de Sheldon avaient grandement altéré la cohésion de la formation, même si la qualité de la production aurait pu être rehaussée si certaines pièces avaient fait l’objet de quelques prises supplémentaires. Quatre des huit pièces de l’album avaient été écrites par Hope et étaient indéniablement de style hard bop.
La première pièce de l’album, intitulée ‘’So Nice’’, comprenait des solos d’Ericsson, de Land et de Hope. L’album comprenait également une reprise du standard ‘’Move’’ de Denzil Best, qui était essentiellement composée d’un solo du batteur Frank Butler. L’album comprenait aussi deux ballades, le standard ‘’Someone to Watch Over Me’’ sur lequel Counce interprétait un magnifique solo, et ‘’Angel Eyes’’, sur lequel Ericsson, Land et Hope avaient également livré leurs propres solos. Malgré ces prouesses techniques, on avait un peu l’impression que le groupe vivait sur du temps emprunté et que l’enthousiasme des débuts n’était plus là.
Il s’agissait du dernier enregistrement du groupe sous la direction de Counce. Deux autres sessions avaient été organisées avec sensiblement le même alignement par la suite, mais sans Counce, qui avait été remplacé par Leroy Vinnegar. La première session était dirigée par Hope et avait eu lieu le 31 octobre 1957. Le Elmo Hope Quintet, qui était composé de Stu Williamson à la trompette, de Land au saxophone ténor, de Leroy Vinnegar à la contrebasse et de Butler à la batterie, avait enregistré trois pièces pour les disques Pacific Jazz: ‘’Vaun Ex’’, ‘’St Elmo’s Fire’’ et ‘’So Nice.’’ Les trois pièces étaient des compositions de Hope. Que le producteur Dick Bock ait décidé ou non d’enregistrer un album complet avec le groupe, aucune autre pièce n’avait été enregistrée (ou à tout le moins publiée). Deux des trois pièces de la session avaient finalement été publiées sur des anthologies au cours de l’année suivante. Au début des années 1960, les trois pièces avaient été publiées sur une réédition des oeuvres du batteur Art Blakey. La qualité d’enregistrement de ces trois pièces était de loin supérieure aux enregistrements du groupe de Counce avec les disques Dootone.
Sur ces enregistrements, Land et Butler avaient souvent démontré une complicité déconcertante qui donnait parfois l’impression à l’auditeur qu’ils communiquaient par l’entremise d’une sorte de télépathie. Il faut dire que Land et Butler faisaient partie du groupe depuis les débuts. Comme Land l’avait expliqué plus tard: ‘’We’ve always been close friends, and we were born on the same day of the month in the same year {Butler le 18 février, et Land le 18 décembre 1928}... and even our wives get sick and tired of our talking about how ‘’in tune’’ we are with each other {rires}.’’ Le fait saillant de l’album était la composition de Perkins ‘’Grooveyard’’, une pièce qui était très influencée par le gospel et le blues.
En réalité, pour avoir une meilleure idée du talent du groupe à cette époque, il est sans doute préférable de se référer à des albums de Land comme ‘’Harold in the Land of Jazz.’’ Comme l’écrivait Bob Gordon dans son livre ‘’Jazz West Coast: The Los Angeles Jazz Scene of the 1950’s’’publié en 1986:
‘’Perhaps the definitive recordings from this period came under the leadership of Harold Land for Contemporary records. Harold in the Land of Jazz (reissued later as Grooveyatd) is significant both as the first album released under Harold Land’s name and as Carl Perkins’s last recording. The sessions were held on 13 ans 14 January 1958, and the musicians were Rolf Ericsson, Land, Carl Perkins, Leroy Vinnegar and Frank Butler. These Contemporary recordings combine the fire of the Dootoo recordings and the recording quality of the Pacific Jazz Session.’’
En 1989, grâce au dévouement d’Ed Michel des disques Contemporary, un cinquième album du groupe avait été publié sous le titre de Sonority. Dans ses notes de pochette, Michel écrivait:
‘’I always feel like I’m being given a treat when I get to work in materials from the Contemporary vault (not only because one of the things I’d hoped for in my salad days was to grow up to turn out something like Les Koenig): but this batch of Curtis Counce previously-unreleased takes strikes some sort at special nerve. They were all recorded around the time I was starting out in the record business (for Contemporary’s down-the-street rival Pacific Jazz, run by the estimable Richard Bock), and featured players I was hearing with great regularity at the time on the active and exciting L.A. scene. And ‘’active’’ and ‘’exciting’’ are appropriate words to describe things.’’
Les quatre albums du groupe de Counce qui avaient été publiés à l’origine par les disques Contemporary, ont été réédités en 2006 dans le cadre d’un double CD publié sur étiquette Gambit Spain. Le groupe avait aussi enregistré un album dans le cadre de la Craft Recordings Acoustic Sound Series, mais il n’avait jamais été publié. Décrivant la production du groupe, l’historien du jazz Ted Gioia écrivait dans son ouvrage West Coast Jazz: Modern Jazz in California publié en 1992: ‘’The Curtis Counce quintet is one of the great neglected jazz bands of the 1950s. The reasons for his neglect are difficult to pinpoint.’’ Dans son livre ‘’Jazz West Coast: The Los Angeles Jazz Scene of the 1950’s’’, Bob Gordon dressait également un portrait du groupe de Counce. Gordon précisait: ‘’Jack Sheldon on trumpet, Harold Land on tenor saxophone, Carl Perkins on piano, Curtis Counce on bass and Frank Butler on drums made up the original powerhouse group whose aggressive and hard-hitting style of jazz certainly belied Grover Sales wrap that ‘’many West Coast Jazz... recordings... today strike us as bloodless museum pieces...’’ Tentant d'expliquer l'échec, ou du moins la disparition, du groupe de Counce, Gordon poursuivait:
‘’It is hard to understand why the Curtis Counce Group failed to achieve the recognition - either popular or critical - it deserved. Perhaps it’s because the group was so difficult to piegeonhole. As a Los Angeles-based group it couldn’t remotely be identified with the West Coast school. Stylistically, the Curtis Counce Group fit quite naturally with such groups as the Jazz Messengers or the Horace Silver Quintet, but such a comparison tended to upset the East Coast-West Coast dichotomy that then figured so prominently in jazz criticism. So, stuck as they were thousands of miles from the centre of editorial power, the musicians in the group turned out their own brand of hard-swinging jazz in relative obscurity. It wouldn’t be fair to say they were totally ignored by the influential critics, but they were seldom evaluated at their true worth.’’
Victime d’une crise cardiaque le 31 juillet 1963, Curtis Counce se trouvait dans l’ambulance qui le transportait vers un hôpital de Los Angeles lorsqu’il avait poussé son dernier soupir. Il avait seulement trente-sept ans.
Ont survécu à Counce son épouse Mildred, sa fille Celeste et un fils. Le fils de Counce, qui était né le 10 avril 1961, avait été placé en adoption par sa mère biologique. Curtis connaissait l’existence de son fils, mais en raison de sa façon de vivre, il n’avait jamais fait partie de sa vie. Le fils de Counce, dont on ignore le prénom, est décédé le 23 janvier 2022.
Contrebassiste remarquable, Counce était également un excellent soliste. Malheureusement, sa mort prématurée l’avait empêché de réaliser son immense potentiel.
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
SOURCES:
CERRA, Steven. ‘’Remembering The Curtis Counce Group.’’ Steven Cerra, 26 mai 2018. ‘’Curtis Counce.’’ Fandom, 2024. ‘’Curtis Counce.’’ Wikipedia, 2024. SALVUCCI, Richard J. ‘’Curtis Counce: You Get More Bounce With Curtis Counce!’’ All About Jazz, 18 novembre 2023.
3 notes · View notes
christophe76460 · 21 days ago
Text
Tumblr media
14-510 Et ce fut Ben-Hur Correcteur : VERONIQUE
L'adresse est :https://soundcloud.com/jlgaillard/et-ce-fut-benhur
Lew Wallace, général anglais, au cours d’un voyage en train, rencontra le colonel Ingersoll, athée notoire.
Les deux hommes s’entretenaient du ridicule du christianisme et de toute forme de croyance religieuse.
— Mon cher Wallace, disait Ingersoll, avec votre intelligence et votre immense culture, je vous crois capable de réaliser un ouvrage qui sonne le glas et assène un coup de grâce à tout cet obscurantisme religieux qui retient nos semblables dans ses filets. Je suis assuré du succès d’un tel livre.
Wallace fut séduit par la proposition, et par la perspective d’atteindre la célébrité, mais ne voulant pas écrire n’importe quoi, il entreprit de faire des recherches sérieuses sur les sources des différentes croyances.
Comme dans son pays, la foi chrétienne et biblique était la plus implantée, il s’attaqua au plus gros morceau : la Bible. Confiant en sa perspicacité et son esprit d’analyse, il ne doutait pas qu’il trouverait, dans la Bible elle-même, toutes les erreurs, contradictions et affabulations qui réduiraient à néant les croyances fondées sur ce « bouquin ». Il se mit au travail, lisant, étudiant, confrontant les textes.
Plus il avançait dans ses recherches, moins il trouvait d’arguments soutenant ses idées. Par contre, il en voyait de plus en plus qui plaidaient en faveur de l’authenticité des textes, de la réalité d’un Dieu vivant, et de la validité d’une foi vraie et active. Il finit par acquérir la conviction que Jésus était réellement le Fils de Dieu, venu pour lui pardonner son incrédulité, le réconcilier avec ce Dieu qu’il avait si longtemps nié. Par la repentance et la foi, il accepta Jésus comme Sauveur personnel et maître de sa (nouvelle) vie.
Et le livre prévu ? Il l’écrivit. Ce fut… « Ben-Hur », ce best-seller mondial, véritable plaidoyer en faveur de la Bible et de la foi en Jésus-Christ, qui en a convaincu plus d’un et d’une, partout dans le monde.
L’avez-vous lu ami ? Encore sceptique ? Si non, ce n’est pas grave. Vous trouverez dans la Bible, surtout dans les quatre Évangiles, tous les éléments que Wallace a développés en les romançant quelque peu, à condition que vous vouliez bien faire les investigations nécessaires. Mais… cela dépend de vous, et de vous seul.
Il m’a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur origine, de te les exposer par écrit d’une manière suivie, excellent Théophile, afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus. (Luc 1 :3-4).
#succès #christianisme #365histoires #histoire #conviction #athee #culture #enquête #mondial #célébrité
0 notes
xpoken · 5 months ago
Text
En 1994, Avril remporte un concours radio et après avoir rencontré Stephen Madden, elle chante des chansons folkloriques de son répertoire
Tumblr media
À la fin de 1999, elle a eu la chance de s'entretenir avec le producteur de musique Cliff Fabry, qui a montré des enregistrements de ses chansons à plusieurs producteurs à succès.
Le fondateur du label LaFace Records a immédiatement proposé au chanteur sa coopération et une bonne rémunération.
La jeune fille a accepté sans hésitation et, après avoir abandonné l'école, a commencé à sortir le premier album Let Go, qui était prêt à l'été 2002.  Il a non seulement commencé à être vendu par les mélomanes, mais a également pris la première place du palmarès Billboard 200. Deux ans plus tard, Avril sort un deuxième album, Under My Skin, et en 2007, un troisième album, The Best Damn Thing, qui ont également réussi.  Ses célèbres compositions Complicated, Sk8er Boi, I'm With You, My Happy Ending et Girlfriend n'ont pas laissé de positions élevées dans les charts mondiaux.
Avril, comme de nombreuses célébrités, participe aux activités de nombreuses fondations caritatives.  Ainsi, en 2005, la star a joué dans une publicité ALDO pour utiliser l'argent récolté pour diffuser des informations importantes sur le sida parmi les gens.  De plus, avec les membres de la fondation à but non lucratif, le chanteur a activement lutté contre la pollution de la nature sur la planète.  En 2010, Lavigne a aidé les résidents touchés par le tremblement de terre en Haïti, et la même année, l'artiste a créé sa fondation, la Fondation Avril Lavigne, qui recueille des fonds pour les enfants gravement malades.
0 notes
nedsecondline · 9 months ago
Text
Les 8 Meilleurs Films Biopics
The 8 Best Biopic Movies   Je vous propose de découvrir les 8 meilleurs Films Biopics. Plusieures célébrités ont vu leur vie adaptée au Cinéma. Des … Les 8 Meilleurs Films Biopics
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
drclaudiosaracinodcsworld · 11 months ago
Text
🌟 « Se libérer de l'alcool grâce à l'hypnose : 10 histoires vraies de célébrités qui ont adopté la sobriété ! 🍹🚫”
Aujourd'hui, je souhaite partager avec vous le pouvoir transformateur de l'hypnose sur le chemin de la sobriété. De nombreuses célébrités ont adopté cette pratique pour se libérer de l’alcool, prouvant que le changement est possible pour tout le monde. 🌈
1️⃣ Brad Pitt : L'icône hollywoodienne a admis avoir utilisé l'hypnose pour aborder sa relation avec l'alcool et adopter un mode de vie plus sain.
2️⃣ Calista Flockhart : La talentueuse actrice a déclaré que l'hypnose était la clé pour surmonter sa dépendance à l'alcool et améliorer sa santé mentale.
3️⃣ Melanie Griffith : Une autre star hollywoodienne qui a trouvé du soutien dans l'hypnose pour vaincre la dépendance à l'alcool, prouvant que la force intérieure peut être renforcée.
4️⃣ Colin Farrell : L'acteur irlandais a révélé qu'il avait vaincu son combat contre l'alcool grâce à l'hypnose, inspirant ainsi de nombreuses personnes à rechercher des solutions positives.
5️⃣ Blake Lively : La célèbre actrice a utilisé l'hypnose pour gérer sa relation avec l'alcool et a partagé son expérience pour sensibiliser à l'importance de la sobriété.
6️⃣ Eminem : Le célèbre rappeur a déclaré qu'il avait eu recours à l'hypnose pour vaincre sa dépendance à l'alcool, démontrant que la volonté peut être renforcée grâce à la bonne approche.
7️⃣ Robert Downey Jr. : L'acteur a parlé ouvertement de l'hypnose comme partie intégrante de son parcours de guérison de l'alcoolisme, offrant de l'espoir à toute personne confrontée au même défi.
8️⃣ Demi Lovato : La chanteuse et actrice a révélé qu'elle utilisait l'hypnose pour gérer ses problèmes d'alcool et de drogue, encourageant ses fans à demander de l'aide.
9️⃣ Calum Best : Le fils du célèbre footballeur George Best a utilisé l'hypnose pour gagner son combat contre l'alcoolisme, prouvant que la guérison est possible pour tout le monde.
🔟 Gerard Butler : L'acteur écossais a parlé ouvertement de l'hypnose comme d'un élément clé dans sa guérison de l'alcoolisme, offrant espoir et inspiration à tous ceux qui cherchent à changer de vie.
J'espère que ces histoires inspireront ceux qui tentent de s'engager sur la voie de la sobriété. L’hypnose peut être un outil puissant pour se libérer de la dépendance à l’alcool. N'oubliez pas que vous n'êtes pas seul et que du soutien est à votre disposition ! 💪🏼🌟 #Sobriété #Hypnose #TrueStories #LiberaTeStesso
Tumblr media
0 notes
gyrlversion · 2 years ago
Photo
Tumblr media
𝗝𝗮𝘆 𝗭 𝗮𝗻𝗱 𝗡𝗶𝗰𝗸𝗶 𝗠𝗶𝗻𝗮𝗷 𝗻𝗮𝗺𝗲𝗱 𝗮𝘀 𝗕𝗲𝘀𝘁 𝗠𝗮𝗹𝗲 𝗮𝗻𝗱 𝗙𝗲𝗺𝗮𝗹𝗲 𝗥𝗮𝗽𝗽𝗲𝗿𝘀 𝗼𝗳 𝗔𝗹𝗹 𝗧𝗶𝗺𝗲 ......................... ............................... According to @billboard Jay Z ( @shawncartersf )is the best male rapper of all time. Following his reign are male rappers Tupac, Eminem, The Notorious B.I.G, Snoop Dog and Nas all in the top with @nickiminaj coming in as the first female at number 10. Do you love this? Follow for more trending updates Topics: #onikapetty #jayandbey #beyonceandsolange #beyonceandblueivy #beyoncerenaissance #beyoncereel #jayzandnickiminaj #news #popculture #newspage #facts #fact #entertainment #entertainmentnews #célébrité #celebridade #beyoncerenaissancetour #grammys2023 #beyoncegrammys #gyrlversion https://www.instagram.com/p/Coc-ciAOqB2/?igshid=NGJjMDIxMWI=
0 notes
beatlesonline-blog · 2 years ago
Link
0 notes
masterclassguitar420 · 3 years ago
Text
Best Of 2021 : Hatje Cantz : Manfred Baumann : Face to Face
1 note · View note
ohwhenthesaints21 · 3 years ago
Text
Vendredi 1er Octobre
Sainte Thérèse de l'enfant Jésus
On commence octobre avec une sainte assez contemporaine et assez fame Sainte Thérèse de l'enfant Jésus aka Marie-Françoise Thérèse Martin aka Sainte Thérèse de Lisieux aka la meuf dont Natacha Saint Pierre a utilisé les poèmes pour faire des chansons. Je peux pas faire mieux là.
La petite Thérèse est née de base à Alençon, dans une famille catho de 9 enfants dont seulement 5 filles ont survécu. Pour aider la maman de Thérèse meurt quand elle a 4 ans. Papounet part donc avec ses 5 filles sous le bras à Lisieux où vit tonton, le frère de leur défunte maman.
La pauvre Thérèse est la petite dernière, elle essaie de se raccrocher à une de des sœurs comme figure maternelle mais une a une elles entrent au couvent ! Avec toute cette ambiance catho Thérèse elle commence à entendre une petite voix, pas de la schizophrénie mais juste Jésus qui la guide dans sa vie. C'est une nouveauté chez les cathos, d'habitude les saints ils avaient tous des visions dans leurs songes ou des apparitions (kikou Bernadette soubirous)mais pas comme Thérèse le Jésus en mode Jiminy Cricket, perché sur ton épaule.
Avec tout ça la Thérèse veut rentrer au couvent. A 9 ans la mère supérieure du couvent de sa sœur lui dit qu'elle est bien mignonne, qu'elle garde la foi encore un peu jusqu'à 16 ans, âge auquel on peut rentrer au couvent. Mais bon, quand à 15 ans son autre sœur se barre au couvent Thérèse elle en a ras la casquette et demande à y rentrer pour de bon. Clairement les règles sont les règles, tout le monde l'envoie bouler. Du coup Thérèse va voir le gars qui fait les règles aka le Pape, tant qu'à faire. Et elle est assez convaincante puisqu'il l'autorise à rentrer au couvent. Elle sait ce qu'elle veut la Thérèse.
Elle entre au carmel de Lisieux et elle est vraiment à fond dans la foi, la mère supérieure lui conseille d'écrire ses souvenirs d'enfance et sa vie pour se canaliser un peu quoi, attention spoil, ce sera un best-seller après sa mort. Mais voilà, pas de sainteté sans drama, voilà qu'elle est atteinte de la tuberculose alors qu'elle a à peine la vingtaine. Trop moche la vie. Mais sainte Thérèse ce n'est que joie et amour, elle promet de faire pleuvoir sur la terre des milliers de roses, et termine ses manuscrits par le mot amour. Et pour consoler les autres elle leur dit "vous inquiétez pas les gars, je ne meurs pas, j'entre dans la vie".
A sa mort à 24 ans pas de pluie de roses mais une grande popularité , avec les 3 versions de son bouquin "histoire d'une âme ". C'est aussi la sainte patronne des missions parce que quand elle était au carmel la mère supérieure lui a demandé de prier pour des missionnaires en afrique et en chine. Et comme ils sont revenus vivants et pas trucidés par les autochtones on s'est dit qu'elle n'était pas un trop mauvais choix pour protéger les missionnaires. Et puis la seconde guerre mondiale est passé par là, et plein de soldats au bout de leur vie, on les comprend, on prié la petite Thérèse, la "petite voix" de la chrétienté, la petite sœur de tous les cathos et s'en sont sorti.
Mais surtout elle a guéri plein de gens, avant et après sa mort. Dans les années 20 d'ailleurs une petite Édith atteinte d'une moche maladie de l'oeil, est emmenée par sa grand-mère sur la tombe de sainte Thérèse et elle guérit ! Cette petite Édith devenue Édith Piaf fera bien ses petites prières à sainte Thérèse tous les soirs avant d'aller se coucher !
Elle est canonisé en 1925 et enterré dans le cimetière du carmel de Lisieux mais sa célébrité progressant, les gens affluent du monde entier pour piquer des fleurs et de la terre de sa sépulture. Comme ça devient tendu on transfère ses reliques. Après sa canonisation et face à l'affluence à Lisieux l'évêque de Bayeux appelle au don pour construire une basilique. Le diocèse a déjà peur pour ses sousous mais finit en 1954 l'énorme basilique de Lisieux à été entièrement financée par les dons des fidèles du monde entier ! Beau crowdfunding! La basilique et le cercueil de Thérèse en cire plus vraie que nature, reçoivent quand même 600 000 visiteurs par an, c'est le deuxième lieu de pèlerinage après Lourdes s'il vous plaît. Et puis comme elle est française, qu'elle est célèbre et qu'elle rapporte de la thune à notre économie elle est co sainte patronne de la france, avec Jeanne d'arc. Big up la Normandie.
Fun fact: c'est la seule meuf qui a fait le Parc des Princes après sa mort : pour le cinquantenaire de sa mort ses reliques y ont été exposées pour l'adoration. A retenir pour le cinquantenaire de la mort de Johnny ?
2 notes · View notes
ashoka-paris · 5 years ago
Photo
Tumblr media
(in english below) Pamela Anderson, une femme engagée sur tous les fronts. Faire évoluer les mentalités, défendre les victimes, rendre justice, remettre en question les politiques... depuis 25 ans, Pamela Anderson soutient ceux qui sont en 1ère ligne pour protéger les droits de l'Homme, des animaux et de l'environnement. La Pamela Anderson Foundation finance les efforts d'hommes et de femmes courageux qui informent et défendent la planète et tous ceux qui y vivent. C'est cet engagement inconditionnel à porter secours à ceux qui ne peuvent pas se défendre, qui nous a convaincu de développer avec elle un projet. Ce partenariat entre Pamela Anderson, PETA Award 2018 de la personnalité de l'année et Ashoka Paris, PETA Award 2018 du meilleur sac vegan, nous est apparu comme une évidence. Travailler sur ce projet de sacs Vegan avec Pamela, célébrité planétaire et activiste engagée, est un honneur et une expérience fabuleuse. Derrière la star nous avons découvert une femme intelligente, accessible, sincère et créative qui déborde d'idées et d'énergie. C'est cette singularité que nous avons réussi à exprimer au travers de cette collection Pamela Anderson x Ashoka Paris. Une part des ventes de la collection ira à la Pamela Anderson Foundation. Pamela Anderson, a woman committed on all fronts. Changing mentalities, defending victims, delivering justice, challenging politics... for 25 years, Pamela Anderson has been supporting those who are on the front line to protect human, animal and environmental rights. The Pamela Anderson Foundation funds the efforts of courageous men and women who inform and defend the planet and all those who live on it. It is this unconditional commitment to help those who cannot defend themselves that convinced us to develop a project with her. This partnership between Pamela Anderson, PETA Award 2018 for Personality of the Year and Ashoka Paris, PETA Award 2018 for the best vegan bag, was obvious to us. Working on this Vegan bag project with Pamela, a global celebrity and committed activist, is an honor and a fabulous experience. Behind the star we discovered an PETA campaign photo credits: Robert Sebree https://www.instagram.com/p/B_41tUdB8wL/?igshid=vu7159qbt3wd
1 note · View note
lifeisamusicquest · 5 years ago
Text
Roman Rock’n’Roll
Si comme moi vous êtes fan de musique et de littérature (ce qui est vraisemblablement le cas puisque vous lisez mon blog) l'article qui suit vous réjouiras au plus haut point.
Rapidement devenu un best-seller outre Atlantique, le nouveau roman de Taylor Jenkins Reid, Daisy Jones & The Sixest une ode au rock'n'roll que l'on souhaiterait lire bien plus souvent.
Tumblr media
L'histoire est celle d'un groupe mythique des années 70, Daisy Jones & The Six qui gravit les échelons de la célébrité, passant des bars miteux de Los Angeles aux plus grands stades américains. Pourtant, le lendemain de l'une de leur meilleure performance, le groupe se sépare. Des décennies plus tard, une biographe interviewe les membres du groupe pour enfin connaître toute la vérité sur cette séparation soudaine.
Durant la lecture de ce livre, je me disais que la biographie de mon groupe de rock favori ressemblerait probablement à celle-ci. On y retrouve les clichés du rock ; la drogue, le sexe, la célébrité mais aussi et surtout l'essence même de l'existence d'un groupe, la passion de la musique. Tout simplement, la musique est là, plus forte que les égos malmenés par les divergences artistiques ou la cote de popularité des uns et des autres. Et l'écriture des chansons, inévitablement. Elle transpire les caractères puissants et talentueux des deux leaders Billy et Daisy.
Et c'est précisément en cela que je considère le roman de Jenkins Reid comme très abouti. Car en lisant les descriptions des séances d'enregistrements j'en venais presque à entendre les sons associés aux paroles des chansons. Quel exploit pour un auteur de donner envie au lecteur de rechercher sur internet et d'écouter un album qui est totalement fictif.
La frustration est grande et pourrait rester insatiable cependant grâce aux géants d'Hollywood, nos oreilles auront peut-être une chance de découvrir ces merveilleuses chansons, car il se murmure qu'une série basée sur le roman devrait prochainement voir le jour. Produite par Reese Witherspoon, elle se composerait de treize épisodes et de la participation de Riley Keough dans le rôle de Daisy Jones et de Sam Clafin dans celui de Billy Dunne. 
Affaire à suivre ...
Bien à vous
Daisy Jones & The Six de Taylor Jenkins Reid aux éditions Charleston 2019.
2 notes · View notes
jbgravereaux · 5 years ago
Photo
Tumblr media
João Gilberto au Carnegie Hall, à New York, en juin 2004. MARY ALTAFFER / AP                                                                                                                                                                                                                                                            Le chanteur brésilien João Gilberto, inventeur de la bossa-nova, est mort à 88 ans, par Véronique Mortaigne, Publié le 06 juillet 2019 - Mis à jour le 07 juillet 2019                                                                                                                                                                                                                                                L’interprète et guitariste a été un touche-à-tout de génie, s’appropriant toutes les formes de musique. Il est mort samedi à Rio de Janeiro.                                                                                                                                                            Fumeur de joints en costume croisé, João Gilberto a inventé la bossa-nova, un genre qui nous accompagne depuis six décennies, et ne cesse de se renouveler, révolution protéiforme, glissée dans tout ce qui est musique, de l’ascenseur à la rave party. Le génial interprète a rarement composé, hormis quelques chansons en forme d’onomatopées, telle que Bim Bom, mais il s’est approprié tout ce qui passait, habillant les chansons de ce battement rythmique très particulier, de ces susurrements sensuels.                                                                                                                                                                              Partout dans le monde, le Brésilien avait ses fans absolus, de ceux qui, à la sortie des concerts dissertaient sur le trottoir tard dans la nuit, analysant la glissade des accords sur Chega de saudade ; le ralentissement des rythmes au moment de la douleur dans A Felicidade ; l’inflexion cassée et les cordes laissées libres pour une Garota de Ipanema exceptionnelle. Car dans la maison Gilberto, les classiques connus de tous étaient sans cesse réinventés à coup d’accélérations subites, ralentissements imprévisibles, déviations légères, translations millimétriques. Seul en scène, le pied posé sur une chaise, João Gilberto a écrit des chapitres majeurs de la musique, tel que ce Live at The 19th Montreux Jazz Festival en 1986.                                                                                                                                                                                                            Né le 10 juin 1931 à Juazeiro (Etat de Bahia), João Gilberto Prado Pereira de Oliveira est mort samedi 6 juillet 2019, à l’âge de 88 ans. L’histoire veut que le guitariste-chanteur, ami et comparse de Tom Jobim, Vinicius de Moraes, Stan Getz, Dizzie Gillespie, ait fait son éducation musicale à l’oreille, dans la chaleur écrasante de Juazeiro. Dans cette bourgade perdue au fin fond du Sertão bahianais, où son père faisait office de commerçant, le petit João prit la mesure du temps en observant le cours du fleuve São Francisco : lent, rythmé par un soleil de plomb et l’attente de la pluie.                                                                                                                                                                                                    Lire aussi  En attendant Joao Gilberto, poète du chant                                                                                                                                                                Chanteur à la radio                                                                                                                                                                                                                                Aux environs de la seconde guerre mondiale, l’adolescent ingurgite les chansons diffusées par M. Emicles. Cet amateur de musique possédait une jolie collection de disques et avait placé un haut-parleur dans la rue principale afin que la ville entière en profite. Menu varié où l’on trouvait Caravan, de Duke Ellington, Siboney, de Gregorio Barrios, Ménilmontant, de Charles Trenet, et des succès brésiliens : Nana, un fox-blue des années 1940 chanté par la vedette du temps, Orlando Silva, Adeus Batucada, par Carmen Miranda, star déjà américanisée, ou encore O Samba da Minha Terra, de Dorival Caymmi. Installé à l’ombre du tamarinier de la grand-place, João Gilberto, alors pensionnaire dans un collège religieux d’Aracaju, capitale de l’Etat voisin du Sergipe, répétait pendant les vacances en s’accompagnant à la guitare.                                                                                                                                                                Débarqué à Salvador de Bahia à la fin des années 1940, puis à Rio, alors capitale du Brésil, le brun ténébreux est d’abord chanteur à la radio, comme il se doit à l’époque. Il fait ses débuts au sein des Garotos da Lua. Insatisfait chronique, il cherche un style. Il s’isole alors plusieurs mois chez sa sœur Dadainha à Diamantina, ville coloniale des Mines Générales. Pour lui, la pièce maîtresse de la maison, ce sont les toilettes. L’acoustique y est excellente et l’isolement garanti. João Gilberto s’y enferme et créé une architecture musicale ultramoderne et sa légende.                                                                                                                                                                                                                  Sorti de sa retraite en 1957, il accompagne la chanteuse Elizeth Cardoso. Dès ses débuts João Gilberto est un OVNI, un type compliqué, hors du temps. « J’ai rencontré João Gilberto une première fois en 1957, un samedi soir, il ne parlait pas du tout », se rappelle André Midani, qui a dirigé la compagnie phonographique Philips au Brésil. En l’entendant, Midani a eu « un choc ». Muni d’un contrat « de débutant » toujours en vigueur, João Gilberto enregistre en 1958 Bim Bom et Chega de Saudade. Alors chargé du marketing du label Odéon, Midani présente le disque à ses dirigeants à São Paulo. « Le gérant jette la galette par terre, en martelant : “C’est de la musique pour pédés”. Moi j’étais persuadé que c’était la musique de la jeunesse brésilienne, qui mettait à bas tout l’ancien système. Je fais presser trois mille 78-tours et je les distribue à la sortie des collèges à Rio. Ce fut une razzia. »                                                                                                                                                                                    Lire aussi  Le musicien Joao Gilberto privé de ses enregistrements                                                                                                                                                  Bande-son d’un Rio effervescent                                                                                                                                                                                                          Sur des textes de Vinicius de Moraes, poète et diplomate itinérant, des musiques de l’élégant Tom Jobim, mais aussi en retravaillant radicalement les classiques de la samba, João Gilberto définit dès lors la bande-son d’un Rio effervescent. Interprète de génie, il ne compose pas, mais il « est persuadé qu’il est l’unique auteur de ces chansons parce qu’il les a fait naître », ajoute André Midani.                                                                                                                                                                                                                                                    A la question presque fondamentale : qu’est-ce que la bossa-nova ?, João Gilberto répondait avec une pudeur tout historique : « Par le style, la cadence, pour tout : c’est de la samba. Au tout début, on n’appelait pas encore ça de la bossa-nova, nous chantions “une petite samba faite d’une seule note” (Eis aqui este sambinha de uma nota so...). La discussion sur les origines de la bossa-nova est donc inutile ». Une samba délicatement décalée, inversée, où la nuit a pris la place du jour, en a décalqué les habitudes, et étiré le temps.                                                                                                                                        Profondément attaché à ses racines, João Gilberto possédait en mémoire un véritable répertoire de la MPB (musique populaire brésilienne), un arsenal de chansons, barrière et défense, appréhension tactile et sensuelle du monde extérieur. João Gilberto prouva qu’il pouvait tout faire, inscrivant à son répertoire les anciens et les modernes : Chico Buarque, Wilson Simonal, Janet de Almeida, Noël Rosa, Caetano Veloso, Ary Barroso, Garoto. « J’aime la musique populaire du Brésil, tant de richesses, de poésie, d’harmonies. Quelle merveille ! ». Le chanteur n’aimait rien plus que ces compositeurs que la rue reprend en chœur parce qu’ils parlent de façon « charmante et drôle » de la vie de tous les jours, des jeunes filles qui passent en prenant l’air dégagé, des misères du bidonville et des enchantements du cœur, le tout en trois accords et quelques mots.                                                                                                                                                                                                                                        Il y eut aussi Estate, superbe romance italienne, Besame Mucho, classique du boléro, repris dans Amoroso (1977), somptueusement arrangé aux cordes par l’Américain Claus Ogerman, ou Que reste-t-il de nos amours ? de Charles Trenet inclus dans João en 1991, produit par Clare Fischer, comparse de Dizzy Gillepsie ou de Prince. « J’ai entendu cette chanson, et elle m’a pris tout entier, de l’intérieur, confiait-il au Monde en 1991, lors la toute dernière interview qu’il ait concédée à la presse. Et puis, c’est la France, cette France délicate, poétique, douce, raffinée. Tout un esprit français qui nous a naguère tant séduits, nous, Brésiliens. »                                                                                                                                                                                                                    Exil à New York                                                                                                                                                                                                                                        La naissance de la bossa-nova accompagne la modernité brésilienne des années 1960 : la construction de la nouvelle capitale Brasilia par l’architecte communiste Oscar Niemeyer, l’ouverture des usines Volkswagen, qui créé la « fusquinha », la coccinelle. La Vespa fait son entrée à Rio, où les éphèbes de l’Arpoador Surf Club croisent la « fille » d’Ipanema, Helô Pinheiro, « garota » (nana) bronzée, entre la fleur et la sirène, qui promène ses 17 ans devant le bar Veloso où nos auteurs-compositeurs, Tom Jobim et Vinicius de Moraes, s’enivrent au whisky.                                                                                                                                                                                                                            Après le succès de Chega de Saudade, les jazzmen américains prennent le relais, en particulier le trompettiste Dizzy Gillespie et le guitariste Charlie Byrd. En novembre 1962, le ministère des affaires étrangères brésilien finance un concert « Bossa-Nova » au Carnegie Hall de New York, avec notamment Joao Gilberto, Tom Jobim, Luiz Bonfa, Oscar Castro-Neves et Carlos Lyra. Brouillon, le show vire au fiasco. Mais la troupe est invitée par Jackie Kennedy à la Maison-Blanche. La première dame adore « the new beat » et en particulier Maria Ninguem, chanson de Carlos Lyra, reprise par la suite par Brigitte Bardot.                                                                                                                                                                                                                                                    Au Brésil, le coup d’Etat militaire de 1964 coupe les ailes à l’euphorie. L’atmosphère délétère qui s’ensuit pousse bon nombre de musiciens brésiliens au départ, si ce n’est à l’exil. Ainsi, Tom Jobim, Sergio Mendes, João Gilberto rejoignent-ils les Etats-Unis et font de la bossa-nova une histoire américaine. A New York, João Gilberto rencontre le saxophoniste Stan Getz. A cette époque, il est marié à la Bahianaise Astrud Weinert Gilberto, fille d’Allemand. Elle n’a jamais chanté, mais elle a l’avantage de parler anglais. Getz lui demande donc de se substituer à son mari pour une interprétation de The Girl of Ipanema. L’album Getz/Gilberto, avec Tom Jobim au piano, sort en mars 1964. Phil Ramone, le « pape de la pop » est aux manettes pour le son. Le disque est récompensé par quatre Grammy Awards, et reste dans les classements américains des meilleures ventes durant près de deux ans, à peine surpassé par It’s A Hard Day’s Night des Beatles.                                                                                                                                                                                                Getz vole Astrud à João. Peu rancunier, le chanteur enregistrera à nouveau en 1976 avec le saxophoniste, Best of Two Worlds, un album chanté par Miucha, sa nouvelle épouse, rencontrée à Paris où elle étudiait à l’Ecole du Louvre. Avec elle, João Gilberto s’éternise aux Etats-Unis, puis au Mexique, revenant au Brésil en 1979 pour s’installer définitivement à Leblon, quartier chic de la « zona sul », le sud de Rio, qui aligne ses plages océanes avec ostentation : dans l’ordre, Copacabana, Ipanema, Leblon.                                                                                                                                                                                              Laisser le champ libre à la voix et la guitare                                                                                                                                                                                          João Gilberto n’aimait ni la célébrité, ni le glamour. Longtemps, il s’est promené en chemise de chevron ou pull col en V à la ville, lunettes de docteur en droit et pantalon à plis, pas tropical pour un sou. Sur scène, il exigeait des complets Brooks Brothers – la marque préférée d’Andy Warhol version dandy –, portés sur une chemise Yves Saint Laurent, cravate et mocassins italiens. Il développait un chic neutre, gris, parce qu’il désirait laisser le champ libre à la voix et la guitare. Musicalement, ses exigences sont extrêmes : des heures passées à faire la balance, une précision d’horloger, une discrétion déconcertante, une intransigeance interprétée comme des coups de tête.                                                                                                                                      Mais João Gilberto est incontrôlable. Il a des lubies, partir vite, rester longtemps, « prévoir un séjour de vingt jours au Mexique et y rester deux ans », s’amusait Miucha qui vécut l’aventure commune en 1969, avec guitare, payol et majijuana. Il peut changer les horaires des tournées, exiger la présence de son psychanalyste, faire affréter un jet en urgence pour que son médecin assiste à son concert à l’Olympia, à Paris, en 2001. On lui pardonne tout. Carmela Forsin, son impresaria historique, se met en quatre.                                                                                                                                                                                      João Gilberto n’était pas un homme à femmes, mais c’était un séducteur. Il s’était marié deux fois. Sa première épouse, Astrud Gilberto, lui a donné un fils, João Marcelo (né à Rio en 1960), la seconde, Miucha une fille, Bebel (née en 1966 à New-York). Puis, on lui connut une amoureuse au long cours, Maria do Céu Harris, portugaise née au Mozambique, personnage halluciné, groupie infatigable qui a fini par séduire l’idole il y a une trentaine d’années et ne l’a jamais quitté.                                                                                                                                                                                                                                      Ascète et jouisseur à la fois, malin, parfois pervers, les affaires d’argent le plongeaient dans la confusion, le transformant parfois en arroseur arrosé. « J’ai compris dès sa rupture avec Odéon que João Gilberto était un spécialiste du repérage des vices cachés dans les contrats », confesse André Midani, homme avisé, qui se souvient, amusé, de la dernière fois où il a cédé aux charmes de João – « il me téléphonait m’appelait Andrézinho » (petit André). Il avait un projet de duo avec le chanteur et guitariste Caetano Veloso. « J’ai dépensé plusieurs centaines de milliers de dollars. Des mois de studio et suite présidentielle au Caesar Park de São Paulo, louée pour 15 jours, où il est resté trois mois. Il enregistra six chansons inutilisables, et pourtant commercialement parlant, j’avais appris à le cerner comme un ennemi. »                                                                                                                                                                  Multiples légendes                                                                                                                                                                                                                                Après son retour au Brésil, João Gilberto avait multiplié les concerts d’anthologie, au festival de jazz de Montreux, à Paris, à Pérouse, à Tokyo, à São  Paulo, qui font l’objet d’enregistrements, ponctués par la sortie de rares albums studios, tel João en 1991 ou João, voz e violao, produit en 1999 par Caetano Veloso. Depuis la fin des années 1980, rencontrer João Gilberto était devenu une prouesse, même pour ses proches.                                                                                                                                                                              Capable de mener ses interlocuteurs en bateau pendant des heures au téléphone, de susciter des admirations gourmandes à force de chansons fredonnées et de propos charmants sous la protection feutrée du combiné, l’interprète le plus couru du Brésil aimait les autres de loin et les détestait de près pour leur indulgence devant l’imperfection, leur indifférence face à l’infinie valeur du détail. Les privilégiés n’en revenaient pas d’avoir été élus. Ils ont gardé jusqu’au bout l’espérance d’une rencontre, mais João Gilberto était occupé, jouant de la guitare de manière obsessionnelle. Une des multiples légendes qui l’entourent indique que son chat s’est jeté par la fenêtre du douzième étage, victime d’une bouffée psychotique après avoir entendu son maître jouer 546 fois la même chanson.                                                                                                                                                                                                  « Lui n’avait besoin de rien, précisait au Monde la chanteuse Miucha, complice de Tom Jobim et sœur de Chico Buarque, morte en décembre 2018. Une guitare, une cigarette roulée, et le steak grillé au sel commandé par téléphone dans le même restaurant, le Degrau, à Leblon, qu’un employé fidèle déposait devant sa porte. » Parfois, il invitait des amis à dîner, comprendre qu’il leur faisait livrer des steaks du Degrau. Depuis 2008, date de ses derniers concerts, il se terrait, le silence étant une règle d’or chez cet oiseau de nuit qui s’endormait à l’aube pour s’éveiller au crépuscule, inversant le rythme biologique.                                                                                                                                                                                                                                              Il y a un mystère João Gilberto, que le réalisateur suisse Georges Gachot a tenté de cerner dans un documentaire, Where Are You, João Gilberto ? (2018). « Joao Gilberto est une sorte de Glenn Gould, un inventeur. Il y a cette pureté, cette quête de la perfection, cet amour de la réduction. Il est la graine qui a créé un très grand arbre. La bossa-nova a tout déplacé, rien n’est vraiment ensemble, tout est à côté. A travers João Gilberto, on pourrait raconter l’origine de la création. Je ne l’ai pas rencontré, j’aurais eu peur de déranger. »                                                                                                                                            Where Are You, João Gilberto ? est inspiré du livre Ho-ba-là-là, écrit en 2011 par le journaliste allemand Marc Fisher. L’enquêteur, qui s’est suicidé le jour de la parution du livre à Berlin, avait tenté de rencontrer João Gilberto, évidemment sans succès. Il avait développé l’idée que le guitariste chanteur était une sorte de vampire génial, séducteur, enveloppeur et dangereux. Il écrit : « Ce qui se passe dans João Gilberto : une personne se transforme en musique, s’unit à la musique, se dissout complètement en elle. Transcende ». Symptôme majeur de cette immersion, le disque João Gilberto, dit « l’album blanc », enregistré aux Etats-Unis en 1973 « rempli de silence, de fantômes, d’esprits ».                                                                                                                                                    Reclus, amaigri, criblé de dettes                                                                                                                                                                                                      L’album a été produit par l’Américaine Wendy Carlos, née Walter Carlos en 1939. En 1973, elle vient de changer de sexe, et c’est, racontait Miucha, « une dame avec collier de perles », que sa complice en musique, la compositrice Rachel Elkind appelle toujours Walter. Pionnière des musiques électroniques, Wendy Carlos utilise les premiers synthétiseurs modulaires Moog pour publier Switched-On Bach, énorme succès en 1968. Stanley Kubrick lui confie la réalisation de la bande originale des films Orange mécanique, puis Shining.                                                                                                                                        A l’époque, João Gilberto est devenu un adepte du yoga, il médite. Wendy Carlos photographie les éclipses, et ils adorent l’astrologie. Pour l’occasion, João Gilberto y a écrit Valsa, sous titré « comme sont beaux les yogis ». Trois minutes et dix-neuf secondes de « Da da/dadadadada … », l’une de ses douze compositions toutes nourries d’onomatopées. Le « disque blanc » est exceptionnel.                                                                                                                                                                                                                                      Il fait partie du « hold-up » pratiqué sur son œuvre, selon les termes de sa fille Bebel Gilberto, rockeuse turbulente des années « sida » à Rio refugiée dans l’East Village, à New York, où elle a inventé une bossa « électronique » dès son premier album, Tanto Tempo, succès planétaire en 2001. En 2017, Bebel Gilberto a fait placer son père sous curatelle partielle. Reclus, amaigri, criblé de dettes et objet de neuf procès en cours, le « Dieu » de la bossa » avait poursuivi une inespérée descente aux enfers, laissant des dettes et des contrats tordus en héritage. Mise en cause, Claudia Faissol. En 2004 cette « socialite » connue à Rio, fan et journaliste, suit João Gilberto au Japon pour réaliser un documentaire. Elle a 34 ans, lui 74 ans quand naît Luiza, troisième enfant de João Gilberto. « Namorada » (petite amie) officielle, Claudia Faissol devient manageuse, signe des contrats par procuration, monte des tournées impossibles, que son compagnon annule. Jugé seul responsable en 2008, João Gilberto est interdit bancaire et condamné à une amende de 2 millions de reais (500 000 euros), qui impayée depuis, s’est alourdie des intérêts.                                                                                                                                                    João Gilberto menait également un procès complexe depuis 1997 contre la maison de disque EMI (propriétaire d’Odéon). Il s’insurgeait contre la remastérisation de ses trois premiers albums, Chega de Saudade (1959), O amor, o sorriso e a flor (1960) et João Gilberto (1961), fondateurs de la bossa-nova. Et pire encore à ses yeux, en 1988, pour le soixante-quinzième anniversaire d’Odéon, la maison de disque britannique avait publié O Mito, un mélange de trente-huit chansons interprétées par João Gilberto entre 1959 et 1961. Les titres sont dans le désordre, le son n’y est pas. Dans un deuxième temps, l’artiste avait réclamé également la révision du taux de royalties, très bas, et le paiement de sommes dues depuis 1964, ainsi que la restitution des masters de ses enregistrements – les bandes mères.                                                                                                                                                                            En décembre 2015, le Tribunal supérieur de Justice de Brasilia donne raison au chanteur, condamnant EMI à lui payer 200 millions de reais (50 millions d’euros), un calcul jugé fantaisiste par la maison de disque, qui fait appel. João Gilberto, via Claudia Faissol, a signé un contrat avec la banque brésilienne Opportunity, propriété d’un habile financier bahianais, sous la forme d’un prêt, garanti par la cession de 60 % de ses droits. Eloigné de « ses démons » sous la pression de ses proches, dont le musicien Caetano Veloso et sa fille Bebel, João Gilberto tentait de retrouver sa santé et sa raison. Et en toutes occasions, même affaibli, celui que ses comparses de bossa-nova et d’errances bohèmes à Rio appelaient Joãozinho (petit João) décochait un regard futé, souriait, se moquait. Car il était vivant. Protégé du monde, de ses bruits, de ses exagérations, de ses éclats de soleil, de ses vulgarités, il cherchait simplement à dénouer par le son les liens occultes.                                                                                                                                                         Dates                                                                                                                                                                                                                                                     10 juin 1931 Naissance à Juazeiro (Etat de Bahia)                                                                                                                                                                               1958 Enregistre ses premiers succès « Bim Bom » et « Chega de Saudade »                                                                                                                                     1959-1961 Publication des ses trois premiers albums, fondateurs de la bossa-nova « Chega de Saudade » (1959), « O amor, o sorriso e a flor » (1960) et « João  Gilberto » (1961)                                                                                                                                                                                                                           Mars 1964 Album « Getz/Gilberto », avec le saxophoniste Stan Getz                                                                                                                                                   1973 Album « João  Gilberto », dit l’« album blanc », enregistré aux Etats-Unis                                                                                                                                   1976 Album « Amoroso », avec des arrangements de cordes de Claus Ogerman                                                                                                                                                                                                                                                   1986 Album « Live at The 19th Montreux Jazz Festival »                                                                                                                                                                       1991 Album « João », produit par Clare Fischer                                                                                                                                                                                   1999 Album « João, voz e violao », produit par Caetano Veloso                                                                                                                                                             2008 Derniers concerts                                                                                                                                                                                                                           6 juillet 2019 Mort à Rio de Janeiro                                                                                                                                                                                                     Le chanteur brésilien Joao Gilberto, inventeur de la bossa ... - Le Monde         João Gilberto, samba triste - Culture / Next - Next Libération.fr
24 notes · View notes
aucafedesloisirs · 7 years ago
Text
Test Best of Célébrités : Divertissant et enrichissant, un régal à chaque partie !
Après Best Of Music et Best Of Logo, Lansay nous propose cette année un nouveau jeu qui ravira sans aucun doute les amoureux des jeux de société.
Best Of Célébrités est un jeu riche, varié qui vous fera passer des belles heures entre amis ou en famille. La boîte contient 396 cartes (près de 1600 questions) dans leur boitier, 1 plateau, 1 notice et 6 pions.
Comme ses prédécesseurs, le but est d’arriver premier au bout d’un long chemin semé d’embûches. Pour y arriver, une série de questions en tous genres vous attend. Au programme, des cartes sur des personnalités françaises et internationales comme des chanteurs,  des acteurs, en passant par des animateurs TV ou encore des grandes figures historiques aux dernières stars du web, personne n’est oublié, toute la famille y trouvera son compte !
Bien que le plus cultivé pensera sûrement être comme un poisson dans l’eau, les trous de mémoire ou thème plus précis et actuel, remettrons tout le monde au même niveau. Et tout cela sans compter sur les cartes mystères, tout sera fait pour vous jouer des tours et permettre à chacun de gagner, entre gains ou perte de quelques cases ou encore duel avec la personne de son choix, rien n’est joué en avance et tout est possible ! Vous aurez également la possibilité de jouer seul ou en équipe, une option qui changera la dimension du jeu pour le plus grand plaisir de tous !
Best Of Célébrités vous fera revoir votre culture, traverser le temps et découvrir sûrement un tas d’informations sur des personnalités que vous étiez long d’imaginer. Le jeu ne s’arrête pas à la vie des stars dans chacun de leurs domaines, on réalise également pour certains, les impacts qu’ils ont ou qu’ils ont eu sur notre société et notre quotidien. On apprend en s’amusant et on stimule nos connaissances, bref on se régale !
Conclusion:
Comme les autres jeux Best Of, Best Of Célébrités est une réussite sur toute la ligne. Intergénérationel, on sort de chaque partie grandit ! On apprend sur l’histoire ou encore des phénomènes de société, de quoi ouvrir des débats et conversations pendant ou après les parties ! Divertissant et enrichissant, Best Of Célébrités est un régal à chaque partie !
This slideshow requires JavaScript.
Infos sur Best Of Célébrités: Âge: + de 12 ans Nombre de joueurs: 2 à 6 joueurs ou équipes de joueurs. Durée moyenne d’une partie: 20-30 minutes
Les + :
Sujets riches et variés
Nombreuses cartes / grand nombre de questions
Intergénérationel
Educatif
  Idée de cadeau: Best of Célébrités : Divertissant et enrichissant, un régal à chaque partie ! Test Best of Célébrités : Divertissant et enrichissant, un régal à chaque partie ! Après Best Of Music et Best Of Logo, Lansay nous propose cette année un nouveau jeu qui ravira sans aucun doute les amoureux des jeux de société.
0 notes
ourmidnightgold · 5 years ago
Text
AHAHAHAAH
coucou :'( bon voilà, j'ai fait toutes les commandes qu'on m'avait envoyées quand j'étais ouverte :$ après 1000 ans, j'avoue ptdr je viens avec une petite nouvelle, je ne sais pas si elle sera réjouissante ou quoi mais je vais arrêter les commandes. ça veut pas dire que je grapherai que pour moi, je pense juste prendre les suggestions. j'ai décidé ça après y avoir réfléchi pendant plusieurs mois. la raison, c'est que certaines célébrités ne m'inspirent pas beaucoup ou alors leurs photos sont de mauvaise qualité (ou y'en a juste pas ptdr). c'est un peu difficile de grapher sur elles, ça me fait galérer à chaque fois. je suis jamais contente du résultat, enfin ça s'en ressent sur les avatars je trouve. quand je fais une commande, j'essaie de pas faire deux avatars; enfin je me mets un peu une mini-pression ptdr mais du coup, ce serait différent avec les suggestions. je ferais plus selon mon inspiration, il y aurait peut-être moins d'avatars mais ils arriveraient plus rapidement et si on a de la chance, peut-être qu'ils seraient mieux snif. (désolée je raconte archi ma vie je pleure) bon sinon, j'ai crée une nouvelle page: les visual tags. c'est juste ici. elle est déjà remplie et je vais continuer à mettre mes avatars récents. voilà ça fait mille ans que j'ai délaissé mon autre tags page que je ne remplis jamais ptdr enfin bref, celle-ci est plus actuelle ? ça vous évite de tomber sur les horreurs de mes premières pages (y'en a trop je pleure) j'essaierai de maj un jour toutes mes pages, dont le faceclaim mais vu que je suis une grosse flemmarde - c'est compromis ptdr .·´¯`(>▂suggestions will be open. like you can ask me if (celebrity name) inspires me and if they do, i'll make some avatars !! it's somehow like requests but with less pressure for me. i'll just follow my inspiration because some requests don't inspire much me; either i have no vibe from the celebrity, nor from their pics - i mean sometimes it's complicated to try doing pretty avatars when i'm not really inspired. i've thought a lot about this decision but i think it's best for now ♥ i added another page to my tumblr; it's called visual tags.you can see my most recent works. my old tag page hasn't been updated in a while and many of the avatars i made are not "relevant" anymore, i mean my style changed so this new page might be helpful !!
5 notes · View notes
alexpouliotrob-blog · 6 years ago
Text
SÉANCE #09 : Intelligence is Sexy… and Cornette is nasty!
youtube
YouTube a créé une nouvelle espèce de vedettes. On les appelle les vlogueurs. Aujourd’hui, il semble que toute personne avec du charisme et du talent en montage vidéo peut aujourd’hui se transformer en professeur ou en critique de film.
Marina Orlova en est un parfait exemple. Née dans la province de Nijni Novgorod, en Russie, Orlova fonde la chaine YouTube « Hot for Words » mixant sensualité et philologie en mars 2007. La Russe se sert de ses charmes et de ses connaissances de la langue anglaise pour faire fureur sur Internet.
Ayant pour slogan « Intelligence is Sexy, » Orlova explique l’origine des mots anglais avec des yeux langoureux et des décolletés généreux. Elle est rapidement devenue un symbole du rêve américain en cumulant 400 000 abonnés. Elle a aussi publié des livres et elle a signé un contrat avec Russia Today pour enseigner des mots de la langue russe aux téléspectateurs de la chaine, toujours avec ce style burlesque.
youtube
Sur YouTube, les cas comme Marina Orlova sont nombreux. On trouve une armée de critiques de films, de cuisiniers, de professeurs de langues ou d’historiens sortis de l’anonymat pour devenir des célébrités Internet.
Les purs inconnus ne sont toutefois pas les seuls à profiter du phénomène YouTube. D’anciennes vedettes réussissent à revenir dans l’espace public contre toute attente. L’ancienne vedette de Home Alone, Macaulay Culkin, s’est transformé en critique de jeu vidéo lors de ses passages sur les chaines « Best of the Worst » et « Angry Video Game Nerd. »
Les vlogueurs ne sont pas les seules nouvelles créatures issues de la l’autoproduction. Du côté des anciennes vedettes de la lutte professionnelle, la baladodiffusion a lancé de nouvelles carrières. Jim Cornette en est le meilleur exemple. L’ancien manager de lutte est devenu un des plus corrosifs commentateurs politiques des États-Unis comme l’explique Newsweek.com.
Mo Mozuch, de Newsweek.com, explique que des millions d’auditeurs écoutent les opinions de Cornette à propos de Donald Trump, la lutte et de ses nombreux ennemis du passé. Ses envolées oratoires sont disponibles sur la plateforme Mlwradio.com ainsi que sur sa chaine YouTube. Avec son langage cru et ses talents de promoteur, Jim Cornette a donc la possibilité d’y vendre une foule d’articles ainsi que des billets pour ses sorties publiques.
youtube
Certes, la démocratisation des moyens de production numériques permet à plusieurs personnes de s’imposer dans l’espace public. Cela dit, c’est encore les plateformes comme YouTube et Mlwradio.com qui ramassent le gros des profits. La démocratie numérique a donc ses limites.
2 notes · View notes